André Marie

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André Marie, né le Modèle:Date de naissance à Honfleur (Calvados) et mort le Modèle:Date de décès à Rouen (Seine-Maritime), est un homme d'État français. Il est président du Conseil en 1948 et plusieurs fois ministre entre 1947 et 1954.

Biographie

Né à Honfleur en 1897, le jeune André Marie y fait ses études primaires, poursuivies au collège de Honfleur et au lycée Corneille de Rouen, où ses parents, instituteurs, s'installent en 1908. Alors qu'il y prépare Normale lettres, il est mobilisé à la fin de l’année 1916. À la fin de la guerre, il est commandant d’une batterie de 75. Il a reçu deux blessures légères et de nombreuses citations. Il est décoré de la croix de guerre avec palmes.

En 1922, il embrasse la carrière d’avocat. Il est élu conseiller municipal de Rouen le 10 mai 1925. À neuf reprises, il est élu député radical de la Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) et siège au palais Bourbon de 1928 à 1962. En 1933, André Marie entre au gouvernement comme sous-secrétaire d’État auprès d’Albert Sarraut, chargé de l’Alsace-Lorraine. Il est plusieurs fois sous-secrétaire d’État, puis représentant de la France à la Société des Nations.

Seconde Guerre mondiale

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, André Marie, capitaine de réserve, fait partie des parlementaires qui s'engagent comme volontaires. Capitaine d'artillerie au 43e R.A.D.[1], décoré d'une nouvelle croix de guerre, il est fait prisonnier et est interné à l'Oflag de Sarrebourg. Il ne prend donc pas part au vote du Modèle:Date- donnant les pouvoirs constituants au maréchal Pétain et instituant le régime de Vichy.

André Marie est libéré en 1941, comme officier combattant des deux guerres. Refusant la politique vichyste à son retour en Seine-Maritime, il se démet de tous ses mandats et, dans une lettre à ses électeurs, explique qu'il ne peut exercer ces derniers tant que le peuple n'est pas librement consulté. Résistant appartenant au réseau Georges-France, il est dénoncé et arrêté le Modèle:Date- par les autorités d'occupation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, interné à Compiègne, puis déporté au camp de Buchenwald le Modèle:Date- où il demeure jusqu'à la Libération du camp par les troupes américaines le Modèle:Date-. Il a perdu trente kilogrammes, souffre d'une affection pulmonaire et d'une affection hépatique.

Carrière politique après-guerre

Rentré en France, André Marie reprend rapidement place dans la vie politique, tant au plan départemental que national. En 1945, il est président de l'Aéro Club de Normandie.

En 1947, il devient garde des Sceaux dans le ministère Ramadier et a la responsabilité des derniers procès en Haute Cour des collaborateurs. Le président de la République l’appelle pour devenir chef du gouvernement en remplacement de Robert Schuman, le Modèle:Date-, mais il est obligé de démissionner un mois plus tard.

Il accepte la vice-présidence du cabinet Queuille en 1948 et est ensuite nommé à la Justice. Il joue un rôle important dans la sévérité de la répression de la grève des mineurs de 1948. Il envoie des instructions aux procureurs demandant la plus grande sévérité, et le procureur de Béthune qui est jugé trop laxiste fait l'objet de poursuites disciplinaires (Modèle:Date-)<ref>Jean-Louis Vivens, Conflit social ou affrontement politique ? La grève des mineurs en France en 1948 sous les angles de la solidarité ́et de la répression, mémoire de Master 2, 2015, Modèle:P.107.</ref>.

Le Modèle:Date-, le garde des sceaux est pris à partie à l'Assemblée dans le cadre de l'affaire de collaboration économique Pierre Brice. Le député progressiste Emmanuel d'Astier de la Vigerie déclare : Modèle:Citation Affaibli par cette affaire, André Marie démissionne le Modèle:Date-.

Il est ensuite ministre de l'Éducation nationale, d’Modèle:Date- à Modèle:Date-. Il fait voter les lois Marie et Barangé d’aide à l’enseignement libre. Mais, ardent défenseur de l'école publique, il fait appliquer la loi qui octroie la qualité de fonctionnaires stagiaires aux élèves des écoles normales supérieures<ref>Loi n° 48-1314 du 26 août 1948 attribuant aux élèves des écoles normales supérieures le traitement et les avantages afférents à la condition de fonctionnaire stagiaire</ref>.

Il quitte en 1957 le Parti radical et rejoint le Centre républicain, constitué par des animateurs de l'aile droite du Parti.

Maire de Barentin (Seine-Maritime) de 1945 à 1974, c’est lui qui amène dans cette ville toutes les statues du célèbre « musée dans la rue ».

Fonctions

Fonctions gouvernementales

Fonctions électives

  • Maire de Barentin (Seine-Maritime) (1945-1974)
  • Député (radical) de la Seine-Inférieure (1928-1940, 1945-1951, 1951-1956, 1956-1958)
  • Député (non-inscrit) de la Seine-Maritime (1958-1962)
  • Conseiller d'arrondissement

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Décorations

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Dictionnaire des parlementaires de Haute-Normandie 1871-1940, Université de Rouen, 2000.
  • Mathieu Bidaux et Christophe Bouillon, André Marie (1897-1974). Sur les traces d'un homme d'État, Paris, Autrement, 2014.
  • Les papiers personnels d'André Marie sont conservés aux Archives nationales sous la cote 445AP.

Liens externes

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