Château-Arnoux-Saint-Auban
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Château-Arnoux-Saint-Auban est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le territoire de la commune est densément occupé à l’époque antique. Sa position favorable sur les rives de la Durance et sur une route fréquentée motive l’implantation d’un château, nommé d’après l’un de ses premiers châtelains. Château-Arnoux (Roche-Arnoux jusqu'en 1793<ref name="Cassini"/>) reste une simple commune rurale jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Sa situation loin des frontières, protégée des invasions par les Alpes, et dotée d’une liaison ferroviaire, motive l’installation d’une importante usine de fabrication d’armes chimiques dans le village de Saint-Auban pendant la Première Guerre mondiale, ce qui change son visage jusqu’à nos jours, près d’un siècle après. Aujourd’hui, le nom de la commune tient compte de cette dualité, village médiéval d’un côté, ville industrielle de l’autre, dont l’usine Arkema fait courir des risques nombreux depuis les premières pollutions de la Durance, mais apporte la prospérité à tout le canton. Le château, qui abrite actuellement la mairie, est classé de multiples fois.
Le nom des habitants de la commune est Jarlandin<ref name="tresor"/> à Château-Arnoux, du nom des fabricants de jarres, et Saintaubanais à Saint-Auban.
Géographie
La commune est située dans la vallée de la Durance, le centre est à Modèle:Unité d’altitude<ref name="tresor"/>.
Relief
Hydrographie
Transports
La commune est desservie par la RN 85 ainsi que par la RD 4096 et par une gare SNCF sur la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles via Grenoble. L’échangeur autoroutier le plus proche est celui d’Aubignosc sur l’A51, à Modèle:Unité de la ville.
L’aérodrome de Château-Arnoux-Saint-Auban accueille le centre national français de vol à voile (planeurs), au sud de la ville<ref>centre national de vol à voile, consulté sur site www.cnvv.net le 23 janvier 2012</ref>,<ref>Les cadets Air France dans la nature, 8/10/2009, consulté sur site www.aerobuzz.fr le 23 janvier 2012</ref>. En 1997, il a accueilli le championnat du monde de vol à voile<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 46 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Château-Arnoux-Saint-Auban sont Aubignosc, Volonne, L'Escale, Les Mées, Montfort, Châteauneuf-Val-Saint-Donat.
Toponymie
Château-Arnoux-Saint-Auban se nomme Castèu-Arnous-Sant-Auban en provençal selon la norme mistralienne<ref>Lou tresor dóu Felibrige / Le trésor du Félirige, F. Mistral, vol. 1 Modèle:P., éditions CPM, 1979.</ref>.
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1182 (Castrum Arnulfium). Le premier mot signifie village fortifié, suivi du nom d’un des premiers seigneurs (nom d’origine germanique)<ref name="Fénié-65"/>,<ref name="TGF"/>, le second est le nom d’un martyr anglais du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Albanus de Verulamium<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-60"/>.
La commune de Château-Arnoux a pris le nom de Château-Arnoux-Saint-Auban en 1991<ref name="Cassini"/>.
Climat
La station est située à Modèle:Unité d'altitude à l'aérodrome de Château-Arnoux-Saint-Auban. Elle est à Modèle:Unité au sud du centre de Saint-Auban par la route. Modèle:Climat
Une commune concernée par presque tous les risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Volonne auquel appartient Château-Arnoux-Saint-Auban est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Château-Arnoux-Saint-Auban est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- inondation (dans la vallée de la Durance),
- mouvement de terrain : certains versants sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Château-Arnoux-Saint-Auban est également exposée à toute une gamme de risques d’origine technologique, liés essentiellement à la présence des usines Arkema à Saint-Auban. Elle produisent des solvants chlorés et du PVC<ref name="seveso"/> :
- le risque industriel, l’usine Arkema de Saint-Auban étant classée Seveso seuil haut, le plus haut des quatre degrés de la classification<ref name="seveso"/> ;
- celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations<ref name="ppr"/>, ces produits étant des matières transportées alimentant les usines Arkema, ou des produits finis en sortant<ref name="ddrm74"/>. Les voies d’approvisionnement et d’exportation sont<ref name="ddrm80"/> :
- la voie ferrée, avec la ligne Lyon-Marseille via Grenoble ;
- la route nationale 85 qui se connecte dans le département notamment sur l’ancienne route nationale 100 et l’ancienne route nationale 96 ;
- l’autoroute A51 ;
- la canalisation Transalpes qui transporte de l’éthylène entre Saint-Auban et Sisteron. L’éthylène est une matière première de fabrication du PVC<ref name="ddrm75"/> ;
- la canalisation Transéthylène qui transporte le même gaz inflammable entre Saint-Auban et Montfuron<ref name="ddrm75"/>.
Ces transports variés ont déjà donné lieu à deux incidents : en 2001, c’est un wagon d’acétate de vinyle qui fuit<ref name="ddrm75"/> et en 2006, une fuite de tétrachloroéthane a lieu devant l’usine<ref name="ddrm74"/>.
Outre ces risques d’origine technologique liés à l’usine Arkema, la commune est concernée par un autre risque lié au transport de produits dangereux par canalisation, le gazoduc transportant du gaz naturel dans toute la vallée de la Durance traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm81"/>.
Enfin, le dernier risque d’origine technologique est lié à l’éventualité d’une rupture de barrage : en cas de défaillance du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion<ref name="ddrm88"/>.
Le plan particulier d'intervention préparé en prévision d’accidents à l’usine Arkema concerne huit communes, y compris Château-Arnoux-Saint-Auban (Volonne, Châteauneuf-Val-Saint-Donat, L'Escale, Montfort, Malijai, Peyruis, Les Mées)<ref name="ddrm72"/>. Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été précédé en 1961 d’un plan de surface submersible pour le risque d’inondation, et a été approuvé en 2004 pour les risques de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/>. Le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.
Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont ceux<ref name="brgm"/> :
- du Modèle:Date-, avec une intensité macro-sismique ressentie dans la commune de IV sur l’échelle MSK et Mirabeau pour épicentre<ref name="brgm40103"/> ;
- du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de V et Malijai pour épicentre<ref name="brgm40125"/> ;
- du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de IV et Aiglun pour épicentre<ref name="brgm40176"/>.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Nombre, dont 290 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (414 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (90 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement dans la commune (55 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. Vieille ville industrielle, Château-Arnoux-Saint-Auban compte encore près d’un tiers de ses actifs dans le secteur secondaire (32,9 %), le secteur primaire n’étant plus présent qu’à l’état relictuel et le tertiaire occupant le reste de la population (66,6 %)<ref name="insee-dossier-local6"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait cinq établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus)<ref name="insee-dossier-local17"/> et employait 13 personnes<ref name="insee-dossier-local6"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de six en 2010. Il était de huit en 2000<ref name="otex"/>, chiffre identique à celui de 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont spécialisés dans des cultures permanentes et dans l’élevage<ref name="otex"/>.
Parmi ces cultures permanentes, figure celle de l’olivier, pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. L’oliveraie de Château-Arnoux occupait moins d’une dizaine d’hectares au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Actuellement, elle compte plus d’un millier de pieds exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait Modèle:Nombre, employant Modèle:Nombre<ref name="insee-dossier-local6"/> dont 739 salariées<ref name="insee-dossier-local17"/>.
La ville a connu un développement urbain et économique à compter de l'implantation, pendant la Première Guerre mondiale, d'une usine de produits chimiques, aujourd'hui propriété de la filiale Arkema (TotalEnergies).
Cette usine est construite au début de 1916 pour fabriquer les premières armes chimiques produites en France. La production de chlorure de chaux démarre à l’été<ref name="Lacroix189"/>. Elle produit dix tonnes de bertholite à partir de Modèle:Date- jusqu’en Modèle:Date-. Produisant de la soude utile à l’électrolyse de la bauxite et disposant d’hydroélectricité, la construction d’une extension de l’usine destinée à la fabrication d’aluminium commence à la fin de 1916<ref name="Lacroix192"/>, mais diverses difficultés ne permettent de lancer la production qu’en Modèle:Date-<ref name="Lacroix"/>.
À la fin de la guerre, la production s'est diversifiée à d'autres types de produits : le chlore et le chlorure de chaux continuent d’être produits (5 et Modèle:Unité par jour), avec de la lessive de soude, de l’eau de Javel et de l’alumine<ref name="Lacroix"/>. La diversification se poursuit dans les années 1920 et 1930 : ammoniac, lessive de potasse, acide monochloracétique<ref name="Lacroix201"/>, puis fonte d’aluminium (remplacée en 1933 par la fabrication de magnésium et de dichloréthylène).
Les effectifs employés dépassent les mille ouvriers en 1918 ; après une baisse à 800 en 1920, l’usine emploie plus de Modèle:Nombre vers 1927, avant de redescendre à 750 en Modèle:Date-, à cause de la crise des années 1930 qui touche l’usine dès le début 1930. À la fin des années 1930, un nouveau sommet est atteint avec plus de Modèle:Nombre, niveau à nouveau atteint à la fin des années 1950. En 1960, l’usine emploie plus de Modèle:Nombre<ref name="Lacroix213"/> avec un maximum à 2 126 en 1979<ref name="Blanqui224"/>. En 1986, Modèle:Nombre travaillaient encore à l’usine<ref name="Mouiren"/> pour descendre à 450 ouvriers aujourd’hui<ref name="arkema">Saint-Auban, Arkema France, consulté le 15 avril 2013</ref>. Les productions sont des solvants chlorés, des matières premières pour liquides réfrigérants, du PVC et de l’acide chlorhydrique solution et anhydre<ref name="Arkema-cci"/>.
Dans les années 1920 et 1930, tous les résidus de production sont rejetés à la rivière, la bauxite rougissant la Durance<ref name="Lacroix197"/>, malgré l’inquiétude du pouvoir local. Le Modèle:Date-, deux cuves de Modèle:Unité de chlore explosent. Le gaz vaporisé fait 22 morts<ref name="Lacroix202"/>,<ref name="stèle"/> et les gaz touchent 90 autres personnes<ref name="stèle"/>. Les ouvriers n'étaient équipés que de masque en tissu imbibé, alors que des masques à gaz de guerre auraient pu en sauver une majorité (ces équipements ne sont introduits dans l'usine que trente ans plus tard)<ref name="Provence-02-05-13">René Galvez, « Georges Méline et Edgard Loose, deux héros de l'usine », La Provence, 2 mai 2013, Modèle:P.10</ref>.
La direction est intraitable avec les projets de syndicalisation : tout projet d'affiliation d'un syndicat à la CGT Forces électromotrices de la Durance se solde par le licenciement des syndicalistes. La grève de 1936 est aussi l'occasion du licenciement d'un meneur<ref name="Provence-02-05-13"/>.
- Usine chimique de Château-Arnoux-Saint-Auban.
-
Usine de Saint-Auban.
-
Torchère brûlant les émanations du stockage établi à l’écart de l’usine.
-
Autre vue.
-
Vue de l’emprise de l’usine, du nord.
Modèle:Message galerie-Commons
L’activité industrielle, actuellement en déclin à Château-Arnoux, tente de se réorienter vers de nouvelles activités : Silicium de Provence (Silpro), avait entamé la construction en 2008 d’une usine de fabrication de silicium ultra-pur à destination des cellules photovoltaïques<ref name="CG"/>, construction interrompue par la mise en redressement judiciaire de Silpro en Modèle:Date-<ref name="Green"/>, et liquidée à l’été 2009<ref name="Barla"/> en laissant 30 millions d'euros de dette malgré une centaine de millions d'euros d'investissement, 50 milllions de promesse d'aides publiques <ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="infochimie 34651" />.
La Sarl Pierre Venzal est la principale société du BTP de la commune, et emploie 38 salariés<ref name="venzal-cci"/>. L’imprimerie Bernard Vial compte 17 salariés<ref name="vial-cci"/>.
D’autres unités industrielles assez importantes sont implantées à Saint-Auban :
- Friedlander, atelier de chaudronnerie et tuyauterie industrielle, qui emploie 50 salariés<ref name="friedlander-cci"/> et a rejoint le groupe Ortec depuis 1996<ref name="ortec"/> ;
- la Segip est spécialisée dans les installations électriques et emploie 48 salariés<ref name="segip-cci"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 290 établissements (avec 930 personnes employées<ref name="insee-dossier-local6"/> dont 500 salariées), auxquels s’ajoutent les 92 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), employant 768 personnes<ref name="insee-dossier-local6"/> dont 724 salariées<ref name="insee-dossier-local17"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est peu importante pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- quatre hôtels<ref name="atlas-hébergement11"/> (deux hôtels non classés<ref name="atlas-hébergement13"/> , un classé deux étoiles<ref name="atlas-hébergement16"/> et un quatre étoiles<ref name="atlas-hébergement18"/>). Les deux hôtels classés avaient une capacité de 34 chambres en 2012<ref name="insee-tourisme"/> ;
- un camping deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23"/> avec une capacité de 23 emplacements<ref name="insee-dossier-local18"/>,<ref name="insee-tourisme"/> ;
- plusieurs meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>,<ref name="atlas-hébergement36"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 188, elles représentent 6,5 % des logements ; 74 des résidences secondaires possèdent plus d’un logement, et 41 sont des mobil-homes ou assimilés<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
La commune comprend aussi un restaurant 1 étoile au Guide Michelin.
Activités culturelles
Depuis 1985 le centre culturel Simone Signoret, situé dans le quartier du belvédère, est le pôle culturel de la commune avec:
- le cinématographe, cinéma classé art et essai jeune public, recherche et découverte, patrimoine, comprenant à l'origine deux salles, trois depuis 2007. Il est géré par association de gestion du cinématographe.
- la médiathèque Louis Joseph, maire de 1968 à 1977, inaugurée en 1986. 7 salariés, 727 m2, 50000 volumes, 7000 DVD, 14000 CD, des partitions<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Une placette, salle d'exposition.
- Un restaurant, le Stendhal
- Un théâtre, le Théâtre-Durance,dont la création est l'aboutissement d'un travail de developpement et de médiation culturels initié sur le territoire du Val de Durance à la fin des années quatre vingt par un collectif de bénévoles élus et professionels animé par Robert Pasquier qui rédigea et porta le projet artistique qui permit à l'Etat de reconnaitre ce théâtre comme Scène Conventionnée d'Interêt National et Pôle régional de développement culturel dès son ouverture en 2007. Le Théatre-Durance est devenu une Scène Nationale en 2023 .Jauge: 323 places sur gradin motorisé ou 900 places debout, diverses configurations sont possibles.
Des festivals ont aussi eu lieu dans la commune.
- Festi-Jazz, festival de musique jazz avec une programmation artistique signée par Robert Pasquier : Ray Charles, John Lee Hooker, Claude Nougaro, Maceo Parker<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Les Festives de Font-Robert, festival musical organisé par l'association Odyssée dont la direction artisitique est assumée par Robert Pasquier dans le cadre prestigieux de la ferme de Font-Robert, qui prit la suite du Festi-Jazz, avec la programmation des plus grands noms de la scène musicale, nationale et internationale jusqu'en 2011 avec par exemple: Texas, les Rita Mistouko, Arno, Ben Harper, Yannick Noah...
- Les escapades, festival de musique gratuit depuis 2011, orienté programmation découverte.
Infrastructures sportives
La commune comprend comme infrastructures sportives<ref>Modèle:Lien web</ref>:
- L’Espace José Escanez aux Lauzières comprenant une halle couverte pour l’escalade, la pétanque et le jeu provençal, un gymnase pour le basketball, handball, volleyball, futsal et une salle de gymnastique et fitness
- L’Espace Grabinski à Saint-Auban comprenant une piscine de plein air, le Stade de football Alain Bogossian au terrain engazonné, une piste d’athlétisme, un terrain de football stabilisé, quatre courts de tennis et un club house, un skatepark, un gymnase pour la pratique du tennis, gymnastique, sports collectifs, tir à l’arc, zumba et un pas de tir plein air pour la pratique du tir à l’arc
- Un Centre national de vol à voile à Saint Auban
- Au collège Camille Reymond, un dojo pour le judo, haïkido, taekwondo, un gymnase (propriété du collège mais mis à disposition de certains clubs locaux)
- Aux Salettes le terrain de foot stabilisé Louis Joseph
- Une salle d’escrime à l’école Henri Wallon
- Le siège de la base VTT du Val de Durance qui, au nombre de kilométrage de sentiers balisés est la plus grande Base VTT labellisée FFCT de la Région PACA, avec plus de 550 km de parcours. 24 itinéraires VTT dont 17 sont techniques, 1 parcours de VTT orientation, 1 zone de maniabilité avec 10 ateliers de tous niveaux, 1 parcours d’évolution de 3,5 km, 1 Vélo parc pour plusieurs disciplines (Trial, BMX, VTT et Pump Track).
- La ferme de Font Robert comprend une salle de danse pour le danse contemporaine, jazz, hip hop, yoga
- Plusieurs boulodromes de plein air
- Plusieurs pas de tir à l’arc de plein air
Typologie
Château-Arnoux-Saint-Auban est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Arnoux-Saint-Auban, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Arnoux-Saint-Auban, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L’urbanisme local (cités ouvrières et maisons d'ingénieur) est fortement marqué par la présence de l'usine de produits chimiques, encore aujourd'hui le plus important établissement du département des Alpes-de-Haute-Provence. On compte près de Modèle:Nombre construites par l’usine<ref name="Blanqui221"/>, ce qui fait passer la population de 575 habitants (1911) à 6 240 (1975).
Histoire
Antiquité
Bien situé dans la vallée de la Durance, le territoire de la commune est densément occupé durant l’Antiquité<ref name="archeo-provence"/>. Son territoire fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1182 (Castrum Arnuphum)<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="AHP"/>, le village étant alors situé sur la colline Saint-Jean.
En 1129, le comte de Forcalquier Bertrand Ier de Forcalquier s'empare du castrum, qui appartenait aux Entrevennes-Mison. Les habitants avaient refusé de payer l'albergue, tirant profit des guerres baussenques pour se dire inféodée au comte de Barcelone<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.457.</ref>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait l’église Saint-Pierre-de-la-Durance, et en percevait les revenus<ref name="Barruol"/>.
Le Modèle:Date-, les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le nord du comté, de Forcalquier incluse jusqu'au Buëch alla au comte de Provence, moins quelques enclaves comme Château-Arnoux qui resta à Guillaume de Sabran<ref>Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.486.</ref>.
Le fief dépendait des d’Agoult au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant de passer aux Glandevès (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), puis aux Foresta (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), puis enfin aux Lombard (qui ajoutent de Château-Arnoux à leur nom)<ref name="AHP"/>. La communauté relevait de la viguerie de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>.
Temps modernes
Lors des guerres de religion, les ducs de Lesdiguières et de Lavalette s’y rencontrent en 1588, afin de pacifier la région.
Révolution et Empire
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Roche-Arnoux<ref name="Lacroix-113"/>.
En 1793, le château est mis aux enchères pour démolition<ref name="Collier243"/>, même si les travaux ne sont pas menés à terme.
Les cinq tours sont cependant abaissées à cette époque<ref name="diren"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1829, la construction d’un pont suspendu est destinée à doubler l’antique pont de la Baume de Sisteron, plus en amont. Sa construction s’achève en 1833, mais les chaînes de suspension rompent lors de l’épreuve de charge (avec Modèle:Unité de gravier en sacs déposés sur le tablier). Il est finalement mis en service en 1836 ; son tablier mesure 114 m de long<ref name="Chambonnet_p173-5"/>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 21 habitants de Château-Arnoux-Saint-Auban, dont une femme, sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Château-Arnoux se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école<ref name="labadie11"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Une annexe du camp des Milles (camp de travailleurs) est implanté à Saint-Auban<ref name="internement"/>. L'usine Péchiney est la cible de sabotages :
- par l’armée secrète (AS), le Modèle:Date-<ref name="garcin-ba-3"/> ;
- et par les Francs-tireurs et partisans (FTP, résistants communistes) le Modèle:Date-, journée d'action nationale<ref name="basses-alpes3945-ftp"/>,<ref name="garcin-ba-3"/>.
L’AS sabote encore des pylones électriques le Modèle:Date- et le Modèle:Date-<ref name="garcin-ba-3"/>.
Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et Modèle:Date- afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes<ref name="guide-débarquement-250"/>. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le Modèle:Date- de Vidauban<ref name="guide-débarquement-80"/>, franchit la Durance le Modèle:Date- au sud de Mirabeau<ref name="guide-débarquement-81"/>. Le Modèle:143e d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du Modèle:Date- et libère les villes et villages sur son passage, dont Saint-Auban et, à la suite, Château-Arnoux<ref name="guide-débarquement-251"/>.
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Château-Arnoux-Saint-Auban. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
En 1959, le pont suspendu, vieux de 123 ans, est fermé, après avoir subi de grosses réparations en 1899 et 1919. Il est remplacé par le pont-barrage de L’Escale<ref name="Chambonnet_p177"/>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Intercommunalité
Château-Arnoux-Saint-Auban fait partie :
- de 2001 à 2017, de la Communauté de communes de la Moyenne Durance ;
- depuis le Modèle:Date, de la communauté d'agglomération Provence-Alpes.
Services publics
La commune est dotée de six établissements d’enseignement :
- cinq écoles, quatre primaires (Élise-et-Célestin-Freinet et Paul-Langevin, Paul-Lapie ) et deux maternelles (Font-Robert et Paul-Lapie)<ref name="ecole"/> ;
- le collège Camille-Reymond<ref name="college"/> ;
- deux instituts médico-éducatifs, Les Oliviers et La Durance<ref name="spec"/>.
Concernant l'enseignement supérieur, la ville abrite également une annexe de l'École nationale de l'aviation civile<ref>Enac / SEFA : La fusion opérationnelle pour le Modèle:1er janvier 2011, 19/03/2010, consulté sur site www.ladepeche.fr le 23 janvier 2012</ref>,<ref>Vie des campus, consulté sur site www.enac.fr le 23 janvier 2012</ref> située sur l'aérodrome aux côtés du Centre national de vol à voile.
Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Château-Arnoux-Saint-Auban. Elle dépend de celle de Sisteron<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>. Elle est renforcée d'une brigade motorisée<ref>Préfecture, « Présentation du groupement de gendarmerie départementale », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, 3 janvier 2012, mis à jour le 15 juillet 2013, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.
Jumelages
La commune est jumelée depuis 2013 avec Caraglio, commune italienne de la province de Coni (Cunéo en Italien)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Lieux et monuments
Au bord du lac, il y a une promenade arborée. Important site ornithologique. Le château est un site classé (voir ci-après).
Château
La mairie se trouve dans un château d’époque Renaissance mais de style gothique, en partie classé et en partie inscrit monument historique<ref name="Mérimée367"/>. Il est construit par Pierre de Glandevez, vers 1510-1515, le château étant achevé avant 1530, sur un ancien château fort. De l’ancien château, subsistent des meurtrières bouchées et une archère canonnière dans l’une des tours<ref name="Vésian"/>. Il est accosté de cinq tours, deux rondes, deux carrées et une hexagonale dans laquelle se déploie un monumental escalier, de 84 marches orné de sculptures Renaissance<ref name="Collier465"/> représentant des personnages mythologiques, sauf au premier étage, où le couple commanditaire (Pierre de Glandevès et Madeleine de Villemus) est représenté<ref name="Vésian30"/>,<ref name="diren"/> ; les fenêtres sont à meneaux. Quelques-unes sont surmontées de tympans semi-circulaires, de style Renaissance<ref name="Collier252"/>, les autres de simples pinacles à fleurons<ref name="Vésian30"/>. Il appartient à la commune depuis 1947<ref name="Collier252"/>,<ref name="diren"/>. La cheminée monumentale<ref name="Collier495"/> et la porte de la Grand-Salle sont très richement décorées de gypseries. Il a été restauré en 1966 et 1979<ref name="Vésian27"/>.
Le parc est organisé autour d’allées cavalières. Il est orné d’une fontaine adossée à la pente que fait le terrain à cet endroit. Des terrasses sont aménagées grâce à des restanques, et boisées de chênes, érables, tilleuls et marronniers. Avec son parc, il est classé site inscrit depuis 1951<ref name="diren">DIREN, « Le château et son parc », Catalogue départemental des sites classés, Alpes-de-Haute-Provence, octobre 2003, consulté le 5 novembre 2013.</ref>.
Architecture civile
Au Petites Fillières, se trouve une ferme de 1667, voûtées d’arches surbaissées<ref name="Collier373"/>. À la Font-Robert, la grande ferme aux toits à une seule pente, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : elle abrite actuellement une salle de spectacles<ref name="Collier373"/>.
Des maisons en bois à structure porteuse intérieure en forme de compas ont été construites en 1943 par Jean Prouvé et Pierre Jeanneret dans un lotissement. Deux d’entre d’elles, situées rue de la Colline, sont des monuments historiques inscrits<ref name="Mérimée022"/>,<ref name="Collier023"/>. Moulin à vent ; pont-barrage.
Passage du canal d'Oraison. Digue de 445 m de long.
Un pont suspendu est construit sur la Durance dans les années 1830 : la décision est prise en 1829, et le chantier dure jusqu’en 1833. Le tablier fait 114 m de long ; mais les chaînes de suspension rompent lors de l’épreuve de charge<ref name="Chambonnet_p173-5"/>. Il est reconstruit plus solide et mis en service en 1836<ref name="Chambonnet175"/> ou 1837<ref name="Barruol46"/> avec un tablier de 118 m en une seule portée emprunté par la RN 85. Il subit de grosses réparations en 1899 et 1919, et n’est fermé qu’en 1959<ref name="Chambonnet_p177"/> avec la construction du pont-barrage de l’Escale<ref name="Chambonnet179"/>.
La commune possède l'un des rares monuments aux morts pacifistes de France.
Art religieux
Le prieuré Saint-Pierre-ès-Liens, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique<ref name="Mérimée368"/>, est construit à proximité du cimetière. Il reste du premier état quelques murs de l’absidiole et la porte<ref name="Collier56"/>. Actuellement, ces vestiges sont intégrés à une villa<ref name="archeo-provence"/>.
L’église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Bernard, et patronnée par saint Pierre ès liens, est construite en 1634. La nef est voûtée d’arêtes, et bordées de bas-côtés. Le clocher est une tour, construite contre le chœur, avec flèche accostée de quatre pyramidions<ref name="Collier220"/>.
La chapelle Saint-Jean-Baptiste, construite en 1667-1668<ref name="Collier213"/>,<ref name="archeo-provence"/>, a une travée plafonnée et deux voûtées<ref name="Collier213"/>. Elle offre un beau panorama sur la vallée de la Durance et les Alpes<ref name="archeo-provence"/>.
L’église de Jésus Ouvrier à Saint-Auban est construite en 1938-1939 par Bénézech<ref name="Collier392"/>, où en 2007 le chœur vient d'être repeint en 3 tableaux d'inspiration locale.
Manifestations
Cette petite ville est le cadre de différentes manifestations.
- Manifestation culturelle : "Les escapades" en juillet.
- Manifestation sportive : randonnée à VTT "La Jarlandine" en mai.
- Rendez-vous gastronomique : la fête de l'Ami du pain, le Modèle:1er de septembre, nombreuses animations, expositions d'artistes régionaux, repas...
- Foire à la brocante : un samedi sur deux, esplanade de la Résistance, organisation officielle et professionnelle
- Le dimanche matin, grand et traditionnel marché Provençal à Saint-Auban sur la place Pechiney.
Randonnées
La base VTT du Val de Durance est située à l'Office de tourisme à Château-Arnoux, elle propose plus de Modèle:Unité de sentiers balisés. 28 circuits en boucle de tous niveaux, un circuit d'évolution, des ateliers de maniabilité... Il y a également des circuits de randonnée pédestre proposés sur le territoire.
- l'orientation : Discipline sportive ou activité de loisirs, l'orientation consiste à retrouver des balises à l'aide d'une carte et d'une boussole. Des parcours permanents sont en place à Château-Arnoux.
Plusieurs sentiers d'interprétation du patrimoine.
Personnalités liées à la commune
- Victorin Maurel, ancien maire de la commune.
- Ivano Ghirardini, guide de haute-montagne.
- Alain Boghossian, footballeur professionnel, champion du monde en 1998 avec l’équipe de France, a commencé à jouer au club local, créé autour des ouvriers de l'usine de Saint-Auban. Le Modèle:Date-, le stade Alain Boghossian est inauguré par le maire Patrick Martellini.
- Bernar Venet, né en 1941 à Château-Arnoux-Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence, est un artiste plasticien français, vivant aux États-Unis où il s'est fait connaître internationalement pour ses sculptures d'acier et ses dessins. Il a participé à la rénovation de la chapelle Saint-Jean de Château-Arnoux (fer forgé). Une de ses sculptures monumentales, "les arcs", a été installée sur un rond-point à Saint-Auban le 15 décembre 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Anciennes industries extractives de la région de Château-Arnoux, Château-Arnoux : Collège Camille-Reymond, 1983, 47 p.
- Château-Arnoux, Digne : Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, 1987, 247 p.
- Château-Arnoux et la Révolution de 1789, Château-Arnoux : Mairie de Château-Arnoux, 1989, 146 p.
- Château-Arnoux et les Basses-Alpes se lèvent pour la République, Les Mées : Association 1851 pour la mémoire des résistances républicaines, s. d, 16 p.
- Histoire des édifices religieux [de Château-Arnoux et de Saint-Auban-sur-Durance], pratiques religieuses indiquées dans le coutumier de 1875, Château-Arnoux : Les Amis de la chapelle Saint-Jean, 1990, 13 p.
- Christian Maurel (directeur de la publication), Histoire et visites en Moyenne-Durance, Château-Arnoux : District de la Moyenne-Durance, 1993, 64 p.
- Le Parc forestier de Château-Arnoux, Saint-Michel-l’Observatoire : Alpes de lumière, 1977, 15 p.
- Usine de Saint-Auban : d’un siècle à l’autre, Saint-Auban-sur-Durance : ATOFINA, 2004, 143 p.
- Jules Corriol, Les Cantons de Volonne et de Château-Arnoux pendant la grande Révolution, Forcalquier : A. Reynaud, 1934, 246 p. Modèle:Lire en ligne.
- Jules Corriol, Le Petit messager de Saint-Auban-sur-Durance, Saint-Auban-sur-Durance : J. Corriol, 1932-1959, 161 numéros parus. Devient Le Petit messager de Saint-Auban-sur-Durance et de Montfort à partir du n° 94 (1948).
- Jules Corriol, Souvenir de Saint-Auban-sur-Durance, Forcalquier : A. Reynaud, 1939 (rééd. chez le même éd. en 1947 et 1957), 156 p. Modèle:Lire en ligne.
- Geneviève Da Costa, Contribution à l’étude de la pharmacopée traditionnelle dans la vallée de la Bléone et la région de Château-Arnoux : thèse… - Marseille : Faculté de pharmacie, 1985, 180-V p.
- Bernard Duvernoy, Le Développement de l’usine de Saint-Auban-sur-Durance : conséquences démographiques et humaines, [Dijon] : s. n., [1956], 17 f, Mémoire de DESS, lettres, Dijon, 1956.
- Eysséric, Saint-Marcel (1831-1915), Les Justices de paix des cantons de Volonne et de Château-Arnoux, Sisteron : H.-A. Allemand, 1902, IX-36 p. Modèle:Lire en ligne.
- Henri de Gérin-Ricard, Note sur une plaque de plomb antique à sujets estampés de Saint-Auban (Basses-Alpes), Digne : Chaspoul, 1926, 3 p.
- Jean Hugla, Histoire de la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban, Château-Arnoux : Association HEB, 1987, 30 p.
- Jean Hugla, Jarlandins ? Pourquoi ? – Saint-Auban-sur-Durance : J. Hugla, [1991], 51 p. – Jarlandin : nom donné aux habitants de Château-Arnoux.
- Philippe Victor Edmond Issaurat, (1879-1930), Notes pour servir à l’histoire de la paroisse de Saint-Auban, In : Le Petit messager de Saint-Auban-sur-Durance, n° 2 (mars-Modèle:Date-), p. 52-66 Modèle:Lire en ligne.
- Achille Lenarduzzi, La Résistance et le maquis dans le secteur de Saint-Auban, commune de Château-Arnoux, Saint-Auban-sur-Durance : A. Lenarduzzi, 2007, 135 p.
- Cécile Maître, L’Usine Péchiney de Saint-Auban, Mallemoisson : Ed. de Haute-Provence, 1995, 174 p. ill.
- Christian Maurel, (1961-), « André Ailhaud, dit de Volx, héros de l’insurrection républicaine bas-alpine de 1851 », in Provence 1851, une insurrection pour la République : actes des journées de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon (Les Mées : Association pour le Modèle:150e de la résistance au coup d’État du Modèle:Date-, 2000), p. 34-81.
- Christian Maurel, Histoire et visites en Moyenne Durance, Château-Arnoux/Saint-Auban : District de la Moyenne Durance, 1993. - 64 p. ill. - (Collection "Patrimoine")
- Joseph-Marie Maurel, (1852-1926 ; abbé). – Monographie de Château-Arnoux, Forcalquier : E. Martin, 1889, 170 p. Modèle:Lire en ligne.
- Joseph-Marie Maurel, Château-Arnoux : son roc et son castel / texte revu et complété par Camille Reymond, Forcalquier : Testanière, s. d. – 10 p. ill.
- Office national des forêts. – Le Parc du château, Château-Arnoux : Office de tourisme du Val de Durance, 2007, 48 p. ill.
- Camille Reymond, (1905-1967). – Château-Arnoux et Saint-Auban : géographie et histoire, [S. l.] : [s. n.], 1953, 208 p. ill. Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.
Articles connexes
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