Chalon-sur-Saône
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Chalon-sur-Saône (prononcé : Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Avec ses Modèle:Unité au dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année, il s'agit de la ville la plus peuplée du département (devant Mâcon, le chef-lieu), Modèle:4e ville la plus peuplée de la région (après Dijon, Besançon et Belfort, devant Auxerre et Nevers) et Modèle:2e plus grande ville de Bourgogne. Elle est classée Modèle:147e ville de France en nombre d'habitants (sur Modèle:Unité). C'est également la plus densément peuplée du département avec près de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La communauté d'agglomération dénommée Le Grand Chalon comptait Modèle:Nombre et son aire urbaine Modèle:Unité en 2017<ref name="Comparateur"/>. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Chalon-sur-Saône est située à l'est de la France, à environ Modèle:Unité au nord de Mâcon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Unité au sud de Dijon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Unité au sud-ouest de Besançon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Unité au nord de Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité au sud-est de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref> à vol d'oiseau. Elle se trouve également à seulement Modèle:Unité de la frontière franco-suisse et Modèle:Unité de la ville de Genève.
Bâtie sur les bords de Saône il y a plus de Modèle:Unité, après avoir été base navale dans l'Antiquité, lieu de grandes foires pendant le Moyen Âge et centre de négoce des temps modernes et à l'époque contemporaine, Chalon-sur-Saône est aujourd'hui sous-préfecture de Saône-et-Loire, première ville du département en nombre d'habitants.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Deux communes ont été rattachées à Chalon-sur-Saône : Saint-Cosme le 2 mai 1855<ref>Conséquence d'un vote des députés du Corps législatif, par lequel, en séance du 7 avril 1855, il fut décidé : « Le territoire de la commune Saint-Cosme, canton et arrondissement de Chalon-sur-Saône, département de Saône-et-Loire, est réuni à la commune de Chalon-sur-Saône, même canton. » Au sujet de Saint-Cosme, commune de 1790 à 1855, lire « Une ancienne commune : Saint-Cosme, actuellement quartier de Chalon », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, juin 2004, p. 6-7).</ref> et Saint-Jean-des-Vignes le 15 janvier 1954.
Géologie
Les sols ont pour origine l'ère du quaternaire ancien et du quaternaire récent (bord de Saône)<ref>Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques, Éditions BRGM, Carte géologique du vignoble bourguignon (Bourgogne et Beaujolais), Modèle:P..</ref>.
Hydrographie
La ville est arrosée par la Saône dont les crues ont parfois été dévastatrices, comme celle de novembre 1840 avec des hauteurs d'eau mesurées aux échelles à Modèle:Unité, soit plus de Modèle:Unité et Modèle:Unité au-dessus du niveau normal<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le 26 mai 1991, les deux principaux ponts enjambant la Saône à Chalon-sur-Saône ont été baptisés :
- pont de Bourgogne pour le pont nord, sur proposition de Dominique Perben, maire de Chalon-sur-Saône ;
- pont de Bresse pour le pont sud, sur proposition de René Beaumont, président du Conseil général de Saône-et-Loire.
Climat
Chalon-sur-Saône est sous un climat tempéré à tendance continentale, avec des amplitudes thermiques assez importantes, des étés chauds et des hivers froids<ref name="CLIM">André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », Modèle:P..</ref>. Les précipitations sont assez hétérogènes sur l'année, le mois de mai étant le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1954 à 2018 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Voies de communication et transports
Voies routières
Les voies routières principales sont l'autoroute A6 et la route nationale 80 Chalon-Moulins.
Voies piétonnes et pistes cyclables
Le centre-ville est parcouru par des rues piétonnes. Chalon possède également des promenades cyclables et quelques pistes cyclables.
EuroVelo
L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « eurovéloroute des fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Chalon-sur-Saône en reliant Saint-Nazaire à Constanţa<ref group="Note">EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil régional du Centre. L'EuroVelo 6 Atlantique-mer Noire est l'un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l'initiative de la Fédération cycliste européenne (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie..</ref>. C'est la plus célèbre véloroute européenne, longue de Modèle:Unité, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays, en suivant l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube. Modèle:Article détaillé
Transports en commun
Modèle:Article détaillé C'est la « STAC » qui exploite le réseau de bus « ZOOM »<ref>Modèle:Lien web.</ref> (ce réseau dessert les Modèle:Nombre du Grand Chalon). Il y a plusieurs types de transports en commun en bus ou autres :
- la navette de bus gratuite nommée Le Pouce qui sert à se déplacer au centre-ville de Chalon-sur-Saône ;
- les lignes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, Navette Sud et Navette Ouest, qui servent à se déplacer dans les 7 communes principales du Grand Chalon (Chalon-sur-Saône, Champforgeuil, Châtenoy-le-Royal, Crissey, Lux, Saint-Marcel, Saint-Rémy, Sevrey et Dracy-le-Fort (Pôle santé))<ref name="STAC">Modèle:Lien web.</ref> ;
- les lignes A à M, pour les 31 autres communes du Grand Chalon qui veulent rejoindre le centre-ville de Chalon-sur-Saône<ref name="STAC"/>. La « STAC » affrète une partie de son activité à 4 autocaristes locaux : « Rapides de Saône et Loire », « Autocars Girardot », « Lux Voyages » et « Kéolis Val de Saône »<ref name="STAC"/> ;
- le réseau ZOOM propose quatre endroits de services de mobilité avec trois dessertes en transport à la demande nommé DECLIC (rue du Général-Giraud, des archives de Chalon et du centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand) et une desserte régulière du cimetière de Crissey<ref name="STAC"/> ;
- PIXEL pour le transport de personnes à mobilité réduite ;
- un réseau le dimanche et jour de fêtes (ligne 1).
Transport ferroviaire
Il y a une voie de chemin de fer Paris - Lyon - Marseille avec la gare de Chalon-sur-Saône. Le TGV est à 27 km avec la gare du Creusot TGV.
Transport aérien et accès à l'aéroport
L'accès à cette ville par avion se fait par l'aérodrome de Champforgeuil ou l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.
Urbanisme
Typologie
Chalon-sur-Saône est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Chalon-sur-Saône, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La ville est située sur les bords de Saône sur son côté ouest (sauf pour l'île Saint-Laurent).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (87,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (29,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), prairies (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Il y a Modèle:Nombre : le plus au nord Z.I nord (ou communément appelé Saôneor), le quartier du Stade, la Fontaine au Loup, Clair Logis, Plateau Saint-Jean, Prés Saint-Jean<ref>Zone à urbaniser en priorité de Modèle:Unité créée le 23 juin 1966, avec pour objectif de réaliser Modèle:Nombre collectifs, ainsi que les équipements propres à ce nouveau quartier (scolaires, sociaux, sportifs, commerciaux, etc.). Dans Nicolas Muller, « Quelques aspects de l'urbanisation à Chalon-sur-Saône », Images de Saône-et-Loire Modèle:N°, octobre 1974, Modèle:P..</ref>, Citadelle, Les Aubépins, La Thalie, La Verrerie, Zone Verte, Les Charreaux, Boucicaut, Champ Fleuri, Bellevue, Saint-Cosme, Centre-ville, Quartier de la Gare, Saint-Laurent, Sainte-Marie, Les Chavannes, Z.I SUD, Saint-Jean des Vignes, Saint-Martin des Champs, Saint-Jean des Jardins, Colombière, Cité Saint-Gobain<ref>Consistant en 102 pavillons construits près de l'usine de 1914 à 1934. Dans Nicolas Muller, « L'urbanisme à Chalon-sur-Saône jusqu'en 1980 », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, printemps 1981, Modèle:P..</ref>, Laënnec Nord et Sud, et Garibaldi.
Logement
Le nombre de logements de Chalon-sur-Saône a été estimé à Modèle:Unité en 2007. Ces logements se composent de Modèle:Unité, Modèle:Unité ou occasionnelles ainsi que Modèle:Unité.
Avec une superficie de Modèle:Unité, la densité de population est de Modèle:Unité pour une densité de logements de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Projet d'aménagement
La ville de Chalon-sur-Saône et Le Grand Chalon ont lancé des travaux de réhabilitation des quais de Saône, dont le quai Saint-Cosme avec la rénovation de la sucrerie rouge, la construction des nouveaux locaux de Chalon Formation ainsi que d'autres projets qui sont en cours de réflexion. La rénovation des prés Saint-Jean est aussi un projet important qui a commencé depuis quelques années déjà mais la transformation du quartier s'étalera sur encore plusieurs années<ref>Modèle:Article.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Cavillonum, Cabillonum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle (Jules César), Cabiloninsis urbis en 779<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le radical est Cav- / Cab- ou *Caball-, du ligure *cab « hauteur »<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref> ou du celtique (gaulois) caballos « cheval »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le sens est peut-être « lieu sur la hauteur » ou « haras », les Gaulois s'étant consacrés avec passion à l'élevage des chevaux. D'ailleurs, le terme cheval est issu du bas latin caballus, emprunté au gaulois caballos, qui a supplanté le latin classique equus.
Histoire
Antiquité
Malgré de très nombreux vestiges archéologiques trouvés dans le lit de la Saône (Bronze tardif et La Tène ou second Âge du Fer), on ne connait pas de traces archéologiques de la ville de Chalon pour la période antique. Elle est mentionnée pour la première fois dans la Guerre des Gaules de Jules César (VII, 42 et 90) sous le nom de Cavillonum<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La ville bénéficie, tout au long de son histoire, de ses importantes voies de communication<ref name="CHA">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle constitue un nœud sur la via Agrippa allant de Lugdunum (Lyon) à Augustodunum (Autun) puis vers Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) - mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin et sur la table de Peutinger. Elle reliait aussi les voies dirigées vers Andemantunnum (Langres), vers Besançon et Mayence<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Cavillonum est le plus important centre commercial et artisanal des Éduens et son port de commerce principal. L'axe principal des Eduens relie leur capitale Bibracte à Cavillonum. Cette artère pré-romaine sera partiellement remplacée par la voie vers Augustodunum (Autun). Les Romains construisent à Cavillonum des entrepôts et un port fluvial stratégique sur la Saône<ref name="CHA"/>.
Au Bas-Empire romain, une enceinte est construite pour défendre la ville, qui se trouve réduite à Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un évêché est établi<ref name="CHA"/>.
Moyen Âge
Chalon est une capitale du royaume durant l'indépendance du royaume des Burgondes, elle garde toute son importance en revenant dans les royaumes francs<ref name="CHA"/>.
Chalon est, du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle
}}, le théâtre de douze conciles, de 470 à 1073<ref name="CHA1"/>. Les principaux sont :
- celui de 647-649, où paraissent saint Ouen, saint Médard et saint Éloi, qui impose à la Gaule les conclusions du concile de Nicée ;
- celui de 813, qui oblige les évêques à fonder des écoles pour les clercs, interdit de baptiser plusieurs fois les pénitents, et impose à tous les moines la règle de saint Benoît ;
- celui du Modèle:Date- convoqué par le roi Modèle:Souverain2, où parait Pappolus ;
- celui de 886 tente en vain de réconcilier entre eux les princes carolingiens.
La ville est détruite par les Sarrasins en 732, rebâtie par Charlemagne un demi-siècle plus tard, incendiée en 834 par Lothaire ; prise d'assaut par les Hongrois en 937 et de nouveau en 1168 par Modèle:Souverain3, irrité contre le comte Guillaume<ref name="CHA"/>.
En 1237, Modèle:Souverain3, dit Jean l'Antique ou Jean le Sage, (1190-1267), échange avec Modèle:Souverain2 le Pacifique, duc de Bourgogne, les comtés de Chalon et d'Auxonne contre les seigneuries de Salins, de Bracon, de Vuillafans et d'Ornans, et conserve jusqu'à sa mort en 1267 le titre de comte de Chalon qu'il transmet à ses descendants<ref name="CHA1">Modèle:Harvsp.</ref>. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Chalon obtient une charte communale<ref name="CHA1"/>.
Un tournoi en 1273 entre le roi anglais Modèle:Souverain2 et le comte de Chalon est appelé « Petite guerre de Chalon »<ref name="CHA1"/>.
La ville est encore assiégée en 1478 par les troupes de Modèle:Souverain2, puis revient, grâce à ce dernier prince, à la couronne de France, après avoir appartenu, de 938 à 1237, aux comtes de Chalon et, de 1237 à 1477, aux ducs de Bourgogne<ref name="CHA"/>.
Renaissance
La frontière du Chalonnais est désormais, pour deux siècles, celle du royaume de France et des Ėtats des Habsbourg. C'est pourquoi cette ville joue encore un assez grand rôle comme place forte durant les guerres de Religion du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1552, les églises sont pillées lors des affrontements qui opposent catholiques et protestants<ref>Sébastien Lambert, Conforgien, une maison forte Bourguignonne, dans Places fortes et centres d'échanges, Actes du Modèle:21e de l'A.B.S.S, Semur-en-Auxois (15-16 octobre 2011), Société des sciences historiques et naturelles de Semur-en-Auxois, 2014, Modèle:ISSN, Modèle:P..</ref>. Une citadelle est construite, à partir de 1547, sous la conduite de l'architecte italien Girolamo Bellarmato<ref>Modèle:Harvsp. Sur les préparatifs de la fortification bastionnée par François Ier, voir cette étude.</ref>; elle ne sera terminée qu'en 1591. Modèle:Souverain3 entre dans la ville le Modèle:Date- lors de son tour de France royal (1564-1566), et y reçoit, accompagné de la Cour et des Grands du royaume, un accueil triomphal<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>. Chalon, ville de passage, est touchée très tôt par les idées nouvelles. Proches de Genève, appuyés par les armées huguenotes, les calvinistes de Chalon prennent brièvement le pouvoir. Enfin la réaction catholique, la Ligue, s'appuient sur la citadelle toute neuve : Chalon sera l'ultime bastion de résistance à Modèle:Souverain3. Une nouvelle bourgeoisie émerge et s'enrichit, qui, après avoir été tentée par la Réforme, se rallie rapidement à Henri IV<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Période moderne
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit, avec la Contre-Réforme, un foisonnement d'ordres religieux qui couvrent la ville de nombreux couvents, dont les bâtiments marquent encore l'architecture urbaine contemporaine<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'hôpital de l'île Saint-Laurent, fondé au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est agrandi sous l'égide d'Abigaïl Mathieu. Les travaux se poursuivront de 1635 à 1688. L'hospice Saint-Louis est construit à Sainte-Marie en 1692.
À cette époque, la ville est toujours ceinturée de murailles et, en 1704, on estime qu'il est nécessaire de maintenir en bon état les pont-levis des portes : de Beaune, du Grand Pont de Saône, de Sainte-Marie et de Saint-Jean de Maizel<ref>Max Josserand, Pont-levis et ponts-levis de Chalon-sur-Saône, Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, septembre 2005.</ref>.
Pour améliorer le trafic du port de la ville, de véritables quais sont construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="HIS">Michel Limoges et Josyane Piffaut, Saône-et-Loire, Modèle:P..</ref>. À la fin du même siècle, l'ingénieur Émiland Gauthey achève le canal du Centre, dont le bassin final aboutissait au pied de l'obélisque actuel<ref name="HIS"/>. Ce canal apporta à Chalon-sur-Saône, un nouvel atout économique<ref name="HIS"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, grâce à l'accès à la Saône du bassin Le Creusot-Montceau-les-Mines.
Sous le Premier Empire, le blocus continental donne un grand essor à son commerce<ref name="CHA1"/>.
En 1814, Chalon résiste à l'invasion autrichienne<ref group="Note">Fait d'armes que rappelle, place de la République, le « monument de la Défense de Chalon-sur-Saône en 1814 » inauguré le 8 septembre 1907 par Henry Chéron, sous-secrétaire d'État à la Guerre, en y associant les enfants de l'arrondissement de Chalon-sur-Saône morts pour la patrie en 1870-1871 (raison pour laquelle la statue équestre représente un cuirassier (ou un dragon) du Premier Empire ramenant sur l'encolure de son cheval un jeune mobile de 1870 mort serrant la hampe brisée du drapeau national. À ce sujet, lire Claude Elly, « Un ch'val et des cérémonies », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, mars 2015, p. 20-22.</ref>. Ce fait d'armes vaudra à la ville d'être décorée de la Légion d'honneur par l'Empereur lors de son séjour du 14 au 15 mars 1815<ref>Il logea en bord de Saône, dans une chambre du premier étage de l'hôtel du Parc, installé dans un bâtiment construit pendant le Directoire entre la rue de Lyon, la place de Port-Villiers et le quai Gambetta. Dans Claude Garino, « Le vol de l'Aigle en Bourgogne », Pays de Bourgogne, Modèle:N°, février 2010, p. 23-33.</ref> (décret impérial du 22 mai 1815), décoration que recevront dans le même temps – et pour les mêmes motivations – les villes de Tournus et de Saint-Jean-de-Losne<ref>Pour la première fois, une distinction réservée à des personnes physiques était accordée à une personne morale. Au sujet de cette décoration, lire Robert Tatheraux, « Et les Chalonnais obtinrent la Légion d'honneur pour deux cents francs après avoir estimé qu'elle n'en méritait pas six cents », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, automne 1989, p. 22-23.</ref>.
À partir de 1827, avec la mise au point de la machine à vapeur, les transports fluviaux<ref>Modèle:Harvsp.</ref> se développent entre Chalon et Lyon, notamment à partir de 1849, avec l'arrivée du chemin de fer depuis Paris. Ils disparaîtront en 1854, avec la liaison complète de la ligne de chemin de fer Paris-Lyon<ref>Jusqu'à ce raccordement, soit pendant cinq ans, les voyageurs qui débarquaient dans la gare (située place de l'Obélisque) durent traverser la ville pour prendre le bateau au Port-Villiers. Dans Louis Armand-Calliat, « Petite histoire de Chalon », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, octobre 1973, p. 3-6.</ref>,<ref>Paul Bouché-Leclerq, « Coches, diligences, gondoles et paquebots de la Saône », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, printemps 1989, p. 15-19.</ref>.
C'est la création en 1839 des chantiers « Le Petit Creusot » par Adolphe Schneider, codirigeant de Schneider et Cie, qui lancera le développement industriel de la cité<ref name="cancen2">Modèle:Harvsp.</ref> et engendrera un tissu serré d'entreprises de constructions mécaniques<ref>René Nonin, « Le Petit Creusot », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, hiver 1990-1991, p. 3-6.</ref> (voir ci dessous). La ville à vocation commerçante se transforma en un pôle industriel majeur pour le département et contribua à son expansion démographique (voir ci-dessous "Histoire industrielle").
Après l'implantation du "Petit Creusot", la première société d'importance fut les Établissements Thurillet & Pinette, fondés par Gustave Pinette en 1863<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et spécialisés dans la fabrication et la réparation de machines industrielles. Elle se développa grâce à l'essor de l'industrie minière, des briqueteries et des tuileries. Elle existe aujourd'hui sous le sigle PEI (« Pinette Emidecau Industries »), située en zone industrielle Nord.
Durant toute la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Chalon-sur-Saône dispose d'une station (ou poste télégraphique aérien) du télégraphe Chappe, implantée dans la « maison Belleville », rue de la Colombière. Grâce à un « embranchement » (nécessitant quatre stations intermédiaires : Châtenoy-le-Royal, Givry, Buxy et Saint-Martin-du-Tartre), la ville était en effet reliée à la ligne Paris-Toulon, installation qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique<ref>Pierre Laffont, « Le télégraphe Chappe en Saône-et-Loire (1799-1853) », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, hiver 1990-1991, p. 17-24.</ref>. Le Modèle:1er novembre 1891, Chalon-sur-Saône entre dans la modernité en mettant officiellement en service son réseau téléphonique urbain (50 abonnés en 1894, 98 en 1900)<ref>Pierre Laffont, « Les débuts du téléphone en Saône-et-Loire », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, septembre 1997, p. 13-17.</ref>.
1856 : après trente-cinq ans de discussion, Chalon se dote d'une halle aux grains (actuelle place de Gaulle), halle qui sera transformée par le Comité des fêtes en 1913. Salle de cinéma puis « salle à tout faire », cet espace a accueilli toutes les festivités chalonnaises et plus particulièrement les grands bals de carnaval. Elle a été nommée « Marcel-Sembat » en 1932 et sa démolition a été décidée par la municipalité en 1970<ref>« La salle Marcel-Sembat », Chroniques chalonnaises, Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, n° 80, octobre 2020, 28 p.</ref>.
L'activité mécanique a suscité l'apparition de sociétés de négoce de métaux, en particulier la société « Gros » (1857), puis de fournitures industrielles comme « Tremeau-Jambon » en 1900. Une floraison de sociétés se créèrent à partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle autour des activités métallurgiques et mécaniques. On peut citer la « Société industrielle de ferblanterie » (1900), « Brunet-Meige » (1912), « Niepce et Fetterer » (1918), « Fonderie Mathieu Fils et Cie » (1925), « Dussau » (1926), devenu « Ventec » en 1937<ref name="cancent">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1901, sous le gouvernement Waldeck-Rousseau, la ville connaît une grève importante. La troupe est envoyée pour la réprimer.
La verrerie « Aupècle » se développa au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la fabrication de flaconnage. La société Saint-Gobain s'implanta à Chalon pour la fabrication de verre à vitre et verre imprimé. Elle entraîna la création de la « SEVA » en 1924<ref name="cancent" />(équipements pour la verrerie) qui se diversifia par la création d'une filiale « Le Bouchage Mécanique », spécialisée dans le bouchon de flaconnage. Saint Gobain s'étendit dans les années 1960 en créant l'UVEX, centre de recherches sur le verre, reconverti en usine de fabrication de bouteilles. Ce groupe a également créé une usine de fabrication de fibre de verre pour l'isolation ainsi qu'une unité d'assemblage de vitrages isolants.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Modèle:Référence nécessaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. De nombreuses rues actuelles portent le nom de résistants chalonnais et de personnes ayant eu un rôle majeur dans la continuité de la guerre en France. Chalon est libérée le 5 septembre 1944 par les troupes de la [[3e division d'infanterie algérienne|Modèle:3e d'infanterie algérienne]] qui avaient débarqué en Provence<ref>Modèle:Atlas-Libération-France, Modèle:P..</ref>. Quelques jours plus tôt, le 25 août, un train rempli de troupes allemandes stationné en gare de triage de Saint-Rémy a été mitraillé par des avions alliés, causant son explosion en deux temps (il était rempli de cheddite) et infligeant à la ville, du fait des déflagrations violentes, de nombreux dégâts<ref>« Une grande partie de Chalon en souffrit. [...] Une roue de wagon (600 kg) traversa la Saône ! et des conduites furent tordues dans une usine d'outre-Saône. » Source : Fernand Nicolas, Saône-et-Loire en 600 questions, Paris, Archives & culture, 1996.</ref>.
Après la Seconde Guerre mondiale et au début des années 1950 fut entrepris la création de la zone industrielle Nord. Elle fut complétée en 1974 par la zone industrielle Sud implantée autour du nouveau port fluvial créé à l'occasion de la construction de l'usine Framatome de Saint-Marcel<ref>Modèle:Harvsp.</ref> qui s'est révélée indispensable à la réalisation du programme de construction de centrales nucléaires décidé en 1974. En effet l'usine Framatome d'origine, située au sein du Petit Creusot (groupe Schneider puis Creusot-Loire) était trop petite. Inutilisée depuis le dépôt de bilan de Creusot-Loire, elle a été transformée en Centre d'expérimentation des techniques d'intervention sur les chaudières nucléaires (CETIC), appartenant au groupe GIE Framatome-EDF).
D'autres industries se sont implantées et développées : « FRLE » (tubes fluorescents), « Delle » (équipements électriques moyenne tension), « Gardy » (disjoncteurs basse tension)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La société Kodak Pathé sélectionne en 1954 la ville de Chalon-sur-Saône pour l'implantation de son nouveau site industriel, lui permettant de transférer les activités de son usine de Vincennes en province. Ce campus industriel, démarré en 1962, se développe très vite et va compter jusqu'à plus de Modèle:Unité. Au début des années 2000, l'évolution technologique de la pellicule argentique vers la photo numérique a conduit à un déclin rapide de son activité et à la fermeture du site en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune est chef-lieu de l'arrondissement de Chalon-sur-Saône.du département de Saône-et-Loire.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 des quatrième (ancien canton de Chalon-sur-Saône-Nord) et cinquième circonscription de Saône-et-Loire.
Elle était de 1801 à 1973 le chef-lieu des cantons de Chalon-sur-Saône-Nord et de Chalon-sur-Saône-Sud, année où ils sont remplacés par les cantons de Chalon-sur-Saône-Ville, Chalon-sur-Saône-Périphérie et de Chalon-sur-Saône-Sud. En 1984, la répartition est à nouveau modifiée et la ville est répartie entre les cantons de Chalon-sur-Saône-Centre, de Chalon-sur-Saône-Nord, de Chalon-sur-Saône-Sud et de Chalon-sur-Saône-Ouest<ref name="Cassini"/>.
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est désormais le bureau centralisateur des cantons de Chalon-sur-Saône-1, Chalon-sur-Saône-2 et de Chalon-sur-Saône-3.
Intercommunalité
La ville est le siège de la Le Grand Chalon, créée en 1994 sous la dénomination de communauté de communes de Chalon Val de Bourgogne et qui s'est transformée en communauté d'agglomération en 2001. Elle prend en 2004 le nom de communauté d'agglomération Chalon Val de Bourgogne puis son nom actuel du Grand Chalon.
Tendances politiques et résultats
La ville est historiquement ancrée à gauche, et même considérée comme un bastion socialiste (SFIO puis PS) durant toute l'après-guerre notamment à cause de son orientation alors essentiellement industrielle, mais Dominique Perben parvient à s'emparer de la mairie en 1983, puis à être élu député de la cinquième circonscription de Saône-et-Loire avant de devenir ministre du Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1).
En 2008, la ville repasse à gauche après Modèle:Nombre de gestion de droite, avec l'élection à la mairie de Christophe Sirugue, déjà élu député aux élections législatives françaises de 2007.
Cependant, lors des élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire, la ville bascule à nouveau à droite, le député-maire sortant étant battu dès le premier tour<ref name="Journal_de_Saône-et-Loire_2014_page3"/> ce qui amène l'élection de Gilles Platret au poste de maire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Saône-et-Loire, la liste menée par Gilles Platret, vice-président national du parti Les Républicains et président des Républicains de Saône-et-Loire obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité, soit 52,93 % et obtient 34 conseillers municipaux, dont 28 communautaires, devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. :
- Mourad Laouès (EELV, Alliance écologiste indépendante, Urgence écologie, GE), 13,94 %, Modèle:Unité, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Nathalie Leblanc (PS, 12,48 %, Modèle:Unité, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Isabelle Dechaume (divers centre, 8,44 %, 799 voix, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Alain Rousselot-Pailley (LREM, , 6,34 %, 600 voix, 1 conseiller municipal et communautaire élu)
- Franck Diop (RN, 3,36 %, 318 voix, pas d'élus)
- Pascal Dufraigne (LO, 2,48 %, 235 voix, pas d'élus)
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 62,64 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Administration municipale
Le conseil municipal de Chalon-sur-Saône comporte Modèle:Unité, compte tenu de la population de la ville.
Liste des maires
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Gilles Platret
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
Modèle:Section à actualiser La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Châlon-sur-Saône, consultée le 27 octobre 2017.</ref>.
Jumelages, parrainages
- Jumelages
Chalon-sur-Saône figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère<ref>Avec Autun, Bourbon-Lancy, Chagny, Chauffailles, Cuisery, Épinac, Étang-sur-Arroux, Loisy, Mâcon Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue, Sanvignes-les-Mines et Tournus. Dans Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, décembre 1972, p. 9-11.</ref>.
À ce jour, la ville est jumelée avec :
- Parrainages
Chalon-sur-Saône parraine la frégate française Aconit, de classe La Fayette, depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
La commune de Chalon-sur-Saône perd des habitants depuis la fin des années 1970 au profit de sa proche banlieue et, plus encore, de sa périphérie. Ainsi Saint-Marcel, à l'est de Chalon-sur-Saône, a vu sa population augmenter de 26,1 % entre 1999 et 2012, passant de Modèle:Unité à Modèle:Unité. Tout comme Saint-Rémy, au sud de Chalon-sur-Saône, a vu passer sa population de Modèle:Unité à Modèle:Unité entre 1999 et 2012, soit une augmentation de 8,6 %.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,4 % la même année, alors qu'il est de 32,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,46 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
En 2009, la ville possède Modèle:Nombre maternelles<ref>Site de la ville de Chalon-sur-Saône : Enseignement (page sur l'école maternelles) Consulté le Modèle:1er juillet 2009.</ref>, Modèle:Nombre primaires<ref>Site de la ville de Chalon-sur-Saône : Enseignement (page sur l'école élémentaires) Consulté le Modèle:1er juillet 2009.</ref>, 7 collèges<ref>Site de la ville de Chalon-sur-Saône : Enseignement (page sur les collèges) Consulté le Modèle:1er juillet 2009.</ref>, 10 lycées<ref>Site de la ville de Chalon-sur-Saône : Enseignement (page sur les lycées) Consulté le Modèle:1er juillet 2009.</ref> et Modèle:Nombre d'enseignement supérieur (compris pour certains dans des lycées) dont un IUT<ref>Site de la ville de Chalon-sur-Saône : Enseignement (page sur l'enseignement supérieur) Consulté le Modèle:1er juillet 2009.</ref>. Elle accueille également l'Institut Image, intégré au Campus de Cluny de l'école d'ingénieurs Arts et Métiers ParisTech (ENSAM). Cet institut, ouvert en 1997, offre des programmes d'études doctorales et des mastères spécialisés dans le domaine de la réalité virtuelle et de l'imagerie numérique.
Culture
Cinémas
- Megarama Axel (complexe 4 salles)
- Megarama Chalon-sur-Saône (multiplexe 12 salles inauguré le 16 novembre 2018)
- L'Espace des Arts (EPCC – 1 salle de projection)
Bibliothèques
La bibliothèque municipale, qui a son siège à l'hôtel de ville, se compose de quatre bibliothèques réparties sur la ville. Elle dispose d'un fonds ancien qui compte plus de 238 cotes de manuscrits, parmi lesquels 37 manuscrits d'époque médiévale<ref>Annie Bleton-Ruget, Alain Dessertenne, Françoise Geoffray et Martin Raether, « Des bibliothèques dans des lieux patrimoniaux », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, novembre 2019, p. 50-63.</ref>. Modèle:Article détaillé
Sports
En 2012, Modèle:Nombre sont répartis dans les Modèle:Nombre sportifs de la commune<ref>Site de la ville de Chalon-sur-Saône, page sur le sport (Chalon à fond le sport), consulté le 11 mars 2012.</ref>. Les principales infrastructures sportives sont Le Colisée, le stade Léo-Lagrange, la Maison des sports, l'Espace nautique, le stade et le gymnase Garibaldi, le gymnase de la Verrerie et le parcours de golf.
L'Élan Chalon (basket-ball) est la tête d'affiche du sport chalonnais en 2019. Le club évolue en Pro A depuis 1996. L'Élan Chalon a remporté deux titres de Champion de France en 2012 contre Le Mans sur le score de 95 à 76<ref name="L'EQUIPE">L'Équipe, 17 juin 2012, L'Élan monte au ciel, Modèle:P..</ref> et en 2017 contre Strasbourg trois victoires à deux<ref>L'Équipe, 24 juin 2017, Chalon au septième ciel, Modèle:P. 20.</ref>, la Coupe de France en 2011 contre Limoges à Bercy sur le score de 79 à 71<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 2012 en battant Limoges 83 à 75 à Bercy<ref>Le Journal de Saône-et-Loire, 21 mai 2012, pages sports, Modèle:P..</ref> et la Semaine des As en 2012 sur le score de 73 à 66 contre Gravelines-Dunkerque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2011, le club a atteint la finale de la Semaine des As en perdant contre Gravelines-Dunkerque 79 à 71. Le club compte déjà 5 demi-finales du Championnat de France de Pro A et 19 saisons parmi l'élite. Il a atteint la finale de la Coupe Saporta (Coupe d'Europe) en 2001<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la finale de l'EuroChallenge perdu contre le Besiktas Istanbul 91 à 86<ref>Le Journal de Saône-et-Loire, 30 avril 2012, pages sports, Modèle:P..</ref> et la finale de la Coupe d'Europe FIBA en 2017<ref>Le Journal de Saône-et-Loire 19 avril 2017, pages sports, Modèle:P. 30.</ref>. L'Elan Chalon a évolué une saison en Euroligue (l'élite du basket en Europe). Le club a aussi des titres de champions de France de Nationale 4 (1989), Nationale 3 (1978) et Nationale 2 (1994). Le club évolue actuellement au Colisée, une salle d'une capacité de Modèle:Nombre en 2017, auparavant le club évoluait à la Maison des Sports jusqu'en 2001. L'Élan Chalon est depuis 1994 structuré pour l'équipe professionnelle en Société d'économie mixte (SEM). Son président depuis 1993 est Dominique Juillot.
Modèle:Citation bloc Dominique Juillot pour la finale aller de Coupe d'Europe FIBA en 2017 : Modèle:Citation bloc
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Match de Pro A à la Maison des Sports en 1999.
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Match amical de l'Élan Chalon contre Bourg en 2011.
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Match de FIBA Europe Cup 2015-2016 entre l'Élan Chalon et Den Bosch.
Le Racing Club Chalonnais (rugby à XV), après une période faste dans les années 1970 et 1980, est redescendu en niveau mais a essayé de retrouver le chemin du haut niveau à la fin des années 2000 (pour une montée en Pro D2) et évolue actuellement en fédérale 1. Le club a subi un dépôt de bilan le 10 juin 2010 (renommé Association Sportive Racing Club Chalonnais) qui l'a fait redescendre en fédérale 3 mais une année entièrement remplie de victoires a amené le RCC au titre de champion de France de Fédéral 3 en 2011, puis une remontée en Fédérale 1 à la suite de sa demi-finale de Fédérale 2 en 2012. En 2015-2016, en Fédérale 1, le club se retrouve en janvier 2016 avec environ 1 million d'euros de dette<ref>Le Journal de Saône-et-Loire, édition du 9 janvier 2016, Saône-et-Loire, Rugby : Le grand Gachis du rugby chalonnais, Modèle:P..</ref>, le club dépose le bilan, est forfait général pour le reste de cette saison 2015-2016<ref>Le Journal de Saône-et-Loire, édition du 13 janvier 2016, pages sports, Rugby, Fédérale 1 : Suite de l'affaire concernant l'ASRC Chalon : Cette fois, c'est bel et bien fini, Modèle:P..</ref> avec liquidation judiciaire le 16 février 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref> et est reparti en série régionale.
Une nouvelle association est lancée le Modèle:1er février 2016 nommée Rugby Tango Chalonnais<ref>Le Journal de Saône-et-Loire, 2 février 2016, pages sports, Rugby : Bernarde Lecuelle, président du Rugby Tango Chalonnais, Modèle:P..</ref> qui devient vice champion de France promotion honneur 2017 et vice champion de France honneur 2018. Le club évolue en Fédérale 3 en 2019-2020.
Le Handball Club Chalonnais (handball) est revenu en force dans le sport chalonnais en évoluant en Nationale 1 (Modèle:3e) de 2007 à 2011 mais redescendu en « Régionale 1 » en 2011 (problèmes financiers) pour remonter en Nationale 3 en 2012-2013 puis en Nationale 2 en 2013-2014, division ou est évolue toujours. Le Football Club Chalonnais (football) fait la navette depuis de nombreuses années entre la CFA 2 et la Division d'Honneur, ainsi en 2019-2020 l'équipe A évolue en Division d'Honneur de Bourgogne. En basket-ball féminin, le Chalon Basket Club (CBC) évolue en Pré-Nationale en 2019-2020, après avoir joué de 1994 à 2002 en deuxième division française (Nationale 1B puis appelé Nationale féminine 1). Le VBCC Volley-ball Club Chalon<ref>Modèle:Lien web.</ref> (volley-ball) qui évolue en 2019-2020 en Nationale 2 (Garçons) et Nationale 3 (Filles).
Le Cercle de l'aviron de Chalon-sur-Saône (CAC)<ref>Modèle:Lien web.</ref> (aviron).
Le CAC compte dans ses rangs de nombreux internationaux, dont Adrien Hardy, champion olympique à Athènes en 2004, double champion du monde et champion d'Europe. Le club totalise 7 titres mondiaux. Ses rameuses et rameurs ont remporté 24 titres de champion de France depuis 2000, dans toutes les catégories (senior, junior, cadet et minime). En 1975, 1976 et 1977, André Picard, André Coupat, Michel Picard et Francis Pelegri sont champions du monde en quatre de pointe poids légers. En 2001, Sidney Chouraqui est champion du monde en quatre de pointe avec barreur et Jean-Baptiste Dupy est champion du monde en huit. En 2003 et 2006, Adrien Hardy est champion du monde en deux de couple. En 2008, Adrien Hardy est champion d'Europe en huit. En 2009, Fabrice Moreau est champion d'Europe en quatre de pointe poids légers.
Le Cercle nautique chalonnais (natation) se perfectionne depuis plusieurs années et accueille des compétitions nationales, comme les Championnats de France de natation en petit bassin 2005. En 2010-2011, ce club de natation se classe Modèle:3e au niveau français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le CSBC, Chalon sur Saône Badminton Club (badminton) avec loisir et compétition[1] a vu le jour en 2003. Le CSBC ne cesse de grandir grâce à ses nombreux adhérents ce qui lui permet d’accueillir différents publics (compétiteurs, loisirs et jeunes) mais surtout de créer des évènements de qualité (2 tournois de 2 et 3 jours sur l’année, du fitbad, des soirées ouvertes à tous pour la découverte du sport, etc.). Le CSBC compte dans ses rangs des joueurs nationaux et régionaux ce qui lui permet d'avoir pour la saison 2023-2024 en interclub : une équipe en pré-nationale ; deux équipes en régionale et deux équipes en départemental. Aussi, le CSBC a pu être représenté au niveau international grâce à la participation en aout 2022 d'un de ses compétiteurs aux Championnats d’Europe Vétérans en Slovénie
Les Vikings de Chalon<ref>Modèle:Lien web.</ref> (baseball). Tennis club Chalon et son école de tennis<ref>Modèle:Lien web.</ref> (tennis). Le Roller Hockey Chalonnais (roller hockey) (RHC) possède son équipe sénior en Nationale 2<ref>Site officiel du R.H.C.</ref>.
Chalon possède aussi un club de football américain : les Centurions de Chalon-sur-Saône <ref>Site officiel des Centurions de Chalon.</ref> (football américain), qui compte une cinquantaine de licenciés.
Les Francs Archers Chalonnais (Tir à l'arc), créé en 1969.
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Élan Chalon : match de Pro A au Colisée en 2008.
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Match du HBCC en 2009 contre Martigues en Nationale 1.
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Match du HBCC en 2009 contre Martigues en Nationale 1.
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Match de handball du HBCC en 2009 (Nationale 1).
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Vue du stade Léo-Lagrange.
Santé
En 2009, la ville dispose d'un centre hospitalier (William-Morey) et d'une clinique privée (Sainte-Marie). Le centre hospitalier était très ancien (construit en 1549 par la bienfaitrice Abigaïl Mathieu), enclavé sur une île et ne répondait plus aux normes d'un établissement de santé moderne. Sa reconstruction est décidée sur un autre site. L'ancien ne sera pas entièrement détruit car en partie classé monument historique. Par ailleurs il est répertorié 56 médecins-généralistes<ref>Annuaire Pages Jaunes de Saône-et-Loire 2009, Modèle:P..</ref>.
Le nouveau centre hospitalier William-Morey (nom inchangé) est inauguré en septembre 2011. dans un parc d'une superficie de Modèle:Unité ; il est géré par le Grand Chalon. Ce bâtiment monospace de Modèle:Nobr sur Modèle:Nombre, est une construction hospitalière innovante, répondant aux spécificités d'un établissement de santé moderne, durable et vivant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'hôpital est également le siège du service d'accueil des urgences et du SAMU départemental.
Son organisation générale repose sur des pôles d'activités intégrant sur un même plateau les activités de jour (consultations) et l'hospitalisation. Elle anticipe les textes de la réforme hospitalière - « Nouvelle Gouvernance » -. Elle limite ainsi les déplacements des patients et des soignants et favorise les collaborations des équipes médicales. Elle regroupe neuf pôles médicaux-techniques et un pôle de gestion / formation<ref>Modèle:Article.</ref> :
- pôle 1 : cardiologie, neurologie, diabétologie, endocrinologie ;
- pôle 2 : maladies digestives, chirurgie générale et spécialités ;
- pôle 3 : pneumologie, cancérologie ;
- pôle 4 : médecines, hémodialyse ;
- pôle 5 : mère – enfant ;
- pôle 6 : SAU, SAMU – SMUR ;
- pôle 7 : bloc, anesthésie, réanimation, ortho-traumatologie ;
- pôle 8 : gérontologie ;
- pôle 9 : médico-technique et de rééducation.
Ses caractéristiques principales<ref>Modèle:Lien web.</ref>sont :
- un service d'accueil des urgences adultes et pédiatriques dimensionné pour plus de Modèle:Nombre par an avec Modèle:Nombre de déchoquage et Modèle:Nombre d'examens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le SAMU 71 ;
- 421 lits et places en Médecine, Chirurgie et Obstétrique
- 42 lits de convalescences à orientation gériatrique
- 269 lits d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes
- 1946 personnels hospitaliers, dont 260 personnels médicaux
- Modèle:Nombre d'opération ;
- Modèle:Nombre de réanimation - surveillance continue ;
- Modèle:Nombre d'accouchements ;
- Modèle:Nombre d'imagerie, un scanner et une IRM ;
- un plateau de laboratoires ;
- une hélistation en toiture.
C'est un hôpital "technologique" : équipement « high tech » du bloc opératoire (luminosité, température, système de visioconférence…), système d'information intégrant la téléphonie, terminaux multimédias au lit du malade, nouvelle chaîne préanalytique en biologie, dotation d'un scanner Modèle:Unité, nouvel équipement de restauration, réseau de transport pneumatique (transport automatique des médicaments, des prélèvements et poches de sang) et une nouvelle IRM dans le cadre du GIE Vallée de l'image<ref>Modèle:Article.</ref>.
Sécurité
On peut noter la présence de la Police Nationale : Hôtel de police (sécurité publique) et CRS no 43, et d'un peloton motorisé (PMO) assurant la sécurité sur l'autoroute A6 et dans le Chalonnais.
La compagnie de gendarmerie de Chalon-sur-Saône, siège du commandement de la gendarmerie pour l’arrondissement de Chalon-sur-Saône, y est également installée rue Georges-Lapierre depuis 1991.
L'ancienne prison de Chalon-sur-Saône a définitivement fermé ses portes le 25 octobre 1991 ; elle avait été inaugurée le Modèle:Date-
Médias
La ville accueille le siège central du Journal de Saône-et-Loire.
Plusieurs radios sont implantées dans la ville :
- RCF en Bourgogne (88.3 FM) : radio locale chrétienne du Diocèse de Dijon<ref>"RCF en Bourgogne" sur ffrc.fr.</ref>,
- NRJ Saône-et-Loire (91.9 FM) : antenne locale d'NRJ à Chalon-sur-Saône. Elle émet aussi ses décrochages locaux au Creusot (104.5 FM)<ref>Fiche d'NRJ Saône-et-Loire sur SchooP.</ref> ;
- Fréquence Plus Chalon-sur-Saône (94.0 FM) : radio régionale basée à Dole. Elle émet sur la Côte-d'Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire et le Jura ;
- Europe 2 Chalon-sur-Saône (97.8 FM) : programme local dijonnais de Virgin Radio avec des infos locales et publicités de Chalon ;
- Chérie FM Chalon-sur-Saône (102.4 FM) : antenne locale de Chérie FM à Chalon-sur-Saône. Elle partage ses locaux avec NRJ Saône-et-Loire. Elle diffuse aussi son programme local au Creusot (100.0 FM) et à Lons-le-Saunier (105.2 FM) ;
- France Bleu Bourgogne (103.1 FM) : radio locale publique de Dijon. Elle est aussi audible sur 103.7 FM car cette fréquence émet depuis le site des Clos Dames Huguettes à Nuits-Saint-Georges ;
- Radio Prévert (105.9 FM) : radio associative du collège Jacques-Prévert de Chalon<ref>Site web de Radio Prévert.</ref> ;
- Tonic Radio (91.1 FM), radio basée à Lyon.
D'autres radios émettent en passif sur Chalon : Nostalgie (88.7 FM), RMC (94.8 FM), RFM (99.7 FM), RTL (101.5 FM), Europe 1 (106.7 FM) et Skyrock (107.1 FM). Des radios publiques sont reçues grâce au site d'émission de Nuits-Saint-Georges : France Inter (95.9 FM), France Musique (99.2 FM) et France Culture (93.7 FM). France Info (105.0 FM) possède un réémetteur sur Chalon-sur-Saône et Autoroute info (107.7)
France 3 Bourgogne est reçu sur Chalon grâce à deux émetteurs : celui de Nuits-Saint-Georges et celui du Mont-Saint-Vincent. À noter que le site du mont Rond, situé sur un massif du Jura dans le département de l'Ain, est recevable sur Chalon mais diffuse France 3 Rhône-Alpes et France 3 Alpes.
Chalon compte depuis septembre 2016 une WebTélévision association dite IPAC (pour « Indépendante, Participative, Associative et Citoyenne ») : « chalontv.info ». Elle traite, en vidéo, des thématiques de l'actualité sur le Grand Chalon. Ce média a été labellisé « média d'information sociale de proximité » par le ministère de la Culture (août 2017 et août 2018). Il est porté par l'association TYPO, créée en 1996 et qui a réalisé jusqu'en 2015 un média lycéen sur la Bourgogne (pages dans la PQD, site internet, magazine à l'étranger…).
Associations
En 2009, on compte environ Modèle:Nombre dans la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
- Chalon dans la rue : festival annuel de spectacle de rue créé en 1987 qui accueille plus de Modèle:Nombre en Modèle:Nombre, fin juillet, ce qui en fait l'un des plus importants festivals d'arts de la rue organisé en France. En 2003, à la suite des changements par le gouvernement des droits des intermittents du spectacle, et contrairement à la volonté des organisateurs, traitant ceux-ci de « poignée d'agitateurs », la majorité des acteurs du festival firent grève et continuèrent le mouvement après les « dates limites » en présentant concerts, spectacles, restauration gratuits dans les différentes cités (Le Stade, les Prés St Jean), etc.
- Le carnaval de Chalon<ref>Le carnaval de Chalon.</ref> qui a lieu tous les ans de fin février à début mars, soit deux dimanches<ref>Carnaval résultant de la création en 1906 d'un Comité permanent chalonnais des fêtes de bienfaisance du commerce et de l'industrie, qui fut dirigé pendant trente-cinq ans par Léon Prost, qui donna au carnaval de Chalon-sur-Saône ses lettres de noblesse. Dans Paul Champion, « Origine du carnaval chalonnais », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, février 1971, Modèle:P..</ref>.
- Les montgolfiades qui sont organisées chaque début d'été pour marquer le début des grandes manifestations des mois de juillet et d'août. C'est un rassemblement de nombreuses montgolfières.
- La foire de Chalon qui a lieu chaque année début octobre.
- Le Salon du Livre Jeunesse de Chalon, chaque année à la fin du mois de mai depuis 2016 aux Salons du Colisée.
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Carnaval de Chalon-sur-Saône - 1936 - La Famille Terrot.
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Carnaval : char des reines - 1995.
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Chalon dans la rue : ambiance au coin d'une rue - 2004.
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Carnaval (place de Beaune) - 2008.
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Carnaval : les zingeunerinsel sur le devant de la mairie - 2008.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Modèle:Section à actualiser En 2012, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité.
Emploi, industrie, services
L'agglomération de Chalon-sur-Saône est le deuxième pôle économique de Bourgogne avec plus de Modèle:Unité en 2012. Elle entretient des liens très forts avec l'agglomération du Creusot-Montceau qui est aussi en Saône-et-Loire. Chalon-sur-Saône est une ville économiquement indépendante mais depuis plusieurs années, l'influence de Lyon se fait de plus en plus présente comme à Mâcon.
Les principaux domaines d'emplois sont spécialisés dans le nucléaire, la chimie (plasturgie, photographie), la métallurgie et la mécanique.
On note la présence du Bureau de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire qui gère l'École de Gestion et de Commerce de Chalon-sur-Saône ainsi que le port fluvial de commerce de Chalon-sur-Saône.
Les entreprises les plus importantes sont Framatome, Saint-Gobain, Nordeon, Cartonnerie Laurent (International Paper), Chalondis, Carrefour 2000, Géant Casino, Comptoirs des Fers, Cayon, Le journal de Saône-et-Loire, Gerresheimer, Alfa Laval… Kodak était jusqu'au début des années 2000, la plus grosse industrie de cette ville. Ce site de production a été transformé en Campus industriel Le Grand Chalon en Bourgogne à partir de 2005.
Zones d'activités
Commerces
La ville de Chalon-sur-Saône est, en 2018, le premier pôle commercial de Saône-et-Loire et le deuxième de Bourgogne-Franche-Comté<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les commerces se situent :
- en centre-ville avec des enseignes comme Monoprix, Sephora, Micromania, Armand Thiery ;
- en zone commerciale la Thalie avec comme enseignes Géant, Conforama, Bricoman, Go Sport… ;
- et en zone commerciale Chalon Sud qui est en plein développement avec les enseignes Carrefour, Boulanger, Celio, Sport 2000, Devred et Kiabi entre autres.
Tourisme
Modèle:Article détaillé La ville attire des touristes venant pour plusieurs raisons : l'attrait historique, l'art, la gastronomie et les vins (vignobles de la côte chalonnaise).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Modèle:Article détaillé Chalon-sur-Saône est classée Ville d'art et d'histoire.
Monuments civils
- Nicéphore Cité : plateforme de ressources en images et sons.
- L'Abattoir : ancien abattoir régional, l'Abattoir est devenu une structure culturelle qui accompagne et soutient les artistes de rue au fil de leurs créations. Il est l'un des quatorze centres nationaux des arts de la rue et de l'espace public de France (label attribué par le ministère de la Culture et de la Communication en 2005) et organise le festival transnational des artistes de la rue, Chalon dans la rue, créé en 1987.
- Le Conservatoire à rayonnement régional de musique, de danse et de théâtre.
- La Péniche. Salle de musiques actuelles. Hébergée dans l'enceinte de L'Abattoir, une salle conventionnée de concert (L'Abatt') est créée en 1994. Elle change de nom en 1999 et devient LaPéniche.
- L'Arrosoir. Jazz-club créé en 1971.
- L'Espace des Arts. anciennement maison de la culture de 1971<ref>Bâtiment inauguré le 12 novembre 1971.</ref> à 1984. Théâtre, danse, musique, arts plastiques, cinéma… et sur le même bloc, la Maison des Sports (sports : basket-ball, handball…).
- Théâtre municipal. Théâtre à l'italienne (façade terminée en 1783).
- Théâtre Grain de Sel. Petit théâtre mis à la disposition de Jacques Baillard (Théâtre de Saône-et-Loire) en 1982. Il est actuellement géré par Jean-Jacques Parquier (le Théâtre à Cran) depuis 2006.
- Le parc des expositions<ref>Inauguré le 31 août 1992 par Dominique Perben, maire, et Jean-Pierre Soisson, président du conseil régional de Bourgogne. Le bâtiment, dont la toiture évoque une aile d'oiseau, a été construit en Modèle:Nombre. Surface d'exposition : Modèle:Unité.</ref> et le Colisée.
- La maison des vins de la côte Chalonnaise.
- L'ancien palais épiscopal, sur des vestiges gallo-romains et médiévaux, ensemble des {{#switch: XVIII
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- Le pont Saint-Laurent qui a été partiellement détruit dans la nuit du 5 septembre 1944. Il a été entièrement détruit pour le reconstruire légèrement déplacé. Cette reconstruction a permis d'étudier le pont ancien dont les éléments archéologiques avaient été déposés entre 1946 et 1952 au musée municipal. Le conservateur du musée, L. Armand-Calliat, avait supposé que le pont médiéval avait été construit à l'emplacement d'un pont romain fait de piles en pierre et de tablier en bois construit suivant le même principe que les premiers ponts romains construits à Trèves<ref>Modèle:Article.</ref>.
- L'hôpital de l'île Saint-Laurent, construit en 1526, ainsi que sa chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il a conservé, dans un édifice de style néoclassique, une pharmacie qui a été terminée en 1786 et a remplacé une apothicairerie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (collection de pots en faïence de Dijon, Nevers et Paris montrant la diversité des productions bourguignonnes)<ref>Pierre Prost, « Les apothicaireries de Saône-et-Loire », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, décembre 2002, Modèle:P..</ref>.
- Obélisque commémoratif de la construction du canal du centre.
Ville d'art et d'histoire, Chalon-sur-Saône possède un important quartier historique avec des vieilles maisons à colombages, de nombreuses ruelles, des tours et des tourelles : Tourelle de l'impasse de la Gravière, tour du Beffroi datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en brique (cloches {{#switch: XVI
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}}), Tour d'enceinte de l'ancien évêché, Tour du Doyenné, hexagonale, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remontée sur l'île Saint-Laurent, Tour de Saudon, à base romaine, Tour de Coco-Louvrier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Tour des Lombards du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Tour de l'Évêché médiévale<ref>Tour sise rue Edgar-Quinet qui est, avec les tours Saudon et Marcilly, une survivance de l'ancienne enceinte médiévale. Dans Nicolas Muller, « Deux siècles d'architecture à Chalon », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, automne 1978, Modèle:P..</ref>, et Tour de Marcilly. La Tour de la Chancellerie qui fut la propriété de Nicolas Rolin est aujourd'hui complètement détruite.
La ville comprend d'autres fortifications avec les bastions du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Saint-Pierre et Royal) bâtis sous Henri II.
-
Vue de l'obélisque.
-
Espace des Arts.
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Le Colisée.
Monuments religieux
Catholiques
Dans la ville, en dehors des chapelles ou anciennes chapelles catholiques d'établissements scolaires ou médicaux, on trouve huit édifices affectés au culte, partagés entre trois paroisses. Avant la Révolution, la ville possédait beaucoup plus de sanctuaires et de couvents catholiques, dont beaucoup situés hors les murs, mais le patrimoine chrétien a eu beaucoup à souffrir de cette période.
- cathédrale Saint-Vincent, place Saint-Vincent. Bâtie entre 1090 et 1520, elle possède une façade néogothique datant de 1827, un cloître des {{#switch: XV
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}}. On y remarque la présence de la tombe de l'évêque saint Loup de Chalon au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>André Bailly, « Saint Loup, évêque et patron de Chalon-sur-Saône », dans Mélanges d'histoire et d'archéologie offerts au professeur Kenneth John Conant par l'association Splendide Bourgogne, Mâcon, Éditions Bourgogne-Rhône-Alpes, 1977, Modèle:P..</ref>, qui a notamment donné son nom à la petite ville de Saint-Loup-de-Varennes, toute proche. Les tours contiennent deux cloches qui pèsent environ Modèle:Unité et Modèle:Unité, ainsi qu'un bourdon de Modèle:Unité, qui actuellement ne peut plus sonner à la volée, mais seulement en tintements (notamment pour des obsèques).
- Église Saint-Pierre, place de l'Hôtel-de-Ville. L'imposante église baroque possède sept cloches : trois petites tintant les heures, et quatre grosses sonnant à la volée pour les messes, suivant le motif du Salve-Regina.
- Église néogothique Saint-Cosme, rue du 11-Novembre-1918, proche de la gare, était l'église paroissiale de l'ancienne commune de Saint-Côme, absorbée par Chalon-sur-Saône<ref>Église qui dispose d'un orgue, petit instrument de sept jeux sur un clavier signé Cavaillé-Coll. Au sujet de cet orgue, lire Henri Martinet, « Les orgues », Images de Saône-et-Loire Modèle:N°, juin 2013, Modèle:P..</ref>.
- La chapelle de la citadelle, rue Doneau. Elle est flanquée d'une tour surmontée d'une statue votive de la Vierge Marie, élevée en remerciement à la Sainte Vierge pour avoir protégé la ville des Prussiens en 1870, exauçant ainsi un vœu fait par les habitants. Une plaque apposée sur la façade rappelle également que la ville a été solennellement mise sous la protection de la Vierge en 1940. Cette chapelle est un des rares vestiges de l'ancienne abbaye Saint-Pierre de Chalon, saccagée lors des guerres de religion. Les moines sont ensuite venus s'installer du côté de l'actuelle église Saint-Pierre, place de l'Hôtel-de-Ville.
- Abbaye Saint-Pierre de Chalon-sur-Saône.
- Église du Sacré-Cœur, 115 rue de la Verrerie. Inaugurée en 1911, elle a été rénovée en 2015. Elle dispose de trois cloches dont une seule sonne régulièrement en volée manuelle pour les offices<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Église Saint-Jean-de-Vignes, rue du Four-des-Chênes. Église paroissiale de l'ancienne commune de Saint-Jean-des-Vignes, absorbée par Chalon-sur-Saône<ref group="Note">Église qui a la particularité de disposer d'un orgue. Dans Henri Martinet, « L'orgue en Saône-et-Loire », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, octobre 1969, Modèle:P. ; et Modèle:N°, octobre 1970, Modèle:P..</ref>.
- Église Notre-Dame-de-Lumière, 7 rue André Chénier. Inaugurée en 1966, elle est l’œuvre de l'architecte Pierre-Alphonse Fournier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Église Saint-Paul, 11 rue Winston-Churchill, dans le quartier des Prés-Saint-Jean.
- Chapelle de la Colombière, 72 rue d'Autun, construite en béton armé brut en 1928-1929 (pour l'école La Colombière) d'après des plans de l'architecte Auguste Perret, ornée de vitraux colorés de Marguerite Huré (1895-1967)<ref>L'un des rares édifices du Modèle:S mini- s. classé au titre des Monuments historiques en Saône-et-Loire. Dans Marie-Thérèse Suhard, « La chapelle de la Colombière : Auguste Perret à Chalon », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, mars 2019, Modèle:P..</ref>.
- Cloître capitulaire de Saint-Vincent.
- Ancienne chapelle du carmel, rue de la Motte.
- Ancienne chapelle des carmes, rue de Lyon.
- Ancienne chapelle du couvent des Ursulines, place de l'Hôtel-de-Ville.
- Chapelle de l'institut Saint-Dominique, rue du Professeur-Leriche.
- Ancienne chapelle du lycée Émiland Gauthey, rue de Belfort.
- Ancienne église des templiers, rue du Temple.
- Chapelle de l'hôpital, rue Édmé-Vadot sur l'île Saint-Laurent.
La ville de Chalon accueille aussi La maîtrise de la cathédrale qui se produit régulièrement en concert ou lors de célébrations.
Protestants
- Le temple de l'Église réformée de France, aujourd'hui Église Protestante Unie, qui regroupe les paroissiens de Chalon, Tournus, et des environs, situé rue Carnot, fut édifié entre 1838 et 1839 à l'emplacement d'un ancien cimetière réformé utilisé entre 1600 et 1770. Son architecture est de style néo-classique.
- Il existe également à Chalon une église évangélique protestante, rue Gauthey, une église évangélique, rue Philibert-Léon-Couturier : ce dernier est aussi un espace culturel consacré aux arts bibliques, un centre évangélique, rue de Dijon et une assemblée chrétienne, place Saint-Laurent.
Orthodoxe
- La ville dispose d'une chapelle orthodoxe Saint Césaire et Saint-Marcel du patriarcat de Serbie, située rue du Rempart-Saint-Vincent.
Autres
- L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours possède son église rue de la Motte.
Mosquées
- Le Centre culturel islamique El-Fath est installé rue Edgard-Quinet ;
- La mosquée Es-Salam, rue de Bourgogne ;
- La mosquée du Savoir, au centre commercial du Stade.
Synagogue
- La Synagogue de Chalon-sur-Saône se trouve rue de Germigny.
Autre chrétienne
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Racine.
Musées
La ville possède trois musées :
- le musée Nicéphore-Niépce. Situé dans l'ancien hôtel des Messageries royales. Depuis 2000, le musée présente des photographies contemporaines ;
- le musée Denon (figure marquante du monde des arts à la fin de l'Ancien Régime). Il se situe sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Chalon-sur-Saône ;
- le musée du Souvenir du combattant, consacré aux souvenirs des guerres afin de préserver la mémoire. Il est situé dans la chapelle des Templiers.
Espaces verts
Le plus grand espace vert de la ville se nomme la roseraie Saint-Nicolas. Le parc Georges-Nouelle et le square Chabas sont deux autres endroits verts à Chalon-sur-Saône. En projet, une coulée verte le long de l'avenue Niépce là où était envisagé le passage du Modèle:Quoi.
La ville a été récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Personnalités contemporaines
- Maurice Copreaux (1908-1995), graveur ;
- Jean Monneret (1922-), peintre, président fondateur de la Fondation des Salons historiques du Grand Palais (Paris) ;
- Mark di Suvero (1933-), sculpteur américain du mouvement expressionnisme abstrait ayant vécu à Chalon et continuant à y résider ;
- André Fort (1935-), évêque ;
- Pef (1939-), auteur et illustrateur pour la jeunesse ;
- Dominique Perben (1945-), homme politique (RPR puis UMP), ancien garde des Sceaux, maire de Chalon-sur-Saône de 1983 à 2002 ;
- Gérard Collomb (1947-), homme politique (PS), maire de Lyon de 2001 à 2020 ;
- Jean-Pierre Adams (1948-2021), footballeur ;
- Alain Longet (1950- ), meilleur ouvrier de France, artiste sculpteur et peintre ;
- Antoine Volodine (1950-), écrivain ;
- André Coupat (1951-), champion du monde d'aviron en 1975, 1976 et 1977, ancien président de la communauté de communes du Sud de la Côte chalonnaise (CCSCC) ;
- Françoise Branget (1953-), femme politique (UMP), députée du Doubs de 2004 à 2012 ;
- Dominique Juillot (1954-), président de l'Élan Chalon et homme politique (UMP), médaillé de la ville de Chalon<ref name="ELAN">Modèle:Lien web.</ref> ;
- Michel Verjux (1956-), artiste contemporain ;
- Gregor Beugnot (1957-), entraîneur de basket-ball de l'Elan Chalon, médaillé de la ville de Chalon<ref name="ELAN"/> ;
- Patrick Rey (1959-), footballeur, a vécu plusieurs années à Chalon dans le quartier de la Fontaine aux Loups<ref name="Le_Journal_de Saône-et-Loire_15août2012">« Pour le footballeur Patrick Rey "Chalon c'est ma ville" », Le Journal de Saône-et-Loire - Chalon, mercredi 15 août 2012, Modèle:P..</ref> ;
- Florent Pagny (1961-), chanteur ;
- Arnaud Montebourg (1962-), ancien ministre du Redressement productif, ancien député de la sixième circonscription de Saône-et-Loire et ancien président du conseil général de Saône-et-Loire ;
- Rachida Dati (1965-), femme politique (UMP), ancienne Garde des Sceaux, députée européenne ;
- Claudine Loquen (1965-), peintre, sculptrice, illustratrice, a vécu à Chalon-sur-Saône, cité Saint-Jean-des-Vignes (de 1971 à 1976). Elle y fut scolarisée à l'école Saint-Exupéry puis à l'école Anne-Franck<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Christophe Sirugue (1966-), homme politique (PS), maire de Chalon-sur-Saône de 2008 à 2014, député ;
- Adrien Hardy (1978-), médaillé d'or d'aviron (en deux de couple) aux Jeux olympiques d'été de 2004, champion du Monde en 2003 et 2006, champion d'Europe en 2008 ;
- Steed Tchicamboud (1981-), joueur de basket-ball de l'Elan Chalon, médaillé de la ville de Chalon<ref name="ELAN"/> ;
- Blake Schilb (1983-), joueur de basket-ball de l'Elan Chalon, médaillé de la ville de Chalon<ref name="ELAN"/> ;
- Steeve Guénot (1985-), médaillé d'or en lutte gréco-romaine dans la catégorie des moins de Modèle:Nombre aux Jeux olympiques d'été de 2008.
Autres personnalités
- Césaire d'Arles (470-543), moine ;
- Gontran (545-592), roi mérovingien ;
- Saint Arey, évêque de Gap de 579 à 614, y est né ;
1000
- Abélard (1079-1142), théologien ;
1500
- Philibert Guide (1535-1595), poète et protestant ;
- Pontus de Tyard (1521-1605), poète de l'école lyonnaise, promu en 1578 évêque ;
- Claude-Enoch Virey (1566-1636), maire de Chalon à cinq reprises entre 1627 et 1634, qui se fit construire en 1612 un hôtel particulier devenu, en 1860, la sous-préfecture<ref>Claude Elly, « Les trois sous-préfectures de Chalon », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, juin 2009, p. 16-17).</ref> ;
- Nicolas Chalon du Blé (1652-1730), militaire ;
1700
- Joseph Touchemoulin (1727-1801), musicien et compositeur ;
- Émiland Gauthey, y est né en 1732 et mort à Paris en 1806, ingénieur civil et architecte, à qui on doit entre autres l'aménagement de la ville (théâtre, pont Saint-Laurent, obélisque…) et la réalisation du Canal du centre de Digoin à Chalon ;
- Dominique Vivant Denon (1747 à Givry, 1825 à Paris), grand maître des arts pour Napoléon ;
- Léopold Prosper Philibert Sionville (1748-1808), général français de la Révolution et de l'Empire.
- Antoine François Poncet de La Cour de Maupas (1750-1825), général français de la Révolution et de l'Empire.
- Pierre Poinsot de Chansac (1764-1833), général français de la Révolution et de l'Empire.
- Joseph Nicéphore Niépce né à Chalon-sur-Saône (1765-1833), inventeur de la photographie et du moteur à combustion interne<ref>Une statue de Nicéphore Niépce (due au sculpteur Eugène Guillaume) a été érigée en 1885 à Chalon-sur-Saône, place du Port Villiers (statue qui fut replacée en 1946, après avoir été mise en sécurité pendant l'Occupation). Dans Alain Dessertenne, « Les statues publiques en Saône-et-Loire », 1re partie : « Les statues aux illustres », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, mars 2021, Modèle:P..</ref> ;
- André Jullien (1766-1832), œnologue ;
- Jacques Étienne Caumartin (1769-1815), industriel et député ;
- Jean-Baptiste Leschenault de La Tour (1773-1826), botaniste et ornithologue français ;
- David François Etienne Pierre Laurent Niépce (1781-1869), né le 12 septembre à Chalon-sur-Saône, mort le 28 janvier 1869 à Sennecey-le-Grand, colonel de la Révolution et de l'Empire, maire de Sennecey-le-Grand et conseiller général du canton, cousin de Nicéphore Niépce ;
- Louis-Vivant Lagneau (1781-1867), chirurgien militaire des campagnes napoléoniennes, médecin vénérologue ;
- Fortuné Joseph Petiot-Groffier (1788-1855), industriel, député et pionnier de la photographie ;
1800
- Joseph Bard (1805-1861), écrivain beaunois ;
- Jean-Baptiste Bressant, acteur de théâtre français (1815-1886), y naquit le 23 octobre 1815 ;
- Henri Prosper Alfred Destailleur (1816-1901), conservateur du Musée communal ;
- Marguerite Boucicaut (1816-1887) née Guérin à Verjux et décédée à Cannes. Bienfaitrice. Créatrice du Bon Marché à Paris. Pour la ville, le legs Boucicaut permet la construction d'un établissement situé au Modèle:N° de l'avenue Boucicaut : inauguré le Modèle:Date, il a par la suite été transformé en maternité, celle-ci est rattachée aujourd'hui au groupe hospitalier de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Jules Chevrier (1816-1883), conseiller municipal, Modèle:1er, graveur, archéologue ;
- Pierre Trémaux (1818-1895), architecte (second Prix de Rome), orientaliste et photographe ;
- Auguste Henri Jacob (1828-1913), guérisseur ;
- Léon-Vivant Moissenet (1831-1906), polytechnicien, ingénieur des mines de Paris ;
- Just de Bretenières (1838-1866), prêtre missionnaire, martyr de Corée canonisé en 1984 ;
- Fernand Thesmar (1843-1915), peintre et maître émailleur, né dans cette ville ;
- Édouard Benjamin Baillaud (1848-1934), astronome français, créateur de l'observatoire du Pic du Midi ;
- Louis Coin (1858-1933) peintre, dessinateur et musicien né ici ;
- Philippe Martinon (1859-1917), grammairien et linguiste français, y est né ;
- Claudius Gambey (1868-sd), militaire, infirmier, moniteur, colon, planteur (caférie dès 1895), commerçant, qui a fait souche à Maré (Nouvelle-Calédonie) ;
- Émile Mauchamp (1870-1907), médecin français assassiné au Maroc ;
- Omer Letorey (1873-1938), compositeur de musique, Premier Grand Prix de Rome en 1895 ;
- Léon Deshairs (1874-1967), historien de l'art, écrivain et dessinateur ;
- Georges Bugnet (1879-1981), journaliste et écrivain ;
- Léon Gambey (1883-1914), artiste né dans cette ville, tué au combat en 1914 ;
- Georges Nouelle (1887-1966), homme politique (SFIO) et maire de 1926 à 1946 et de 1952 à 1965 ;
- Pierre Chenu, aquarelliste et dessinateur, historien de Chalon-sur-Saône, né à Nuits-Saint-Georges en 1894 (décédé à Chalon-sur-Saône en 1986)<ref>Martine Chauney (ingénieur d'études au CNRS, Dijon), « Pierre Chenu (1894-1986) », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, été 1987, Modèle:P..</ref> ;
- Pierre Deliry (1894-1944), directeur commercial, résistant au réseau SR Alliance, condamné par le tribunal du Reich et fusillé en Allemagne le 21 août 1944 ;
1900
- Charles Lacheroy (1906-2005), militaire ;
- Madeleine Wagner (1910-2002), peintre et professeure, y est née ;
- Auguste Lecœur (1911-1992), homme politique du Nord, mort à Chalon-sur-Saône ;
- Georges Pâques (1914-1993), haut fonctionnaire, espion ;
- Claude Rochat (1917-2009) alias Commandant Guillaume, responsable de l'Armée secrète en Saône-et-Loire, sous-préfet de Chalon à la Libération.
- Roger Marchi (1919-1946), as français de la Seconde Guerre mondiale, y est né le 26 juillet 1919 ;
- Roger Grosjean (1920-1975), espion, archéologue ;
- Michel Bouillot (1929-2007), artiste et écrivain ;
- Alexandre Bonnier (1932-1992), artiste peintre y est né ;
- Roland Carraz (1943-1999), homme politique (PS puis MDC) et maire de Chenôve de 1983 à 1999.
Vie militaire
Liste des unités militaires ayant tenu garnison à Chalon-sur-Saône :
- [[56e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:56e d'infanterie]], (avant) 1906-1914 ;
- [[134e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:134e régiment d'infanterie]], 1939-1940 ;
- [[711e compagnie militaire des essences|Modèle:711e compagnie militaire des essences]] de (…) à (1973).
À Chalon-sur-Saône est installée la caserne nommée Caserne militaire Carnot, qui accueille la base pétrolière interarmées (rattachée au Service des essences des armées).
La Compagnie de gendarmerie de Chalon-sur-Saône, siège du commandement de la gendarmerie pour l’arrondissement de Chalon-sur-Saône, y est également installée rue Georges-Lapierre depuis 1991.
Films tournés dans la ville
- La Bataille du rail (1946) de René Clément, consacré aux résistants pendant la Seconde Guerre mondiale : le film est tourné et se déroule à Chalon-sur-Saône.
- Trois Huit (2001) de Philippe Le Guay : le film est tourné essentiellement à l'usine de bouteilles Saint-Gobain.
- Quelques heures de printemps (2012) de Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon et Hélène Vincent. Film abordant le sujet de la fin de vie présentant des scènes au quartier du Clair Logis
- Jusqu'à la garde (2017) de Xavier Legrand avec Léa Drucker, Denis Ménochet, Thomas Gioria. On reconnaît la gare de Chalon, la rue de Novarra et le quartier des Prés Saint Jean.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
- Josyane Piffaut et Michel Limoges, Objectif Chalon-sur-Saône, Siloe-Éditeur, novembre 1995, 96 p., Modèle:ISBN
- Michel Limoges et Josyane Piffaut, Saône-et-Loire, Siloë-Éditeur, novembre 1989, 144 p., Modèle:ISBN
- Martine Chauney, Chalon-sur-Saône dans la guerre 1939/1945, Éditions Horvath, 1986, 110 p., Modèle:ISBN
- Modèle:Article.
- Raoul Violot, « Église St Pierre de Chalon, ses origines Italiennes », Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, t. 32, fasc 2, Mâcon, impr Buget-Comptour, 1950.
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
- Il y a 150 ans… Saint-Cosme devenait un quartier de Chalon..., numéro spécial des Chroniques chalonnaises, Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, septembre 2005 (42 pages).
Articles connexes
- Liste des communes de Saône-et-Loire
- Le Grand Chalon
- Campus industriel Le Grand Chalon en Bourgogne
- Évêché de Chalon-sur-Saône
- Chartes bourguignonnes
- Art roman en Saône-et-Loire
- Le Petit Creusot
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Modèle:Site officiel
- Site de l'office de tourisme
- Site du musée Nicéphore Nièpce
- Fiche sur le musée Vivant-Denon