Sainte-Tulle
Modèle:Infobox Commune de France Sainte-Tulle (Santa Túllia en provençal selon la norme classique et Santo Tùli selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Dans sa propre présentation, la mairie de Sainte-Tulle met en avant son cadre de vie privilégié et l’environnement provençal typique<ref name="test">[1].</ref>. La commune est, depuis un siècle, liée à la production électrique, avec plusieurs centrales de production électrique qui se sont construites sur son territoire, plusieurs installations annexes et le Centre de conduite hydraulique de 19 centrales situées dans les vallées de la Durance et du Verdon<ref name="ecollectivités"/>.
Le nom de ses habitants est Tullésains<ref name="tresor"/>.
Géographie
La commune de Sainte-Tulle est située à l'extrême sud du département, avant Corbières et la limite entre les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Le village est situé à 299 m d’altitude<ref name="La Torre"/>.
Les communes limitrophes de Sainte-Tulle sont Manosque, Pierrevert, Gréoux-les-Bains, Corbières-en-Provence.
Relief
L'altitude de la mairie de Sainte-Tulle est de Modèle:Nobr environ, l'altitude minimum et maximum de Sainte-Tulle sont respectivement de Modèle:Nobr et Modèle:Nobr.
La superficie de la commune est de Modèle:Unité soit Modèle:Unité.
Les villes et villages proches de Sainte-Tulle sont : Pierrevert à 2,93 km, Corbières à 3 km, Manosque à 5,33 km, Montfuron à 7,77 km et Vinon-sur-Verdon à 7,95 km<ref>Plan de Sainte-Tulle sur cartesfrance.fr.</ref>.
Climat
Les stations météos proches de Sainte-Tulle sont, par ordre de proximité, celles de Manosque, Vinon-sur-Verdon (dans le Var) et Beaumont-de-Pertuis (dans le Vaucluse)<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.
Environnement
Sainte-Tulle compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 17 % de la superficie communale<ref name="tresor"/>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Sainte-Tulle est située sur l'ancienne RN 96 (actuelle RD 4096), qui relie Château-Arnoux-Saint-Auban à Aubagne.
Sainte-Tulle est à 8 kilomètres de la bretelle autoroutière de Manosque (sortie 18) située sur l'autoroute A51 qui assure une communication rapide vers le sud en direction d'Aix-en-Provence et de Marseille et vers le nord en direction de Gap et de Sisteron.
Les accès secondaires sont assurés par la RD 105 au nord, qui rejoint à Pierrevert.
Services autocars
Lignes intercommunales
Le village est desservi par une ligne intercommunale<ref>DLVA Mobilité Modèle:Lien archive</ref>.
Ligne | Parcours |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Corbières-en-Provence ↔ Sainte-Tulle ↔ Manosque |
Lignes scolaires
Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les 3 collèges de Manosque, les trois lycées de Manosque, le lycée Félix-Esclangon, le lycée des Iscles et le lycée des Métiers-Louis-Martin-Bret ainsi que le collège de Sainte-Tulle. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, deux autres ont été rajoutées.
Ligne | Parcours |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Pierrevert ↔ Sainte-Tulle |
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Corbières-en-Provence ↔ Sainte-Tulle |
Transports ferroviaires
La gare SNCF la plus proche est celle de Manosque - Gréoux-les-Bains situé à cinq kilomètres de Sainte-Tulle, desservie par les TER de la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).
La gare TGV la plus proche de Sainte-Tulle est celle d'Aix-en-Provence TGV.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Manosque-Sud-Est auquel appartient Sainte-Tulle est en zone 2 (sismicité moyenne, la plus élevée de France métropolitaine) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Sainte-Tulle est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée de la Durance) ;
- mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Sainte-Tulle est de plus exposée à deux risques d’origine technologique<ref name="ppr"/> :
- celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Dans le département, la plupart de ces transports livrent des matières premières à destination des usines Arkema de Saint-Auban et Sanofi de Sisteron<ref name="ddrm74"/> :
- en ce qui concerne la voie ferrée, c’est la ligne de Lyon à Marseille (via Grenoble) qui traverse la commune<ref name="ddrm80"/> ;
- l’autoroute A51 et la départementale Modèle:Nobr (ancienne route nationale 96) peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/> ;
- enfin, le gazoduc servant à alimenter Digne et Manosque en gaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm81"/> ;
- le second risque d’origine technologique est celui de rupture de barrage. En cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, Sainte-Tulle est dans la zone d’inondation spécifique (crue plus importante que la plus importante des crues naturelles de la Durance) : plus de la moitié de la surface de la commune serait submergée, approximativement jusqu’à la cote 320 m, ce qui inonderait toute la zone artisanale, les usines électriques, mais aussi une partie de la zone résidentielle<ref name="ppi34"/>.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1994 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme, mais la préfecture lui en a prescrit un nouveau en 2006 qui inclut le risque feu de forêt<ref name="ppr"/> ; le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en 2005 et 2011, et pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en 1989 et 1998<ref name="prim"/>. L’incendie du Modèle:Date- détruit Modèle:Unité de forêt, en touchant également les communes de Corbières et Pierrevert<ref name="ddrm52">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, Modèle:Opcit, p. 52</ref>. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre<ref name="brgm"/> :
- le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Sainte-Tulle de VII et dont l’épicentre était situé à Manosque<ref name="brgm40005"/>,
- le séisme du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de VI et demi et Beaumont-de-Pertuis pour épicentre<ref name="brgm840015"/>,
- l’essaim de séismes du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de V et Lambesc pour épicentre<ref name="brgm130057"/>.
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Sancta Tulia), d’après le nom de la martyre Tullia, fille de saint Eucher, sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite<ref>Modèle:TGF3, § 28635, Modèle:P.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Tulle est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Manosque, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,2 %), forêts (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), zones urbanisées (9,4 %), cultures permanentes (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5 %), prairies (4,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La présence humaine à l'époque préhistorique puis pendant la période gallo-romaine à Sainte-Tulle est attestée en de nombreux endroits, tant en colline qu'en plaine, par la présence de vestiges de ces époques (outils en pierre, sépultures, monnaies, poteries...). Le nom romain du village, situé sur un carrefour de routes, peut être Bormonicum<ref name="La Torre"/>.
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
Quartorze tombes médiévales ont été découvertes avenue Paul Vaillant-Couturier en Modèle:Date-<ref>« Travaux d’aménagement et de sécurité de la rue du Clos et des abords de la médiathèque », Sainte-Tulle {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}9, novembre-décembre 2013, Modèle:P.5.</ref>.
Du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède le prieuré Sainte-Tulle (actuelle chapelle à l’écart du village) et l’église paroissiale Notre-Dame jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="prieuré"/>.
Le fief de Sainte-Tulle relevait du comté de Forcalquier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le Modèle:Date- avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Sainte-Tulle, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.
Le fief est détenu par les Villemus (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles), puis les Glandevès (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), les Oraison au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et enfin les Valbelle jusqu’à la Révolution<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.</ref>. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.
Le village est ravagé par la peste noire de 1348 et, quelques décennies plus tard, par le passage répété de bandes de pillards qui anéantissent les derniers survivants. Le village fantôme est repeuplé au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jean de Villemus, seigneur de Sainte-Tulle, qui fait venir des paysans du Piémont et de Savoie pour mettre en valeur ses terres et assurer des rentrées fiscales<ref>Andrée Courtemanche, « S’établir à Sainte-Tulle. Un exemple d'immigration piémontaise en Provence au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 41, Modèle:N°164, 1991, Modèle:P.185 et 190.</ref>.
Temps modernes
Pendant les guerres de religion, en Modèle:Date-, la bataille de Sainte-Tulle est particulièrement meurtrière, au passage de la Durance, un peu au-dessous du village, et fait plus de 500 victimes<ref name="histoire-mairie"/>.
En 1609, les sources de Combe Loubière — actuellement quartier de Prévérend — sont captées et leurs eaux sont conduites dans le village par une canalisation de 2 km jusqu'à la fontaine Plus-haute (fontaine Ronde). En 1670, le Grand chemin royal " venant des villes de Marseille et Aix pour aller dans les provinces du Dauphiné et ailleurs " est dévié par le village grâce à un pont à deux arches en pierres de taille de Mane sur le torrent du Chaffère ainsi que, l'année suivante, la construction — aux frais de la communauté — d'un nouveau Grand logis (hôtel-restaurant) pour le compte du seigneur.
L’épidémie de peste de 1720, partie de Marseille, se propagea un peu partout en Provence et emporta en quelques semaines à Sainte-Tulle 426 personnes sur une population de 810 habitants<ref name="histoire-mairie"/>.
Le pont à deux arches sur le Chaffère est emporté par une crue soudaine, le Modèle:Date-. Des cultures spéculatives commencent à être pratiquées à Sainte-Tulle dans la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme la sériciculture<ref name="histoire-mairie"/>.
Révolution française
Durant la Révolution, les terres communales des Iscles de la Durance sont distribuées à tous les habitants en 1792 et le château seigneurial est incendié le dimanche Modèle:Date- de la même année. La commune compte une société patriotique, créée courant 1791. Elle est affiliée au club des Jacobins de Paris<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.</ref>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Tulle-les-Durance<ref>Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.</ref>.
Époque contemporaine
La ville s’insurge contre le coup d’État de Napoléon III. 44 personnes furent passées en jugement et 17 d'entre elles condamnées à la déportation en Algérie<ref name="histoire-mairie"/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Sainte-Tulle joue un rôle prééminent dans le domaine de la sériciculture (élevage des vers à soie)<ref name="AHP"/> avec la réalisation d'une magnanerie expérimentale et la conduite de recherches scientifiques sur les maladies des vers à soie (Eugène Robert)<ref name="histoire-mairie"/>.
Comme de nombreuses communes du département, Sainte-Tulle se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école<ref name="labadie11"/>.
La commune devient également un centre de production électrique, avec la construction d’une centrale de production d’électricité thermique en 1919, doublée d’une centrale hydroélectrique en 1922<ref name="histoire-mairie"/>.
L’excellence de sa politique édilitaire en matière d’équipements (théâtre, école, mairie, installations sportives et touristiques) lui vaut le prix du village moderne, en 1931<ref name="La Torre"/>.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le canal d'amenée d'eau à la centrale électrique est la cible d'un sabotage des Francs-tireurs et partisans (FTP, résistants communistes) le Modèle:Date-, journée d'action nationale<ref name="basses-alpes3945-ftp"/>. Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et Modèle:Date- afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes<ref name="guide-débarquement-250"/>. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le Modèle:Date- de Vidauban<ref name="guide-débarquement-80"/>, franchit la Durance le Modèle:Date- au sud de Mirabeau<ref name="guide-débarquement-81"/>. Le Modèle:143e d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du Modèle:Date- et libère les villes et villages sur son passage, dont Sainte-Tulle<ref name="guide-débarquement-251"/>.
La centrale hydroélectrique de 1922 est modernisée et doublée d’une autre, Sainte-Tulle II, en 1965 dans le cadre de l’aménagement hydroélectrique Durance-Verdon<ref>Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, Modèle:ISBN, Modèle:P.152.</ref>. L’ouverture de l’École des métiers (EDF) en 1958 ainsi que la mise en place du Centre de conduite hydraulique des barrages du Verdon et de la Durance en 1981 sont aussi des dates importantes dans l’histoire récente de Sainte-Tulle<ref name="histoire-mairie"/>,<ref name="ecollectivités">« Programme « Energie Efficace » en Paca / EDF mise sur le développement des énergies renouvelables », Ecollectivités, publié le 11 janvier 2011, consulté le 8 juin 2013.</ref>. L’école des métiers est fermée en 1997<ref name="ecollectivités"/>. EDF renforce encore son implantation à Sainte-Tulle au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec la construction d’une centrale solaire photovoltaïque (voir ci-dessous) et un projet d’écocampus<ref>Damien Frossard, « Eco-campus de Sainte-Tulle : les collectivités touchent au but », Energymed, publié le 22 avril 2013, consulté le 8 juin 2013.</ref>.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 1 422 personnes, dont 132 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (183 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont très majoritairement salariés (89 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (65 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. L’économie de Sainte-Tulle se caractérise par un secteur agricole dynamique, un secteur secondaire important où les établissements d’Électricité de France jouent le rôle moteur (avec une centaine d’emplois), et un secteur tertiaire majoritaire.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 18 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et neuf emplois salariés<ref name="insee-dossier-local17"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en hausse à 24 en 2010. Il était de 21 en 2000<ref name="otex"/>, de 36 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement spécialisés dans les grandes cultures et l’arboriculture.
On trouve également la viticulture dans les autres spécialisations<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 595 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a fortement régressé lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau supérieur à celui de 1988, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
La vigne, composante de la triade méditerranéenne, est présente anciennement. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le vin produit est destiné à l’autoconsommation, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux. Actuellement, le vin est toujours d’assez bonne qualité. Inclus dans le périmètre du Pierrevert (AOC)<ref name="reparaz-medit109"/>, le vignoble tullésain occupe Modèle:Unité<ref name="tresor"/>. Les cépages utilisés sont le grenache noir, le syrah, le mourvèdre (vins rouges), et le cinsault pour les rosés, la moitié de la production étant commercialisée en vente directe au consommateur<ref name="reparaz-medit109-59"/>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. L’oliveraie de Sainte-Tulle occupait près d’une centaine d’hectares au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Actuellement, elle a régressé mais reste bien présente (entre 1000 et 3500 pieds exploités)<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
Parmi les activités agricoles, la ville de Sainte-Tulle est réputée pour l'horticulture : la pépinière de Sainte-Tulle, également appelée "serres de Sainte-Tulle", créé en 1980, est le 1er producteur de chrysanthèmes dans les Alpes-de-Haute-Provence (1 hectare dédié). Egalement producteur de plantes vivaces et annuelles, de plants potagers, d'arbres et d'arbustes, elle attire une clientèle régionale ainsi que des personnes de passage.
Artisanat et industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 82 établissements, employant 318 salariés<ref name="insee-dossier-local17"/>.
La production électrique est la principale activité industrielle de la commune<ref name="tresor"/>. Deux centrales hydroélectrique utilisant les eaux de la Durance sont implantées à Sainte-Tulle. La première, ou Sainte-Tulle I, est construite dans le voisinage immédiat des bâtiments de la centrale utilisant le lignite de la mine de Saint-Maime. Construite en 1922, elle possède une productibilité de Modèle:Unité. La surélévation de la chambre d’eau en 1979 a porté la hauteur de chute exploitée à Modèle:Unité<ref name="hydrelect1">Sainte-Tulle I, publié le 28 janvier 2009, modifié le 19 avril 2011, consulté le 8 juin 2013</ref>. En 1969, l’usine de Sainte-Tulle II est mise en service, avec une productibilité de Modèle:Unité et une hauteur de chute de Modèle:Unité<ref name="hydrelect2">Sainte-Tulle II, publié le 28 janvier 2009, modifié le 27 janvier 2011, consulté le 8 juin 2013</ref>.
En outre, EDF a mis en service en Modèle:Date- une centrale solaire photovoltaïque d’une puissance de Modèle:Unité occupant Modèle:Unité<ref name="solaire-edf"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 158 établissements (avec 278 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quarante établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 242 personnes<ref name="insee-dossier-local17"/>.
Les principaux établissements tertiaires de Sainte-Tulle sont le collège public et la maison de retraite<ref name="tresor"/>.
L’ancienne école des métiers EDF a été transformée en centre de formation Enedis (ex-ERDF)<ref name="tresor" />, elle accueille des stagiaires d'Enedis tout au long de l'année. L’entreprise Magnitude, qui emploie 22 salariés, est spécialisée dans la surveillance sismique et le conseil sur l’aménagement sismique<ref name="magnitude-cci" />.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, la majeure partie de la capacité d'hébergement étant marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- au moins deux hôtels en 2008<ref name="atlas-hébergement11"/> (dont un classé tourisme<ref name="atlas-hébergement14"/> et un classé deux étoiles<ref name="atlas-hébergement16"/>, l’hôtel classé ayant une capacité de 11 chambres<ref name="insee-tourisme"/>) ;
- plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
- des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
- un hébergement collectif (centre de séjours)<ref name="atlas-hébergement30"/>.
Les résidences secondaires apportent un faible complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 51, elles représentent 3,4 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 9 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local18"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
On trouve au sein de la commune plusieurs restaurants, tabacs presse & des commerces de proximité.
Emploi
En 2007 la commune offre environ Modèle:Nobr occupés pour moitié par des tullésains (453).
Le nombre d'actifs tullésains ne travaillant pas sur la commune représente 64,7 % et 46 % des actifs de la commune travaillent dans le département principalement sur Manosque.
Les catégories socio-professionnelles les plus représentées parmi les actifs ayant un emploi sont les professions intermédiaires avec 27,4 %, les employés avec 22,6 % et les ouvriers avec 27,0 %.
Les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 11,4 % des actifs employés.
Le taux de chômage s'élève en 2008 à 9,3 % de la population.
Zone géographique | Cadres et professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers |
---|---|---|---|---|
Sainte-Tulle | 11,4 % | 27,4 % | 22,6 % | 27,0 % |
Moyenne nationale | 15,8 % | 24,8 % | 28,5 % | 22,9 % |
Source : Insee, recensement de 2008<ref name="testINSEE2008">[2], texte additionnel.</ref> |
Immobilier
La ville de Sainte-Tulle a été touchée par la crise de l'immobilier et a vu le prix du mètre carré des maisons et appartements augmenter notamment dans les quartiers Le Clos et Costebelle.
Requalification : le quartier « Le Clos » vient de bénéficier de travaux d'aménagement et de modernisation des voies. Modèle:Passage à actualiserModèle:Référence nécessaire
Sports et loisirs
Depuis 2009 un nouvel établissement culturel, la médiathèque La Passerelle, a ouvert ses portes pour accueillir les fonds de l'ancienne bibliothèque municipale.
La ville de Sainte-Tulle possède un théâtre et cinéma : Henri-Fluchère équipé de la technologie 3D, ainsi qu'un espace socio-culturel Gaston-Vachier.
Sur la commune on trouve un stade de football, une piscine extérieure, un boulodrome, un gymnase, une salle multisports, un court de tennis, un skate park, un terrain de basket ainsi qu’une salle de musculation et d’haltérophilie à côté du gymnase.
Depuis la saison 2016-2017, le club de football de Sainte-Tulle a fusionné avec le club de football de la commune voisine de Pierrevert. Cette fusion a donné naissance au club de l'AFC Sainte-Tulle Pierrevert.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 6,62 % | 0,00 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 31,81 % | 0,00 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 96,81 % | 0,00 % | 47,16 % | 2,36 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).
Intercommunalité
Sainte-Tulle fait partie :
- de 2002 à 2013, de la communauté de communes Sud 04 (dont elle était le siège) ;
- depuis le Modèle:Date, de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Enseignement
La commune est dotée de cinq établissements d’enseignement :
- quatre écoles : deux primaires école Max Trouche et l'école Paul Eluard et deux maternelles: école Danielle Casanova, école Langevin-Wallon<ref name="ecole"/> ;
- le collège Pierre-Girardot<ref name="college"/>.
Les établissements secondaires publics les plus proches sont le lycée général et technologique Félix-Esclangon, le Lycée polyvalent Les Iscles de Manosque et le lycée professionnel Louis-Martin-Bret à Manosque. On trouve également le collège et lycée privé Saint-Charles à Manosque, et le Lycée international de Manosque.
L'établissement d'études supérieures le plus proche est l’université d’Aix-en-Provence.
Politique environnementale
Sainte-Tulle est classé deux fleurs au concours des villes et villages fleuris.
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Démographie
Modèle:Population de France/section
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Lieux et monuments
Les lavoirs de la fontaine Plus-basse, construits à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et couverts en 1864-1865, sont les plus grands du département. Construits en contrebas de la place Jean-Jaurès, ils comprennent deux galeries<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.</ref> :
- l’une de cinq travées contient cinq bassins étroits ; l’eau qui y coule de robinets muraux passe ensuite sous le sol pour rejoindre les bassins transversaux ;
- l’autre galerie, de trois travées, abrite trois longs bassins transversaux.
- Fontaines et lavoirs à Sainte-Tulle.
-
Fontaine Ronde, la plus ancienne.
-
Fontaine Plus-Basse, la plus importante.
-
Fontaine du Château.
Modèle:Message galerie-Commons
L’église Notre-Dame de Beauvoir a été construite en 1587, sur le modèle de l’église des Carmes à Manosque, à l'emplacement de l'ancienne église qui s'était effondrée par suite des guerres de religion. Au-dessus de la porte, un grand clocher-arcade supporte trois cloches, dont une est datée de 1603 et classée monument historique au titre objet<ref>Arrêté du 20 juin 1990, notice de la Base Palissy, consultée le 10 décembre 2008</ref>. Sa nef de quatre travées voûtées d’arêtes, débouchant dans une abside semi-circulaire, placée sous un arc ogival<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. Elle a des parties du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }} et du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="La Torre"/>. Cette église est placée sous le vocable de Notre-Dame et de saint Blaise<ref name="AHP"/>.
- La tour de l'horloge (1544).
- La fontaine Ronde ou fontaine Plus-haute (1609<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>).
- Le Grand logis et son moulin à huile (1671).
- Le centre Maurice-Mollet (probablement fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Chapelles<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P. et 409</ref> :
- l’ancienne chapelle Sainte-Consorce à l’Escale (proche du pont Mirabeau), avait une crypte. Elle a été démolie dans les années 1960 ;
- Chapelle des Pénitents (face à l’église).
- Le théâtre municipal, la mairie et l'école Max-Trouche construits dans les années 1930.
- Le parc municipal Max-Trouche, lieu de détente et de promenade.
- La fontaine recouverte de mousse derrière les terrains de tennis<ref>Quelques photos de la fontaine.</ref>.
- Le boulodrome<ref>Photographie ancienne du boulodrome.</ref>.
- Un ancien kiosque du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La mairie de Sainte-Tulle abrite un antiphonaire sur vélin daté de 1704<ref name="La Torre"/>,<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 534</ref>,<ref name="des oiseaux"/>. Ses deux cents pages sont ornées d'abondantes miniatures polychromes et de lettres dorées à l'or fin. Sa couverture en bois est recouverte de cuir de porc. Il est offert au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au curé de cette paroisse par son Jacques Bremond, abbé commendataire de Saint-Tulle<ref name="des oiseaux"/>. Cette œuvre unique est classée monument historique en 1907<ref>Arrêté du 4 avril 1907, notice de la Base Palissy, consultée le 10 décembre 2008</ref>.
La chapelle à crypte
La chapelle Sainte-Tulle, au sud du bourg, sur le bord de la Chaffère, est une des quelques chapelles médiévales à crypte en milieu rural de Provence<ref name="Archéo 39">« Sainte-Tulle », in Archéologie médiévale, Éditions du CNRS, 2009, tome 39, Modèle:P.</ref>. Les auteurs hésitent entre une datation haute (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles<ref name="La Torre"/>) ou basse (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Raymond Collier, mais avec hésitation, étant donné sa construction extrêmement fruste avec peu d’éléments de datation<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>). La documentation n’en fait mention qu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au plus tôt, en 1119 de façon certaine<ref name="Archéo 39"/>.
La chapelle est construite sur un terrain vierge à l’époque, et ses dimensions d'origine, assez vastes, laissent penser à un pèlerinage, le culte de sainte Tulle de Manosque se répandant à cette époque<ref name="Archéo 39"/>. La crypte est creusée dans le roc. Elle est constituée de trois salles en plein cintre qui ont servi à des inhumations entre le Modèle:S mini- et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les tombes fouillées ayant livré des traces d’abondants bouquets de fleurs déposés sur les défunts<ref name="Archéo 39"/>. La chapelle fut endommagée puis reconstruite à plusieurs reprises (la dernière fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle). Cette chapelle, vendue pendant la Révolution de 1789 fut rachetée et restaurée par la fabrique de l'église de Sainte-Tulle dans la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les deux collatéraux qui dataient du Moyen Âge ont été détruits vers 1850<ref name="Archéo 37">Rémi Fixot, « Sainte-Tulle », in Archéologie médiévale, éditions du CNRS, 2007, tome 37, Modèle:P.</ref>. La nef subsistante, à deux travées, débouche dans une abside semi-circulaire en cul-de-four. Il est vraisemblable que la nef ait été plus longue à l’origine<ref name="Archéo 39"/>. Elle appartient maintenant à la commune.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Girardot, résistant, député, maire de la commune (1953-1978)
- Henri Fluchère (1898-1987), résistant, homme de lettres, mort à Sainte-Tulle.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- Christian Blanc, Les Lavoirs de la fontaine Plus-Basse, Association Rancure, 1998.
- Christian Blanc, Mémoire d'une forêt, Parc naturel régional du Luberon, 2 tomes, 2005.
- Christian Blanc, Marc Donato, Jean Vivoli, Sainte-Tulle, un village pendant la Révolution, association Tétéa Durance Luberon, 1989.
- Andrée Courtemanche, Repeuplement et immigration à Sainte-Tulle pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1447-1480), Québec, Modèle:Date-.
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Aménagement hydroélectrique Durance-Verdon
- Huile d'olive de Provence AOC
- L'Occitane en Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Histoire de sainte Tulle, patronne de la commune qui porte ce nom... précédée et suivie de fragments historiques, par Louis-Joseph-Marie Robert (1843). Texte intégral en ligne