Montfuron
Modèle:Infobox Commune de France
Montfuron est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Montfuronnais<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Les communes limitrophes de Montfuron sont Villemus, Pierrevert, Manosque et Montjustin (département des Alpes de Haute Provence) et La Bastide-des-Jourdans (département de Vaucluse).
Le village est situé à Modèle:Unité de Manosque, Modèle:Unité de Pertuis, Modèle:Unité d'Aix-en-Provence, Modèle:Unité de Castellane, Modèle:Unité de Nice et Modèle:Unité de Valence<ref>IGN, Géoportail, consultation à l’échelle Ville + 1/4, le 12 décembre 2008</ref>.
Géologie
Le territoire se situe au nord ouest de la faille de la Durance, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes<ref>Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.</ref> :
- le plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
- le plateau de Manosque - Forcalquier à l'est ;
- la montagne du Luberon à l'ouest.
La commune fait partie du périmètre de la Réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité à des sites fossilifères exceptionnels.
Climat
Montfuron est soumise à un climat méditerranéen d'intérieur, dit tempéré continental. Les hivers sont plus froids qu'en basse Provence. Les étés sont très chauds avec une sécheresse habituelle en juillet. Dans ces régions abritées, les hivers sont souvent plus secs que les intersaisons.
Les stations météos proches de Montfuron sont situées à Manosque, Dauphin, Céreste (station manuelle), et à l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.
Hydrographie
Plusieurs rivières du bassin de la Durance traversent la commune de Montfuron :
- le torrent le Chaffère, cours d'eau de Modèle:Unité prenant sa source dans la commune, et affluent de la Durance<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le ruisseau de l'Aiguebelle, affluent de l'Encrême<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le ruisseau de la Bonde, affluent du Largue<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 22 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Le village est sur un site perché et dans le Parc naturel régional du Luberon. La commune est l'un des soixante-dix-sept membres du Parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend, de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la Durance à l'est, sur deux départements et quatre-vingt-cinq communes et 185 145 hectares.
Il y a un panorama sur le plateau de Valensole, la montagne de Lure et la montagne Sainte-Victoire.
Voies de communication et transports
Voies routières
D 455 : de Montfuron à Manosque
D 956 : vers La Bastide des JourdansModèle:...
Services autocars
Ligne intercommunale
- Montfuron est reliée par une ligne intercommunale, réseau Trans'Agglo<ref>DLVA Transports intercommunaux</ref> :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Montfuron ↔ Manosque (Transport à la demande) |
Ligne scolaire
Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les trois collèges de Manosque, mais aussi les trois lycées de Manosque (Félix-Esclangon, les Iscles et le lycée des Métiers-Louis-Martin-Bret). Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.
Ligne | Parcours |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Montfuron ↔ Manosque |
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Manosque-Sud-Ouest auquel appartient Montfuron est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Montfuron est également exposée à deux autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Montfuron est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par canalisation<ref name="ppr"/>. La canalisation de transport d’éthylène Transéthylène traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm81"/>,<ref name="ddrm75"/>.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour les risques de mouvement de terrain<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis le Modèle:Date-.
Bien que des séismes se fassent régulièrement ressentir à Montfuron, aucun tremblement de terre dont le souvenir est conservé n’a provoqué de dégâts<ref name="brgm"/>.
Urbanisme
Typologie
Montfuron est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,5 %), zones agricoles hétérogènes (27,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7 %), cultures permanentes (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes vers 1060<ref name="archeo-provence"/> (Monte Furono). Ce nom est formé de l’occitan Monte, venant du latin Mons (montagne) et de « Furon » (furet), nom propre<ref name="TGF">Modèle:TGF3 § 29424, p 1679</ref>,<ref name="dauzat-rostaing"/>, dérivé d'un surnom<ref name="dauzat-rostaing">Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France</ref>.
Histoire
Des traces d’occupation gallo-romaines ont été retrouvées sur la commune<ref name="Bérard">Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, Modèle:P.306.</ref>. Un pressoir à huile a été retrouvé à Mériton<ref name="Bérard" />.
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
Le fief de Montfuron relevait du comté de Forcalquier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le Modèle:Date- avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Montfuron, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.
Le village est signalé pour la première fois dans les charte en 1060<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>. Autrefois fortifié, le village est pillé par les routiers en 1392 (guerre de Cent Ans) et pris d’assaut en 1560 (guerres de religion). En 1690, la seigneurie est érigée en marquisat pour Léon de Valbelle<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, p. 186</ref>.
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, p. 296-298</ref>. En 1815, il sert de repaire à une troupe qui terrorise la région (Terreur blanche).
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 4 habitants de Montfuron sont traduits devant la commission mixte<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Montfuron se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Montfuron<ref name="labadie18"/>. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>, ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Montfuron sont régulièrement scolarisées.
De nombreux hameaux ont été abandonnés. Des réfugiés albanais en ont restauré un certain nombre.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et le maire sortant Pierre Fisher a été élu conseiller municipal avec le dixième total de la liste de 101 voix, soit 64,33 % des suffrages exprimés. La participation a été de 89,20 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
Montfuron est une des trois communes du canton de Manosque-Sud-Ouest, qui totalise 12 154 habitants en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement de Forcalquier depuis le Modèle:Date et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Montfuron fait partie du canton de Manosque-Sud-Ouest depuis 1985, après avoir fait partie du canton de Sainte-Tulle de 1793 à 1801, du canton de Reillanne de 1801 à 1802, du canton de Manosque de 1802 à 1973 et du canton de Manosque-Sud de 1973 à 1985<ref name="Cassini"/>. La commune fait partie de la juridiction d’instance et prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Intercommunalité
Montfuron fait partie :
- de 2005 à 2013, de la communauté de communes Luberon Durance Verdon ;
- depuis le Modèle:Date, de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 8,47 % | 0,00 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 26,27 % | 0,00 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 132,28 % | 0,00 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 0,00 % | 20,84 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name=loifin2010>Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).
Environnement et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Montfuron, après l’abandon complet au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1901, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1970. Depuis, la population a repris sa croissance, faisant plus que doubler en trente ans.
Enseignement
La commune dispose d’une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Jean Giono à Manosque<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée polyvalent Les Iscles<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée Félix-Esclangon<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cultes
La paroisse est rattachée à un secteur pastoral de 14 paroisses, le secteur pastoral du Largue. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes<ref>Diocèse de Digne, Le secteur pastoral du Largue, Diocèse catholique de Digne, Riez et Sisteron, mis à jour le 2 décembre 2011, consulté le 5 juillet 2012</ref>.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 92 personnes, dont 9 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (11 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (53 sur 84)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (60 actifs sur 84)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 10 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de cinq en 2010. Il était de six en 2000<ref name="otex"/>, de 12 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures et l’élevage ovin<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 276 à Modèle:Nombre (la SAU par exploitation triplant en passant de 23 à Modèle:Unité)<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a légèrement diminué lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau élevé, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
Les agriculteurs de la commune de Montfuron peuvent prétendre à cinq labels appellation d'origine contrôlée (AOC), dont l’huile d'olive de Provence et le fromage de Banon et à dix-neuf labels Indication géographique protégée (IGP) dont le petit épeautre et sa farine, le miel de Provence et l’agneau de Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Le terroir de la commune se situe à la limite altitudinale de l’arbre (difficilement exploitable au-delà des Modèle:Unité), mais il occupait cependant plus de 10 hectares au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La production était écoulée en partie vers la ville voisine, Manosque. Après une période de régression, l’oliveraie se situe actuellement sous la barre des 1000 pieds exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
Les trois AOC concernant le vin Pierrevert, et les quinze IGP concernant les vins alpes-de-haute-provence (IGP) ne sont pas utilisées à Montfuron, la vigne n’y étant pas cultivée. Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, la production étant destinée à l’autoconsommation et à la commercialisation sur des marchés régionaux<ref name="reparaz-medit109"/>.
-
Huile de Provence AOC.
-
Petit épeautre.
-
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
-
Ruches à la combe du Pommier.
-
Plateau d'AOC banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait cinq établissements, n’employant aucun salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 15 établissements (avec quatre emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant trois personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, mais la capacité d'hébergement reste faible<ref name="atlas-hébergement7"/>. Les structures d’hébergement à finalité touristique de la commune de Montfuron sont :
- une aire naturelle de camping deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-22"/> avec une capacité de XX emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
- des meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ;
- des chambres d’hôtes labellisées<ref name="atlas-hébergement38"/>.
Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 27, elles représentent 22 % des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Lieux et monuments
Le monument le plus connu de la commune est son moulin à vent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, restauré de 1969 à 1980<ref>Le moulin Élzéar</ref> et qui a conservé une partie de sa mécanique en bois d’origine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les ailes font Modèle:Unité par 4. C’était le dernier encore en fonctionnement du département<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.431.</ref> jusqu’à la restauration du moulin de Saint-Michel-l'Observatoire. Le moulin constitue un site classé depuis 1938<ref>DIREN, « Le vieux moulin à vent », Catalogue départemental des sites classés, Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 5 novembre 2013.</ref>. Montfuron a aussi sur sa commune deux autres moulins : le moulin des Arnoux à gypse, et le moulin de la Dame (propriété privée) dont il reste les ruines d'un ancien moulin à eau.
Il ne reste qu’un pan de mur et une arche de l’ancien château, au-dessus du village<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 273</ref>.
Le mur nord et le portail sud, arche en plein cintre de claveaux ornée d’un tore, de l’église Notre-Dame-et-Saint-Elzéar, sont les parties les plus anciennes du bâtiment. Les deux travées de la nef sont voûtées d’arêtes, tout comme le bas-côté unique. Le clocher-tour date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 223-224</ref>.
La chapelle Saint-Elzéar, au cimetière, datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est classée monument historique<ref>Arrêté du 9 juillet 1981, notice de la Base Mérimée, consultée le 24 novembre 2008</ref>. Sa nef, voûtée en berceau, sa construction en moellon, son chœur à chevet plat, voûté d’arêtes, caractérisent sa construction<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 151</ref>. Les murs gouttereaux sont ornés intérieurement d’arcatures aveugles<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 219</ref>. Sa porte a été refaite à l'identique de l'ancienne en 2013 : elle est ornée des armes des Valbelle<ref>« Montfuron - Une porte œuvre d'art », La Provence, 21 juin 2013, Modèle:P.8</ref>.
- Montfuron.
-
Le village.
-
Le jardin public et le clocher de l’église paroissiale.
-
Paysage vu de Montfuron.
Personnalités liées à la commune
- Saint Elzéar de Sabran aurait réalisé un miracle à Montfuron, en guérissant un aveugle<ref name="archeo-provence"/>
- Jules Raymond de Soliers, né à Pertuis et mort à Montfuron vers 1594, est un juriste, historien et collectionneur<ref>Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, p. 147</ref>.
Télévision
En 1964, le village a servi de cadre au tournage de la série Foncouverte, série qui révéla Danièle Évenou (bien qu'elle y tient un rôle quasiment muet !).
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- Marc Donato, Lettres d'un autre moulin, série de nouvelles historiées puisées dans les archives communales.
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Montfuron sur le site de l'Institut géographique national