Pierre II de Courtenay

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Modèle:Titre noble Modèle:Infobox Personnalité politique

Modèle:Noble- de Courtenay (vers 11651219) est un seigneur de Courtenay (1183 – 1219), comte de Nevers (1184 – 1193), d'Auxerre et de Tonnerre (1185 – 1219) et empereur latin de Constantinople (1216 – 1219). Il est fils de Pierre de France, seigneur de Courtenay, et d'Élisabeth de Courtenay.

Biographie

Il succède à son père dans la seigneurie de Courtenay et son cousin<ref>Son père est petit-fils du roi Modèle:Noble, donc Modèle:Noble- est cousin de Philippe Auguste.</ref> le roi Modèle:Noble, qui l'apprécie ainsi que sa fidélité, lui fait épouser en 1184 Agnès, héritière des comtés de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre. L'année suivante, il en devient le comte, à la mort de son beau-frère Modèle:Noble.

Il s'engage dans la troisième croisade aux côtés du roi Philippe Auguste et du roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion, et revient en France au cours de l'année 1193<ref name="MedLandsPierre2DeCourtenay">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Latin emperors of Constantinople (seigneurs de Courtenay) sur Foundation for Medieval Genealogy.</ref>. Bien que sa première épouse, Modèle:Noble, soit décédée en 1192<ref name="Jean-François Michaud">Jean-François Michaud, Modèle:Harvsp.</ref> ou au début du mois de Modèle:Date-<ref name="MedLandsPierre2DeCourtenay"/> laissant une fille, Mathilde, Pierre conserve le comté de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre. Il se remarie en 1193 avec Yolande de Hainaut, fille de Modèle:Noble, comte de Flandre et de Hainaut, et de Modèle:Noble, tandis qu'il fiance sa fille Mathilde avec son beau-frère Modèle:Noble, comte de Namur.

En 1196, il doit faire face à la rébellion de son beau-frère Guillaume de Brienne qui, à la tête d'une armée champenoise, ravage ses terres de l'Auxerrois et assiège Vézelay (Pierre a fait fortifier Auxerre d'une deuxième enceinte en 1193<ref name="Durr">René Durr, Auxerre, sur auxerre.historique.free.fr.</ref>).

En 1199, une guerre l'oppose à l'un de ses vassaux, Modèle:Noble. Battu à Cosne-sur-Loire, Pierre est fait prisonnier et n'est libéré qu'en échange du mariage d'Hervé avec Mathilde de Courtenay<ref>Les fiançailles de Mathilde de Courtenay avec Philippe de Namur sont rompues.</ref> et de la cession du comté de Nevers. À titre viager, Pierre garde les comtés d'Auxerre et de Tonnerre.

Le Modèle:Date, son beau-frère Philippe de Hainaut, marquis de Namur, meurt en désignant sa sœur Yolande, femme de Pierre, pour lui succéder. Ces derniers désignent rapidement leur fils aîné Philippe, pour assurer la régence du marquisat<ref name="MedLandsPierre2DeCourtenay"/>,<ref>Modèle:Biographie-Belge.</ref>.

Le Modèle:Date c'est un autre beau-frère, Henri de Hainaut, second empereur latin de Constantinople, qui meurt. Les barons de l'empire proposent alors le trône au roi Modèle:Noble, neveu du défunt, qui le refuse, puis à Pierre de Courtenay, qui l'accepte. En effet, il ne peut espérer à la cour de France qu'un rôle de second plan en raison de son rang et de ses possessions, et cette élection lui offre une chance de s'élever. Il reçoit les ambassadeurs à Courson-les-Carrières et vend ou engage une partie de ses domaines pour financer son expédition<ref>Jean-François Michaud, Modèle:Harvsp.</ref>. Il se rend à Rome où il souhaite se faire couronner par le pape Modèle:Noble, mais ce dernier est réticent, car il ne veut pas empiéter sur les droits du patriarche de Constantinople et craint que les empereurs suivants profitent de ce précédent pour émettre des prétentions sur Rome et l'empire d'Occident. Aussi Pierre et Yolande ne sont pas sacrés dans la basilique Saint-Pierre, mais dans celle de Saint-Laurent qui se trouve hors des murs de Rome<ref>Jean-François Michaud, Modèle:Harvsp.</ref>.

Pour défendre son empire, il ne réussit à réunir que cinq mille hommes. Pour les convoyer, il s'adresse aux Vénitiens qui lui demandent de s'emparer de Durazzo, occupée par Théodore Ange Comnène Doukas, despote d'Épire. Pendant que son épouse Yolande se rend directement à Constantinople, Pierre et les Vénitiens assiègent Durazzo, mais la ville, très bien défendue et suffisamment ravitaillée, résiste. Comme le siège de la ville est un échec, les Vénitiens refusent de transporter son armée à Constantinople et Pierre décide de rejoindre Salonique par la voie terrestre. Il négocie le libre passage avec Théodore Ange, mais ce dernier l'attaque, détruit une partie de son armée et le capture. Il resta emprisonné pendant deux ans jusqu'à sa mort, annoncée en 1219<ref name="Jean-François Michaud"/>.

Qualifié par les chroniqueurs d'emporté, chaud et violent et qui ne pouvait s'empêcher de se conduire avec impétuosité allant jusqu'à des extrémités fâcheuses envers les évêques et les églises, il a régulièrement été excommunié.

Ascendance

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Mariages et enfants

De sa première épouse Modèle:Noble, comtesse de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre, il a eu :

De sa seconde épouse Yolande de Hainaut, impératrice de Constantinople, il a eu :

Notes et références

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Annexes

Sources

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