Pic du Midi de Bigorre

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Le pic du Midi de Bigorre est situé dans les Hautes-Pyrénées, et atteint une altitude de Modèle:Unité. Il est connu entre autres pour la présence d'un observatoire astronomique et d'un relais de télévision, installés à son sommet.

Ce site touristique fait partie du regroupement de stations N'PY.

Toponymie

Le sommet est appelé pic de Mieidia de Bigòrra en occitan gascon (pic de mieydie de Bigorre dans la graphie félibréenne<ref>Modèle:Dic-Palay-Gascon</ref>), midi signifiant le « sud ».

Il a précédemment été nommé montagne d'Arizes, toponyme de massif signifiant « eau », en relation avec le vallon d'Arizes à ses pieds. Il est appelé pic de Midi de Bagnères, puis pic de Midi de Bigorre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le choix de ce nouveau nom renvoie peut-être à une tradition alpine qui désigne des sommets situés au sud de leur principal point d'observation en utilisant le nom « midi ».

Géographie

Fichier:Pic du Midi versant nord.jpg
Le pic versant nord-est (vu de Lannemezan).
Fichier:Pic du Midi de Bigorre 3D.gif
Animation 3D du pic.

Topographie

Fichier:Pic-du-Midi-de-Bigorre depuis Pic-de-Saint-Barthélemy.jpg
Le pic du Midi de Bigorre (au fond) vu depuis le pic de Saint-Barthélemy (Ariège).

Il est situé dans les Pyrénées françaises, dans le département des Hautes-Pyrénées, à la limite des communes de Sers et de Bagnères-de-Bigorre, se référant comme la ville à l'ancien comté de Bigorre. Étant situé très en avant de la chaîne, le pic est connu pour son panorama sur la chaîne de montagnes franco-espagnole. Ce dernier est parmi les plus importants de France métropolitaine puisque, par temps clair, il est possible de voir l'essentiel des sommets de la chaîne pyrénéenne de la côte basque à Biarritz jusqu'aux Pyrénées ariégeoises (massif de Tabe), comprenant notamment le pic du Midi d'Ossau, le Balaïtous, le Vignemale, l'Aneto, le pic de Maubermé et le mont Valier, ainsi que les crêtes de la montagne Noire et les agglomérations de Tarbes, Auch, Toulouse ou MontaubanModèle:Refsou.

La proximité du pic vis-à-vis de la plaine a longtemps fait croire qu'il était, avec le pic du Canigou, l'un des plus hauts sommets des Pyrénées jusqu’aux travaux trigonométriques de Modèle:MM. entre 1786 et 1789 ainsi qu'aux travaux barométriques de Modèle:M.<ref name="Johann von Charpentier">Johann von Charpentier, Essai sur la constitution géognostique des Pyrénées, Levrault, 1823 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Géologie

Modèle:... Des schistes métamorphiques apparaissent sur le pic avec une inclinaison de 80 à 85° au nord-ouest tantôt feuilletés, micacés ou plissés ainsi que du calcaire Modèle:Quoi. L'uniformité et leur direction est identique au système cambrien<ref>Annales des mines, ou Recueil de mémoires sur l'exploitation des mines, et sur les sciences qui s'y rapportent, Treuttel et Wurtz, 1844 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Les roches contiennent de la tourmaline noire et de la pyrite magnétique, sous la forme de macle monochrome<ref name="Johann von Charpentier"/>.

Climat

Les conditions atmosphériques y sont assez pures et stables. Il peut y neiger en été. Le relevé des températures moyennes et des précipitations pour Modèle:Nobr nous donne un aperçu des conditions climatiques qui y règnent. Celles-ci sont assez rudes compte tenu de la déperdition de chaleur avec l'altitude.

Le général de Nansouty relève durant l'hiver 1874-1875 une température de Modèle:Tmp<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Refins.

Une période de cent jours sans gel a été observée Modèle:Nobr, ce qui constitue un record pour cette station<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Climat

Biodiversité

La présence d’Armeria alpina et de Geranium cinereum est relevée en 1863<ref>Claude-Casimir Gillet, Jean Henri Magne, Nouvelle flore française: descriptions succinctes et rangées par tableaux dichotomiques des plantes qui croissent spontanément en France et de celles qu'on y cultive en grand, Garnier Frères, 1863 Modèle:Lire en ligne</ref> puis celle de Gnaphalium supinum, Galium cespitosum, Vicia pyrenaica, Oxytropis pyrenaica, Iberis spathulata, Biscutella cichoriifolia et Gregoria vitaliana en 1868<ref>Alexandre Bautier, Flores partielles de la France comparées, volumes 1 à 2, P. Asselin, 1868 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Voies d'accès

Fichier:JHM-1963- Téléphérique du Pic du Midi de Bigorre.jpg
L'ancien téléphérique Modèle:Nobr.

Vers 1858 il fallait trois heures de cheval ou quatre heures de chaise pour atteindre le pic depuis le chemin du Tourmalet<ref>Adolphe Laurent Joanne, Itinéraire descriptif et historique des Pyrénées de l'Océan a la Méditerranée, Librairie de L. Hachette et Cie, 1858, 683 pages Modèle:Lire en ligne.</ref>. Une auberge était déjà présente près du sommet.

Aujourd'hui il est possible d'accéder au pic à pied, par des sentiers de randonnée, ou bien en téléphérique au départ de La Mongie. Ce téléphérique est composé de deux tronçons :

  • le premier tronçon, entre La Mongie (Modèle:Unité) et le Taoulet (Modèle:Unité), comporte deux pylônes ;
  • le deuxième tronçon, entre le Taoulet et le pic du Midi (Modèle:Unité), ne comporte qu'un seul pylône, près de la gare d'arrivée. Il présente une travée de câble de Modèle:Unité de long (Modèle:3e français) entre le Taoulet et ce pylône.
Fichier:Pic du Midi pano.jpg
Vue panoramique sur la chaîne des Pyrénées.

L'observatoire

Fichier:Le pic du midi.jpg
Le pic par Hacault (1872).
Fichier:Pic du Midi de Bigorre Observatory.jpg
Gros plan sur l'observatoire, en hiver. On distingue les coupoles de l'observatoire, l'antenne de télévision, et la cabine du téléphérique.

L'observatoire astronomique est un haut lieu d'observation et de recherche. La météorologie puis l'astronomie ont été les principales motivations de la création de cet observatoire.

L'astronomie est encore à l'heure actuelle le domaine d'investigations scientifiques le plus important au pic du Midi. L'observatoire est rattaché à l'Observatoire Midi-Pyrénées. C'est une UFR de l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier. Depuis 1873<ref>Modèle:Lien web.</ref>, chercheurs et techniciens en astronomie y scrutent le ciel nocturne à la recherche de phénomènes célestes inconnus.

Histoire

Fichier:Dubois Champion de Nansouty, Charles Marie Etienne, BNF Gallica.jpg
Le général de Nansouty.
Fichier:Nansouty et vaussenat au col de sencours.gif
Le général de Nansouty et l'ingénieur Vaussenat.

Le pic est connu depuis l'Antiquité. Les plus anciens témoignages sur le pic du Midi se retrouvent dans les récits de la mythologie pyrénéenne, qui est un mélange des panthéons locaux et grecs. Ainsi les Pyrénées seraient le tombeau de Pyrène, morte de trop avoir aimé Héraclès. Celui-ci lui fit le plus beau et le plus grand des tombeaux : les Pyrénées. De leurs amours était né Python, serpent mythique qui garde le tombeau de la belle Pyrène, sa tête se trouve à Gavarnie et sa queue au pic du Midi de Bigorre, que les strates de gneiss permettent, parfois, d'imaginer.

En même temps que les habitants du Haut-Adour vénéraient le dieu solaire Abellio, le pic du Midi de Bigorre devenait pour eux un élément essentiel de leur espace vécu. Au pied de la montagne, dans le val d'Arizes vivaient les légendaires pâtres de Modèle:Nobr, Milharis et Béliou.

Au-delà de ces légendes, la pointe de flèche découverte par le général de Nansouty aux environs du col de Sencours prouve que le pic du Midi de Bigorre était déjà fréquenté au Néolithique<ref>« Nous pouvons affirmer que nos ancêtres préhistoriques ont chassé l'isard jusqu'à la cime du Pic du Midi », général de Nansouty in Bulletin de la Société Ramond, 1879, p.12</ref>.

Dès le tout début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le sommet du pic est connu pour être un lieu d'observations astronomiques. On sait que François de Plantade<ref>François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, vol. 11, éditeur Vve Duchenne, 1776, Archive de Bibliotheque cant. et univ. Lausanne, lire en ligne.</ref> monte au pic à plusieurs reprises : il étudie pour la première fois de façon scientifique la couronne solaire lors de l'éclipse Modèle:Nobr. Il remonte Modèle:Nobr pour y effectuer des mesures barométriques dans le but de dresser une carte des diocèses du Languedoc. Le Modèle:Date-, gravissant à nouveau la montagne, il meurt au col de Sencours (Modèle:Unité), à près de Modèle:Nobr, sextant au poing, en s'exclamant : « Ah ! que tout ceci est beau ! »<ref>François Boissier de Sauvages, « Éloge de M. de Plantade », Assemblée publique de la société royale des sciences, tenue dans la grande salle de l'Hôtel de ville de Montpellier, le 21 novembre 1743, éditeur Jean Martel, 1743, lire en ligne.</ref>

Ces mesures sont suivies, dès 1774, par celles de Monge et d'Arcet qui montent au pic pour y étudier la pression atmosphérique.

La construction de l'observatoire a débuté dans les Modèle:Nobr, sous la direction du général Charles du Bois de Nansouty, et de l'ingénieur Célestin-Xavier Vaussenat. Les premiers terrassements au sommet commencent Modèle:Nobr. Les premiers locaux sont achevés le Modèle:Date<ref>Voir les photos conservées à l'Observatoire de Paris témoignant des différentes étapes de constructions et d'aménagement.</ref>.

En 1891, après la mort de Vaussenat, Émile Marchand prend la direction de l'observatoire. Il y mène des travaux de recherche en météorologie, en géophysique, en astronomie et en biologie, publiant 92 articles scientifiques. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il fait construire un jardin botanique au sommet afin d'y réaliser des expériences<ref>Modèle:Article</ref>.

Fichier:MHNT PHa 1521 E 025.jpg
Entrée de l'observatoire du pic du Midi, début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Photographie d'Eugène Trutat conservée au muséum de Toulouse.

En 1907, Baillaud y fait installer un premier télescope de Modèle:Unité de diamètre, l'un des plus grands au monde pour l'époque, qui permet Modèle:Nobr de démentir l'existence de canaux sur Mars que défendait Percival Lowell et place l'observatoire à la pointe de la recherche.

Le site de l'observatoire, qui a l'avantage de la pureté de l'air et de l'absence de pollution lumineuse, est un atout majeur, mais l'accès au site est difficile et nécessite une solide dose de forme physique et un minimum d'aptitudes à l'alpinisme, ce qui explique que les « mandarins » universitaires installés à l'observatoire de Meudon montrent peu d'enthousiasme pour le site. Pour les observations hivernales, les astronomes doivent utiliser des skis de randonnée munis de peaux de phoque et des raquettes à neige. Le confort du site est à peine meilleur que celui d'un refuge de montagne. Cependant la validité du site est démontrée par les résultats obtenus dans les années 1930 au pic du Midi par un jeune astronome, Bernard Lyot, auteur de remarquables résultats sur les perturbations solaires grâce au coronographe qu'il a inventé et perfectionné. Grâce à l'action obstinée du directeur Jules Baillaud, des projets de développement du site sont élaborés mais seront perturbés par la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par la suite, ces locaux sont grandement complétés : nouvelles terrasses, nouvelles coupoles, nouveaux bâtiments d'habitation. L'électricité arrive au sommet Modèle:Nobr. Auparavant, les équipements électriques étaient alimentés par un ensemble de batteries et un groupe électrogène.

Un premier téléphérique, affecté au transport du personnel, est installé Modèle:Nobr, ce qui permet d'atteindre le sommet en toute saison. En 1959-1962 est installé le « bâtiment interministériel », qui regroupe les activités d'astronomie, de météorologie, de télévision et de navigation aérienne.

En 1994, l'État envisage la fermeture de l'observatoire. La région Midi-Pyrénées se mobilise, et crée un syndicat mixte pour la réhabilitation du site. Le projet prévoit une réhabilitation des installations scientifiques, ainsi que l'ouverture au public d'une partie du site. Ainsi, le téléphérique de service est remplacé par un nouveau téléphérique capable d'accueillir le grand public. D'importants travaux sont engagés à partir de 1996 ; le site, dans sa version rénovée, ouvre en 2000.

Le Modèle:Date, quatre alpinistes trouvent la mort dans un accident à la suite d'une avalanche dans un couloir jugé « dangereux » du pic du Midi<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Pic du midi Ponton du ciel.jpg
Le Ponton du ciel permet aux visiteurs de dominer le vide.

Depuis fin 2011, l'offre touristique du pic s'est étoffée de la possibilité d'y dormir la nuit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les touristes participent à différentes animations comprenant une visite des lieux et des installations astronomiques et des interventions assurées par la structure La Ferme des Étoiles, basée dans le Gers, ainsi que par UPS in Space. La création d'un planétarium en 2018 et d'une passerelle suspendue appelée « Ponton du ciel » renforcent les services rendus aux visiteurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les autorités locales ambitionnent de solliciter l'inscription du pic sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce serait alors le deuxième observatoire astronomique à intégrer cette liste<ref>Modèle:Article</ref>. En 2022, le pic du Midi n'a pas encore été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, mais le dossier est sous étude<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Pic du Midi de Bigorre cloudy Wikimedia Commons.jpg
Vue panoramique vers le sud depuis l'observatoire du pic.

Télescopes

En 1908 la première coupole est installée, la coupole Baillaud, de Modèle:Unité de diamètre. Elle est équipée d'une monture équatoriale mécanique. Elle abrite une lunette et un télescope réflecteur. Hors service Modèle:Nobr, elle fait désormais partie du musée.

En 1946, M. Gentilli offre à l'observatoire une coupole et un télescope de Modèle:Unité.

Un spectrographe est installé en 1958.

En 1963, la NASA finance l'installation d'un télescope de Modèle:Unité. Il est utilisé pour prendre des clichés précis de la surface lunaire dans le cadre de la préparation des missions du programme Apollo, avec l'astronome et mathématicien Zdeněk Kopal et l'Université de Manchester<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une tour haute de Modèle:Unité et de Modèle:Unité de diamètre est construite à partir de 1972. Elle est installée à l'écart des autres bâtiments, de façon à minimiser les perturbations atmosphériques. En 1980, elle abrite un télescope de Modèle:Unité : le télescope Bernard-Lyot.

L'observatoire dispose d'un coronographe, qui permet l'étude de la couronne solaire.

Autre instrument, installé depuis 1961, la coupole Tourelle (rebaptisée « lunette Jean-Rösch » en 2004, en l'honneur de son créateur). Cette coupole à la forme caractéristique abrite une lunette de Modèle:Unité de diamètre destinée à l'étude du Soleil (imagerie de la surface, étude de la granulation). L'instrumentation s'est vue complétée Modèle:Nobr par un spectrographe.

Ainsi, on dénombre actuellement au sommet :

  • le télescope de Modèle:Unité (coupole du T60, accueillant des astronomes amateurs par l'intermédiaire de l'association T60) qui remplace depuis 2021 un télescope de 60 cm<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • le télescope de Modèle:Unité (coupole Gentilli) affecté aux observations du système solaire ;
  • le télescope de Modèle:Unité ou télescope Bernard-Lyot (utilisé avec le spectropolarimètre Narval<ref>Narval</ref>) ;
  • le coronographe CLIMSO (étude de la couronne et du disque solaire) ;
  • la lunette Jean-Rösch (étude de la surface solaire).

Figurent également :

  • la coupole Charvin, ayant abrité un coronomètre photoélectrique (étude du Soleil) ;
  • la coupole Baillaud, réaffectée au musée Modèle:Nobr et abritant une maquette à l'échelle 1:1 du coronographe ;
  • la coupole du télescope DIMM (instrument nocturne destiné à mesurer le niveau de turbulence atmosphérique), qui a remplacé Modèle:Nobr la coupole Robley qui abritait le T55.

Découvertes

De nombreuses découvertes ont été faites au pic du Midi.

En 1909, lors d'une opposition, des observations menées par Aymar de La Baume Pluvinel et Fernand Baldet ont permis de démontrer que les canaux martiens tels que décrits par Percival Lowell n'existaient pas<ref>Modèle:Article</ref>.

En 1953, le physicien français Louis Leprince-Ringuet découvre la particule hypéron.

Les neuf planètes mineures suivantes ont été découvertes par des observations menées au pic du Midi entre 2001 et 2007<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Planète mineure Date de la découverte Diamètre
(63609) Francoisecolas 20 août 2001 5,1 km
(230151) Vachier 20 août 2001 1,6 km
(275786) Bouley 20 août 2001 760 m
(155948) Maquet 21 août 2001 1,2 km
(82896) Vaubaillon 22 août 2001 4,1 km
(336811) Baratoux 23 août 2001 1,1 km
(231969) Sebvauclair 24 août 2001 4,9 km
(281272) Arnaudleroy 10 septembre 2007 2,5 km
(210245) Castets 13 septembre 2007 1,0 km

Réserve internationale de ciel étoilé

Initiée officiellement en 2009 durant l'année mondiale de l'astronomie, la réserve internationale de ciel étoilé du pic du Midi (RICE) a été labellisée en Modèle:Nobr par l'International Dark-sky Association. Au moment de sa création, c'est la sixième au monde et la première en Europe.

La RICE a pour objectif de limiter le phénomène exponentiel qu'est la pollution lumineuse<ref>Pic du Midi, préparez votre nuit au sommet.</ref>, afin de préserver la qualité de la nuit. Cogérée par le syndicat mixte pour la valorisation touristique du pic du Midi, le parc national des Pyrénées et le Syndicat départemental Modèle:Nobr, ces orientations d'actions principales sont l’éducation du public sur les impacts et conséquences de ces pollutions ainsi que la mise en place d’un éclairage responsable sur le territoire haut-pyrénéen.

Elle s'étend sur Modèle:Unité, soit 65 % du département des Hautes-Pyrénées. La RICE comprend Modèle:Nobr déployées autour du pic du Midi de Bigorre et se distingue en deux zones :

  • une zone cœur, exempte de tout éclairage permanent et témoin d'une qualité de nuit exceptionnelle ;
  • une zone tampon, dans laquelle les acteurs du territoire reconnaissent l’importance de l'environnement nocturne et s’engagent à le protéger.

Dynamique sur le territoire, la RICE est notamment initiatrice du programme « Ciel étoilé »<ref>Ciél étoilé - SDE65.</ref>, programme de reconversion des Modèle:Unité lumineux de son territoire, du programme « Gardiens des étoiles », programme de suivi métrologique de l'évolution des pollutions lumineuses, mais encore du programme Adap'Ter<ref>Atténuer la pollution lumineuse, parc national des Pyrénées.</ref>, projet d'identification des trames nocturnes.

Radio et télévision

Modèle:Article détaillé

Fichier:Pic du Midi de Bigorre - l antenne.jpg
L'antenne de radio-télévision de Modèle:Unité dressée sur le « bâtiment interministériel ».

En 1926-1927 sont installés au pic deux pylônes de Modèle:Unité de haut, qui supportent une antenne de radiodiffusion.

Un émetteur de télévision est installé Modèle:Nobr. Il commence ses émissions le Modèle:Date- de la même année.

Lors de la construction du « bâtiment interministériel », un nouvel émetteur est installé. Il dispose d'une antenne de Modèle:Unité de haut. Ses émissions commencent Modèle:Nobr.

Cet émetteur diffuse des émissions de radio FM et de télévision numérique. Il dessert une importante partie du Sud-Ouest de la France, soit un septième du territoire national.

Dans la fiction

Une grande partie de l'action du roman La Théorie Gaïa (2008), de Maxime Chattam, se déroule dans les locaux de l'observatoire.

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail