Guinée-Bissau
Modèle:Coord Modèle:Voir homonymes
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La Guinée-Bissau<ref>Seules les institutions françaises utilisent la graphie « Guinée-Bissao ». Voir la Liste annexée à l'arrêté du 4 novembre 1993 et sur le liste du ministère de la Culture</ref> ou Guinée-Bissao<ref>Modèle:Lien web</ref>, en forme longue la république de Guinée-Bissau (Modèle:En langue et Modèle:Lang), est un pays lusophone d'Afrique de l'Ouest. Sa capitale est Bissau. Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et de l'Organisation de la coopération islamique.
Géographie
La Guinée-Bissau, qui doit son nom à sa capitale, Bissau, est un pays lusophone d'Afrique de l'Ouest, baigné par l'océan Atlantique, limité au nord par le Sénégal, à l'est et au sud-est par la république de Guinée, ces deux derniers États étant francophones.
La Guinée-Bissau s'étend sur Modèle:Unité, Modèle:Unité de terre et Modèle:Unité de mer (ce qui est à peine plus étendu que la Belgique), et comprend environ 80 îles et îlots de l'archipel des Bijagos (ou « archipel des Bissagos »).
Histoire
Histoire pré-coloniale
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Mansayas (baronnies de l'empire du Mali), fondées entre 1235 et 1265 par le général mandingue Tiramighan Traoré<ref>Modèle:Ouvrage</ref> qui a vaincu et fait prisonnier Kirikor, dernier roi du Bainouk, puis réunies à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la forme du royaume indépendant du Gabou (Kaabunké) s'étendent progressivement et exercent, à l'ouest, une forte influence sur la région et les autres nations de ce territoire (Royaume de Qinala, Confédération Balante, Seigneuries Brâmes/Papel, Seigneuries Felups/Diola, Royaume Nalu), jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les premiers contacts européens sont établis en 1447 par le navigateur portugais Álvaro Fernandes, un an après la mort de Nuno Tristão lors d'une bataille navale à l'embouchure de la Gambie. Le Portugal loue plusieurs terrains en bordure de fleuves sur lesquels il établit des comptoirs, notamment à Cacheu, Bissau, Farim, Geba. En 1867, le royaume de Gabu est vaincu par l'armée de la confédération peule et musulmane du Fouta Djalon.
Histoire coloniale
La région devient une colonie portugaise en 1879 puis une province ultramarine en 1951.
En 1959, une grève ouvrière au port de Bissau aboutit à un massacre. Cinquante ouvriers sont tués par les forces de l'ordre portugaises et plus de Modèle:Nombre. Ce massacre constitue un « tournant de la réflexion des nationalistes révolutionnaires », les incitant à reconsidérer les luttes pacifiques menées jusqu'alors pour envisager la lutte armée<ref name=":0" />.
En 1963, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) déclenche la guerre d'indépendance. L'insurrection rencontre progressivement l’adhésion des populations rurales et les « zones libérées » s'étendent sur 50 % du territoire dès 1966, puis 70 % à partir de 1968. Sous la direction d'Amílcar Cabral, les rebelles tentent d'y reconstruire un modèle politique où le pouvoir serait exercé par les paysans eux-mêmes et entreprennent de développer le système sanitaire et l'alphabétisation<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
L'objectif se situe au-delà de la simple indépendance nationale. Selon Cabral : « Nous ne luttons pas simplement pour mettre un drapeau dans notre pays et pour avoir un hymne mais pour que plus jamais nos peuples ne soient exploités, pas seulement par les impérialistes, pas seulement par les Européens, pas seulement par les gens de peau blanche, parce que nous ne confondons pas l’exploitation ou les facteurs d’exploitation avec la couleur de peau des hommes ; nous ne voulons plus d’exploitation chez nous, même pas par des Noirs »<ref name=":0" />.
Après la révolution des Œillets en 1974, les Portugais quittent le pays qui devient indépendant. Le PAIGC qui avait mené la lutte politique puis l'insurrection pour l'indépendance pendant Modèle:Nombre remporte les élections.
Histoire depuis l'indépendance
Depuis la décolonisation, le pays est en proie à une instabilité chronique avec six tentatives de renversement du pouvoir par la violence<ref name="Yégavian">Modèle:Article</ref>. Aucun président n'a d'ailleurs pu parvenir à la fin de son mandat<ref name="Yégavian" />. L'armée, au sein de laquelle l’ethnie balante est prédominante, joue un rôle essentiel dans la vie politique du pays.
Cependant, l'indépendance avait commencé sous les meilleurs auspices. La diaspora bissaoguinéenne était revenue en masse dans le pays. Un système d'accès à l'école pour tous a été créé. Les livres étaient gratuits et les écoles semblaient disposer d'un nombre suffisant d'enseignants. L'éducation des filles, jusqu'alors négligée, a été encouragée et un nouveau calendrier scolaire, plus adapté au monde rural, a été adopté<ref name=":1">https://www.insumisos.com/diplo/NODE/2735.HTM</ref>.
Le Modèle:Date, João Bernardo Vieira dit « Nino Vieira » renverse le président Luís Cabral, demi-frère du leader indépendantiste Amílcar Cabral et au pouvoir depuis l'indépendance, par un coup d'État militaire sans effusion de sang. La Constitution est suspendue et un conseil militaire de neuf membres de la révolution présidé par Vieira est mis en place.
Depuis lors, le pays a évolué vers une économie libérale. Des coupes budgétaires ont été effectuées au détriment du secteur social et de l'éducation<ref name=":1" />. En 1984, une nouvelle constitution est approuvée et ramène le pays à la règle civile. La Guinée-Bissau, comme une grande partie de l'Afrique subsaharienne, se tourne vers la démocratie multipartite au début des années 1990 avec la fin de la Guerre froide. L'interdiction des partis politiques est levée en 1991 et des élections ont lieu en 1994.
Au premier tour de l’élection présidentielle le Modèle:Date-, Vieira reçoit 46,20 % des voix face à sept autres candidats. Il sort vainqueur du deuxième tour le Modèle:Date- avec 52,02 % des voix contre 47,98 % pour Kumba Ialá, un ancien conférencier de philosophie, dissident du PAIGC dont il a été exclu en 1989 et président du Parti social de renouvellement (PRS). Les observateurs internationaux des élections ont en général considéré le scrutin comme honnête. Vieira est proclamé premier président de la République démocratiquement élu le Modèle:Date.
Modèle:Article détaillé Après une tentative échouée de coup d'État contre le gouvernement en Modèle:Date, le pays tombe dans une brève mais violente guerre civile entre les forces restées fidèles à Vieira et celles du chef d'état-major de l'armée Ansoumane Mané, ancien compagnon d'arme du chef de l’État pendant la guerre d'indépendance. Les rebelles renversent finalement le gouvernement de João Vieira le Modèle:Date qui trouve refuge à l'ambassade du Portugal avant de s'exiler au Portugal.
Kumba Ialá est élu président en 2000 mais est renversé par un coup d'État sans effusion de sang en Modèle:Date-. D'ethnie balante, celui-ci était accusé de favoriser sa communauté et s'était discrédité en dissolvant en 2002 l'Assemblée nationale tout en repoussant sans cesse de nouvelles élections législatives. Le coup d'État ne suscita que peu de protestations tant de la part de la population que de la communauté internationale<ref name="a">Modèle:Lien web</ref>.
Le pays entreprend alors à nouveau avec difficulté une phase de normalisation démocratique, culminant avec l'organisation d'élections législatives en 2004 et d'une élection présidentielle le Modèle:Date qui voit le retour à la tête du pays de João Bernardo Vieira dit « Nino Vieira », l'ancien président déposé en 1999 par un coup d’État militaire qui s'était présenté en indépendant. Pour gouverner, Nino Vieira, fortement contesté au sein du PAIGC, conclut une alliance tactique avec son ennemi historique, le général Batista Tagme Na Waie, en le nommant chef d'état-major<ref name="a" />.
Cependant, le Modèle:Date, le chef d'état-major des forces armées, le général Batista Tagme Na Waie, est tué dans un attentat à la bombe. Le président João Bernardo Vieira, que certains militaires tiennent pour responsable de cet attentat dans la mesure où il entretenait des relations historiquement exécrables avec ce dernier<ref>Modèle:Article</ref>, est assassiné à son tour, le Modèle:Date, par des hommes armés. Pour lui succéder, Malam Bacai Sanhá, candidat du PAIGC, est élu président le Modèle:Date-.
Parallèlement, la Guinée-Bissau est gangrenée par le trafic de drogue et qualifiée à ce titre de « narco-État » par l'Office des Nations unies contre les drogues et le crime<ref name="TO" />. Ainsi, les attentats contre le chef d'état-major Tagme Na Waie et le président Vieira ont probablement été fomentés par les trafiquants colombiens, peut-être en représailles de la destitution en Modèle:Date- du contre-amiral José Américo Bubo Na Tchuto, chef de la marine nationale, qui couvrait le trafic avec Antonio Indjai<ref name="TO">Modèle:Article.</ref>. Ce dernier, après bien des péripéties, tombera d'ailleurs en mars 2013 dans un piège tendu par la Drug Enforcement Administration américaine<ref>Modèle:Harvsp</ref> et envoyé aux États-Unis pour y être jugé pour trafic de drogue tandis qu'Antonio Indjai est depuis lors inculpé par la justice américaine et sous mandat d'arrêt international.
Le mandat de Malam Bacaï Sanha est émaillé de graves incidents en lien avec le narcotrafic. Le Modèle:Date, une tentative de coup d'État menée par Antonio Indjai et l'ancien contre-amiral José Américo Bubo Na Tchuto aboutit à l'arrestation du Premier ministre Carlos Gomes Júnior<ref>Modèle:Article</ref> et d'une quarantaine d'officiers dont le chef d'état-major de l'armée, José Zamora Induta<ref>Redistribution des cartes au sein de l'armée en Guinée-Bissau, RFI, 02/04/2010, article en ligne</ref>, dans un coup de force présenté comme « un problème purement militaire »<ref name="lefigaro 97001-20100402FILWWW00303">Modèle:Harvsp</ref>. À la suite de manifestations de soutien au Premier ministre, Antonio Indjai menace de tuer ce dernier avant d'expliquer dans une allocution que l'armée « réitérait son attachement et sa soumission au pouvoir politique »<ref name="lefigaro 97001-20100402FILWWW00303" />. Le Premier ministre est relâché le lendemain tandis qu'Indjai se présente comme le nouvel homme fort de l'armée<ref>Modèle:Article</ref>. Ce dernier est relâché le lendemain, mais demeure en résidence surveillée, tandis qu'Antonio Indjai devient le nouvel homme fort de l'armée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Le Modèle:Date, un coup d'État mené par l'armée dépose le Premier ministre Carlos Gomes Júnior dans le contexte d'une élection présidentielle contestée. La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO) et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) prennent des positions fortes contre ce coup d'État et examinent les possibilités d'intervention politique et militaire<ref>Público (Lisbonne), 14, 15 et 17 avril 2012</ref>. L'Union africaine suspend la Guinée-Bissau le Modèle:Date-. Mamadu Ture Kuruma devient de facto le dirigeant du pays. Manuel Serifo Nhamadjo, président de l'Assemblée nationale populaire, devient président de la République par intérim<ref>Rulers, 12-05-2012</ref>.
En 2014, José Mário Vaz remporte l'élection présidentielle du Modèle:Date<ref>Modèle:Article</ref>, marquant le retour progressif à la légalité constitutionnelle. Pour autant, l'instabilité persiste, et les Premiers ministres se succèdent.
Au mois de Modèle:Date-, le président guinéen Alpha Condé, médiateur de la crise bissaoguinéenne, et son homologue de la Sierra Leone Ernest Bai Koroma obtiennent un compromis politique signé le Modèle:Date- par toutes les parties : ce sont les accords de Conakry<ref>Modèle:Lien web</ref>. Successivement, Umaro Sissoco Embaló en Modèle:Date-, puis Artur Silva en Modèle:Date-, puis Aristides Gomes mi-Modèle:Date- sont nommés Premier ministres<ref>France Diplomatie [1]</ref>.
Lors d'une réunion du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref> du Conseil de sécurité de l'ONU, les signes d'une amélioration de la situation politique sont soulignés, mais il est rappelé que des points des accords de Conakry restent à réaliser : réforme constitutionnelle et réforme électorale. Finalement, l'élection présidentielle de fin 2019 voit la défaite du candidat de l'ex-parti unique, au pouvoir depuis 1974, le PAIGC, et la victoire d'Umaro Sissoco Embaló, ancien général et ancien Premier ministre devenu opposant. La confirmation de ce résultat est compliquée, donnant lieu à des allers et retours entre la Commission électorale et la Cour suprême (saisie par le PAIGC), mais c'est la première transition politique qui s'effectue pacifiquement. L'investiture d'Umaro Sissoco Embaló a lieu le 27 février <ref>Modèle:Article</ref>. La passation de pouvoir s'effectue ensuite au palais présidentiel<ref>Modèle:Article</ref>. Nuno Gomes Nabiam est nommé Premier ministre le lendemain, le 28 février 2020<ref name=VOA28fevrier2020>Modèle:Lien web.</ref>. Mais une incertitude subsiste : une partie des députés investissent comme président, le 28 février au soir, le président de l’Assemblée nationale, Cipriano Cassama, par intérim. Pour eux, l'investiture de Umaro Sissoco Embalo n'est pas légale<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Subdivisions
Modèle:Article détaillé La Guinée-Bissau est divisée en 8 régions, elles-mêmes partagées en 37 secteurs. Les 8 régions sont :
- Bafatá, au centre-nord.
- Biombo, entre la région de Cacheu et de Oio, et le secteur autonome de Bissau.
- Bolama-Bijagos, au sud-ouest.
- Cacheu, à l'ouest.
- Gabú, à l'est.
- Oio, au nord.
- Quínara, entre la région de Bafatá et de Tombalí.
- Tombalí, au sud.
Bissau, la capitale, constitue un secteur autonome.
Économie
Modèle:Article détaillé La Guinée-Bissau est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.
La principale source de devises est l'exportation de noix de cajou, qui représente 60 % des revenus du pays. La Guinée-Bissau est le Modèle:3e producteur de noix de cajou d'Afrique, et le Modèle:6e mondial, avec sa production de Modèle:Unité par an lui rapportant Modèle:Nombre de dollars. Le pays possède de nombreuses autres ressources naturelles : bauxite, bois, pétrole, roches phosphatées, etc. Son littoral, très riche en poissons, attire les pêcheurs de l'Union européenne qui viennent pêcher chaque année Modèle:Unité de poisson, versant en échange à la Guinée-Bissau environ Modèle:Douteux. Le potentiel agricole du pays est énorme, mais sa forêt, par exemple, n'est exploitée que de manière informelle.
Le tourisme y est d'un poids très faible ; la fréquentation a toutefois doublé entre 2010 et 2016, dépassant alors les Modèle:Unité et procurant un revenu de 20 millions de dollars en 2017<ref>Modèle:Article</ref>.
Malgré ses nombreux atouts, la Guinée-Bissau est le dixième pays le plus pauvre du monde, parmi les pays les moins avancés (PMA). L'indice de développement humain (IDH) est de 0,483 en 2021 ([[Liste des pays par IDH|Modèle:177e]] sur Modèle:Nombre) contre 0,443 en 2010<ref name="hdr2021-22" />. En 2005, le budget de l'État dépend à 75 % de l'aide internationale. Il n'y a pas partout de l'électricité et 80 % des habitants vivent avec moins de Modèle:Unité par jour<ref name="Yégavian" />.
En effet, l'instabilité politique, les séquelles de la guerre civile de 1999, l'obsolescence des infrastructures découragent les investisseurs et donc les possibilités de développement.
Du fait de sa pauvreté et de sa désorganisation économique, la Guinée-Bissau est une proie facile pour les trafiquants de drogue d'Amérique du Sud qui l'utilisent comme passerelle pour atteindre l'Union européenne, leur principal client depuis que les États-Unis ont durci leur politique de contrôles aux frontières. La Guinée-Bissau a une position géographique privilégiée, au sud du Sénégal, qui l'exclut du dispositif de contrôle de l'immigration clandestine, qui s'étend du Maroc au Sénégal et rend les trafics difficiles. La drogue sud-américaine est donc stockée en Guinée-Bissau, où elle est ensuite introduite par petites quantités dans les produits de marché (fruits, poissons, noix de cajou) acheminés vers l'Europe, ou ingérée par des mules qui risquent leur vie et leur liberté pour Modèle:Unité (leur salaire pour acheminer cinq cents grammes à un kilogramme de cocaïne en capsules). La Guinée-Bissau, loin d'être consommatrice de ces drogues de « luxe » que ses habitants n'ont pas les moyens de s'offrir, est devenue en quelques années la plaque tournante du trafic de cocaïne. L'économie de la drogue représenterait un montant supérieur au PIB du pays<ref name="Yégavian" />.
Démographie
En 2010, la population de la Guinée-Bissau est de Modèle:Nombre. Elle est composée à 40,8 % de personnes de moins de Modèle:Nombre, à 56,1 % de Modèle:Unité et à 3,1 % de Modèle:Nombre ou plus<ref name="CIA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Sa densité de population est de Modèle:Unité.
En 2010, l'espérance de vie des hommes est de Modèle:Nombre et celle des femmes de Modèle:Nombre<ref name=CIA/>.
La même année, le taux de croissance de la population est de 2,019 %<ref name=CIA/>, avec un taux de natalité de Modèle:Unité<ref name=CIA/>, un taux de mortalité de Modèle:Unité<ref name=CIA/>, un taux de mortalité infantile de Modèle:Unité<ref name=CIA/> et un taux de fécondité de 4,58 enfants/femme<ref name=CIA/>.
En 2020, la population est de Modèle:Nb.
Langues
La langue officielle du pays est le portugais. La langue de communication (et langue maternelle d'environ un tiers de la population) est le créole de Guinée-Bissau qui s'est développé à partir du portugais.
Le français est assez répandu, et est enseigné en tant que première langue étrangère, nécessaire pour les affaires et les communications internationales, car le pays est entouré de pays francophones.
L'anglais y est également assez répandu, surtout parmi la jeune génération issue de l'élite du pays. C'est aussi la langue d'un nombre significatif de Nigérians et d'autres anglophones issus de pays anglophones du golfe de Guinée (comme le Ghana, le Libéria ou la Sierra Leone) qui sont surtout des commerçants, ou des entrepreneurs.
La Guinée-Bissau est membre de l'Organisation internationale de la francophonie depuis 1979. Cette dernière estimait en 2015 le nombre de francophones en Guinée-Bissau à 275 000<ref>Modèle:Lien web</ref>. D'après le recensement de 2009, le plus récent réalisé dans le pays à ce jour, 27,1% de la population guinéenne peut parler portugais. Le dernier recensement général révèle également que le portugais et le français sont parlés respectivement par 46,3% et 10,6% de la population en milieu urbain et par 14,7% et 1,6% en milieu rural<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Religions
La répartition des religions dans le pays n'est pas connue avec précision, seules des estimations sont disponibles. La Guinée-Bissau est un pays membre de l'Organisation de la coopération islamique. La religion musulmane est la principale du pays : les musulmans représentent une proportion entre 40 % et 50 % de la population, proportion variable suivant les sources<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="CIA" />,. 40 % sont musulmans sunnites, 6 % sont musulmans chiites et 36 % se considèrent simplement comme musulmans<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'animisme est la deuxième religion la plus répandue, avec entre 14,9 % et 40 % de la population la pratiquant<ref name=":2" />,<ref name="CIA" />,<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>. Le christianisme est la troisième religion du pays, et représente entre 10 % et 22,1 % de la population<ref name=":2" />,<ref name="CIA" />,<ref name=":3" />. La majorité des chrétiens de la Guinée-Bissau sont catholiques. La Cathédrale de Bissau, de style néo-roman, est considéré comme le lieu le plus représentatif du catholicisme en Guinée-Bissau.
Culture
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
Modèle:1er janvier | Jour de l'an | Modèle:Lang | |
20 janvier | Jour des Héros | Modèle:Lang | |
8 mars | Journée internationale des femmes | Modèle:Lang | |
Modèle:1er mai | Fête du Travail | Modèle:Lang | |
3 août | Journée des Martyrs de la colonisation | Modèle:Lang | |
24 septembre | Jour de l'indépendance (1973) | Modèle:Lang | Fête nationale. |
20 décembre | Modèle:Lang | ||
25 décembre | Noël | Modèle:Lang |
Médias
Les principaux médias sont la télévision et la radio nationales.
Films se déroulant en Guinée-Bissau
- Los dioses de verdad tienen huesos est un film documentaire qui décrit la situation du pays<ref name="GBI1">Modèle:Lien web</ref>
- Le film-documentaire Sans soleil de Chris Marker se déroule en partie en Guinée-Bissau, notamment lors du carnaval de Bissau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Codes
La Guinée-Bissau a pour codes :
- GBS, selon la liste des codes pays du CIO ;
- GNB, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
- GNB selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
- GW, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
- .gw, selon la liste des Internet TLD (Top level domain) ;
- J5, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
- PU, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
- GW et RGB, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Histoire de la Guinée-Bissau
- Politique en Guinée-Bissau
- Coup d'État du 12 avril 2012 en Guinée-Bissau
- Forces armées de la Guinée-Bissau
- Liste des îles de Guinée-Bissau
- Petits États insulaires en développement (PEID)
- Droits LGBT en Guinée-Bissau
- Communauté des pays de langue portugaise, Lusophonie
- Lilica Boal