Albi

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Albi est une commune française, préfecture du département du Tarn, en région Occitanie.

En Modèle:Population de France/dernière année, la ville d'Albi compte Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, et avec son unité urbaine Modèle:Unité.

Albi est la ville-centre de la communauté d'agglomération de l'Albigeois qui compte près de Modèle:Unité et seize communes adhérentes.

La ville est aussi le siège de l'archidiocèse d'Albi, Castres, et Lavaur.

La proche banlieue d'Albi s'étend vers Arthès, Saint-Juéry, Le Sequestre.

Albi est surnommée la « ville rouge » du fait des briques ocre apparentes de sa cathédrale fortifiée et de son centre historique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Albi est ainsi remarquable par cette impressionnante cathédrale Sainte-Cécile, construite entre 1282 et 1480, et son palais de la Berbie, ancien palais des archevêques d'Albi, qui dominent le centre-ville historique et les rives du Tarn. Ce palais abrite le musée Toulouse-Lautrec qui regroupe la plus importante collection au monde d'œuvres du peintre postimpressionniste, né dans la commune. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les albigeois<ref name=":1">Le mot « albigeois » (avec un « a » minuscule) sert à désigner les adeptes du catharisme ; on les appelle aussi « cathares ». La lutte féroce de l’Église catholique contre le catharisme, qu’elle considérait comme une hérésie, a ainsi pris le nom de « croisade des albigeois », ou de « croisade contre les albigeois ». Par ailleurs, le mot « Albigeois » (avec un « A » majuscule) désigne les habitants de la ville d’Albi. </ref> (aussi appelés « cathares »), qui subirent une répression violente au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de la part de l'Église catholique romaine, répression connue sous le nom de croisade des albigeois<ref>Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, Modèle:P.5.</ref>. La cathédrale Sainte-Cécile fut édifiée par les catholiques dans le cadre de leur lutte contre les cathares.

En Modèle:Date-, l’ensemble architectural de la cité épiscopale d'Albi a été ajouté à la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO<ref name="whc_2010-07-31">Article « Le Comité du patrimoine mondial inscrit cinq nouveaux sites culturels sur la Liste du patrimoine mondial et approuve deux extensions de biens existants », Modèle:Date-, sur le site du Patrimoine mondial de l'UNESCO.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet ensemble comprend dans son périmètre : la cathédrale Sainte-Cécile ; le palais de la Berbie ; l'église Saint-Salvi et son cloître ; les rives du Tarn ; le pont Vieux ; plusieurs édifices classés « monuments historiques ».

Située sur la partie orientale du Midi toulousain, Albi est exposée à un climat méditerranéen altéré ; la ville est drainée par le Tarn et certains de ses affluents, le ruisseau de Carrofoul, le ruisseau de Caussels, le ruisseau de Jauzou, le ruisseau du Séoux, le ruisseau de Cunac, le ruisseau de la Mouline, le ruisseau Lavergne, le ruisseau Rieumas et par divers autres petits cours d'eau. En outre, la commune possède un patrimoine naturel remarquable, composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Les habitants d'Albi sont appelés les Albigeois<ref name=":1" /> et les Albigeoises. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Albi est une ville qui se situe sur le Tarn non loin des vignobles de Gaillac, du plateau cordais et de la forêt de la Grésigne. La commune est située en région Occitanie, au nord du département du Tarn, entre le bassin aquitain et le Massif central, sur la la partie est du Midi-Toulousain. La géologie du département du Tarn présente l'aspect d'un amphithéâtre de plateaux et de collines inclinés vers le sud-ouest. À l'est d'Albi, les premiers plateaux de faible altitude forment les contreforts des Causses. Au sud-est, quelques moyennes montagnes, atteignant les Modèle:Unité d'altitude, forment une barrière : monts de Lacaune, mont du Sidobre et la montagne Noire. Au nord d'Albi, existe un plateau de basse altitude appelé le Ségala. Sa superficie est de Modèle:Unité et son altitude moyenne de Modèle:Unité. Albi est située à cinquante minutes en voiture de Toulouse, à moins de trois heures des Pyrénées et à moins de deux heures de la mer Méditerranée. Les villes les plus proches sont : Castres, Mazamet, Graulhet, Lavaur, Gaillac, Carmaux, Montauban, Rodez, Carmaux et Toulouse (chef-lieu régional d'Occitanie). Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Communes limitrophes

Albi est limitrophe de quinze autres communes.

Distances

Le tableau ci-dessous présente les distances routières en kilomètres (km) entre Albi et les dix plus grandes villes françaises et quelques capitales européennes<ref>Modèle:Lien web, Modèle:Citation.</ref>.

Paris Marseille Lyon Toulouse Nice Nantes Montpellier Strasbourg Bordeaux Lille Londres Berlin Madrid Rome
Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre

Hydrographie et géologie

Le Tarn traverse la ville d'Albi. C'est le troisième plus important affluent de la Garonne après la Dordogne<ref>Si on considère la Dordogne comme un affluent de la Garonne. En effet, la Dordogne peut par ailleurs être considérée comme un fleuve qui se jette dans l’estuaire de la Gironde, au même titre que la Garonne. </ref> et le Lot. Il prend sa source au mont Lozère, traverse les gorges du Tarn puis rejoint Albi par l'est. Le Tarn forme une grande boucle qui divise en deux la ville, le centre historique se situant sur la rive gauche de la rivière. Il traverse la ville aux pieds des remparts et continue sa course vers le sud-ouest pour se jeter dans la Garonne. La rivière est navigable entre Albi et la Garonne. Elle permettait d'assurer le commerce du vin de Gaillac, du chanvre, du pastel et du charbon de Carmaux grâce à des gabarres à fond plat. Le Tarn a longtemps été un élément important de l'industrie albigeoise grâce à la puissance et à la régularité de son débit<ref name="plaquette"/>. Albi est aussi traversée par de petits affluents et sous-affluent du Tarn que sont le ruisseau du Séoux, le ruisseau de Caussels et son affluent le ruisseau de Jauzou. La vallée du Tarn où se trouve Albi correspond aux terrains sédimentaires du bassin aquitain déposés dans le golfe de l'Albigeois et du Castrais. On y retrouve de la molasse, datant du Quaternaire, déposée sur des terrasses creusées par le Tarn et sensible à l'érosion. Autour d'Albi, les plateaux formant le causse d'Albi ou de Carmaux sont fait de calcaire pauvre<ref>Modèle:Pdf Atlas du Tarn - Géologie</ref>.

Climat

Une station est ouverte le Modèle:Date- à l'aérodrome, à Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Pdf Fiche du poste 81284001, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le Modèle:Date-</ref>. La ville bénéficie d'un climat méditerranéen dit dégradé (Csa) doux en automne, avec des printemps le plus souvent humides et des étés très chauds et secs. La température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp. Albi possède un ensoleillement annuel important de Modèle:Nombre environ grâce au vent d'autan qui offre à la ville un climat méridional particulièrement agréable. Les précipitations moyennes annuelles sont de Modèle:Unité qui tombent en Modèle:Nobr. Les extrêmes ont été enregistrés à Modèle:Tmp le Modèle:Date et à Modèle:Tmp le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Tmp le Modèle:Date<ref>France bleu, 23 août 2023</ref>. Le brouillard est souvent présent le long de la vallée du Tarn. La commune est peu touchée par les vents avec vingt-cinq jours de vent en moyenne par an. Le vent d'autan touche particulièrement le département du Tarn mais il est peu présent à Albi contrairement à Castres et dans le Sidobre où le vent souffle cinquante jours par an, et jusqu'à quatre-vingt-dix jours sur le causse de Labruguière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Climat

Fichier:Albi.png
Diagramme ombrothermique d'Albi.

Tableau comparatif des données météorologiques d'Albi et de quelques villes françaises<ref name="source : Météo-France">Source : Météo-France</ref>. Modèle:Météo France

Urbanisme

Typologie

Albi est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine d'Albi, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), terres arables (16,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), prairies (2,4 %), forêts (2,1 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Albi est délimitée par douze quartiers formés en tenant compte du sentiment d’appartenance exprimé par les habitants, de l’histoire d’Albi et de caractéristiques urbaines et géographiques. Au nord se trouvent les quartiers Le Breuil-Mazicou, Madeleine et Cantepau, au sud, Rayssac-Veyrières-Ranteil et le Lude-Bellevue, au centre, le Grand-Centre, à l'ouest, les quartiers Ouest - Pointe de Marre, et à l'est, la Piscine et la Plaine du Gô, la Renaudié, la Viscose, Lapanouse-Saint-Martin, Jarlard-Le Peyroulié et le Marranel-Le Roc<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À noter que la Pointe de Marre forme une extension en queue de poêle.

Logement

photographie d'une façade de maison en brique en encorbellement avec en arrière plan la cathédrale Sainte-Cécile
Habitat traditionnel en brique près de la cathédrale Sainte-Cécile.

Albi comptait Modèle:Nombre en 2015<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi">Modèle:Lien web.</ref>. Les constructions neuves sont peu présentes et le parc immobilier est assez ancien puisque près de la moitié des résidences principales ont été construites avant 1970. Les constructions antérieures à 1945 représentent même 20,4 % du parc<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>.

Place du cloître saint-Savy maison avec les colombage en brique
Maisons à colombages place du cloître saint-Savy.

88,3 % des logements sont des résidences principales, réparties à 51,2 % en maisons individuelles et à 48,5 % en appartements. Albi possède donc beaucoup de logements collectifs. Par ailleurs, 8,8 % des logements sont vacants<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>. 47 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 51,4 % qui sont locataires<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>.

Albi compte Modèle:Nombre HLM, soit 18,57 % du parc en 2016. La ville ne respecte donc pas les dispositions de l’Modèle:Nobr de la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) de Modèle:Date- fixant, pour Albi, à 20 % le taux minimum de logements sociaux. Elle est cependant exonérée de prélèvement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2015, la plupart des résidences principales possèdent Modèle:Nobr ou plus (55,2 %), ou Modèle:Nobr (19,1 %), puis Modèle:Nobr (15,5 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 10,2 %)<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>. La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 62,7 % ont un chauffage central collectif ou individuel et 33,8 % tout électrique. 67,4 % dispose d'au moins un emplacement réservé au stationnement<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>.

Projets d'aménagement

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville connaît un vaste chantier d'embellissement. De nombreux lieux publics et de nombreuses rues ont été réhabilités et rénovés dans le respect architectural de la ville. Ainsi, la ville a investi dans un nouvel espace culturel avec la médiathèque Pierre-Amalric. La place du Vigan au cœur du centre-ville a été rénovée et est désormais totalement piétonne. Le marché couvert a été rénové afin de devenir un lieu d'échange et de communication. Enfin, la place Sainte-Cécile a été entièrement repensée pour le public.

La rocade d'Albi, dont la construction a démarré en 1972, est désormais à Modèle:Nobr sur l'ensemble de son parcours jusqu'au giratoire de Larquipeyre depuis 2015. Elle contourne l'est de la ville par l'axe majeur menant à Toulouse au sud et à Rodez au nord. À partir de Modèle:Date-, les travaux ont permis l'aménagement des ponts de la rocade et la mise en place de murs anti-bruits. Le sud de la rocade, la voie express Albi-Marssac, a été aménagée pour rejoindre l'autoroute A68 vers Toulouse. La section Albi-Marssac a été inaugurée en Modèle:Date-. Les derniers tronçons au niveau du Lude, du stadium et de la route de Millau ont été ouverts en 2015.

À l'ouest, un centre commercial de Modèle:Unité nommé les « Portes d'Albi » dans le quartier de Fonlabour au bord de la rocade avec de nombreuses enseignes a ouvert ses portes le Modèle:Date-. Les bâtiments de Modèle:Unité de long sont équipés de panneaux solaires et de récupérateurs de pluie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La construction d'un grand complexe composé de salles de spectacle et de nombreux cinémas souterrains, d'un parking souterrain et d'un restaurant panoramique sur le toit du théâtre a eu lieu sur l'ancienne place de l'Amitié entre les peuples. Ce projet, appelé « grand théâtre d'Albi » ou parfois « projet des Cordeliers », a été remporté par l'architecte Dominique Perrault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le début des travaux a débuté en 2011 et s'est terminé en Modèle:Date-. Autour de la place de l'Amitié entre les peuples, de nombreux aménagements urbains ont été réalisés, notamment sur la place Lapérouse, qui est devenue entièrement piétonne, agrémentée de fontaines conçues par des designers étrangers, ainsi que la rue des Cordeliers qui mène au parc Rochegude.

Depuis 2015, une passerelle est en projet pour relier la rive droite du Tarn et le centre historique. Les travaux ont débuté le Modèle:Date- et doivent se terminer en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels et technologiques

Albi est concernée par plusieurs risques majeurs : l'inondation, les mouvements de terrain, le transport de matières dangereuses et la tempête<ref>Dossier départemental des risques majeurs</ref>.

Du fait de sa construction sur les rives du Tarn, dans sa plaine alluviale, Albi est concerné par un risque d'inondation. Plusieurs ruisseaux, tel ceux de Caussels, Maranel, Jauzou, Falcou et Séoux au sud, mais aussi ceux de Cunac à l'est et de Carrofoul et Lavergne à l'ouest menacent les faubourgs de la ville en cas de fortes précipitations<ref name="ALBI-2_1_.pdf">Dossier communal synthétique des risques majeurs</ref>.

Un risque d'effondrement de terrain est présent à Albi, du fait notamment de l'érosion des berges du Tarn, du tassements superficiels dus à la sécheresse par un phénomène de gonflement-retrait des sols argileux et un effondrement des galeries de carrières souterraines datant des années 1980<ref name="ALBI-2_1_.pdf"/>.

Par ailleurs, le site de Dyrup présente un risque d'explosion, d'incendie et de nuage toxique<ref name="ALBI-2_1_.pdf"/>.

Voies de communication et transports

Voies routières

Albi est située sur l'axe de communication entre Toulouse et Lyon. L'autoroute A68 permet d'accéder à Albi au sud-ouest depuis Toulouse. Elle se transforme en route nationale 88 à l'approche d'Albi. Cette même Modèle:Nobr continue au nord-est jusqu'à Rodez en Aveyron et Lyon. Le réseau principal est aussi complété par la route départementale 612 qui permet d'accéder au sud-est à Castres puis à Carcassonne via Mazamet. Sur le réseau secondaire, la départementale 999 part à l'est en direction de Millau en traversant le parc naturel régional des Grands Causses. Au nord-ouest, la route départementale 600 rejoint Cordes-sur-Ciel puis Saint-Antonin-Noble-Val et enfin Caussade en Tarn-et-Garonne. Albi est située à Modèle:Unité de Paris, Modèle:Unité de Barcelone et Modèle:Unité de Montpellier.

Transports en commun

Rail

Albi possède deux gares ferroviaires : Albi-Ville (la plus grande) et Albi-Madeleine. La ligne principale est la ligne de chemin de fer Toulouse-Rodez qui passe aussi à Carmaux. Ces deux gares sont desservies par des Intercités de nuit qui les relient à la Paris-Austerlitz, mais aussi par des TER Occitanie qui les relient aux gares de Toulouse-Matabiau et de Carmaux ou de Rodez<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Plusieurs lignes secondaires sont aujourd'hui fermées. C'est le cas de la ligne de chemin de fer Tournemire-Albi qui ne fut jamais terminée. La partie Albi-Saint-Juéry est ouverte en 1899 et fermée le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Albi était aussi reliée par les chemins de fer à Castelnaudary entre 1865 et 1987 (voir ligne de Castelnaudary à Rodez) et gérés au début par la Compagnie des chemins de fer du Midi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bus et cars

Modèle:Article connexe Albi est desservie par le réseau urbain Albibus, qui se compose de Modèle:Nobr régulières traversant l'agglomération, et qui transitent toutes par le centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La gare routière de la ville, située au niveau de la Place Jean Jaurès, en centre-ville, constitue le cœur du réseau puisqu'elle est desservie par l'ensemble de ces lignes régulières. Cette gare routière est également un point central du réseau régional liO, puisque Modèle:Nobr régulières desservent la place, reliant Albi à de nombreuses villes du Tarn et d'au-delà, et notamment à Castres, Millau, Rodez, Montauban, Saint-Sulpice-la-Pointe, Lavaur, Carmaux ou encore Lacaune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transports aériens

Albi est également desservie par l'aérodrome d'Albi - Le Sequestre, situé à Modèle:Unité au sud-ouest de la ville. Il est géré par le syndicat mixte de l'aérodrome d'Albi. Il a failli fermer en Modèle:Date- par manque de trafic et la non volonté d'investir en augmentant la longueur de l'unique piste créée en 1974. L'aérodrome ne sert plus Paris, ni aucune autre destination. Sa proximité avec Toulouse le met en concurrence directe. En 2004, l'aérodrome a accueilli Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les aéroports nationaux et internationaux les plus proches sont l'aéroport de Toulouse-Blagnac, l'aéroport de Castres-Mazamet et l'aéroport de Rodez-Aveyron.

Toponymie

Albi s'écrit de la même manière Albi en occitan, mais se prononce accentué sur la première syllabe.

La forme *Albiga en latin tardif, reconstituée à partir de mentions telles que civitas Albigensium « la cité des Albigeois » dans la Notitia Galliarum (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), ou encore apud Albiginsem Galliarum urbem, « à la ville albigeoise des Gaules », relevé chez Grégoire de Tours (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), n'est jamais attestée telle quelle dans les textes, comme le fait remarquer Ernest Nègre<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Les Noms de lieux du Tarn, Éditions D'Artrey, coll. « Bibliothèque du français moderne », 1972, Modèle:P., Modèle:§.</ref>. Si l'on exclut les nombreux emplois adjectivaux ou dérivés (les seuls apparemment rencontrés à date ancienne), les premières formes autonomes attestées du nom d'Albi semblent être Albio en 961, puis Albi vers 972<ref name= Nègre/>.

Trois hypothèses étymologiques ont été avancées :

La première en date (dans les années 1930) est attribuable à Auguste Vincent, qui en fait le dérivé adjectival d'un nom de personne gallo-roman Albius, soit « (le domaine/ la maison) d'Albius »<ref>Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937, Modèle:P., Modèle:§.</ref>. Cette explication est reprise en 1972 puis 1990 par Ernest Nègre, qui n'y voit cependant qu'un réemploi pur et simple du nom Albius, et non d'une forme adjectivale qui en serait dérivée<ref name= Nègre/>,<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, Modèle:T., 1990, Modèle:P., Modèle:§.</ref>. Cette dernière analyse est reproduite à l'identique quelques années plus tard par Bénédicte et Jean-Jacques Fénié<ref>Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », 1997 Modèle:ISBN, Modèle:P., Modèle:§ ; Toponymie des pays occitans, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », 2007 Modèle:ISBN, Modèle:P., Modèle:§.</ref>, et mentionnée par certaines publications locales<ref name="plaquette"/>.

La seconde explication, apparue en 1963, est due à Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui en font le dérivé obscur d'un appellatif pré-celtique *alba « colline », d'où « forteresse (comprendre oppidum), ville »<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989.</ref>. Charles Rostaing avait en effet mis en évidence l'emploi fréquent d'une base *al-b- « hauteur » tout autour de la Méditerranée, et plus diffus ailleurs<ref>Charles Rostaing, Toponymie de la Provence, Paris, 1950, Modèle:P..</ref>. Cet auteur la rattache à la racine pré-celtique *al- « hauteur », étudiée en particulier par Modèle:Lien<ref>Alfredo Trombetti, « Saggio di antica onomastica mediterranea », Arkiv za arbanasku starinu, jesik i etnologiju, Modèle:T., 1925, Modèle:P..</ref>. Une telle interprétation ne semble pas avoir été reprise depuis, mais elle est également mentionnée dans quelques publications locales<ref name="plaquette">Modèle:Pdf Plaquette de présentation de la ville d'Albi, éditée par la Mairie.</ref>.

Une troisième analyse a été proposée en 2011 par Pierre-Henri Billy<ref>Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de France, Errance, Paris, 2011, Modèle:P..</ref>. Ce dernier pense que certaines formes anciennes considérées comme adjectivales (par exemple, Albigæ, Albige en 575-594 chez Grégoire de Tours) sont en fait des formes féminines représentant un étymon gallo-roman *ALBIGA ou *ALBICA. Le toponyme serait par la suite devenu masculin, pour une raison inconnue. Pierre-Henri Billy considère que ce nom a été formé sur celui des Albici ou Albiques, tribu celto-ligure du groupe des Commoniens autrefois installés à Riez, à l'origine du nom d'Albiosc (aujourd'hui réunie à Esparron-de-Verdon) au sud-ouest de Riez, et dont une partie serait venue s'installer sur le site actuel d'Albi. Dans cette hypothèse, la civitas Albigensium mentionnée dans la Notitia Galliarum (voir ci-dessus) serait à interpréter par « la cité des Albiques », un type d'appellation récurrent dans la Gaule romaine, formé sur un nom de peuple.

Histoire

Photo du jardin du palais de la Berbie
Jardin du palais de la Berbie.

Ville créée pendant l'Antiquité, elle est le fief des seigneurs Trencavel au Moyen Âge puis du catharisme. Elle devient une cité épiscopale dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est durant la Renaissance que la ville s'enrichit grâce à la culture du pastel. Plusieurs hôtels particuliers restent les témoins de cette époque. À la Révolution française, les biens du Clergé sont vendus et les différents bâtiments deviennent des centres administratifs. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par l'essor de l'industrie avec la verrerie et la chapellerie ainsi que l'extraction de la houille près de Carmaux.

Préhistoire

Les premiers hommes s'installent sur les bords du Tarn attirés par l'eau et par l'abondance de galets. Ils laissent derrière eux de nombreuses pierres taillées comme des bifaces, des racloirs ou des choppers. Puis des restes d'objets en bronze puis en fer sont retrouvés dans les environs d'Albi. Un atelier de fondeur est découvert près de l'oppidum naturel du Castelviel<ref name="origine">Modèle:Lien web.</ref>. Le Tarn est navigable à partir d'Albi d'où l'installation des premiers hommes dans cette région. De plus, le site est proche de vallées fertiles et de richesses minières exploitables. Durant la seconde moitié du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, les Rutènes, des Gaulois, créent un large domaine correspondant aux futurs diocèses d'Albi et de Rodez<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Antiquité

En 120 av. J.-C., la région est conquise par les Romains, mais la romanisation est faible et Albi conserve son caractère de petite cité gauloise. Le port d'Albi devient un lieu d'échange et de transit de nombreuses marchandises et de voyageurs. L'agriculture reste tout de même l'activité économique majeure de la cité<ref name="origine"/>. Le premier évêque d'Albi est Diogène vers 405 et la première mention de Civitas albigensium date de 406.

En 418, les Wisigoths envahissent la région et en prennent le contrôle, puis les Francs s'en emparent en 507. Le duc Didier la soumet de façon temporaire à la tutelle de Modèle:Souverain2, le roi de Neustrie. Rapidement, le royaume des Francs récupère l'Albigeois sous la gouvernance de Modèle:Souverain2. En Modèle:Date, un grand incendie ravage la ville<ref>Laurence Catinot-Cros, Autrefois Albi, Édition Atlantica autrefois, Modèle:Date-, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Moyen Âge

Modèle:Article détaillé Durant le Moyen Âge, la ville est un oppidum ceint de murailles. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le premier pont sur le Tarn est construit à Albi. Il s'agit de l'actuel Pont-Vieux. Ce pont permet le développement de la ville sur les deux rives du Tarn<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Vers l'An Mil, Albi entre dans le fief de la famille Trencavel, les seigneurs d'Ambialet. La ville est pourtant fief ecclésiastique, mais comme un Trencavel était toujours évêque, la famille en use comme de son bien.

Aux {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècle

}}, Albi est un centre du mouvement religieux cathare ; une controverse qui s'y tient donne d'ailleurs aux Cathares le surnom d'Albigeois (ceux qui défendent la doctrine prônée à Albi). L'hérésie progresse rapidement et les diverses missions et prédications des prêtres de l'Église catholique romaine n'empêchent pas son essor. Le catharisme est violemment réprimé lors de la croisade contre les Albigeois. Albi passe pourtant dans le camp catholique sans résistance sous l'impulsion de son évêque Guilhem Peyre qui renforce notablement l'autonomie de la ville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; le vicomte de Carcassonne, Raimond-Roger Trencavel, perd son fief en 1209 lors de la prise de Carcassonne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Par la suite, sous l'égide du seigneur de la ville et vice-inquisiteur de France Bernard de Castanet, la construction du palais épiscopal fortifié de la Berbie et de l'imposante cathédrale Sainte-Cécile ancre la ville dans le giron de l'Église. Les évêques veulent marquer le pouvoir de l'Église grâce à ces nouveaux bâtiments. La ville est aussi un important centre culturel connu pour son scriptorium. Il permet de copier des textes et des livres de la vie liturgique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la structure de la ville se transforme de façon importante. Elle se divise en six quartiers, ou « gaches » entourés de murailles. Le pont Vieux est fortifié à la fois du côté du faubourg<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de la ville, avec un pont-levis à chaque extrémité. Il est surmonté de maisons avec en son centre une chapelle dédiée à la Vierge. La Plassa est le cœur de la cité située au pied de la cathédrale. Dans les faubourgs se trouvent les moulins et les tanneries<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le grand nombre de ces moulins, dix destinés aux céréales, plus les moulins à foulons, les moulins actionnant des forges (soufflets et outils battant le métal) et enfin les moulins installés sur des barques par manque de place sur les rives, encombre le lit de la rivière, qui ne peut plus s'écouler. Son cours naturel étant modifié, le dépôt de sédiments comme l'érosion sont eux aussi modifiés<ref>Modèle:Leguay-catastrophes, Modèle:P.14.</ref>, conduisant à sacrifier certains de ces moulins pour laisser les eaux s'écouler<ref>Leguay (2005), Modèle:Opcit, Modèle:P.114.</ref>.

Le fort séisme catalan du Modèle:Date- est ressenti jusqu'à Albi<ref>Leguay (2005), Modèle:Opcit, Modèle:P.75.</ref>.

Temps modernes

photographie du chœur du jubilé de la cathédrale.
et le }}Modèle:S mini- siècle }}.

L'époque de la Renaissance est marquée par la prospérité grâce à la culture du pastel, plante servant entre autres à faire un colorant bleu très recherché à l'époque. La région est appelée « pays de cocagne ». De nombreux bourgeois deviennent rapidement riches et influents dans la vie de la ville. C'est l'époque de la construction de nombreuses demeures et hôtels particuliers encore visibles de nos jours dans les rues d'Albi<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La maison Enjalbert, l'hôtel Gorsse et l'hôtel de Reynès sont de bons exemples de l'architecture de cette période. Elle se caractérise par l'utilisation exclusive de la brique foraine pour les murs et de la pierre pour les encorbellements et les entourages de portes et fenêtres.

En 1474, Louis d'Amboise est nommé évêque d'Albi. Il a été auparavant ambassadeur de France à Rome puis conseiller du roi Modèle:Souverain2 et Lieutenant général de la province de Languedoc. Il est à l'origine de l'installation de Neumeister, un maître-imprimeur originaire de Mayence et collaborateur de Gutenberg. C'est l'un des premiers ateliers d'imprimeurs de France après celui de Paris et Lyon<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de nouveaux troubles apparaissent avec l'arrivée du calvinisme en France vers 1540. L'évêché d'Albi est considéré comme l'un des plus importants du royaume, à cause de ses revenus considérables. Toutefois les guerres civiles qui désolaient l'Albigeois en firent l'un des plus difficiles à administrer. Plusieurs Italiens se succédèrent sur ce siège. En les choisissant, le pouvoir était sans doute convaincu qu'il trouverait en eux plus de fermeté et plus d'empressement que chez les prélats français à exécuter les mesures sévères qu'il avait à ordonner pour réprimer les désordres intérieurs<ref name="CC">Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais, et l'ancien diocèse de Lavaur, Albi, Maurice Papailhau, 1841, p. 101 lire en ligne.</ref>.

Le Modèle:Date, Albi organise une grande procession expiatoire et la régente Catherine de Médicis nomme au siège épiscopal son cousin Laurent Strozzi qui est chargé de défendre la ville contre les protestants. Le massacre de la Saint-Barthélemy (Modèle:Date à Paris) se répète à Albi le Modèle:Date, et donne lieu à des règlements de compte<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>. Albi adhère à la fronde politique de la Ligue.

Vers 1581, en plus des guerres de religion, la peste fait des ravages dans Albi<ref>Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais, et l'ancien diocèse de Lavaur, Albi, Maurice Papailhau, 1841, p. 102.</ref>.

En 1593, les États de la Ligue ont lieu en présence de Henri duc de Joyeuse. Le Palais de la Berbie devient une place forte armée jusqu'en 1598, date à laquelle la Ligue disparaît avec la nomination de Modèle:Souverain3 comme roi de France<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est une période de déclin économique pour Albi et sa région. Le pastel est en perte de vitesse et la ville recherche de nouveaux débouchés économiques. La verrerie, la tannerie et le tissage sont des activités importantes mais la ville n'arrive pas à revenir au niveau de prospérité passée. Plusieurs briqueteries se sont installées en périphérie et fournissent le matériau de construction de la ville. Le contexte économique à la veille de la Révolution française en 1789 est particulièrement difficile<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Révolution française et Empire

Fichier:Alby cassini map.png
Albi (Alby) et ses environs sur la carte de Cassini (1780).

À la Révolution, Albi perd un temps son rôle moteur au profit de Castres devenu le chef-lieu du nouveau département du Tarn en 1790. Mais les républicains jugent Castres peu sûre et la fuient pour se réfugier à Albi. La ville devient chef-lieu en 1797, après cette brève période d'hégémonie castraise. Les biens du clergé sont vendus et le couvent des Carmes devient l'actuel palais de justice et celui des Cordeliers est transformé en prison. Le Palais de Berbie devient le siège de l'administration départementale jusqu'en 1823. En 1794, les archives du clergé sont brûlées sur la place du Vigan<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le marquis de Solages, seigneur de Carmaux, tente l'une des premières extractions industrielles de charbon en France. Il obtient l'autorisation de construire une ligne de chemin de fer hippomobile jusqu'à Albi. Ainsi naît le faubourg de la Madeleine.

Époque contemporaine

Le chemin de fer arrive à Albi le Modèle:Date, rattaché à la ligne de la Cie du P-O Toulouse-Lexos par l'embranchement depuis Tessonières. Un deuxième pont, l'actuel Pont Neuf, est construit sur le Tarn, ainsi qu'un viaduc pour le train ouvert en Modèle:Date-. La métallurgie s'implante au Saut du Tarn entraînant l'apparition de fonderies spécialisées, mais l'activité la plus connue est la verrerie ouvrière d'Albi, fondée en 1896 en coopérative ouvrière autogérée grâce à l'aide d'une souscription nationale et de Jean Jaurès, et à la suite de la grève de Carmaux de 1895. La chapellerie est aussi une industrie importante d'Albi, la plaçant parmi les premières de France au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1931, cette verrerie autogérée passe au statut de société coopérative ouvrière de production (SCOP)<ref>Petite histoire de la verrerie, site de Carmaux.</ref>.

Fichier:Albi Panorama Sunset Panini General.jpg
Albi au Soleil couchant. Autour du Tarn, enjambé par le Pont Vieux, la vieille ville va s'endormir, tandis que la cathédrale Sainte-Cécile reste debout dans le ciel. Juin 2009.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Régime de Vichy créé un Centre de rassemblement des étrangers. En Modèle:Date-, des manifestations ont lieu contre la Relève.

L'archevêque d’Albi, Jean-Joseph Moussaron, proteste ouvertement dès 1942 contre les persécutions à l’encontre des Juifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il organise parallèlement l’accueil clandestin de réfugiés juifs dans certaines institutions catholiques de la région et nomme secrètement des aumôniers dans les maquis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Arrêté par la Gestapo le Modèle:Date- puis incarcéré à Toulouse, Moussaron est accueilli triomphalement par les Albigeois à sa libération.

Peu avant la Libération, une colonne allemande tenta de passer le Tarn, en venant de la Madeleine. Des résistants locaux et étrangers (beaucoup de Polonais et d'Espagnols) livrent un combat acharné sur le Pont-Neuf avant de devoir décrocher. Un monument aux morts rappelle toujours leur action<ref>Yves Benezech, Les Terroristes de l'espérance</ref>.

On peut noter la présence d'un camp de Modèle:Nombre de guerre russes situé à 1 à Modèle:Unité de la ville sur la route de Saint-Juéry en Modèle:Date-<ref>Source: American Friends Service Committee Records Relating to Humanitarian Work in France, 1933-1950. Séries II TOULOUSE OFFICE. Sub-series: REPORTS Box 26 Folder 17. American Friends Service Committee 1501 Cherry Street Philadelphia, PA 19102</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des unités militaires ont stationné à Albi, dont le [[143e régiment d'infanterie|Modèle:143e d'infanterie]] en 1906.

De nos jours, Albi est un pôle d'innovation prometteur avec l'école des mines d'Albi-Carmaux (recherches sur l'énergie solaire, les voitures et les carburants propres). La ville met en avant ses atouts naturels (climat agréable et paysages) et culturels pour développer le tourisme vert, qui est en expansion. Par ailleurs, la ville fait des efforts soutenus pour s'améliorer et s'embellir : la place du Vigan, ainsi que, tout récemment, celle de la Cathédrale, ont été entièrement refaites.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

photographie du palais de justice
Palais de justice d'Albi.
photographie de l'entrée de la gendarmerie
Gendarmerie nationale.
carte du centre d'Albi en 1914
Carte d'Albi en 1914.

Albi est la préfecture du département du Tarn depuis 1797. C'est aussi le chef-lieu de six cantons :

Albi est le pilier de la communauté d'agglomération de l'Albigeois qui, créée en 2003, regroupe aujourd'hui 17 communes. Elle possède une police municipale, un commissariat de police et une brigade de gendarmerie nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville abrite désormais une nouvelle caserne de pompiers sur le site d'une ancienne usine qui a servi à plusieurs entreprises comme Spanghero ou Fleury Michon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le palais de justice d'Albi fait partie de la juridiction de l'arrondissement judiciaire d'Albi regroupant le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, les tribunaux d'instance, le tribunal de commerce et le conseil de prud'hommes, et bien sûr y siègent les assises du Tarn<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le bâtiment est l'ancien couvent de Carmes dont il reste le cloître du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Le conseil municipal d'Albi est composé de quarante-trois membres, dont le maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, et treize adjoints<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politiquement, Albi est une ville de droite depuis l'élection de Philippe Bonnecarrère en 1995. Cependant, le maire précédent était de gauche et les élections présidentielles de 2002 et 2007 montrent une légère préférence pour les candidats de gauche.

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 20,51 %, suivi de Jacques Chirac avec 19,95 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 14,55 % et enfin François Bayrou avec 6,65 %, puis Jean-Pierre Chevènement avec 6,03 %, Noël Mamère avec 5,91 % et Arlette Laguiller avec 5,06 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,74 % pour Jacques Chirac contre 13,26 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 15,72 %, résultat supérieur aux résultats nationaux (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant quatre points supplémentaires pour Jacques Chirac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du Modèle:Date, les Albigeois ont voté contre la Constitution européenne, avec 52,61 % de Non contre 47,39 % de Oui avec un taux d’abstention de 26,7 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont inférieurs aux résultats du département du Tarn (Non à 59,21 % ; Oui à 40,79 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 29,30 %, suivie par Nicolas Sarkozy avec 26,95 %, François Bayrou avec 18,78 %, Jean-Marie Le Pen avec 10,58 %, puis Olivier Besancenot avec 3,94 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 50,71 % (national : 46,94 %) contre 49,29 % pour Nicolas Sarkozy (résultat national : 53,06 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors de l'élection présidentielle française de 2012,François Hollande est arrivé en tête du premier tour avec 35,07 % des voix, suivi par Nicolas Sarkozy (23,71 % des voix), Marine Le Pen (13,76 %), Jean-Luc Mélenchon (13,07 %), François Bayrou (9,04 %), puis Eva Joly (2,50 %), les autres candidats ne dépassant pas les 2 %. Le taux d'abstention était de 33,77 % et celui de votes blancs de 6,70 %. Au deuxième tour, François Hollande l'emporte avec 59,54 % des voix suivi de Nicolas Sarkozy, qui récolte 40,46 % des voix.

Lors de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour avec 27,16 % des voix, suivi par Jean-Luc Mélenchon (21,87 %), François Fillon (19,72 %), Marine Le Pen (15,29 %), Benoît Hamon (8,37 %) et Nicolas Dupont-Aignan (3,60 %), aucun autre candidat ne dépassant les 2 %. L'abstention a atteint 21,03 % et les blancs et nuls 1,84 %. Au second tour, Emmanuel Macron l'emporte avec 75,12 % des voix contre 24,88 % à Marine Le Pen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Budget et fiscalité

Lors du vote du budget primitif principal 2017, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de Modèle:Unité et la section investissement à Modèle:Unité (les deux étant équilibrées en dépenses et en recettes)<ref>Modèle:Pdf Site officiel de la mairie d'Albi - Compte-rendu du conseil municipal du Modèle:Date-</ref>. Modèle:Refnec.

Les taux des trois taxes de 2017 votés par le conseil municipal d'Albi sont les suivants : 15,64 % pour la taxe d'habitation, 29,38 % pour la taxe foncière bâti, 99,70 % pour la taxe foncière non bâti<ref>Modèle:Pdf Site officiel de la mairie d'Albi - Compte-rendu du conseil municipal du Modèle:Date-</ref>.

Politique de développement durable

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005<ref>FICHE| Agenda 21 de Territoires - Albi, consultée le Modèle:Date-</ref>.

En partenariat avec l'association Les incroyables comestibles, la municipalité a engagé une démarche visant l'autosuffisance alimentaire grâce à une agriculture urbaine, des cultures biologiques ou en permaculture<ref>Modèle:Article.</ref>. Le maire-adjoint à l'agriculture urbaine, Jean-Michel Bouat, vise cet objectif pour 2020. La ville vise à préempter Modèle:Unité de terres agricoles, en créant une ZAD. Ces terrains situés en zone inondable, permettront à installer des agriculteurs urbains, ou des maraîchers, qui s'engagent à une production biologique et à revendre leur production localement<ref>Modèle:Article.</ref>. En échange, ces producteurs locaux peuvent s'installer gratuitement les deux premières années<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2016, Albi remporte le concours de la meilleure ville pour la biodiversité dans la catégorie Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sécurité

En 2014, pour la circonscription de sécurité publique d'Albi et ses environs (Lescure-d'Albigeois, Saint-Juéry, Arthès), la violence aux personnes concerne 8,81 cas pour Modèle:Nombre (5,89 pour le Tarn et 7,57 pour Midi-Pyrénées), les vols et dégradations 31,43 cas pour 1 000 (22,71 pour le Tarn, 31,32 pour Midi-Pyrénées)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2005, le taux de résolution des affaires par les services de police est de 30,11 %, le plus faible du département mais proche des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces taux de crimes et délits s'expliquent par la proximité de Toulouse contrairement à Rodez qui enregistre des taux plus faibles (39,2/1 000)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Il existe un jumelage entre Albi et la ville de Gérone en Catalogne depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi qu'un jumelage avec Palo Alto en Californie, ville souvent désignée comme étant le berceau de la Silicon Valley. La ville entretient aussi un accord de coopération décentralisée depuis 2004 avec Abomey, une ville du Bénin dont le musée historique est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et qui est la capitale historique du royaume de Dahomey.

Albi a aussi développé un jumelage avec la ville de Lijiang en Chine, une ville dont une partie est sur la liste du patrimoine mondial<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'intérêt de la ville chinoise pour ce jumelage est de pouvoir gérer son patrimoine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Modèle:Passage à actualiser

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,9 % la même année, au niveau communal et départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,26 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,78 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

L'enseignement secondaire regroupe plusieurs lycées. Trois lycées publics sont présents à Albi avec le lycée Bellevue, le lycée LapérouseJean-Jaurès a enseigné, et où Georges Pompidou a étudié, le lycée Louis-Rascol. Les trois lycées publics ont des classes préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE). Elle possède aussi deux lycées privés : le lycée d'Amboise et le lycée Sainte-Cécile. Enfin, Albi possède aussi deux lycées professionnels publics, le lycée Rascol et le lycée Toulouse-Lautrec et deux privés, le lycée Sainte-Cécile et le lycée Saint-Dominique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le lycée agricole Albi-Fonlabour offre aussi un enseignement spécialisé en agriculture<ref>Site du lycée agricole</ref>.

Albi est aussi un centre universitaire avec Modèle:Unité en 2006<ref>Modèle:Pdf Atlas 2005-2006 de l'éducation nationale Consulté le Modèle:Date-</ref>. L'institut national universitaire Jean-François-Champollion Modèle:Incise regroupe autour d'Albi les centres universitaires et IUT du Tarn (à Albi et Castres), de l'Aveyron (Rodez) et du Lot (Figeac)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette faculté est complétée par l'École des Mines d'Albi-Carmaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, créée en 1992 à l'initiative du ministère de l'Industrie, dont l'enseignement est tourné vers les équipements pour les procédés industriels, à l'interface entre le génie des procédés, le génie mécanique, le génie électrique et le génie industriel. Albi possède aussi un INSPE, anciennement IUFM, formant les professeurs des écoles mais également un IFMS (institut de formation aux métiers de la santé) au sein de l'institut national universitaire Jean-François Champollion regroupant la formation en soins infirmiers et la formation d'aide-soignant.

Santé

Albi possède un hôpital public (le centre hospitalier d'Albi), ainsi que deux cliniques (la clinique Claude-Bernard et la clinique Toulouse-Lautrec). Elle dispose aussi de l'important CHS Pierre-Jamet, hôpital privé (appartenant à la fondation du Bon Sauveur d'Alby) intervenant principalement dans la psychiatrie et le médico-social, et qui compte aussi un laboratoire d'exploration du sommeil dirigé par le docteur Éric Mullens, somnologue reconnu dans ce domaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Union mutualiste tarnaise y a aussi installé une clinique de rééducation fonctionnelle.

Entre 1919 et 1930, l'Union des Femmes de France gérait le dispensaire au 7 rue des carmélites<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:7 rue carmelites albi 2021.jpg

Social

Association caritative

  • La Croix-Rouge

De 1947 à 1951 la Croix-Rouge gère la crèche Tanies<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:3 rue de Metz Albi 2021.jpg
3 rue de Metz

Médias

Télévision

Presse locale écrite

  • Le principal journal est le quotidien La Dépêche du Midi, mais des journaux locaux comme le Tarn libre sont diffusés à Albi.

Radios locales

Outre les radios nationales, on compte parmi les radios locales :

Presse locale numérique

La mairie diffuse le mensuel d'information Albimag<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site internet de la mairie d'Albi<ref>Site web de la marie d'Albi</ref> propose notamment une visite virtuelle de la cité épiscopale<ref>visite virtuelle de la cité épiscopale</ref> ainsi qu'un outil de visualisation des voûtes<ref>visualisation des voûtes</ref> de la cathédrale Sainte-Cécile. En outre, il permet l'accès à un espace de promotion des artistes locaux<ref>promotion des artistes locaux</ref>, à l'agenda des événements sur Albi et un accès aux textes officiels.

Manifestations culturelles et festivités

Pour les événements de type concert d'artistes, la ville possède une salle de spectacle au sein du parc des expositions, appelé le Scénith d'Albi.

Tout au long de l'année, divers événements se déroulent à Albi, tels :

  • le carnaval d'Albi qui se tient chaque année dans les rues d'Albi durant une dizaine de jours au mois de février. Il est accompagné par une fête foraine ;
  • le festival des Œillades, un festival de cinéma de films français et francophones se déroulant au mois de décembre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le festival Pause Guitare, festival musical ayant lieu au début de juillet ;
  • Complot sur le Campus, un éco-festival sur trois jours organisé par les étudiants de l'université J. F.-Champollion pour tous. Gratuit, il réunit concerts, tables-rondes, animations pour petits et grands, théâtre, danse, ateliers créatifs, village associatif et tout un panel de choses à sensibilité écologique ;
  • le festival international de théâtre Acthéa, au mois d'avril, organisé par les étudiants de l'École des mines d'Albi-Carmaux ;
  • l'Urban festival, un festival de culture urbaine. Organisé chaque été, sur trois jours fin août, il permet aux jeunes Albigeois de présenter leurs talents (hip-hop, graph, BMX, Roller, etc.) ;
  • le Zguen Fest, un festival de musiques actuelles organisé par l'association Pollux<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui se tient sur trois jours, tous les ans en juin ;
  • l'El3ctrolyse Fest, un festival consacré entièrement aux musiques électroniques et organisé par Pollux se déroule dans différents lieux albigeois à la mi-décembre ;
  • l'Xtreme Fest, un festival organisé début août par Pollux depuis 2013, et consacré entièrement aux musiques alternatives telles que le métal, le punk, le hardcore ;
  • le Gloose Festival, un festival du jeu d'Albi organisé par la ludothèque la Marelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, depuis 2014 ;
  • le festival Tons Voisins consacré à la musique de chambre. Son directeur artistique est le pianiste Denis Pascal. Il se déroule au mois de juin depuis 2007 ;
  • le Winter Rock festival, un festival de rock itinérant du département du Tarn ;
  • le festival Place(s) aux Artistes, organisé par la mairie, qui propose une cinquantaine de concerts, spectacles et animations culturelles gratuits sur certaines places de la ville pendant environ un mois de juillet à août.

Le Modèle:Date- a eu lieu le Modèle:15e des vins vinifiés par le vigneron indépendant, un concours itinérant visant à promouvoir le vin et les vignerons<ref>Voir sur vigneron-independant.com.</ref> ; lors de cette manifestation, 338 médailles d'or, 445 médailles d'argent et 275 médailles de bronze ont récompensé les meilleurs vignerons de France.

Sports

Rugby à XV

Fichier:Le Sporting Club Albigeois, champion des Pyrénées 1927.jpg
Le Sporting club albigeois est champion des Pyrénées en 1926.

Le SC Albi évolue en championnat de France de Nationale, l'équivalent de la Modèle:3e nationale, la pandémie de Covid-19<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ayant privé le club alors second au classement national de la possibilité de remonter en Pro D2 en fin de saison.

Les Albigeois deviennent notamment champions des Pyrénées en battant le champion de France en titre le Stade toulousain en 1926<ref>Modèle:Lien web.</ref>, club axé sur la formation qui a récemment vu éclore Adrien Seguret champion du monde junior en 2018. L'équipe professionnelle joue ses matchs au Stadium municipal d'Albi avec une capacité maximale d'environ Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage</ref> dont (8 000 assises).

Le SC Albi a évolué en Top 14 pour les saisons 2006-2007<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 2007-2008. Alors que le maintien en Top 14 est acquis<ref>Le bilan: SC Albi, bilan de la saison 2007-2008</ref>, la DNACG prononce une rétrogradation du club en Pro D2 à cause de « problèmes de gestion financière ». Une saison après cette relégation administrative, le SCA réussit l'exploit de remonter immédiatement en Top 14 en battant en demi-finale à domicile le Stade rochelais sur le score de 15-15 (au bénéfice des pénalités) et en finale d'accession au Top 14 l'US Oyonnax au Stade Yves-du-Manoir de Montpellier sur le score de 14-12. La saison 2009-2010 sera la dernière en Top 14 pour le SCA rétrogradé en Pro D2 puis Fédérale 1.

Rugby à XIII

Le club Albi Rugby League XIII a remplacé le Racing Club albigeois XIII en 2008. Ce dernier a longtemps constitué l'un des clubs les populaires comme en témoigne les cinq titres de Championnat de France remportés en 1938, 1956, 1958, 1962 et 1977, ainsi qu'une Coupe de France en 1974. L'équipe professionnelle joue ses matchs au Stade Mazicou avec une capacité maximale d'environ Modèle:Nombre.

Football

Le club de football masculin principal de la ville est l'US Albi qui utilise le stade Maurice-Rigaud en championnat de France Amateurs. Mais après plus d'une décennie à évoluer en CFA, le club connut deux descentes consécutives en 2012-2013 et 2013-2014, se retrouvant en DH, la sixième division française.

En revanche, l'équipe féminine de l'ASPTT Albi joue depuis 2014-2015 en première division, l'élite du football féminin français.

Football américain

La ville dispose aussi d'un club de football américain nommé Hurricane participant au championnat régional.

Volley-ball

L'équipe féminine de volley-Ball, l'Albi Volley-Ball - USSPA joue aussi au plus haut niveau national, la Ligue A. Depuis 2019, Albi accueille l'équipe France Avenir 2024, en tant qu'arrière base de l'équipe jeune qui participera aux futurs JO de Paris.

Autres

En matière d'équipements sportifs, Albi possède six stades dont le Stadium municipal et le stade Maurice-Rigaud, quatre salles omnisports, deux bases de loisirs à Pratgraussals et Cantepau ainsi que la base nautique de Canavière. Enfin, un parcours de golf, le Golf Albi Lasbordes, borde le Tarn dominé par la cathédrale Sainte-Cécile sur soixante hectares<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La piste d'athlétisme du Stadium a permis d'accueillir les championnats de France d'athlétisme 2011 au cours duquel, le sprinteur Christophe Lemaitre, a battu le record de France en 9 s 91, mais aussi en 2008 et championnats de France d'athlétisme 2018.

En 2012, Albi a accueilli la rencontre d'athlétisme DécaNation. Ces évênements étaient organisés par l'ECLA Albi, le club d'athlétisme de la ville.

La ville d'Albi a un important passé de compétition automobile, le circuit automobile d'Albi a accueilli de nombreuses épreuves jusqu'en 1957.

En 1959 un nouveau circuit a été inauguré sur la commune voisine du Séquestre. C'est le deuxième site de compétition le plus ancien de France. Il accueille chaque année le Grand Prix d'Albi.

Distinction

En 2012 en 2019, Albi a été élue, ville la plus sportive de France par le journal L'Équipe<ref>Modèle:Article.</ref>, dans la catégorie des communes de plus de Modèle:Nombre.

Albi Terre de jeux 2024

Le label « Terre de Jeux 2024 » entend fédérer une communauté d’acteurs locaux convaincus que le sport change les vies. A l’occasion du congrès de l’Association des maires de France, 500 communes ont reçu le label « Terre de Jeux 2024 », destiné aux collectivités qui s’engagent dès aujourd’hui dans l’aventure des Jeux avec leurs habitants. Albi a ainsi reçu ce label en 2019.

Les collectivités labellisées s’engagent également à développer des actions pour promouvoir le sport et les Jeux auprès de leurs habitants, dans le respect de la Charte Olympique et de la charte éthique de Paris 2024.

Parmi les 500 communes et intercommunalités labellisées en novembre 2019, 416 ont candidaté pour devenir Centre de Préparation aux Jeux et accueillir des délégations étrangères au sein de leurs infrastructures.

Randonnée

Albi est un point de départ ou d'arrivée du GR736, qui part ou arrive (selon le sens) du Mas de la Barque.

Billard

Du 8 au 15 octobre 2022, le parc des expositions d'Albi accueille le championnat du monde de blackball.

Économie

De l'ère du charbon dans le bassin Carmaux-Albi, il subsiste encore des traces comme la Verrerie ouvrière d'Albi (VOA) et la centrale thermique EDF Le Pélissier (en cours de démantèlement et dont la cheminée a déjà été déconstruite), anciens débouchés du charbon, tout comme le lieu-dit le Saut du Tarn. Albi est le deuxième pôle économique de l'ex région Midi Pyrénées<ref name=":0">Page officielle de la ville d'Albi.</ref> avec 14 zones d'activités aménagées dans l'agglomération sur plus de Modèle:Unité. Albi est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Albi-Carmaux-Gaillac. Elle gère le CFA, l'aéroport d'Albi, les zones industrielles de Jarlard, de Fonlabour, de Le Garric, de Montplaisir. Depuis les années 1990, l'École des Mines d'Albi-Carmaux et l'Institut national universitaire Jean-François Champollion (2002), né du regroupement des antennes des trois universités toulousaines (Le Mirail, les Sciences sociales et l'UPS) en 2002, structurent l'offre universitaire de la ville.

Quelques industries importantes dynamisent la région comme les laboratoires pharmaceutiques Pierre Fabre et des sous-traitants pour l'avionneur Airbus.

Emploi

Répartition de l'emploi en 1999<ref>Répartition des actifs par secteur économique selon le RP INSEE 1999, étude de l’INSEE (1999)</ref>
Tertiaire Industrie Construction Agriculture
Albi 83,28 % 10,95 % 4,98 % 0,80 %
Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %

En 2013, l'agriculture est très peu représentée parmi les emplois albigeois avec 0,60 %. Avec respectivement 5 % et 7,4 % des emplois, l'industrie et la construction représentent également une part faible de l’emploi dans la ville. Le commerce, le transport et les services divers représentent 67,2 % des emplois et 19,9 % pour l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale. La sphère productive représente ainsi 18,3 % des postes salariés contre 81,7 pour la sphère présentielle en 2013<ref name="Insee-Dossier_complet-Commune_d'Albi"/>. Le taux d'Albigeois ayant suivi des études supérieures est de 19,8 %, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le taux de chômage est d’environ 9,8 % (estimation 2005), soit légèrement supérieur à la moyenne nationale (9,6 %), et le revenu moyen par ménage est d'environ Modèle:Unité par an (moyenne nationale : Modèle:Unité par an).

Au Modèle:Date-, les plus gros employeurs de la ville sont la Verrerie ouvrière d'Albi avec 297 salariés, puis Teddy Smith avec 161 employés et enfin S.A.F.R.A, une usine de carrosserie industrielle et agencement magasins comprenant 145 employés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Industrie

Fichier:(Albi) Centrale Hydroélectrique du Chapitre.jpg
Centrale Hydroélectrique du Chapitre

L'industrie à Albi est dominée par une entreprise qu'est la Verrerie ouvrière d'Albi (VOA) créée par Jean Jaurès en 1896. Son rachat par Saint-Gobain en 1998 lui a permis de surmonter son endettement important. Aujourd'hui, VOA a un chiffre d'affaires de 66 millions d'euros et emploie 297 salariés. Son entreprise mère Verallia, indépendante depuis 2015, est le numéro 2 mondial du conditionnement en verre avec 360 millions de bouteilles par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans le domaine de la chimie, l'entreprise Dyrup s'est spécialisée dans le traitement du bois et des matériaux. Elle a doublé son chiffre d'affaires (80 millions d'euros) en dix ans et emploie 70 personnes. En mécanique de pointe, l'entreprise Mécanuméric fabrique des équipements de découpe à commande numérique depuis 1994. L'entreprise réalise un chiffre d'affaires en croissance, de plus de 20 millions d'euros et emploie 150 salariés. Elle exporte dans une cinquantaine de pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'entreprise a définitivement fermé ses portes en 2020.

Albi possède aussi la plus ancienne fonderie de France, la Fonderie Gillet. Construite le Modèle:Date- sous le règne de Modèle:Souverain2, c'est la Modèle:3e plus vieille fonderie du monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce fut une entreprise familiale pendant près de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de deux liquidations judiciaires, survenues en 2008 et en 2014, les salariés de l'entreprise décident de reprendre l'ancienne fonderie, qu'ils rebaptisent Nouvelle Fonderie Gillet ou Nouvelle Fonderie Gillet Industries<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

On compte aussi dans le textile l'entreprise teddy Smith, Modèle:Refnec.

Safra, carrossier spécialisé dans la rénovation d'autobus et autocars, est également implanté à Albi. L'entreprise constitue l'avenir industriel du bassin. Les projets de développement de véhicules propres (bus à hydrogène) ont permis à l'entreprise de fortement se développer au cours des années 2010. En 2021 l'entreprise comptait 245 salariés. L'entreprise ambitionne de recruter 400 salariés supplémentaire pour les 2 prochaines années afin de faire face à ses objectif de développement.

Albi possédé une centrale hydroélectrique la Centrale Hydroélectrique du Chapitre sur le Tarn. Elle produit chaque année, en moyenne, 9 millions de kw/h soit la consommation annuelle en électricité de Modèle:Nombre. Soit plus de Modèle:Nombre alimentées.

Artisanat

La poterie d'Albi, entreprise familiale centenaire, est la dernière en France à fabriquer de la poterie émaillée à la main<ref>Modèle:Article.</ref>.

Tourisme

Albi est une ville touristique du Sud de la France. En 2016, elle a attiré Modèle:Nombre. En 2006, le nombre de nuitées en hôtels a augmenté de 10 % pour toutes les catégories d'hôtels par rapport à 2005. C'est la plus grande progression des villes du Tarn, le département n'ayant lui-même qu'une progression de 3 %. Pour 2006 cela représente Modèle:Nombre avec Modèle:Nombre dans les hôtels d'Albi dont 84 % de Français et 16 % d'étrangers. La durée moyenne des séjours est de 1,6 nuit, le taux d'occupation des hôtels étant de 50 %. Cela correspond aux moyennes du département avec 1,6 jour et 47 % d'occupations<ref>Modèle:PdfBilan touristique pour 2006, Comité départemental du Tourisme du Tarn, Modèle:P..</ref>.

Le musée Toulouse-Lautrec à Albi est le premier musée du Tarn avec Modèle:Nombre en 2016. Mais le monument le plus visité d'Albi est sans conteste la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi avec un total de Modèle:Nombre pour la cathédrale<ref>Observatoire touristique de l'office de tourisme d'Albi, chiffres de 2016</ref>.

Numérique

Albi est labellisée niveau 4 des Territoires numériques libre.

Lors de la Modèle:21e de la cérémonie du label national Territoires, Villes et Villages Internet, la ville obtient 4@ au label ville internet.

Tourisme et patrimoine

Lieux et monuments

Photographie du pont vieux en premier plan et du pont neuf en second plan.
Pont Vieux et viaduc ferroviaire.

Modèle:Article détaillé Albi est riche en monuments historiques. Le centre-ville est remarquablement bien préservé et possède de nombreux témoins de l'âge d'or d'Albi. De vieux quartiers sont riches en rues aux allures médiévales, aux hôtels Renaissance et les panoramas sur le Tarn et ses ponts donnent à cet espace urbain un caractère unique en France. La ville d'Albi, qui tentait depuis 1996 d'inscrire son centre urbain sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO<ref>Modèle:Lien web.</ref>, a obtenu gain de cause le Modèle:Date lors de la session de l'UNESCO réunie à Brasilia, au Brésil.

Dans la cité épiscopale, art roman et art gothique se mêlent dans un festival de tons ocre. Tandis que dans les quartiers médiévaux, on admire les influences de l'époque cathare (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Monuments civils

Fichier:(Albi) - Maison des Viguiers, dite hôtel Reynès ou maison Guise - MériméePA00095477 - La tour.jpg
Tour de l'hôtel Reynès (Renaissance).

Le pont Vieux enjambe le Tarn depuis 1035 date de sa construction. Il a été plusieurs fois remanié et a permis le développement de la ville sur la rive droite avec le quartier de la Madeleine. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il est fortifié et possède des ponts-levis<ref name="plaquette"/>. Un autre pont plus récent permet de traverser le Tarn. Il s'agit du pont Neuf construit en 1868.

Durant les {{#switch: XVI

 | e | er | = 
   {{#switch: XVI
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, Albi connaît une prospérité importante grâce à la culture et au commerce du pastel dans la région. De riches Albigeois font construire plusieurs hôtels particuliers avec des tours et des loggias italiennes. Ainsi, les plus beaux sont l'hôtel de la Rivière, l'hôtel de Gorsse et l'hôtel de Reynès. Ce dernier hébergeait la chambre de commerce et d'industrie. L'Hôtel Reynès est un hôtel d'art Renaissance construit en 1520 par un marchand de pastel du nom de Reynès. L'hôtel contient une cour construite en brique et pierre et bordée par une loggia et des sculptures de Modèle:Souverain2 et de sa seconde épouse, Éléonore d'Autriche. C'est aujourd'hui le siège de la chambre de commerce et d'industrie.

Modèle:Référence nécessaire. On trouve au centre de ce quartier le château du Castelnau. Plusieurs rues du centre urbain possèdent des maisons à colombages et encorbellements typiques de l'architecture Renaissance. La maison du Vieil Alby située à l'angle des rues Puec-Béringuier et Croix-Blanche est une maison albigeoise typique. C'est la maison d'Albi la plus visitée car elle offre aux visiteurs un lieu d'exposition unique, notamment sur l'enfance de Toulouse-Lautrec<ref>Modèle:Article.</ref>. La pharmacie des Pénitents ou maison Enjalbert est une autre maison Renaissance datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle possède une sculpture de bois représentant un personnage phallique<ref>Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, Modèle:P..</ref>.

Édifices religieux

photographie du palais de la Berbie depuis la rive nord du Tarn avec la cathédrale Sainte-Cécile en arrière plan.
Le palais de la Berbie et la cathédrale Sainte-Cécile.
photographie du palais de la Berbie depuis l'entrée principale
Le palais de la Berbie.

Modèle:Article détaillé Le palais de la Berbie et ses jardins forment avec la cathédrale l'ensemble de la cité épiscopale édifiée après la croisade contre les Albigeois. l'édification d'une telle construction permet de protéger les évêques d'Albi, devenus les maîtres de la ville, des hostilités des cathares et des bourgeois d'Albi. Elle permet aussi de se protéger d'éventuelles attaques extérieures et de renforcer la présence de l'inquisition<ref name="bernard de castanet">Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, Modèle:P..</ref>. Le palais dispose en effet d'une salle des questions et d'une prison. Le nom de Berbie vient de l'occitan bisbé qui signifie évêques. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'évêque Bernard de Castanet est le personnage décisif dans la construction de cet ensemble. Il fait construire le donjon haut de cinquante mètres, les quatre tours et les murailles. Il entoure le palais de courtines et de remparts extérieurs jusqu'au Tarn<ref name="bernard de castanet"/>. C'est à l'origine un château-fort qui se transforme au fil des siècles en résidence. En 1905, le palais devient le domaine du département et le maire Andrieu y installe le musée d'Albi. Il devient ensuite après la mort d'Henri de Toulouse-Lautrec en 1922 le musée en l'honneur de Toulouse-Lautrec avec la dotation de ses œuvres par sa mère à la municipalité<ref>Ibid., Modèle:P..</ref>.

photographie du clocher de la cathédrale Sainte-Cécile
Clocher de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.
photographie de l'intérieur du cloître de la collégiale Saint-Salvi
Cloître de la collégiale Saint-Salvi.

La cathédrale Sainte-Cécile place Sainte-Cécile a été édifiée entre le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les évêques d'Albi devenus seigneurs d'Albi après la croisade contre les Albigeois<ref>Ibid., Modèle:P..</ref>. C'est un chef-d'œuvre du gothique méridional grâce à son architecture unique de brique et son décor intérieur constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France<ref>Ibid., Modèle:P..</ref>. La cathédrale présente des dimensions importantes avec Modèle:Unité de long, Modèle:Unité de large et Modèle:Unité de haut<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les tours du clocher se dressent à Modèle:Unité de haut. l'entrée se fait sur le côté dans la nef et non par le portail d'entrée sous le clocher à cause du manque de place. La cathédrale a été restaurée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par l'architecte César Daly qui suréleva les murs et les contreforts de sept mètres<ref>Ibid., Modèle:P..</ref>. D'autres modifications ont été faites au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec la porte Dominique de Florence et le porche ou baldaquin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1948, la cathédrale est élevée au rang de basilique. La place qui entoure la cathédrale Sainte-Cécile est la place du même nom qui a été réaménagée avec de nombreux espaces piétons en 2005.

La collégiale Saint-Salvi , rue Mariès, est la plus vieille église d'Albi élevée en l'honneur de saint Salvi, le premier évêque d'Albi au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. l'ensemble de la construction mélange aussi la pierre et la brique. Son architecture a longtemps été modifiée du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle possède un cloître du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d'un couronnement en brique surmonté d'une échauguette dite tour du guetteur, d'allure florentine<ref>Ibid., Modèle:P..</ref>.

Albi possède aussi des églises plus modernes :

Albi possède aussi de nombreuses chapelles :

  • la chapelle du centre hospitalier spécialisé Pierre Jamet, rue de Lavazière ;
  • la chapelle du couvent des Dominicaines, rue de la République ;
  • la chapelle du Grand Séminaire, rue de la République ;
  • la chapelle de l'hôpital général, place de Lapérouse ;
  • la chapelle du lycée Lapérouse, rue Émile Grand ;
  • la chapelle Sainte-Carême, rue Sainte-Carême ;
  • la chapelle Saint-Jean de Veyrières, rue Paul Claudel ;
  • la chapelle Saint-Joseph, rue Négo Danos ;
  • la chapelle Saint-Martin, rue Jean Rieux ;
  • le temple protestant, rue Fontvieille (temple réformé d'Albi). l'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • l'assemblée évangélique action chrétienne, rue Gaspard Monge ;
  • l'église évangélique baptiste, rue de la Curveillère ;
  • l'église évangélique, place Stalingrad ;
  • l'église évangélique protestante, rue Marranel ;
  • la salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue des 3 buissons.

Équipements culturels

Musées

Fichier:Vermicellery of Albi 07.jpg
Centre d'art Le LAIT aux Moulins Albigeois.

Le musée Toulouse-Lautrec est un musée consacré aux œuvres d'Henri de Toulouse-Lautrec né à Albi. Le musée retrace l'ensemble de l'œuvre de l'artiste de sa première composition sur les chevaux jusqu'à sa dernière toile, Un examen à la faculté de Paris en passant par des œuvres majeures comme Au salon de la rue des Moulins<ref>Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Don Maquettes musée Lapérouse.JPG
Le musée Lapérouse.

Albi possède un autre musée important : le musée Lapérouse. Il regroupe la collection de l'explorateur Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les collections permettent d'avoir un aperçu de la connaissance du monde avant Lapérouse, jusqu'au navigateur Cook, puis de l'après Lapérouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville héberge aussi un centre d'art Le centre d’art Le Lait, laboratoire de recherches consacré à la création contemporaine et sa transmission : production d’œuvres inédites, films documentaires, expositions, éditions, conférences, colloques et ateliers. Le Laboratoire Artistique International du Tarn, a déjà accueilli de nombreux créateurs émergents et des artistes de renommée internationale comme Daniel Buren, Claude Lévêque, Chen Zhen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

On trouve également un musée unique de miniatures dans le quartier de la Madeleine. Le Musée Académie des Miniatures présente une collection originale de vitrines réalisées à l'échelle 1/Modèle:7e par l'artiste Annie Jaurès. Bien implanté dans le paysage culturel et artistique de la ville, ce lieu insolite propose aussi des ateliers, des soirées lecture ou thématiques et des événements originaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Musique

La ville possède un centre national de création musicale, le GMEA. Côté milieu associatif, on trouve Pollux Association, Le local à bohème<ref name="lelocal"/>.

Théâtres

Photographie de la place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan
Place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan.
photographie de la façade avant du théâtre
Le théâtre municipal d'Albi.

Il existe deux théâtres à Albi. Le grand théâtre des Cordeliers, inauguré en 2014, dispose de trois salles mais aussi d'un restaurant au sommet et d'un parking souterrain. Il sert parfois de salle de congrès<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le théâtre municipal d'Albi date pour sa part de 1893.

Cinémas

Albi possède trois cinémas. Le cinéma des Cordeliers, premier multiplexe du Tarn, a ouvert ses portes en Modèle:Date-. Il dispose de 8 salles et est équipé pour la 3D. Les deux autres cinémas, le Lapérouse et la salle Arcé, sont plutôt orientés art et essai<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ancien cinéma le Tivoli situé place Fernand-Pelloutier a fermé ses portes pour laisser place au Cordeliers.

Bibliothèques

La ville d'Albi propose un réseau de bibliothèques constitué de la médiathèque Pierre-Amalric, de la bibliothèque de Cantepau et du médiabus. Par ailleurs, la médiathèque Pierre Amalric conserve la Mappa mundi, une des plus anciennes représentations du monde, datant du haut Moyen Âge. Elle est en possession des Albigeois depuis plus de Modèle:Nombre et est inscrite depuis 2015 comme Mémoire du Monde par l'UNESCO<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Espaces verts

photographie d'une statue en bronze de Lapérouse, debout en costume
Statue de Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse au square Lapérouse.

Albi possède de nombreux espaces verts ainsi que deux bases de loisir. Le square Lapérouse situé sur la place du même nom au sud de la ville est un petit jardin public construit en hommage à Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, un grand voyageur qui a parcouru de nombreux pays exotiques. Le Jardin national est un autre jardin public situé au sud de la place du Vigan. Il est constitué de formes géométriques mêlant perspectives et chemins de promenade. Il possède un bassin circulaire central et un kiosque à musique. Les jardins du Palais de le Berbie sont des jardins de style renaissance situés autour du palais de la Berbie, l'ancien palais épiscopal d'Albi. Ce sont d'anciens jardins en terrasses datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Enfin, le parc Rochegude est un parc de quatre hectares possédant un hôtel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et un petit cours d'eau. Il possède aussi le buste de l'amiral Rochegude.

Depuis 2002, Albi est récompensée par quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris<ref>Fiche de Cahors sur le site des villes et villages fleuris.</ref>.

La ville possède aussi deux bases de loisirs situées le long du Tarn : La base de loisirs de Cantepau et celle de Pratgraussals<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 1997, les services municipaux embellissent la ville grâce à des compositions florales renouvelées chaque année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Albi :

  • [[143e régiment d'infanterie|Modèle:117e d'infanterie]], 1906 ;
  • [[15e régiment d'infanterie (France)|Modèle:15e d'infanterie alpine]], 1939 - 1940 ;
  • [[22e régiment d'infanterie de marine (France)|Modèle:22e d'infanterie coloniale]], 1968 - 1979 ;
  • [[7e régiment parachutiste de commandement et de soutien|Modèle:7e parachutiste de commandement et de soutien]] dissous en 1992.

Personnalités liées à la commune

photographie en noir et blanc de Toulouse-Lautrec habillé en noir avec sa canne et son chapeau melon
Henri de Toulouse-Lautrec, né à Albi en 1864.

Modèle:Article détaillé Parmi les personnalités les plus célèbres d'Albi, on trouve le peintre Henri de Toulouse-Lautrec, l'explorateur Jean-François Galaup de La Pérouse, le marquis Henri Pascal de Rochegude, Henri Pistre prêtre surnommé « le Pape du rugby », Jean-Joseph Moussaron, archevêque sous l'Occupation et Juste parmi les Nations et saint Eugène de Carthage.

Héraldique, logotype et devise

Héraldique et devise

Fichier:Blason ville fr Albi (Tarn).svg
  • Les armes d'Albi se blasonnent ainsi : De gueules au château crénelé de quatre pièces d'argent, maçonné de sable, ouvert du champ de deux portes coulissées d'argent, d'un léopard d'or, les pattes posées sur les quatre créneaux, le tout brochant sur une croix archiépiscopale d'or posée en pal, sénestrée en chef d'un soleil du même et adextrée d'une lune en décours d'argent.
  • Devise : La devise de la ville est Stat baculus vigilatque leo turresque tuetur ce qui signifie « La croix est levée, le lion veille et protège les tours ». Elle date de 1764. La croix fait allusion à la croix archiépiscopale des armes de la ville.

Le blason de la ville est constitué de :

  • un mur crénelé à deux portes symbolisant la ville fortifiée ;
  • un mur soutenant en son milieu la crosse épiscopale accostée de la lune (décroissante) et du soleil, tous deux, éléments des armoiries des comtes de Toulouse, puis du Languedoc ;
  • un léopard placé sur ce mur, symbole de la force.

Logotype

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Louis Biget, Michel Escourbiac (photographe), La Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Peintures, Toulouse : éd. Odyssée, 1994.
  • Jean-Louis Biget, Michel Escourbiac (photographe), La Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Architecture, Toulouse : éd. Odyssée, 1998.
  • Henri Bru, Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, Éditions Grand Sud, Modèle:Date-, Modèle:ISBN
  • Olivier Cabayé et Guillaume Gras, Cinq regards d'Albigeois sur leur ville ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}) à travers les écrits du for privé, Presses du Centre universitaire Champollion, 2012, 327 pages.

Articles connexes

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Liens externes

Modèle:Liens Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article