Montjustin
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Montjustin est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Montjustiniens<ref name="tresor"/>.
Géographie
Le village est noté comme pittoresque par l’Atlas historique de la Provence (1969)<ref name="AHP"/>. Modèle:Refnec
Localisation
Cette commune du sud-ouest du département des Alpes-de-Haute-Provence est accessible par la route départementale Modèle:Nobr, qui s’embranche sur l’ancienne route nationale 100 (actuelle Modèle:Nobr), reliant Avignon au col de Larche à la frontière entre la France et l'Italie.
La commune fait partie intégrante du Parc naturel régional du Luberon<ref>territoire du PNR du Luberon sur le site de l’Insee</ref>.
Géologie
Le territoire communal est inclus dans la Réserve naturelle géologique du Luberon<ref name="luberon"/>. Parmi les 28 sites du Cénozoïque (ère tertiaire) du parc<ref name="cenozoique"/>, le site numéro 20, les Cayols, d'une superficie de Modèle:Unité<ref name=fiche_pnr/>, se situe dans la partie sud du territoire communal.
Relief
L'altitude varie de Modèle:Unité au nord à Modèle:Unité au sud. Le village se situe en limite sud du massif du Luberon, sur un versant général orienté vers le nord, mais perché sur une crête (dont l'altitude varie de 677 à Modèle:Unité) entre deux ruisseaux<ref name="IGN"/>, au sein de la vallée de Reillanne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le terroir de la commune est situé sur l’ubac du Luberon.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit plus de 40 % de la superficie<ref name="tresor"/>.
Hydrographie
Montjustin est traversée par plusieurs cours d'eau :
- l’Encrême, rivière de Modèle:Unité,
- le ruisseau l’Aiguebelle, qui est en limite sud de la commune,
- le ruisseau le Tréchiou, affluent de l’Encrême,
- le ravin de l’Embuissonnade.
Climat
Les stations météos proches de Montjustin sont situées à Manosque, Dauphin, Céreste (station manuelle), et à l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire<ref name="climatheque"/>.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la RN 100 entre Apt et Forcalquier, puis une petite route. L’ancien chemin de Manosque à Apt passe par Montjustin. Son tracé est suivi par le sentier de grande randonnée GR4.
La gare SNCF la plus proche est celle de Manosque, desservie par des TER.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Reillanne auquel appartient Montjustin est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Montjustin est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Montjustin est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) qui passe en bordure de la commune, et en surplomb, peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.
Urbanisme
Typologie
Montjustin est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,6 %), terres arables (23,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (3,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom du village tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes en 1022 (in territorio montis justini), est formé de l’occitan mont et d’un nom de personne<ref name="TGF"/>.
La colline Saint-Laurent, immédiatement à l'ouest du village, tire son nom d'une chapelle des {{#switch: e
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}} disparue, dont les fouilles ont retrouvé le mur nord<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.365-366.</ref>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La crête de Montjustin était occupée par un oppidum à l’époque de l’indépendance gauloise. Le site du village est occupé sous l’Empire romain, à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
Moyen Âge
Le village est une ancienne place forte qui apparaît pour la première fois dans les chartes en 1022<ref name="archeo-provence"/>, et dont le château subsiste. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>. Le prieuré Saint-Maurin (à l’origine, Saint-Maurice), fondé par Boniface de Reillanne au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.137.</ref> appartenait à l’archevêque d'Arles, qui le donne en 1030 à l’abbaye Saint-Victor de Marseille<ref name="archeo-provence"/>.
Le Modèle:Date-, les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Mais le castrum de Montjustin constitua une enclave attribuée à Raymond Bérenger<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.
L’orientation en ubac du terroir exploité par la communauté n’est pas des plus favorables, pour l’agriculture comme pour l’élevage. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la communauté de Montjustin signe un contrat de dépaissance réciproque, permettant aux habitants de Montjustin de mener leurs troupeaux sur certains pâturages de Reillanne, orientés à l’adret, aux périodes où les prés de Montjustin n’étaient pas suffisamment herbus pour nourrir les moutons, avec réciprocité<ref name="coste"/>.
Vers 1357-1358, Montjustin fut une possession d’Arnaud de Cervole, dit l’Archiprêtre, célèbre chef de mercenaires du début de la guerre de Cent Ans<ref name="coulet"/>.
Temps modernes
En 1589, le duc de La Valette, à qui les habitants avaient refusé une halte (ou le passage) dans la cité, enlève la place après trois assauts ; la population est alors massacrée ou pendue et le village rasé<ref name="chambonnet"/>,<ref name="collier188"/>.
Cet épisode est à l'origine d'un proverbe : Modèle:Citation. Cet appel s'adressait à toute la Provence Modèle:Citation, signifiant qu'à l'impossible nul n'est tenu<ref>Montjustin sur le site france-pittoresque.com</ref>.
Époque contemporaine
Comme de nombreuses communes du département, Montjustin se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Montjustin<ref name="labadie18"/>, et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées.
Se dépeuplant progressivement après la Seconde Guerre mondiale, le village est découvert par Lucien Jacques, poète, qui passa par ce village où vivait le berger Justin Nègre qu'il avait connu lors des Rencontres du Contadour. L'installation de Lucien Jacques fut suivie de celle des cousins de Giono, les Fiorio<ref name="amis"/>, qui furent à l'origine de la renaissance agricole du village (lire la biographie de Serge Fiorio Pour saluer Fiorio, La Carde éditeur, 2011). Les amis de Giono, de Lucien Jacques et de Serge Fiorio qui s'installèrent à Montjustin dans les années 1950 ont fait de ce petit village perdu dans le Luberon un lieu exceptionnellement riche en intellectuels et en artistes : voir, plus bas, la liste des personnalités liées à la commune.
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Montjustin. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
Politique et administration
Liste des maires
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Montjustin a fait partie, de 1992 à 2016, de la communauté de communes de Haute-Provence ; depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau {{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Montjustin, après la saignée des {{#switch: XV
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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1856<ref name="Vidal"/>. Le mouvement de recul se poursuit jusqu’aux années 1960. Depuis, la population est stabilisée entre 40 et 60 habitants.
Modèle:Population de France/graphique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 20,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 37,2 % la même année, alors qu'il est de 33,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,85 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,62 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Montjustin dépend de l'académie d'Aix-Marseille.
Les élèves de Montjustin sont scolarisés à Reillanne (circonscription académique de Manosque)<ref>écoliers de Montjustin, sur le site de l'académie d'Aix-Marseille.</ref>. Un service de car scolaire est mis en place par le département<ref>Guide des transports scolaires Modèle:Pdf, sur le site du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence.</ref>.
Santé
Il n'y a ni médecin ni infirmier à Montjustin. Les plus rapprochés sont localisés dans les communes de Céreste et de Reillanne à environ Modèle:Unité<ref>Annuaire Pages jaunes Modèle:Lire en ligne</ref>. Le centre hospitalier le plus rapproché est localisé à Manosque.
Sports
Manifestations culturelles et festivités
Cultes
La paroisse est rattachée à un groupe inter-paroissial qui comprend Aubenas-les-Alpes, Céreste, Dauphin, Lincel, Mane, Montfuron, Montjustin, Oppedette, Reillanne, Sainte-Croix-à-Lauze, Saint-Maime, Saint-Martin-les-Eaux, Saint-Michel-l'Observatoire, Vachères et Villemus. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes<ref name="culte"/>.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 21 personnes, dont 2 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/>. Ces travailleurs sont une petite majorité à être salariés (onze contre neuf indépendants)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (douze contre huit)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait sept établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>. Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est très faible et couvert par le secret statistique en 2010. Il était de six en 2000<ref name="otex"/>, de huit en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement des élevages ovins, les arboriculteurs ayant disparu<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait augmenté, de 276 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. La terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité<ref name="reparaz-medit109-58"/>. De la même façon, l’autre culture symbolique des régions méditerranéennes, la vigne n’est plus cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.
Une fromagerie, spécialisée dans le fromage de brebis, est installée à Montjustin<ref>Fromagerie de Montjustin</ref>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait trois établissements, n’employant aucun salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait trois établissements, auxquels s’ajoutent l’unique établissement du secteur administratif, qui emploie l’unique salarié travaillant dans la commune<ref name="insee-dossier-local15"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance limitée pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Les capacités d'hébergement étant très faibles<ref name="atlas-hébergement7"/> et consistent en quelques meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et d’autres non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/>. Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 16, elles représentent 36 % des logements<ref name="insee-dossier-local16"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Lieux et monuments
Monuments
Les remparts d'origine romane, restaurés en 1995, sont renforcés de quelques tours rondes<ref name="collier314"/>.
Le château de Luzerne est en ruines<ref name="collier273"/>.
L’ancienne église Notre-Dame-des-Neiges, paroissiale, reconstruite entre 1596 et 1606 (ou 1618 selon Raymond Collier), s’est effondrée dans les années 1930<ref name="chambonnet"/> et reste en ruines<ref name="archeo-provence"/>.
L’ancienne chapelle Saint-Maurice est reconvertie en bergerie, à Saint-Maurin<ref name="archeo-provence"/>.
- Maisons des {{#switch: e
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}} ;
- Four communal
- Vues sur toute la chaîne du Luberon et la vallée de l'Aiguebelle, la plaine de Reillanne, la montagne de Lure, les Alpes du sud.
Patrimoine naturel
Les milieux naturels occupent 67 % des sols du territoire communal soit Modèle:Unité. La zone de nature et de silence couvre une superficie de 515 ha<ref name=fiche_pnr/>. Les collines de Montjustin sont incluses dans la ZNIEFF intercommunale 930012367 - « Versant nord-est du massif du Luberon - forêts domaniales de Pélissier et de Montfuron - collines de Montjustin », qui s'étend sur 11 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les habitats de cette zone sont des forêts de chênes verts et des falaises calcaires.
Personnalités liées à la commune
- Jean d'Ailhaud (né à Lourmarin en 1674, mort en 1756 à Aix-en-Provence) médecin chirurgien, devenu baron de Castellet, seigneur de Vitrolles et de Montjustin, il fut conseiller et secrétaire du roi Louis XV, il est l'inventeur de la célèbre poudre purgative d'Ailhaud, et son fils, Jean-Gaspard d'Ailhaud (mort en 1800), auteur de sept livres défendant les travaux de son père.
- Charles Tillon, y avait une maison de famille qu'il restaura de 1952 à 1962.
- Les photographes et époux Henri Cartier-Bresson et Martine Franck sont inhumés à Montjustin. Cartier-Bresson y termina ses jours, dans sa maison située en contrebas du village<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Lucien Jacques (1891-1961), poète.
- La poétesse Lucienne Desnoues et son époux le poète Jean Mogin, le critique littéraire Pierre Citron et sa femme, l'historienne Suzanne Citron s'installèrent à Montjustin dans les années 1950.
- Le peintre Serge Fiorio y a vécu et peint de 1947 à 2011. Il fut maire de la commune de 1983 à 2001.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- André Lombard, Dans le miroir des jours, La Carde éditeur, 84750 Viens 2021, 210 p.
- André Lombard, Habemus Fiorio !, La Carde éditeur, 84750 Viens, 2015, 270 p.
- André Lombard, Pour saluer Fiorio précédé de Rêver avec Serge Fiorio par Claude-Henri Rocquet, La Carde éditeur, 84750 Viens, 2011, 300 p. Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
Articles connexes
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Montjustin sur le site de l'Institut géographique national (archive)