Chagny (Saône-et-Loire)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Chagny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
La ville est située au cœur d'une région viticole, à 16 km de Beaune et autant de Chalon-sur-Saône, lorsque la Dheune arrive sur le val de Saône.
Communes limitrophes
Transports et déplacements
La commune est à 15 km de la sortie des autoroutes A6, A31, A36. La gare TGV de Montchanin est à 23 km. L'aérodrome de Champforgeuil au nord de Chalon-sur-Saône est à 13 km.
Hydrographie
Cette commune est traversée au nord par la Dheune, et à l'ouest par le canal du Centre.
Géologie et relief
Chagny est située entre les sols des vignobles de Rully, Bouzeron et Chassagne-Montrachet (avec Remigny), qui sont des sols argilo-calcaires avec des marnes blanches à dominante calcaire. Mais la commune de Chagny est, elle, à dominante argileuse.
Climat
Le climat est tempéré à légère tendance continentale, présentant des étés chauds et des hivers froids<ref name="CLIM">André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », Modèle:P..</ref>, avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogènes sur l'année.
Pour la ville de Dijon (Modèle:Unité), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :
Mâcon
Pour la ville de Mâcon (Modèle:Unité), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Urbanisme
Typologie
Chagny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Chagny, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,9 %), terres arables (19,8 %), zones urbanisées (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), mines, décharges et chantiers (6,1 %), prairies (3,8 %), cultures permanentes (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chagneyacum, Caliniacum, Chaigny, Chagné puis Chagny<ref name="SEL573">La Saône-et-Loire ; les 573 communes, Chagny, Modèle:P.39</ref>. En latin tardif le suffixe -acum est amuï. Contrairement au suffixe -anum qui est issu directement du latin<ref>Charles Rostaing, Les noms de lieux, Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 1985, Les domaines gallo-romains IV, Noms en « -anum » II, Modèle:P. - 51 - 52.</ref>, -acum indique une origine gauloise<ref>Ibid, Modèle:P..</ref>,<ref>Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions Errance 1994, Modèle:P..</ref> ; la forme gauloise est parfois notée -acon, et remonterait au celtique commun *-āko(n)<ref>ibidem</ref>.
Le gentilé est Chagnotin(e)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Moyen Âge
Le bourg de cette commune fut mentionné en 840 dans une charte de [[Lothaire Ier|Lothaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]<ref name="SEL">La Saône-et-Loire ; les 573 communes, Chagny, Modèle:P.40</ref>. La première mention de Chagny, date du règne de Charles le Chauve en 840-877. En 1220, un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf fut fondé sur ce territoire<ref name="SEL" />. En 1369, Bertrand Du Guesclin, connétable en 1370, vient à Chagny pour décider les chefs des "Grandes compagnies" basées au château de Chagny, à partir pour la Castille où ils participeront à la guerre entre les deux compétiteurs au trône, Pierre le Cruel et Henri de Transtamare. Ce faisant, il débarrasse la province de ces bandes de routiers qui la mettaient en coupe réglée<ref>Sources : abbé de Courtépée</ref>. La rencontre entre Du Guesclin et les Grandes compagnies eut lieu au lieu-dit Saint-Jacques près de Rully<ref>Abbé Charles-Louis Bandet : « Histoire de Chagny », 1897</ref>.
Seigneurie<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Chagny est aux ducs de Bourgogne, puis passe à leur branche cadette de Monta(i)gu, issue d'Alexandre de Bourgogne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, † 1205, fils cadet du duc Hugues III : ainsi, [[Montagu|Eudes {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Montaigu]], † vers 1243/1247, fils d'Alexandre et mari d'Elisabeth de Courtenay, affranchit les Chagnotins en septembre 1224 ; puis aux descendants des Bourgogne-Montagu de la Maison de Montfaucon-Montbéliard, jusqu'à Richard II, † 1337.
Alors, on retrouve Chagny chez les d'Antigny de Sainte-Croix, cousins des Montfaucon-Montbéliard par les Bellevesvre de Chay (mais sans parenté directe avec les Bourgogne-Montaigu ; peut-être un échange ou un legs inter-familial est-il intervenu ?). Toujours est-il qu'Huguette d'Antigny de Sainte-Croix († 1359, fille d'Henri II de Sainte-Croix et femme vers 1350 de Philippe II ou III de Vienne seigneur de Lons en partie, Pymont, Montmorot, Ruffey), puis sa fille Marguerite de Vienne (qui épouse en 1360 [[Louis Ier de Chalon-Arlay|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] de Chalon d'Arlay), sont dites dames de Chagny et de Chay. Ces successions sont explicitées à l'article Richard III, à l'alinéa consacré à son fils Richard Modèle:IV-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Montfaucon-Montbéliard, père de Thierry, père de Richard II.
L'hôpital de Chagny est fondé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Marguerite de Vienne (au lieu-dit les Ponts). Auparavant il y avait des léproseries (ou ladreries, maladreries), dont une au lieu-dit Saint-Jacques, puis un premier hospice (du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ?).
Alix de Chalon-Arlay, fille de Jean III prince d'Orange († 1418), petite-fille de Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Arlay et Marguerite de Vienne ci-dessus, reçoit en dot lors de la succession paternelle 6 000 francs (ou livres tournois, cf. la Discussion), plus Chagny qu'elle transmet à son mari Guillaume (V) de Vienne de Bussy, † 1456, fils de Guillaume (IV) le Sage (seigneur de St-Georges et Seurre, Joux, Ste-Croix... ; cette branche de la Maison de Vienne a hérité les fiefs d'Antigny de Sainte-Croix en héritage de Jeanne et Marie d'Antigny, nièces d'Huguette ci-dessus)
Puis Chagny va aux enfants d'Alix et Guillaume V de Vienne : leur fils Jean, † sans postérité ; et leur fille, autre Marguerite de Vienne, femme en 1446 de Rodolphe de Bade-Hochberg comte de Neuchâtel et Valangin.
La postérité Orléans-Longueville puis Savoie-Nemours de Marguerite et Rodolphe, hérite de Chagny : en effet, Jeanne de Hochberg, dame de Neuchâtel et de Noyers, petite-fille de Rodolphe et de la deuxième Marguerite de Vienne, épouse en 1504 [[Louis Ier d'Orléans-Longueville|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Orléans]] duc de Longueville ; leur fille Charlotte d'Orléans, † 1549, épouse en 1528 Philippe de Savoie-Nemours comte de Genève et duc de Nemours ; les petits-fils de Charlotte et Philippe sont les ducs Charles-Emmanuel, † 1595 sans postérité, et [[Henri Ier de Savoie-Nemours|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], † 1632 : ce dernier vend Chagny au président Pierre Jeannin, ci-après, en 1596.
Période moderne
Le baron Jeannin (vers 1540-1623), ministre du roi Henry IV, acquiert la baronnie de Chagny le 24 septembre 1596 (il avait aussi acheté en Bourgogne la seigneurie de Montjeu-en-Autun, au faubourg St-Blaise d'Autun, le 4 avril 1596 ; et la baronnie de Montjeu-en-Montagne à Broye dès 1583-1586 ; il y édifie respectivement les châteaux du Petit-Montjeu et du Grand-Monjeu). À sa mort en mars 1623, son cœur est légué à l'église de la paroisse Saint-Martin de Chagny, sous le chœur.
Le Surintendant des finances Pierre Jeannin légua Chagny à son petit-fils maternel Nicolas Jeannin de Castille, † 1691/1692, futur parlementaire<ref>Modèle:Lien web.</ref> : mais ce n'est encore qu'un enfant, dont les parents Pierre de Castille et Charlotte Jeannin (mariés en 1603) cherchent très vite à vendre Chagny.
Le président de la Chambre des comptes de Paris Jean Perrault (vers 1604-1681 ; seigneur de Milly, d'Augerville, et de Montmirail, Authon et La Bazoche au Perche-Gouët) acquiert alors la baronnie de Chagny dans les années 1620<ref>Modèle:Lien web.</ref>, cédée à son neveu Louis Girard qui la vent à Jean(-Baptiste) de La Bout(h)ière (-en-Autunois : à Saint-Léger ? ; seigneur de (La) Chassa(i)gne(s) : à Laizy ?)
Jean-Baptiste de La Boutière est le père de Michel de La Boutière de La Chassagne (fl. 1647, parlementaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>), et le grand-père de Charles de La Bout(t)ière : ce dernier lègue Chagny en 1710 à son petit-cousin ou neveu Jean-François-Antoine de Clermont-Montoison, petit-fils de Louis-Rostaing de Clermont-Montoison et de Marguerite de La Boutière (fille de Jean et sœur de Michel ci-dessus, ou fille de Michel ? ; femme en 1643 d'Antoine-François de Clermont-Montoison : parents de Louis-Rostaing, père lui-même de Jean-François-Antoine<ref>Modèle:Lien web.</ref>)
À Jean-François-Antoine succède son fils Louis-Claude de Clermont (1722-1787), père de Jeanne-Marie de Clermont-Montoison (1757-1822), x 1777 Amable-Charles de La Guiche (1747-guillotiné le 27 juin 1794) : parents de Louis-Henri de La Guiche (1777-1843), pair de France, d'où postérité.
L'hôpital tombe en ruine lorsque Charles de La Boutière, baron de Chagny, fait construire un nouvel hospice pour les pauvres de Chagny sur une terre lui appartenant, en 1700<ref name="SEL" />. Louis XIV entérine cette fondation par lettres patentes. Agrandi grâce à un legs de l'évêque de Chalon, [[François de Madot|Modèle:Mgr]], en 1772, il est desservi par les religieuses de l'ordre de Sainte-Marthe.
Le château médiéval est détruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par le baron de Chagny Louis-Claude, de la famille de Clermont-Montoison, pour faire place à un bel édifice surmonté d'une coupole, achevé une douzaine d'années avant la Révolution, vers 1780, œuvre de l'architecte bourguignon Émiland-Marie Gauthey, à qui l'on doit de nombreuses réalisations en Saône-et-Loire (à Chalon, Bourbon-Lancy, Givry, Gueugnon, Navilly, Tournus, le canal du Centre...). La famille de Clermont-Montoison émigra en 1792, et ne revint pas à Chagny.
La fin de siècle est marquée par la réalisation du canal du Centre, de 1784 à 1791/1793, avec la tranchée de Chagny qui oriente le canal vers Chalon-sur-Saône.
Période contemporaine
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Napoléon Bonaparte, alors élève à l'école militaire de Brienne, serait venu en visite chez la famille James, de ChagnyModèle:Référence nécessaire.
Favorisée par sa situation sur les axes routiers en direction d'Autun, Beaune, Chalon-sur-Saône, la construction du canal du Centre, l'arrivée de la ligne ferroviaire Paris Lyon Méditerranée en 1849 (gare de triage), la construction de verreries, bientôt remplacées par les grandes tuileries de Bourgogne en 1881 (jusqu'à 600 ouvriersModèle:Référence nécessaire), Chagny devient un centre industriel, bien desservi par le port du canal et la gare PLM.
L'édifice ayant succédé à l'ancien château médiéval est à son tour menacé de vétusté : il est détruit en 1866 sous la municipalité du maire Loydreau, et fait place en 1889 à une école religieuse tenue par les frères maristes, le pensionnat Sainte-Marie<ref>Sources : Histoire de Chagny, ouvrages de l'abbé Bandet, et de Maurice Roy</ref>. Le fondateur est l'abbé de Musy, curé de Chagny, qui réalise ainsi un vœu fait à Lourdes, où il a été miraculeusement guéri de sa cécité.
Lors de la guerre franco allemande de 1870, Chagny fut l'enjeu d'un combat le 20 novembre 1870.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La modernisation des bâtiments de l'hôpital, à la fin des années 1970, entraîne la disparition des salles communes, de la chapelle et du beffroi. Il reste la superbe apothicairerie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, conservée dans son état originel (boiseries d'origine en partie peintes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pots en faïence de Paris de l'époque Empire)<ref>« Les apothicaireries de Saône-et-Loire », article de Pierre Prost paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° de décembre 2002 (pages 11 à 14).</ref> et, dans la salle du conseil d'administration, outre quelques meubles anciens, les portraits des barons de Chagny, Charles de La Boutière et son gendre Antoine de Clermont-Montoison, premiers directeurs dudit hôpital.
Le déclin commence avec la fermeture du centre de triage et du tri postal. La modernisation des tuileries entraîne une très forte baisse des effectifs de cette entreprise, et l'usine Pierany ferme en 1979. L'activité du trafic sur le canal devient quasi nulle, remplacée par le tourisme nautique.
Des travaux d'agrandissements et de modernisation de l'hôpital, ont été réalisés dans les années 1992 et 1993.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'hôpital est classé centre hospitalier en 2008. Il connaît de nouveaux travaux d'extension en 2011/2013.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Chalon-sur-Saône du département de Saône-et-Loire. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de Saône-et-Loire.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Chagny<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 14 à 27 communes.
Intercommunalité
La commune était le siège de la communauté de communes de la Région de Chagny en Bourgogne, créée fin 1994.
Celle-ci fusionne pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud, dont la commune est désormais membre.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Chagny figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère<ref>Avec Autun, Bourbon-Lancy, Chalon-sur-Saône, Chauffailles, Cuisery, Épinac, Étang-sur-Arroux, Loisy, Mâcon, Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue, Sanvignes-les-Mines et Tournus. Source : Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° de décembre 1972, pp. 9-11.</ref>.
En 2012, la ville est jumelée avec :
- Modèle:Drapeau Wissen (Allemagne)<ref name="JUM">Site de France diplomatie, Atalas français de la coopération décentralisé et des autres actions extérieurs, page sur la Saône-et-Loire, Consulté le 9 février 2012.</ref> ;
- Modèle:Drapeau Letchworth Garden City (Angleterre)<ref name="JUM"/> ;
- Modèle:Drapeau Vila Nova de Cerveira (Portugal).
Politique de développement durable
Depuis longtemps, Chagny accueille une grande partie des déchets du département, et Modèle:Passage évasif une usine de méthanisation<ref name="JSL1"/>.
Population et société
Les habitants sont appelés les Chagnotins<ref name="habitants 71073">Modèle:Lien web.</ref>.
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
Santé
Modèle:Section à sourcer Chagny possède un centre hospitalier.
Il y a aussi des médecins généralistes, infirmier(e)s, ambulanciers, dentistes, kinésithérapeutes, vétérinaires et orthophonistes. Il y a également des pharmacies, un laboratoire d'analyses de biologie médicale, et un centre médico-social du conseil départemental.
Cultes
Chagny est le siège de la paroisse catholique Saint-Martin-des-Trois-Croix, qui relève du doyenné de Chalon-sur-Saône.
En 2019, la paroisse a pour curé le père Jean-Pierre Foret<ref>Revue Église d'Autun Modèle:N° du 15 novembre 2019, page 610.</ref>.
Sports
Modèle:Section à actualiser La commune possède plusieurs terrains de sport, un gymnase, et une piscine. Il y a des clubs sportifs pour :
- le rugby à XV (le « RC Chagny ») ;
- le football (« ASC Chagny ») ;
- cette ville est réputée pour son club de basketball : l'ALCB (Amical laïque Chagny basket) avec les U15 de la saison 2015-2016 qui ont remportés la coupe Milan pour la première fois depuis 14 ans ;
- le tennis de Table (« Chagny T.T »).
Associations
En 2012, la ville compte 95 associations implantées sur la commune<ref>Site de la mairie de Chagny, page sur les associations, consulté le 18 janvier 2012</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
La tradition du Carnaval est vivante à Chagny, avec un Comité de la Mi-Carême<ref>Site du Comité de la Mi-Carême de Chagny.</ref> qui organise tous les ans diverses festivités à l'occasion de la Mi-Carême : élection de la Reine, cortège, bal<ref>Chagny – Animation, La Mi-Carême aura bien ses reines, sur le site Internet mis en ligne par Le journal de Saône-et-Loire, 29 novembre 2017.</ref>.
Économie
La ville est située au cœur d'une région argileuse, ce qui explique l'implantation d'une tuilerie à Chagny dès 1881, au bord du Canal du Centre. La tuilerie appartient en 2012 au groupe Terreal, et un nouveau site est en construction en lisière de la forêt de Chagny, pour augmenter de façon significative la production. Cette tuilerie compte environ 150 employés<ref name="JSL">Le Journal de Saône-et-Loire, édition du mardi 17 janvier 2012, page local Chalon, Un jour, une commune : Chagny, Modèle:P. 16</ref>,<ref>Le Journal de Saône-et-Loire, dans son numéro du lundi 2 avril 2018, consacre un article à Chagny et son activité industrielle et tuilière : « Voie de communication à la fois touristique et industrielle, le canal du Centre a grandement participé au développement de la tuilerie et de la ville de Chagny. Navigable à partir de 1783, le canal du Centre (ancien canal du Charolais) a servi de moyen de transport aux entreprises riveraines comme les Verreries de Chagny (1861–1881), remplacées par les Grandes Tuileries de Bourgogne en septembre 1881.
Ces dernières, absorbées par Lambert Frères en 1963, deviennent Lambert Céramiques en 1975 puis Terréal en 2003.
Les premières tuileries à Chagny datent de 1713, avec la tuilerie Robert au lieu-dit la Grangerie.
La tuilerie a connu plusieurs dates marquantes, comme 1938, année de la fusion des tuileries de Chagny et de Montchanin. En 1963, la société Lambert rachète les tuileries de Montchanin et Chagny pour ne conserver que celle de Chagny, Montchanin étant arrêtée en 1973. Le 6 août 1964, un incendie, commencé au four Modèle:N°, détruit les trois quarts du site chagnotin. En 1976, la dernière cheminée est démoli, puis en 1990 la société devient la tuilerie la plus moderne d’Europe, suivie de la construction de Terréal 2 en 2007 ».</ref>. L'autre grosse entreprise de la commune est les Moulins Joseph Nicot (environ 150 salariés)<ref name="JSL"/>. La ville possède un restaurant trois étoiles (Maison Lameloise) aujourd'hui tenu par Frédéric Lamy (directeur) et Éric Pras (chef cuisinier, meilleur ouvrier de France).
Il y a aussi un gros marché qui a lieu dans le centre-ville chaque dimanche matin.
La viticulture est présente sur la commune avec environ 40 hectares de vignes, dont une partie est comprise dans l’appellation Rully<ref name="JSL1">Le Journal de Saône-et-Loire, édition du mardi 17 janvier 2012, page local Chalon, Un jour, une commune : Chagny, Modèle:P. 17</ref>. Il y a quatre viticulteurs implantés sur la commune<ref name="JSL1"/>. Modèle:Article détaillé
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chagny Ville fleurie : 2 fleurs.
- Église Saint-Martin de Chagny : Classée monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, l'église est dominée par un clocher percé de baies à colonnettes. En 1839, Victor Hugo écrivait : « Il y a à Chagny un remarquable clocher roman, tour carrée, large, trapue, superbe. » ; le reste du bâtiment date de plusieurs époques : remanié jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, porche construit vers 1970. Prieuré de Saint-Ruf jusqu'à la Révolution. Elle abrite trois cloches<ref>3 cloches</ref>, dont la plus petite date de 1489.
- Le château de Bellecroix, ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et sa chapelle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le théâtre des Copiaux, théâtre à l'italienne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Construit pour maître Carré, notaire, racheté par la commune après la faillite de celui-ci.
- Sur la place de l'église, on peut admirer une œuvre de Richard Serra, Octagon for Saint Eloi.
- Sur le port du canal du Centre, se dresse une sculpture de Lawrence Weiner, Et sous les Étoiles.
- L'hôpital et tout particulièrement l'apothicairerie de l'hôpital, classé en 2017 monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La mairie de Chagny est un beau bâtiment de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec deux ailes abritant des halles où se tient le marché les jeudi et dimanche. Le marché du dimanche, réputé et très fréquenté, s'étale sur tout le centre-ville.
- Le plus monumental des marronniers de Bourgogne (5,50 m de circonférence et 30 m de hauteur)<ref>Arbre référencé au sein de « L’inventaire des arbres remarquables de Bourgogne ». Source : Alain Desbrosse, Arbres et arbustes remarquables de Bourgogne : un inventaire en marche depuis 26 ans…, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° de novembre 2019, pp. 9-17.</ref>.
- L'une des rares stations-service protégées au titre des Monuments historiques en France, construite en 1958 au bord de la route nationale 6<ref>Station située sur le territoire de la commune de Corpeau, bâtie d'après des plans signés Maurice Gremeret. Sont concernés par l'arrêté du 20 juillet 2012 : l'ancienne station-service, y compris le bâtiment de la boutique, la voie d'accès et sa glissière, le lampadaire éclairant l'aire de service, les vestiges d'implantation des pompes et le mat signal. Source : Sabine Caumont (chargée de la protection) et Michaël Vottero (conservateur des Monuments historiques à la DRAC de Bourgogne-Franche-Comté), Le patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Saône-et-Loire, un patrimoine riche et méconnu, revue « Images de Saône-et-Loire », Modèle:N°, décembre 2020, pages 2 à 6.</ref>.
- Le poste d’aiguillage Modèle:N° de Chagny, construction représentative des postes de la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée de l’entre-deux-guerres, qui constitue par ailleurs un repère visuel pour la ville et un rappel de son passé cheminot (inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté en 2020).
Personnalités liées à la commune
Sont attachées à la commune de Chagny les personnalités suivantes :
- Pierre Jeannin (1540-1622), président du parlement de Bourgogne et baron de Chagny ;
- Jacques Brunot (1799-1883) général de brigade, né à Chagny ;
- Jean-François Nicot (1828-1903), pédagogue français, né à Chagny où il a été instituteur pendant douze ans ;
- Étienne-Jules Marey (1830-1904), physiologiste et inventeur de la chronophotographie, qui a étudié le vol des oiseaux sur la colline de la Folie<ref>* Le vol des oiseaux (1890) éd. G. Masson (Lire en ligne) - Préface publiée dans La Revue scientifique 19 octobre 1889</ref> ;
- François Nicot (1873-1945), artiste peintre, est né à Chagny, où une rue porte son nom ;
- Théo Bretin (1879-1956), parlementaire sous la Troisième République, militant de la SFIO et du Parti socialiste démocratique, décédé à Chagny en 1956 ;
- Jean Magne (1913-1958), militaire, Compagnon de la Libération, né à Chagny<ref>Il a son nom gravé sur le mémorial commémoratif des douze compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire inauguré le 16 octobre 2021 à Buxy, monument dont l'édification a été coordonnée par l'Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance (ANACR), en lien avec différents partenaires, parmi lesquels : le Centre de documentation « Résistance et déportation » de Saône-et-Loire, le conseil départemental de Saône-et-Loire, les Archives départementales de Saône-et-Loire, les communes de naissance des Compagnons et les comités locaux de l'ANACR, ainsi que le ministère des Armées (direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives) et la société Rocamat dans le cadre d'un mécénat d'entreprise. Source : Michel Debost et Simone Mariotte, « Un mémorial à Buxy pour les compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, Modèle:Date-, pages 2 à 4.</ref> ;
- Jean Chamant (1913-2010), homme politique de droite (CNI puis RPR) ;
- Robert Marchi (1919-1946), as aux treize victoires homologuées du régiment de chasse Normandie-Niémen, mort accidentellement et qui repose au cimetière de Chagny ;
- Tristan Maya (1926-2000), écrivain ;
- Jacques Lameloise (1947-), grand chef cuisinier français ;
- Eric Pras (1972-), chef cuisinier français.
Héraldique
Annexes
Bibliographie
- La Saône-et-Loire. Les 573 communes, éditions Delattre, Granvilliers, 2006, 255 pages, Modèle:ISBN.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de la communauté d'agglomération Beaune-Chagny-Nolay
- Chagny sur le site de l'Institut géographique national
- Modèle:Lien web.