Gréoux-les-Bains

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Modèle:Infobox Commune de France

Gréoux-les-Bains est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Gryséliens<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Le centre-ville est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="tresor"/>. Construite sur une butte, ses maisons occupent uniquement le versant sud<ref name="Collier352"/>.

La commune est située sur le cours du Verdon dont le confluent avec la Durance se trouve sur la commune de Saint-Paul-lès-Durance. Un barrage (le barrage de Gréoux) y a été établi sur le Verdon en amont de la ville, en 1967.

La commune est membre du parc naturel régional du Verdon.

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Gréoux-les-Bains et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes sont Valensole, Saint-Martin-de-Brômes, Esparron-de-Verdon, Saint-Julien-le-Montagnier et Vinon-sur-Verdon (département du Var), Corbières-en-Provence, Sainte-Tulle et Manosque.

Géologie

Modèle:...

Relief

Modèle:...

Hydrographie

Fichier:Gréoux - bord du Verdon.JPG
Bord du Verdon, près de Gréoux-les-Bains.

Gréoux-les-Bains est arrosé par le Verdon.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 63 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Le moustique tigre, probablement apporté involontairement par des touristes est présent à Gréoux-les-Bains. Il est susceptible de transmettre la dengue et le chikungunya<ref name="provence160613"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des Modèle:Unité du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Valensole auquel appartient Gréoux-les-Bains est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en Modèle:Nobr (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Gréoux-les-Bains est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Gréoux-les-Bains est également exposée à plusieurs risques d'origine technologique :

  • celui de transport de matières dangereuses par route et canalisations<ref name="ppr"/> :
    • les départementales Modèle:Nobr et Modèle:Nobr peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/> ;
    • un gazoduc transportant du gaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm81"/> ;
  • celui de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Sainte-Croix, toute la vallée du Verdon serait menacée par l'onde de submersion<ref name="ddrm88"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d'inondation<ref name="ppr"/> et la commune dispose d'un Dicrim<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l'objet de cinq arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1986, 1987, 1994 et 2006, et pour des glissements de terrain en 1994<ref name="prim"/>. Les tremblements de terre fortement ressentis à Gréoux-les-Bains sont<ref name="brgm"/> :

  • le séisme du Modèle:Date-, d'une intensité ressentie de V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets). L'épicentre était à Gréoux même<ref name="brgm40042"/> :
  • celui du Modèle:Date-, d'une intensité ressentie de III et demi et dont l'épicentre était situé en Italie<ref name="brgm1130122"/>.

Urbanisme

Typologie

Gréoux-les-Bains est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Nobr, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Gréoux-les-Bains, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Nobr l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,8 %), terres arables (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %), cultures permanentes (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes sous l’Empire romain (Nymphis Griselicis), nom qui devient Criseldis (963), de Gresols (1018). Il s’agirait du pluriel d’un nom romain, Chrysellus, selon Ernest Nègre<ref name="TGF"/>, ou d’une référence à la roche gréseuse selon Charles Rostaing<ref name="Rostaing"/> suivi par le couple Fénié<ref name="Fénié-21"/>. Selon Charles Rostaing, le toponyme est probablement antérieur aux Gaulois<ref name="AHP-c11"/>. La forme Greols est apparue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. La commune se nomme Grèus en occitan provençal.

Le nom de la commune devient Gréoux-les-Bains en 1923<ref name="Cassini"/>.

Le nom du hameau d’Aurabelle, au sud du village, dans la vallée du Verdon, fait référence à l’oiseau auravela (casse-noix), ou avelanier ou encore nosier en occitan<ref name="Fénié-104"/>.

Histoire

De nombreuses traces d’occupation néolithique ont été retrouvées aux grottes de Saint-Sébastien, dont des fibules de culture de Hallstatt<ref name="Collier11"/>. La localité est connue dès l’Antiquité, sous le nom de Nymphis Griselius<ref name="La Torre"/>, en rapport avec les sources thermales (les nymphes sont les divinités des sources), aménagées en thermes par les Romains<ref name="Collier29"/>.

Une motte castrale est élevée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (site d’Aurabelle)<ref name="Luberon"/>. Les seigneurs du lieu sont, successivement, l’ordre des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, les Glandevès du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les d’Audiffred jusqu’à la Révolution française<ref name="AHP"/>. Le prieuré de Saint-Pierre-hors-les-murs (situé à l’est du village, dans le quartier antique) dépend de l’abbaye de Montmajour<ref name="archeo-provence"/>. L’église paroissiale relevait de l’évêque de Riez, qui nommait le chapelain et percevait les revenus attachés à cette église<ref name="archeo-provence"/>.

La communauté d’Aurafrède (Aurafrigida au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), sur la rive gauche du Verdon, était indépendante<ref name="AHP161"/>. Elle formait également un fief distinct<ref name="archeo-provence"/>. Elle est fortement dépeuplée par la crise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Gréoux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP161"/>. De la même façon, la communauté de Rousset-lès-Gréoux, créée autour d’un prieuré (Saint-Pierre-de-Rousset<ref name="archeo-provence"/>) de l’abbaye de Montmajour et qui comptait Modèle:Nobr en 1315, est elle aussi rattachée à Gréoux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. Une paroisse existait encore à la fin de l’Ancien Régime, qui recouvrait aussi une partie de Valensole, et dont le culte se tenait à l’église Sainte-Madeleine à Villedieu<ref name="archeo-provence"/>.

Fichier:Gréoux, le village et son château.jpg
Gréoux, le village et son château.

La ville est pillée par les huguenots lors des guerres de religion<ref name="La Torre"/>. La baronnie médiévale est érigée en marquisat pour Jérôme d’Audiffred en 1702<ref name="AHP"/>.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. En 1793, le château est désigné comme pouvant être démoli par les administrateurs du département, mais échappe à la destruction<ref name="Collier243"/>. Il est néanmoins pillé le Modèle:Date- par les royalistes entretenant l’agitation dans la région<ref name="Collier247"/>.

Le coup d'État du Modèle:Date- commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Modèle:Nobr de Gréoux sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Gréoux se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles : c’est la loi Falloux (1851) qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de Modèle:Nobr<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école<ref name="labadie11"/>.

Fichier:Groulx - Pont sur Verdon.JPG
Le second pont du Verdon datant des années 1950

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un centre d’internement est ouvert à Gréoux pour les étrangers indésirables. Les Polonais de l’armée polonaise de l'Ouest démobilisés et incapables de réaliser des travaux de force (dans les groupements de travailleurs étrangers) y sont dirigés. Il ouvre en Modèle:Date-, par réquisition du Grand Hôtel et de l’hôtel des Bains, pour 170 personnes au départ, qui sont 200 en septembre. Une quarantaine de personnes étaient également assignées à résidence à Gréoux et sont, pendant l’occupation italienne, protégées par les autorités<ref name="ribot-242"/>. Le maire s’était d’ailleurs plaint de devoir accueillir ces indésirables dans sa commune<ref name="ribot-249"/>. Parmi ces assignés, deux Lettons, réfugiés en France depuis 1940 et assignés à résidence à Gréoux, sont raflés et déportés en Modèle:Date-<ref name="ribot-253"/>. Modèle:Nobr sont arrêtés à Gréoux avant d’être déportés. Le camp est géré par la Croix-Rouge polonaise, puis sous Vichy, par le Service social des étrangers, avant sa fermeture fin 1942<ref name="eoep"/>. En août 1944, le pont suspendu enjambant le Verdon et datant de 1859 est détruit par la résistance. Il est remplacé au début des années 1950 par le pont actuel.

Le Modèle:Date-, dans le cadre du Grand débat national, le président de la République française Emmanuel Macron, organise une réunion pour échanger avec 400 élus et jeunes rassemblés sur la commune<ref>https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/direct-grand-debat-national-regardez-la-reunion-d-emmanuel-macron-dans-la-region-paca_3222069.html</ref>.

Les Hospitaliers

Le château dit des Templiers (mais ne leur ayant jamais appartenu), avec des parties allant du {{#switch: au

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}}, est classé monument historique en 1840<ref name="Mérimée"/> et restauré. Il appartient aux comtes de Provence à partir de 1248, puis aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il est acheté par la commune au début des années 1980. De très nombreux auteurs (y compris l’abbé Féraud), à partir de 1705, font état de la présence de l'ordre du Temple à Gréoux (soit possesseurs de l'hospice et soignant par les eaux, soit seigneurs du lieu, ou les deux). Raymond Collier dans les Annales de Haute-Provence (livraison de 1959-60), Régis Bertrand et Joseph-Antoine Durbec ont démenti ce qu'ils considèrent comme une légende, aucune pièce d'archive ne mentionnant leur présence à aucun moment à Gréoux. Ces auteurs se contentent d'avancer la présence des Templiers en se recopiant, sans vérifications<ref name="Bertrand"/>,<ref name="Durbec"/>.

Le château est construit autour d’une cour rectangulaire. L’enceinte est renforcée d’une tour ronde (nord-est) et d’un donjon carré (nord-ouest), qui peut dater du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ses défenses sont encore améliorées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant qu’il soit modifié pour apporter plus de confort à ses habitants. Outre la légende des Templiers, une autre concerne l’existence d’un souterrain partant de la citerne pour rejoindre les caves du village, tout aussi infondée<ref name="Collier246"/>. Gréoux a été protégée par deux murailles successives, qui subsistent toutes deux à l’état de vestiges. Celle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est visible près du château, au portail du Vieil-Horloge (dit aussi porte de la Vière ou de la vieille horloge), dans une tour d’angle, et des murs qui ont été percés de fenêtres gothiques. De la muraille de 1554, qui était longue de Modèle:Nobr, subsistent principalement des pans de mur, jardin des Remparts, et une grosse tour ronde<ref name="Collier300"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:Gréoulx - Mairie.JPG
Mairie de Gréoux-les-Bains.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2015

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 10,44 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,12 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 45,29 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Services publics

La commune est dotée d’une école maternelle et d’une école élémentaire<ref name="ecole"/>.

Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Gréoux-les-Bains<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.

Intercommunalité

Gréoux-les-Bains fait partie :

Environnement et recyclage

Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Europe|200px|Localisation des villes jumelées avec Gréoux-les-Bains.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l’environnement se font dans le cadre de la communauté d’agglomération Durance-Luberon-Verdon.

La commune dispose d'une déchèterie.

Jumelages

Démographie

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Gréoux-les-Bains, après la saignée des {{#switch: XV

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}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1871. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Contrairement à de nombreuses communes du département, Gréoux-les-Bains limite les pertes et perd moins de la moitié de sa population, avant qu’elle reparte à la hausse dans les années 1960<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Modèle:Quand, elle dépasse assez largement son plus haut niveau du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Économie

Fichier:Termes de Gréoux.JPG
Entrée principale des thermes de Gréoux-les-Bains.

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Unité, dont Modèle:Unité<ref name="insee-dossier-local5"/> (218 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (75 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement à Gréoux-les-Bains (56 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. L’agriculture est encore bien présente, active et diversifiée dans la commune, mais c'est surtout le secteur tertiaire qui est le moteur de l'activité locale. Le tourisme, avec ses nombreux hôtels et campings hébergeant des curistes venus pour les thermes, et des touristes visitant les gorges du Verdon, fait fonctionner de nombreux commerces.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Unité actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et Modèle:Unité salariés<ref name="insee-dossier-local17"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 26 en 2010. Il était de 30 en 2000<ref name="otex"/>, de 61 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, les spécialités dominantes sont les grandes cultures (neuf exploitations), les cultures permanentes comme l’olivier et les arbres fruitiers (Modèle:Nobr), et l’élevage ovin (Modèle:Nobr). La commune compte également des viticulteurs spécialisés et trois exploitations pratiquant la polyculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utilisée (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Unité à Modèle:Unité<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a suivi le mouvement inverse lors de la dernière décennie, étant divisée par deux, à Modèle:Unité<ref name="otex"/>.

Le terroir de la commune a été classé par l'INAO comme pouvant produire de l'huile d'olive de Provence AOC<ref name="labels"/>. La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de Gréoux-les-Bains se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité : à Gréoux-les-Bains, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole, terrassés ou non. L’oliveraie de Gréoux-les-Bains occupait plusieurs dizaines d’hectares au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="reparaz-medit109-58"/>. En 2005, elle reste une des plus importantes du département, avec Modèle:Unité et Modèle:Unité exploités<ref name="reparaz-medit109-61"/>. Son aspect patrimonial dans un site particulièrement touristique est noté par les auteurs<ref name="reparaz-medit109-61"/>.

La vigne, autre composante de la triade méditerranéenne, est aussi présente anciennement. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le vin produit est destiné à l’autoconsommation, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux. Modèle:Quand, le vin est toujours d’assez bonne qualité et inclus dans le périmètre du Pierrevert (AOC), mais les surfaces plantées en vigne sont symboliques<ref name="reparaz-medit109"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait Modèle:Unité, employant Modèle:Unité<ref name="insee-dossier-local17"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Unité (avec Modèle:Unité salariés), auxquels s’ajoutent les Modèle:Unité du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant Modèle:Unité<ref name="insee-dossier-local17"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour Gréoux-les-Bains, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, la capacité d'hébergement étant majoritairement non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • le secteur hôtelier est important, Gréoux-les-Bains possède la plus forte capacité hôtelière du département<ref name="atlas-hébergement12"/>, avec Modèle:Nobr en 2008<ref name="atlas-hébergement11"/> (et Modèle:Nobr en 2012)<ref name="insee-tourisme"/>. Toute la gamme est représentée, avec quatre hôtels non classés<ref name="atlas-hébergement13"/>, un hôtel une étoile<ref name="atlas-hébergement15"/>, Modèle:Nobr classés deux étoiles<ref name="atlas-hébergement16"/>, deux trois étoiles<ref name="atlas-hébergement17"/> et deux résidences de tourisme<ref name="atlas-hébergement19"/>. La capacité hôtelière atteint à elle seule Modèle:Nobr<ref name="insee-tourisme"/> ;
  • les campings sont eux aussi nombreux dans la commune. Il y a deux campings classés deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-25"/> et trois campings classés trois-étoiles<ref name="atlas-hébergement26"/>, avec une capacité totale de Modèle:Nobr<ref name="insee-dossier-local18"/> ;
  • les meublés labellisés sont nombreux<ref name="atlas-hébergement32"/>, tout comme les meublés non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
  • la commune compte également des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
  • les hébergements collectifs sont représentés par un village de vacances classé, et un gîte d’étape<ref name="atlas-hébergement30"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/>. Dépassant les 2 500, elles représentent trois logements sur cinq. Parmi les résidences secondaires, 1 750 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Un casino du groupe Partouche est implanté sur la commune<ref name="casino">Casino de Gréoux, groupe Partouche, consulté le 6 juillet 2012</ref>.

Lieux et monuments

Le barrage de Gréoux est haut de Modèle:Nobr.

Châteaux

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, est classé monument historique en 1840<ref name="Mérimée"/> et restauré.

Architecture civile et fonctionnelle

Les maisons anciennes sont rectangulaires, plus profondes que la largeur de la façade, ce qui a contraint à aménager des pièces noires, dites « alcôves »<ref name="Collier348"/>.

Le relais du Rousset est composé de l’ancienne auberge, des écuries, de la fontaine<ref name="Collier424"/>. La ferme, dite « château d’Aurabelle », était habitée par des familles nobles, qui tenaient un fief. Elle est constituée d’un corps de logis flanqué de deux tours rondes, et percé de portes cochères<ref name="Collier373"/>.

Le château de Rousset<ref>Château de Rousset sur vin-en-provence.com.</ref>, qui datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais surtout du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été reconstruit à partir de 1890, et les parties visibles datent de cette époque<ref name="Collier260"/>. Il a néanmoins conservé une pietà du Modèle:S mini-<ref name="Collier467"/> ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée<ref name="Palissy180"/> et, dans sa chapelle, une « Assomption » du peintre Philippe de Champaigne, datée de 1629 et également classée<ref name="Palissy181"/>.

Art religieux

Fichier:Greoux-les-Bains-Eglise.jpg
Église de Gréoux-les-Bains.

L’église Notre-Dame-des-Ormeaux, ancien prieuré de l’abbaye de Montmajour, est composée d’une nef à cinq travées voûtées en berceau. Le bas-côté sud, qui court le long de la nef sur quatre travées, est en fait constitué de chapelles latérales médiévales (chapelle seigneuriale de Sainte-Catherine, chapelle de la confrérie de la Vierge, chapelle Saint-Sébastien, en allant vers l'est), dont les murs de séparation ont été abattus. Au total, il est datable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, voire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les voûtes mettant en communication ces chapelles sont d’ailleurs de hauteur variable. Le bas-côté nord, qui n’est long que de deux travées, est bas et étroit, et a dû être construit vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le chœur est de style gothique. Le clocher-tour, construit sur la façade occidentale, a été construit vers 1830, environ. Certaines parties de l’église peuvent être du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’intérieur a été restauré en 1973-1975<ref name="Collier117"/>.

Elle contient une Assomption peinte par Jacques Macadré, vers 1615, classée<ref name="Palissy652"/>. La Pâmoison de la Vierge (au moment de la descente de Croix du Christ) est la seule peinture retrouvée d’Honoré Morenon, se trouve dans la chapelle Sainte-Croix (1697)<ref name="Collier475"/>.

Le retable de l’autel Saint-Sébastien est signalé par Raymond Collier comme étant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; il est classé<ref name="Palissy653"/>.

La chapelle Notre-Dame-des-Œufs, proche d’Aurafrède, est mentionnée en 960 sous le nom de Sainte-Marie d’Aurafrède, du nom du fief voisin. Dans son état actuel, la chapelle date en partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en partie d’une époque plus récente, notamment de la restauration qui a commencé dans les années 1960<ref name="bailly"/>. Elle était le but d’un pèlerinage contre la stérilité pour les femmes mariées, ou pour trouver un époux pour les jeunes filles. Après être montée au sanctuaire, la pèlerine déposait quelques œufs dans les niches du chœur en ex-voto, et mangeait les autres<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="bailly"/>. Ce pèlerinage s’est maintenu jusqu’aux années 1930<ref name="archeo-provence"/>. Il est actuellement remplacé par un cahier de demandes<ref name="bailly">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La chapelle Saint-Sébastien est ouverte aux protestants l’été<ref name="La Torre"/>.

La chapelle Sainte-Croix se trouve dans la partie ouest du vieux bourg<ref name="archeo-provence"/>.

Les monuments commémoratifs<ref>Monument aux Morts ancien cimetière, Plaque commémorative église Notre-Dame des Ormeaux</ref>.

Musée

La maison de Pauline fonctionne en réseau avec les musées des gorges du Verdon, le musée de la Préhistoire des gorges du Verdon de Quinson, l’écomusée de la Vie d’antan à Esparron-de-Verdon, la maison des gorges du Verdon à La Palud-sur-Verdon et les musées des Sirènes et fossiles et du Moyen Verdon de Castellane<ref name="Venzal"/>.

Site naturel

Fichier:Roches Bleues Greoux P1100009mod.jpg
Les roches Bleues dans lesquelles s'ouvrent les grottes de Saint-Sébastien.

Vie locale

Environnement

Modèle:…

Sports

Modèle:…

Culture

  • Automne Musical par l'association Les Solistes de Provence Verdon.

Santé

Modèle:…

Transports en commun

Services autocars

Transports urbains

Du Modèle:Date- à Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>, le service de bus de Gréoux-les-Bains précédemment gratuit est réuni avec les autres lignes Trans'Agglo de la DLVA. Les tarifs varient d'un ticket unitaire à Modèle:Unité à des Pass Annuels, tout comme des Pass Annuels réduits et scolaires, de Modèle:Unité à Modèle:Unité par an<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lignes régionales, réseau Zou !

Gréoux-les-Bains est desservie par une ligne EXPRESS<ref>Info LER PACA</ref> :

Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou/correspondance Marseille ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Riez
Lignes intercommunales

La ville est reliée par 4 lignes intercommunales, réseau Trans'Agglo<ref>DLVA Transports intercommunaux</ref> :

Parcours
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Gréoux-les-Bains ↔ Vinon-sur-VerdonManosque
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Riez ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Manosque
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Manosque ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Saint-Martin-de-BrômesEsparron-de-VerdonQuinson (Ligne estivale)
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Esparron-de-Verdon ↔ Gréoux-les-Bains (Ligne à la demande)

Personnalités liées à la commune

  • Lucien Jacques (1891-1961).
  • Pauline Borghèse, sœur de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], a séjourné à Gréoux-les-Bains. Jean Giono et Lucien Jacques fréquentaient l'auberge et la maison de M. Cadière (propriétaire du casino et du château des Templiers), Giono fit le voyage en Italie avec George Cadière et Germaine.
  • Antoine-Jean-Baptiste-Joseph Gravier (1784-1850), né à Gréoux, député de 1815 à 1846.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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