Eugène Viollet-le-Duc

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Modèle:Infobox biographie2

Fichier:Signature d'Eugène Viollet Le Duc - Archives nationales.jpg
Signature d'Eugène Viollet-Le-Duc Archives nationales, F/19/7823

Eugène Viollet-le-Duc, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de mort à Lausanne, est un architecte français. Aujourd'hui, il est surtout connu auprès du grand public pour ses restaurations de constructions médiévales, édifices religieux et châteaux<ref>Eugène Viollet-le-Duc, le prince des architectes, honoré par un Doodle !, Le Point, 27 janvier 2014.</ref> dont Notre-Dame de Paris, Pierrefonds, Carcassonne, le Mont Saint-Michel et le château de Roquetaillade.

Viollet-le-Duc est aussi historien, théoricien, pédagogue, dessinateur, professeur, écrivain, décorateur, archéologue.

Il écrit plus de cent ouvrages dont certains auront un succès international et sont toujours publiés aujourd'hui : le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du {{#switch: au

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}}<ref>Les Entretiens</ref>, Entretiens sur l'architecture et son Histoire d'une Maison.

Ses ouvrages sont toujours accompagnés d'une dense iconographie pédagogique permettant ainsi la compréhension de ses livres, ce qui explique, entre autres, son succès à l'étranger.

Son Dictionnaire raisonné de l'architecture française du {{#switch: au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq:   au  |-| – |   au   }}Modèle:S mini- siècle

}} contient plus de Modèle:Unité et reste aujourd'hui la plus grande base de données iconographiques existante sur le Moyen Âge. Ce livre aura une influence sur l'Arts and Crafts et le style Victorien<ref>Modèle:Lien web</ref> en Grande-Bretagne, mais aussi sur tous les mouvements du renouveau gothique en Europe. Ses dessins et ses idées seront repris et copiés par de nombreux architectes, tels William Burges<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Anton Gaudi, Hector Guimard... On retrouve l’influence des dessins du Dictionnaire directement dans l’esthétisme des œuvres Arts and Crafts de Edward Burne-Jones, Dante Gabriel Rossetti et William Morris à l’Exposition Universelle de Londres en 1862<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il pose les bases de l'architecture moderne<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> par ses écrits théoriques marqués par le rationalisme. Son livre Entretiens sur l'architecture est considéré « comme fondateur de l'architecture moderne »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Corbusier confirme cela : « les racines de l'architecture moderne sont françaises et sont à rechercher chez Viollet-le-Duc »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce livre préconisera aussi l’utilisation de matériaux modernes en architecture comme le fer, ce qui influencera la construction du premier gratte-ciel à Chicago (1885) par Le Baron Jenney, qui dira de Viollet le Duc « ses recherches et ses trouvailles dépassent tout ce qu’un autre auteur a pu écrire »<ref>Modèle:Article</ref>. De son côté Frank Lloyd Wright affirmera que « les Entretiens était le seul livre sensé sur l'architecture au monde »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il est aussi considéré aujourd'hui comme le théoricien incontesté de l'Art Nouveau<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et en sera avec presque trente ans d'avance le premier protagoniste<ref>Modèle:Article</ref>.

Ses disciples seront nombreux et son travail influencera les plus grands artistes du Modèle:S mini- et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Europe comme aux États-Unis : Anton Gaudi<ref>Modèle:Article</ref>, Victor Horta<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Hector Guimard<ref>Modèle:Lien web</ref>, Émile Gallé , Eugène Grasset et ses élèves Mucha et Maurice Pillard-Verneuil, Henri Sauvage et l'École de Nancy, John Ruskin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, William Morris, Van de Velde, l’École de Barbizon, Louis Comfort Tiffany, Paul Hankar, Hendrik Petrus Berlage, Louis Sullivan, Frank Lloyd Wright<ref>Modèle:Article</ref>, Le Corbusier, Auguste Perret, Jean Nouvel<ref>Modèle:Article</ref>…

Biographie

Jeunesse et famille

Fichier:Plaque Viollet-le-Duc 1, rue Chabanais.jpg
Plaque 1 rue Chabanais (Paris).

Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc naît au no 1 de la rue Chabanais (aujourd'hui dans le Modèle:2e de Paris). Il est le fils d'Emmanuel-Louis-Nicolas Viollet-le-Duc (1781-1857)<ref>Fiche d'Emmanuel-Louis-Nicolas Viollet-le-Duc sur Généa.ner.</ref>, conservateur des résidences royales à l'intendance générale de la liste civile sous le règne de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], dès 1832<ref>« Edmond Thomas et Viollet-le-Duc » ou « Quand deux parallèles supposées se rencontrent, s’éloignent, se rencontrent de nouveau… ».</ref>, hommes de lettres (Nouvel Art poétique, Paris, Martinet, 1809) et d'Élisabeth Eugénie Delécluze (1785-1832)<ref>Fiche d'Élisabeth Eugénie Delécluze sur Généa.ner.</ref>, fille de l'architecte Jean-Baptiste Delécluze (1745-v. 1805), femme du monde qui tenait un salon où était reçu, entre autres, Stendhal.

Une correspondance fournie montre la proximité et l'affection entre Eugène Viollet-le-Duc et son père, encore plus après la mort de sa mère, en 1832, victime de l'épidémie de choléra qui touche alors Paris<ref name="Beaux Art p. 102">Modèle:Article.</ref>, Viollet-le-Duc n'est âgé que de Modèle:Nobr<ref name="Beaux Arts">Modèle:Article.</ref>. Son père l'encourage dans sa voie professionnelle<ref name="Beaux Arts"/>.

Il est également très proche de son oncle, Étienne-Jean Delécluze, peintre et critique d'art, qui était le frère aîné de sa mère. Celui-ci recevait à son domicile du 1 de la rue Chabanais, des artistes, des peintres et des architectes au sein d'un salon littéraire. Ces personnalités (comme Prosper Mérimée<ref>Modèle:Lien web</ref>) aidèrent plus tard le jeune Viollet-le-Duc dans sa carrière<ref name="Beaux Arts"/>.

Eugène avait un frère cadet, Adolphe Viollet-le-Duc (1817-1878), qui fut peintre. Du fait de la fonction occupée par leur père dans l'administration, toute la famille Viollet-le-Duc était logée au palais des Tuileries.

Le Modèle:Date-, à vingt ans, il épouse Élisabeth Tempier, qu'il a rencontrée chez son ami le compositeur Émile Millet, frère du sculpteur Aimé Millet<ref>Voyage dans les Pyrénées de Viollet-le-Duc.</ref>,<ref>Biographie d'Émile Millet.</ref>, avec qui il avait l'habitude de voyager<ref name="Beaux Arts" />. Ils ont un fils, qu'ils nomment également Eugène (Eugène-Louis), né en 1835 et mort en 1910<ref>Eugène-Louis Viollet-le-Duc (1835-1910) sur data.bnf.fr.</ref>, et une fille, Marie-Sophie, née en 1838<ref name="Beaux Arts" />. Celle-ci se marie plus tard avec Maurice Ouradou, un élève de son père et de Lebas<ref name="Beaux Arts" />. Viollet-le-Duc lui confie plusieurs travaux, dont la construction du château du Tertre d'Ambrières. Ouradou est également architecte diocésain à Châlons en 1862.

Formation

Le petit Eugène vit dans une ambiance artistique et libérale et à six ans c'est déjà un dessinateur précoce et surdoué. Entre 1826 et 1829, il est en pensionnat à l'institut Morin, à Fontenay-aux-Roses<ref name="Beaux Art p. 102"/> dont le directeur était un ancien républicain, anticlérical, disciple de Pestalozzi et de sa pédagogie moderne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jeune, Viollet-le-Duc avait « l’esprit rebelle »<ref>Modèle:Lien web</ref> de son âge et déjà le goût de la construction et du risque : à seize ans il monte des barricades pendant la Révolution de 1830 et voit ses compagnons tomber autour de lui<ref>Modèle:Lien web</ref>. À Modèle:Nobr, pour ses études supérieures, il n'écoute pas ses proches et refuse de rentrer dans le rang : « Si j'ai du talent, que je sorte ou non de l'École [Beaux-Arts de Paris], je percerai. Si je n'en ai pas, ce n'est pas l'École qui m'en donnera »<ref>Modèle:Lien web</ref>. D'un caractère bien trempé il ne suivra donc pas les cours de l'École des Beaux-Arts de Paris et cela lui vaudra le mépris de nombreux architectes<ref>Modèle:Article</ref>. La jalousie que cela suscitera sera à l'origine d'innombrables polémiques auxquelles Viollet-le-Duc répondait avec lucidité : « S’il doit tomber dans l’oubli comme tant d’autres choses, à quoi bon répondre à des attaques contre une doctrine dont personne ne gardera souvenir<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ? »

À la place, il parcourt la France, étudie les anciens bâtiments en les dessinant et vend ses œuvres pour financer ses voyages d’études à venir. Cette stature d'architecte autodidacte donnera à de Viollet-le-Duc quelques années plus tard un aura immense auprès des jeunes étudiants réformistes qui refusaient la mentalité conventionnelle de l'architecture académique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Fichier:Violet-le-Duc daguerréotype 1848.jpg
Daguerréotype 1848, auteur anonyme, musée des monuments français.

En 1834, Viollet-le-Duc devient professeur suppléant de composition et d’ornement à la « Petite école » de dessin (ancienne École royale gratuite de dessin, qui devint plus tard l'École nationale supérieure des arts décoratifs)<ref name="INHA">Fiche d'Eugène Viollet-le-Duc sur le site l'INHA</ref>. Il y impose l’étude et le dessin de la nature qui pour lui est le modèle parfait de l’esthétisme et de l’harmonie. Cette approche pédagogique, combattue par les Beaux-Arts, prendra pieds dans l’école par les professeurs qui devinrent ses disciples, comme Charles Genuys « un des plus illustres animateurs de l'Art nouveau »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ainsi sous l’influence de Viollet-le-Duc l’enseignement de l’art floral et la reproduction en dessin de la nature allait ouvrir la voie à ce mouvement : Hector Guimard, le décorateur Louis Majorelle, le bijoutier Lalique, élèves de l’école, illustrent la filiation naturaliste de Viollet-le-Duc<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Après un voyage au mont Saint-Michel en 1835<ref name="Beaux Art p. 102"/> il concrétise en 1836 son rêve de réaliser un long voyage en Italie grâce au produit de la vente de l’aquarelle Le Banquet des dames aux Tuileries au roi Louis-Philippe. À son retour, il entre au Conseil des bâtiments civils comme auditeur, et est nommé sous-inspecteur des travaux de l’hôtel des Archives du royaume<ref name="INHA" />. C'est le début de sa collaboration aux Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France du baron Taylor<ref name="Beaux Art p. 102" />.

Discours

Paradoxalement c’est dans ses travaux de restauration qu’il découvre dans le génie des gothiques un système de construction intemporel, basé sur l’observation de la nature. Ainsi pour Viollet-le-Duc la nature « était le modèle à suivre en architecture»<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Grâce à cela il établira les bases de l’architecture moderne qui sera dite « rationaliste » : nature, forme, fonction et matière<ref>Modèle:Article</ref>.

Son discours sera propagé par son enseignement, ses restaurations et aussi par ses ouvrages illustrés. Son « Dictionnaire » (souvent considéré comme une simple encyclopédie sur le Moyen Âge) propose une recherche alternative au corps doctrinal de l'Académie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ses dessins d’inspiration naturalistes ou gothique, influenceront le renouveau gothique partout en Europe, mais aussi les arts décoratifs de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont ceux de l’Art nouveau.

Son livre « Entretiens » influence l’architecture proprement dite, comme la notion de structure ou le rapport aux matériaux modernes, comme le fer. Il inaugure un mode de raisonnement qui part des problèmes structurants comme noyau central du problème architectural. Les artistes Art nouveau (Gaudi, Guimard, Horta…) copieront ouvertement ses modèles pour leurs constructions et le premier gratte-ciel aux États-Unis sera basés sur ses écrits.

Dans son « Histoire d’une maison », Viollet-le-Duc exprime sa volonté de faire de l'architecture un art total. Ainsi, la réflexion sur l'aménagement intérieur de la maison et sur son décor prend-elle autant d'importance que celle sur la construction elle-même<ref>Modèle:Article</ref>. Cette idée de considérer l’architecture et les arts décoratifs comme inséparables sera essentielle dans la conception artistique des artistes Art nouveau. Elle est aujourd’hui devenue la norme en architecture.

« Histoire d’un dessinateur» est presque autobiographique et pose son crédo en matière d’éducation : la pratique du dessin comme un vecteur de l’émancipation personnelle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le discours de Viollet le Duc se voulait effectivement antidogmatique et libératrice.

Ce qui transcende l’œuvre de Viollet le Duc est sa volonté d’une renaissance de la méthodologie[7] en architecture. Cela explique sa confrontation avec le conservatisme des Beaux-Arts qui considérait que Viollet le Duc « était le dogme a abattre »<ref>Modèle:Article</ref>. Si ses idées lui valurent de violentes critiques elle lui assurèrent aussi son succès, car la nouvelle génération d’architectes voulait remettre en cause de l’ordre établie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. A la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l’expression « faire du Viollet le Duc » signifiait moderne et anti académique.


Chantiers marquants

Fichier:Notre-Dame de Paris - Viollet-le-Duc.JPG
Viollet-le-Duc se fait représenter sous l'aspect d'un roi de Judée dans la galerie des rois de Notre-Dame-de-Paris<ref name=":1" group="Note">L'historien français de l'architecture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Daniel Ramée, écrit dans les années 1840 que s'il connaissait personnellement des « Juifs bons et charitables », néanmoins des cathédrales françaises construites dans les années 1200, telles que Notre-Dame de Paris, ne sont « pas chrétiennes » en raison de « l'élément phénicien-sémitique, connu sous le nom de juif en Europe ». Pour cet historien de l'art de l'époque de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris n'était que trop juive dans son imagerie. Voir The Gargoyles of Notre-Dame: Medievalism and the Monsters of Modernity, du médiéviste de l'art Michael Camille, University of Chicago Press; Modèle:1st edition (June 15, 2009). Modèle:ISBN. Cité en ligne</ref>.

C'est en 1840 que commence sa carrière de restaurateur. Prosper Mérimée lui demande de restaurer la basilique de Vézelay, qui menace de s’effondrer et que beaucoup voient condamnée. À vingt-six ans Viollet-le-Duc relève le défi et ce travail qui durera Modèle:Nobr sera le premier d'une longue série de restaurations.

Eugène Giraud
Caricature de Viollet-le-Duc et la flèche de Notre dame, E.Giraud, 1861 - Bibliothèque Nationale de France

En 1843 il restaure la cathédrale Notre-Dame de Paris avec Jean-Baptiste-Antoine Lassus. La cathédrale devient célèbre grâce au succès du roman de Victor Hugo et ce chantier était connu des architectes « Anglais, Américains, Allemands… qui voulaient tous le visiter et entrer en contact avec le maître<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. » Viollet-le-Duc profite du chantier pour présenter ses idées pour un nouvel art décoratif. À partir de 1851 il y crée des décorations dans un style novateur : « Il est fascinant de constater combien le style de ses créations est précurseur dans le sens où il annonce, avec trente ans d’avance, les ornements typiques du futur mouvement de l’Art nouveau »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Considérées comme trop audacieuses ces décorations seront en grande partie effacées en 1945 et remplacées par une iconographie jugée plus académique.

La grande flèche qu'il installe sur la cathédrale sera sujette à de nombreuses polémiques, même si cette dernière avait bien existé jusqu'en 1794<ref>Modèle:Article</ref>.

Viollet-le-Duc fut également chargé de la restauration de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens de 1849 à 1874. Il y incorpora des éléments que le monument légué par le Moyen Âge n'avait jamais possédés. Il refit ainsi, au sommet de la grande façade occidentale, la galerie des sonneurs et des musiciens reliant les deux tours au-dessus de la rosace.

Sa reconstruction et ses décorations du château de Pierrefonds pour Napoléon III influenceront les châteaux de Louis II de Bavière<ref>Modèle:Lien web</ref>, le château du Haut-Koenigsbourg<ref>Modèle:Article</ref> de Guillaume II, le château de Cardiff de William Burgess et le Château de la belle au bois dormant de Walt Disney<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Cité de Carcassonne est son plus grand chantier.

Viollet-le-Duc, décors de la chambre Verte de Roquetaillade - 1868
Viollet le Duc, dessin préparatoire pour le lutrin de Notre Dame de Paris

Il aménage aussi le château de Roquetaillade où il crée un art décoratif qui le concrétise comme le premier acteur du mouvement Art nouveau<ref>Modèle:Article</ref> et son théoricien incontesté<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Parallèlement à ses nombreux travaux, il occupe de nombreux postes<ref name="INHA" /> :

  • Chef du Bureau des monuments historiques (en 1846) ;
  • Membre de la Commission des arts et édifices religieux (en 1848)<ref>Les édifices de culte sous le régime du Concordat</ref> ;
  • Membre de la Commission supérieure de perfectionnement des Manufactures nationales de Sèvres, des Gobelins et de Beauvais (en 1849) ;
  • Inspecteur général des Édifices diocésains (1853) (avec Léon Vaudoyer et Léonce Reynaud<ref name="Beaux Art p. 102"/>);
  • Architecte des Édifices diocésains (en 1857) ;
  • Membre de la Commission des monuments historiques (en 1860) ;

En 1849, il est atteint du choléra dont il se remet et, l'année suivante, voyage en Angleterre avec Mérimée<ref name="Beaux Art p. 102"/>.

En 1863, il devient professeur d’histoire de l'art et d’esthétique à l'École des beaux-arts (la première chaire où figuraient explicitement les mots « histoire de l'art », discipline dont il fut un des fondateurs en France)<ref name="INHA"/>.

En 1866, il reprend la restauration de l'emblématique cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption qui se dresse sur la butte centrale de Clermont-Ferrand, impulsée par la visite de Napoléon III. C'est le premier et plus vaste édifice entièrement construit en lave de Volvic. On lui devra notamment ses deux flèches de Modèle:Unité de hauteur, un chevet caractéristique du style gothique de l'Île-de-France. L’actuel maître-autel, les grilles du chœur et la chaire épiscopale ont été également dessinés par Viollet-le-Duc.

En 1868, il commence ses courses dans le massif du Mont-Blanc<ref name="Beaux Art p. 102" /> où il manque de se tuer deux ans plus tard, en 1870, en chutant dans une crevasse<ref name="Beaux Art p. 102" /> ; dans l'attente des secours, il utilise son carnet de croquis pour dessiner la crevasse vue du fond<ref>Rudy Ricciotti dans Modèle:Ouvrage.</ref>.

Alors que Mérimée meurt à Cannes en septembre 1870, Viollet-le-Duc est responsable des fortifications pendant le siège de Paris lors de la guerre franco-prussienne<ref name="Beaux Art p. 102"/>. Après la fin du siège de Paris, il quitte la capitale. Il va cette année-là voyager en Italie et publier son Mémoire sur la défense de Paris<ref name="Beaux Art p. 102"/>. La défaite de la France en 1870 est une désillusion pour lui, le signe d'une dégénérescence nationale. En 1871, il est condamné à mort par la Commune de Paris et il s'exile en Suisse.

En 1872, il est chargé de la rénovation de la cathédrale de Lausanne en Suisse. Il préside également le comité d'exposition pour l'Exposition internationale de Lyon<ref name="Beaux Art p. 102"/>. L'année suivante, il est chargé d'organiser le retour des cendres de Louis-Philippe ; les dépouilles du roi et de la reine Amélie sont ramenées trois ans plus tard, en 1876, et inhumées dans la chapelle royale de Dreux.

Fichier:Cathédrale - Clermont-Ferrand.jpg
Façade occidentale et tours de la cathédrale de Clermont-Ferrand.

À Lausanne, Viollet-le-Duc construit de 1874-1876 La Vedette<ref>Maison d'Eugène Viollet-le-Duc, dite La vedette à Lausanne</ref>, à la fois maison-atelier et demeure privée où loge sa confidente Alexandrine Suréda, accompagnatrice de l'architecte durant ses longues marches nécessaires à l'étude du massif du Mont-Blanc. Ce manifeste architectural de la fin de sa carrière, orné dans le grand atelier d'un décor peint sur toiles marouflées illustrant des montagnes, a été sacrifié à la spéculation immobilière en 1975<ref>Avenue du Léman, No 37. Démolition en 1975 de la maison «La Vedette» d'Eugène Viollet-le-Duc</ref>, « Année européenne du Patrimoine »<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Il publie en 1874 une carte topographique du massif du Mont-Blanc et intervient l'année suivante au château d'Eu.

En mars 1874, les autorités de la ville de Genève, auxquelles la constitution genevoise de 1848 a confié la gestion des lieux de culte sur son territoire, lancent le projet de restauration de la chapelle des Macchabées de la cathédrale Saint-Pierre et le confie à Eugène Viollet-le-Duc. Finalement, les autorités jugeant ses idées trop audacieuses, il renonce au mandat<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1877, il travaille à la préparation de l'Exposition universelle de Paris qui doit se dérouler l'année suivante.

Il perd son frère en 1878 et meurt à la fin de l'été 1879, à Lausanne, alors qu'il travaille sur le chantier de restauration de la cathédrale de la ville<ref>Eugène Viollet-le-Duc sur lartnouveau.com</ref>. Il est inhumé au cimetière du Bois-de-Vaux (concession 101)<ref>Blog sur Viollet-le-Duc</ref> à Lausanne<ref>Ses testaments reçus par Me Alexandre Paul Cocteau et l'inventaire de ses biens après décès sont conservés aux Archives nationales à Paris sous les cotes MC/ET/LVIII/929 et 930 et sont consultables sur microfilms (cotes MC/MI/RS/1198 et 1199)[1].</ref> sans célébration et dans l'anonymat total.

Reconnaissances

La liste des institutions dont il fut membre résume la place centrale qu'avait Viollet-le-Duc dans l'architecture en Europe et dans les Amériques au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est à noter que la seule Académie qui ne le reconnaît pas sera celle des Beaux-Arts en France :

Correspondant de l'Institut Royal des Architectes Britanniques (1854). Membre des Beaux-Arts de Milan (1862), de la Société d'Architecture d'Amsterdam (1863), de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Belgique (1863). Membre de l’Académie Saint-Ferdinand en Espagne (1864), des Beaux-Arts d'Amsterdam (1864), membre de l'Institut Royal des Architectes britanniques (1864) et Médaille d'or royale pour l'architecture (1864). Membre de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Lisbonne (1864), de l’Académie de Vienne (1865), de l'Institut Américain des Architectes (1870), de l'Académie Royale de Hanovre (1873), de l'Institut Genevois des Beaux-Arts (1874), de la Société Arti-Amicitiae aux Pays-Bas (1874), de la Société Américaine de Philosophie de Philadelphie (1874), de l'Académie Américaine des Arts et des Sciences (1875), des Beaux-arts de Boston (1875), de l'Académie de Roumanie (1878), de la Société des Arts Industriels de Bavière (1879)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1877, à la demande du gouvernement Russe, Viollet-le-Duc écrira "L'Art Russe, ses origines, ses éléments constitutifs, son apogée, son avenir."

Distinctions

Postérité

Eugène Viollet-le-Duc influença le regard de la société sur l'histoire du patrimoine historique français. C'est ainsi que sera créée en 1884, la Société des amis des monuments parisiens, puis en 1897, la Commission du Vieux Paris.

Ses théories sont à l'origine de l'Art nouveau et du mouvement moderne. Les travaux mis en œuvre durant la défense de Paris pendant la guerre franco-allemande de 1870 influenceront les ingénieurs des fortifications de Verdun avant la Première Guerre mondiale et ceux de la ligne Maginot. Il préconisera l'utilisation du cuivre pour la statue de la Liberté et c'est lui qui construira la tête et le bras tenant la torche.

L'artiste franco-allemand Theodor Josef Hubert Hoffbauer fut influencé par son œuvre. L'écrivain Marcel Proust l'évoque à de nombreuses reprises dans son roman-fleuve À la recherche du temps perdu (1913-1927), principalement dans le premier tome, Du côté de chez Swann (1913).

Œuvres

Quelques-unes de ses restaurations

Fichier:Façade Principale Basilique Sainte Marie Madeleine - Vézelay (FR89) - 2021-05-17 - 2.jpg
Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay
Fichier:Cathédrale Notre-Dame d'Amiens-3420.jpg
Cathédrale Notre-Dame d'Amiens
Fichier:Munstercollégiale1.jpg
Église Saint-Nicolas de Munster (Moselle).
Édifices religieux
Hôtels de ville
Châteaux

Quelques-unes de ses réalisations

Quelques immeubles construits à Paris

Pendant toute sa carrière, il prend des notes et des croquis, pas seulement des constructions sur lesquelles il travaillait, mais aussi des constructions romanes, gothiques et Renaissance qui devaient être bientôt démolies. Son étude de la période médiévale et de la Renaissance ne s'est pas limitée à l'architecture : il s'intéressa aussi au mobilier, aux vêtements, aux instruments de musique, à l'armement…

Il est aussi historien et surtout théoricien de l'architecture. En 1863 il est à l’origine de la première chaire intitulée «Histoire de l’Art» à l’école des Beaux-Arts de Paris. Victime d’une cabale créée par certains professeurs, dont le peintre néo-classique Ingres<ref>Modèle:Article</ref> et par Julien Guadet qui prendra sa place, la pédagogie qu’il propose pour enseigner cette nouvelle matière est rejetée par les élèves. Dans une ambiance hostile Viollet-le-Duc démissionne au bout de deux mois. En réaction à cela il sera à l'origine de la création de l'École spéciale d'architecture, boulevard Raspail.

Ses idées, marquées par une lecture rationaliste de l'architecture médiévale et exprimées dans les Entretiens sur l'architecture qu'il publie en 1863, inspirèrent nombre de ses contemporains, ainsi que certains des représentants majeurs du futur mouvement Art nouveau au tournant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Hector Guimard, Victor Horta, Antoni Gaudí, Hendrik Petrus Berlage, etc.) et trouvèrent même un nouvel essor au travers de réalisations récentes. L'architecte Frank Lloyd Wright a reconnu l'importance des écrits de Viollet-le-Duc dans sa propre formation.

Homme aux amitiés remarquées, son nom, parfois associé aux excès du romantisme – « Faire du Viollet-le-Duc » – avait, jusqu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des connotations péjoratives que les colloques et expositions présentés lors du centenaire de sa mort en 1979 ont contribué à atténuer.

Il a travaillé sur plusieurs chantiers, dont le Mont-Saint-Michel, le château de Pierrefonds, avec les Ateliers Monduit. Il est intervenu à la Grand-Place de Bruxelles. Un cul-de-lampe historié de l'aile gauche de l'Hôtel de Ville de Bruxelles rappelant l'assassinat d'Éverard t'Serclaes (le bas du cul-de-lampe montre le diable emportant l'âme du seigneur de Gaesbeek). La mise en place de ce cul-de-lampe fut faite à la suggestion de Viollet-le-Duc.

Au-delà de l'architecture, c'est aussi un dessinateur remarquable, auteur de nombreux dessins et aquarelles réalisés au cours de ses voyages, notamment dans les Pyrénées et les Alpes, où il recherche dans le chaos des montagnes une structure cachée. Passionné par la montagne, et en particulier le mont Blanc, il s'intéresse à la géologie et aux effets de l'érosion<ref>Viollet-le-Duc et la montagne, exposition à l'hôtel de Sully, Paris, 1993. Catalogue par Lise Grenier et Pierre Frey, éd. Glénat.</ref>.

Doctrine sur la restauration

Fichier:Notre-Dame de Paris 086.jpg
Statue d'Eugène Viollet-le-Duc qui représente l’apôtre saint Thomas, patron des architectes, en lui donnant son visage, flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris (détail).

Avant le Modèle:S mini- la « science de la restauration » n'existait pas. Comme le faisait remarquer Viollet-le-Duc le mot « restauration » n'existait pas chez les Romains. Il dénonce dès 1851 l'absence de culture de l'entretien du patrimoine bâti en France et surtout ses conséquences financières<ref>Eugène Viollet-le-Duc, Revue générale de l'architecture et des travaux publics, 1851, t.IX, Modèle:P. (cité par Françoise Choay)</ref>.

Son point de vue sur la restauration est complexe et souvent on ne retient qu'une de ses phrases qui sera sujet à de nombreuses polémiques : Modèle:Citation bloc

Si cette phrase est hypothétique, elle exprime la volonté de Viollet-le-Duc de rechercher une unité de style<ref>Modèle:Article</ref>. En application de ces principes, Viollet-le-Duc modifia plusieurs monuments, ce qui explique que son œuvre soit controversée en son temps, mais cela permit souvent de les sauver de la ruine. Il a longtemps incarné en France le symbole d'une restauration arbitraire et traumatisante<ref>Le patrimoine en questions : Anthologie pour un combat, Françoise Choay. - [Paris] : Éd. du Seuil, DL 2009 (61-Lonrai : Normandie roto impr.). - 1 vol. (XLIX-214 p.) ; Modèle:Unité. - (La couleur des idées).</ref>. En effet, pendant la première partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il essuie de violentes attaques, en particulier au sujet de ses restaurations de monuments historiques et de ses raisonnements jugés pseudo-scientifiques sur l’architecture gothique, attaques qui passent sous silence le théoricien du rationalisme<ref>Modèle:Article</ref>.

Son travail est cependant apprécié en ce qui concerne Notre-Dame de Paris<ref>Modèle:Article</ref>. Cependant ses restaurations se fondaient sur une pensée rationnelle, forgée à partir d’études archéologiques approfondies<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La basilique Saint-Sernin de Toulouse a été dé-restaurée en 1995-1996, c'est-à-dire qu'on est revenu à l'état précédant les restaurations de Viollet-le-Duc.

Publications

  • Directeur de publication de la revue la Gazette des architectes et du bâtiment.
  • Monographie de Notre-Dame de Paris et de la nouvelle sacristie, Lassus et Viollet-le-Duc, Paris, Morel, 1853<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Essai sur l'architecture militaire au Moyen Âge, Paris, Bance, 1854, II-236 p. (en ligne sur gallica)
  • [[s:Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle|Dictionnaire raisonné de l'architecture française du {{#switch: au
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}]], 10 vol., Paris, B. Bance, A. Morel, 1854 à 1868<ref>Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Paris, Ernest Gründ Éditeur 9, rue Mazarine Paris, Imprimerie (ass. ouvr.), 11 rue Cadet, J. Amilcar, directeur, 1061-24

</ref>.

  • Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carolingienne à la Renaissance, 6 vol., Paris, Vve A. Morel, 1858-1870 (en ligne sur gallica et archive.org)
  • Entretiens sur l'architecture, Paris, 1858-1872, en ligne sur Gallica : Tome 1, 1863 ; Tome 2, 1872 ; Atlas, 1863.
  • Description du château de Pierrefonds, Paris, Bance, 1857, 23 p., pl.
  • Description du château de Coucy, Paris, Bance, 1857, 23 p., pl.
  • Cité de Carcassonne (Aude), Paris, Gide, 1858, 52 p.
  • Cités et ruines américaines Mitla, Palenqué, Izamal, Chichen-Itza, Uxmal recueillies et photographiées par Désiré Charnay, Paris, Gide, A. Morel et Cie, 1863 (en ligne sur Gallica)
  • Mémoire sur la défense de Paris septembre 1870 - janvier 1871, Paris, Vve A. Morel et Cie, 1871, LX-239 p.
  • Histoire d’une maison, Paris, Hetzel, 1873, 260 p.
  • Modèle:Ouvrage
  • Histoire d’une forteresse, Paris, Hetzel, 1874, 368 p.
  • Histoire de l'habitation humaine depuis les temps préhistoriques jusqu'à nos jours, Paris, Hetzel, 1875, 372 p.
  • Le Massif du Mont Blanc Étude sur sa constitution géodésique et géologique sur ses transformations et sur l'état ancien et moderne de ses glaciers, Paris, J. Baudry, 1876, XVI-280 p. Modèle:Lire en ligne
  • L'art russe, ses origines, ses éléments constitutifs, son apogée, son avenir, Paris, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }} A. Morel et Cie, 1877, 261 p. Réimprimé en 2012<ref>octobre 2012, Infolio éditions, Gollion (Suisse).</ref>.
  • Histoire d'un hôtel de ville et d'une cathédrale, Paris, Hetzel, 1878, 284 p.
  • Histoire d'un dessinateur comment on apprend à dessiner, Paris, J. Hetzel & Cie, 1879, 304 p. Réimprimé notamment en 1978<ref>Livre réimprimé en 1978 : achevé d'imprimer le 10 décembre 1978 sur les presses de l'imprimerie de Montligeon. Berger-Levrault, 229 bd Saint-Germain, 75007 Paris.</ref>.
  • De la décoration appliquée aux édifices, Paris, A. Ballue, 1880, 45 p.
  • Viollet-le-Duc et son Œuvre Dessiné, Claude Sauvageot, Paris, Morel & Cie, 1880<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Compositions et Dessins, Paris, Librairie Centrale d'Architecture, 1884<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Dessins Inédits, 3 volumes, Paris, Armand Guérinet, 1894-1902<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Des parties de sa correspondance ont été éditées :

  • Lettres d'Italie, 1836-1837, adressées à sa famille, annotées par Geneviève Viollet-le-Duc, Paris, L. Laget, 1971, 437 p.
  • La correspondance Mérimée - Viollet-le-Duc, éd. par Françoise Bercé, Paris, CTHS, 2001, 301 p.

Iconographie

Quelques élèves

Modèle:Colonnes

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Pol Abraham, Viollet-le-Duc et le rationalisme médiéval, Paris, Vincent, Fréal & Cie, 1934, 118 p.
  • Pierre-Marie Auzas, Eugène Viollet-le-Duc 1814-1879, Paris, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1965, 443 p. Réédition en 1979, 337 p.
  • Viollet-le-Duc, Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1980, 415 p.
  • Modèle:Lien web.
  • Viollet-le-Duc, Catalogue de l'exposition présentée au Grand Palais du 19 février au 5 mai 1980, 1980, Paris, Editions de la Réunion des Musées nationaux, in 4°, 414 pages, (Modèle:ISBN)
  • Actes du colloque international Viollet-le-Duc, Paris, 1980, Paris, Nouvelles éditions latines, 1982, 348 p-[31] p. de pl.
  • Bruno Foucart (éd.), Viollet-le-Duc. L'éclectisme raisonné. Choix de textes, Paris, Denoël, 1984.
  • Jean-Michel Leniaud, Viollet-le-Duc ou les délires du système, Paris, Mengès, 1994, 225 p.
  • Laurent Baridon, L'Imaginaire scientifique de Viollet-le-Duc, Paris, L'Harmattan, 1996, 293 p.
  • Bruno Foucart, « Viollet-le-Duc et la restauration », Pierre Nora (dir.), Les lieux de mémoire, vol. 1, Paris, Gallimard (coll. Quarto), 1997, Modèle:P..
  • Jean-Paul Midant, Au Moyen Âge avec Viollet-le-Duc, Paris, Parangon, 2001, 174 p.
  • La querelle du fer : Eugène Viollet-Le-Duc contre Louis Auguste Boileau, présentation de Bernard Marrey, Éditions du Linteau, 2002, broché, Modèle:Nobr, Modèle:ISBN
  • Françoise Bercé, Viollet-le-Duc, Paris, Éditions du Patrimoine-Centre des monuments nationaux, 2013, 223 p.
  • Laurence de Finance et Jean-Michel Leniaud (dir.), Viollet-le-Duc les visions d’un architecte, Paris, Norma, Cité de l’architecture et du patrimoine, 2014, 238 p.
  • Georges Poisson, Olivier Poisson, Eugène Viollet-le-Duc 1814-1879, Paris, Éditions A. & J. Picard, 2014, 351 p.
  • Modèle:Ouvrage
  • Martin Bressani, Gaël Favier, Viollet-le Duc, trésors d'exception, catalogue de l'exposition, 109.p, 2023. Édition In Extenso, catalogue de l'exposition éponyme, Musée des beaux-arts de Carcassonne du 10 juin au 1er octobre 2023 Modèle:ISBN

Filmographie

  • Hélène Frandon, L'héritage de Viollet-le-Duc, reportage dans l'émission À Carcassonne, Des racines et des ailes, 24 septembre 2014, France 3.

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

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