Vézelay
Modèle:Autre Modèle:Infobox Commune de France Vézelay est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Renommée en raison de la basilique Sainte-Marie-Madeleine et de la colline classées au patrimoine mondial de l'humanité, elle est le point de départ de l'une des principales voies de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, la Via Lemovicensis.
De grands écrivains du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme Romain Rolland, Georges Bataille ou Jules Roy, ont habité sur la « colline inspirée ».
Géographie
Situation
Vezelay est distante de Modèle:Unité d'Avallon à l'est, à Modèle:Unité de Clamecy à l'ouest et à Modèle:Unité d'Auxerre au nord.
Vézelay domine la vallée de la Cure qui a longtemps été la voie de navigation principale de la région et la frontière entre le Nivernais et la Bourgogne-Franche-Comté.
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Table d'orientation de Vézelay.
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Carte de la commune.
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Vue sur Vézelay et sa colline.
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Vue aérienne de Vézelay.
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La vallée autour de Vézelay.
Communes limitrophes
Géologie
La toponymie des bois environnants dévoile un sous-sol riche en minerai de fer : bois des Ferrières, bois du Fourneau.
Hydrographie
Les eaux de pluie étaient Modèle:Citation<ref name="Petit"/>. Les constructions les plus grandes sont au sein de l'abbaye, à la hauteur de l'ancien préau du cloître ; l'une d'entre elles a Modèle:Unité de longueur, Modèle:Unité de largeur et Modèle:Unité de profondeur. Des piliers en pierre carrée soutiennent des voûtes d'arêtes en moellons. Elle recueille les eaux pluviales des toitures plates de l'église et autrefois de tous les bâtiments du monastère.
Climat
Modèle:Article détaillé Le climat de Vézelay est semi-continental. Il neige en hiver et les températures peuvent descendre aux alentours de –Modèle:Tmp fréquemment. L'été est chaud, les températures de Modèle:Tmp ne sont pas rares.
Voies de communication et transports
Voies routières
Les routes départementales D951 et D957 se rejoignent devant Vézelay pas loin de la Porte Neuve. La D951 vient de Clamécy à l'ouest, contourne la colline de Vézelay à l'est et rejoint au nord Asquin, puis la D606 Avallon - Auxerre et la gare de Sermizelles. La D957 est la route directe pour Avallon et l'autoroute A6.
L'autoroute A6 est à Modèle:Unité direction sud (par Avallon) ou à Modèle:Unité direction nord (par Nitry).
Pistes cyclables
Sentiers de grande randonnée
- Chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Point de départ de la Via Lemovicensis.
- Sentier du GR 13 au Nord vers Fontainebleau, au Sud vers le lac des Settons, Bibracte, Autun et Bourbon-Lancy.
Transports en commun routiers
- La ligne de TER par Autobus Clamecy-Avallon-Paris.
L'autobus qui rejoint la gare de Sermizelles (gare de Sermizelles - Vézelay) et la gare de Clamecy marque un arrêt à l'entrée de Vézelay.
Urbanisme
Typologie
Vézelay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,5 %), prairies (11,6 %), terres arables (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
La ville est située sur une haute colline à la limite nord-est de la commune. Celle-ci a valu à Vézelay d'être renommée Vézelay-la-Montagne en 1793, pendant la Révolution. La raison en est simple : seul le côté ouest est facilement accessible, les versants sud, nord et est étant plus abrupts. La rue principale (rue Saint-Étienne - rue Saint-Pierre) suit la ligne de crête de cette colline et permet de rejoindre l'église abbatiale située sur le point culminant. Cette rue principale est aussi la rue commerçante de la commune, qui ne possède pas de Parc d'activité commerciale.
La petite ville de Vézelay, riche en monuments historiques et entourée de remparts, est peu apte à la circulation de voitures. Pour gérer le passage de près d’un million de touristes par an, la ville a aménagé deux grands parkings extra muros (parking du Clos et parking des Ruesses). Les établissements hôteliers se trouvent aussi groupés extra muros.
Les habitations sont largement concentrées intra muros. Dans la plaine au pied de la ville se trouvent plusieurs hameaux et lieux-dits de la commune: Le Bois-de-la-Madeleine, Les Brades, Les Chaumes-Hautes, L'Étang-Neuf (ou Chaumes-Blanches), La Goulotte, Le Grand-Jardin, La Justice, La Longueroie, La Maladrerie, Le Maupas, Les Triés, Versausse.
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Vézelay vue de la Goulotte.
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Versant abrupt de l'enceinte.
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La rue principale.
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Rue Saint-Étienne au bas de la colline
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La basilique sur le point culminant.
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 292 , alors qu'il était de 300 en 2008.
Parmi ces logements, 53,6 % étaient des résidences principales, 37,1 % des résidences secondaires et 9,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,9 % des appartements.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 70,8 %, en légère augmentation par rapport à 2008 (68,6 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 5,8 % ; la part de logés gratuitement était de 9,1 %.
Projets d'aménagement
Vézelay, site classé, est entourée d'un territoire de protection des paysages en co-visibilité de la ville de Vézelay. Les projets d'aménagement se concentrent sur la sauvegarde et la mise en valeur du site. La commune prépare depuis 2015 un plan local d'urbanisme. À terme, elle envisage d'obtenir le label Grand Site de France<ref>Voir sur communautedelavallonnais.</ref>
Toponymie
Les mentions anciennes de Vézelay sont : Virzelliacus (en 868)<ref>Revue Mabillon (1976), n° 266, p. 71.Virzelliacus</ref>, Virzelliacense monasterium (877)<ref>MEYER (Paul) La légende de Girart de Roussillon (1878), p. 192, §81.Virzelliacense monasterium</ref>, apud Vezeliacum (1169)<ref>FAILLON (E. M.) Monuments inédits sur l'apostolat de Sainte Marie-Madeleine en Provence (1848), t. 2, p. 757D.Vezeliacum</ref>, Vizeliacum (1180)<ref name="NEG">NEGRE (E.) Toponymie générale de la France (1990), t. 1, p.202.</ref>, Verzelaium (1190)<ref name="NEG" />, ecclesiam Virzeliacensem (1210)<ref name="NEG" />, Vezelai (1393)<ref name="NEG" />, Vezelay (v. 1757)<ref>IGN, plan de Cassini.</ref>.
Le toponymiste E. Négre propose que l'étymologie de Vézelay (Vir(te)zelliacus, amuïssement gaulois de la deuxième syllabe) serait issu du nom Vertecillus<ref name="NEG" /> + suffixe gallo-rom. -acum "domaine de"<ref>GAMILLSCHEG (E.) Sur l'histoire des suffixes Gallo-Romains -IACUM, -IACA, -IACAS Revue de Linguistique Romane (1967), pp. 35-43. ELiPhi numérique</ref>. Vezelay pourrait être traduit par "Le Domaine de Vertecillus". Il faut noter que Vertecillus est assez proche du mot latin verticillus, qui signifie "peson de fuseau"<ref>GAFFIOT Dictionnaire latin - français (1934), p. 1663.</ref>, c'est-à-dire une sorte de bouton, de mamelon. Peut-être que ce toponyme évoque le promontoire sur lequel Vézelay est situé, et qui finalement pourrait signifier "Le Domaine du Mamelon".
La forme Uzellac proposée par A. Turgot de 1826, n'a jamais été documentée dans les textes anciens, et les connaissances de la langue gauloise au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle étaient fantaisistes et ne respectaient pas les lois de l'évolution phonétique, d'après X. Delamarre<ref>DELAMARRE (X.) dictionnaire de la langue Gauloise (2003).</ref>. La forme Videliacus évoquée par Turgot ne peut s'appliquer à Vezelay, car elle aurait dû aboutir à Villey, comme l'illustre le cas de Villey-le-Sec qui était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Videliacum.
La version dépassée d'A. Turgot en 1826, explique que ce serait les Gaulois qui auraient dénommé ce site Uzellac, mot issu de la fusion de « uzell » (la montagne en celte) et de « awch » (« le sommet » en celte)<ref name=Pujo18>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette étymologie nous est fournie par Jules César lorsqu'il fait référence à Videliacus, un nouveau magistrat romain qui auparavant était druide d'Uzellac<ref>Jules César, Commentaire de la Guerre des Gaules.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Après la colonisation romaine, le toponyme aurait évolué en Vercellatus, Vezeliacum ou Virzeliacum à partir du nom d'un propriétaire agricole local important du nom de Vercellus<ref name=Pujo18 />.
Histoire
Antiquité
Modèle:Article détaillé Les premiers vestiges d'implantation humaine dans les environs de Vézelay datent de 2300-2200 Modèle:Av JC près des sources des Fontaines Salées. Aux {{#switch: II
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}}, près de deux mille puits de mine sont exploités au sud-ouest de Vézelay par environ cinq cents à huit cents esclaves<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ces exploitations minières ont permis la création d'un centre d'activité économique (marché), d'un refuge et probablement d'un lieu de pèlerinage<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Romains mettent en place la culture viticole sur la colline de Vézelay. Un temple en l'honneur de Bacchus a été découvert par le curé Guenot en 1689 dans les fondations de l'ancienne église Saint-Étienne lors de la construction d'un nouveau clocher, ce qui montre l'importance de cette culture dans la région<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Moyen Âge
Haut Moyen Âge
L'établissement humain sur la colline de Vézelay est très antérieur à l'abbaye bénédictine. Des sarcophages mérovingiens ont été retrouvés dans le sous-sol de l'église Saint-Pierre, et sous l'un d'eux un sarcophage plus ancien<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Un mur carolingien fut découvert, en 2012, sous le cloître de Vézelay.
Girart de Roussillon reçoit la région par une faveur de Louis le Pieux<ref name=Pujo35>Modèle:Harv.</ref> et choisit vers 858 d'assurer la pérennité de ses possessions en les transformant en deux communautés bénédictines, respectivement masculine et féminine : Pothières et Vézelay. Il fonde ainsi un monastère de femmes à l'emplacement actuel de Saint-Père. Il possède une villa, entourée de grands domaines. Le finage dans lequel les habitations se trouvent porte le nom de Vezeliacus qui devient Vizeliac puis Vézelay.
L‘existence et l‘organisation de ce Vézelay primitif n'a toutefois qu'une faible postérité puisqu'elle s'interrompt brutalement environ dix ans plus tard, entre 871 et 877, lorsque les Normands poussent les moniales à la fuite. Girart demande leur remplacement par une communauté d'hommes. L'abbaye est alors transférée sur la colline et des moines bénédictins remplacent les moniales. La position du monastère attire nombre de familles afin de profiter de la protection des murs du nouvel établissement. Celui-ci est dédié à la Vierge et aux saints-apôtres Pierre et Paul.
Son statut est assez particulier car elle est affiliée à Cluny qui bénéficie d'une exemption jusqu'en 1744 : « moyennant la redevance annuelle d'une livre d'argent, qu'elle payait au Saint-Siège, elle fut autorisée à ne reconnaître ni chef d'ordre, ni évêque diocésain, ni prince, ni seigneur quelconque. Elle forme une espèce de république théocratique, détachée d'abord de la monarchie carolingienne, ensuite de la féodalité française, et ne conservant, ni avec l'une ni avec l'autre, aucun lien, aucun rapport de subordination<ref name="Petit"/>. »
À la fin de l'époque carolingienne, le village est ravagé par les Vikings<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La grandeur de l'abbaye de Vézelay
Élu en 1037<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, l'abbé Geoffroy réforme l'abbaye et convainc ses contemporains que l'abbaye possède les restes de Marie-Madeleine : d'où pèlerinages, donc offrandes et donations.
Entre les années 1050 et 1250, Vézelay fut le plus grand sanctuaire magdalénien d'Europe occidentale. Ceci profita naturellement aux habitants et le village devint une petite ville. « De là, chez eux, un esprit d'indépendance que le despotisme monastique irrita, et qui bientôt se manifesta par des révoltes sanglantes, des luttes opiniâtres<ref name="Petit"/> ». Modèle:Refnec
En 1095, Modèle:Noble prêche la première croisade ; la construction de l’abbatiale est décidée. Elle est consacrée en 1104. L'impôt établi pour réaliser cette entreprise exaspère les habitants qui se révoltent en 1106<ref name="bataille36">Modèle:Harvsp.</ref> et assassinent l'abbé Artaud<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Après bien des vicissitudes (révoltes, conflits seigneuriaux, incendie de 1120 provoqué par la foudre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>), le narthex ou église des Pèlerins pénitents est construit ; il n'est dédicacé qu'en 1132. En 1137 l’abbé Albéric signe avec les habitants une charte qui définit les droits de l'abbaye et des bourgeois : acte de sagesse qui est loué en termes élogieux par saint Bernard de Clairvaux.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vézelay se développe<ref name="martin144">Modèle:Harvsp.</ref>. Modèle:Refnec
Dans le même temps, la ville continue son développement et se fortifie en 1150 avec Modèle:Unité de courtines et la construction de la porte Sainte-Croix<ref name="martin144"/>. Après une nouvelle révolte en 1152<ref name=bataille36 />, la ville obtient des institutions communales, qui lui sont retirées dès 1155 par Modèle:Noble<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Après la révolte de 1167, les habitants obtiennent des moines une charte écrite qui leur garantit des libertés enviables dans la région (« libertas Vezeliacensis »). Vézelay a une léproserie (maladrerie) au plus tard au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=Note>Dans l'Avallonnais et proche, les léproseries de l'époque sont à Auxerre, Avallon, Vézelay, Pontaubert, Semur, Montréal (probablement Montréal, avec le prieuré Saint-Bernard) et Montbard. Voir Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion s'y donnent rendez-vous pour la troisième croisade et en partent le Modèle:Date- en prenant deux routes différentes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note. Le chœur de l'église romane est reconstruit en plus vaste. L'abbé Hugues, homme corrompu, dilapide les richesse de l'abbaye et est destitué en 1207. Le déclin de l'abbaye commence, coïncidant en cela avec le déclin des ordres monastiques et celui des bénédictins en particulier.
Le déclin de l'abbaye et la fin du pèlerinage
En 1360, la muraille est reconstruite et renforcée avec des tours rondes possédant des mâchicoulis<ref name=martin144/>.
Le Modèle:Date-, les troupes du duc de Bourgogne, Philippe Le Bon, attendent l'armée de secours à Vézelay. Elles font leur jonction avec les contingents anglais du roi Modèle:Noble, commandées par son frère, le duc de Bedford, Jean de Lancastre. Les deux armées, qui comptent Modèle:Unité, se réunissent pour contrer les forces du dauphin Charles à La Charité-sur-Loire<ref>Enguerrand de Monstrelet, Chronique, éd. Louis Douët d'Arcq, Paris, Renouard, 1857-1862 (6 tomes), Modèle:P..</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une nouvelle porte est construite dans l'enceinte : la porte Neuve, défendue par deux tours rondes d'environ douze mètres de diamètre avec des murs de trois mètres d'épaisseur, et deux herses sont ajoutées à la porte afin de pouvoir en interdire l'accès<ref name=martin144/>.
Vézelay dans les guerres de religion
Lors des guerres de Religion, elle passe au gré de ses abbés, de place forte des Réformés à citadelle de la Ligue.
L'influence de Théodore de Bèze, l'abbaye en pleine décadence, font de Vézelay une des premières villes de la région acquise au protestantisme. En Modèle:Date-, la ville est prise par les troupes protestantes des capitaines Sarrasin et Blosset, soucieuses de gagner une belle position militaire.
La ville est bientôt assiégée par les armées de Modèle:Noble commandées par Louis Prévost de Sansac. La cavalerie est lancée sur Vézelay le Modèle:Date-, mais les capitaines retranchés dans la ville se défendent très bien en attaquant à leur tour. Les bombardements depuis Asquins et Saint-Père ne donnent rien. Le siège se transforme en blocus pour affamer la ville.
La ville ne se rend pas malgré huit mois de siège et de combats intenses, grâce à un ravitaillement de secours de troupes protestantes. Sansac lève le camp, laissant la ville invaincue, le Modèle:Date-<ref>Histoire du protestantisme et de la Ligue en Bourgogne. T. 1 / par P.-M. Baudouin - 1881-1884, Modèle:P..</ref>.
Au traité de Saint-Germain (1570), Vézelay est l'une des deux villes du gouvernement de Champagne à autoriser les protestants à exercer librement leur culte.
En 1594, Edme de Rochefort, sieur de Pluvault, qui gouverne la ville au nom de la Ligue, livre la place à Modèle:Noble et prend la tête des troupes royalistes pour prendre Avallon.
Le long sommeil
Modèle:Article détaillé Son successeur Érard de Rochefort s'ingénie à réparer l'église de la Madeleine et ses dépendances, en particulier la chapelle basse : il fait des concessions équitables à la population. Mais les calamités s'abattent de nouveau sur la région avec la nomination de Louis Fouquet frère du surintendant : ce sont des procès interminables, l'abandon du privilège d'échapper à la juridiction de l'ordinaire et enfin les persécutions des protestants et ce bien avant la révocation de l'édit de Nantes.
En 1696-1697, Vauban rédige la Description géographique de l'élection de Vézelay<ref name="Vauban">Description géographique de l'élection de Vézelay, contenant ses revenus, sa qualité, les mœurs de ses habitants, leur pauvreté et richesse, la fertilité du pays et ce que l'on pourrait y faire pour en corriger la stérilité et procurer l'augmentation des peuples et l'accroissement des bestiaux ; lire en ligne.</ref>, document statistique précis qui nous décrit minutieusement l'état de misère et de ruine du pays. La paroisse de Vézelay y est décrite comme un Modèle:Citation.
C'est sous l'abbé Jacques Berthier, prédicateur du roi, que le château gaillard est détruit : l'abbé de Cours le trouve trop triste et lui préfère une construction plus au goût de l'époque (1752-1769). À la veille de la Révolution, Vézelay a perdu ses privilèges municipaux, voit sa population diminuer et n'est plus qu'un petit bourg.
Le Modèle:Date-, les membres du Directoire d'Avallon, agissant en vertu des lois votées par l'Assemblée Constituante, et en exécution des arrêtés spéciaux du Directoire du département, signifièrent aux chanoines que désormais l'abbaye de la Madeleine avait cessé d'exister<ref name="Petit"/>.
Viollet-le-Duc et la réinvention de Vézelay
En Modèle:Date-, Prosper Mérimée découvre en Bourgogne l'église abbatiale de Vézelay. Immédiatement, il alerte le ministre de l'Intérieur sur l'état du monument : Modèle:Citation bloc
De 1840 à 1859, la très longue campagne de restauration de l'église abbatiale de Vézelay est dirigée par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, assisté par ses inspecteurs des travaux, François Nicolas Comynet puis d'Émile Amé.
Le renouveau de Vézelay et le mouvement de reconquête catholique
Les autorités ecclésiastiques et administratives locales décident de relancer le pèlerinage de Sainte-Madeleine.
- Le Modèle:Date-, la fête de Sainte Madeleine est rétablie et Victor-Félix Bernadou, archevêque de Sens, restitue à Vézelay la relique donnée en 1267 au Chapitre cathédral de Sens par le pape Modèle:Noble et le pèlerinage est rétabli. L'activité de l'abbé Barret, prêtre militant d'une reconquête catholique se heurte aux républicains, qui ne se privent pas de troubler les processions et même de dérober les nouvelles reliques en 1898.
- En 1919, Émile Chesnelong, archevêque de Sens, nomme le chanoine Marie-Augustin Despiney comme curé doyen, qui va lancer une véritable politique culturelle pour faire connaître Vézelay pendant Modèle:Nobr<ref>Voir sur garae.fr.</ref>.
- En 1920, l'ancienne église abbatiale, paroissiale depuis la Révolution, reçoit le titre de basilique du Vatican, pour signaler son importance historique pour la chrétienté<ref>Voir sur lesamisdevezelay.fr.</ref>.
- En 1993, Vézelay voit le retour d'une communauté monastique catholique, avec l'installation aux abords de la basilique des fraternités monastiques de Jérusalem.
Indépendamment des directives catholiques, une diaspora orthodoxe cosmopolite se forme dans le village et aux alentours depuis les années 1990.
- Le Modèle:Date-, la première église orthodoxe du village est consacrée par le Diocèse orthodoxe russe de Chersonèse
Le sauvetage d'enfants juifs 1942-1944
L'école des sœurs de Sainte-Madeleine, aujourd'hui le Centre Sainte-Madeleine, fut l'abri d'une quinzaine d'élèves réfugiées juives entre 1942 et 1944. Elles furent accueillies par la directrice, sœur Léocadie, Marie Arnol (1880-1952), élevée au rang de Juste parmi les nations par l'État d'Israël en 2006<ref>Voir sur yadvashem-france.org.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle
Le tourisme généré par l'attrait de la basilique et le départ d'un des chemins de Compostelle. Les pèlerins, en route vers Compostelle, se rendent directement à la basilique romane Sainte-Marie-Madeleine pour se recueillir dans son imposante nef de Modèle:Unité. Trois fois par jour, la communauté religieuse entame des chants liturgiques qui emplissent les hautes voûtes. Modèle:Article détaillé
L'appellation vézelay
Le vignoble de Vézelay produit des vins rouges légers et blancs. Les blancs faits à partir de chardonnay ont droit depuis 1996 à la dénomination géographie bourgogne vézelay (au sein de l'AOP bourgogne)<ref>Voir sur vins-bourgogne.fr.</ref>, puis depuis 2017 à une appellation propre (AOC et AOP), le vézelay. Modèle:Article détaillé Modèle:Passage à actualiser.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La basilique Sainte-Marie-Madeleine, autrefois église de l'abbaye de Vézelay
- Les remparts de Vézelay
- La muraille d'enceinte a été construite au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle épouse la forme de la colline. Les guerres de Cent Ans puis celles de religion ont eu raison du bel ensemble.
- L'ancienne église Saint-Étienne
- Sise aux 2, 4, 6, rue Saint-Étienne, près de la porte du Barle présente la façade du bas-côté nord sur rue<ref group=Note>Modèle:Coord.</ref>. Cette église de fondation ancienne date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La paroisse de Saint-Étienne est supprimée par décret en 1791 ; à partir de 1794 l'église sert de marché aux grains, avant d'être vendue en 1797. Bien qu'ayant subi de nombreuses transformations (Modèle:Citation<ref name="Petit"/>, les contreforts ont été arasés au nu du mur, de nouveaux percements ont été effectués, etc.), elle présente aujourd'hui encore un porche ouvert voûté en berceau plein-cintre typique de l'architecture romane.
- L'ancienne église Saint-Étienne est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1960<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'ancienne église Saint-Pierre
- Le clocher de cette église subsiste à mi-parcours de la colline, place Borot<ref group=Note>Modèle:Coord.</ref>. Fondée en 1152, son histoire est peu documentée : on sait que la voûte s'effondre le Modèle:Date- et que la grosse cloche (fondue en 1633) de l'horloge est placée dans la tour en 1688. En l'an II, l'église est détruite, à l'exception de la tour de l'horloge (conservée pour cause d'utilité publique). Le clocher semble dater du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il porte une inscription selon laquelle il a été restauré en 1859. L'emplacement de l'église Saint-Pierre est resté non bâti, il est marqué par un mur bahut, il s'appelle actuellement place Borot. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle six tilleuls sont plantés autour de la place Borot. Il a été question pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'y bâtir un marché couvert, cependant la place Borot sert de parking.
- Située sur le flanc nord de la colline (à gauche de la basilique lorsqu'on en regarde la façade), à mi-pente en direction du village d'Asquins, la chapelle Sainte-Croix dénommée aujourd'hui La Cordelle, a été construite dans l'année qui a suivi la prédication de la seconde croisade en 1146 par saint Bernard. Les premiers franciscains venus d'Italie, en 1217, y construisirent un couvent. Modèle:Citation En 2011, trois frères franciscains résident à la Cordelle<ref>Site des franciscains de la Cordelle.</ref>.
- Le Modèle:Date-, jour de Pâques, en présence du roi Modèle:Louis VII et de la reine Aliénor d'Aquitaine, saint Bernard prêcha la croisade à une foule immense à quelques centaines de mètres de la basilique, en contrebas,à mi-flanc de coteau sur le penchant face à Asquins, et non au sommet de la colline en raison de l'exiguïté de l'abbatiale qui s'avéra bien trop petite pour contenir la foule, évaluée selon la tradition orale à Modèle:Unité ! À la suite de son prêche, Modèle:Louis VII et sa femme, Aliénor d’Aquitaine, et les princes et seigneurs et toute l'assistance se prosternèrent aux pieds de Bernard et se mirent à réclamer des croix de pèlerin, à tel point que l'on raconte que le tissu vint à manquer et que Bernard de Clairvaux lui-même donna son habit pour que l'on y taille des croix.
- Pour commémorer l’événement, une croix en pierre est érigée en 1647. Détruite à la Révolution, elle est alors remplacée en mai 1899 par une croix de fer dite « de Jérusalem » rapportée de Terre Sainte par des pèlerins et dressée sur deux blocs de granit du Morvan. Un demi-siècle plus tard, en Modèle:Date-, une nouvelle croix est érigée, suivie en Modèle:Date- d'une autre en sapin. Atteinte de maladie, elle sera remplacée, le Modèle:Date- par une croix plus haute et plus lourde de Modèle:Unité en chêne.
- Pour accéder à pied à ce haut lieu, il faut emprunter un sentier pédestre depuis la basilique, ou en voiture depuis Asquins, prendre la direction de Vézelay et suivre le panneau « La Cordelle, chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ».
Institutions culturelles
- La maison Zervos, est l'œuvre des architectes Jean Badovici et Eileen Gray. La villa de Christian et Yvonne Zervos est devenue une fondation et un lieu d'exposition consacré à l'art contemporain et à l'architecture, sur une terrasse qui domine le village<ref>Voir sur fondationzervos.com.</ref>.
- Le musée de l'Œuvre Viollet-le-Duc, situé à côté de la basilique, dans l'ancien dortoir des moines. Présentation du chantier de restauration de la basilique.
- La maison que Romain Rolland a occupée de 1937 jusqu'à sa mort en Modèle:Date-, abrite le musée Zervos qui présente la collection d'œuvres d'art constituée par Christian Zervos, éditeur des Cahiers d'art de 1926 à 1960.
- La maison Jules Roy, dernière demeure de l'écrivain : le conseil départemental de l'Yonne en a fait une maison qui invite des écrivains en résidence.
- La maison du Visiteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à mi-chemin en montant la colline à la basilique, est un centre d'interprétation de la symbolique de la lumière, de l'architecture et de la sculpture de la basilique.
- Le musée de la Pierre écrite au hameau de la Goulotte : collection de géologie, de minéralogie et de paléontologie.
- La Cité de la Voix<ref>Modèle:Lien web.</ref> : situé 4 rue de l’Hôpital, en plein cœur de Vézelay dans un ancien hospice réaménagé, cet établissement consacré principalement à l'art vocal regroupe trois activités : l'ensemble vocal Arsys Bourgogne, des résidences artistiques pour professionnels et amateurs, une saison publique avec de nombreux évènements, notamment les Rencontres musicales de Vézelay<ref>Voir sur lacitedelavoix.net.</ref> (fin août) et Happy Birthday JSB (fin mars). Depuis 2018, la Cité de la Voix est dirigée par François Delagoutte, ancien conseiller culturel auprès du maire de Lille<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Philatélie
- En 1946, un premier timbre postal est émis, d'une valeur de 5 francs, de couleur lilas, dans la série Monuments et sites. Il bénéficie d'une vente anticipée le Modèle:Date- à Vézelay. Il porte le n° YT 759
- En 1983, un timbre faisant partie de la série Personnages célèbres à l'effigie de Max-Pol Fouchet, rouge et noir, de valeur Modèle:Unité surtaxé de Modèle:Unité, comporte Vézelay au deuxième plan. Ce timbre a bénéficié d'une vente en premier jour le Modèle:Date- à Saint-Vaast-la-Hougue et à Vézelay. Il porte le n° YT 2282.
- En 2008, un nouveau timbre postal est émis, d'une valeur de Modèle:Unité, héliogravé, dans la série Portraits de régions. La France à voir. Il bénéficie d'une vente anticipée le Modèle:Date- à Vézelay. Il porte le n° YT 4164. Ce timbre fait partie d'un feuillet qui porte le n° YT BF117<ref>Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1.</ref>.
Pèlerinages
- La ville est un point de départ de l'un des chemins français vers Saint-Jacques de Compostelle.
- Depuis 1976, chaque année, à la Toussaint, des milliers de routiers scouts d'Europe convergent vers Vézelay.
- Depuis 2004, le « chemin d'Assise », itinéraire pédestre de pèlerinage, balisé et entretenu, long de Modèle:Unité, relie Vézelay à Assise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vézelay et le cinéma
- Vézelay (1951), documentaire réalisé par Pierre Zimmer et commenté par Pierre Fresnay.
- La Grande Vadrouille (1966) comédie réalisée par Gérard Oury, avec Bourvil et Louis de Funès<ref>Vincent Chapeau, Sur la route de la Grande Vadrouille : Les coulisses du tournage, 2004, Modèle:P..</ref>.
- Mon oncle Benjamin (1969) comédie réalisée par Édouard Molinaro, avec Jacques Brel et Claude Jade<ref>Eddy Przybylski, Brel, la valse à mille revers, Archipel, 2008, Chapitre 24, Modèle:P..</ref>.
- Le Voyage à Vézelay (2005), film de Pierre Creton.
Personnalités liées à la commune
Au Moyen Âge
- Pierre le Vénérable (1092 ou 1094-1156) : il fut accueilli à Vézelay par l'abbé Renaud de Semur comme seniorum doctor et custos ordinis vers 1115-1116, jusqu'en 1120, avant de devenir l'abbé de Cluny en 1122.
- Bernard de Clairvaux (1090-1153) : abbé et grande figure intellectuelle de son époque, il a sur l'insistance du pape Modèle:Noble prêché la deuxième croisade à Vézelay, le Modèle:Date-, devant le roi Modèle:Noble et la reine Aliénor d'Aquitaine.
- Thomas Becket, (1117-1170), l’archevêque de Canterbury et ancien chancelier en exil, prononce un sermon important à Vézelay, pour la Pentecôte, le Modèle:Date-. Il excommunie les seigneurs complices du roi Modèle:Noble, qu'il condamne solennellement pour les constitutions de Clarendon.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Théodore de Bèze (1519-1605) : pasteur, écrivain, historien, ambassadeur et théologien protestant, il est le successeur de Jean Calvin à Genève. Il est né au 55, rue Saint-Étienne, fils du bailli de Vézelay.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Vauban (1633-1707) : commissaire général des fortifications, maréchal de France et seigneur de Bazoches. Il est le seigneur de six des cinquante-quatre paroisses de l'élection de Vézelay, qu'il décrit très précisément dans un document de 1697 : Description géographique de l'élection de Vézelay<ref name="Vauban"/>.
- Georges-Edme René (-1794), bienheureux, chanoine de Vézelay, martyr des pontons de Rochefort.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Edme Étienne Borne Desfourneaux (1767-1849) : général des armées de la République et de l'Empire, il est natif de Vézelay.
- Prosper Mérimée (1803-1870) : l'écrivain, par sa redécouverte de Vézelay, a lancé le programme de sauvegarde et de rénovation de la basilique.
- Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) : architecte, archéologue et écrivain français, il a séjourné à de très nombreuses reprises à Vézelay pendant les 19 années qu'ont prises la reconstruction et la restauration de l'église abbatiale de Vézelay entre 1840 et 1859.
- Adolphe Guillon (1829-1896) : peintre et graveur français.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Romain Rolland (1866-1944) : l'écrivain prix Nobel de littérature s'installe à Vézelay en 1938 et y demeure jusqu'à sa mort le Modèle:Date-. Il y accueille en Modèle:Date- son ami le peintre Frédéric Deshayes.
- Eileen Gray (1878-1976) : architecte et designer, elle rénove un ensemble de maisons avec son compagnon Jean Badovici entre 1927 et 1933. Ils vivent ensemble dans leur demeure de la rue de l'Argenterie.
- Georges Bataille (1897-1962) : l'écrivain a vécu régulièrement à Vézelay à partir de Modèle:Date-. Il y est inhumé en 1962<ref>Voir sur fabriquedesens.net.</ref>.
- Christian Zervos (1889-1970) : l'éditeur réside souvent dans sa maison de vacances, au hameau de la Goulotte de 1937 jusqu'à sa mort en 1970. Il est enterré avec sa femme à Vézelay, à la municipalité de laquelle il a légué sa fortune pour y créer la Fondation Christian et Yvonne Zervos<ref>Voir sur fondationzervos.com.</ref>.
- Jules Roy (1907-2000) : l'écrivain s'installe au village en 1978 jusqu'à sa mort le Modèle:Date-. Il y est inhumé.
- Max-Pol Fouchet (1913-1980) : poète, écrivain, critique d'art, homme de télévision. Il demeura et écrivit à Vézelay, où il est enterré. Sur sa tombe est inscrit : Modèle:Citation
- Maurice Clavel (1920-1979) : journaliste et écrivain, mort à Asquins, il est enterré dans le cimetière de Vézelay.
- Yvette Szczupak-Thomas (1929-2003), la jeune fille est placée par l'assistance publique chez la famille Zervos, à la Goulotte, en Modèle:Date-. Elle décrit notamment les combats entre les jeunes maquisards et les colonnes de l'armée allemande à Vézelay, le Modèle:Date- dans son livre posthume Un Diamant brut (2008).
- Marc Meneau (1943-2020) : chef cuisinier étoilé Michelin.
- Kilien Stengel (1972-) : écrivain et universitaire ayant vécu à Vézelay.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
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- Jean-François Lecompte (photogr. Christian Beaudin), Vézelay, une église guerrière, Paris, Edite, 2012, 221 p.
- Robert Dauvergne, Vauban et la détresse économique dans la région de Vézelay, Clamecy, Impr. générale de la Nièvre, 1954, 7 p.
Articles
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Références sur la démographie