Gustave Eiffel
Modèle:Semi-protection longue Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Gustave Eiffel, né Bonickhausen dit Eiffel le Modèle:Date de naissance à Dijon et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un ingénieur centralien et un industriel français, qui a notamment participé à la construction de la tour Eiffel à Paris, du viaduc de Garabit, de la statue de la Liberté à New York<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>et de la poste centrale de Saïgon.
Biographie
Premiers pas
Sa famille a porté longtemps le nom double « Bönickhausen dit Eiffel » (ou « Bonickhausen dit Eiffel »Modèle:Refsou, sans tréma, pour Gustave à sa naissance<ref name="étatcivil">Le surnom était partie intégrante du nom de famille à l’état civil : État-civil de la Côte-d'Or, Dijon, Registres d'état civil 1832, Modèle:P., consulté le 8 août 2011.</ref>). Son deuxième nom a été ajouté par un ancêtre allemand qui s'est installé à Paris au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et qui était originaire de l'Eifel, à Marmagen dans l'actuelle Rhénanie-du-Nord-WestphalieModèle:Refsou. Le nom de Eiffel était plus aisément prononçable pour les Français que le patronyme originel de la famille, Bönickhausen. Gustave a souhaité retirer ce nom ayant Modèle:Citation<ref>Supplique du Modèle:Date de Gustave Bonickausen au ministre de la Justice, demandant que son nom soit changé en Gustave Eiffel. Archives nationales, BB/11/1473, dossier 3121x78.</ref>. En effet, en 1875, un dessinateur, que Gustave a licencié, le diffame en l’accusant d’être un espion à la solde de Bismarck. Gustave porte plainte, fait condamner le dessinateur et, le Modèle:Date-, se pourvoit devant le garde des Sceaux pour ne plus porter que le nom d’Eiffel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L’autorisation de porter le patronyme d’Eiffel lui est accordée par un décret du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, puis par un jugement du tribunal de première instance de Dijon du Modèle:Date-<ref name="étatcivil"/>.
Son père, Alexandre Bönickhausen dit Eiffel, officier, engagé dans les armées napoléoniennes en 1811, devint secrétaire de l'intendance militaire de Dijon, ville où il épousa en 1824 Catherine Mélanie Moneuse, fille d'un négociant de bois. Celle-ci se lança dans le négoce de la houille à une époque où ce marché était en pleine expansion et parvint, à grands efforts, à se constituer une petite fortune personnelle<ref>Biographie de Gustave Eiffel sur le site gustaveeiffel.com.</ref>. Son frère, Bernard Gilles Moneuse, était l'époux de Tullie Moneuse, née Caignet.
Ses parents travaillant énormément, il est confié pendant sa petite enfance à sa grand-mère maternelle habitant Dijon<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Durant son enfance Gustave Eiffel vécut également au château du Castel, situé aussi à Dijon, actuellement inclus dans le périmètre du lycée Le Castel. De 1843 à 1850, il fait ses études au Collège Royal de Dijon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, actuel collège Marcelle-Pardé. À 18 ans, en 1850, son baccalauréat en poche, il quitte Dijon pour entrer au collège Sainte-Barbe de Paris<ref>Modèle:Harvsp.</ref> en vue de la préparation du concours d'entrée à l'École polytechnique. Mais il échoue à l'oral et choisit d'entrer à l'École centrale des arts et manufactures de Paris dont il sort diplômé en 1855. Sa spécialité est alors la chimie en vue de reprendre la direction de l’usine de son oncle<ref name=":0" />. Mais à cause d'une brouille familiale, il s'oriente vers la métallurgie, domaine d'activité que sa mère connaît et dans lequel elle a des relations<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Il réside à Clichy à partir de 1856.
Débuts
Après avoir été employé pendant quelques mois aux Forges de Châtillon-sur-Seine où son beau-frère est directeur<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>, Eiffel fait la rencontre en 1856, par l'entremise de sa mère, de Charles Nepveu, entrepreneur parisien spécialisé dans la construction métallique, pionnier de l'utilisation d'air comprimé dans les forages<ref name=":2" />, par ailleurs proche des frères Pereire<ref name=":1" />. Résistant, léger et facile à manipuler, l'acier commence à s'imposer pour la construction de ponts et de charpentes, liés en particulier à l'essor des chemins de fer. Le jeune ingénieur fait bientôt la preuve de ses talents. Eiffel est placé par Nepveu, dont les affaires ne sont pas florissantes, à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, où il étudie son premier ouvrage : un petit pont en « tôle » pour le chemin de fer de Saint-Germain. En dehors de cet emploi, il travaille avec Nepveu, à une offre pour la construction d'un pont ferroviaire sur la Garonne. Fort de ce marché probable, Nepveu cède son affaire à la Compagnie belge de matériels de chemins de fer dirigée par François Pauwels<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui embauche Eiffel.
Ainsi sa première grande réalisation fut le pont ferroviaire de Saint-Jean à Bordeaux en 1858 en collaboration avec Paul Régnauld, chantier dont il assume la direction à vingt-six ans. Gustave Eiffel utilise alors la technique de fondation à air comprimé lors de l'exécution des piles tubulaires. Or il est l'auteur d'une étude : Le fonçage par pression hydraulique des piles concernant cette nouvelle technique<ref>Le Dictionnaire de Bordeaux sous la direction de Mario Graneri-Clavé, Édition Loubatières, 2006, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le succès de l'entreprise, qui doit relier la Compagnie des chemins de fer du Midi appartenant aux frères Peireire à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, lui assure une première réputation. Au début des années 1860, sa collaboration avec Paul Régnauld l'aurait amené à réaliser la passerelle Saint-Paul et l'observatoire Sainte-Cécile à Arcachon.
Le Modèle:Date-, à 29 ans, il se marie à Dijon avec Marguerite Gaudelet, alors âgée de Modèle:Nobr<ref>Acte mariage AD21 Modèle:P..</ref>. Le couple aura cinq enfants, trois filles et deux garçons, nés entre 1863 et 1873, laissant une nombreuse postérité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa femme meurt le Modèle:Date- à Levallois-Perret, à l'âge de Modèle:Nombre<ref>Acte décès AD92 Modèle:P..</ref>. Sa fille Claire assurera auprès de lui le rôle de maîtresse de maison car il ne se remariera pas<ref>« Gustave Eiffel, l'homme du fer (1832-1923) », France culture, 18/04/2009.</ref>.
Premiers succès
Le premier grand chantier de Gustave Eiffel est, en 1858, le pont ferroviaire de Bordeaux, long de Modèle:Unité, chantier dont il assure la direction à Modèle:Nobr seulement, une prouesse technique sur un fleuve aussi large, qui lui permet de tester toute une série d'innovations qui feront sa force par la suite<ref>Page du pont de Bordeaux sur le site des descendants de Gustave Eiffel.</ref>. Eiffel, fort de ses premières expériences réussies, décide de fonder sa propre société. En 1866, il fait l'acquisition des Ateliers Pauwels de constructions métalliques, à Levallois-Perret, à l'ouest de Paris.
L'entreprise emporte alors plusieurs grandes commandes d'édification de viaducs et de bâtiments à structure ou charpentes métalliques. Pour ce faire, il n'hésite pas à parcourir l'Europe entière. Le talent de l'ingénieur centralien, sa vivacité à saisir toute nouvelle idée ou projet, mais aussi sa grande capacité à s'entourer de brillants collaborateurs, contribuent au succès de la société Eiffel : Théophile Seyrig en 1868, Émile Nouguier à partir de 1875, Maurice Koechlin à partir de 1879, etc. Maurice Koechlin sera d'ailleurs à l'origine en 1881 de la conception de l'armature de fer de la statue de la Liberté, dessinée par Auguste Bartholdi et inaugurée à New York en 1886.
Hangars, gares et galeries
Édifices construits par les ateliers Eiffel : Modèle:Colonnes Modèle:Saut
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Le pont Maria Pia (Porto).
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La rivière des Parfums à Huế (Viêt Nam).
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Le viaduc de Garabit situé près de Ruynes (France).
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Le rocher de la Vierge à Biarritz (France).
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Le pont-canal métallique de Briare (France).
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Pont, Cuenca Espana Cuenca (Espagne).
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Palais Galliera, Musée de la mode de la ville de Paris.
Ponts et viaducs
Puis il se lance dans la conception de structures métalliques pour des ponts :
- pont métallique de Lavaud, lieu de traversée du Lay (Vendée), entre Péault et La Couture, construit en 1877. Un des 16 ponts encore en service ;
- pont du château de Kermezen sur la commune de Pommerit-Jaudy (Côtes-d'Armor) ;
- viaducs de Neuvial et de Rouzat pour la ligne de chemin de fer Commentry - Gannat en 1869 : il y crée des jambes de forces incurvées, à l'instar de la future tour Eiffel ;
- pont métallique de Gérone, en Catalogne.
- pont métallique ferroviaire sur la Birse, près de Münchenstein, en Suisse, construit en 1875. Le Modèle:Date-, ce pont cède sous le poids d'un train. Cet événement, actuellement la plus grande catastrophe ferroviaire en Suisse, fait Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Naufrage ferroviaire, article du 19 novembre 2011, 24heures.ch</ref> ;
- pont Maria Pia sur le Douro, à Porto, 1877. Son projet fut à la fois le plus léger, le moins cher et le plus audacieux. Cette réalisation assoit définitivement sa réputation en France comme à l'étranger puisqu'il remporte ce concours international en mai 1875 face à de grands groupes métallurgiques (les Français Fives-Lille, Ernest Goüin et Cie et un groupe anglais) ;
- pont Eiffel à Viana do Castelo (Portugal), 1878 : viaduc rail-route à double tablier, long de Modèle:Unité ;
- pont de Cubzac sur la Dordogne (Gironde), 1879 : pont-route en poutre en treillis ;
- viaduc de la Souleuvre dans le Calvados. ;
- pont Trang Tien (anciennement pont Clemenceau), qui enjambe la rivière des Parfums à Huế (Annam, aujourd'hui Viêt Nam)Modèle:Citation nécessaire ;
- viaduc de Garabit, 1884. L'achèvement de ce viaduc, situé dans le Cantal, lui assure une énorme renommée. L'arc de cent soixante-cinq mètres de portée qui soutient le tablier du pont constitue un record du monde, absolu en ce domaine. De plus, celui-ci est élevé à cent vingt-deux mètres de hauteur. En fait, l'avant-projet est de Léon Boyer. Il figura sur le dernier billet de Modèle:Monnaie, consacré à Eiffel ;
- viaduc de la Tardes<ref>« Le viaduc de la Tardes », dans Le Génie civil, 9 août 1884, tome V, Modèle:N° Modèle:P., planche XXV, planche XXVI.</ref>, près d'Évaux-les-Bains, sur la ligne de chemin de fer de Montluçon à Eygurande (ligne a été désaffectée en 2008) ;
- viaduc de Thouars : pont de chemin de fer au-dessus de la rivière le Thouet ;
- viaduc sur le Vecchio à Venaco (Haute-Corse), 1890 à 1894 ;
- il fait monter 14 piles en maçonnerie pour le pont-canal de Briare (1896), conçu par l'ingénieur Léonce-Abel Mazoyer ; la cuvette métallique est fabriquée par les établissements Daydé & Pillé de Creil ;
- le pont sur l'Escaut à Tamise (Belgique) ;
- pont ferroviaire sur la Siagne, sur la ligne Nice-Meyrargues, construit ensuite par l'ingénieur Jules Rival<ref>[1] Site sur la ligne train des Pignes.</ref> ;
- pont ferroviaire de Capdenac-Gare, construit en 1860-1861 ;
- pont ferroviaire d'El-Ourit à Tlemcen (Algérie) ;
- passerelle de l'Avre sur la Seine, entre le Bois de Boulogne à Paris et Saint-Cloud. Cette passerelle piétonne fait partie de l'aqueduc de l'Avre ;
- viaduc Eiffel sur la ligne Paris - Mantes par Conflans sur l'Oise : pont métallique construit par la société Eiffel pour la partie « caisson poutrelle » en 1892. Dynamité par les Français le Modèle:Date-. Il a été reconstruit en 1947.
D'autres ouvrages sont construits après le retrait d'Eiffel en 1893 de l'entreprise qu'il a créée, et qui porte à partir de cette date le nom de Société de construction de Levallois-Perret. Par exemple :
- pont suspendu du zoo de Gizeh<ref>Modèle:Structurae.</ref> ;
- pont des Bordeaux à Charenton<ref>Modèle:Structurae.</ref> ;
- pont de Kalpaka à Liepāja en Lettonie livré en 1906<ref>Modèle:Structurae.</ref> ;
- passerelle de Bry-sur-Marne<ref>Modèle:Structurae.</ref> ;
- pont de Frynaudour sur le Leff et reliant les communes de Quemper-Guézennec et Plourivo (Côtes-d'Armor) 1893. Voir aussi le descriptif de la gare de Frynaudour ;
- la passerelle Skenderija sur la rivière Miljacka à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) construite en 1893 ;
- le Hangar J1 à Marseille.
Phares
Gustave Eiffel s'associe le Modèle:Date- à l'ingénieur Louis Sautter (1825-1912), en déposant une demande de brevet (N° 83080) pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Un petit phare métallique est établi vers 1870 à flanc de falaise à la Pointe du Raz (Finistère). Il est éteint en 1887 et transféré sur l'estacade du port de Saint-Nazaire. Il est de nouveau démonté et transféré à Fromentine (Vendée) en juin 1915<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans les ateliers de la Compagnie des établissements Eiffel à Levallois-Perret sont construits deux petits phares jumeaux :
- Le premier, en Modèle:Date-, est installé dans le port d'Honfleur, déplacé en 1948 au Havre puis déplacé en 1960 dans le port de Moguériec (Finistère)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le second, en 1878, est installé dans le vieux port de Menton (Alpes-Maritimes)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'autres phares métalliques sont construits par Eiffel, à l'étranger<ref name=guigueno>Modèle:Lien web.</ref> :
- en Égypte<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en 1869 le phare du cap Burlos (Burullus)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en 1871 le phare de Ras Gharib, au milieu du golfe de Suez<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- en Estonie, en 1874 le phare de Ristna<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en 1877 le phare de Ruhnu<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- au Brésil<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en 1882 le phare de São Tomé, construit avec la collaboration de la société Barbier et Fenestre, concurrent de Louis Sautter ;
- en Finlande, en 1886 le phare de Valsörarna, construit avec la collaboration de la société Henry-Lepaute, concurrent de Louis Sautter ;
- à Madagascar<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en 1901 le phare de Katsepy (Katsepe)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en 1906 sur l'Île Sainte-Marie (Nosy Boraha)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en 1909 sur l'île de Nosy Iranja<ref name=guigueno/>.
Autres ouvrages
Gustave Eiffel a conçu ou collaboré à ces ouvrages :
- la charpente métallique de la poste centrale de Saïgon (Viêt Nam) ;
- Cathédrale de Chiclayo (Pérou)Modèle:Référence souhaitée.
Tour Eiffel
Gustave Eiffel est surtout connu pour la tour Eiffel, construite en 1887-1889 pour l'Exposition universelle de 1889, ville dont elle est devenue le symbole.
L'ambition de réaliser une tour Modèle:Citation taraude l'esprit des plus audacieux architectes dans le monde entier. Mais ceux-ci se heurtent à d'innombrables problèmes techniques. Ainsi, en 1885, s'achève difficilement la construction en maçonnerie de l'obélisque de Washington, haut de Modèle:Unité, et l'immeuble Chrysler est encore dans les limbes…
Mais Modèle:Citation, en 1874, Clarke et Reeves prétendent élever à Philadelphie une tour de plus de Modèle:Unité, qui ne voit pas le jour. En France, Bourdais et Sébillot conçoivent une colonne en maçonnerie de Modèle:Unité de haut, irréalisable selon les connaissances technologiques de l'époque. Les difficultés sautent aux yeux, mais ce rêve de tour hante nombre d'architectes de l'époque, sans succès.
En France, après la défaite de Sedan et la perte de l'Alsace-Lorraine, la République renaissante et encore fragile a besoin pour marquer le centenaire de la Révolution de 1789 d'un coup d'éclat. Dès 1878, le gouvernement de Jules Ferry envisage l'organisation d'une grande Exposition universelle dont l'inauguration est fixée au Modèle:Date-. Alors que ce projet est définitivement adopté en 1883, deux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée d'une tour métallique. Parmi leurs sources d'inspiration, il faut rappeler la Galleria Vittorio Emanuele II de Milan. Leur ébauche, mise en forme le Modèle:Date-, s'embellit avec la collaboration de l'architecte Stephen Sauvestre, qui affine et décore l'édifice.
Projet de tour métallique de mille pieds de haut à construire en centre-ville
D'abord réticent, Gustave Eiffel s'approprie l'idée de ses collaborateurs (Maurice Koechlin) en rachetant le brevet déposé le Modèle:Date-<ref>Site de l'émission radiophonique Métropolitains du Modèle:Date, produite par François Chaslin sur France Culture, avec Ingrid Taillandier, architecte, Olivier Namias, architecte et journaliste, et Caroline Mathieu, conservatrice en chef au musée d'Orsay, commissaire de l'exposition Gustave Eiffel, le magicien du fer qui s'est tenue à l'hôtel de ville de Paris du 7 mai au Modèle:Date-.</ref>. Il s'agit maintenant pour lui de vendre sa tour. C'est sous le label ci-dessus qu'il la propose d'abord au maire de Barcelone Modèle:Incise, qui refuse, jugeant le projet Modèle:Citation. Pour éviter un nouvel échec, l'entrepreneur comprend qu'il doit rendre son projet crédible aux yeux des édiles, mais aussi de l'opinion publique. Il dépense alors des fortunes en articles de presse, publicité et relations publiques (notamment auprès d'Édouard Lockroy, ministre du Commerce et commissaire général de l'exposition).
Son projet, qui fait l'unanimité, l'emportera finalement sur tous les autres candidats, le Modèle:Date-, ce qui permet à l'ingénieur de signer une convention avec le gouvernement, le Modèle:Date-. Cet acte en précise le financement et l'emplacement, en bord de Seine Modèle:Incise autrement dit au centre de la capitale. L'homme a une réputation excellente, il sait s'entourer d'hommes remarquables, comme Émile Nouguier et Maurice Koechlin. C'est un bourreau de travail, un homme respecté (à Bordeaux, il a sauvé un ouvrier de la noyade en se jetant dans le fleuve). Il va vite et loin avec des idées neuves et simples. Enfin, et surtout, il avance de sa poche 80 % des frais des travaux, estimés à Modèle:Unité de francs or. Les autorités lui accordent une concession de vingt ans, à dater du Modèle:Date, au terme de laquelle la tour reviendra à la ville de Paris.
Le chantier s'ouvre le Modèle:Date-. On creuse des entonnoirs dans le Champ-de-Mars pour recevoir les maçonneries des piliers, on assèche le terrain. On pose Modèle:Citation, bref on invente des solutions à chaque étape. Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret puis transférés sur le site. Le projet de construction de la Tour suscita d'ardentes hostilités. Dès le premier coup de pioche, en Modèle:Date-, une « Protestation des artistes » contre son édification est signée de noms parmi les plus remarquables : Charles Gounod, Charles Garnier, Victorien Sardou, Alexandre Dumas fils, François Coppée, Sully Prudhomme, Leconte de Lisle, Guy de Maupassant, Huysmans… Modèle:Citation, aurait dit alors Eiffel. Le Modèle:Date-, les travaux commencent et bientôt, les Parisiens assisteront, mi-hébétés mi-émerveillés, à l'élévation de l'édifice, au « rythme incroyable » de douze mètres par mois. Sur le chantier, ne s'effectue que l'assemblage des éléments de la Tour. Ceux-ci sont dessinés et fabriqués dans les ateliers Eiffel, à Levallois, près de Paris. L'entrepreneur, qui surveille jour et nuit l'avancement des travaux, doit cependant faire face sur le chantier à une grève retentissante des ouvriers, qui du fait de conditions de travail risquées réclament une augmentation de salaire.
Le triomphe
Gustave Eiffel, qui n'a plus qu'une idée en tête, accepte et octroie des salaires exorbitants (pour l'époque). Le Modèle:Date-, le deuxième étage est atteint ; le Modèle:Date-, le troisième étage est terminé. Modèle:Citation (Modèle:Nobr) permettent à la tour, Modèle:Citation (depuis celle de Babel, rajoutent les mauvaises langues) d'être inaugurée, deux ans après le début des travaux, le Modèle:Date-. La tour Eiffel n'a connu qu'un seul accident mortel durant sa construction<ref>Bernard Marrey, La Vie et l'Œuvre extraordinaire de monsieur Gustave Eiffel, Graphite, 1984, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>.
Eiffel, qui a respecté les délais impartis, reçoit la Légion d'honneur. À partir du Modèle:Date- suivant, le monument est ouvert au public qui se déclare émerveillé non seulement par la vue mais aussi par les ascenseurs hydrauliques « ultra rapides » et tout à fait novateurs, et, en moins de six mois, jusqu'à la clôture de l'Exposition universelle, le Modèle:Date- suivant, la tour recevra deux millions de visiteurs. C'est l'absolu succès, à la mesure des polémiques suscitées auparavant. Citons quelques extraits de la presse d'alors : Modèle:Citation, Modèle:Citation et Modèle:Citation.
Qu'importe, 1889 sera pour Eiffel, l'année du triomphe et l'apogée de sa double carrière d'ingénieur et d'entrepreneur.
La tempête
Fort de ce succès, Eiffel s'engage aussitôt dans la construction des écluses du canal de Panama. En effet, le percement du canal n'avance pas et Ferdinand de Lesseps abandonne l'idée d'un canal au niveau de la mer pour se ranger à l'idée d'Eiffel de constructions de grandes écluses. Mais en 1893, la Compagnie, placée sous la présidence de Lesseps, est éclaboussée par un énorme scandale financier lié, entre autres, à la corruption de parlementaires chargés d'étouffer, face à l'opinion, sa quasi-banqueroute.
Le scandale de Panama est immense. De nombreux petits porteurs sont ruinés. Gustave Eiffel, même s'il n'a agi que comme contractant pour le compte de la Compagnie et a scrupuleusement rempli ses engagements, est poursuivi à son tour — l'opinion veut que des têtes tombent. Il est condamné en première instance à deux ans de prison et à Modèle:Monnaie d'amende. Ce jugement est cassé par la Cour de cassation grâce à la brillante défense de son avocat, Pierre Waldeck-Rousseau, qui, le mettant hors de cause, lui permet d'être réhabilité. C'est dans ce contexte difficile qu'Eiffel acquiert en 1892 un séjour d'été à Vevey, sur les bords du Léman. Cette luxueuse demeure, dite Villa Valentine, du nom de sa troisième fille, ou villa Claire est démolie en 1978<ref>Modèle:Article.</ref> ; subsiste cependant un petit port privé, dit « port Eiffel »<ref>Montreux-Rivera [2].</ref>.
Mais l'affaire de Panama continue à le poursuivre. Dans plusieurs villes, y compris dans sa ville natale de Dijon, on débaptise les rues portant son nom. L'Assemblée nationale fait même pression sur le Conseil de l'Ordre pour retirer à Gustave Eiffel sa Légion d'honneur. Tout comme la Justice, le Conseil de l'Ordre ne trouva rien à reprocher à l'honneur de Gustave Eiffel et ira jusqu'à démissionner en bloc, un cas très rare dans son histoire, pour protester contre ces accusations infondées et les pressions politiques exercées à son encontre<ref>Site Compte rendu du Congrès national 2011 de la Légion d'honneur à Dijon.</ref>.
Innocenté mais profondément blessé par l’affaire de Panama, Gustave Eiffel se retire alors des affaires pour se consacrer à ses travaux scientifiques de météorologie et d’aérodynamisme. Il s'occupe également de la pérennité de « sa Tour ». Or, celle-ci n'est pas assurée, Eiffel n'en possède la jouissance que jusqu'en 1910 ; de plus, la visite en est boudée par le public qui se presse de nouveau à Paris pour l'Exposition universelle de 1900. La tour Eiffel est passée de mode. Il lui préfère le tout nouveau métropolitain dû à un autre ingénieur, Fulgence Bienvenüe, et surtout le trottoir roulant « rue de l'Avenir », qui passent tous deux à proximité.
Eiffel s'acharnera à en démontrer l'utilité. Il fera installer un laboratoire météo à son sommet en 1898 puis, quelques années plus tard, en 1901, un émetteur permanent de TSF. Il se sent obligé de trouver toutes sortes d'utilités scientifiques à la Tour : mesures de radioactivité, analyse de l'air, expérience du pendule de FoucaultModèle:Etc Modèle:Citation.
Eiffel et les nouvelles technologies
Plus que la TSF, encore balbutiante (et en attendant la télévision), c'est en fait l'avènement de l'aviation et l'intérêt stratégique que lui portent désormais les militaires français qui sauve définitivement le monument du démantèlement qui le menaçait (déjà quelques ferrailleurs lui avaient fait des propositions écrites). Modèle:Citation, finit par déclarer le général Ferrié.
L'ingénieur, qui mise d'emblée sur l'avenir du « plus lourd que l'air », se lance dans des travaux d'aérodynamique, spécialité à laquelle il s'est précédemment intéressé lors de la construction de la tour (à cause de la tenue au vent de celle-ci). Il utilise d'ailleurs la tour pour réaliser des mesures de la traînée aérodynamique des corps avec un appareil dit « de chute libre » (image ci-contre à gauche)<ref group=Note>L'appareil de chute permettait de mesurer la traînée des corps lors d'une chute depuis le premier étage de la tour Eiffel.</ref>. En 1909, il installe une première soufflerie au Champ-de-Mars, puis en 1912, une deuxième à Auteuil, dans le Modèle:16e arrondissement<ref>Site Présentation des Laboratoires Aérodynamiques Eiffel par André Granet, lors de leur cinquantenaire.</ref>.
Dans la première soufflerie (qu'il appelle laboratoire), il confirme d'abord les résultats obtenus avec son appareil « de chute libre ». Cette soufflerie utilise, comme les souffleries modernes, le principe de mouvement relatif : les forces exercées sur un corps au repos dans un courant sont égales aux forces que subit un corps qui se meut à la même vitesse dans l'air au repos<ref group=Note>Interrogé sur ce point de physique par Eiffel, le grand mathématicien Henri Poincaré lui répond : Modèle:Citation.</ref>. La conception de la deuxième soufflerie (celle d'Auteuil, qui fonctionne toujours) inspirera un certain nombre de celles qui sont utilisées de nos jours.
En 1912 dans cette soufflerie d'Auteuil, les collaborateurs d'Eiffel, en mesurant la Traînée de sphères de différents diamètres constatent que cette traînée diminue dans une certaine plage de vitesse (alors que cette vitesse augmente) : ils viennent de découvrir la crise de traînée de la sphère. À la même époque, Eiffel et ses collaborateurs établissent quantitativement dans cette même soufflerie qu'un corps 2D ou 3D génère moins de traînée lorsqu'il possède un avant arrondi et un arrière en pointe raccordé par un arrondi à la partie avant (c'est le fameux corps de moindre traînée, souvent nommé de façon abusive « en goutte d'eau »<ref group=Note>Les gouttes d'eau (brouillard ou pluie) arborent une forme sphérique. Il n'y a que les très grosses gouttes de pluie, au-delà d'un diamètre 2 ou Modèle:Unité, qui se trouvent creusée dans leur partie avant par leur vitesse de chute.</ref>).
Pendant la Première Guerre mondiale, Eiffel poursuit ses recherches sur les hélices, la voilure mais aussi sur les projectiles. Ses travaux aboutissent en 1917 à la conception d'un avion de chasse monoplan qu'il baptise Laboratoire Eiffel (en abrégé LE) mais le projet s'arrête après l'accident mortel du pilote du prototype en Modèle:Date-. Après le conflit, il fait don de toutes ces installations à l'État, plus précisément au Service technique de l'aéronautique, en 1921.
Fin de vie
Gustave Eiffel est souvent considéré comme un espérantiste, soutenant dès 1910 le projet de langue internationale interculturelle et artificielle qu'est l'esperanto, inventée en 1887 et toujours active aujourd'hui, même si de son propre aveu, il n'a jamais appris à la parler<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il meurt le Modèle:Date- dans son hôtel particulier de la rue Rabelais à Paris. Ses obsèques sont célébrées en l'église Saint-Philippe-du-Roule le Modèle:Date- à Modèle:Heure, en présence de nombreuses personnalités<ref>Modèle:Article : Modèle:Plume
Modèle:Citation</ref>. Le même jour, il est inhumé avec tous les honneurs dans le caveau appartenant à sa famille au cimetière de Levallois-Perret<ref>Tombe de Gustave Eiffel au cimetière de Levallois-Perret, sur le site Cimetières de France et d'ailleurs, consulté le 19 janvier 2015.</ref>.
Le Minutier central des notaires de Paris, département des Archives nationales, conserve son testament daté du Modèle:Date- et complété par des codicilles rédigés entre 1909 et 1922<ref group=Note>Le testament fut déposé au rang des minutes du notaire Jean Dufour le Modèle:Date- (étude XLVIII dans le cadre de classement du Minutier central, acte non encore coté).</ref>. Ce document est consultable sous la forme d'un microfilm, coté MC/MI/RS/1166, disponible sur le site parisien des Archives nationales.
Protection de l'héritage de Gustave Eiffel
De nombreux ouvrages de Gustave Eiffel sont menacés et certains ont été détruits, comme au Viêt Nam.
Menacé de destruction, le pont ferroviaire de Bordeaux (dit aussi « passerelle Saint-Jean »), premier ouvrage de Gustave Eiffel en tant que maître d'œuvre, a fait l'objet d'une forte campagne de mobilisation. Ces démarches, entreprises dès 2002 par l'Association des Descendants de Gustave Eiffel<ref>Modèle:Lien web.</ref> et poursuivies ensuite à partir de 2005 par l'Association Sauvons la Passerelle Eiffel, ont permis en 2009 de faire inscrire le pont aux monuments historiques et finalement en 2010 de le faire classer<ref>Extrait du bulletin de l'ADGE.</ref>. En 2019, il fait l'objet de travaux de sauvegarde. En 2022, les financements sont trouvés pour réaménager la passerelle en traversée piétonne agrémentée de bâtiments abritant des activités tertiaires, commerciales et culturelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le viaduc de Garabit, l'une des œuvres les plus emblématiques de Gustave Eiffel, a été classé monument historique en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> (après une première inscription en 1965). Le viaduc est resté en service Modèle:Nobr avant la fermeture en 2009 du tronçon de la ligne ferroviaire entre Saint-Chély-d'Apcher (Lozère) à Neussargues (Cantal) en raison de fissures découvertes dans l'une des maçonneries des piles. La ligne est rouverte en Modèle:Date-.
Le pont Maria Pia qui franchit le fleuve Douro à Porto a été désaffecté en 1991 après Modèle:Nobr de service ferroviaire, à l'inauguration du pont de remplacement Modèle:Lien. Il est laissé sans maintenance jusqu'en 2002, puis repeint en 2009. Un projet de le transformer en traversée piétonnière et cycliste était à l'étude à l'occasion des Modèle:Nobr du pont en Modèle:Date-, mais aucun financement n'a été trouvé.
Depuis 2018, le viaduc de Garabit et le pont Maria Pia se présentent<ref>Modèle:Lien web.</ref> parmi six ponts métalliques dits à grande arche de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans une démarche de classement au patrimoine mondial de l'humanité.
Le laboratoire aérodynamique Eiffel permet dès sa création de produire des vents allant jusqu'à Modèle:Unité, ce qui lui permet de contribuer activement aux progrès de l'aéronautique. À partir des années 50, l'industrie automobile fait régulièrement appel aux services de la soufflerie, qui aujourd'hui concentre son activité sur la tenue au vent des ouvrages d'art et la ventilation naturelle des bâtiments. M. Martin Peter, actuel conservateur du laboratoire, a consacré l'ensemble de sa carrière professionnelle à la préservation et à la diffusion de l'héritage de Gustave Eiffel dans le domaine de l'aérodynamique. Propriétaire du laboratoire de 1983 à 2002, il a notamment œuvré au classement de la soufflerie aux monuments historique en 1996. Le laboratoire est aujourd'hui la propriété du CSTB, ce qui en assure la préservation.
Hommages
- Il est l'un des membres d'honneur de la Société nationale des beaux-arts en 1913<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- En 1929 est inauguré un buste de lui par Antoine Bourdelle au pied de la tour Eiffel.
- [[200 francs Gustave Eiffel|Un billet de Modèle:Unité à son effigie]] est en circulation entre 1996 et 2002.
- À Gagny, le lycée général et technologique Gustave-Eiffel porte son nom.
- À Dijon, le lycée scientifique et technologique Gustave-Eiffel, ouvert à la rentrée 1966, porte son nom.
- L'astéroïde (37683) Gustaveeiffel est nommé en son honneur.
- L'informaticien Bertrand Meyer, concepteur du langage Eiffel l'a nommé en référence à l'ingénieur français, et notamment par rapport à la construction de la tour Eiffel qui s'est déroulée dans les délais et dans les limites du budget. Cette référence se veut un clin d'œil à la philosophie du langage Eiffel qui prône de saines pratiques lors du développement de grands projets logiciels Modèle:Référence nécessaire.
- Le Modèle:100e anniversaire de la mort de Gustave Eiffel est inscrit à la liste des célébrations d'anniversaire auxquelles l'UNESCO sera associée en 2022/2023<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Publications
- Travaux scientifiques exécutés à la tour de trois cents mètres de 1889 à 1900, L. Maretheux, imprimeur (Paris), 1900. Texte en ligne disponible en IRIS
- La résistance de l'air : examen des formules et des expériences, Paris : H. Dunod et E. Pinat, 1910. (Lire en ligne)
- La résistance de l'air et l'aviation : expériences effectuées au laboratoire du Champ-de-Mars, Paris : H. Dunod et E. Pinat, 1910. (Lire en ligne)
- Conférence faite à l'Aéro-club de France sur la résistance de l'air et l'aviation, Paris : Aéro-club de France, 1911. (Lire en ligne)
- Les nouvelles recherches expérimentales sur la résistance de l'air et l'aviation faites aux laboratoires du Champ de Mars et d'Auteuil, Paris : Société des ingénieurs civils de France, 1912. (Lire en ligne)
- Nouvelles recherches sur la résistance de l'air et l'aviation faites au laboratoire d'Auteuil par G. Eiffel, Paris: : DUNOD ET PINAT, 1914.
Mystifications et démystifications
On attribue à tort à Eiffel maints ouvrages métalliques :
- Les ouvrages en fer cités dans la publication de la fondation de la société de la tour Eiffel consacrée en 2011 aux mythes et histoires Eiffel en Amérique du Sud. Telle la gare routière de La Paz en Bolivie aucun fait historique n'ayant pu être établi<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Le viaduc de Busseau, près d'Ahun, dans la Creuse a été construit par les ingénieurs Francis Lloyd et Wilhelm Nördling de la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans.
- La construction en 1846 du pont-canal de Barberey-Saint-Sulpice, près de Troyes, que d'aucuns appellent « pont Eiffel » ou « pont genre Eiffel » est due en réalité à l'ingénieur Pierre-Olivier Lebasteur. À cette époque, Gustave Eiffel n'avait que Modèle:Nombre.
- La Tour Eiffel a été vendue, par deux fois, par l'escroc Victor Lustig à des ferrailleurs.
Culture populaire
Gustave Eiffel est cité ou apparait dans certaines œuvres de fiction:
- Dans le film À la poursuite de demain, Eiffel est l'un des fondateurs de Tomorrowland.
- Il est présenté dans le film Men in Black: International comme étant l'un des premiers Men in Black.
- L'ingénieur est le personnage principal du film Eiffel (2021). Ce film est une fiction librement inspirée de faits historiques et comporte des transformations et oublis significatifs comme le rôle central de Koechlin et Nougier dans la construction de la tour. La trame narrative repose sur les retrouvailles fictives entre Gustave Eiffel et un amour de jeunesse.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
- Jean Prévost, Eiffel, Les Éditions Rieder (Paris), 1929.
- Bertrand Lemoine, Gustave Eiffel, Hazan, 1984.
- Michel Carmona, Eiffel, Fayard 2002.
- Les Riviera de Charles Garnier et Gustave Eiffel. Le rêve de la raison. Éditions Imbernon, Marseille, 2004. Jean-Lucien Bonillo (dir.), Françoise Le Guet Tully, Jean-Louis Heudier, Gisella Merello et Andréa Folli, Jean-Michel Leniaud, Béatrice Bouvier. Modèle:ISBN.
- Martin Peter et Jean-Pierre Cuisinier, Eiffel, la bataille du vent, Éditeur CSTB (Paris), 2007. Modèle:ISBN
- Philippe Couperie-Eiffel, Eiffel par Eiffel, Éditions Michel Lafon (Paris), 2013. Modèle:ISBN
- Frédéric Seitz, Gustave Eiffel. Le triomphe de l'ingénieur, Armand Colin, 2014, Modèle:ISBN.
- Modèle:Article (avec illustrations de sa villa Claire, à Vevey).
- Christine Kerdellant, La Vraie vie de Gustave Eiffel, Paris, Robert Laffont, 2021.
Bande dessinée
- « Gustave Eiffel : Le Géant du fer » par Joël Alessandra, Eddy Simon et Philippe Coupérie Eiffel - Éditions 21g - 2015 – Modèle:ISBN.
- « A comme Eiffel » par Xavier Coste et Martin Trystram - Éditions Casterman - 2019 - Modèle:ISBN.
Filmographie
- La Légende vraie de la tour Eiffel, docu-fiction de Simon Brook, France. 2005.
- Sur les traces de Gustave Eiffel, documentaire de Charles Berling, France. 2009.
- Les Secrets de la Tour Eiffel (racontés par Michel Chevalet). Documentaire, DVD Zone 2 - Pal.
- La Tour Eiffel - Les merveilles du génie humain. Documentaire, DVD Zone 2 - Pal.
- Les plus grands monuments du monde - La Tour Eiffel. Warner Vision France, Modèle:Date-. Tourisme, DVD Zone 2 - Pal.
- Gustave Eiffel, la technologie derrière le génie (bande-annonce), documentaire de Sigrid Clement ; 2019 ; 1h10 ; diffusé par RMC Découverte
- Eiffel : film romantique de Martin Bourboulon (en tournage)
Archives
Article connexe
Liens externes
- Gustave Eiffel sur Structurae
- Site officiel de l'association des amis de Gustave Eiffel, actualités relatives à la mémoire du grand ingénieur
- Site officiel de l'association des descendants de Gustave Eiffel, biographie, liste des ouvrages, mémoires.
- Généalogie et biographie.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} ASCE : Alexandre Gustave Eiffel.