Sainte-Croix-à-Lauze
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Sainte-Croix-à-Lauze est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Crucilauzien<ref name="tresor"/>.
Géographie
Les communes limitrophes de Sainte-Croix-à-Lauze sont Vachères, Reillanne, Céreste, Viens qui est située dans le département du Vaucluse et Oppedette.
Le village est situé à 600 m d’altitude<ref name="La Torre"/>. Le sentier de grande randonnée GR4 passe dans la commune.
Géologie
La commune repose sur les couches d'un substrat calcaire ou marneux, d’âge tertiaire<ref>La géologie de Sainte-Croix-à-Lauze sur le site Géoportail</ref>.
Relief
La commune se situe au sud de la "montagne de Vachères" cernée par les vallées du Calavon et du Grand Vallat. Son relief est constitué d'un réseau de collines aux pentes abruptes où la roche est présente sous forme de gorges, de falaises et d’affleurements multiples<ref>Le pays d'Oppédette</ref>.
Hydrographie
Le Calavon coule à ouest de la commune en limite avec les communes de Céreste et Viens.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit plus de 43 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Transports
La commune de Sainte-Croix-à-Lauze est desservie par la départementale Modèle:Nobr qui relie Vachères à Céreste.
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Reillanne auquel appartient Sainte-Croix-à-Lauze est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Sainte-Croix-à-Lauze est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : l’intégralité du territoire de la commune est concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Sainte-Croix-à-Lauze n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
Climat
Les stations météos proches de Sainte-Croix-à-Lauze sont situées, par ordre de proximité, à Céreste (station manuelle), à l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire, à Saint-Christol et enfin à Apt, Modèle:Unité plus bas en altitude (ces deux dernières étant dans le département voisin du Vaucluse)<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est Modèle:Lien archive », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1025, ecclesia Santa Crucis, d’après une église qui conservait une relique de la Vraie Croix, sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite<ref>Modèle:TGF3, § 27320, Modèle:P.1511-1512.</ref>. Le nom actuel apparaît au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous la forme Sancta Crux Alauza.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Croix-à-Lauze est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Apt, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,6 %), zones agricoles hétérogènes (33,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,6 %), forêts (4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Une campagne de fouilles patronnée par la fondation Calvet est organisée sur le territoire de la commune qui est l'un des emplacements présumés, où aurait été découvert une statue de guerrier gaulois : le guerrier de Vachères<ref>La fondation Calvet parraine la recherche à Sainte-Croix à Lauze</ref>.
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
La localité apparaît dans les chartes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sous la forme Sancta Crux in valle Relliana Salleta<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.198.</ref>. Les vicomtes de Reillanne sont les détenteurs du fief à partir de 1025<ref name="j.archéo"/>. En 1043, Boniface de Reillanne donne un quart de son domaine, la villa Alause, et trois églises, à l’abbaye de Carluc qui y crée un prieuré. À cette époque, existe un petit castrum, appelé Rivus Clapofus (Reclapous). Alors que la villa existait certainement avant l’An Mil, le castrum est une tentative d’implantation seigneuriale, qui échoue : le prieuré reste le pôle majeur du territoire, et prend le nom de la communauté, devenant Sainte-Croix-Alause, puis -à-Lauze<ref name="codou">Yann Codou, « Le paysage religieux et l'habitat rural en Provence de l'antiquité tardive au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Archéologie du monde médiéval, tome 21, 2003, Modèle:P.59-60.</ref>.
Carluc cède le prieuré à l’abbaye de Cruis puis au monastère de Montmajour.
La communauté de Sainte-Croix fut réduite à néant par les crises du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans). Alors qu'elle comptait 14 feux au dénombrement de 1315, elle est complètement inhabitée en 1471<ref name="AHP"/>. La paroisse est donnée par l’évêque d'Apt à son chapitre au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui dès lors nommait le prêtre et percevait les revenus attachés à l’église<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.
Temps modernes
La seigneurie sur le village est vendue à Honoré Billon Caradet en 1695. Bruno Ignace Roux est signalé comme détenteur en 1732 ; viguier et capitaine du roi à Apt en 1737, il est anobli en 1741. Ses armes, trois têtes de lion arrachées d'or lampassées de sables ornent le portail du château<ref name="j.archéo">Dominique Peyric, François d'Izarny-Gargas, « Modèle:38e journée archéologique à Céreste, Sainte-Croix-à-Lauze et Vachères », Chroniques de Haute-Provence, 2011, Modèle:N°367, Modèle:131e, Modèle:P.163.</ref>.
Révolution française
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Lauze<ref>Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.114.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Sainte-Croix-à-Lauze se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref>Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.9.</ref>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref>Labadie, Modèle:Opcit, Modèle:P.16.</ref>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Sainte-Croix-à-Lauze<ref>Labadie, Modèle:Opcit, Modèle:P.18.</ref>. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Sainte-Croix-à-Lauze sont régulièrement scolarisées.
La commune a toujours refusé d'adhérer à la charte du parc naturel régional du Luberon ainsi qu'à toute intercommunalité<ref name="Pro">Sainte-Croix-à-Lauze sur le site Provence.fr</ref>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Politique et administration
Intercommunalité
Sainte-Croix-à-Lauze était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant Modèle:Citation<ref name="SDCI_2011">Modèle:Lien web.</ref>, la commune a été intégrée en 2013 à la communauté de communes du Pays de Banon.
Depuis le Modèle:Date-, elle fait partie de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
Municipalité
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité
Taxe | Part communale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 2,88 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 4,41 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 21,94 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 4,54 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2009 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale).
Jumelages
Démographie
En Modèle:Population de France/dernière année, Sainte-Croix-à-Lauze comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc., pour Sainte-Croix-à-Lauze). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
Modèle:Population de France/tableau
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Sainte-Croix-à-Lauze, après l’abandon complet au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1906, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1990. Depuis, la population a repris sa croissance, doublant en vingt ans.
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Agriculture
Une dizaine de familles ont une activité agricole. La première production est celle du blé, la seconde de plantes à parfum avec le lavandin. Celui-ci est transformé à la distillerie de Vachères<ref name="Pro"/>. La commune produit aussi de l'huile d'olive AOCModèle:RefnecModèle:Précision nécessaire.
La vigne, qui était cultivée pour l’autoconsommation jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, n’est plus présente qu’à titre anecdotique dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>. De la même façon, l’olivier, cultivé sur de petites surfaces au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, jusqu’à l’altitude de Modèle:Unité, exceptionnellement jusqu’à Modèle:Unité, n’était en 2005 plus cultivé pour une production commerciale<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
-
Champs de lavande en automne.
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Oliveraie à l'entrée du village.
Activités de services
Le tourisme sur la commune est essentiellement un tourisme vert grâce aux chemins de randonnées et au cadre protégé qu'offrent la montagne de Vachères et le proche massif du Luberon. La municipalité envisage la rénovation du lavoir pour offrir un point d'eau aux randonneurs<ref name="Pro"/>.
Lieux et monuments
Le château
Le bâtiment du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle appelé château est formé de deux corps de logis<ref name="RC271">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref> et il a la particularité de posséder deux ouvertures de pigeonnier (fuie) sous son toit entourées de carreaux vernissés<ref name="CP474">Carnets du patrimoine, Modèle:Opcit. 474.</ref>.
Il est précédé d’une grille de fer forgé armoriée<ref name="RC520">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. C'est un écu ovale, qui figure les armoiries de la famille Roux de Sainte-Croix, anoblie en 1741 et qui possédait la seigneurie : d'azur à trois têtes de lions d'or lampassés de sable, l'écu timbré d'une couronne de marquis ; en supports : deux lions<ref name="jougla"/>,<ref name="gallian"/>. Il a été habité par l'artiste aixoise Léontine Tacussel, devenue marquise de Sainte-Croix à la suite de son mariage avec André de Roux de Sainte-Croix en 1849. Elle y finit sa vie en 1886<ref>Le Mémorial d'Aix, dimanche 9 mai 1886.</ref>. Dans la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château devient la propriété de Modèle:Mlle Dieudonné, dernière descendante de Léontine Tacussel<ref name="RC271"/>. Raymond Collier considère que le portail, par la qualité de son travail et la finesse de ses volutes, est une œuvre d'art unique dans toute la Haute-Provence<ref name="RC520"/>.
Les lieux de culte
L’église paroissiale de l’Invention-de-la-Sainte-Croix ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }}). L’église existe en 1043, le clocher pourrait dater du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. À l’extérieur, deux plaques de pierre calcaire ornées d’entrelacs, probablement d’époque carolingienne, sont des réemplois<ref>Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, Modèle:P..</ref>. Constituée d’une nef à une seule travée, plus une travée de chœur<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>, sa voûte en berceau a été remplacée par un plafond<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.
La chapelle du cimetière, placée sous l'invocation de saint Didier, après être restée longtemps enfouie sous des déblais et envahie par la végétation (au moins depuis le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), a été mise au jour dans les années 1980<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Elle a été datée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, période où elle dépendait du prieuré de Carluc<ref>Carnets du patrimoine, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. C'est une ancienne église paroissiale qui possédait une chaire dont on voit encore l'escalier<ref name="CP474"/>. Si la nef a disparu, le chœur était voûté sous une croisée d’ogives est encore visible qui a été datée de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ses nervures sont à méplats ou à arêtes et se terminent dans chaque angle en forme de colonnettes à chapiteau<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. La clef de voûte de la croisée est sculptée d'un Agnus Dei<ref name="CP474"/>.
Habitat traditionnel
Modèle:Article détaillé Les différentes formes d’habitat traditionnel provençal sont représentées dans la commune : village perché avec maisons en hauteur, où hommes et bêtes vivaient sous le même toit, mais aussi des maisons isolées dans les collines. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se sont ajoutées hors du village des maisons à terre. Toutes ces constructions sont pensées pour les besoins agricoles : terrasse pour sécher les fruits, grenier pour serrer le foin et le grain.
- Constructions traditionnelles de Sainte-Croix-à-Lauze.
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Vue sur une partie perchée du village.
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Maison en hauteur dans le village.
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Tentative d'extension d'une maison dans le village. La partie ajoutée a été démolie pour permettre le passage d'un chemin.
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Maison à terre sur la commune de Sainte-Croix-à-Lauze.
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Maison à terre traditionnelle.
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Cabanon près de Sainte-Croix-à-Lauze.
Les pigeonniers de particuliers sont souvent construits au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et se signalent par des plaques vernissées en façade, protégeant les oiseaux des rongeurs. L'approvisionnement en eau des différentes constructions était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture.
Les cabanons fournissent un habitat aménagé près de champs ou de vignes éloignées.
Équipements et services
Transports interurbains
La commune est desservie par autocar grâce aux lignes régulières Avignon-Digne et Marseille-Banon.
Enseignement
Il n'y a pas d'école dans la commune. Les enfants scolarisés fréquentent l'école primaire de Vachères puis le collège de Banon ou d'Apt<ref name="Pro"/>.
Santé
L'hôpital le plus proche est celui d'Apt.
Vie locale
Cultes
La paroisse est rattachée à un secteur pastoral comptant 14 autres paroisses, le secteur pastoral du Largue. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes<ref>Diocèse de Digne, Le secteur pastoral du Largue, Diocèse catholique de Digne, Riez et Sisteron, mis à jour le 2 décembre 2011, consulté le 5 juillet 2012</ref>.
Culture
La chapelle Saint-Didier sous l'égide de l'association Alauza est devenu un centre culturel qui a été distingué par les rubans du patrimoine. Le comité des fêtes organise tous les ans une fête votive au mois de juin<ref name="Pro"/>.
Environnement et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font à la déchèterie de Reillanne.
Personnalités liées à la commune
- Andrée Maureau, écrivaine, auteur de livres sur la gastronomie provençale<ref>Ouvrages d'Andrée Maureau</ref>.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin. Arts et traditions populaires, Éd. Aubanel, 1992, Modèle:ISBN
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence