Riez

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Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Riez, prononcé localement Modèle:MSAPI (en provençal Modèle:Langue), est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

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Façade sud de la cathédrale.
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Façade ouest de la cathédrale.

Modèle:Sommaire

Toponymie

Ses noms successifs sont Colonia Julia Augusta Apollinarium Reiorum, Alebaece Reiorum Apollinarium (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Reii Apollinares (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Reii (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="cru-11"/>. L’étymologie est donc transparente : le nom du village s’est formé sur celui de l’ethnie gauloise des Reii, dont Xavier Delamarre interprète le nom comme « Les Libres »<ref>Xavier Delamarre, Affranchis, chevaux sauvages, libérateurs et mercenaires : le mot gaulois pour «libre», Études celtiques, Année 2015, 41, pp. 129-144</ref>, avec le suffixe latin -ensis, signifiant cité des Reii<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-42"/>. Charles Rostaing adhère à cette interprétation, mais signale également une hypothèse tirant ce nom du ligure Rek, signifiant montagne<ref name="Rostaing"/>.

Le nom de la commune en provençal est également Riez<ref>Lou tresor dóu Felibrige / Le trésor du Félibrige, vol. 2, p. 794, éditions CPM 1979.</ref>.

Histoire

Fichier:Fouilles archéologiques à Riez d’un cimetière du Bas-Empire.JPG
Fouilles d’un cimetière du Bas-Empire en 2008.

Antiquité

Riez est considérée comme l’ancienne capitale des Reii<ref name="GB361" />, peuple gaulois qui occupait la butte Saint-Maxime avant la conquête romaine. L’attribution de Riez aux Albices est abandonnée depuis les recherches de Guy Barruol dans les années 1950<ref name="heymes-08-139"/>. Selon la Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, elle relevait soit des Salyens, soit des Voconces<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence. Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1997, Modèle:P.</ref>.

Les Romains fondent une colonie (la Colonia Julia Augusta Apollinarium Reiorum) dans la plaine, qui devient ensuite l'une des treize cités de droit latin de la Narbonnaise, ce qui lui permet de devenir un centre important<ref name="cru14"/>,<ref>Jacques Gascou, « Duumvirat, quattuorvirat et statut dans les cités de Gaule Narbonnaise », Epigrafia. Actes du colloque international d'épigraphie latine en mémoire d'Attilio Degrassi pour le centenaire de sa naissance. Actes du colloque de Rome (27-28 mai 1988). Rome, École Française de Rome, 1991. Modèle:P.552. collection « Publications de l'École française de Rome », no 143)</ref>. Gouvernée par des quattuorvirs<ref>Jacques Gascou, Modèle:Opcit, Modèle:P.554.</ref>, elle bénéficie notamment de la construction, en l’an [[3|3 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}]], d’une voie qui la relie à Aix et traverse le Verdon à Garruby<ref name="cru14">Jacques Cru, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. Une voie figurée sur la Table de Peutinger la reliait à Fréjus ; enfin, une troisième voie est identifiée en direction de Digne<ref name="GB361" />.

L’implantation d’une agglomération est attribuée à la présence d’une plaine alluviale (Modèle:Unité d'altitude), et à la ligne de sources surgissant au pied de la commune<ref name="GB361" />. Les fouilles de Benjamin Maillet en 1842, récemment reprises (en 2003), ont mis au jour un complexe thermal romain. Deux nécropoles ont été fouillées, deux autres sont probables<ref name="GB362">Géraldine Bérard, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Son siège épiscopal (dont le premier titulaire connu est Maxime, précédemment abbé de Lérins, qui fut consacré vers 434, mourut probablement vers 460 et fut très tôt vénéré comme saint)<ref>Pascal Boulhol & alii, Maxime de Riez entre l'histoire et la légende (2014), Modèle:P. et n. 137 (début de l'épiscopat en 434) ; Modèle:P. et n. 172 (décès vraisemblablement survenu vers 460). Selon les deux sources les plus sûres (le Panégyrique composé par Fauste de Riez et la Vita Maximi de Dynamius de Marseille), Maxime eut au moins un prédécesseur sur le trône épiscopal de Riez : ibid., Modèle:P., n. 137 avec références</ref> et sa situation privilégiée (au carrefour entre trois vallées sur une des routes majeures reliant les Alpes à la Basse Provence) permirent ensuite à Riez de conserver son importance pendant tout le Moyen Âge. L’engorgement du Colostre, provoquant des inondations, poussa le village à s’implanter sur la colline Saint-Maxime, où l’évêché fut transféré. La plaine est de nouveau habitée seulement à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="GB362" />.

Moyen Âge

La ville conserve donc un rôle de capitale régionale tout au long du Moyen Âge. Elle accueille deux conciles : l'un en Modèle:Date-, au cours duquel Armentarius, évêque d’Embrun, fut déposé<ref>Maxime de Riez entre l'histoire et la légende (2014), Modèle:P. et n. 142.</ref>, et l'autre en 1285<ref name="cru31"/>,<ref name="heymes-08-150"/>. Au début du Haut Moyen Âge ({{#switch: -

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}}), l’agglomération de la plaine est abandonnée, au profit d’un site fortifié sur le sommet aplati de la colline Saint-Maxime<ref name="cru31">Jacques Cru, « Petra Castellana », Verdon no 1, Estieu, 1999, Modèle:P.</ref>, à Modèle:Unité d’altitude<ref name="GB361" />. Pendant toute la période médiévale, les seigneurs de la cité étaient les évêques, qui exerçaient sur celle-ci une double autorité, temporelle et spirituelle<ref name="heymes-08-145"/>. Le siège cathédral est transféré de l’église de la plaine, Notre-Dame de la Sède, à l’église Saint-Maxime de la colline, avant cette époque ; mais le culte était célébré par les évêques et le chapitre dans les deux églises jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="heymes-08-152"/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des cadets des vicomtes de Marseille s’emparent de Riez et y bâtissent une motte castrale<ref>Jacques Cru, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref> au lieu-dit Mauroue<ref>Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, Modèle:P.</ref>, qui est mentionné en 1190<ref>Daniel Mouton, « Les fortifications de terre de la Provence médiévale : l’exemple du bassin de la Durance moyenne », Bastides, bories, hameaux. L’habitat dispersé en Provence, Actes des Modèle:2e d’histoire régionale de Mouans-Sartoux, 15 et 16 mars 1985. Mouans-Sartoux, Centre régional de documentation occitane, 1986, Modèle:P.</ref>. La motte était protégée par un fossé large de 10 mètres<ref>Mouton, Modèle:Opcit, Modèle:P.118.</ref>. Au Moyen Âge central (environ 1000-1350), l’agglomération se divise entre ville haute ou Château, et ville basse ou bourg ou encore ville. Cette seconde partie de la cité s’agrandit avec les bourgs Saint-Sols, Bourg Neuf et le faubourg Saint-Marc. Le commerce était facilité par la présence de deux ponts, le pont Notre-Dame et le pont du Reclus<ref name="heymes-08-147"/>. La ville est alors un marché de redistribution qui confirme son rôle de capitale régionale<ref name="baratier-demo110">Édouard Baratier, La démographie provençale du {{#switch: au

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}}, avec chiffres de comparaison pour le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Paris, SEVPEN/EHESS, 1961 (Collection « Démographie et société », 5). Modèle:P.110.</ref>. Parmi les autres signes indiquant ce rayonnement, il faut mentionner l'installation d'ordres mendiants (les couvents des cordeliers et des capucins sont construits hors-les-murs, celui des ursulines à l’intérieur de la cité)<ref name="heymes-08-146"/>, et la présence, en 1305, d'une petite communauté juive comptant 8 feux<ref name="baratier-demo70"/>. L’église de Riez est « société » (c’est-à-dire, jumelée) avec celle de Vernon (en Normandie) en 1232, les deux églises rendant un culte à saint Maxime de Riez<ref name="heymes-08-150"/>.

La fin du Moyen Âge est marquée par plusieurs épisodes meurtriers et destructeurs. En 1334, à la Toussaint, lors d'un tournoi tenu à Riez, Guillaume Maurini, clavaire de Digne (1317-1324) originaire de Riez, fit transporter son ami, le noble Annibal de Moustiers, dans sa maison après sa blessure mortelle qu'il y avait reçue<ref>N. Coulet, Affaires d'argent, Modèle:P.77-78</ref>. Elzéar d'Oraison, seigneur d'Oraison et citoyen de Digne, fut actif dans la résistance aux troupes de l'Archiprêtre puisque, en 1358, il apparaît comme commissaire aux fortifications de la ville de Riez<ref>Féraud, Riez, Modèle:P.110.</ref>. En Modèle:Date-, la troupe espagnole de Tristamine, qui ravageait la Provence, prend Riez d’assaut, avant de la mettre à sac. Raybaud de Châteauneuf, gouverneur du château épiscopal, résiste dans sa forteresse. Les Espagnols détruisent les habitations de la ville haute et de la ville basse, tout en continuant le siège du château. Celui-ci n’est levé que le Modèle:Date-, après la signature d’un traité le 24 à Draguignan<ref name="heymes-08-149"/>.

La ville ne se relève pas de cette dévastation, survenue peu de temps après la Grande Peste : la muraille d’enceinte est reconstruite sur un périmètre réduit, en 1381<ref name="heymes-08-149"/>-1384<ref name="heymes-08-150"/>. Elle ne compte plus que deux portes<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, au lieu des cinq de la précédente muraille<ref name="heymes-08-149"/> et est constamment renforcée au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="heymes-08-150"/>. À la même époque, plusieurs projets de démolition de la cathédrale antique sont proposés, et partiellement mis en œuvre<ref name="heymes-08-152"/>. Un premier hôpital, dit hôtel du Saint-Esprit, existait avant 1404<ref name="heymes-08-160"/>.

Après la guerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, 20 familles venues d'Entrevaux s'installent à Riez afin de repeupler la communauté<ref name="baratier-demo85">Édouard Baratier, Modèle:Opcit, Modèle:P.85</ref>.

Temps modernes

C’est au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que Notre-Dame de la Sède est complètement détruite, et Saint-Maxime est la seule cathédrale en 1520<ref name="heymes-08-155"/>.

Durant les guerres de religion, La Valette, duc d’Épernon, fait moderniser les défenses du château en lui ajoutant des bastions, en le pourvoyant d'une artillerie et en y installant une garnison corse<ref name="heymes-08-149"/>. Celle-ci vit sur le pays<ref name="heymes-08-149"/>, et défend mal la ville contre l’attaque des protestants conduits par Thadée de Baschi, seigneur d'Estoublon en 1574<ref>Jacques Cru, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref> : ceux-ci s’en emparent par surprise, avant l’aube, le Modèle:Date-<ref name="heymes-08-157"/>. Ces huguenots étrangers à la ville l'occupent quelque temps avant de la quitter en décembre<ref name="heymes-08-146"/>, abandonnant les huguenots natifs de Riez<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les dégâts, on signale l’incendie du chœur de la cathédrale, dont la voûte s’effondre, et la destruction de son clocher. Des livres anciens sont brûlés. Le couvent des Cordeliers est également incendié<ref name="heymes-08-157"/>. En 1596, le château et la cathédrale Saint-Maxime sont détruits par la population de Riez<ref name="heymes-08-155"/>. Cependant Riez est avec Seyne et Manosque, l'une des trois seules villes de Haute-Provence qui aient eu régulièrement un pasteur protestant jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes en 1685.

La situation de Riez, sur un carrefour entre les itinéraires de Valensole à Moustiers et de Digne à la vallée du Verdon, permet à la foire établie à la fin du Moyen Âge de se maintenir jusqu’à la fin de l’Ancien Régime<ref>Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du {{#switch: au

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}} », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit</ref>,<ref>Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit</ref>. C’est aussi cette position et l’importance du bourg qui justifient l’installation d’un bureau de la poste royale à la fin de l’Ancien Régime<ref name="poste"/>.

En 1632, la société (ou le jumelage) de l’Église de Riez avec celle de Vernon, conclue en 1232, est renouvelée<ref name="heymes-08-150"/>.

En 1717-1718, l’évêque Louis-Balthazar Phélipeaux d’Herbaut rénove et agrandit un bâtiment du centre-ville pour en faire un hôpital, l’Hôtel Dieu. Il construit également un séminaire, ouvert en 1719<ref name="heymes-08-146"/>. Riez est un des rares bourgs de Haute-Provence à accueillir avant la Révolution une loge maçonnique, nommée Saint-Jean des Harmoniphiles (« des amis de l’harmonie »)<ref name="AHP-c120"/> et affiliée à la loge de Saint-Jean d’Écosse de Marseille<ref name="Alphand292"/>.

Révolution française

Peu avant la Révolution, l’agitation monte. Outre les soucis fiscaux remontant à plusieurs années, la récolte de 1788 est mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 est préparée par celles des États de Provence de 1788 et de Modèle:Date-, ce qui contribue à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation<ref name="cubells309"/>. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, à la fin du mois de mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute frumentaire se produit à Riez les 27 et Modèle:Date-<ref name="cubells310"/>,<ref name="révolution"/>,<ref name="rebellion"/>. L’évêque de Riez, François de Clugny, est pris à partie, accusé de défendre les accapareurs qui spéculent sur le prix du grain<ref name="cubells311"/>. Les émeutiers sont surtout des paysans<ref name="cubells313"/> ; ils parviennent à obtenir la suppression d’un impôt, le piquet<ref name="cubells320"/>. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont déclenchées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur donnant lieu, dans un esprit d'apaisement, à une amnistie au début d'août<ref name="cubells322"/>.

La branche du Maconnais de la grande Peur de l’été 1789 touche Riez le Modèle:Date- : des rumeurs faisant état de bande de plusieurs milliers de brigands qui parcourraient la campagne et seraient à la solde des aristocrates, provoquent la panique : on sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillons de la Garde nationale<ref name="AHP-c154" />.

La société patriotique est autorisée le Modèle:Date- : elle disparaît rapidement, avant de se reformer<ref name="alphand291"/> le Modèle:Date-<ref>Alphand, Modèle:Opcit, Modèle:P.303.</ref>. Elle est affiliée au club des Jacobins de Paris le Modèle:Date-<ref name="alphand301"/>, à celui de Marseille dès Modèle:Date- et au club Saint-Jean de Toulon le Modèle:Date-<ref name="alphand304"/>. Environ la moitié de la population masculine la fréquente<ref name="alphand320"/>. En 1792-1793, la section de Riez est contrôlée par les fédéralistes. En relations avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu’à leur proscription le Modèle:Date- et l’écrasement de l’insurrection fédéraliste en juillet : le tribunal révolutionnaire ordonne une exécution à Riez<ref name="AHP-c157"/>.

À la fin des années 1790, le département est infesté de brigands, principalement des déserteurs. C’est dans ce contexte qu’a lieu la tuerie de Riez, le Modèle:Date- : onze personnes sont torturées et assassinées par ces brigands<ref name="lombard"/>.

Époque contemporaine

Le docteur Prosper Allemand, petit-fils du maire de Puimoisson, milite activement dans tout le canton sous la Deuxième République<ref>Maxime Amiel, « Les Riézois dans l’insurrection de décembre 1851 », Modèle:P.196-200 de Provence 1851 : une insurrection pour la République, Actes des journées de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon, Association pour le Modèle:150e de la résistance au coup d’État du 2 décembre 1851, Les Mées, 2000, Modèle:P..</ref>. La commune compte ainsi 8 sociétés secrètes, créées par Langomazino, comptant environ 120 membres en 1851. Quand la nouvelle du coup d'État du 2 décembre 1851 arrive à Riez, un comité insurrectionnel se met immédiatement en place pour défendre la République. Les gendarmes sont désarmés, les 213 fusils de la garde nationale sont saisis. Le Modèle:Date-, les insurgés d’Allemagne et de Sainte-Croix se joignent à ceux de Riez, et la colonne de 500 à 600 hommes se dirige ensuite vers Digne. En chemin, elle rallie les insurgés de Puimoisson et de Roumoules<ref>Maxime Amiel, Les Riézois…, Modèle:P..</ref>.

Après l’occupation de Digne et le combat des Mées, deux bataillons d’infanterie occupent le canton pour mener la répression. C’est le colonel Henri de Sercey qui dirige les opérations ; il est condamné en 1853 pour escroquerie et abus de confiance<ref>Maxime Amiel, Les Riézois…, Modèle:P..</ref>. La répression judiciaire est sévère envers ceux qui se sont levés pour défendre la République : 41 habitants de Riez sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire. Les Mées, Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Riez se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>.

Dans la soirée du Modèle:Date-, la colonne du général Butler arrive à Riez, trois jours après le débarquement de Provence<ref name="garcin-ba-5"/>,<ref name="guide-débarquement-125-126"/>. Ses blindés ont progressé de près de 70 km dans la journée sans accrochage. Ils repartent en deux colonnes dès le lendemain, l’une vers Valensole et la vallée de la Durance, l’autre vers Mézel et la route Napoléon pour rejoindre Digne<ref name="guide-débarquement-125-126"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Riez. Plusieurs centaines d’hectares produisaient un vin de qualité, vendu sur les marchés régionaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Riez et les communes voisines (Cliquez pour agrandir, et avoir accès à la légende).

Le village est situé au pied du mont (ou de la colline) Saint-Maxime (Modèle:Unité d'altitude<ref name="GB361">Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence. Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1997, Modèle:P..</ref>), site classé depuis 1921 à différents titres : la chapelle est un monument historique ; le cyprès du cimetière est un arbre remarquable ; enfin, le site (important repère visuel) a été occupé par un oppidum à l’Âge du Fer<ref>DIREN, « Le Plateau de Saint-Maxime », Catalogue départemental des sites classés, Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 5 novembre 2013.</ref>. La butte formée par le mont Saint-Maxime domine trois vallées qui se rejoignent au confluent de deux cours d'eau au débit modeste, mais qui ont joué un rôle stratégique pour le développement de Riez : le Colostre, qui rejoint le Verdon à Saint-Martin-de-Brômes, et son affluent l'Auvestre.

Riez se situe au croisement des routes historiques qui relient les Alpes (via Digne) et la vallée de la Durance (via Valensole) au haut Var et à Aix-en-Provence. Touchée par la désaffection de ces voies de communication au siècle dernier, elle constitue aujourd'hui une agglomération d'importance modeste dont l'économie repose principalement sur le tourisme.

Lieu de villégiature en été, Riez profite de sa situation au cœur du parc naturel régional du Verdon. La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.

Modèle:Communes limitrophes

Risques naturels et tectoniques

Aucune des 200 communes du département ne se trouve dans une zone de risque sismique nul. Le canton de Riez est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Riez est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation (notamment dans la vallée du Colostre),
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Riez est exposée en outre à un risque d'origine technologique, celui du transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. Les routes départementales, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d'inondation et de séisme<ref name="ppr"/>, mais le Dicrim n'existe pas<ref name="prim"/>.

La commune a été l'objet de six arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1987, 1994 et 2007, pour des glissements de terrain afférents en 1994 et pour des mouvements de terrain en 2018 et 2020<ref name="prim"/>. La commune connaît fréquemment des tremblements de terre, mais ceux-ci atteignent rarement une intensité élevée. Aucun n'a été fortement ressenti depuis celui du Modèle:Date- (épicentre situé à Saint-Clément-sur-Durance), perçu à Riez avec une intensité macro-sismique ressentie de V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets)<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm50043"/>.

Transports

Voies routières

Modèle:...

Services autocars

Lignes régionales, réseau Zou !

Riez est desservie par 1 ligne EXPRESS<ref>Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud</ref> qui sont les suivantes :

Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou/correspondance MarseilleGréoux-les-Bains ↔ Riez
  • La ville est aussi reliée par une ligne de PROXIMITÉ :
Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou/correspondance CastellaneMoustiers-Sainte-MarieRoumoules ↔ Riez
Lignes intercommunales
Parcours
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Puimoisson ↔ Riez ↔ Allemagne-en-ProvenceSaint-Martin-de-BrômesGréoux-les-BainsManosque
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Esparron-de-VerdonQuinsonSaint-Laurent-du-VerdonMontagnac-Montpezat ↔ Riez (Transport à la demande)
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance PuimoissonRoumoules ↔ Riez (Transport à la demande)
Ligne Tracé
D2 Riez ↔ PuimoissonBras-d'AsseEstoublonMézelChâteauredonDigne-les-Bains
Lignes scolaires

Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez ainsi que les lycées et collèges de Manosque. Ces lignes sont financées par la Communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, d'autres ont été rajoutées.

Ligne Tracé
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance ValensoleBrunetPuimoisson ↔ Riez
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Esparron-de-Verdon ↔ Riez
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Montagnac-Montpezat ↔ Riez
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance QuinsonSaint-Laurent-du-Verdon ↔ Riez
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Saint-Martin-de-BrômesAllemagne-en-Provence ↔ Riez

Urbanisme

Typologie

Riez est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,9 %), forêts (32,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,6 %), zones urbanisées (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Politique et administration

Intercommunalité

Riez était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant Modèle:Citation<ref name="SDCI_2011">Modèle:Lien web.</ref>, la commune fait partie, depuis le Modèle:Date-, de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:Mairie Riez.JPG
Mairie de Riez-la-Romaine

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Environnement et recyclage

Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Europe|200px|Localisation des villes jumelées avec Riez.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

La commune dispose d'une déchèterie.

Riez a reçu le label « village et cité de caractère ».

Services publics

Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Riez<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année Infobox, Riez comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2005, 2010, 2015, etc. pour Riez).

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Cultes

Fichier:ND de l'Assomption Facade.JPG
Notre-Dame de l'Assomption

Le culte catholique est assuré à la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, et le culte protestant à la chapelle de l'Hôpital.

Enseignement

La commune est dotée de trois établissements d’enseignement :

  • deux écoles : une élémentaire et une maternelle<ref name="ecole"/> ;
  • le collège Maxime-Javelly.

Sports

Un stade multisports, un gymnase ; un boulodrome.

Santé

Les professions de la santé<ref>Santé à Riez</ref> sont présentes à Riez, notamment avec 6 généralistes, 3 infirmières, un dentiste, et une pharmacie.Un hôpital et un hospice.

Services publics

La mairie a mis en place un « point-public » à Riez, lieu permettant les renseignements dans les domaines administratifs. Dans le cadre de ce point public, les habitants ont accès à certains services publics, certains jours de chaque mois, notamment l'ANPE, la sécurité sociale et la MSA, la chambre des métiers.

Un bureau de poste, une antenne du Trésor Public et une gendarmerie sont présents de façon permanente.

Économie

Riez vit essentiellement du tourisme, qui anime le centre-ville de restaurants et d'ateliers d'artisanat. Ainsi que des chambres d hôte, hotel et un camping 3 étoiles. L'agriculture occupe aussi une place importante avec la culture de céréales, de lavande, de la truffe et d'arbres fruitiers.

Agriculture

La culture de l’olivier tient une place non négligeable dans la commune. Alors que la production d’huile d’olive était très importante jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (avec 19 000 pieds), elle connait un fort déclin à Riez, avec seulement 2200 pieds en 1994<ref name="durbiano19"/>,<ref name="reparaz-medit109-58"/>. Le renouveau de l’oliveraie a été subventionné par le ministère de l'Agriculture dans les années 1990<ref name="durbiano25"/>. Outre son rôle économique, l’oliveraie peut aussi jouer un rôle de limitation des incendies de forêt, en faisant office de pare-feu<ref name="durbiano27"/>. Elle se développe à nouveau et compte plusieurs milliers de pieds en 2005<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

La coopérative agricole (coopérative céréalière) dite Coopérative de blé de la région de Riez<ref>Modèle:Base Mérimée enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)</ref>.

Industrie

Blancheton et fils, entreprise de BTP, emploie 3 salariés<ref name="Blancheton-cci"/>.

Culture et patrimoine

Photo du baptistère.
Baptistère de Riez, dit « le Panthéon », photographie de Séraphin-Médéric Mieusement

Antiquité

Fichier:ColonnesRiez.JPG
Les Quatre Colonnes de Riez
Fichier:Corinthian capital and architrave.jpg
Colonnes de Riez : détail d'un chapiteau corinthien et de l'architrave
Fichier:Fontaine de Riez.JPG
Fontaine sur le passage d'accès aux colonnes antiques

La colonnade antique, qui est avec le baptistère la curiosité archéologique la plus spectaculaire de la ville, se dresse dans un pré situé entre le Colostre et l'Auvestre : quatre colonnes romaines monolithes de granit gris, hautes de près de 5, 90 m. et surmontées de chapiteaux corinthiens en marbre blanc, supportent encore une architrave. Elles sont les derniers vestiges d'un temple dont certains ont supposé qu'il était dédié à Apollon, et qui pourrait dater de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère. Leur particularité est d’avoir été conservées en place depuis l’Antiquité, à l’entrée de la ville. Les Colonnes de Riez ont été classées monument historique dès la liste de 1840<ref>Modèle:Base Mérimée. Voir Philippe Borgard, "Riez" (1997), p. 366-366</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Les thermes romains, découverts en 1842, ont été fouillés à partir de 1970 <ref>Voir Philippe Borgard, "Riez-la-Romaine : deux édifices thermaux méconnus", dans Les Dossiers d'Archéologie, 323 (2007), p. 44-51.</ref>.

Le baptistère de Riez remonte probablement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Bâti avec des matériaux antiques en remploi, il appartenait à un premier groupe cathédral aujourd'hui détruit. Comparable au baptistère de Fréjus, dans le Var, il est de plan octogonal inscrit dans une construction de plan carré ; quatre absidioles, dont l'une contient l’autel, se greffent sur les pans coupés et s'enfoncent dans la maçonnerie, sans faire saillie à l'extérieur. Huit colonnes antiques de granit surmontées de chapiteaux corinthiens de marbre, disposées en cercle, entourent la cuve baptismale, dont il ne reste que des débris. La coupole de l'édifice a été refaite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le baptistère de Riez est, comme la colonnade antique, classé monument historique depuis la liste de 1840<ref>Modèle:Base Mérimée. Sur cet édifice, voir Borgard & Michel d'Annoville (2006/2007)</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Le baptistère du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Riez</ref>.

Moyen Âge

La vieille ville offre une architecture typique de la Haute Provence, dans laquelle des rues étroites sont bordées par les façades colorées des maisons de maître. Certaines de ces dernières abritent encore plusieurs gypseries des {{#switch: XVI

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}}.

La fontaine de la Colonne. Des actes datant de 1412 la nomment « fontaine ronde »<ref>La fontaine de la Colonne, fierté de Riez la romaine</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Le clocher de l'Horloge est un des derniers vestiges des remparts qui protégeaient le village. Il abrite une horlogerie vieille de plusieurs siècles, probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et qu'aujourd'hui encore les employés communaux remontent chaque samedi matin. Les portes de la ville, Aiguière et Saint-Sols (ou Sanson), sont en mauvais état<ref name="provence-ferrier"/>.

Renaissance

La ville compte plusieurs hôtels de la Renaissance, dont l’hôtel Mazan<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Le plus ancien était l’hôtel Ferrier. Il fut construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l’évêque de Riez Marc Lascaris de Tende. En dépit des travaux de consolidation en 2006, il s'effondra partiellement le Modèle:Date-<ref name="provence-ferrier"/>. Sa "déconstruction", organisée par la municipalité et le service des Monuments Historiques (DRAC-PACA) s'est achevée à l'hiver 2014.

La chapelle Saint-Maxime<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, située sur la colline homonyme qui domine la ville, succéda à la deuxième cathédrale. Elle perpétue le souvenir de celle-ci, détruite en 1596. Son achèvement remonte à 1665<ref name="heymes-08-156"/>.

La cathédrale actuelle est une église construite à partir de 1490 ; le siège cathédral y fut installé en 1523, après la démolition de l'ancien édifice. Elle est placée sous le patronage de sainte Thècle et de saint Maxime de Riez<ref name="heymes-08-156"/>. Après les destructions de 1574, c’est Henri III qui finance les travaux. On démolit d’abord ce qui restait de la cathédrale, puis le chantier de reconstruction fut lancé, en plusieurs temps : le chœur et la nef, puis la sacristie (achevée en 1594). Enfin, la première pierre du clocher fut posée en 1599, et les travaux s'achevèrent en 1605<ref name="heymes-08-156"/>. Sept chapelles furent ajoutées par l’évêque Louis Doni d’Attichy en 1649<ref name="heymes-08-158"/>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Ancien couvent des Capucins de 1607<ref>Ancien couvent des Capucins</ref>.

Maison avec décors de gypseries au 31 Grand-Rue, inscrite au titre des Monuments historiques en 2022<ref>Modèle:Mérimée</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Sur la place Saint-Antoine, un cadran solaire date de 1806 ; austère, il est carré et composé uniquement de lignes noires sur fond blanc. Il porte la légende « L’instant le plus serein est marqué par une ombre »<ref>Modèle:Cadrans-Haute-Provence, Modèle:P.111.</ref>.

Orgue de 1847 de la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Riez<ref>Modèle:Base Palissy partie instrumentale de l'orgue</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue</ref>,<ref>Inventaire de l'orgue de la cathédrale</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy</ref>.

L’ancienne cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède date des {{#switch: -

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}}. La cathédrale s'écroula en 1842 ; quelques vestiges en sont conservés dans la nouvelle église. La cathédrale était le siège de l'ancien diocèse de Riez créé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, supprimé à la Révolution<ref>Cathédrales et anciennes cathédrales de Provence-Alpes-Côte d'Azur</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Musées

Le musée archéologique (fondé en 1929)<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, Modèle:P.58.</ref>, possède un dépôt archéologique construit en 1997, en annexe de l’hôtel Mazan.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Personnalités liées à Riez

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Atlas historique de la Provence
  • Philippe Borgard, article « Riez », dans Géraldine Bérard (dir.), Carte archéologique de la Gaule. Les Alpes-de-Haute-Provence (04). Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1997, p. 361-395, n° 166.
  • Philippe Borgard, « Riez-la-Romaine : deux édifices thermaux méconnus », dans Les Dossiers d'Archéologie, n° 323 (2007), p. 44-51.
  • Philippe Borgard et Caroline Michel d’Annoville, « Le baptistère de Riez », dans Mario Marcenaro (éd.), Albenga città episcopale. Tempi et dinamiche della cristianizzazione tra Liguria di Ponente e Provenza. Convegno internazionale e tavola rotonda, Albenga, Palazzo vescovile, Sala degli stemmi e Sala degli arazzi, 21-23 settembre 2006. Genova & Albenga, Istituto internazionale di studi liguri, 2007, 2 volumes, vol. 2, p. 839-862.
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Collier-Haute-Provence
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Élizabeth Pellegrin, « Le programme de l'école municipale de Riez en 1533 », dans Provence historique, 1956, numéro spécial Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence ({{#switch: -
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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}), Modèle:P. (lire en ligne)

  • Robert Niel, Le Roman des brigands dans les Basses-Alpes de 1789 à 1802. Digne-les-Bains, Impr. B. Vial, 2007. - 190 p, Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

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