Université Toulouse-III-Paul-Sabatier

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Modèle:Confusion Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Université

L’université Toulouse-III-Paul-Sabatier, (nom d’usage : Université Paul-Sabatier ; abréviation : UPS ou UT3) est une université française, située à Toulouse.

Elle a été constituée en 1969, à la suite de la loi Faure, par le regroupement des facultés de sciences et les facultés médicales de l'ancienne université de Toulouse, elle-même fondée en 1229<ref name=":8" />. Elle fait partie de la ComUE expérimentale « Université de Toulouse » en tant que membre fondateur<ref name=":9" />,<ref name=decret1537>Modèle:Lien web.</ref>.

Spécialisée dans les sciences, les technologies, les disciplines de la santé et les sports, c'est la plus grande université de Toulouse avec Modèle:Unité, à la rentrée 2021.

L'université Toulouse-III a été classée Modèle:1re parmi les meilleures universités françaises pour trouver un emploi. Cette étude a été publiée le Modèle:Date par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et interprétée par le journal Le Monde<ref>Nathalie Brafman et Isabelle Rey-Lefebvre, L’université française, un tremplin pour l’entreprise, Le Monde, 18 décembre 2013</ref>.

Histoire

Fichier:05.11.1963. Complexe scientifique de Rangueil; (1963) - 53Fi3148 - 53Fi3149 (Panoramique).jpg
Campus de l'Université Paul Sabatier en 1963. Les logements CROUS sont au premier plan.
Fichier:(Faculté des Sciences) - Fonds Trutat - 51Fi252.jpg
Facultés des sciences, allées Jules-Guesde. Années 1890. Vue d'ensemble en plongée des bâtiments de la faculté. Au premier plan les bâtiments; à droite le jardin des Plantes ; au fond le quartier du port Saint-Sauveur. Archives municipales de Toulouse, photographie d'Eugène Trutat.
Fichier:ToulMed.jpg
La faculté de médecine et l'hôpital sur la butte à Rangueil.
Fichier:Toulouse faculté des sciences - MHNT PHa 912 T064.jpg
Facultés des sciences, en avril 1900.

Origines de l'université de Toulouse

Modèle:Article détaillé L’ancienne université de Toulouse fut créée en 1229. Elle a été supprimée, comme toutes les autres universités, par la Convention en 1793. L'année suivante, on institue à Toulouse un institut pluridisciplinaire d'enseignement supérieur, nommé Institut Paganel. Cet institut devient en 1795 l’école centrale de Toulouse tandis que l'école de médecine prend son autonomie. Cette école centrale disparaît alors que sont créées une faculté de médecine en 1808, une faculté de théologie catholique ainsi qu'une faculté de lettres en 1809 et une faculté de sciences en 1810. En 1893, l'enseignement supérieur toulousain devient un corps de facultés, puis en 1896, l'université de Toulouse est recréée avec le regroupement des facultés<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>.

Historique

À la fin des années 1950, Émile Durand, le doyen de la faculté des sciences de Toulouse, lance l’idée de la création d’un campus à l’américaine, pour héberger la faculté des sciences ; à la même époque, il est décidé de créer à Toulouse un institut national des sciences appliquées (INSA) rattaché à la faculté des sciences. L’INSA de Toulouse est ouvert en 1963 dans le quartier de Rangueil<ref>Arrêté du 19 juin 1963 INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE TOULOUSE</ref>. Dans les années qui suivent, de nombreux enseignements de la faculté des sciences sont transférés des locaux des allées Jules-Guesde vers les nouvelles installations, grands amphithéâtres, nombreuses salles de cours. Il devient aussi possible de créer des bureaux pour les enseignants et des laboratoires de recherche.

En même temps que le campus de la faculté des sciences, se constitue ce que l’on nomme le complexe scientifique de Rangueil-Lespinet, dans lequel s’installent des écoles comme l’école nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (SupAéro) ou l'école nationale de l'aviation civile (ENAC), mais aussi des laboratoires de recherche, comme le LAAS, le CESR, ainsi que le centre spatial du CNES<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les travaux débutent en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>, et le centre spatial de Toulouse accueille son premier personnel à la fin du mois de Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette période est marquée par une forte croissance du nombre d'étudiants, et de nombreux logements sont donc construits pour les héberger, notamment des cités universitaires gérées par le CROUS, comme celles de Rangueil et de Ponsan. Trois restaurants universitaires voient aussi le jour.

À la suite de la loi Faure du Modèle:Date-, l'université de Toulouse se scinde en 1969 en quatre universités : l'université Toulouse-I-Capitole spécialisée dans les sciences sociales, le droit, l’économie et la gestion, l'université de Toulouse II-Le Mirail spécialisée dans les sciences humaines, les disciplines artistiques et les disciplines littéraires, l’université de Toulouse-III-Paul-Sabatier, qui regroupe la médecine, la pharmacie, la chirurgie-dentaire et les sciences exactes, et l'institut national polytechnique de Toulouse (INPT) qui regroupe à l'époque quatre écoles nationales supérieures<ref>Décret Modèle:N° 69-930 du 14 octobre 1969 portant application aux instituts de facultés ou d’universités préparant à un diplôme d’ingénieur de la loi Modèle:N° 68-978 du 12 novembre 1968</ref>,<ref name=":8">Arrêté du 24 novembre 1969 CONSTITUTION DES UNIVERSITES DE TOULOUSE I, TOULOUSE II ET TOULOUSE III</ref>. L'université de Toulouse-III est composée de la faculté des sciences et d’ingénierie, la faculté des sciences pharmaceutiques, la faculté de chirurgie dentaire, la faculté de médecine Toulouse Purpan (la faculté historique de médecine) et la faculté de médecine de Toulouse Rangueil, construite à l’initiative du doyen Guy Lazorthes cette année-là<ref name=":4" />.

Le Modèle:Date-, l'université de Toulouse-III prend le nom d'usage de Paul Sabatier, prix Nobel de chimie en 1912, qui enseigna à la faculté des sciences de Toulouse, l’université comprenant à peu près autant de scientifiques que de médecins, il avait été souhaité de trouver un nom lié simultanément à la science et à la médecine. Le nom du professeur de médecine Ducuing avait été proposé face à celui de Paul Sabatier. En 1970, elle prend le statut d'établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP)<ref>Arrêté du 30 avril 1970 APPROBATION DES STATUTS DE L'UNIVERSITE DE TOULOUSE III</ref>,<ref>Décret Modèle:N° 70-725 du 5 août 1970 portant érection en établissement public à caractère scientifique et culturel de l’université de Toulouse-III</ref>. L'institut universitaire de technologie de Toulouse A créé en 1966<ref>Arrêté du 13 septembre 1966 DES SPECIALITES ENSEIGNEES DANS LES IUT DE BORDEAUX, GRENOBLE, LILLE, MONTPELLIER, NANCY, NANTES, ORLEANS, PARIS, POITIERS, REIMS, RENNES, ROUEN ET TOULOUSE EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLOME UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE. (DUT)</ref>, rejoint alors l'université. Une antenne de cet IUT voit le jour à Tarbes en 1970<ref name=":5">Arrêté du 10 mai 1993 relatif aux spécialités dispensées par l'institut universitaire de technologie de Tarbes et par l'institut universitaire de technologie Toulouse-III</ref>.

Alors que le déplacement des facultés de sciences s'est déroulé dans les années soixante, le déplacement des enseignements médicaux s'est fait plus tardivement puisque le nouvel hôpital qui a le statut de centre hospitalier universitaire (CHU) n’est ouvert qu’en 1975. Il prend le nom de Rangueil, bien que situé sur le sommet de la colline de Pech-David, éloignée du lieu-dit Rangueil<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'hôpital de Purpan, inauguré en 1940 et situé au nord-ouest de Toulouse, sert de CHU depuis 1958 pour la moitié des étudiants en médecine de Toulouse. Les bâtiments des cours théoriques et l'administration de l’UFR médicale de Purpan sont situés dans les locaux de l’ancienne faculté de médecine au 37 allées Jules-Guesde.

En 1991, une antenne de l'IUT A de Toulouse est créé à Auch. L'année suivante, une antenne ouvre à Castres. Un an plus tard, l'antenne tarbaise de cet IUT devient une unité administrativement indépendante : l'institut universitaire de technologie de Tarbes<ref name=":5" />.

La loi de programme pour la recherche du Modèle:Date- permet aux établissements de se regrouper sous la forme d’un pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES). Ainsi le PRES « Université de Toulouse » est créée en 2007 avec le statut d’établissement public de coopération scientifique. Il regroupe au moment de sa création six membres fondateurs : les trois universités toulousaines, l’INPT, l’INSA de Toulouse et l’ISAE-SupAéro<ref>Décret n° 2007-385 du 21 mars 2007 portant création de l'établissement public de coopération scientifique « Université de Toulouse »</ref>.

En Modèle:Date-, l'université accède aux « compétences élargies » (applications de la LRU)<ref name="DossierRentrée09">Dossier de presse du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour la rentrée 2009 (lire en ligne)</ref>. En 2011, une vaste restructuration a été opérée : les UFR MIG (mathématiques, informatique, gestion), PCA (physique, chimie, automatique), SVT (sciences de la vie et de la Terre) et langues vivantes, par leur fusion en une seule UFR, ont laissé la place à la FSI (faculté des sciences et de l'ingénierie). L'UFR STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) a changé de nom pour devenir la F2SMH (faculté des sciences du sport et du mouvement humain). La même année, l'université obtient l'accréditation de la part de la commission des titres d'ingénieur à délivrer des titres d'ingénieur diplômé. Ces titres sont préparés au sein de l'université Paul Sabatier, sciences, ingénierie et technologie (UPSSITECH). Cette école d'ingénieurs n'a pas le statut d'école interne de l'UPS mais est un département de la FSI<ref>Avis n° 2011/05-05 relatif à l’habilitation de l'université Toulouse-III à délivrer des titres d’ingénieur diplômé</ref>.

La loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche du Modèle:Date- supprime les PRES et instaure les communautés d’universités et établissements (COMUE), regroupements d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche ainsi que d'organismes de recherche situés sur un même territoire. Ainsi le PRES université de Toulouse, créé en 2007, prend ses nouveaux statuts en 2015 et devient l’ « université fédérale de Toulouse-Midi-Pyrénées » ; ses membres sont les mêmes que ceux du PRES, à la différence de l’ajout du centre national de la recherche scientifique (CNRS)<ref name=":9">Décret n° 2015-663 du 10 juin 2015 portant approbation des statuts de la communauté d'universités et établissements « Université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées »</ref>. En 2023, l'établissement évolue en ComUE expérimentale nommée « université de Toulouse »<ref name=decret1537/>.

Présidents de l'université

La liste des présidents qui se sont succédé à l'université Paul Sabatier est la suivante<ref>Salle des présidents du bâtiment de l'administration centrale de l'université Paul-Sabatier, informations affichées sous les photographies des différents présidents de l'UPS</ref> :

Titre et nom Date début de mandature Date de fin de mandature
Modèle:Pr Louis Lareng Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Jean-Claude Martin Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Daniel Bancel Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Jean-Jacques Conte Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Jean-Claude Martin Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Georges Larrouy Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Raymond Bastide Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Jean-François Sautereau Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Gilles Fourtanier Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Bertrand Monthubert Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Jean-Pierre Vinel Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Régine André-Obrecht Modèle:Date- Modèle:Date-
Modèle:Pr Jean-Marc Broto Modèle:Date- mandat en cours

Identité visuelle

Depuis sa création, l'université a vu se succéder plusieurs logos<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Localisation

Fichier:Locaux Aerospace Valley.jpg
Les locaux Aerospace Valley dans les bâtiments modulaires de l'IRT St-Exupéry, sur le campus de l'université Paul Sabatier.
Fichier:UPS Front.jpg
Le bâtiment d'administration de l'université Paul Sabatier.

L’essentiel de l'université est situé sur la commune de Toulouse. Le campus se déploie sur une superficie de Modèle:Unité, essentiellement dans le quartier de Rangueil, dans le Sud de la ville de Toulouse, au bord du canal du Midi. Il est composé de Modèle:Unité de locaux dont Modèle:Unité pour la recherche, et de 68 structures de recherche. D'autres locaux sont basés au centre de la ville, proche de la gare, mais aussi à l'ouest dans le quartier de Purpan, au sud à l'Oncopole de Toulouse. Certaines filières d'enseignement, IUT notamment, sont situées à Tarbes, Auch, ou Castres et des laboratoires de recherche rattachés à l’université peuvent se trouver à Auzeville-Tolosane, à Labège, à Castanet-Tolosan ou au pic du Midi de Bigorre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le campus est en cours d'extension sur la ZAC de Montaudran Aerospace, située sur l'ancien aérodrome éponyme.

Depuis le Modèle:Date-, le campus est desservi par la ligne B du métro toulousain, et se trouve à proximité de trois stations : faculté de Pharmacie, université Paul-Sabatier et Ramonville. Les allées Jules-Guesde où se trouvent des laboratoires et des enseignements de l'université se situent à proximité de la station Palais de Justice.

Aujourd'hui, l'université Paul-Sabatier est au cœur du pôle de compétitivité Aerospace Valley.

Structure

Fichier:Toulouse - Faculté de Médecine Purpan - 20120711 (1).jpg
La faculté de médecine Toulouse-Purpan.
Fichier:OMP Toulouse.JPG
L'observatoire Midi-Pyrénées.

Unités de formation et comités de recherche

Depuis 2011, l’université Paul Sabatier est structurée en unités de formation et de recherche :

  • La faculté des sciences et de l'ingénierie (FSI),
  • La faculté de médecine Toulouse-Rangueil,
  • La faculté de médecine Toulouse-Purpan,
  • La faculté des sciences pharmaceutiques,
  • La faculté de chirurgie dentaire,
  • La faculté des sciences du sport et du mouvement humain (F2SMH).

Elles ont la charge de la formation des étudiants. L’accession en premier cycle se fait de droit pour tous les titulaires d’un baccalauréat ou d’un titre équivalent. Au niveau de la recherche, l'université est de également divisée en différents comités de recherches :

  • Le comité SdM : sciences de la matière,
  • Le comité MST2I : mathématiques, sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie,
  • Le comité UPEE : univers, planète, espace, environnement,
  • Le comité BABS : biologie, agronomie, biotechnologie, santé,
  • Le comité ACTIHS : activités humaines & sociales.

Instituts et autres structures rattachées

Les autres composantes de l'université Paul Sabatier sont les suivantes :

L'université Paul Sabatier, sciences, ingénierie et technologie (UPSSITECH) est une école d'ingénieurs, département de la faculté des sciences et de l'ingénierie<ref name=":1">Avis n° 2017/04-01 relatif à l’accréditation de l’Université Toulouse III à délivrer des titres d’ingénieur diplômé</ref>.

Enseignement et recherche

Formations

À la rentrée 2016-2017, l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier compte un total de Modèle:Nombre, dont 47% de femmes, 31% de boursiers, 60% dans le Modèle:1er cycle, 35% dans le Modèle:2e et 18% de doctorants. Ces élèves sont encadrés par 2509 enseignants et enseignants-chercheurs (dont 21 membres de l'institut universitaire de France), ainsi que 1996 BIATSS. Plus de Modèle:Nombre sont délivrés chaque année<ref name=":2">UPS - Chiffres clés 2017</ref>,<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>.

Licences et assimilés

L'UPS propose des formations pour le diplôme d'accès aux études universitaires permettant aux non-bacheliers d’accéder aux études supérieures. Des diplômes universitaires (DU) et des diplômes inter-universitaires (DIU) en santé sont également proposés aux étudiants ; 14 concernent la chirurgie dentaire, 1 concerne la médecine et 12 concernent la pharmacie. Ces diplômés sont dispensés par les facultés de médecine de Rangueil et de Purpan ainsi que par la faculté de chirurgie dentaire.

Les deux instituts universitaires de technologie (IUT) proposent quant à eux 14 diplômes universitaires de technologie (DUT) dans les domaines des sciences et de la gestion : chimiegénie biologiquegénie chimique et génie des procédésgénie civil et construction durable – génie électrique et informatique industriellegénie mécanique et productique – gestion des entreprises et administrationshygiène, sécurité et environnement – informatique – information-communication – mesures physiques – métiers du multimédia et internet – packaging, emballage et environnement – techniques de commercialisation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'université délivre aussi la licence dans trois domaines qui se déclinent en 13 mentions divisées en parcours<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> :

Les licences mentions mathématiques, physique, chimie et sciences de la vie peuvent être suivies en « parcours spéciaux ». Elles s'adressent aux étudiants désireux d'effectuer des études longues dès leur entrée à l'université, et de s'orienter vers la recherche. Les enseignements en sciences y sont approfondis<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, l'université Paul Sabatier propose 44 licences professionnelles, à partir de ses deux IUT, de la FSI, de la F2SMH, et de la faculté des sciences pharmaceutiques<ref name=":2" />.

Master et assimilés

De même, l'université délivre le master dans 29 mentions différentes, réparties dans les domaines suivants :

L'université propose aussi le cursus master en ingénierie (CMI) en cinq ans dans 7 mentions : électronique énergie électrique automatique – chimie – génie des procédés – informatique – matériaux – mathématiques – physique. Ces formations sont labellisées par le réseau FIGURE (formation à l'ingénierie par des universités de recherche) et permettent d'accéder au métier d'ingénieur par l'université<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Enfin, l'UPS via son école interne l'université Paul Sabatier, sciences, ingénierie et technologie (UPSSITECH) est l'une des Modèle:Nobr françaises accréditées au Modèle:Date- à délivrer un diplôme d'ingénieur<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Doctorat

Les doctorats de l'université Paul Sabatier sont préparés dans une école doctorale, au sein d'un laboratoire et d'une équipe de recherche reconnue. Sur les quinze écoles doctorales de Midi-Pyrénées, l'UPS est établissement support de six d'entre-elles<ref>Modèle:Lien web</ref> :

  • L'école doctorale biologie, santé, biotechnologies - ED BSB 151,
  • L'école doctorale génie électrique, électronique, télécommunications - ED GEET 323,
  • L'école doctorale mathématiques, informatique, télécommunications de Toulouse - ED MITT 475,
  • L'école doctorale sciences de la matière - ED SDM 482,
  • L'école doctorale sciences de l'univers, de l'environnement et de l'espace - ED SDU2E 173,
  • L'école doctorale sciences écologiques, vétérinaires, agronomiques et bioingénieries - ED SEVAB 458.

Ainsi qu'établissement co-accrédité pour cinq autres :

  • L'école doctorale aéronautique, astronautique - ED AA 467,
  • L'école doctorale mécanique, énergétique, génie civil, procédés - ED MEGeP 468,
  • L'école doctorale systèmes - ED Sys 309,
  • L'école doctorale comportement, langages, éducation, socialisation, cognition - ED CLESCO 326,
  • L'école doctorale arts, lettres, langues, philosophie, communication - ED ALLPH@ 328.

L'UPS compte un total de 1758 étudiants en doctorat, avec un flux annuel de 40% de nouveaux doctorants.

Études de santé

L'université Paul Sabatier propose des études de santé à ses élèves. La première année commune aux études de santé (PACES) qui permet de préparer les étudiants au concours permettant de choisir entre les formations de médecin, odontologue, pharmacien, sage-femme et masseur-kinésithérapeute. Les étudiants en PACES sont répartis de façon aléatoire dans les facultés de médecine de Rangueil et Purpan et la faculté des sciences pharmaceutiques, mais la plupart des enseignements sont effectués à Rangueil<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les études de médecine sont ensuite effectuées dans les facultés de médecine de Rangueil et Purpan, les études d'odontologie sont suivies à la faculté de chirurgie dentaire, les études de pharmacies sont réalisées dans la faculté des sciences pharmaceutiques.

Des études paramédicales sont également délivrées : orthophoniste, orthoptiste, psychomotricien, audioprothésiste par les deux facultés de médecine, et masseur-kinésithérapeute par l'institut de formation de masso-kinésithérapie de Toulouse-Purpan.

Préparation aux concours

L'université Paul Sabatier dispose de classes préparatoires universitaire aux grandes écoles (CUPGE). Il s'agit de formations généralistes de deux ans, enseignant les mathématiques, la physique, la chimie et l'informatique, et permettant d'intégrer des écoles d'ingénieurs sur concours ou sur dossier, ou de continuer en Modèle:3e année de licence. L'UPS offre aussi un cursus concours B Agro-Véto qui permet de préparer au concours B d'accès aux écoles d'agronomie et aux écoles vétérinaires<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Formation continue

Les formations de l'université Paul Sabatier peuvent être suivies en formation continue. En 2015, ce cas concerne 6037 stagiaires. Cette même année, 43 personnes ont obtenu leur diplôme par validation des acquis de l'expérience (VAE) et 101 ont validé un niveau de l'enseignement supérieur par VA 85<ref name=":2" />.

Recherche

Fichier:IPBS Front.jpg
L'institut de pharmacologie et de biologie structurale (IPBS) à l'université Paul Sabatier.
Fichier:Amphithéâtre Laurent Schwartz.jpg
L'institut de mathématiques de Toulouse à l'UPS, amphithéâtre Laurent Schwartz.

La recherche à l'université Paul Sabatier bénéficie d'un budget de 25,7 millions d'euros en 2017<ref name=":2" />. Un très large spectre de thématiques scientifiques est couvert : de la science des matériaux à l'astronomie, en passant par l'étude des organismes ou de l'activité humaine. Douze axes thématiques prioritaires ont été définis par la commission de la recherche du conseil académique :

  • Recherche translationnelle (de la molécule à la population) : cancérologie, vieillissement et pathologies dégénératives, chroniques ou inflammatoires,
  • Coévolution humains - environnements,
  • Interactions biotiques et abiotiques, biologie intégrative, organismes modèles et analyses multi-échelles,
  • Molécules, matériaux, dispositifs et procédés pour la santé, le vivant et l'environnement,
  • Modélisation, simulation numérique, modèles de calcul, calcul intensif,
  • Des masses de données à la connaissance, dans la société, l'exploration spatiale, la biologie et la santé,
  • Atomes, molécules et nano-objets : du concept à l'expérience,
  • Système Terre, planètes et étoiles : observation et mécanismes,
  • Matériaux, procédés et structures pour l'aéronautique et le spatial,
  • Systèmes embarqués intelligents : vers les systèmes cyberphysiques,
  • Énergie : stockage, conversion, transport, matériaux et optimisation,
  • Instruments et instrumentation extrêmes (de l'infiniment grand à l'infiniment petit).

Laboratoires de recherche

Les différentes unités de recherche ont été classées selon les cinq comités de recherche de l'université<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Comité sciences de la matière (SdM)

Sont rassemblés ici les laboratoires de chimie et de physique, dont certains intègrent d'ailleurs de manière étroite ces deux disciplines, ainsi que le secteur de la science des matériaux, qui est généralement rattaché à la chimie, mais concerne aussi le génie des procédés et certains aspects physiques. Dans ce comité, un thème transversal important est celui des nanosciences et nanomatériaux.Modèle:Tableau

Comité mathématiques, sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie (MST2I)

Les disciplines de ce comité entretiennent des relations étroites afin de conduire des recherches pluridisciplinaires, avec la volonté d'introduire de nouveaux concepts issus des mathématiques, de l'informatique et des sciences fondamentales. Ces recherches sont fortement motivées par des contraintes et des verrous conceptuels, méthodologiques ou technologiques et des enjeux sociétaux ; elles sont donc liées aux activités industrielles à travers de nombreuses collaborations et participent très fortement au transfert dans l'esprit des disciplines de l'ingénierie.Modèle:Tableau

Comité univers, planète, espace, environnement (UPEE)

Les thématiques de recherche de ce comité couvrent un champ allant de l'étude des origines et de l'évolution de l'univers et des planètes du système solaire, jusqu'à l'évolution de notre Terre au travers de son fonctionnement actuel, marqué par une pression anthropique croissante. Grâce à des compétences croisées en physique, chimie, astronomie, météorologie, écologie, géologie et biologie, ces études passent par des approches théoriques, des observations, des expériences et des développements instrumentaux, et par la modélisation numérique.Modèle:Tableau

Comité biologie, agronomie, biotechnologie, santé (BABS)

De fortes compétences sont réunies pour étudier la complexité du vivant à tous les niveaux d'organisation : de la molécule à l'écosystème en passant par la cellule, l'organisme et les populations actuelles et anciennes. L'émergence de ce comité facilitera l'intégration des connaissances acquises sur ces différents niveaux d'organisation. Au-delà des enjeux cognitifs, ce comité créera des conditions favorables pour que les biologistes toulousains, fortement engagés dans des programmes de valorisation en santé, agrobioscience et environnement, atteignent leurs objectifs.Modèle:Tableau

Comité activités humaines & sociales (ACTIHS)

L'objectif du comité ACTIHS est l’étude des activités humaines et sociales et de leur influence sur les débats sociaux. Il travaille sur des thèmes variés comme l’intelligence du travail, les recherches en didactique des langues pour spécialistes d’autres disciplines (LANSAD), les pratiques corporelles et sportives, ou l’étude des organisations comme productrices et consommatrices de connaissances. Modèle:Tableau

Scientométrie

L'université de Toulouse-III est classée dans le groupe Modèle:201e-Modèle:300e au classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai pour l’année 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce classement, elle se situe dans la fourchette 100 meilleures universités européennes et 9 des meilleures universités françaises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Partenariats avec des entreprises

Modèle:Section incomplète En septembre 2022 est lancé un nouveau master "transition énergétique" dans le cadre d'un partenariat avec TotalEnergies dont les enseignants bénévoles, salariés ou retraités du groupe, assureront une partie des cours<ref>Le canard enchaîné, 12 octobre 2022, page 5 "Total retourne à la fac"</ref>.

Relations internationales

En 2015-2016, l'université accueille 521 étudiants étrangers et envoie 545 de ses étudiants grâce à des programmes d'échange comme Erasmus, Erasmus Mundus, TASSEP, BCI, etc<ref name=":2" />. Elle bénéficie d'accords d'échange avec 92 universités étrangères, situées en Europe, Afrique, Asie, Amérique du Nord et Amérique du Sud<ref>Accords de coopération par pays 2017</ref>.

L'Amérique hispanique et le Brésil font partie des axes géographiques privilégiés avec lesquels l'université développe de nombreux liens au niveau de l'enseignement et de la recherche scientifique. Ces activités sont fédérées par le bureau Amérique hispanique et Brésil<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La mobilité à l'international des étudiants étant une des priorités de l'UPS, tous les projets de mobilité (semestres d'étude ou stages, même hors programme) sont financés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le domaine de la recherche, l’université a fortement développé le nombre de structures internationales qui est passé, entre 2010 et 2013, de 7 à 27. Par ailleurs, 40% des doctorants de l'établissement sont d'origine étrangère<ref name=":3" />.

Vie étudiante

Associations étudiantes

La vie étudiante est animée par plus de 50 associations étudiantes présentes sur le site toulousain ainsi que sur les sites périphériques de l'université Paul Sabatier<ref name=":3" />. La division de la vie étudiante (DVE) est l'association servant d'interlocuteur entre les étudiants, les différentes associations et l'université. Les différentes facultés et instituts disposent de leurs propres associations et clubs : par exemple, UPS in space qui est l'association d'astronomie, active dans la médiation scientifique de l'astrophysique et du spatial pour les étudiants et du public, les airs solidaires faisant la promotion d'actions humanitaires, GRUMÖ qui est une association d'arts plastiques, Comput yourself une association d'informatique, Sonosmose qui est une association culturelle et musicale, Oups la radio universitaire, les amicales des différents départements de l'IUT de Tarbes, etc<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Refins.

Par ailleurs, il a été créé en 2012, un conseil des étudiants, composé d’élus des conseils centraux et d’élus des conseils de composantes. Ce conseil a pour ambition de servir d'espace de débat et de devenir une force de proposition auprès des instances statutaires. La participation des représentants des étudiants à la vie institutionnelle de l'établissement est une volonté de l’université<ref name=":3" />.

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Personnalités liées

Enseignants et anciens enseignants

Modèle:Catégorie détaillée

Anciens étudiants

Modèle:Catégorie détaillée

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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