Francisation
La francisation désigne l'extension de la langue française par son adoption en tant que langue maternelle ou non, adoption pouvant être subie ou voulue par les populations concernées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Nouveau Vocabulaire Français, Où L'on A Suivi L'orthographe Adoptée.</ref>. Le mot peut aussi désigner la modification d'un nom propre, par exemple Schlettstàdt en Sélestat, Van de Walle en De Gaulle<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ou Winchester en Bicêtre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dans le monde
Le nombre de francophones (au sens de « sachant lire et écrire le français » mais en excluant ceux ne sachant que le parler puisque ces statistiques sont difficiles à obtenir) dans le monde ne cesse d'augmenter en passant de Modèle:Unité en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Unité en 1997<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>, 183 millions en 2005, 200 millions en 2007<ref>Rapport de L'OIF 2006-2008 sur francophonie.org.</ref>, 220 millions en 2010 (+10 %Modèle:Augmentation par rapport à 2007)<ref>La langue française dans le monde 2010 sur http://www.francophonie.org.</ref> et 274 millions en 2014 (+25 %Modèle:Augmentation par rapport à 2010)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis 327 millions en 2023 <ref>https://www.odsef.fss.ulaval.ca/sites/odsef.fss.ulaval.ca/files/uploads/Pr%C3%A9sentation_FRANCOSCOPE_2023-03-15_Finale.pdf</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>https://www.ledevoir.com/monde/785172/l-avenir-de-la-francophonie-passe-par-l-afrique</ref>. L'Organisation internationale de la francophonie (OIF)<ref name="Rapport Francophonie">Rapport Francophonie 2008-2010 du Secrétaire général de la Francophonie OIF, Nathan, 384 pages.</ref> prévoit une très forte augmentation du nombre de francophones en Afrique avec la hausse du niveau d'éducation : leur nombre devrait atteindre 400 millions en 2025 puis 715 millions en 2050 (prévision revue à la hausse en 2010), puis atteindre un milliard en 2060 (prévisions revue à la hausse en 2013)<ref>Modèle:Article.</ref> c'est-à-dire être multiplié par 5, alors que la population mondiale ne se multiplierait que par 1,5 sur la même période<ref>Modèle:Pdf Cahiers québécois de démographie, vol. 32, no 2, 2003, Modèle:P.., sur erudit.org.</ref>,<ref name="Marcoux">Richard Marcoux, Agora: La francophonie de demain.</ref>. Selon ces projections, la population francophone devrait donc passer de 3 % en 2000 à plus de 8 % de la population mondiale en 2050 et neuf francophones sur dix ayant de 15 à 29 ans seraient des Africains<ref name="Marcoux"/>.
Selon l'OIF, le chiffre de 220 millions de francophones est sous-évalué<ref>Francophonie : un avenir africain sur http://www.tv5.org.</ref>, car il ne comptabilise que les personnes sachant écrire, comprendre et parler couramment le français, excluant ainsi du décompte une grande partie de la population africaine qui ne sait pas écrire<ref>L’Afrique, un continent refuge pour la francophonie sur afriqueavenir.org.</ref>. Le français est aussi la langue dont la part relative de locuteurs augmente le plus rapidement dans le monde<ref name="Rapport Francophonie"/>. Quant au Conseil économique et social, il estime que le nombre mondial de personnes parlant et comprenant le français aurait dépassé la barre des 500 millions en 2000<ref>Les derniers discours, sur francophonie.org.</ref>,<ref>Prochains évènements, sur conseil-economique-et-social.fr.</ref>.
Depuis sa création, de plus en plus de gouvernements rejoignent l'OIF : de 21 gouvernements à sa création en 1970, elle en compte 77 en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref> (57 membres et 20 observateurs), les derniers l'ayant rejoint en 2012 étant le Qatar (membre) et l’Uruguay (observateur)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui fait d'elle la plus grande organisation linguistique mondiale. Le français est aussi la langue étrangère la plus apprise après l’anglais<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les personnes apprenant le français sont aussi en forte augmentation, près de 30 % entre 1994 et 2004<ref>Modèle:Lien web</ref> tous continents confondus, l'Afrique étant en tête avec une augmentation de 60,37 % de 1994 à 2002, passant de 32 808 681 apprenants du français en 1994 à 52 617 368 en 2002<ref>Rapport de la francophonie 2006-2007</ref> et de 62 % de 1994 à 2004, suivie de l'Asie avec une augmentation de 48,8 % de 1994 à 2004<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2010, l'espace francophone représente 20 % du commerce mondial des marchandises, en augmentation par rapport à 2005<ref>francophones représente 20 % du commerce mondial sur francophonie.org.</ref>. En 2013, les 77 États et gouvernements de l’OIF totalisent 990 millions d’habitants, soit 14 % de la population mondiale. En 2015 l’OIF regroupe 80 États et gouvernements<ref name="francophonie 80 états">http://www.francophonie.org/-80-Etats-et-gouvernements-.html</ref>. L'espace francophone, avec 5 millions de km2, abrite 11 % des terres agricoles dans le monde en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dès 2015, l'espace francophone, tout comme l'espace arabophone, devrait dépasser en population l'espace hispanophone, devenant ainsi le Modèle:3e au monde après les espaces anglophone et sinophone<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'après une étude commandée en 2014 par la banque Natixis, Modèle:Citation. Cependant, ces chiffres doivent être nuancés : Natixis a en effet considéré comme francophones tous les habitants des pays où le français est une langue officielle, « ce qui ne sera probablement pas le cas », précise Forbes Magazine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Afrique
Sur 53 pays, l'Afrique compte 32 pays francophones, soit plus de la moitié<ref>Afrique francophone</ref> ; et le français est la langue la plus parlée en Afrique<ref name="lebreviairedespatriotes.fr">Modèle:Lien web.</ref>. La zone francophone d'Afrique est deux fois plus étendue que celle des États-Unis<ref name="lebreviairedespatriotes.fr"/>.
Le français a été introduit en Afrique par la France et la Belgique pendant la période coloniale, le processus de francisation a continué après la période coloniale à cause de l'énorme étendue des territoires francophones en Afrique, si bien que des pays comme le Ghana ou le Nigeria, qui sont anglophones, se voient constamment francisés car ils sont complètement entourés de pays francophones. Le français est devenu la langue la plus parlée d'Afrique après l'arabe et le swahili et devant l'anglais<ref>http://www.babla.fr/actualites/langues-du-monde.html</ref>, le nombre de locuteurs évolue très rapidement entre 1992 et 2002, le nombre d'apprenants du français en Afrique subsaharienne et océan Indien a augmenté de 60,37 %, passant de Modèle:Unité à Modèle:Unité de personnes<ref name="rapport">Modèle:Lien web</ref>.
On peut observer une tendance similaire au Maghreb. Cependant, les chiffres fournis par l'OIF pour le Maghreb ont été réunis avec ceux du Moyen-Orient ; le décompte exact pour les pays du Maghreb n'est donc pas possible mais on observe une augmentation de Modèle:Unité à Modèle:Unité d'apprenants pour cet ensemble, quand bien même le français n'est pas une langue officielle (Algérie). Il faut aussi considérer le nombre de locuteurs du français dans chaque pays pour se faire une idée de l'importance que joue le français en Afrique<ref name="rapport"/>.
Les pays africains non francophones ayant récemment rejoint l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) en vue d'une francisation incluent Cap-Vert (lusophone), Égypte (arabophone), Ghana (anglophone), Guinée-Bissau (lusophone), Mozambique (lusophone), et Sao Tomé-et-Principe (lusophone). Le français joue actuellement un rôle important en Afrique, servant de plus en plus de langue véhiculaire voire de langue maternelle (au Gabon, Côte d'Ivoire, Congo, Cameroun et Bénin notamment) dans un grand nombre de pays, et son utilisation s'intensifie. Il a donc été créé, en 2001, l'académie africaine des langues afin de gérer ce patrimoine linguistique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les pays africains francophones totalisent Modèle:Unité d'habitants en 2014<ref name="2013datasheet">Modèle:Lien web.</ref>. Leur population pourrait atteindre entre Modèle:Unité<ref name="ONU_pop">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Xls Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité<ref name=2013datasheet/> en 2050. D'ores et déjà, il y a plus de francophones en Afrique qu'en Europe<ref name="rapport"/>. En 2012, les Modèle:Nombre francophones représentent la Modèle:2e d'internautes en Afrique subsaharienne après les Modèle:Nombre anglophones (près de dix fois plus nombreux grâce à un développement d'internet plus rapide et non à une différence démographique)<ref>http://www.translated.net/fr/classement-langues-t-index?sortBy=regions#results</ref>.
Bénin
Le Bénin connait depuis les années 1990, une forte francisation, passant de 23 % de francophones (sachant lire et écrire) en 1992 à 34 % (Modèle:Augmentation) en 2002, La capitale économique Cotonou est, quant à elle, passée de 35 % de francophones (sachant lire et écrire) en 1992 à 50 % (Modèle:Augmentation) en 2002. Le taux de francophonie évolue donc d'environ 11,2 points tous les dix ans. Si cette tendance se maintient, la population béninoise sera entièrement francophone d'ici 2060<ref>Livre: La Langue Française Dans Le Monde 2014 Modèle:ISBN Page:87</ref>.
Burkina Faso
La progression de la maîtrise de la langue française au Burkina Faso se produit à grande vitesse ; les Burkinabés déclarant avoir le français comme première langue couramment parlée sont passés de 20 947 en 1985 à 49 647 en 1996 (+137 %Modèle:Augmentation) puis à 151 184 en 2006 (+205 %Modèle:Augmentation)<ref name="oif">OIF, Éditions Nathan, Paris, 2010, Modèle:ISBN.</ref>.
Quant aux francophones de plus de 10 ans sachant lire et écrire le français mais n'ayant pas forcément le français comme première langue couramment parlée, leur population a explosé grâce à un système éducatif unilingue francophone passant de 195 601 en 1985 à 993 552 francophones en 2006 (+467 %Modèle:Augmentation)<ref name="oif"/>. Cette progression du français se produit principalement dans la capitale du pays Ouagadougou, qui a vu sa population de francophones multipliée par 10 en 20 ans<ref name="oif"/>. Le français est devenu en 1992, la deuxième langue la plus couramment parlée dans la capitale burkinabé<ref>La Langue française dans le monde 2014 Modèle:ISBN, page 85.</ref>. En outre, le français ne cesse de gagner du terrain dans les écoles arabes (qui représentaient 54 % des écoles au Burkina Faso en 2003, dans un pays à 60 % musulman mais n'ayant que 2 % d'arabophones à la maison)<ref>http://www.sudlangues.sn/IMG/pdf/doc-108.pdf</ref>.
Burundi
En 1992, l’enseignement du français au Burundi est reprogrammé en Modèle:1re du primaire à la suite d'une demande adressée au président de la République par les parents d’élèves<ref>La Langue française dans le monde 2014 Modèle:ISBN, p. 92.</ref>.
Le 28 novembre 2014, à Dakar, en marge du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} Sommet de la Francophonie, un pacte linguistique entre l’OIF et le Burundi a été signé par Abdou Diouf et le président burundais Pierre Nkurunziza<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>http://www.francophonie.org/Pacte-linguistique-avec-le-Burundi.html</ref>.
Cameroun
Comme dans la plupart des pays d'Afrique, le début des années 2010 assiste à une très forte augmentation du français au Cameroun alors qu'en 2005 seulement 18 % de la population était composée de francophones « réels » et 26,8 % étaient des francophones « partiels ». Le français étant en progression constante au Cameroun ; en 2010 plus de 60 % des camerounais écrivent le français et plus de 80 % le parlent, de plus, la plus grande ville Douala parle français à 99 %<ref name="oif"/>. Le français progresse également comme langue maternelle ; une forte proportion de jeunes ne parle aucune langue camerounaise et n'utilise que le français<ref>Émergence et survie des langues nationales au Cameroun.</ref>.
Yaoundé voit sa population de francophones passer à 75,6 en 2015<ref>Statistique OIF http://www.francophonie.org/</ref>. Comme la plupart des autres pays d’Afrique, le Cameroun voit son nombre de francophones s'envoler passant de 46 % en 2005 à plus de 60 %Modèle:Augmentation en 2010 (+14 %) en cinq ans. La capitale économique Douala est, quant à elle, passée de 98 % de francophones en 2008 à 99 % en 2010<ref>La langue française dans le monde en 2010, Broché, Nathan, Modèle:P. et 66</ref>.
Égypte
Dès 1836 des écoles avec langue d’enseignement en français apparaissent en Égypte. Avec l'influence du français au Maghreb et dans le monde, le français devient la lingua franca de l’Égypte, la langue étrangère la plus répandue dans le pays. Puis le français devient langue de la justice et de l'administration<ref>Modèle:Article.</ref>.
C'est à partir des années 1920 que le français commence à perdre du terrain pour des raisons politiques et sociales, se faisant progressivement remplacer par l'anglais. Mais depuis le milieu des années 2000, le français est en plein essor en Égypte, En 2009, 6 millions d’Égyptiens apprenaient le français. Ce chiffre passe à 8 millions en 2013, soit deux millions d'apprenants supplémentaires en 4 ans (+33 %Modèle:Augmentation).
Gabon
Modèle:Article détaillé La francophonie au Gabon est en forte progression, avec une population parlant français à 90 % à Libreville. Le Gabon est par ailleurs connu pour être un des seuls pays africains où les marchés publics se déroulent entièrement en français<ref>La Langue française dans le monde 2014 Modèle:ISBN, p. 105.</ref>. En 1960, c'est 13 % de la population qui savait lire et écrire le français, contre à 64 % en 2014<ref>La Langue française dans le monde 2014 Modèle:ISBN, p. 107.</ref>.
Gambie
La Gambie est un pays traditionnellement anglophone entouré de pays francophones et en pleine phase de francisation du territoire pour accéder à la zone économique francophone panafricaine.
En 2006, un décret a imposé le français comme discipline fondamentale de l’enseignement secondaire moyen et supérieur en Gambie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ghana
Modèle:Citation (Richard Marcoux, 2012<ref name="en 2050">http://www.forumfrancophonie2012.org/blogue/2012/03/en-2050-la-langue-francaise-sera-africaine/</ref>).
Depuis 2002, l'apprentissage du français est obligatoire au collège et pourrait bientôt le devenir au lycée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Guinée équatoriale
La Guinée équatoriale est un pays historiquement hispanophone, mais qui se francise de plus en plus depuis son adhésion à la Zone Franc en 1983 et à l'OIF en 1989<ref name="diplomatie 968">Modèle:Lien web.</ref>. Un pas de plus est fait quand, en 1997, le français devient langue officielle<ref name="diplomatie 968" />. Le nombre d’enseignants du français passe de 7 en 1988 à 174 en 2012 (+2485 %Modèle:Augmentation). 82 % des élèves choisissent le français comme première langue étrangère contre 18 % pour l'anglais.
En 2012, la population francophone de Guinée est estimée à 30 %, en forte augmentation. En 2013 le français est introduit pour la première fois dans l’enseignement primaire dans 193 écoles du pays, ce qui représente Modèle:Nombre<ref>http://www.ambafrance-gq.org/L-enseignement-du-francais-en</ref>,<ref>La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, Modèle:P.</ref>. Le français devient obligatoire au cycle secondaire et son enseignement concerne plus d'un tiers de la population.
Mali
En 1960, un recensement de la nouvelle république a estimé le nombre de francophones à 66 000 ; en 27 ans, alors que la population avait doublé, le nombre de francophones passe en 1987 à 620 000 (+Modèle:UnitéModèle:Augmentation), ce nombre passe à 918 647 en 1998 (+Modèle:UnitéModèle:Augmentation) en 10 ans et atteint 2 200 000 (+Modèle:UnitéModèle:Augmentation) en 2006<ref name="oif"/>.
Maroc
Au Maroc, en 2011, Modèle:Unité des films produits sont tournés en arabe, Modèle:Unité en français et Modèle:Unité en anglais<ref>http://www.uis.unesco.org/culture/Documents/fs24-feature-film-diversity-fr.pdf</ref>. En 2012, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), un réseau mondial d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche francophones, inaugure son Modèle:10e bureau régional, à Rabat, qui représente l'AUF en Tunisie, en Algérie et au Maroc, auprès de 98 établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Cette évolution structurante permet à l'AUF de renforcer son action en faveur de la formation et de la recherche francophones et d’envisager son avenir sereinement<ref>http://www.auf.org/auf/en-bref/reperes/</ref>.
En 2016, le Maroc fait part de sa volonté de mettre un terme à la politique d'arabisation pratiquée dans le pays depuis une trentaine d'années. Cette volonté se concrétise par la présentation d'un programme par le ministre de l'éducation nationale, Rachid Belmokhtar, visant à franciser les mathématiques et les cours scientifiques à l'école et à rendre obligatoire l'apprentissage de la langue française dès la première année d'enseignement (aujourd'hui cet apprentissage n'étant obligatoire qu'à partir de la troisième année)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>http://www.impact24.info/lecole-marocaine-se-francise/</ref>.
Mozambique
Le Mozambique est un État officiellement lusophone mais il connaît depuis 1992 une importante progression du français. Bien que ce pays n'ait aucune frontière terrestre avec les pays francophones, des mesures sont prises depuis les années 1990 en faveur du français. Alors que le nombre d’étudiants du français n’était que de 5 000<ref>Selon les données du Haut Conseil de la Francophonie, État de la francophonie : données 1995-1996, Paris, La Documentation française, 1996, Modèle:P..</ref> dans les premières années après sa réintroduction, il est de nos jours appris par plus de Modèle:Unité des 15 à 18 ans en plus d'être choisi comme option dans les départements universitaires des sciences sociales, de médecine, de droit ainsi que par les cadres de la police et des finances<ref>Selon les données du Haut Conseil de la Francophonie, État de la francophonie : données 1997-1999, Paris, La Documentation française, 1999, Modèle:P..</ref>.
En 1992, le français devient obligatoire pour les classes de lettres et dans certains secteurs de l’enseignement supérieur<ref>: Le français au Mozambique, FIPF, le 30 septembre 2008, 08:38.</ref>.
Le 29 septembre 2006, le Mozambique rejoint l'Organisation internationale de la francophonie en tant qu'État observateur<ref>Organisation internationale de la francophonie.</ref>. En 2009, le français est introduit en option à des niveaux inférieurs (Modèle:9e et Modèle:10e, soit l'équivalent en France de la Modèle:3e et de la Modèle:2de<ref>Modèle:Lien web.</ref>)<ref>Fédération internationale des professeurs de français sur http://www.fipf.info.</ref>.
On s'attend à ce que les effectifs doublent dans une période de 5 ans dans le circuit scolaire. On prévoit aussi le lancement d’un mensuel français Flash Hebdo et l’élargissement du temps de diffusion du français sur les ondes radiophoniques, notamment grâce à Radio France Internationale<ref>La Vitalité de la francophonie : entre monologisme et diversité ? Albino CHAVALE Université Montpellier III - Dipraling, sur https://www.ulaval.ca.</ref>. De plus, il a été récemmentModèle:Quand annoncé que l’enseignement du français s’étendra aux classes scientifiques. Le 24 janvier 2013, les 572 écoles secondaires du pays ont reçu chacune un dictionnaire de français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis l’introduction du français en premier cycle, l'apprentissage du français a fortement augmenté passant de 60 000 en 2009 à 260 000 en 2013 soit +333 % en 4 ans. Le nombre de professeurs de français a lui aussi doublé entre 2008 et 2013.
Nigeria
Le Nigéria est un État anglophone qui se trouve « enclavé » entre des pays francophones : le Bénin, le Niger, le Tchad et le Cameroun. Par ailleurs, le nombre de Nigérians qui vont étudier le français au Bénin serait « phénoménal »<ref name="en 2050" />, selon le journaliste canadien Jean-Benoît Nadeau.
Le Nigéria a dans les années 1990 fait preuve de son envie de francisation en appelant à un soutien accru à la formation de professeurs de français<ref name="Nigeria.géant.Afrique"/>. Il a été fait état de la volonté du gouvernement fédéral nigérian de franciser le pays en envisageant notamment un enseignement obligatoire du français comme langue vivante, voire l'institution du français comme seconde langue officielle. Cette initiative se situe dans un contexte de rapprochement avec la France, la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la zone CFA, dont la majorité des membres sont francophones<ref name="Nigeria.géant.Afrique">Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, un grand nombre de ressortissants de ces pays vivent au Nigeria.
En 1996, le président nigérian, Sani Abacha, déclarait devant le Nigerian Institute for International Affairs que « le Nigeria est résolu à lancer un programme national d'apprentissage linguistique qui permettra, rapidement, à notre pays de devenir parfaitement bilingue »<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est donc dans ce contexte que le gouvernement exprima son envie de faire du français une possible langue officielle au Nigeria, comme le précise la section 1, no 10 de la Politique d'éducation nationale de 1998 : Modèle:Citation.
Le développement du français a néanmoins été freiné à la suite de la mort du général dictateur Sani Abacha, du rapprochement du Nigeria avec les États-Unis, et en raison des difficultés rencontrées (pénurie de professeurs de français<ref>Modèle:Lien web</ref>, manque d'intérêt de la population, etc.)<ref>Le français au Nigeria, Université Laval.</ref>.
En 2014, le pays place toujours, malgré ces aléas, le développement de ses liens avec la francophonie au cœur de ses ambitions, et le français, restant obligatoire, progresse malgré la pénurie de professeurs. L'environnement francophone est l'un des moteurs de l'enseignement-apprentissage du français au Nigeria. Enfin, la prise de conscience de son importance progresse rapidement dans les classes dirigeantes et les classes moyennes<ref name="LF2014p244">Modèle:Lien web.</ref>.
Ouganda
Le français est la première langue étrangère apprise en Ouganda<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
République centrafricaine
Le français est la première langue officielle du pays depuis 1963. En augmentation de façon générale, elle est parlée par 22,5 % de la population en 2005 puis passe à 29 % de la population en 2014. Il est essentiellement la langue de l'écrit et des situations formelles. « Trois ans après l’Indépendance, le MESAN (Mouvement d’évolution sociale de l’Afrique noire) fondé par B. Boganda, donnait au sango le statut de langue nationale tandis que le français recevait le statut de langue officielle (Congrès de Berbérati, juin 1963) ».
République démocratique du Congo
La République démocratique du Congo maîtrise de plus en plus le français, et depuis le début des années 2000, la proportion de francophones explose, passant de 24 millions de francophones en 2005<ref>La Francophonie dans le monde 2006-2007 - Organisation internationale de la francophonie, 2007, Modèle:P. Modèle:Pdf</ref> à 31 millions en 2010 (+22,6 %), soit une progression de six millions en seulement cinq ans<ref name="oif"/>. À Kinshasa, la capitale, le pourcentage de francophones évolue aussi fortement : en 2008, 87 % de la capitale parlait français contre 92 % en 2009<ref name="oif"/>.
Sénégal
Modèle:Article détaillé Modèle:...
Tchad
Le français est introduit dans les écoles tchadiennes en 1911. Aujourd'hui il est langue officielle avec l'arabe tchadien. Très présent dans les médias, il est très utilisé dans les affaires et par le gouvernement.
Tunisie
En 2012, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), un réseau mondial d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche francophones, ouvre à Tunis son nouvel institut de la Francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance. Cette évolution structurante permet à l'AUF de renforcer son action en faveur de la formation et de la recherche francophones<ref>http://www.auf.org/media/adminfiles/rapport.pdf</ref>.
Zambie
En Zambie, état anglophone, le français est introduit dans le système scolaire en 1954 avec une seule classe de français de 22 élèves au niveau de l’école secondaire de Munali à Lusaka, puis il est étendu à une douzaine d'écoles en 1964. En 1992, il y a plus de 100 écoles secondaires où on enseigne le français. Au tournant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on enseigne le français non pas seulement dans les écoles publiques mais aussi dans presque toutes les écoles primaires et secondaires privées<ref>La langue de Molière en Zambie : Le Français en Zambie - Gerald Chishaba, French Department, University of Zambia Modèle:Pdf</ref>.
Zimbabwe
À partir de la rentrée 2016, l'enseignement du français (ainsi que le chinois, le swahili et le portugais) deviendra obligatoire au Zimbabwe. Ces quatre langues sont jugées comme très utiles pour faire des affaires et communiquer en Afrique<ref>Zimbabwe : bientôt 4 langues à l'école ? - Le Figaro/AFP, 11 mai 2015.</ref>,<ref>Le Zimbabwe veut rendre obligatoire l'apprentissage de 4 langues à l'école - 7sur7, 11 mai 2015.</ref>.
Amérique du Nord
L'introduction du français en Amérique du Nord est liée à l'existence de l'immense territoire de la Nouvelle-France et de la Louisiane française, qui couvrait presque la moitié des États-Unis actuels et une grande partie du Canada. C'est pour cela que beaucoup d'endroits portent un nom d'origine française comme Détroit, Bâton-Rouge, Trois-Rivières, etc. (voir les exemples donnés dans la liste des noms de lieux d'origine française aux États-Unis). En Amérique du Nord, les principaux acteurs de la francisation sont le Québec, la Louisiane et l'Acadie. Bien que faible, la francisation se produit aussi aux États-Unis, en premier lieu grâce à la Louisiane qui, en 1968, crée le Conseil pour le développement du français en Louisiane, lequel ouvre des écoles de français et forme des professeurs à travers les États-Unis, mais aussi grâce au fait que les langues étrangères enseignées dans la plupart des écoles sont le français et l'espagnol.
Le Québec joue aussi un rôle important dans la francisation des États-Unis grâce à ses lois sur l'obligation de notices en français. De nombreux emballages d'aliments ou d'objets vendus aux États-Unis sont rédigés en français et en anglais, tout comme les modes d'emploi, afin de pouvoir être vendus également au Canada. Par exemple, les messages de sécurité sur les voitures aux États-Unis sont tous rédigés en français et en anglais. Les grandes entreprises québécoises participent beaucoup à la francisation à travers les États-Unis, en demandant à leurs employés de connaître le français ; pour ceux qui ne le connaissent pas, ils organisent des cours de francisation et, chaque année, un prix est remis aux entreprises ayant le mieux participé à la francisation (ce qui leur donne une très bonne image), on peut par exemple citer Zinc électrolytique du Canada Limitée<ref>Modèle:Lien web.</ref>, La capitale groupe financier inc<ref>Modèle:Lien web</ref> ou encore Cirque du Soleil, qui emploie plus de Modèle:Nombre à travers les États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, plus d'un million de Québécois émigrent aux États-Unis en raison de l'explosion démographique du Québec<ref>Modèle:Lien web</ref>. La revanche des berceaux leur donne le taux de natalité le plus élevé du monde à cette époque (le nombre des Canadiens français est passé de 140 000 en 1791, à un million en 1871). Cette croissance de la population a créé une surcharge par rapport aux terres cultivées, et le problème ne pouvait être résolu par les structures existantes. C'est donc plus d'un million de Québécois qui émigrent vers les États-Unis, créant une francisation des villes du Maine et du Vermont.
De nos jours certains comtés du Maine sont toujours francophones :
- Plus de Modèle:Nombre
- Madawaska (Maine) - 83,4 % de langue française de Modèle:Nombre
- Fort Kent (Maine) - 62 % de langue française de Modèle:Nombre
- Van Buren (Maine) - 77 % de langue française de Modèle:Nombre
- Frenchville (Maine) - 80 % de langue française de Modèle:Nombre
- Moins de Modèle:Nombre
- Eagle Lake (Maine) - 50 % de langue française de 815 habitants
- St. Agatha (Maine) - 80 % de langue française de 802 habitants
- St. Francis (Maine) - 61 % de langue française de 577 habitants
- Grand Isle (Maine) - 76 % de langue française de 518 habitants
- Saint John Plantation (Maine) - 60 % de langue française de 282 habitants
- Hamlin (Maine) - 57 % de langue française de 257 habitants
Le sondage le plus récent de l'Association des langues vivantes (2006) montre que les inscriptions pour l’apprentissage du français aux États-Unis sont à la hausse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf Rapport de l'association des langues vivantes aux États-Unis</ref>. De plus, en 2008 le Conseil américain sur l’enseignement des langues étrangères a effectué un sondage indiquant qu'il y a davantage de personnes voulant étudier le français que toute autre langue étrangère aux États-Unis<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Conseil américain sur l’enseignement des langues étrangères</ref>. En 2009, l'Institut polytechnique et Université d'État de Virginie (Virginia Tech) a publié un article intitulé «Modèle:Langue», en français : Le français la langue étrangère la plus utile.
Cet article du site de l'université Virginia Tech<ref>Modèle:Lien brisé</ref> explique pourquoi le français est la langue la plus importante à étudier<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Les médias de Toronto commencent à parler de « La grande francophonie d’Amérique », projet du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Canada
Sous la pression du Québec et des francophones du Canada, le 7 juillet 1969, la Loi sur les langues officielles est votée et le français obtient un statut égal à celui de l'anglais dans toutes les instances gouvernementales fédérales. Les francophones de l'extérieur du Québec obtiennent le droit d'aller à l'école publique en français de la même façon que les anglophones du Québec pouvaient le faire depuis des générations, des lois obligent toute notice d'aliment à être rédigée en anglais et en français ; tout service gouvernemental fédéral peut être effectué dans les deux langues, les lois doivent être disponibles dans les deux langues.
Depuis 1951, le nombre de francophones à l'extérieur du Québec a augmenté passant de 721 820 en 1951 à 935 692 en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> puis à 1 020 545 en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Et c'est plus d'un quart de million d’anglophones hors Québec qui utilisent régulièrement le français au travail<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le nombre de personnes parlant le français a quant à lui plus que doublé depuis la loi sur les langues officielles : d'environ Modèle:Nombre en 1960, on est passé en 2006 à 2 561 960 de personnes qui auraient la capacité de le parler au Canada hors Québec. Au Québec, on recense 7 028 740 francophones<ref>Commissariat aux langues officielles http://www.ocol-clo.gc.ca/html/quick_facts_faits_bref_franco_f.php</ref>. Sur l'ensemble du territoire canadien, il y a maintenant plus de 9,5 millions de francophones<ref>Statistique Canada, Population selon la connaissance des langues officielles, par province et territoire, (Recensement de 2006). http://www.statcan.gc.ca</ref>. La population dont le français est la langue parlée le plus souvent à la maison a, elle aussi, augmenté dans l'ensemble du Canada (+1,3 % de 1996 à 2001 et +2,4 % de 2001 à 2006)<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2011, le nombre de francophones atteint les 10 millions au Canada<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/98-314-x2011003_1-fra.cfm</ref>.
Au dernier recensement de 2011, une nouvelle tendance a pu être observé au Canada, l'augmentation importante des personnes nées francophones, due à un regain de natalité chez les francophones et une immigration francophone plus forte, presque toutes les régions et provinces du Canada ont vu leur population francophone maternelle augmentée de 2006 à 2011 : Canada (+4,7 %Modèle:Augmentation), Nouveau-Brunswick (+1,24 %Modèle:Augmentation), Ontario (+5,3 %Modèle:Augmentation), Terre-Neuve-et-Labrador (+35,4 %Modèle:Augmentation), Île-du-Prince-Édouard (-3,4 %Modèle:Diminution), Nouvelle-Écosse (-0,9 %Modèle:Diminution), Manitoba (+1,2 %Modèle:Augmentation), Saskatchewan (+7,7 %Modèle:Augmentation), Alberta (+25,6 %Modèle:Augmentation), Colombie-Britannique (+11,8 %Modèle:Augmentation), Yukon(+33 %Modèle:Augmentation), Territoires-du-Nord-Ouest (+13,1 %Modèle:Augmentation), Nunavut(+9,8 %Modèle:Augmentation), Québec (+4,6 %Modèle:Augmentation)<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/2011003/tbl/tbl3_1-2-fra.cfm</ref>,<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/2011003/tbl/tbl3_1-7-fra.cfm</ref>,<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/2011003/tbl/tbl3_1-3-fra.cfm</ref>,<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/2011003/tbl/tbl3_1-4-fra.cfm</ref>.
Alberta
En Alberta, depuis 2006, la connaissance du français augmente très rapidement, passant de Modèle:Unité pouvant parler le français en 2006 à 539 665 en 2010, soit une augmentation de 15 % en quatre ans. Plus frappant encore, l'augmentation du nombre de francophones dont le français est la langue maternelle, passant de 64 533 à 81 085, soit une hausse de 25,6 % en quatre ans.
Colombie-Britannique
Une francisation lente et constante se produit en Colombie-Britannique depuis les années 1950, principalement en raison du système éducatif d'immersion en français qui est très populaire dans la province mais aussi à cause d'autres facteurs extérieurs, la connaissance du français passe de 3,5 % en 1951, à 3,7 % en 1961, 4,7 % en 1971, 5,7 % en 1981, 6,4 % en 1991, 7 % en 2001 puis 7,3 % en 2006.
Entre 2006 et 2011 le taux de personnes déclarant parler français à la maison augmente de (+22 %Modèle:Augmentation).
Dans la même période le taux de personnes ayant le français comme langue maternelle augmente de (+12 %Modèle:Augmentation)<ref>https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/98-314-x2011003_1-fra.cfm</ref>.
Nouveau-Brunswick
Bien que la population francophone du Nouveau-Brunswick ait chuté dramatiquement à partir de la prise de contrôle du territoire par les Anglais et du fait de la déportation des francophones et des lois antifrançaises prises jusque dans les années 1960, on assiste, depuis peu, à une refrancisation du territoire (de 1951 à 2001, la connaissance du français y est passée de 38 % à 43 %)<ref name="Francisation.sud-est.Nouveau-Brunswick">Modèle:Lien web</ref>.
En 1875, un compromis admettant la possibilité de communiquer et d'étudier en français dans les écoles primaires fut le premier pas en faveur des francophones du Nouveau-Brunswick. Puis en 1922, le premier hôpital francophone de la province vit le jour à Moncton : l’Hôtel-Dieu<ref name="nouveau.brunswick.canada">Modèle:Lien web</ref>. Mais il faut attendre les années 1950-1960 pour voir les débuts de la refrancisation du Nouveau-Brunswick. En 1954, Moncton recevait la première station radiophonique de langue française de Radio-Canada puis en 1959 le premier poste de télédiffusion francophone dans la même ville. Moncton devint alors le bastion francophone du Nouveau-Brunswick<ref name="nouveau.brunswick.canada"/>. Mais la francisation s'intensifie le Modèle:Date avec l'élection de Louis Robichaud, le premier Acadien élu premier ministre de la province du Nouveau-Brunswick. En 1963<ref>Modèle:Lien web</ref>, l'Université de Moncton est créée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Québec voisin, à majorité francophone, fait pression sur le Nouveau-Brunswick en défendant la cause francophone, et en 1969 la première loi sur les langues officielles, qui rend le français et l'anglais officiels sur le plan juridique, est votée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Selon l'article 16.2, le français et l'anglais sont les langues officielles du Nouveau-Brunswick<ref>Modèle:Lien web Lois officiels du Nouveau-Brunswick</ref>, ils ont un statut et des droits et privilèges égaux quant à leur usage dans les institutions de la Législature et du gouvernement du Nouveau-Brunswick. Mais les francophones trouvent qu'elle ne va pas assez loin, et les anglophones trouvent cette loi scandaleuse et font bloc contre elle, il faudra donc attendre jusqu'en 1977 pour que soient mis en vigueur tous les articles de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.
En 1981, est adoptée la loi reconnaissant l'égalité des deux communautés linguistiques officielles au Nouveau-Brunswick<ref>Modèle:Lien web</ref>. Se sentant menacés par cette francisation qui continuait de se renforcer, certains anglophones créèrent le parti Confederation of Regions (COR)<ref>Modèle:Lien web Analyse des Partis Politiques Nouveau-Brunswick</ref> qui voulait abolir le bilinguisme au Nouveau-Brunswick. Le COR a obtenu près de 20 % des suffrages en 1991<ref>Modèle:Lien web Le succès électoral du Parti Confederation of Regions (CoR) aux élections provinciales de septembre 1991 a causé une grande surprise au Nouveau-Brunswick.</ref>.
En 1988, la loi fédérale sur les langues officielles fut modifiée pour protéger et affirmer plus fortement le bilinguisme de la province. Le gouvernement canadien s'engageait à faire la promotion de la dualité linguistique et à appuyer le développement des communautés linguistiques en situation minoritaire. Mais c'est finalement en 2002 que le gouvernement conservateur de Bernard Lord a fini par adopter à l'unanimité une nouvelle loi sur les langues officielles ou loi 64<ref>Modèle:Lien web (Texte intégral de la loi 64))</ref>, procédant ainsi à une mise à jour aussi nécessaire qu’attendue de la loi de 1969. Cette nouvelle loi demande la création d'un commissaire aux langues officielles et donne à la communauté francophone du Nouveau-Brunswick de nouveaux outils législatifs lui permettant d'affirmer sa présence et de poursuivre la francisation du territoire.
Selon l'article 29, tout affichage public et autre publication et communication destinée au grand public et émanant d’une institution est publié dans les deux langues officielles. Les affichages du Nouveau-Brunswick sont donc en français et en anglais, tout comme la signalisation, les lois et toutes instances gouvernementales. Depuis les années 1990-2000, les villes se francisent, par exemple la ville d'Edmundston, qui est passée de 89 % de francophones en 1996 à 93,4 % en 2006, la ville de Moncton (de 30,4 % en 1996 à 33 % en 2006), la ville de Tracadie-Sheila (de 94 % en 1996 à 96 % en 2006), Dalhousie (de 42,5 % à 49,5 %) et Dieppe (de 71,1 % en 1996 à 74,2 % en 2006). Certaines villes sont devenues majoritairement francophones, comme Bathurst, qui est passée de 44,6 % de francophones en 1996 à 50,5 % en 2006, ou alors Campbellton, qui est passée de 47 % en 1996 à 55 % en 2006<ref>Modèle:Lien web - Statistiques du Canada 1996 (site officiel)</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le nombre de francophones a augmenté de 12,4 % au Nouveau-Brunswick entre 1961 et 2001<ref> Modèle:EC</ref>.
On remarque aussi que la connaissance du français augmente énormément dans les régions à majorité anglophone comme dans la région de Westmorland, qui passe de 44 % à 55 %. Mais la région ayant subi la plus forte francisation est le comté d'Albert, en 1951 seulement 1 % des habitants connaissaient le français, alors qu’en 2001 cette proportion est de 23 %<ref name="Francisation.sud-est.Nouveau-Brunswick"/>,<ref>Conférences « Vision 20/20 » Congrès mondial acadien Université Saint-Anne Pointe-de-l’Église, N.-É., 2 août 2004 : Francisation du sud-est du Nouveau-Brunswick.</ref>.
En 2010, la ville de Dieppe instaure une loi rendant obligatoire l'affichage bilingue français-anglais avec le français précédant l'anglais, une première pour le Nouveau-Brunswick. Il est prévu que beaucoup d'autres villes du Nouveau-Brunswick emboîteront le pas<ref>La Victoire de Dieppe, leSoleil, Modèle:1er août 2010.</ref>.
Nouvelle-Écosse
En 2015, la population des écoles anglophones baisse fortement en Nouvelle-Écosse, mais c'est la tendance inverse qui s'observe du côté francophone<ref name="ici 20150508015">Modèle:Lien web.</ref>. Entre 2005 et 2015 la population étudiante anglophone a diminué en moyenne de 15 %Modèle:Diminution alors que la population francophone a augmenté de 18 %Modèle:Augmentation<ref name="ici 20150508015" />.
Ontario
La part relative des anglophones ne cesse de chuter depuis les années 1990, au profit de celle des allophones et des francophones qui ne cesse d'augmenter depuis le milieu des années 2000. À l'origine de cette évolution, une forte immigration d'origine francophone mais aussi un taux de natalité francophone plus fort que celui des anglophones.
- 1996<ref>http://www12.statcan.ca/english/Profil/Details/details1pop.cfm?SEARCH=BEGINS&PSGC=35&SGC=3520004&A=&LANG=F&Province=All&PlaceName=Ontario&CSDNAME=Toronto&CMA=535&SEARCH=BEGINS&DataType=1&TypeNameF=Cit%C3%A9&ID=7193</ref> : 441 675 Modèle:Augmentation (4,10 %) Modèle:Diminution
- 2001<ref>http://www12.statcan.ca/francais/census01/products/standard/prprofile/prprofile.cfm?G=35</ref> : 485 630 Modèle:Augmentation (4,25 %) Modèle:Augmentation
- 2006<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2006/dp-pd/hlt/97-555/T401-fra.cfm?Lang=F&T=401&GH=4&SC=1&S=99&O=A</ref> : 488 815 Modèle:Augmentation (4,06 %) Modèle:Diminution
- 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 580 000 Modèle:Augmentation (4,50 %) Modèle:Augmentation
- 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 611 500 Modèle:Augmentation (4,76 %) Modèle:Augmentation
Les anglophones, quant à eux, n'ont cessé de chuter en population relative.
- 1996 : 7 825 770 Modèle:Augmentation (72,77 %) Modèle:Diminution
- 2001 : 7 965 225 Modèle:Augmentation (69,80 %) Modèle:Diminution
- 2008 : 8 230 705 Modèle:Augmentation (68,42 %) Modèle:Diminution
- 2009 : 8 400 000 Modèle:Augmentation (64,62 %) Modèle:Diminution
Québec
Les immigrants venus de France lors du régime de la Nouvelle France (1534-1759) ont constitué la première population francophone du monde à réaliser son unité linguistique, et cela, deux siècles avant la France, et sans véritable intervention étatique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Québec travaille activement à la francisation de son territoire, depuis la mise en place en août 1977 de la Charte de la langue française (ou Loi 101). Le Québec est alors devenu la seule province unilingue francophone. Les autres provinces sont soit bilingues (exemple : le Manitoba, le Nouveau-Brunswick) ou simplement anglophones avec des facilités francophones (exemple : l'Ontario, la Saskatchewan). Par contre, depuis la loi sur les langues officielles du Canada, tous les territoires du Canada ont le français comme langue officielle<ref>Langues et Provinces au Canada.</ref>.
Cette loi 101, qui est une charte visant à faire respecter la langue française et à franciser les immigrants du Québec, instaure des lois linguistiques inédites, par exemple l'obligation d'affichage unilingue en français à l'extérieur des commerces, et l'obligation pour tout affichage commercial intérieur d'avoir le texte français écrit plus gros que celui de toute autre langue<ref>La loi 101 en ligne.</ref>. La loi 101 force toute personne à étudier dans une école publique francophone, sauf si le père ou la mère a fait des études primaires ou secondaires au Canada dans une école anglophone. Le nombre d'élèves anglophones a chuté de 43 % en vingt ans, passant de Modèle:Nombre anglophones en 1971-1972 à 111 466 en 1994-1995. Ce phénomène est encore plus accentué dans l'île de Montréal, où le nombre d'élèves étudiant en anglais a subi une diminution de 60 % entre 1971 et 1995<ref>Le nombre d'élèves anglophones a chuté de 43 % en vingt ans.</ref>. Par ailleurs, un certificat de francisation est accordé aux entreprises de 100 employés et plus qui démontrent que leurs employés francophones peuvent travailler en français. (Le taux de certification des entreprises québécoises est passé de 71,4 % en 2002 à 80,7 %Modèle:Augmentation en 2007<ref>Rapport de l'OIF.</ref>).
Cette politique de francisation est une réussite, la proportion d'anglophones étant passée de 14 % en 1971 à 7 % en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref> et le pourcentage de nouveaux immigrants choisissant l'anglais comme langue d'étude étant passé de 90 % en 1966 à 4 % en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La connaissance du français dans l’ensemble du Québec est passée de 93,6 % en 1991 à 93,9 % en 1996 puis à 94,6 % en 2001<ref name="Statistiques du Québec">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Chez les personnes de langue maternelle anglaise, l'aptitude à parler le français est passée de 35 % en 1971 à 60 %Modèle:Augmentation en 1991, à 67,2 %Modèle:Augmentation en 2001<ref>La connaissance du français et de l'anglais par langue maternelle, 1991, 1996, 2001.</ref>, puis à 71 %Modèle:Augmentation en 2006<ref>Les Canadiens et le bilinguisme Rapport final.</ref>. Chez les personnes de langue maternelle tierce, l'aptitude à parler le français est passée de 35 % en 1971<ref>Connaissances des langues, par langue maternelle et région ensemble du Québec, 1971-1991.</ref> à 68,6 %Modèle:Augmentation en 1991 à 73,5 %Modèle:Augmentation en 2001<ref name="Statistiques du Québec"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à 75,3 % en 2006<ref>Synthèse du rapport sur l'évolution de la situation linguistique au Québec Modèle:Pdf</ref>.
Le français a fortement augmenté à Ville Mont-Royal au cours des dernières années. Les anglophones passent de 80 % en 1937 à 48 % en 1984, puis à seulement 25 % en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De 1989 à 2015, la ville connaît une diminution des écoles anglophones de Modèle:Diminution 300 %.
L'Estrie, anciennement appelée « Eastern Townships » du fait de sa localisation frontalière avec les États-Unis, fut un territoire refuge pour les anglophones loyalistes fuyant la révolution américaine, l'empire britannique offrant des terres aux loyalistes dans cette région de la Nouvelle France récemment conquise. À partir des années 1760, la population est donc très largement anglophone. Après 1812, une faible quantité de Canadiens-français arrivent dans la région, mais ils ne représentent qu'une petite minorité parmi la population anglophone<ref>KESTEMAN, Jean-Pierre, Aborder l'histoire dans les Cantons-de-l'Est, Sherbrooke, Éditions GGC, 2007, Modèle:P..</ref>. Mais c'est dans les années 1840 qu'une grande vague d'immigration irlandaise et écossaise puis francophone débute. Alors que les francophones ne représentent toujours qu'une faible minorité parmi les autres, ils grandissent rapidement en raison d'une natalité record et d'une immigration qui ne cesse d'augmenter. Dans les années 1850-1860, ils commencent déjà à représenter une minorité importante<ref>KESTEMAN, Jean-Pierre et Al, Histoire des Cantons de l'Est, Québec, IQRC, 1998, Modèle:P..</ref>. En 1890, poussés par une des plus fortes natalités au monde, les Canadiens-français représentent plus de 70 % de la population de l'Estrie. Cette proportion francophone restera à peu près la même jusque dans les années 1930 où une grande industrialisation de la région pousse les travailleurs francophones à venir en Estrie, ce qui produit une nouvelle vague de francisation, les francophones de l'Estrie passent alors de 76 %Modèle:Augmentation en 1930 à plus de 88 %Modèle:Augmentation en 1960. À la suite de l'explosion démographique de l'après-guerre, en 2001 les francophones représentaient plus de 97 %Modèle:Augmentation de la population de l'Estrie<ref>Statistiques du Québec, Recensement 2001.</ref>.
Saskatchewan
Région métropolitaine de recensement de Regina : selon le recensement de 2011, le bilinguisme anglais-français chez les personnes de langue maternelle anglaise (85,9 % de la population), est en progression constante, passant de 1,4 % chez les personnes de 65 ans et plus à 7,5 % chez les jeunes de moins de 20 ans. Il en est de même chez les allophones, le taux passant de 1,5 % à 4,5 %. La population totale bilingue anglais-français progressant également de 3,1 % chez les 65 ans et plus à 7,7 % chez les moins de 20 ans<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/fogs-spg/Facts-cma-fra.cfm?LANG=Fra&GK=CMA&GC=705</ref>.
Yukon
Entre 2006 et 2011 la capacité de soutenir une conversation en français augmente passant de 11,8 % de la population à 13,4 % puis 13,8%Modèle:Augmentation en 2016<ref>http://www.eco.gov.yk.ca/pdf/Language.pdf {en}</ref>.
États-Unis
Le français est la deuxième langue la plus parlée à la maison aux États-Unis après l'espagnol (anglais non inclus) en augmentation numérique depuis 1980 (+33 %Modèle:Augmentation)<ref>https://www.census.gov/prod/2013pubs/acs-22.pdf</ref>. Le français parlé à la maison aux États-Unis : 1 550 751Modèle:Augmentation en 1980, 1 930 404Modèle:Augmentation en 1990, 2 097 206Modèle:Augmentation en 2000 puis 2 069 352Modèle:Diminution en 2010. Alors que toutes les autres langues indo-européennes sont en baisse constante (sauf l'espagnol) depuis les années 1980<ref>https://www.census.gov/hhes/socdemo/language/data/acs/Ortman_Shin_ASA2011_paper.pdf</ref>.
Louisiane
Entre 1916 et 1931, des lois successives bannissent la langue française dans les écoles. En 1921, la Constitution de la Louisiane déclare l’anglais seule langue autorisée. Ce n'est qu'avec l'arrivée de James Domengeaux (1907-1988), que la refrancisation de la Louisiane débute. En 1968, il obtient l'adoption de la Loi 409, créant le Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL) qui a pour mission de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. À cette époque, seulement le quart de la population parlait une variété de français, sans pouvoir ni le lire ni l'écrire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis la création du CODOFIL, les Louisianais ont pris conscience qu'il fallait sauvegarder cette culture française, plusieurs lois ont été votées comme :
- la Loi no 408 (1968) prévoyant l’enseignement du français dans les cinq premières années des écoles primaires et les trois premières années des écoles secondaires ;
- la Loi no 259 (1968) exigeant que les universités et les collèges forment des enseignants qualifiés en français ;
- la Loi no 256 (1968) reconnaissant la langue française comme officielle dans la publication des avis juridiques et des contrats ;
- la Loi no 458 (1968) autorisant l'établissement d'une station de télévision en français<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
En 1971, la partie méridionale de la Louisiane est reconnue officiellement comme région francophone de l'État de Louisiane sous le nom d'Acadiana<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. En 1976 est publié le premier livre en français cadien, « Lâche pas la patate » de Revon Reed. Arrivée des premiers enseignants belges. En 1987, pour la première fois, la Louisiane participe au Sommet de la Francophonie de Québec en tant qu'observateur. En 1991, les premiers enseignants acadiens commencent à enseigner et en 1992 les premiers programmes d'immersion débutent. C'est en 1994 que l’Université de Louisiane à Lafayette lance le premier programme de doctorat en Études francophones en Amérique du Nord. En 1999, La FrancoFête célèbre trois cents ans de l’héritage français en Louisiane et, durant l'année 2000, on assiste à la création de la première section francophone du barreau louisianais<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2004, Kathleen Babineaux Blanco est la première femme gouverneur d'origine francophone de la Louisiane<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site du gouverneur de Louisiane sur blancogovernor.com.</ref>.
De nombreux médias aident à la diffusion du français en Louisiane comme les radios : La voix de l’Amérique française<ref>Modèle:Lien web</ref>, KLRZ et Radio Louisiane<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les associations sont aussi très nombreuses, à tel point qu'en 1987 la ville de La Nouvelle-Orléans fonde le Council of Societies of Greater New Orleans afin de coordonner les organisations francophones de la ville. Il existe une forte francophilie en Louisiane, et les liens avec le Canada, notamment avec le Québec, « porte-étendard de la francophonie en Amérique », y sont entretenus. Les dégâts causés par le passage du cyclone Katrina, en août 2005, ont permis de voir s’exprimer une solidarité particulière entre ces deux régions. Voici par exemple ce qu’écrit Charles Larroque, président de l’association Louisiane à la carte<ref>Association Louisiane à la carte</ref> : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>
En 2014 la Louisiane passe la loi HB998<ref>https://www.legis.la.gov/legis/BillInfo.aspx?&i=225081</ref>,<ref>http://www.legis.la.gov/Legis/ViewDocument.aspx?d=904561&n=HB998%20Enrolled</ref> permettant l'affichage bilingue Français cajun/Anglais de tout panneaux public sur routes ou autoroutes dans les paroisses qui le demandent.
Minnesota
L'installation du français au Minnesota est intimement liée aux colons canadiens, qui ont contribué très tôt à son développement dans la région, comme le découvreur Louis Hennepin et le trappeur Pierre Parrant.
Mais la présence d'expéditions, d'établissements et de villages francophones est attestée dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la région, notamment grâce aux Français Pierre Radisson et le Sieur de Groseilliers, qui atteignirent vraisemblablement en 1654 le Minnesota, après avoir exploré le Wisconsin.
Cavelier de la Salle explore quelques années plus tard le Mississippi et arrive jusqu'à l'actuel État voisin du Dakota du Nord et surnomme la région « L'Étoile du Nord » qui deviendra par la suite la devise de l'État du Minnesota, voisin des Grandes Plaines du Dakota. L'exploration des territoires du Nord ainsi que de la région des grands lacs, dont le Minnesota, fut encouragée notamment par le Gouverneur de la Nouvelle-France, Frontenac. Aux débuts de l'existence de l'État, une francisation accrue s'opère grâce à un nombre important de nouveaux colons Canadiens, parmi lesquels Pierre Parrant, un trappeur et commerçant en fourrures né à Sault Ste. Marie (Michigan) en 1777 qui fut le premier colon de la ville de Saint Paul, au Minnesota.
Les métis de la Rivière Rouge ont également été une communauté importante pour la pratique du français au Minnesota.
Depuis 1858, date de création de l'État, le sceau officiel du Minnesota porte l'appellation en français de Cavelier de la Salle : Modèle:Citation.
La pratique du français au Minnesota s'est profondément transformée et amoindrie avec les campagnes d'anglicisation des États de la fédération américaine au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que l'interdiction temporaire d'enseigner ou de pratiquer le français dans les écoles, mais un regain récent est observéModèle:Quand.
De 1980 à 2000 le nombre de francophones du Minnesota passe de 10 026<ref>Alain Monnier, « Franco-Américains et francophones aux États-Unis », in Population, Modèle:42e année, no 3, 1987, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne</ref> à 15 744 (+36 % Modèle:Augmentation)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Minnesota : Languages - City-Data.com</ref>.
Michigan
La communauté francophone du Michigan est fortement apparentée à celle du sud de l'Ontario, en raison du lien fort qui unit la ville de Windsor avec le Michigan.
- À compter de 2013, les défenseurs de la culture ont obtenu des résolutions de la législature de l'État du Michigan pour nommer la semaine du mois de septembre la semaine du patrimoine canadien au Michigan. Promue par des défenseurs bénévoles autour de l'État, la semaine du patrimoine est un exemple de la continuité de la culture canadienne-française dans la région des Grands Lacs, en particulier au Michigan où les événements de 2015 étaient prévus de Houghton à Monroe. Les résolutions de la Chambre et du Sénat ont été soumises par les représentants Bill LaVoy, Andrea LaFontaine et le sénateur Jim Marleau ainsi qu'une coalition de plusieurs dizaines de co-parrains.
Missouri
La francisation du Missouri débute en 1758 quand des colons français s'installent dans la région, vers la haute vallée du Mississippi, alors connue sous le nom de Pays des Illinois ou Haute-Louisiane.
La colonisation française de la région a débuté à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec les coureurs des bois acadiens de l'actuel Canada. En 1760, ils avaient établi six villes: Cahokia, Kaskaskia, Saint-Philippe, Nouvelle-Chartres et Prairie-du-Rocher dans l'Illinois actuel, et Sainte Geneviève dans le Missouri et revendiqué la région pour la colonie de la Louisiane française.
Lorsque les Britanniques s'installèrent dans le Territoire du Nord-Ouest (la région à l'est du Mississippi), qu'ils annexèrent finalement en 1765 après la Guerre de la Conquête, beaucoup de ces colons français déménagèrent de l'autre côté du fleuve dans le Missouri, établissant ainsi la ville de Saint Louis et d'autres colonies et avant-postes.
De ce temps au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Créoles ont commencé à s'installer dans les hautes terres d'Ozark au-dessus de la rivière, en particulier après que toute la Louisiane française a été vendue aux États-Unis en 1803.
Après la vente de la Louisiane aux États-Unis, un processus d'anglicisation de force est lancé, mais les Francophones de la région ont réussi à éviter le phénomène d’anglicisation pendant plusieurs générations consécutives et ont gardé un français bien vivant.
Les Français ont afflué dans les montagnes après l'établissement d'opérations minières sérieuses à Potosi en 1797 par Moses Austin, et ont fondé des colonies telles que Old Mines auparavant (La Vieille Mine), qui devint peu à peu le centre de langue et de culture françaises du Missouri.
Avec le temps un nouveau dialecte francophone apparut, le Paw Paw French.
Un témoignage de 1930 du chercheur américain W. M. Miller raconte que ce dialecte était encore parlé par une partie substantielle de la population de Vieille Mine, près de la ville de Potosi dans le sud-est de l’État, où sont installés les Mines de plomb du sud du Missouri<ref>https://www.washingtonpost.com/national/history-buffs-race-to-preserve-dialect-in-missouri/2014/06/24/541772ae-fb60-11e3-9f27-09f20b8bfd1a_story.html%7b%7ben%7d%7d.</ref>.
New York
Dans l’État de New York, la population francophone est nombreuse et augmente doucement depuis plusieurs années passant de 139 202 en 2013 à 141 180 en 2015 (+1,50 %) Modèle:Augmentation<ref>https://datausa.io/profile/geo/new-york/</ref>
Floride
En Floride, la ville de Miami abrite une importante communauté francophone de plus en plus importante, composée d'expatriés français, d'Haïtiens (qui peuvent aussi parler le créole haïtien, une langue distincte dérivée partiellement du français) et de Canadiens français ; il y a aussi une communauté croissante d'Africains francophones à Orlando, Tampa, et dans les environs.
Pour répondre à la demande croissante de la communauté française de Floride, la première chaîne de télévision francophone aux États-Unis est créée en 2014 sous le nom de Bonjour Television. Devenue « Bonjour America », la chaîne transmet Modèle:Unité sur 24 et sept jours sur sept, tous ses programmes sont diffusés en langue française<ref>Bonjour America TV - Site officiel</ref>.
Californie
Une communauté française petite mais durable s'est développée à San Francisco pendant la ruée vers l'or. Elle a été complétée par des immigrants vinicoles français dans la région de la Baie et est aujourd'hui centrée culturellement autour du quartier français de San Francisco.
Mexique
Le français au Mexique est en forte augmentation depuis la fin des années 2010 avec plus de 25 Alliances françaises dispensant des cours de français à Modèle:Nombre effectifs en hausse de +20%Modèle:Augmentation entre 2011 et 2012.
Amérique centrale
Costa Rica
Dans les années 1980, le français devient une langue étrangère obligatoire à l’école, au premier cycle du secondaire (collège) et optionnel au lycée<ref>http://www.elysee.fr/declarations/article/declaration-conjointe-du-president-de-la-republique-francaise-et-du-president-de-la-republique-du-costa-rica/</ref>.
En 2014, le Costa Rica devient hôte du SEDIFRALE (Congrès Régional des Professeurs de Français Langue Étrangère)<ref>http://heredia2014.fipf.org/lieu-congres</ref> et fait sa demande officielle d'admission à l'Organisation internationale de la Francophonie<ref name="francophonie 80 états" />. Son adhésion est effective fin 2014, le Costa Rica devenant membre observateur au sein de l'OIF<ref name="francophonie 80 états" />.
Caraïbes
Dominique
Situé entre les îles françaises de la Guadeloupe et de la Martinique, ce pays devient membre de l'OIF en 1979. Malgré le statut de l'anglais comme langue officielle, 80 % des citoyens s'expriment en créole français. Le français est la langue étrangère la plus apprise sur l’île<ref>Livre: La langue française dans le Monde 2014 Modèle:ISBN Page:240</ref>.
République dominicaine
Voisin du pays francophone de l'Haïti, la République dominicaine devient membre observateur de l'OIF en 2010. Avec l'anglais, le français devient obligatoire à partir du milieu du cycle primaire (9-10 ans). Durant les 10 dernières années (2005-2015) le nombre d’apprenants du français au niveau supérieur à quant à lui augmenté de plus de +400 %Modèle:Augmentation<ref>Livre: La langue française dans le Monde 2014 Modèle:ISBN Page:239</ref>
Sainte-Lucie
La francisation de Sainte-Lucie commence en 1660 quand la France signe un traité avec les Caraïbes après y avoir implanté la première colonie stable. Celle-ci s’arrête en 1814 lorsque l’Angleterre prend le contrôle complet de la colonie à la suite du traité de Paris. À la suite de cela, l’enseignement du français y est interrompu mais la population parle toujours un créole français.
En 2010, un pacte linguistique avec la Francophonie est signé, ce qui introduit progressivement le français en école primaire<ref name="Rapport OIF 2014">http://www.francophonie.org/Langue-Francaise-2014/</ref>. En 2012, 15 des 75 écoles de l’île étaient impliquées dans l’enseignement du français. En 2013, le dispositif était élargi à 25 établissement supplémentaires, ce qui donne 35 écoles sur 75 (+133 %Modèle:Augmentation). Depuis la mise en place de ce pacte en 2010, le français connait une forte progression sur l’île pour la première fois depuis plusieurs décennies. Dans le secondaire, le français progresse malgré une diminution de la population.
En 2014, le français devient optionnel au lycée avec l’espagnol, ce dernier étant soutenu par les États hispanophones voisins.
Amérique du Sud
Colombie
La Colombie est un pays de tradition francophile, du fait de ses relations très anciennes avec la France. En 2012, la France est le troisième pays de destination pour les étudiants colombiens après les États-Unis et l'Espagne, mais aussi le deuxième pays d’Amérique du Sud avec le plus d’apprenants du français. D'après l'OIF la Colombie songe à ré-introduire le français comme langue obligatoire à l’école<ref>http://www.francophonie.org/evenements.html</ref>.
Moyen-Orient
Bahreïn
En 2010, Bahreïn introduit officiellement le français dans le secteur public. À terme, il est envisagé que le français soit généralisé dans l'ensemble de l'enseignement secondaire<ref name="Rapport OIF 2014" />. Les effectifs apprenant le français passent de zéro en primaire, 900 dans le secondaire et 300 dans le supérieur en 2009 à 12 000Modèle:Augmentation en primaire, 6 000Modèle:Augmentation dans le secondaires et 300Modèle:Augmentation dans le supérieur en 2010.
Émirats arabes unis
En 2006 est commandée l'Université Paris-Sorbonne-Abou Dabi, qui fait fortement avancer la francophonie aux EAU. L'Université est finalement inaugurée en 2011. En 2010, les Émirats arabes unis deviennent observateur de l'Organisation Internationale de la Francophonie.
Oman
Le Sultanat d'Oman projette de sortir du tout à l'anglais et de faire du français la deuxième langue étrangère après l'anglais<ref>http://www.ambafrance-om.org/Semaine-de-la-francophonie-au</ref>.
Dès 2007, le sultanat ouvre des sections de français dans trois institutions de l’enseignement supérieurs. Entre 2013 et 2014, le secteur public introduit le français dans 4 écoles pilotes, grâce à un accord entre l'Oman et la Tunisie qui met à disposition des professeurs de français, et avec la France qui apporte le soutien pédagogique<ref name="Rapport OIF 2014" />. À l’école française de Mascate les effectifs ont doublé (+100%Modèle:Augmentation) en cinq ans<ref>http://www.ecolefrancaisedemascate.com/</ref>.
Qatar
En 2012, le Qatar devient membre associé de l'OIF ; la même année, le français est introduit dans les cursus nationaux et un département universitaire de français est créé<ref>Modèle:Article.</ref>.
Asie
De 1994 à 2004 le nombre d'étudiants en français a augmenté de Modèle:UnitéModèle:Augmentation en Asie<ref>Rapport du Secrétaire général de la Francophonie, sur francophonie.org.</ref>. En septembre 2006<ref>Site du Consulat de France expliquant l'historique du VALOFRASE, sur http://www.consulfrance-hcm.org.</ref>, le programme VALOFRASE<ref>Site officiel de VALOFRASE</ref> (Valorisation du français en Asie du Sud-Est) a été lancé grâce à l'Agence universitaire de la Francophonie, l'Organisation internationale de la Francophonie, la Centrale des syndicats au Québec, la Wallonie-Bruxelles à Hanoï et la Coopération française.
Entre 2002-2003 et 2009-2010, l'apprentissage du français a augmenté de 250%Modèle:Augmentation en Arménie. La première langue enseignée en Arménie est le russe, en 2010 le français est introduit comme deuxième langue étrangère dans tous les collèges puis les lycées. En 2012, à la suite du succès rencontré par le français, l’Arménie introduit un grand programme de renforcement du français dans les écoles d'Erevan et à Gumri. En 2012 un pacte linguistique est signé entre l'OIF et l’Arménie. Finalement depuis 2010 et d’après l'Organisation International de la francophonie, le français progresse fortement en Arménie<ref name="Rapport OIF 2014" />.
Cambodge
Alors qu'avant le lancement du programme Valofrase (Valorisation du français en Asie du Sud-Est) les étudiants en français au Cambodge étaient peu nombreux, en 2007-2008 Modèle:Nombre décident de choisir le français comme langue d'apprentissage, ce nombre passe à 98 184 durant l'année 2008-2009, monte à 113 913 durant l'année 2009-2010, puis atteint 128 101 durant l'année 2010-2011, pour enfin redescendre légèrement en 2011-2012 à Modèle:Nombre<ref name="valo" /> ainsi qu'en 2012-2013 à 124 266<ref name="valofrase art 318">http://valofrase.taupette.fr/spip.php?article318</ref>.
De plus, le nombre de régions proposant le français passe de 16 sur 24 en 2006 à 24 sur 24 en 2010<ref>http://valofrase.taupette.fr/spip.php?rubrique78</ref>.
Année | #<ref group=N name="N NbApp">Nombre d'apprenants.</ref> | %<ref group=N>Pourcentage des effectifs totaux des élèves du second degré.</ref> |
---|---|---|
2005-2006 | 71 552 | |
2006-2007 | 55 673 | -22,5 % |
2007-2008 | 45 434 | -20,0 % |
2008-2009 | 98 184 | +122,7 % |
2009-2010 | 113 913 | +15,3 % |
2010-2011<ref name="valo">http://valofrase.taupette.fr/IMG/pdf/effectifs-apprenants-francais-cambodge.pdf</ref> | 128 101 | +13,3 % |
2011-2012<ref name="valo"/> | 126 136 | -1,5 % |
2012-2013<ref name="valofrase art 318" /> | 124 266 | -1,5 % |
Chine
En 1999, la Chine comptait 32 universités offrant le français comme option, en 2014 elle en comptait plus de 140 soit une augmentation de 340 %Modèle:Augmentation en quinze ans<ref name="afpc dep08web">La langue française dans les universités chinoises - Ambassade de France en Chine, site de l'Association française des professeurs de Chinois (AFPC), septembre 2014 Modèle:Pdf</ref>.
En 2005, on comptait un total d'environ 50 000 apprenants de français et un corps enseignant de plus de 700 professeurs chinois de français<ref>État de l'enseignement du français en Chine - Claire Saillard, Ambassade de France en Chine, 4 janvier 2006 (voir archive)</ref> en sus d'une cinquantaine d'enseignants français. Le réseau des quinze Alliances françaises en Chine accueille près de Modèle:Nombre chaque année alors que près de 24 000 Chinois étudiaient dans une université française en 2009.
Taux de croissance annuel du nombre d’universités offrant une spécialité de français :
Année | #<ref group="N" name="N NbApp" /> | %<ref group=N>Taux de croissance annuel du nombre d’universités offrant une spécialité de français.</ref> |
---|---|---|
1949-1979<ref name="afpc dep08web" /> | 0,80 par an | |
1979-1999<ref name="afpc dep08web" /> | 0,35 par an | -56,25 % Modèle:Diminution |
2000-2015<ref name="afpc dep08web" /> | 7,00 par an | +1 900 % Modèle:Augmentation |
Modèle:Citation, affirmeModèle:Quand le directeur de l'Alliance française de Canton<ref>Michel Grenié, attaché de coopération linguistique et éducative, ambassade de France à Pékin.</ref>. Récemment les entreprises chinoises demandent de plus en plus de francophones pour pouvoir investir en Afrique.
Corée du Sud
En 2015, l'Organisation Internationale de la Francophonie annonce lancer un partenariat avec la Corée du Sud pour promouvoir l'enseignement du français dans le pays. Ce partenariat se fonde autour d'un Conseil de promotion, qui se situe à Séoul et réunit les principaux promoteurs de la langue française dans le pays. Cette initiative découle de la volonté de l'OIF d'augmenter le nombre d'apprenants sur place, qui statuerait, selon ses estimations, à 40 000<ref name="Reffrancisation1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Reffrancisation2">Modèle:Lien web.</ref>.
Inde
En Inde l'apprentissage de la langue française est en très forte augmentation depuis le début des années 2010, étant apprise par près de Modèle:Nombre, elle devient donc la première langue étrangère apprise dans le pays.
En 2014 elle passe à 1 200 000 apprenants soit une augmentation de 140 %Modèle:Augmentation<ref name="Rapport OIF 2014" />. Le français est en forte augmentation mais une pénurie d'enseignants se fait sentir, aujourd'hui la langue française est enseignée dans plus de 47 départements universitaires formant les futurs enseignants de français. Elle est surtout apprise grâce à l'apprentissage en ligne, et est considérée comme une langue d'avenir<ref>Quand l'Inde apprend le français - Aujourd'hui l'Inde, 2 avril 2008</ref>,<ref>Site de l'Alliance française en Inde</ref>.
Les échanges scolaires entre la France et l'Inde sont aussi en augmentation de plus de 35 %Modèle:Augmentation depuis 2009.
Japon
Le français est vu comme la langue du luxe, de la romance et du prestige au Japon ; il est donc à la mode d'appeler un produit ou une entreprise en français ou avec un nom apparaissant comme francophone. Mais le manque de diffusion du français au Japon mena à des noms francophones mal écrits, mal traduits ou sortis du contexte, ce qui créa le Franponais. C'est donc une semi-francisation qui se produit au Japon avec le paysage visuel adoptant parfois un faux-français<ref>http://lefranponais.fr/</ref>.
Le nombre d’étudiants du français au Japon est de 9 500 pour le Secondaire et de 180 000 à 200 000 pour le Supérieur<ref>Livre : La langue française dans le monde 2010 Modèle:ISBN</ref>. En 2007, le rapport de l'OIF sur La Francophonie dans le monde mentionnait : Modèle:Citation<ref>La Francophonie dans le monde 2006-2007 - Organisation internationale de la francophonie, 2007, Modèle:P. Modèle:Pdf</ref>.
Laos
L'Organisation internationale de la francophonie (OIF) estime à 190 000 le nombre de francophones au Laos en 2015, soit 3 % de la population<ref>La langue française dans le monde 2014, Éditions Nathan, Paris, 2014, Modèle:P.</ref>. Ce nombre est en constante progression depuis une dizaine d’années<ref>La Francophonie au Laos - Ambassade de France au Laos</ref>. Au Laos le nombre d'étudiants diplômés du baccalauréat augmente de 400 % de 2004 à 2006 et de 935 % de 2004 à 2009<ref>Statistiques officielles du VALOFRASE</ref>.
Avec la fin de l'isolationnisme au début des années 1990, la langue française a rebondi, grâce à la mise en place de la langue française, aux relations avec la Suisse et le Canada, ainsi que l'ouverture de centres de langue française dans le centre du pays. Aujourd'hui, le français a un statut au Laos semblables aux autres nations francophones d'Asie et environ 35 % de tous les élèves au Laos reçoivent leur éducation en français, qui est la langue à apprendre requise dans de nombreuses écoles. Le français est également utilisé dans les travaux publics au Laos central et méridional et à Luang Prabang ; c'est une langue de la diplomatie et des élites, des professions supérieures et des aînés. Cependant, la langue anglaise a continué de menacer la langue française au Laos, car elle est considérée comme la langue du commerce international et certaines écoles ont également fait de l'anglais une matière obligatoire. Le Laos est également membre de la Francophonie.
En 2015, le français devient obligatoire en tant que deuxième langue étrangère au Laos, à la suite de la réforme du système éducatif en 2009. Plus de Modèle:Nombre sont concernés en 2015, ce qui contribue à accentuer la forte progression du français au Laos<ref name="Rapport OIF 2014" />.
Année | Élèves apprenant le français | Nombre de professeurs de français | Nombre d'établissements enseignant le français |
---|---|---|---|
2009-2010 | 2 639 Modèle:Augmentation | 129 Modèle:Augmentation | 84 Modèle:Augmentation |
2010-2011 | 30 665 Modèle:Augmentation | 152 Modèle:Augmentation | 95 Modèle:Augmentation |
2011-2012 | 37 877 Modèle:Augmentation | 191 Modèle:Augmentation | 113 Modèle:Augmentation |
2012-2013 | 46 177 Modèle:Augmentation | 228 Modèle:Augmentation | 128 Modèle:Augmentation |
Liban
La francisation du Liban débute avec la création de l'État du Grand Liban en 1919 sous protectorat de la France, dans le but de protéger la communauté chrétienne maronite dominante sur le territoire libanais à cette époque<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le français est utilisé sur les billets de banque de la livre libanaise, sur les panneaux routiers, sur les plaques d'immatriculation et sur les bâtiments officiels (à côté de l'arabe).
Le français au Liban est une langue d'éducation majoritaire, Modèle:Depuis quand 57% des élèves sont scolarisés dans une filière francophone.
- En 2010 Le Liban signe un pacte avec L'Organisation internationale de la francophonie.
- En 2013 le Liban signe un accord cadre pour la mise en œuvre du programme d'Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres<ref>https://ifadem.org/fr/2013/10/28/ifadem-liban-signature-de-laccord-cadre</ref>.
Malaisie
Le français est offert en primaire avec une augmentation des effectifs de +10%Modèle:Augmentation entre 2010 et 2014<ref name="fr1">https://www.francophonie.org/Langue-Francaise-2014/projet/Rapport-OIF-2014.pdf</ref>.
Philippines
En 2009 un partenariat avec le ministère de l’éducation permet l'ouverture de classes supplémentaires de français dans la région de Manille et Cebu. Depuis 2010, le français progresse aux Philippines ; il est enseigné dans 13 lycées scientifiques Modèle:C'est-à-dire.
La position du français a fortement été renforcée depuis la mise en place en 2012 de la réforme de l’enseignement secondaire qui introduit les langues étrangères dans le cursus. En 2015, le français est la première langue européenne la plus enseignée dans les universités philippiennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sri Lanka
En 2014, le français est la deuxième langue la plus étudiée au Sri Lanka<ref>https://www.francophonie.org/IMG/pdf/2e.pdf</ref>. Entre 2009 et 2014, le nombre d'étudiants français a augmenté de +30%Modèle:Augmentation<ref name="fr1" />.
Turkménistan
La présence du Français au Turkménistan débute significativement en 1995 avec la création de deux chaires de langue française à l’université d’état Magymtguly et à l'institut des langues mondiales Azadi. Le français commence à se développer beaucoup plus rapidement à partir de 1998, il est actuellement enseigné dans sept écoles de la Capitale et dans trois écoles de province<ref>https://www.francophonie.org/-La-Francophonie-en-chiffres-.html</ref>.
Thaïlande
En 2008, la Thaïlande décide de devenir membre de l'Organisation Internationale de la Francophonie<ref>Site officiel de l'Organisation international de la francophonie http://www.francophonie.org/Thailande.html</ref>, notamment du fait qu'elle partage des frontières avec deux anciennes colonies françaises, le Cambodge et le Laos.
En 2009, le français est la deuxième langue étrangère étudiée au secondaire<ref>lepetitjournal.com, 9 janvier 2009.</ref>.
Viêt Nam
Au Viêt Nam, les étudiants passant par le projet régional de Valorisation du francais en Asie du Sud-Est (VALOFRASE) ont un taux de réussite au concours d’entrée à l’université d'environ Modèle:Unité alors que la moyenne nationale est de Modèle:Unité<ref>Consulat de France sur le VALOFRASE.</ref>. Plus de Modèle:Nombre ont choisi le français comme langue d'étude en 2007, 40 provinces sur 64 proposent l'apprentissage du français à l'école<ref>Chiffres officiels</ref>.
Yémen
Europe
Selon le groupe de prospective Global Europe Anticipation Bulletin (GEAB), l'importante croissance démographique de la France (et des pays francophones d'où viennent une grande partie des immigrants arrivant dans l'Union européenne) est la clé de la renaissance du français en tant que langue trans-européenne de premier plan. Du fait de ses quelque 80 millions de locuteursModèle:Augmentation (en rapide augmentation), le français est déjà la deuxième langue maternelle de l'Union européenne. L'effacement de la période de l'après-guerre, laquelle vit la langue française perdre de son attrait en tant que langue politique des élites, joue un rôle positif dans le regain de vitalité du français<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Global Europe Anticipation Bulletin (GEAB), Modèle:Langue Heavy trends in the EU’s new linguistic equilibriums in one generation from now, Excerpt GEAB no 13 (March 16, 2007) : Modèle:Citation étrangère</ref>.
Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues<ref name="europa">http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_386_fr.pdf</ref>,<ref name="lke">Modèle:Lien web.</ref>, le français est la deuxième langue étrangère la plus couramment maîtrisée dans l'Union européenne des 27 parmi les plus de 55 ans avec 6,10 % derrière l'anglais et ses 11,70 %. Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise progresse à 7,94 % de la population (toujours deuxième) contre 21,59 % pour l'anglais. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français progresse encore à 9,05 %, toujours deuxième derrière l'anglais et ses 28,24 %, et désormais talonné par l'Allemand qui rattrape le français avec 8,73 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maitrisée dans l'Union après l'anglais avec 7,62 % des européens déclarant la maitriser contre 20,09 % pour l'anglais.
En 2012, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) décide de la mise en place de Centres de réussite universitaire en Europe centrale et orientale. Cette action entend renforcer l’enseignement du et en français et la présence francophone au sein des établissements membres de l’AUF en Europe centrale et orientale. Elle met en place au sein des universités partenaires des espaces didactiques dotés de ressources pédagogiques et d’équipements techniques de pointe, ainsi que des médiathèques ; l’ensemble favorise la diffusion de ressources francophones centrées sur l’apprentissage du français. 30 Centres de réussite universitaire seront installés dans des universités membres implantées dans 10 pays (Arménie, Bulgarie, Kazakhstan, Lituanie, Moldavie, Roumanie, Russie, Slovaquie, Turquie, Ukraine)<ref name="auf">Modèle:Lien web.</ref>.
Les pourcentages d'élèves étudiant l'anglais, le français et/ou l'allemand dans l’enseignement primaire (niveau CITE 1) dans l'Union européenne durant l'année scolaire 2012/2013 sont les suivants<ref>http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/images/c/c2/Foreign_language_learning_statistics_YB2016.xlsx</ref> :
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Les pourcentages d’élèves étudiant l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol et le russe dans l’enseignement secondaire inférieur (niveau CITE 2) dans l'Union européenne durant l'année scolaire 2009/2010 sont les suivants<ref name="enseignement80">Modèle:Lien web.</ref> :
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