Autun
Modèle:Voir paronymes Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Autun est une commune française du département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté, située dans le parc naturel régional du Morvan. Sous-préfecture de Saône-et-Loire depuis 1790, la ville compte Modèle:Unité (Autunois et Autunoises) au recensement de Modèle:Population de France/dernière année, au cœur d'une intercommunalité regroupant environ Modèle:Nombre<ref>[1].</ref>.
Fondée par les Romains comme Augustodunum, sœur et émule de Rome<ref>[2].</ref> au début du règne de l'empereur Auguste, capitale gallo-romaine des Éduens en remplacement de Bibracte, évêché dès l'Antiquité, Autun est jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une cité prospère et un centre culturel influent, en dépit des pillages et des invasions. Pionnière de la révolution industrielle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec l'exploitation précoce du schiste bitumineux et de la fluorine, Autun a connu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un regain de dynamisme qui en a fait le siège de plusieurs entreprises internationales (Dim, Nexans) et de l'un des six lycées militaires français. La ville conserve de son passé antique et médiéval un riche patrimoine qui en fait un des plus importants sites touristiques au cœur de la Bourgogne. Modèle:Sommaire
Géographie
La ville s'adosse sur le rebord sud d'une dépression nommée bassin d'Autun daté du Permien qui comprend le stratotype Autunien formant l'Autunois. Elle est cernée au nord de prairies bocagères (bocage à maille large), à l'ouest par le massif du Morvan, et au sud de forêts de feuillus (forêt domaniale de Planoise) couvrant un plateau gréseux.
La région de l'Autunois est composée de soixante-quatre communes regroupées en sept cantons. On trouve dans les cantons d'Autun-Nord et d'Autun-Sud les communes suivantes : Antully, Auxy, Curgy, Dracy-Saint-Loup, Monthelon, Saint-Forgeot et Tavernay.
Communes limitrophes
Géologie
Le gisement de schiste bitumineux d'Autun a donné son nom à la période géologique à laquelle il s'est formé : l'Autunien, qui s'étage entre Modèle:Unité d'années. Il est exploité de façon industrielle dans le secteur de 1824 à 1957, notamment dans la mine des Télots<ref>Modèle:Pdf Modèle:Ouvrage.</ref>.
Autun a aussi donné son nom à l'autunite, un minéral composé d'un phosphate hydraté d'uranyle et de calcium.
Hydrographie
- Le Ternin, affluent de l'Arroux, lui-même affluent de la Loire, traverse une partie de l'agglomération ;
- La Celle, ruisseau se jetant dans l'Arroux en aval d'Autun et dont les eaux partiellement détournées alimentent la ville ;
- Nombreux ruisseaux et sources intra-muros, le ruisseau de Mugne ou des Tanneries se jette dans l'Arroux en aval du pont Saint-Andoche ;
- Le ruisseau de La Fée qui vient du plateau de Planoise, grossi vers le pont Saint-Pierre du ruisseau de La Croix des Châtaigniers se jetant lui-même en dessous du Pont-l'Évêque, dans le ruisseau ;
- L'Acaron qui vient des hauteurs de Montjeu et plonge dans l'Arroux au pied de l'enceinte, sous les murs de la caserne Changarnier ;
- Le Saint-Pierre, ruisseau formé par la réunion des ruisseaux de la Chapelle et de la Papeterie<ref>Dictionnaire topographique de la France.</ref>.
Climat
Le climat de la ville est caractérisé par des influences méridionales plus marquées que dans le reste du Morvan, notamment du fait de l'altitude inférieure à quatre cents mètres. La pluviométrie est modérée (inférieure à Modèle:Unité/an sur trente ans).
-
Panorama sur la ville d'Autun depuis la Croix de la Libération.
Urbanisme
Typologie
Autun est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine d'Autun, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (44,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,7 %), prairies (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (7,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), terres arables (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Le territoire de la commune comprend plusieurs quartiers dont les principaux sont :
Rose des vents | l'Arroux | L'Orme | Saint-Symphorien, Saint-Pantaléon | Rose des vents |
La Guinguette | Modèle:Abréviation discrète | Saint-Pierre | ||
Modèle:Abréviation discrète Autun Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Brion | Couhard, Croix de la Libération | {{#if:| | ||
Enclave : }} |
Toponymie
Avant la formation d'Augustodunum vers Modèle:Date-, la localité est attestée sous le nom d'Haedui, civitas Haeduae en Modèle:Date- La première attestation de la cité gallo-romaine provient de Tacite en 115. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Grégoire de Tours évoque Agustidunum et Monasterium Agusthidunensis. Sont attestés au cours des siècles suivants les formes Augustodunensium urbis en 850, Infra castrum Augustidunum seu infra Haeduam civitatem en 861, In latere Aeduae civitatis en 900, Urbem Augustudunum en 921, Apud Eduam et Sedis Ostudunensis en 972, Urbem Eduorum en 1096, Infra civitatem Eduensem en 1198. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les attestations sont proches du nom actuel : Ostum en 1254, Ostun en 1259, Ostuun en 1261, Hostun en 1273, Osteun en 1294, Otthun en 1376, Othun en 1380, Ostung en 1475, Austun en 1565, Authun en 1666 et Autun en 1666 et 1783<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le nom antique de la cité Augustodunum est constitué du nom de l'empereur Augustus, associé au gaulois -dunon, « forteresse », pour former « la forteresse d'Auguste ».
Histoire
Autun a conservé de nombreuses traces antiques ou médiévales. La ville fut l'une des capitales chrétiennes du monde romain.
Augustodunum, ville romaine
C'est sous le règne de l'empereur romain Auguste (-27/14) qu'a été fondée la cité d'Autun : son nom antique, Augustodunum, signifie la forteresse d'Auguste. Auguste avait la volonté de créer une grande cité en Gaule qui montrerait la puissance romaine. Augustodunum fut donc doté de monuments qui font aujourd'hui encore sa renommée.
La ville s’équipe rapidement :
- une enceinte longue d'environ Modèle:Unité et enfermant une superficie de Modèle:Unité<ref>Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, 2006, Collection « Hespérides », Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, comportant de nombreuses tours. Elle était percée de quatre portes — dont deux, les portes de Saint-André et d'Arroux, subsistent — aux extrémités des deux rues principales qui se coupaient à angle droit (cardo maximus et decumanus maximus) ;
- un théâtre romain, de Modèle:Unité de diamètre, pouvant contenir jusqu'à Modèle:Unité, le plus grand en capacité de la partie occidentale de l'Empire romain ;
- un amphithéâtre aujourd'hui disparu, de Modèle:Unité sur 130, situé à une cinquantaine de mètres du théâtre ;
- le temple dit « de Janus », à l'extérieur des remparts. Si ce temple a été à tort attribué à la divinité romaine Janus, les archéologues ignorent quelle divinité y était vénérée. On peut lire sur une plaque explicative près du temple de Janus :
En 1976, à la suite de la grande sécheresse, la prospection aérienne de René Goguey permit enfin au bout de Modèle:Nombre de mettre en évidence tout un ensemble dont un vaste théâtre à Modèle:Unité au nord-ouest du temple de Janus, dont les sondages de 1977 révélaient des murs courbes et rayonnants de la cavea édifiée sur les murs d'un important bâtiment antérieur. Son diamètre de Modèle:Unité dépassant le demi-cercle, il appartient à la série des théâtres gallo-romains associés à des temples<ref>Archéologia, no 482 de novembre 2010. Modèle:P..</ref>.
- la pyramide de Couhard, qui se dresse à proximité d'une ancienne nécropole le « Champ des Urnes », serait la sépulture du druide éduen Diviciacos, ami de Cicéron et de César, ou encore d'un ancien vergobret. Toutefois, sa destination exacte, tombeau ou cénotaphe a donné lieu à des interrogations<ref>Pierre-Bénigme Germain, Modèle:Page h', Lettres sur les Antiquités d'Autun, 1746.</ref>,<ref>Joseph Rosny (1771-1814), Histoire de la ville d'Autun, Dejussieu, Autun, 1802.</ref>Modèle:Refins.
La création d'Autun attira les populations environnantes et notamment les habitants de Bibracte<ref>Modèle:Chapitre</ref>, l'oppidum éduen, qui tomba peu à peu dans l'oubli.
Autun fut célèbre pour son école de rhétorique, dont les premiers à avoir apporté les lettres à Trèves furent les panégyristes, professeurs de rhétorique venant des écoles d'Autun, Bordeaux, Rome et de Trèves même. Parmi les discours rédigés de 197 à 312, cinq furent composés à Autun<ref>Jacqueline Champeaux, Martine Chassignet, Hubert Zehnack, Ærius perennius, Paris, Sorbonne, 2006, 702 p.</ref>. Déjà en 107 cette école de philosophie et de rhétorique d'Autun attirait des étudiants de tout l'Empire<ref>Jean-Paul Coudeyrette, CompilhistoireModèle:Refins.</ref>. Un poème de 148 hexamètres fut écrit par un rhéteur de la fameuse école de rhétorique qui fleurissait à Autun à l'époque de Constantin<ref>Claudio Moreschini et Enrico Norelli, « De Paul I à l'ére de Constantin », dans Histoire de la littérature chrétienne antique grecque et latine, Éd. Labor et Fides, 2000, Modèle:P..</ref>,<ref name="arroux" />.
Prise par Julius Sacrovir en l'an 21, Autun fut le foyer de la révolte de Sacrovir menée par ce Gaulois et Julius Florus. Battu par les légions arrivées pour rétablir l'ordre, Julius Sacrovir finit par se suicider dans l'une de ses villas aux environs de la ville. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle fut assiégée pendant sept mois, prise et détruite par l'usurpateur Victorinus en 270 ; puis rebâtie au siècle suivant par Constantin. En 356, elle est assiégée par les Alamans puis libérée par Julien qui met en fuite ces derniers la même année<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Début 2010, lors de la construction de logements près de la porte d'Arroux, les travaux ont permis de découvrir un quartier antique ainsi que plus de Modèle:Unité de monnaie en bronze datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="arroux">« Plus de Modèle:Unité romaines découvertes à Autun dans un chantier ».</ref>.
-
Relevé de fouilles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le théâtre et l'amphithéâtre.
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Mausolée disparu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dit « temple de Pluton » (illustration du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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Le martyre de saint Léger.
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Marie-Madeleine (sculpture provenant de la tombe de saint Lazare dans la cathédrale d'Autun, actuellement au musée Rolin).
Moyen Âge
Léger (né vers 616- mort en 678), était évêque d'Autun. Il fut torturé à Lucheux (Somme) sur l'ordre du maire du palais Ébroïn, qui le fit ensuite assassiner. Il avait présidé vers 670 le deuxième concile d'Autun (après celui de 599 réuni par l'évêque Syagre)<ref>« Les conciles d'Autun », article de Lucien Taupenot paru dans la revue Images de Saône-et-Loire Modèle:N° de septembre 2005 (pages 14 et 15).</ref>.
Invasions
La ville est prétendument saccagée par les Sarrasins du général Ambiza le Modèle:Date ou 731 suivant les sources, le chanoine Marilier évoque même un raid "vandale" en 725 puis sarrasin en 731<ref name = ":1">Modèle:Lien web</ref>. Ces hypothèses reposent sur des sources faibles, tardives et parfois fantaisistes. Hervé Mouillebouche souligne en 2011 la probabilité d'un raid franc mené par Charles Martel et de ses Leuques en se basant sur les chroniques dites de Frédégaire et diverses sources contemporaines franques et arabes démontrant également l'improbabilité de l'avancée de Sarrasins au delà de Lyon. La date très précise du 22 août est quant à elle liée au culte de saint Symphorien à Autun, liant par la date le sac de la ville et le martyr du saint<ref name = ":1" />.
À la suite de ce désastre, quelques années plus tard, en 733, Charles Martel confie à Théodoric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} (708-755?), petit-fils de Bernarius, fondateur de la lignée des Thierry, comtes d'Autun, dont Thierry II d’Autun (748-804) est frère du célèbre Guillaume de Gellone (751-Modèle:Date).
Elle fut à nouveau saccagée par les Normands en 888. Elle devint au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle le chef-lieu d'un comté dépendant du duché de Bourgogne.
Centre religieux
Au Moyen Âge, la ville devient un grand pôle ecclésiastique et un important lieu de pèlerinage, à l'image de sa nouvelle cathédrale en plus de la cathédrale Saint-Nazaire d'Autun. On vient y vénérer les reliques supposées de Lazare d'Aix, non pas celles de saint Lazare de Béthanie, celui de la Bible, mais celles d'un évêque d'Aix-en-Provence du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le culte de Lazare d'Aix, dit aussi saint Lazare à Autun au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle répond certainement à celui de Marie-Madeleine présent à Vézelay. La cathédrale Saint-Lazare (1120), église romane de type clunisien, est célèbre notamment par son tympan, sculpté avec beaucoup de détails représentant le jugement dernier et signé de l'artiste Gislebert. Ce portail magistral doit aux chanoines d'Autun sa préservation exceptionnelle, malgré les destructions d'œuvres médiévales commises au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les causes d'appel de la cour du duc de Bourgogne, reconnaissent que l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, possède d'ancienneté, la haute, moyenne et basse justice sur la terre de Chanchauvain, aujourd'hui Champ-Chanoux, et qui a appartenu aussi au prieuré de Chanchanoux, au finage de Saint-Eugène.
C'est le Modèle:Date, que les habitants de Saint-Martin et de Saint-Pantaléon reçoivent leurs lettres d'affranchissement de l'abbé de l'abbaye Saint-Martin d'Autun<ref>« Charte X », dans Cartulaire de l'abbaye Saint-Martin d'Autun, supplément du 13 juillet 1463.</ref>.
Temps modernes
L'enclavement géographique de la cité, la concurrence croissante de Dijon, de Chalon-sur-Saône et plus tard du Creusot contribuent à son déclin depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1788, Talleyrand devient évêque d'Autun. Il est élu député du clergé pour les états généraux (France) de 1789.
En 1790, Autun est retenue pour être le chef-lieu de l'un des sept districts du tout nouveau département de Saône-et-Loire<ref>Henri Nicolas, Quand l'Assemblée constituante esquissait les contours du département de Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° (octobre 1970), Modèle:P..</ref>.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement le nom de Bibracte<ref name="Cass">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.
Le lycée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle tient une place importante dans l'histoire de la ville et même de la France puisque Napoléon Bonaparte, qui lui a donné son nom actuel, ainsi que ses frères Joseph et Lucien y ont fait leurs études. Ce lycée continue de fonctionner de nos jours. On peut y admirer les grilles en fer forgé érigées en 1772, les matières enseignées dans ce lieu y sont indiquées par divers représentations d'objets le long du haut de ces grilles.
L'ancien hôtel du marquis de Fussey situé rue de l'Arquebuse, construit en 1782, devient le siège de la sous-préfecture en 1820. Pendant la guerre franco-prussienne, Garibaldi en fait son quartier général fin 1870 et début 1871.
À la Révolution, Autun absorbe les communes voisines de Fragny (déjà fusionnée avec celle de Montromble) et de Saint-Symphorien-lès-Autun<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>.
Époque contemporaine
Le tacot du Morvan
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune était desservie par une des lignes du tacot du Morvan : le chemin de fer d'Autun à Château-Chinon.
Sa gare terminus était située aux côtés de la gare de la liaison PLM. Ce terminus marquait le départ du calcul des points kilométriques de la ligne ; la gare était donc située au PK 0.
Après avoir traversé un pont métallique (dont il ne subsiste de nos jours que la pile de la rive droite) au-dessus de l'Arroux, la ligne disposait de deux haltes facultatives au carrefour de la Folie (appelé carrefour de la Légion aujourd'hui) et au hameau les Moreaux.
Le trafic voyageurs fut stoppé le Modèle:Date, remplacé par un service d'autocars. La ligne, fermée définitivement en 1936, fut démontée entièrement en 1939.
L'extraction du schiste dans la région d'Autun commence en 1824 à Igornay. De l'huile de schiste est produite dès 1837 pour l'éclairage public et les installations sont améliorées en permanence pour diversifier la production. La mine des Télots est la plus importante, elle est notamment équipée d'une raffinerie en 1936 et emploie plusieurs centaines d'ouvriers qui produisent du carburant pour automobile. Cette mine est la dernière à fermer en 1957. La production totale du gisement est estimée à Modèle:Unité de tonnes.
La Seconde Guerre mondiale
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Autun est libérée le Modèle:Date par les troupes françaises débarquées en Provence<ref>Modèle:Atlas-Libération-France, Modèle:P..</ref> (le [[2e régiment de dragons|Modèle:2e de dragons]] du colonel Demetz), les groupes armés FFI (corps franc Pommiès) et FTP (régiment Valmy).
Depuis la Libération
Le 11 février 1992, la ville d'Autun reçoit le label Ville d'art et d'histoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992 d'Albertville, en Savoie, la flamme olympique passe par Autun<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Autun est le siège de la communauté de communes du Grand Autunois Morvan, composée de 55 communes.
La commune de Saint-Pantaléon, qui avait été créée en 1792 par regroupement de trois paroisses (Saint-Pierre, Saint-Martin et Saint-Symphorien, rassemblées sous le nom révolutionnaire Les Communes réunies)<ref>« Une ancienne commune : Saint-Pantaléon, actuellement quartier d'Autun », article paru dans la revue Images de Saône-et-Loire Modèle:N° de décembre 2004 (pages 10 à 13).</ref>, associée depuis le 15 juillet 1973, est devenue un simple quartier d'Autun lors de sa fusion effective le Modèle:1er janvier 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Autun figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi puis officialisé des liens d'amitié avec une localité étrangère<ref>Avec Bourbon-Lancy, Chagny, Chalon-sur-Saône, Chauffailles, Cuisery, Épinac, Étang-sur-Arroux, Loisy, Mâcon Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue, Sanvignes-les-Mines et Tournus. Source : Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° de décembre 1972, Modèle:P..</ref>.
En 2020, la ville est jumelée avec :
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
Population et société
Démographie
La population est de Modèle:Nombre (soit environ 400 feux) à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Denis Grivot, Autun, 1967, éditions Lescuyer, Lyon, Modèle:P..</ref>.
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
- Fête du livre en avril ;
- La Foire du Modèle:1er mars et du Modèle:1er septembre, où tout le centre-ville devient zone piétonne avec de nombreux stands. Une fête foraine s'installe pendant quinze jours ;
- Le spectacle historique son et lumières « Augustodunum » au théâtre romain, début août<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> ;
- Les Journées Romaines l'association Human-Hist Légion VIII Augusta) ;
- "Autun, Capitale des Langues Anciennes"
- Le rallye automobile de la Châtaigne - Autun Sud-Morvan ;
- Les étoiles du Morvan, tournoi de pétanque international
- AE3, événement national de basket 3x3
- Visites guidées à thèmes (cathédrale, musée Rolin, théâtre romain, musée lapidaire, au fil de l'eau, les remparts antiques, quartier Marchaux, lycée militaire) ;
- Biennale internationale d'arts sacrés contemporains depuis 2017, avec la participation d'artistes de renommée nationale et internationale de douze pays. Visite de sept chapelles dont cinq privées. Huit lieux d'expositions<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
Quelques clubs et évènements phares de la ville :
- athlétisme : Stade athlétique autunois ; Autun Running ;
- tennis : Modèle:Nombre dont deux terrains intérieurs en terre battue. Unique dans la région ;
- basket : le CS Autun Basket évolue en PréNationale et joue dans la salle de l'Arquebuse. Ce club a évolué plusieurs saisons en Nationale 1 (Modèle:3e division) dans le début et milieu dans années 2000 ;
- rugby : l'AS Autunoise évolue en promotion d'honneur et joue au stade Saint-Roch ;
- football : Sporting Club Autun
- handball : O.C. Autun ;
- rallye automobile : depuis 1966, l'ASA (Association sportive automobile) du Morvan organise chaque année le Rallye d'Autun - Sud Morvan (anciennement Rallye de la Châtaigne). En 2011, la finale de la Coupe de France des rallyes a eu lieu à Autun ;
- natation : Club nautique autunois ;
- société de tir autunoise (à Saint-Forgeot) : de nombreux titres en armes anciennes ;
- golf d'Autun ;
- escalade : le site de la cascade de Brisecou accueille un espace orienté vers la découverte, l'initiation et la pratique familiale de l'escalade ;
- sports de pleine nature : course d'orientation, escalade, kayak, VTT avec l'Association des sports de pleine nature (ASPEN) ;
- triathlon : Autun triathlon : équipe élite féminine Modèle:1re division et équipe élite masculine Modèle:2e division évoluent en Grand Prix de triathlon ;
- escrime : le Cercle d'Escrime Autunois (pratique de l'épée et fleuret).
Enseignement
Écoles
- Hauts-Quartiers Bouteiller ;
- Clos Jovet ;
- Parc ;
- Monrose ;
- Victor Hugo ;
- Saint-Sacrement (catholique) avec maîtrise accueillant également les Petits Chanteurs à la Croix de Bois depuis la rentrée de septembre 2014<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Collèges
- Collège La Châtaigneraie ;
- Collège Du Vallon ;
- Collège Saint-Sacrement (catholique) accueillant également les Petits Chanteurs à la Croix de Bois depuis la rentrée de septembre 2014<ref name=":0" /> ;
- Collège Changarnier (militaire).
Lycées
- Lycée Bonaparte Pôle Général ;
- Lycée Bonaparte Pôle Technologique et Professionnel ;
- Lycée Saint-Lazare (catholique) ;
- Lycée militaire d'Autun.
Cultes
Catholique
- Cathédrale Saint-Lazare, parvis Chanoine-Denis-Grivot ;
- Église Notre-Dame, construite en 1757, ancienne chapelle jésuite du lycée Bonaparte (alors collège de jésuites) rue du Lycée-Bonaparte (Champ de Mars)<ref>Église qui possède un orgue. Source : Henri Martinet, L'orgue en Saône-et-Loire, article en deux parties publié dans la revue « Images de Saône-et-Loire » : Modèle:N° d'octobre 1969 (Modèle:P.) et Modèle:N° d'octobre 1970 (Modèle:P.).</ref> ;
- Église Saint-Jean, avenue de la République ;
- Église de Saint-Pantaléon, 1 rue Chalet Bleu à Saint-Pantaléon, patronage à l'abbé de l'abbaye Saint-Martin d'Autun, bénéfice assigné par l'abbé Guillaume de Fontangy pour son anniversaire en 1295<ref>Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte LII de 1295. Texte en ligne.</ref> ;
- Église Saint-Symphorien de Saint-Pantaléon, avenue de la République ;
- Église du Sacré-Cœur de Fragny, route de la Forêt de Planoise ;
- Église Saint-Léger de Couhard, rue de la Cascade.
Musulman
- Association culturelle franco-turque d'Autun, rue du 8-Novembre Saint-Jean<ref>Associationautunturc.jimdo.com.</ref> ;
- Association culturelle musulmane d'Autun, rue du Faubourg-Saint-Andoche.
Protestant
- Chapelle Saint-André, temple de l'église réformée 11 rue Gaillon, (accolée à la porte Saint-André).
- Église évangélique, 9 Grande-Rue-Marchaux.
Millénariste
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, 21 route d'Arnay.
Bouddhiste
- Temple des mille Bouddhas, au domaine du château de Plaige sur la commune de La Boulaye.
Économie
Le sous-sol riche en charbon et surtout en huile minérale n'est pas étranger à l'essor de la ville. La seconde était extraite depuis l'époque romaine des schistes bitumineux autuniens. À l'époque romaine, les schistes furent utilisés comme roches décoratives (le schiste dont on extrait l'huile minérale étant solide à l'état natif). Leur exploitation industrielle entamée en 1824, a fourni dès 1837 une « huile de schiste » destinée à l'éclairage. L'extraction a continué tant bien que mal jusqu'en 1957 malgré la concurrence croissante du pétrole. Seuls les deux terrils des Télots et quelques bâtiments en ruine témoignent de ce passé minier.
Le patrimoine historique, culturel, naturel ainsi que la proximité du cœur du parc naturel régional du Morvan dont Autun est la principale ville, consituent des axes forts de rayonnement.
La ville d'Autun profite également de la présence de trois sites de production Dim (fabrication d'articles chaussant à mailles, centre logistique) qui représentent Modèle:Nombre. Autun est devenue le berceau de la marque Dim en 1956 et Tolix. La société les Câbles de Lyon, devenue par la suite Alcatel Câble puis Nexans, est aussi un point fort économique pour la ville.
Par sa proximité avec le Morvan, Autun est aussi une ville de l'industrie du bois. La présence de forêts privées et publiques (bureau de l'ONF d'Autun) a facilité le développement de corps de métiers et d'entreprises liés à cette industrie. Autun possède une chaufferie utilisant la biomasse environnante, construite par la firme Dalkia en 1999.
Culture locale et patrimoine
Autun est classée Ville d'Art et d'Histoire et dispose d'un large secteur sauvegardé.
Lieux et monuments
Autun, au cœur de la Bourgogne, a gardé un certain charme et possède de nombreux monuments.
Monuments gallo-romains
- Porte Saint-André
- Porte d'Arroux
- Théâtre romain d'Autun, où est interprété le spectacle d'Augustodunum tous les étés ;
- Temple de Janus
- Pyramide de Couhard, monument funéraire antique de forme pyramidale, porteur de légendes ;
La cathédrale Saint-Lazare
D'époque romane, connue pour ses sculptures, en particulier, celles du tympan.
Autres monuments
- L'alignement mégalithique du Camp de la Justice. Une trentaine de mégalithes sont découverts en 1882, cinq subsistent aujourd'hui<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les remparts romains qui ceinturent la vieille ville ;
- La tour des Ursulines est une tour octogonale située sur les hauteurs de la ville. La tour, entourée des remparts romains, est surmontée d'une statue de la Sainte-Vierge haute de Modèle:Unité, datant de 1862, également classée. Elle est la propriété depuis 1997 du restaurateur d'art et peintre japonais Hisao Takahashi. Le premier week-end de mai, on peut voir des carpes de tissus de la cérémonie de kodomo no hi flotter au vent. Il est possible de grimper au sommet en été seulement ;
- La place du Champ-de-Mars, qui est le cœur de la ville où se greffent les deux rues piétonnes (rue aux Cordiers et rue Saint-Saulge), l'hôtel de ville et le théâtre à l'italienne de la ville de la ville, inauguré en 1884. Le marché s'y tient le mercredi et le vendredi ;
- Le lycée militaire d'Autun, aux belles tuiles vernissées. Ancien grand séminaire construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il comprend maintenant depuis 1884 une école militaire préparatoire, puis un collège et enfin, depuis 1981, un lycée militaire. Il accueille des élèves originaires de toutes les régions françaises, dont les parents sont au service de l'État. Les deux quartiers abritent les élèves de la Modèle:6e aux classes préparatoires. La construction de nouveaux bâtiments a récemment permis la découverte de vestiges romains importants ;
- Le passage Balthus, ex-passage couvert de la Halle : anciennes halles édifiées de 1742 à 1746, sur des plans de l'architecte François Franque, transformées en passage couvert en 1848 par l'architecte Palluet. Du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il subsiste la façade rue du Général-Demetz, tandis que les boutiques et les galeries qui les surmontent datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais sont d'inspiration néo-Renaissance<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- L'ancienne prison circulaire, construite en 1854, fermée en 1955 Modèle:Nombre, fut l’une des premières prisons françaises à adopter le mode de détention cellulaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, le panoptique. Désaffectée depuis 1955, elle est maintenant protégée par les monuments historiques et notamment remarquable pour son plan circulaire ;
- Le lycée Bonaparte, place du Champ-de-Mars ;
- Le monument aux morts de la ville, inauguré le 2 décembre 1923 sur la place du Champ-de-Mars et inscrit au titre des Monuments historiques en 2016, qui résulte d'un concours lancé en 1920 et ayant retenu le projet du sculpteur Alfred Jean Halou (1875-1939). Il se caractérise par une large base de forme pyramidale sur laquelle figurent les noms des soldats morts pour la France avec, au-dessus, plusieurs attributs présents (baïonnettes, branches de laurier, casque de poilu, croix de guerre, pelle, bidon, hache, branches de chêne, grenades, olivier, palmes, etc.), éléments divers évoquant la Gloire (les lauriers), la Force (le chêne), la Victoire (les palmes) et la Paix (l’olivier). Au-dessus, quatre niches accueillent sur chacune des faces une allégorie féminine incarnant les différentes attitudes des femmes face au deuil : l’épouse éplorée ; la jeune fiancée allant à la tombe ; la jeune veuve et ses deux enfants ; enfin la « pensée aux morts de la guerre ». Au sommet, à plus de Modèle:Unité de hauteur, une allégorie de la Victoire tient dans ses bras un combattant mort<ref>Source : Michaël Vottero, « Les monuments aux morts de la Grande Guerre protégés en Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire, n° 210, juin 2022, pp. 18-21.</ref>.
- La Croix de la Libération, qui domine tout Autun sur le mont Saint-Sébastien ;
- L'église Saint-Pierre-l'Estrier, rue de l'Hermitage à Saint-Pantaléon, classé au titre des monuments historiques en 1979 ;
- La chapelle Saint-Nicolas, rue Saint-Nicolas ;
- La chapelle Sainte-Anne, ruelle Sainte-Anne ;
- La chapelle Saint-Sacrement, rue Saint-Germain ;
- La chapelle Saint-Gabriel à l'hôpital, boulevard Frédéric-Latouche ;
- La chapelle Saint-Georges au lycée militaire, rue Gaston-Joliet ;
- La chapelle Notre-Dame-des-Bonnes-Œuvres-et-des-Sept-Dormants, désacralisée, dans l'ancien réfectoire du Chapitre place Sainte-Barbe ;
- La chapelle Saint-Aubain, place du Terreau ;
- Le couvent de la Visitation, rue aux Raz, monument historique ;
- La chapelle des bénédictines Notre-Dame, rue Chaffaut ;
- L'église Notre-Dame-du-Châtel ;
- L'église Saint-Léger dans le village de Couhard ;
- L'église du Sacré-Cœur dans le village de Fragny.
Espaces naturels
- La cascade de Brisecou, au-dessus de Couhard ;
- Le plan d'eau du Vallon, formé par une retenue artificielle ;
- Complexe tourbeux de l'étang Saint-Georges, de Modèle:Unité, Espace naturel sensible (no 28).
Monuments historiques d'Autun |
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Période romaine |
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Période médiévale |
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Période moderne |
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Monuments disparus
Intra-muros
- Basilique Sainte-Croix, déjà en ruine en 853<ref>Diplôme de Charles le Chauve (V Cartulaire de l'Église d'Autun, Modèle:P..)</ref> ;
- Cathédrale Saint-Nazaire, première cathédrale de la ville déjà citée en 532. Il ne subsiste que la chapelle Saint-Aubain, dans la cour de la maîtrise ;
- l'église Saint-Jean-de-la-Grotte, église paroissiale souterraine, située sous la cathédrale Saint-Nazaire ;
- Abbaye Saint-Jean-le-Grand d'Autun, moniales bénédictines, fondée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par l'évêque d'Autun, Syagre ;
- Abbaye Saint-Andoche d'Autun, abbaye royale de moniales bénédictines, fondée en 592 par la reine Brunehaut sur la recommandation de l'évêque Syagre ;
- Église Notre-Dame-du-Châtel, protégée par les ducs de Bourgogne puis Louis XI ainsi que Nicolas Rolin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, voisine des deux cathédrales, sur l'emplacement de la place Saint-Louis.
Hors les murs
- Prieuré Saint-Racho-lez-Autun, fondé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de l'ordre des Bénédictins, situé hors les murs à droite après la porte Saint-André ;
- Abbaye Saint-Martin d'Autun, de moines bénédictins, fondée vers 589-592 par la reine Brunehaut et Syagre l'évêque d'Autun, elle est située sur la commune de Saint-Pantaléon ;
- Abbaye Saint-Symphorien d'Autun, de moines bénédictins, de l'ordre des Bénédictins, située hors les murs, attestée en 452, rattaché à l'abbaye de Saint-Martin en 910, deviendra un prieuré ;
- Tour Saint-Léger, reste d'un ancien donjon daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Musées
- Muséum d'histoire naturelle d'Autun dans la rue Saint-Antoine (zoologie, minéralogie, paléontologie, botanique) ;
- Musée Rolin (archéologie, art du Moyen Âge, histoire et Beaux-Arts), installé rue des Bancs dans l'Hôtel Rolin qui fut la demeure de ce chancelier ;
- Musée lapidaire Saint-Nicolas (archéologie), rue Saint-Nicolas, sur le site d'un ancien hôpital pour miséreux ;
- Musée national des Enfants de troupe, installé dans l’enceinte du lycée militaire (dans l'ancienne crypte) ;
- Mini-musée de la vigne et du vin, rue de la Grange-Vertu, petit musée privé situé dans l'enceinte d'un négoce en vin ;
- Musée Verger-Tarin, petite maison bourgeoise avec mobilier des trois derniers siècles, ne se visite plus pour cause de dégâts importants, Ethnologie (art de vivre aux {{#switch: XIX
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}}), 7 rue des Sous-Chambres.
Equipements culturels
Cinéma(s)
Sources<ref>Journal de Saône et Loire > Autun > Article "Des films itinérants à l'Arletty... Retour sur Modèle:Nombre de cinéma" par Claude Chermain (CLP) paru le 12 juin 2021</ref>,<ref>www.esthetiquehomme.com > page "Le cinéma Arletty d'Autun" publiée le 21 janvier 2015</ref>
L'exploitation cinématographique a commencé à Autun en 1917 avec les séances de cinéma itinérant que proposait alors la société Gaumont. Ce n'est qu'à partir de 1946 qu'Autun se dote de son premier cinéma (salle unique), Le Majestic, situé en face du lycée militaire. Le cinéma sera racheté par la suite par la société Rex représentée par M. Oudet et sa quinzaine d'actionnaires. Le Majestic devient alors Le Rex.
En 1957, un autre cinéma ouvre rue Pernette qui portera le nom de Les Variétés. En 1964, M. Oudet le patron du Rex le rachète pour le rénover et en faire une salle d'art et d'essai qui rouvrira ses portes en janvier 1965 sous le nom de Le Vox. C'est Roger Coiffard qui dirigera les deux cinéma Rex et Vox.
Pourtant doté en 1970 de l'appareil de projection et de la cabine les plus modernes au monde, Le Rex devenu entre-temps trop vétuste est obligé de fermer en février 1996.
En 1996, de nouveaux exploitants le couple Sylvie Bruant et Philippe Chapelot reprennent la salle unique du cinéma Vox et la transforment un complexe de 3 salles sous le nom de cinéma Arletty.
En octobre 2015, de nouveaux exploitants, Jean-Christophe et Astrid Pape, Grenoblois d'origine, reprennent la direction de L'Arletty : ils dotent alors le cinéma d'une quatrième salle de Modèle:Nombre et d'un grand hall d'accueil et passent ses cabines de projection au tout numérique.
L'Hexagone
Source<ref>autun.com > Hexagone</ref>
La salle de spectacles d'Autun est l'Hexagone, situé 1 boulevard Frédéric-Latouche. Elle est dotée d'une grande salle de Modèle:Unité nommée salle Marcel-Corneloup (comprenant 80 tables, 600 chaises et un podium de Modèle:Unité x Modèle:Unité), d'une petite salle annexe de Modèle:Unité (comprenant 10 tables et 200 chaises) et d'un hall d'accueil de Modèle:Unité. La salle tire son nom de sa forme hexagonale.
Bibliothèque municipale
La bibliothèque municipale d'Autun est située dans les locaux de l'hôtel de ville depuis 1846. La première bibliothèque publique fut créée en 1792, par Victor de Lanneau, à partir de fonds issus des mouvements révolutionnaires. Les collections de l'établissement sont ensuite enrichies au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce aux ventes publiques de collections de bibliophiles. La loi de séparation des Églises et de l'État de 1909 permet d'enrichir les fonds de collections manuscrites et imprimées provenant de la cathédrale, précédemment conservés par les bibliothèques de l'évêché et du séminaire. Diverses donations viendront ensuite grossir les collections durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1985, l'évêché laisse en dépôt à la bibliothèque la Bible de Nicolas Rolin, aujourd'hui conservé par le Musée municipal<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Depuis 1972, la bibliothèque est classée.
Son fonds ancien se compose de nos jours d'environ Modèle:Nb imprimés, Modèle:Nb manuscrits et Modèle:Nb incunables.
Autun dans les arts
Autun est le décor du roman Un sport et un passe-temps de l'Américain James Salter, publié en 1967. En 2018, le New-York Times consacre un article à Autun, sur les traces du livre, en évoquant l'Hôtel Les Ursulines et le Grand Hôtel Saint-Louis, la rue Dufraigne, la rue du Faubourg-Saint-Blaise, la place du Carrouge, la place d’Hallencourt, le cimetière de la commune ou encore le Champ-de-Mars<ref>James Salter’s ‘Blue, Indolent’ Corner of Burgundy sur nytimes.com du 5 juin 2018</ref>.
La commune a également servi de décor aux films Hiroshima mon amour d'Alain Resnais et Bon voyage de Jean-Paul Rappeneau<ref>Titles With Location Matching "Autun, Saône-et-Loire, France" sur imdb.com</ref>.
Autun et la philatélie
Le maître graveur Pierre Albuisson a illustré un timbre postal semi-panoramique (Modèle:Unité × Modèle:Unité) d'une valeur faciale de Modèle:Unité émis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ville de garnison
En 1906, le [[29e régiment d'infanterie|Modèle:29e d’infanterie]] a tenu garnison à AutunModèle:Référence souhaitée.
Personnalités liées à la commune
Principales personnalités
- Auguste : empereur romain, fondateur de la ville ;
- Nicolas Rolin (Autun, 1376 - id., 1462) : homme d'État bourguignon ; chancelier de Bourgogne ;
- Gabriel Breunot (Autun, 1540 - Dijon, 1618), chroniqueur bourguignon ;
- Talleyrand : évêque d'Autun (1788-1791), ministre des Affaires étrangères, président de l'Assemblée nationale ;
- Napoléon Bonaparte, admis au collège d'Autun le Modèle:Date, y retrouve ses frères Lucien et Joseph (il repassera cinq fois par Autun, dont trois fois par l'hôtel Saint-Louis et de la Poste : au printemps 1798, le 10 janvier 1802, le 6 avril 1805, le 31 décembre 1807 et le 15 mars 1815<ref>
Alain Dessertenne, « Les passages de Napoléon Bonaparte à Autun », revue Images de Saône-et-Loire n° 208 de décembre 2021, pages 7 à 11.</ref>) ;
- Patrice de Mac Mahon, comte de Mac Mahon, duc de Magenta, maréchal de France, président de la République française du 24 mai 1873 au 30 janvier 1879.
Autres personnalités
Chefs gaulois
- Diviciacos, druide d'Autun, vergobret, député à Rome ;
- Dumnorix, vergobret, frère de Diviciacos, opposant à Jules César ;
- Viridomaros, jeune chef éduen, ayant participé à insurrection de 52 av. J.-C. ;
- Liscos, vergobret des Éduens en 58 av. J.-C. ;
- Vedeliacus, magistrat éduen ;
- Convictolitavis, vergobret, confirmé par Jules César, qu'il trahira ;
- Surus, le seul chef éduen à ne pas avoir déposé les armes ;
- Julius Sacrovir, au premier siècle, dernier chef de la rébellion contre les Romains.
Premiers chrétiens
- Thyrse († vers 155 ou 167), saint, martyr chrétien mort à Autun qui le considère avec Andoche, comme ses apôtres, et martyrs ;
- Fauste d'Autun (Faustus), {{#switch: II
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}}, sénateur, chrétien au service du consul romain, et époux d'Augusta, parents de Symphorien d'Autun ;
- Symphorien d'Autun († vers 178), saint, martyr chrétien ;
- Eumène, né à Autun vers 260, mort en 311, écrivain et rhéteur romain, secrétaire de Constance Chlore et de Maximien Hercule ;
- Lautein, dit Lothain ou Lothein et en latin : Lautenus (Autun vers 477 - Silèze vers 518), saint, moine ermite qui s'installa à Silèze et y fonda un monastère, sous le vocable de Saint-Martin, le village prit par la suite le nom de Saint-Lothain. Il fonda ensuite le prieuré de Saint-Symphorien de Maximiacus à Buvilly ;
- Léonien d'Autun, hongrois, prisonnier des Burgondes, ermite à Autun et à Vienne en France, où il fonda deux abbayes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- Eptade d'Autun (Autun, fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - 525), monétaire d'Autun, ermite, prêtre et moine fondateur de l'abbaye de Cervon, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Grégoire de Langres, saint, gouverneur du pays d'Autun en qualité de comte, veuf il devint évêque de Langres, il est l'arrière-grand-père de Grégoire de Tours. Mort et fêté le Modèle:Date ;
- Virgile d'Arles (mort le Modèle:Date), abbé de l'abbaye de Saint Symphorien d'Autun, puis archevêque d'Arles, vicaire du pape Grégoire le Grand, dans les royaumes de Bourgogne, de France et d'Austrasie ;
- Saint-Germain d'Autun (Autun, 496 - Paris, 576), abbé de Saint-Symphorien, évêque de Paris, fondateur de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés ;
- Saint-Didier, évêque de Vienne, disciple de saint Syagre, après des remontrances à Brunehaut, elle le fit déposer puis assassiner en 608 ;
- Léger d'Autun ou Leodogarius (sur les bords du Rhin, en Austrasie, v. 615 - forêt de Sarcing auj. Lucheux, Somme, 678), évêque d'Autun (659-678) ; il fut martyrisé à plusieurs reprises et mourut décapité ;
- Frodulphe, ou Frou (Autun, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Barjon), saint, ermite, moine et abbé de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, ami de Saint-Merry ou Médéric.
Ecclésiastiques catholiques
- Jean, cardinal Rolin (1408-1483), évêque d'Autun, fils du chancelier Rolin ;
- Ferry de Clugny, conforgien, né à Autun (1430-1483), évêque de Tournai, cardinal de Santa Maria in Domnica ;
- Edmé Thomas (Dijon, 1591 - Autun, 1660), chantre, chanoine et historien d'Autun<ref>Portrait d'Edmé Tomas. Base Joconde.</ref> ;
- Antoine Girard (Autun, 1603 - La Flèche, 1679), jésuite, écrivain et traducteur ;
- Dom Jean Thiroux (Autun, 1633 - Auxerre, 1731), moine bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, prisonnier à la Bastille de 103 à 1710 pour jansénisme, écrivain religieux, contributeur au nouveau Gallia Christiana ;
- Léonard Bertaut (mort en 1662), minime, historien né à Autun mort à Chalon-sur-Saône ;
- Louis Laguille (1658-1742), jésuite né à Autun et mort à Pont-à-Mousson, a écrit une Histoire d'Alsace ancienne et moderne, depuis César jusqu'en 1725 ;
- Pierre-Bénigne Germain (Autun, 1689 - 1751), chanoine d'Autun et historien ;
- Modèle:Mgr Yves Alexandre de Marbeuf (1734-1799), évêque d'Autun puis archevêque de Lyon, ministre de la Feuille des Bénéfices ;
- Claude Bertrand (1757-1792), prêtre, astronome, géographe, né à Autun, mort au cap de Bonne-Espérance ;
- L'abbé Jean-Pierre Pernin (1822-1909), prêtre, missionnaire aux États-Unis ;
- Adolphe, cardinal Perraud (1828-1906), évêque d'Autun et historien, membre de l'Académie française ;
- Joseph Décréaux (Autun, 1920 - id., 2009), prêtre, archéologue, professeur honoraire d'archéologie, membre de l'Académie du Morvan ;
- Modèle:Mgr Michel-Marie Calvet (né le Modèle:Date à Autun), actuel archevêque de Nouméa ;
- Modèle:Mgr Benoît Rivière, actuel évêque d'Autun.
Hommes politiques
- Nicolas Rolin (vers 1376-1462), natif d'Autun, chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne et fondateur, avec sa femme Guigone de Salins, de l'Hôtel-Dieu de Beaune ;
- Pierre Jeannin (vers 1540- 1623), natif d'Autun, premier président au Parlement de Bourgogne, ambassadeur de France en Hollande, surintendant des finances, écrivain, inhumé dans la cathédrale Saint-Lazare d'Autun ;
- Charles François Gabriel Magnien de Chailly (1732-1815), maître de forges, capitaine au régiment des Gardes françaises, un des acteurs de la journée du serment du Jeu de paume en 1789
- Bernard Billardet né le Modèle:Date à Beaune (Côte-d'Or), décédé le 10 mai 1854 à Chevannes (Saône-et-Loire). Maire d'Autun et député Saône-et-Loire de 1820 à 1824.
- Charles-Laure de Mac-Mahon, Modèle:2e d'Éguilly (1775), marquis de Vianges (Modèle:Date - Autun, Modèle:Date<ref>Ou le Modèle:Date selon le Dictionnaire des parlementaires.</ref> - Saint-Max, Meurthe-et-Moselle), général puis homme politique français des {{#switch: XIX
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}} ;
- Nicolas Tripier (1765-1840), avocat réputé pour sa dialectique, député, pair de France, né à Autun<ref>Source : J. de Masin, Un grand avocat autunois : Nicolas-Jean-Baptiste Tripier, revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° (juin 1970), Modèle:P..</ref> ;
- Ernest Pinard (Autun, 1822 - Bourg-en-Bresse, 1909), homme politique, ministre de l'Intérieur (1867-1868) ;
- Jules Miot (Autun, 1809-1883), membre du conseil de la Commune de Paris ;
- Ferdinand Guillemardet, maire d'Autun, ambassadeur ;
- Arnaud Montebourg y aurait eu un grand-père boucher.
Militaires
- Jean Nicolas de Monard (1750-1831), général des armées de la République et de l'Empire, né à Charleville-Mézières (Ardennes), mort à Autun ;
- Nicolas Changarnier (Autun, 1793 - Paris, 1877), général et homme politique ; fut gouverneur de l'Algérie (1848) ;
- Xavier Gillot (1909-1996), médecin commandant de la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e DB]], Compagnon de la Libération<ref>Son nom figure sur le mémorial commémoratif des douze compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire inauguré le 16 octobre 2021 à Buxy. Source : Michel Debost et Simone Mariotte, « Un mémorial à Buxy pour les compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, Modèle:Date-, pages 2 à 4.</ref>.
Scientifiques, juristes
- Barthélemy de Chasseneuz, né en 1480 à Issy-l'Évêque, a demeuré longtemps à Autun. Docteur en droit, avocat à Autun en 1508, il publia des Commentaires sur la Coutume qui parurent en 5 éditions, son Catalogus Gloriæ Mundi - Consultations, imprimées à Lyon en 1531. Conseiller au Parlement de Paris, Premier président du Parlement de Provence ;
- Pierre d'Ailleboust, médecin de la faculté de Montpellier, il enseigna et exerça à Autun où il épousa vers 1517, Perette de Séez et devint le médecin ordinaire de [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], il décéda au château de Fontainebleau et son cœur fut enterré dans la chapelle Saint-Côme-et-Saint-Damien de l'église Saint-Jean-de-la-Grotte à Autun. Père de l'évêque d'Autun : Charles d'Ailleboust ;
- Bernard Renault (1836-1904), naturaliste et paléobotaniste, cofondateur en 1886, avec Victor Berthier, de la Société d'histoire naturelle d'Autun (reconnue d'utilité publique le 15 mai 1895)<ref>Source : Fernand Nicolas, « Les sociétés naturalistes en Saône-et-Loire », article paru dans la revue trimestrielle Terre vive éditée par la Société d'étude du milieu naturel en Mâconnais (Sémina), Modèle:N°, 2001, Modèle:P..</ref> ;
- Louis Renault (1843-1918), juriste, prix Nobel de la Paix en 1907 ;
- Jules Basdevant (Anost, 1877 - id., 1968), juriste, professeur de droit, spécialiste en droit international ; il fut président de la Cour internationale de justice de La Haye (1949-1952) ;
Artistes et hommes de lettres
- Bonaventure Des Périers (vers 1510-1543 ou 1544), auteur de contes, qui fit ses études à Autun<ref name="Taupenot 1">Lucien Taupenot, « Deux précurseurs de La Fontaine à Autun », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, juin 1998, Modèle:P..</ref> ;
- Georges de la Boutière, descendant de François de la Boutière, avocat du roi à Autun, a traduit L'Âne d'or d'Apulée et Vie des douze Césars de Suétone, en 1556 ;
- Jean Meusnier, né et mort à Autun (1557-1637), conseiller et avocat du roi au bailliage et siège présidial d'Autun et écrivain ;
- François Perrin (1533-1606), chanoine, poète et moraliste né à Autun<ref name="Taupenot 1" /> ;
- Jean Roidot-Déléage (1794 - Autun, 1878), archéologue, botaniste et entomologiste ;
- Jacques-Gabriel Bulliot (Autun, 1817-1902), négociant en vin, archéologue amateur, membre de plusieurs sociétés savantes, découvreur du site de Bibracte au mont Beuvray ;
- Albert Montmerot (Autun, 1902-1942), peintre ;
- Marcel Barbotte (1903-1998), journaliste, écrivain et romancier installé et mort à Autun ;
- Claude Régnier (Saint-Pantaléon, 1914 - Autun, 2000), grammairien, philologue, professeur à la Sorbonne, membre cofondateur de l'Académie du Morvan ;
- Manuel Luque (1854 - Autun, 1924), caricaturiste espagnol ;
- Anatole de Charmasse (Avallon, 1835 - Autun, 1932), historien d'Autun, président de la Société éduenne de 1902 à 1932 ;
- Corinne Bouchard (née à Autun en 1958), écrivaine ;
- Laurence Côte (née le Modèle:Date à Lyon), actrice française, a grandi à Autun ;
- Romain Galland, dit Romano sur Skyrock, animateur radio qui a grandi à Autun ;
- Eklips, (né à Autun en 1980), nom de scène d'Eddy Blondeau, rappeur, beatboxer et imitateur qui a grandi à Autun ;
- Florent Bernard (né à Autun en 1991), dit FloBer, vidéaste et scénariste.
Entrepreneurs
- André d'Ailleboust, né à Autun, épousa Odotte Rolet en 1547, devint économe de l'abbaye Saint-Martin d'Autun (frère de l'évêque d'Autun, Charles d'Ailleboust) ;
- Charles Cusin, né à Autun avant 1574 (mort entre 1590 et 1612), fut à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'un des premiers horlogers identifiés au sein de la République de Genève<ref>Alain Dessertenne, Les Cusin, orlogeurs d'Autun à Genève, revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° (Modèle:Date-), Modèle:P..</ref> ;
- Gonzague de Blignières (né à Autun en 1956), homme d'affaires et banquier français.
Sportifs
- Zvonko Radnic, joueur de pétanque : champion d'Europe en 2013, trois fois champion de France, vice-champion du monde ;
- Christophe Chevaux (né à Autun en 1975), athlète champion du monde sur Modèle:Unité et Modèle:Unité en 2016, vice-champion du monde et champion d'Europe sur Modèle:Unité en 2016 et 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 2013, 2014 et 2016.
Héraldique et devise
Héraldique
Devise
Devise inscrite sur le fronton de l'hôtel de ville : Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation).
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Pour approfondir
Bibliographie
- Partrice Boussel, Guide de la Bourgogne et du Lyonnais mystérieux, Éd. Claude Tchou, coll. « Les guides noirs », 1974, Modèle:P..
- Collectif, Bourgogne, Éd. MSM, avec la collaboration de Julie Roux, Modèle:P. Modèle:ISBN.
- Anatole de Charmasse, Le Bailliage d'Autun, MSE, 1899.
- Harold de Fontenay, Épigraphie autunoise, Paris, Champion, MSE, 1882.
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Histoire
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- Modèle:Ouvrage, manuscrit publié dans les Annales de la Société éduenne, Société éduenne des lettres, sciences et arts, 1860, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne
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- Modèle:Ouvrage, 2 tomes : Économie et société urbaines en 1789, 268 Modèle:P. Modèle:ISBN erroné ; L'Événement révolutionnaire : du bastion royaliste à la Montagne du département, 1789-1795, 246 Modèle:P. Modèle:ISBN erroné.
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Art et culture
- Robert Baschet, Autun, ville d'art, Nouvelles Éditions Latines, 1900.
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- Arthur de Gravillon, Discours d'inauguration de la statue de Divitiac à Autun par son statuaire (18 octobre 1894), Lyon, Imp. A. Rey, 1894, 16 p.
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- « Autun, foyer d'art antique et médiéval », Histoire et archéologie : Les Dossiers, no 53, mai 1981, 100 Modèle:P.
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Religion
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- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Gagnare de Jussieu, Histoire de l'Église d'Autun, Éd. de Jussieu, 1774, 645 p.
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Photographies
- Modèle:Ouvrage, recueils de cartes postales anciennes
- Francisco Belchior, Autun d'autrefois, recueils de cartes postales anciennes, Modèle:1re partie : La vie militaire à Autun à la Belle-Époque & Modèle:2e partie : Vie quotidienne et paysages d'Autun à la Belle-Époque, Autun : chez l'auteur & Imprimerie PELUX, 1989
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Articles connexes
- Liste des communes de Saône-et-Loire
- Panégyriques latins
- Cathédrale Saint-Lazare d'Autun
- La Tentation d'Ève
- Liste des évêques d'Autun
- Liste des comtes d'Autun
- Chartes bourguignonnes
- Chemin de fer d'Autun à Château-Chinon, Gare de L'Orme-Saint-Pantaléon
- Art roman en Saône-et-Loire
- Aire urbaine d'Autun
- Autunien
- Gisement de schiste bitumineux d'Autun - Mine des Télots