Roybon
Modèle:Infobox Commune de France Roybon<ref name="Insee-38347">Modèle:Lien web.</ref> est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et, autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.
Géographiquement, le territoire la commune de Roybon est très étendu et couvre une bonne partie du plateau de Chambaran à l'ouest du département de l'Isère et dont le territoire a fait l'objet d'un projet (abandonné en 2020) de centre de vacances, comprenant la construction d'un village de vacances et d'un espace aqualudique, situés en pleine forêt<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Historiquement la cité de Roybon aurait été créée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite de la signature d'une charte octroyée par Humbert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, Dauphin de Viennois accordant le « droit d’albergement » à toute personne qui s’installerait dans la forêt pour la défricher. Les premiers campements se firent autour d'une source où « le rif (le rû) était bon » et dont le surnom serait à l'origine du nom du village.
La commune est adhérente à la communauté de communes Bièvre Isère et ses habitants sont les roybonnais<ref>site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Roybon se situe à l'ouest du département de l'Isère, dans la haute vallée de la Galaure, au sud de la plaine de Bièvre, à la limite du département de la Drôme.
La commune est située à une distance orthodromique de Modèle:Unité au nord-ouest de Saint-Marcellin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Modèle:Unité à l'ouest de la ville préfecture, Grenoble<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Modèle:Unité au sud-est de la capitale régionale, Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et de Modèle:Unité au sud-est de la capitale, Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Description
Entièrement cerné par la forêt de Chambaran, le bourg de Roybon, de taille modeste se présente comme un village à vocation rurale présentant un aménagement touristique sous la forme d'un petit lac artificiel situé au sud de la petite agglomération. Le Bourg possède une rue principale (la Grande rue) essentiellement composé de petites immeubles de niveau modeste et de quelques maison de ville.
Le reste de l'agglomération, y compris les hameaux présentent quelques fermes éparses entourées de maisons individuelles très souvent des résidences secondaires, la plupart ayant été construites récemment.
Le territoire communal abrite une grande surface forestière ainsi que de nombreux étangs, de petits lacs et d'importantes zones humides.
Communes limitrophes
Relief et géologie
Le plateau de Chambaran sur lequel est installé le territoire de Roybon se compose de « cailloutis polygéniques » sans stratification visible, emballés dans un ensemble argilo-limoneux. Jusqu'à une dizaine de mètres de profondeur, ce cailloutis est essentiellement composé de roches siliceuses dont des quartzites mais très fortement altérées. Selon la notice d'une carte géologique au 1/50 000 : Modèle:Citation<ref>Site infoterre, page "carte géologique harmonisée du département de l'Isère / Notice technique</ref>.
Le plateau de Chambaran est classé à l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>ZNIEFF 820030032 - Plateau de Chambaran, sur le site inpn.mnhn.fr</ref>.
Hydrographie
Le territoire de la commune abrite un plan d'eau artificiel, le lac de Roybon, présentant une superfici de sept hectares et une profondeur d'environ dix mètres<ref>Site isère annuaire, page sur le plan d'eau de Roybon</ref> ».
Le territoire est également sillonnés par plusieurs cours d'eau, le principal étant la Galaure, rivière de Modèle:Unité de long qui prend sa source dans la commune est affluent du Rhône sur sa rive gauche<ref>Site de Sandre, fiche sur la Galaure</ref> et qui compte plusieurs affluents sur le territoire même de la commune :
- le ruisseau de la Combe de l'Etang
- le ruisseau de Queue Noire
- le Gerbert
- le Grignon
- le Galaveyson
- le Galauret
- le ruisseau de l'Aigue Noire (qui alimente le lac de Roybon)
- le ruisseau vers l'Oursière (affluent du précédent)
- le ruisseau de Sétives
Il existe également d'autres ruisseaux, tels que :
- le Ré
- le ruisseau du Layoir
- le ruisseau de Tourterelle
- le ruisseau de l'Éperon
Climat
Modèle:Article connexe Le secteur de Roybon se situe sur un plateau sillonné par quelques cours d'eau au climat plus rude et plus frais qu'en plaine. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément. Les températures nocturnes sont assez fraîches au cœur du massif de Chambaran.
Tableau des températures minimales et maximales sur trois années
- 2013
- 2015
- 2017
Voies de communication et transports
Voies routières
Il existe deux routes principales qui relient Roybon aux autres communes voisines.
- la route départementale 71
- la route département 20
Transport
La gare la plus proche de Roybon est la gare de Saint-Marcellin, située à Modèle:Unité au sud<ref>Site calculer la distance, page sur l'itinéraire entre Roybon et Saint-Marcellin</ref>.
Urbanisme
Typologie
Roybon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61 %), prairies (16,2 %), terres arables (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), zones urbanisées (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux, lieux-dits et écarts
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Roybon, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national<ref>Site géoportail, page des cartes IGN</ref>.
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Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Roybon est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes du plateau de Chambaran<ref>Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
Selon André Planck auteur d'un livre sur la toponymie des communes du département de l'Isère, le nom de Roybon (Roybonis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) doit son nom à une source « rivus bonus », signifiant le « bon rif (ruisseau) », dénommée plus tardivement sous le nom de « Fontaine des Collières », puis « source des Molières » <ref>L'origine du nom des communes de l'isère, André Plank, édition L'atelier, 2006, page 169</ref>.
Une légende locale très proche de cette proposition indique que Modèle:Citation<ref>le site des plaques de Cocher, page sur Roybon</ref>
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Moyen Âge et Renaissance
À la suite de la cession du Dauphiné (dénommé « Transport du Dauphiné ») à la couronne de France en 1349 un échange de terres s'organisa entre les familles de Savoie, de Genève et le Roi de France. La seigneurie de Roybon devient dès lors une terre des comtes de Genève, puis, par alliance, des marquis de Saluces, à la suite du mariage du comte de Genève avec Béatrix de Saluces. À la mort de celle-ci, la terre de Roybon entre dans la famille de Saluces du nom d'un marquisat en Italie, avant la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Vers 1398, le cardinal Amédée de Saluces devient le seigneur de Roybon, jusqu’à sa mort, en 1419. Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Saluces lui succédera de 1428 à 1475<ref>Site de la ville de Roynon, page Histoire sur Genève et Saluces</ref>.
En 1538, le marquisat de Saluces est conquis par la France. Après la mort du dernier marquis de Saluces, Gabriel, la France prend possession du marquisat où onze gouverneurs se succèdent entre 1537 et 1588<ref>Jean Duquesne Dictionnaire des gouverneurs de Province 1315-1791 éditions Christian Paris 2002 Modèle:ISBN Modèle:P.262-263</ref>. Profitant des guerres de religion en France, le duc de Savoie, [[Charles-Emmanuel Ier de Savoie|Charles-Emmanuel {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], s'empare de Saluces en 1588, avec le soutien de l'Espagne. Sa politique belliqueuse a pour conséquence une seconde occupation de ses territoires par les troupes françaises d'Henri IV en 1600.
Époque contemporaine
Dans la nuit du 2 au 3 Modèle:Date-, Roybon est le théâtre des nombreuses dégradations visant les services publics (mairie, agence postale), les commerces, les restaurants (tentative d'incendie) et les véhicules (tentative d'incendie), commises par des individus habillés en noir qui, après ces dégradations, disparaissent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certains y voient un lien avec le démantèlement de la ZAD de la forêt de Chambaran demandée et obtenue par la municipalité quelques semaines auparavant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La commune est adhérente à la communauté de communes Bièvre Isère qui comprend cinquante-cinq communes, toutes situées dans la plaine de la Bièvre et le plateau de Chambaran. Le siège de cette collectivité est situé à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, distante d'environ Modèle:Unité de Roybon.
Finances locales
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipement social et sanitaire
Équipements et clubs sportifs
Médias
Presse écrite
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Chartreuse et Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
Culte catholique
La communauté catholique de Roybon et son église (propriété de la commune) relève de la paroisse Saint Pierre des Chambarands qui regroupe huit église de la région et une abbaye, située dans la commune. Cette paroisse est rattachée au Diocèse de Grenoble-Vienne <ref>Site messes info, page sur la paroisse Saint Pierre des Chambarands</ref>.
Économie
Entreprises et commerces
Tourisme
Projet d'un parc de loisirs
En 2007, la société Center Parcs Europe, filiale du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, présente un projet de construction d'un village de vacances sous la marque Center Parcs, dans le bois des Avenières, sur les hauteurs de Roybon. Ce nouveau domaine, nommé Forêt de Chambaran, doit comprendre entre autres Modèle:Nombres sur une superficie de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, le conseil régional de Rhône-Alpes apporte son soutien économique au projet, mais les Verts et certains membres du Parti de gauche du conseil refusent de voter les subventions d'un montant maximal de Modèle:Unité d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La construction commence en Modèle:Date- et l'achèvement est prévu en 2017<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Ce projet suscite l'opposition de diverses associations de protection de la nature et de l’environnement<ref name="oppositionCP"> Modèle:Lien web.</ref>, dont la FRAPNA Isère, qui dénonce, en s'appuyant sur le résultat d'une première enquête publique « loi sur l'eau »<ref>Enquête publique "loi sur l'eau" relative au projet d'implantation d'un Center Parcs à Roybon (Isère) http://roybon.fr/uploads/rapport%20de%20la%20commission%2023%2007%202014%20complet%20sign%C3%A9.pdf</ref>, l’impact néfaste de ce futur complexe touristique sur l’environnement de ce secteur boisé et de sa zone humide<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les mesures de compensation proposées par Pierre & Vacances sont cependant validées par le Coderst de l'Isère<ref name="actu envt 23412">Modèle:Lien web.</ref> et le préfet de l'Isère en Modèle:Date-<ref name="actu envt 23412" />. En Modèle:Date-, le tribunal administratif de Grenoble suspend les travaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le tribunal rend son jugement en annulant l'arrêté préfectoral de construction du Center Parcs en suivant l'avis du rapporteur public<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Une partie des militants opposés au projet créent sur le site une ZAD, de façon à retarder le début des travaux en attendant une issue juridique<ref name=":0" />.
Center Parcs<ref>Modèle:Lien web.</ref> souligne alors que les financements ne pèseront pas sur la fiscalité locale ni sur les habitants puisqu'il s'agira de prélever pendant quelques années sur les recettes apportées par la présence du Parc.
Le groupe Pierre & Vacances annonce l'abandon du projet en Modèle:Date-. La ZAD (zone à défendre) est démantelée et ses occupants dispersés le Modèle:Date- suivant. Le centre ville fait l'objet dans la nuit du 2 au Modèle:Date- de déprédations que certains interprètent comme des représailles de zadistes<ref>Le Dauphiné libéré, 3 décembre 2020.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les vestiges de l'enceinte urbaine du Moyen Âge.
- Le pavillon Louis Modèle:XI.
- Les maisons en galets ({{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX
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| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}})
- L'ancien château des Loives et son donjon (Modèle:4e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), possession des dauphins de Viennois, aujourd'hui centre d'une exploitation agricole classée au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date (ferme des Loives)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le château Saint-Romme.
- La mairie en galets (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste néo-romane construite dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en galets disposés en arête-de-poisson alternant avec des rangs de brique par l'architecte Alfred Berruyer ; chaire, tabernacle.
- La statue de la Liberté de Roybon. Ce monument fut érigé les Modèle:Nobr en l'honneur de Henri Saint-Romme (1797-1862), un des principaux personnages de la Deuxième République dans le département de l'Isère. Cette statue représente une réplique fidèle, en fonte, de la statue de la Liberté de New York. Haute de trois mètres, elle logerait tout entière, avec son socle, dans la main de son aînée. Elle fut léguée par Auguste Bartholdi à son ami Mathias Saint-Romme qui en fit un symbole pour le monument de son père. La « Liberté de Roybon » a été coulée en 1903<ref>Une de ses sœurs jumelles, issue du même moule, a été érigée au centre d’une place de Buenos Aires en Argentine.</ref>. Sur le piédestal est apposé un bas-relief en bronze représentant Henri Saint-Romme, œuvre du sculpteur Auguste Davin.
- L'abbaye Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Chambaran, cistercienne, néo-romane 1931.
Patrimoine naturel
- La forêt domaniale de Chambaran (Modèle:Unité), comportant une flore rare et de nombreux étangs<ref>
Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le parc naturel de Chambaran (Modèle:Unité), au sein de la forêt de Chambaran<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalité liée à la commune
- Jean-Louis Simien (1736-1803), général de brigade de la Révolution française, né à Roybon.
- Paul Villon y est né en 1841.
Héraldique, logotype et devise
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes