Ruynes-en-Margeride
Modèle:Infobox Commune de France
Ruynes-en-Margeride est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
La commune de Ruynes-en-Margeride, traversée par le [[45e parallèle nord|Modèle:45e nord]], est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ Modèle:Unité).
Elle est située sur le versant ouest de la Margeride, sur le bord de la Truyère. Elle est traversée par la ligne ferroviaire de Béziers à Neussargues et par l'autoroute A75.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Ruynes-en-Margeride est une commune rurale<ref group="Note">Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne <ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à Modèle:Unité, le lac du Barrage de Grandval, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le Plan local d'urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,3 %), forêts (32,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group="Carte">Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 474, alors qu'il était de 425 en 2013 et de 410 en 2008. Parmi ces logements, 67 % étaient des résidences principales, 22,6 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10 % des appartements<ref name="LogT2"group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ruynes-en-Margeride en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (22,6 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,3 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7"group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Ruynes-en-Margeride<ref name="LogCom">Modèle:Lien web.</ref> | Cantal<ref name="LogDep">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 67 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 22,6 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,3 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
Histoire
La Ruine seigneuriale
La première mention attestée du seigneur de Ruines date de 1119. Il s'agit alors de Gausfred de Ruines et sa femme Alcie. La famille de Ruines s'éteint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La seigneurie devient une propriété de la famille Mercœur puis du dauphin d'Auvergne en 1339. Il devient une propriété de la famille de Bourbon-Montpensier en 1442.
La seigneurie fait l'objet de différentes possessions au terme des successions. Elle est achetée en 1771 par Monsieur de Lastic. Il en assure la possession jusqu'à la Révolution.
Nom du seigneur | Dates | Personnes mentionnées |
---|---|---|
Gausfred de Ruines | Attesté en 1119 | Sa femme Alcie. |
Bernard de Ruines | Attesté en 1204 | |
Pons de Ruines | Attesté en 1290 | En 1294, sa veuve Delphine de Ruines assure la tutelle de ses enfants mineurs. |
Pendant la guerre de Cent Ans, la ville est prise par Rodrigue de Villandrando, comte de Ribadeo. Cette situation entraîne des forts conflits avec la ville de Saint-Flour.
En 1640, la ville de Ruines est particulièrement atteinte par la peste.
Histoire administrative de la commune
De février 1790 à 1803, la Foraine de Ruines est érigée en commune.
En 1837, la commune absorbe celle du Morle<ref name="Cassini" />, et en 1839, conjointement avec Vabres, celle de Saint-Gal<ref name="Cassini" />.
Le 10 juin 1944, lors de la bataille du Mont Mouchet entre maquisards et armée allemande, 26 civils (dont deux femmes et un enfant) sont fusillés à Ruynes-en-Margeride par la SS Polizei Regiment 19. La commune est décorée de la Croix de guerre 1939-1945<ref>Liste des communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945.Modèle:Pdf.</ref>.
En 1962, la commune de Ruines change de nom pour Ruynes-en-Margeride.
Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, elle est le siège de la communauté de communes Margeride-Truyère.
Elle est jumelée avec Le Fief-Sauvin, située en Maine-et-Loire.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,9 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,7 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,3 %) est inférieur au taux départemental (36,3 %).
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,67 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
- Zone d'activités de Belvezet.
Culture locale et patrimoine
Distinctions culturelles
Ruynes-en-Margeride fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Lieux et monuments
du 10 juin 1944.
- Viaduc de Garabit, dû à Gustave Eiffel et emblématique du Massif central.
- Pont autoroutier de Garabit.
- Monument des fusillés du 10 juin 1944 - place du 10-Juin-1944,
- Écomusée de Margeride - Haute Auvergne (Jardin de Saint-Martin - École de Clémence-Fontille<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>),
- Château de Ruynes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,
- Gare de Ruynes-en-Margeride,
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption. Construite en 1912, elle ne possède pas de clocher car ce dernier, rattaché à l'ancienne église, est resté à l'emplacement du cimetière actuel<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'autel (maître-autel), son retable et les trois statues (la Vierge, saint Jean-Baptiste, et possiblement saint Genès) provenant de l'ancienne église sont inscrits au titre d'objet des monuments historiques en 1982<ref name="mérimée cloche 2">Modèle:Palissy</ref>. Une des statuettes représentant saint Roch est volée en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason de la ville |
Le blasonnement est : Coupé : au premier d'or à la croix alésée de gueules, au second d'azur au mur pignonné de neuf pièces. |
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Cantal
- Gare de Ruynes-en-Margeride
- Margeride
- Liste de massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
Bibliographie
- Edouard Coudy, Ruynes et son canton, Le livre d'histoire, 1932.
Liens externes
- Site du Syndicat Mixte du Lac de Garabit Grandval
- Écomusée de Margeride
- Ruynes-en-Margeride sur le site de l'Institut géographique national
- Site de l'office de tourisme des Pays de Saint-Flour / Margeride
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes