Copernicium

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Modèle:Infobox Élément/Copernicium Le copernicium (symbole Cn<ref>Le symbole initialement proposé par le GSI était Cp, mais l'UICPA avait rapidement émis une recommandation provisoire pour le symbole Cn, afin d'éviter les confusions avec l'ancien symbole du cassiopéium, dénomination alternative du lutécium utilisée en Allemagne jusqu'en 1949, et avec le symbole couramment employé en chimie inorganique pour le ligand cyclopentadiène.</ref>) est l'élément chimique de numéro atomique 112. Il correspond à l'ununbium (Uub) de la dénomination systématique de l'IUPAC, et est encore appelé Modèle:Nobr dans la littérature. Il a été synthétisé pour la première fois le Modèle:Nobr par la réaction Modèle:Nobr au [[Centre de recherche sur les ions lourds|Modèle:Lang]] (GSI) de Darmstadt, en Allemagne, et son identification a été validée par l'IUPAC en Modèle:Nobr<ref>Article Techno-Science.Net : « Nouvel élément chimique enfin reconnu : reste à lui trouver un nom ».</ref>. Il a reçu son nom définitif en Modèle:Nobr en l'honneur de Nicolas CopernicModèle:Note.

Il s'agit d'un transactinide très radioactif, dont l'isotope connu le plus stable, le 285Cn, a une période radioactive de Modèle:Unité. Situé sous le mercure dans le tableau périodique des éléments, il appartiendrait au [[Éléments du bloc d|Modèle:Nobr]]. Contrairement aux autres éléments du groupe 12, qui sont des métaux pauvres, il pourrait s'agir d'un métal de transition, en raison d'effets relativistes stabilisant la sous-couche électronique s au détriment de la sous-couche d : le cation Cn2+ aurait ainsi la configuration électronique Modèle:Nobr. Le copernicium serait très volatil, et il n'est pas exclu qu'il puisse être gazeux<ref name="JGU Institut für Kernchemie"/> aux conditions normales de température et de pression.

Synthèse

Le copernicium a été synthétisé pour la première fois le Modèle:Date, à Darmstadt, en Allemagne, au GSI (Gesellschaft für Schwerionenforschung). Il a été obtenu en bombardant une cible de Modèle:Nobr avec des ions de Modèle:Nobr<ref name=96Ho01> Modèle:Article </ref>, lors d'une expérience où un seul atome a été produit :

Modèle:Nucléide + Modèle:NucléideModèle:NucléideModèle:Nucléide + Modèle:Nucléide.

Le GSI a confirmé ses résultats en Modèle:Date avec la synthèse d'un second atome de 277Cn<ref> Modèle:Article </ref>,<ref> Modèle:Article </ref>.

L'expérience a été reproduite en 2004 au RIKEN et se solda par la synthèse de deux nouveaux atomes, confirmant les données expérimentales recueillies en Allemagne<ref> Modèle:Lien conférence </ref>.

L'état de l'art en matière de production d'isotopes de copernicium peut être résumé par le tableau suivant :

Ion Cible Isotope Statut de l'expérience
70Zn 208Pb 278Cn Modèle:Oui2 Succès
50Ti 232Th 282Cn Réaction non tentée
48Ca 238U 286Cn Modèle:Oui2 Succès
48Ca 242Pu 283Cn Modèle:Oui2 Succès
40Ar 244Pu 284Cn Réaction non tentée
36S 248Cm 284Cn Réaction non tentée
30Si 249Cf 279Cn Réaction non tentée

Isotopes

Modèle:Article détaillé

Le premier isotope à avoir été synthétisé est 277Cn en 1996. Six radioisotopes sont connus, de 277Cn à 285Cn et possiblement deux isomères nucléaires (non confirmés). L'isotope confirmé à la plus grande durée de vie est 285Cn avec une demi-vie de Modèle:Unité.

Expériences en phase gazeuse

Les propriétés chimiques du copernicium ont été particulièrement étudiées à la suite d'indications selon lesquelles il présenterait les effets relativistes les plus sensibles parmi tous les éléments de la période 7. Sa configuration électronique à l'état fondamental étant Modèle:Nobr, il appartient au [[Éléments du groupe 12|Modèle:Nobr]] du tableau périodique, et devrait par conséquent se comporter comme le mercure et former des composés binaires avec des métaux nobles comme l'or. On a ainsi cherché à caractériser l'enthalpie d'adsorption d'atomes de copernicium sur des surfaces d'or à diverses températures. Compte tenu de la stabilisation relativiste des électrons 7s, le copernicium présente des propriétés rappelant celles d'un gaz noble comme le radon. On a ainsi cherché à mesurer les différences de caractéristiques d'adsorption entre le copernicium, le mercure et le radon<ref name="10.1007/978-3-642-37466-1_8"> Modèle:Article</ref>.

La première expérience a été réalisée à l'aide de la réaction Modèle:Nobr. La détection reposait sur les produits de fission spontanée de l'isotope parent, avec une période radioactive de Modèle:Unité/2. L'analyse des données montra que le copernicium était plus volatil que le mercure et présentait des propriétés de gaz noble. Cependant, l'incertitude concernant la synthèse du Modèle:Nobr a semé le doute sur ces résultats. D'autres études ont par conséquent été menées en générant cet isotope comme produit de désintégration du [[Flérovium|Modèle:Nobr]], à la suite de la réaction Modèle:Nobr. Deux atomes de Modèle:Nobr ont été identifiés au cours de cette expérience, dont les propriétés d'adsorption ont permis de déterminer que le copernicium forme de faibles liaisons métal-métal avec l'or, ce qui en fait un homologue plus volatil du mercure, et le place résolument dans le Modèle:Nobr<ref name="10.1007/978-3-642-37466-1_8"/>.

Cette expérience a été répétée en avril 2007, permettant d'identifier trois nouveaux atomes de copernicium. Les propriétés d'adsorption du copernicium ont été confirmées, et sont en plein accord avec sa position d'élément le plus lourd du Modèle:Nobr<ref name="10.1007/978-3-642-37466-1_8"/>. Ces expériences ont également permis la première estimation de la température d'ébullition du copernicium : Modèle:Unité/2, ce qui en ferait peut-être un gaz aux conditions normales de température et de pression<ref name="10.1002/anie.200705019"/>.

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références Modèle:Traduction/Référence

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

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