Saint-Michel-l'Observatoire

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Michel-l'Observatoire est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Après un exode rural important, cette commune a retrouvé sa population des années 1850 (plus de Modèle:Nombre). Elle a préservé ses richesses patrimoniales : patrimoine bâti, allant du Moyen Âge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (chapelles, églises, tours, moulins), patrimoine naturel (forêt, champs et rivière), agriculture. Un tourisme s'est développé sur le territoire, inclus dans le parc naturel régional du massif du Luberon. L’observatoire de Haute-Provence est situé sur le territoire de la commune, avec des animations mais aussi une recherche scientifique permanente. Modèle:Sommaire

Géographie

Carte simplifiée en couleurs montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-Michel-l’Observatoire et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Saint-Michel a été choisie comme site d'implantation de l’observatoire de Haute-Provence, vers Modèle:Nobr d'altitude au nord. Un astéroïde (9395) Saint Michel a été nommé en honneur.

Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>. Le rocher de Guérin culmine à Modèle:Nobr sur la commune.

Les communes limitrophes de Saint-Michel-l'Observatoire sont Revest-des-Brousses, Mane, Dauphin, Saint-Martin-les-Eaux, Villemus, Reillanne et Aubenas-les-Alpes.

Fichier:Luberon topographic map-fr.png
Le territoire du parc naturel régional du Luberon.

Le village occupe le flanc d’un éperon allongé est situé dans le parc naturel régional du Luberon. La commune est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend, de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la Durance à l'est, sur deux départements, quatre-vingt-cinq communes et Modèle:Unité. Vers le sud, le Luberon domine le bassin de la Durance et le pays d'Aigues.

La commune compte deux villages principaux, Saint-Michel-de-Provence, appelé usuellement Saint-Michel, et Lincel. Elle regroupe aussi plusieurs hameaux, dont Les Craux, et des écarts en assez grand nombre.

Géologie

Modèle:Article connexe

Fichier:Massif des Alpes map-fr.svg
Massif des Alpes et localisation des monts de Vaucluse et des Baronnies.

Le territoire se situe à la limite est des monts de Vaucluse, entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).</ref> :

Hydrographie

La commune est traversée par un cours d'eau, le Largue<ref>Modèle:Lien web</ref>, affluent de la Durance. Celui-ci, coulant du nord, forme la limite sud, fait un coude vers le nord-ouest et longe la limite ouest communale. À l'est, deux ruisseaux, la Rimourelle et le Répétier<ref>Carte IGN</ref> s’écoulent vers le sud-est dans des vallons parallèles.

Climat

Modèle:Article détaillé Saint-Michel-l’Observatoire est située en Haute Provence ; son climat est du type climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs ; par contre les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfoisModèle:Refnec. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement. En moyenne annuelle, la température s'établit à Modèle:Tmp avec une moyenne maximale de Modèle:Tmp et une minimale de Modèle:Tmp. Les températures nominales moyennes maximales et minimales relevées sont de Modèle:Tmp en juillet et Modèle:Tmp en décembre et janvier. L'ensoleillement moyen est de Modèle:Nombre avec une pointe à Modèle:Nobr en juillet. Les précipitations totalisent Modèle:Nobr sur l'année, inéquitablement réparties avec une moyenne de Modèle:Unité en juillet et plus de Modèle:Unité en octobre.

Les stations météos proches du village de Saint-Michel-l’Observatoire sont, par ordre de proximité, celles de l’observatoire astronomique, puis celle de Dauphin<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>. La station de l'Observatoire mesure ainsi une pluviométrie annuelle moyenne de Modèle:Unité, contre Modèle:Unité à Dauphin, à moins d'une dizaine de kilomètres<ref>Modèle:Pdf Chantal Hilaire, Jean-Philippe Orts, Michel Boer, Thierry Gauquelin, « Le domaine de l’Observatoire de Haute-Provence (OHP) : hermas et chênaie pubescente, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à nos jours », Courrier scientifique du Parc naturel régional du Luberon et de la Réserve de biosphère Luberon-Lure, Modèle:N°11, 2012, Modèle:P.9.</ref>.

Modèle:- Modèle:Climat

Modèle:Météo France

Voies de communication et transports

Voies routières

Le village Saint-Michel-l'Observatoire est au carrefour des routes départementales Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. La commune est traversée par la Modèle:Nobr, ancienne route nationale 100.

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation de Saint-Michel-l'Observatoire par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :

Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

Modèle:Unité Modèle:Unité

(S-E) (S)

Modèle:Unité

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(N)

Services autocars

Lignes régionales, réseau Zou !

Saint-Michel-l'Observatoire est desservie par<ref>Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud</ref> :

  • 2 lignes de PROXIMITE :
Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou/correspondance Banon ↔ Saint-Michel-l'Observatoire ↔ Manosque
Modèle:Bus Zou/correspondance AvignonApt ↔ Saint-Michel-l'Observatoire ↔ ForcalquierLa Brillanne<ref>Horaires et tarifs Zou ! Ligne 915</ref>

Transports ferroviaires

Les gares SNCF sont à Manosque - Gréoux-les-Bains à Modèle:Unité et La Brillanne-Oraison à Modèle:Unité, toutes les deux sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble). La ligne de Cavaillon à Saint-Maime - Dauphin passait en limite sud de la commune, mais elle est fermée au trafic voyageurs depuis 1938 et depuis déclassée.

Flore et faune

59,8 % du territoire sont en zone naturelle<ref name=atlas>Saint-Michel-l'Observatoire sur l'Atlas du PNR du Luberon</ref>. La commune est incluse dans une zone de nature et de silence de 677 ha, ainsi que dans la ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) de type 2 « Agrosystème de Mane ». On y retrouve des espèces des écosystèmes liés à l'agriculture et aux zones humides (comme le martin pêcheur sur la rivière Largue)<ref>Comité régional de l'inventaire ZNIEFF PACA, « Agrosystème de Mane »</ref>. Les bois d'Audibert, le Largue et les Craux sont inventoriés comme secteurs de valeur biologique majeure<ref name=atlas/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Saint-Michel-l’Observatoire est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Saint-Michel-l’Observatoire est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Saint-Michel-l’Observatoire est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations<ref name="ppr"/>. Ces transports sont principalement à destination ou en provenance des usines Arkema de Saint-Auban et Sanofi de Sisteron<ref name="ddrm74"/>. La départementale Modèle:Nobr (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

La commune est très fréquemment l’objet d’arrêté de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue (1986, 1987, 1990 deux fois, 1994 avec en plus des glissements de terrain, 1998, 2001 et 2011<ref name="prim"/>. Le tremblement de terre de Lambesc, 11 juin 1909 a été fortement ressenti dans la commune, avec une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm130057"/>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Michel-l'Observatoire est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,3 %), terres arables (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), zones urbanisées (1,2 %), prairies (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement

Saint-Michel-l'Observatoire comptait Modèle:Nobr en 2007 (contre 626 en 1999). Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2007, 39,4 % des résidences principales dataient d'avant 1949. En revanche, la commune connaît un important déficit de constructions des années 1950 aux années 1980 qui s'explique par l'exode rural.

Les résidences principales représentent 488 logements soit 71,0 % du parc (61,5 % en 1999), réparties à 87,5 % en maisons individuelles (88,3 % en 1999) et 11,8 % en appartements (6,9 % en 1999) (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine). 77,8 % des habitations principales comportent 4 pièces et plus<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les propriétaires de leur logement constituent 65,9 % des habitants contre 27,1 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine).

Le nombre moyen de pièces principales est de 4,6 pour les maisons et 3 pour las appartements.

Toponymie

Le nom provençal de Saint-Michel-l’Observatoire, Sant-Michèu-l’Òusservatòri, est une retraduction à partir du nom français, et n’est pas tiré du nom provençal qui s’écrirait Sant Michèu<ref name="blanchet24">Ph. Blanchet, Modèle:Opcit, Modèle:P.24</ref>.

Le prieuré d’Ardenne (cité comme de Ardenna en 1274), et le château voisin, tirent leur nom d’une racine celtique, *ardu-, signifiant élevé : il est en effet situé en haut d’une pente, et proche d’un ravin<ref name="Fénié-41"/>,<ref name="blanchet16">Philippe Blanchet, Petit dictionnaire des lieux-dits en Provence, Montfaucon, Librairie contemporaine, 2003, Modèle:ISBN, Modèle:P.16</ref>.

Lincel apparaît dans les chartes en 1251 sous la forme Laudoncelli, puis de Lixello en 1274, Launcello ou Lancello en 1351), est issu de Lavincellu, sur une variante de la base prélatine *l-av servant à désigner une pente<ref name="Fénié-29"/>.

Histoire

Modèle:Article connexe

Premières occupations humaines

Le territoire de la commune est fréquenté au paléolithique (découvertes à Aurifeuille, La Nouvenière, Gayol), puis au chalcolithique<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.</ref>. Sept oppidums ont été identifiés sur le territoire de la commune<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, Modèle:P.</ref>.

Antiquité

Alignement de pierre de taille, dans un fouillis d'arbre et d'herbes.
Vestiges visibles du gué du Reculon (Modèle:Unité d'âge).

Dans l’Antiquité, le territoire de la commune est habité par le peuple gaulois des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces<ref name="beaujard"/>, et vaincus avec eux par les légions romaines en 125 av. J.-C.<ref name="barruol">Guy Barruol, « Le Pays de Forcalquier à l'époque romaine », in Alpes de lumière, Musée de Salagon, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d'un terroir rural, Mane (Salagon, 04300) : les Alpes de lumière, 1990, catalogue d'exposition, Mane, été 1990 ; collection « Les Alpes de lumière » Modèle:ISSN Modèle:N°103, Modèle:ISBN, Modèle:P.45.</ref>.

Après la conquête romaine, les Sogiontiques sont rattachés à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.

Un élément reste fixe depuis la fin de l'Antiquité : la limite orientale de la commune reste fixée sur le versant de la colline de Porchères, important repère visuel dans le paysage, et qui fut le siège d'un oppidum à l'époque gauloise. La colline est restée un lieu de culte, avec la chapelle Saint-Jean-de-Fuzils. La persistance d'une telle borne territoriale semble un processus courant, on retrouve le même phénomène au Chastelard de Lardiers entre Lardiers et Banon<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.151.</ref>.

La voie domitienne passait sur la commune. Venant d'Alaunium (au pied de Lurs), elle traversait la plaine de Mane et entrait dans la commune à Tavernoure où subsiste une borne d'époque antique. Après avoir franchi la Rimourelle, la voie romaine remontait sur le plateau, avant de traverser le Reculon sur un gué aménagé<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>,<ref name="barruol"/>. Des traces d’aqueduc ont également été découvertes<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Moyen Âge

Fichier:Carte provence 1125.png
En 1125, le territoire fait partie du comté de Forcalquier.

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Castrum Saint Michaelis, en référence à saint Michel archange<ref>Modèle:TGF3, § 28491, Modèle:P..</ref>), alors qu’elle n’est qu’un village fortifié<ref name="La Torre"/>. L’église Saint-Michel (actuelle église haute au village) et les redevances qui lui étaient attachées sont donnés à l’abbaye de Ganagobie<ref name="archeo-provence"/> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant de passer au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. L’abbaye possédait également une église rurale, à Saint-Jean-de-Fuzils, qui appartenait auparavant à Saint-Victor de Marseille<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIII

}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon Modèle:N°4, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref name="archeo-provence"/>, ainsi que le prieuré d’Ardènes. L’Hospitalité d’Avignon y possédait la chapelle d’Ardène (fondée en 1209)<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P..</ref>, la chapelle Saint-Paul dépendait de Carluc, et enfin la chapelle Sainte-Madeleine relevait du chapitre de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.

Le fief de Saint-Michel relevait du comté de Forcalquier au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Saint-Michel, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.

Le fief de Saint-Michel appartient aux familles d’Agoult (du {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}) et Marin (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="AHP"/>. Le fief de Silvabelle en est détaché<ref>Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>. Audibert de Reillanne fut coseigneur de Saint-Michel<ref>Poppe, Reillanne, Modèle:P.</ref>.

Le prieuré d’Ardènes tenait un hospice pour les voyageurs<ref>Modèle:Pdf Gonzague de Rey, Recherches sur l'hospitalité de Notre-Dame d'Ardène et ses juspatrons, 1869 sur sorbonne.fr</ref>,<ref name="archeo-provence"/>. Une abbaye est abandonnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Époque moderne

En 1511, les habitants intentent un procès aux insectes qui dévastent les cultures devant l’officialité. Celle-ci condamne les insectes à disparaître.

Époque contemporaine

Le monument est un obélisque sur socle, surmonté d'une urne funéraire, et entouré d'une grille. Au fond, la façade de la mairie jaune un peu cachée par un arbre.
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, qui comprend le nom d’un fusillé pour l'exemple.

Saint-Michel fusionne avec Lincel en 1973, commune qui durant la Révolution, compte une société patriotique, établie fin 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P..</ref> par la société de Manosque, et appelée société des Antipolitiques<ref>Patrice Alphand, Modèle:Opcit, Modèle:P.311.</ref>. Environ 80 % de la population masculine la fréquente<ref>Patrice Alphand, Modèle:Opcit, Modèle:P.320.</ref>. En application du décret de la Convention du Modèle:Nobr (Modèle:Date-) invitant les communes ayant un nom pouvant rappeler la royauté, la féodalité ou des superstitions, à le remplacer par une autre dénomination, la commune change de nom pour Mont-Michel<ref>Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 [1], consulté le 18 novembre 2008.</ref>.

Sous la monarchie de Juillet, à la suite d’une querelle entre le curé et les paroissiens, une part importante des habitants de Saint-Michel embrassent le culte protestant<ref>Peter M. Jones, « [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1987_num_42_1_283371 Quelques formes élémentaires de la vie religieuse dans la France rurale (fin {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}})] », Annales, Économies, Sociétés, Civilisations. Volume 42, Modèle:N°, 1987, Modèle:P..</ref>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : neuf habitants de Saint-Michel, et deux de Lincel, sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Saint-Michel et Lincel se dotent d’écoles bien avant les lois Ferry : en 1863, chacune des deux communes en possède une, installée au chef-lieu. Les écoles des deux villages dispensent une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>, mais seules les filles de Saint-Michel reçoivent une instruction. En effet, la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, ce qui ne concerne pas Lincel<ref name="labadie16"/>. La première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concerne pas Lincel non plus, qui n’ouvre son école aux filles qu’avec les lois Ferry<ref name="labadie18"/>. La commune de Saint-Michel profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école<ref name="labadie11"/>.

La commune est durement touchée par la Première Guerre mondiale, qui accélère encore le déclin démographique : outre les tués au front, un Saint-Michelois est fusillé pour l'exemple ; son nom figure sur le monument aux morts<ref>Les fusillés pour l’exemple des Basses-Alpes, Fédération départementale des groupes de Libre Penseurs des Alpes-de-Haute-Provence, collection « Les cahiers de la Libre Pensée bas-alpine », Modèle:N°2, Modèle:P.7-9.</ref>.

En 1937, Saint-Michel est choisie pour l'implantation de l'observatoire de Haute-Provence, et change de nom à cette occasion : cette installation entraine une nouvelle dynamique démographique.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie de novembre 1942 à septembre 1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. Le débarquement de Provence ainsi que différents bombardements permettent la libération progressive de la zone.

La commune a connu durant la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une importante croissance, qui l'a ramenée à son niveau de population d'avant l'exode rural. Le tourisme s'est développé.

Politique et administration

Fichier:Mairie de Saint-Michel-l’Observatoire.jpg
Façade de la mairie, qui abrite également les services de La Poste.

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de Modèle:Nobr (Modèle:Nobr du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et André Péta a été réélu conseiller municipal au premier tour avec le douzième total de Modèle:Nobr, soit 50,65 % des suffrages exprimés. La participation a été de 82,46 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

L'élection du maire est une innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date- l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

André Latil, maire délégué de la commune associée de Lincel, est l’un des Modèle:Nobr qui ont parrainé la candidature de Bruno Mégret (MNR) à l’élection présidentielle de 2002<ref>Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010</ref>,<ref>Modèle:Légifrance</ref>.

Intercommunalité

Saint-Michel-l'Observatoire fait partie :

Fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Michel-l'Observatoire en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 4,52 % 30,30 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 10,20 % 8,94 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 40,52 % 31,79 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 0,17 % 6,37 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).

Instances administratives et juridiques

Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Europe|200px|Localisation des villes jumelées avec Saint-Michel-l'Observatoire.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte

Saint-Michel l’Observatoire est une des dix communes du canton de Forcalquier, qui totalise Modèle:Nombre en 2008. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Forcalquier depuis le Modèle:Date- et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Saint-Michel l’Observatoire fait partie du canton de Forcalquier depuis 1801 après avoir fait partie du canton de Reillanne de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/>. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Jumelages

Saint-Michel-l'Observatoire est jumelée avec<ref>Modèle:Lien web</ref>

Population et société

Démographie

Le nom de ses habitants est Saint-Michelois<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/introduction

L'exode rural a provoqué, comme ailleurs dans le département, une perte importante de population. Elle est passée de Modèle:Nombre en 1856 à 374 en 1936. La croissance démographique a ensuite repris ; la commune a retrouvé et dépassé son niveau de population historique dans les années 2000, avec Modèle:Nombre en 2008. Modèle:Population de France/tableau {{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Saint-Michel-l'Observatoire, après la saignée des {{#switch: e

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}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1810 à 1872. L’exode rural commence donc tardivement à Saint-Michel, mais provoque un mouvement de recul démographique sur la longue durée. En 1926, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1856<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. Le mouvement de recul ne dure guère au-delà : après une période hésitante (jusqu’en 1968), la population s’est remis à croître vigoureusement, et dépasse aujourd’hui le maximum du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Population de France/graphique

Superficie et population

La commune de Saint-Michel-l'Observatoire a une superficie de Modèle:Unité et une population de Modèle:Nombre (en 2007), ce qui la classe :

Rang Superficie Population Densité
Drapeau Français France 10 082e 4 402e 28 783e
Blason de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (France) Provence-Alpes-Côte d'Azur Modèle:443e Modèle:399e Modèle:483e
Blason du département des Alpes-de-Haute-Provence Alpes-de-Haute-Provence Modèle:35e Modèle:97e Modèle:35e
Arrondissement de Forcalquier Modèle:19e Modèle:27e Modèle:23e
Canton de Forcalquier Modèle:49e Modèle:2e Modèle:7e

Enseignement

La commune dispose d’une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ensuite les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée polyvalent Les Iscles<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée Félix-Esclangon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

Fichier:Forcalquier hospital, 2009.jpg
Hôpital Saint-Michel.

La commune dépend de l'hôpital local de Forcalquier nommé Saint-Michel<ref>Modèle:Lien web</ref> et aussi un laboratoire d'Analyses médicales<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe Modèle:63e au plan national et Modèle:2e au niveau départemental<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune dispose aussi, de trois maisons de retraite (Lou Ben Estre, Lou Seren et Saint-Michel)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cultes

La paroisse est rattachée au secteur pastoral du Largue, où le culte est célébré alternativement dans chaque commune<ref>Diocèse de Digne, Le secteur pastoral du Largue, Diocèse catholique de Digne, Riez et Sisteron, mis à jour le 2 décembre 2011, consulté le 5 juillet 2012</ref>.

Économie

Le tourisme existe sur la commune avec les chemins de randonnées, quelques commerces et restaurants, ainsi qu'un gîte d'étape et centre équestre ; un marché a lieu tous les dimanches. Le centre d'astronomie, sur plus de 10 ha, propose des animations.

Il existe également la carrière de molasse de Porchères.

Revenus de la population

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité (Modèle:Unité en France) pour 635 foyers fiscaux, seul 50,4 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de Modèle:Unité représentant un impôt moyen de Modèle:Unité <ref name="rapportINSEE">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web Modèle:Pdf</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Population active

La population âgée de Modèle:Nobr s'élevait en 2007 à Modèle:Nobr (575 en 1999), parmi lesquelles on comptait 70,9 % d'actifs dont 65,2 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs (contre 12,0 % en 1999)<ref name="emploiINSEE">Modèle:Lien web.</ref>.

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Saint-Michel-l'Observatoire, y compris les actifs sans emploi, fait apparaître une sous-représentation des « ouvriers » et « professions intermédiaires » et une sur-représentation des « artisans et commerçants » et des « agriculteurs » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Saint-Michel-l'Observatoire 8,7 % 10,7 % 12,6 % 21,4 % 29,1 % 17,1 %
Moyenne nationale 2,1 % 5,9 % 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 %
Sources des données : Insee<ref name="emploiINSEE"/>

Emploi

Saint-Michel-l'Observatoire avait en 2007 un taux de chômage de 12,3 % (contre 17,0 % en 1999) supérieur à la moyenne nationale (9,6 % en 2005 et 12,9 % en 1999). La répartition de la population est conforme à la moyenne nationale avec 45 % d'actifs, 22,1 % de retraités et 21,5 % de jeunes scolarisés<ref> Modèle:Lien web</ref>.

En 2007, on comptait Modèle:Nobr dans la commune, contre 241 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 454, l'indicateur de concentration d'emploi est de 54,5 % (contre 71,5 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre un peu plus de la moitié des emplois nécessaires aux habitants actifs<ref name="emploiINSEE"/>.

La répartition par secteurs d'activité des emplois à Saint-Michel-l'Observatoire du fait de sa taille n'est pas diffusée par l'Insee.

Agriculture

Les agriculteurs de la commune de Saint-Michel-l'Observatoire ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron<ref name="labels">Modèle:Lien web</ref>). Un éleveur-fromager de la commune est plusieurs fois élu banon d'or<ref>Franck Berrekama, « La Musardiére Yernaux & Fils », 7 juillet 2011, consulté le 28 octobre 2014.</ref>.

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Bien que le terroir de la commune se situe à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité, il occupait plusieurs hectares au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La production de la commune alimentait la ville proche de Forcalquier. Après une période de régression, l’oliveraie est repassée au-dessus des Modèle:Unité exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>. La commune étant située dans l'aire des AOC huile d'olive de Provence et huile d'olive de Haute-Provence, l'huile qui y est produite peut bénéficier de ces appellations<ref name="labels"/>.

La vigne, qui était cultivée sur plusieurs dizaines d’hectares pour les marchés régionaux, dont celui de Forcalquier, jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, n’est plus présente qu’à titre anecdotique dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:St Michel l'Observatoire - observatoire.JPG
Observatoire de Saint-Michel.

La borne antique de Tavernoure se dresse à la limite des trois communes de Dauphin, Mane et Saint-Michel-l'Observatoire, près du lieu-dit Le Grand Tavernoure (du latin taberna, la taverne ou l'auberge) -commune de Saint-Michel. Ce toponyme indique très probablement l'emplacement d'une mutatio (relais routier sur une voie romaine) sur le trajet de la Via Domitia.


L'observatoire de Haute-Provence est un observatoire astronomique avec de nombreuses coupoles. C'est le lieu de rendez-vous des amateurs lors de la « nuit des étoiles » en août de chaque année. Comètes et planètes du système solaire, étoiles et matières interstellaires de la galaxie y sont étudiées constamment.

Un centre à l’écart de l'observatoire accueille et initie le grand public.

Les deux cyprès signalant le sanctuaire de l’église Saint-Michel<ref name="diren">DIREN, « Deux cyprès plantés près des bâtiments de l’ancien évêché » (sic), Catalogue départemental des sites classés, Alpes-de-Haute-Provence, octobre 2003, consulté le 5 novembre 2013.</ref>.

Architecture civile

Tour de pierre, rectangulaire, massive. Deux ouvertures : une petite fenêtre, et une petite porte sous ogive.Ciel bleu.
Tour de Porchères.

Le plus ancien monument de Saint-Michel-l'Observatoire est le gué du Reculon, entre Lincel et Saint-Michel. Découvert en 1962 par Pierre Martel, de l'association Alpes de Lumière, il est dégagé par l'universitaire Guy Barruol la même année. Le gué aménagé est constitué d'un mur de soutènement convexe de Modèle:Unité de haut et Modèle:Unité de long au total, similaire à un barrage-voûte, permettant de stabiliser le franchissement du cours d'eau. Le couronnement de ce mur est constitué de 22 pierres de taille en grand appareil. La voie était caladée sur la traversée du Reculon. Ce gué aménagé a été utilisé de la construction de la voie Domitienne, après 118 av. J.-C., jusqu'à la construction du pont de la route royale 100, légèrement en amont, en 1843-1846. La plus grande partie du gué est aujourd'hui recouverte de limon<ref>Barruol, Modèle:Opcit, Modèle:P.46.</ref>.

Un monument au général Gardane se trouve à Lincel.

Le château de Lincel, qui appartint au général Gardane, est construit sur une terrasse soutenue par des murs médiévaux. Il est encadré par deux tours rondes qui appartenaient au château fort, démoli à la Révolution. Le bâtiment actuel date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier250">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.250.</ref>.

Dans le vieux bourg, une porte aux arêtes chanfreinées, date avec sa maison de 1656<ref name="collier369">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.369.</ref>. D’autres portes sont encadrées de claveaux qui peuvent être romans, mais peuvent aussi être des remplois dans des constructions plus tardives<ref name="collier355">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.355-356.</ref>.

La tour romane de Porchères, en excellent état, date de la fin du Modèle:S mini- ou du début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Construite en bel appareil, elle a conservé ses deux étages voûtés en berceau brisé. Le village s’était construit autour d’elle. C’est un monument inscrit<ref name="Chambonnet">Josette Chambonnet, Modèle:Opcit</ref>,<ref name="collier310">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.310.</ref>. Le poète Léon de Berluc-Pérussis y est inhumé<ref name="collier268">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.268.</ref>.

Le château du Plan-de-Porchères, élégante gentilhommière du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux fenêtres cintrées, à proximité de la Modèle:Nobr. Dans le parc, se trouve la tour de Pompéia qui abrite la bibliothèque de Léon de Berluc-Pérussis, et une inscription romaine à Pompeia Rufina finement gravée<ref name="collier36">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.36 et 268.</ref>.

Toujours au Plan-de-Porchères, se trouve un pigeonnier ancien<ref name="collier444">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.444.</ref>.

Pont médiéval du Répétier, sur l’ancienne voie domitienne
Pont du Répétier.

Deux ponts se signalent par leur ancienneté :

  • le pont de la Rimourelle<ref name="Autran">Cité dans Philippe Autran, Guy Barruol, Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière Modèle:N°153, Forcalquier 2006.</ref> ;
  • le pont du Répétier : situé sur la voie Domitienne<ref name="Autran"/>.

Sur la façade de l’église, un cadran solaire porte des lignes horaires et un apparat scientifique très poussés. Il est récent et porte la légende « Si le passé et le futur existent je veux savoir où ils sont ». Il est orné des planètes du système solaire, donne l’heure locale et l’heure universelle, avec les corrections pour chaque mois<ref>Modèle:Cadrans-Haute-Provence</ref>.

Le château à Lincel, possède encore une de ses deux tours d’angle rectangulaires. Il possède plusieurs fenêtres à meneaux et croisées<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.253.</ref> (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

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}}

}})

Patrimoine sacré

Église haute
Chapiteau en pierre, sculpté d’animaux de style roman.
Bénitier classé de l’église Saint-Pierre.

À Saint-Michel, l’église haute, placée sous le vocable de Saint-Michel, était un prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, et apparaît dans les archives en 1118<ref name="collier96"/>. Il est possible qu’elle ait été fondée comme prieuré grâce à une donation de Gérald, évêque de Sisteron, dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle devient ensuite église paroissiale lorsque la chapelle du château est abandonnée. Elle change de titre pour Saint-Pierre au moment du Concordat (1801)<ref name=labadie-anges-31>Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.31.</ref>.

Du premier état (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), subsistent une travée voûtée en plein cintre et le chœur, placé sous une coupole. Le bas-côté a été obtenu en perçant les arcs de décharge du mur sud, et en aménageant la galerie-porche construite contre ce mur, à la fin du {{#switch: e

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}}. L’abside romane semi-circulaire est reconstruite en chevet rectangulaire en 1551, avec une voûte en berceau mais des baies en ogives. Le clocher est construit au {{#switch: e

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}}. La chapelle latérale date du {{#switch: e

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}}. L’ensemble est classé monument historique<ref name="collier96">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.96.</ref>,<ref>Arrêté du Modèle:Date-, Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Un chapiteau de marbre y sert de bénitier ; ses faces sont sculptées de monstres (ou d’un « décor animalier » selon la DRAC), qui peuvent représenter les passions humaines, classé<ref name="collier459">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.459.</ref>,<ref>Arrêtés du 20 juin 1933 Modèle:Base Palissy et du 9 novembre 1978, Modèle:Base Palissy, consultée le 12 novembre 2008.</ref>. Les fresques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au-dessus des arcades : elles représentaient le Christ en gloire, les stigmates visibles, avec les saintes femmes et des anges<ref name="collier485">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.485</ref>. Une colonnette du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée et supportant un bénitier, venant de Saint-Jean-de-Fuzils (voir plus bas), y est entreposée<ref>Arrêté du 9 novembre 1978, Modèle:Base Palissy, consultée le 12 novembre 2008.</ref>,<ref name="Collier">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.461.</ref>.

Autres églises et chapelles
Fichier:Saint-Michel-de-l'Observatoire Eglise Saint-Pierre.JPG
Église Saint-Pierre.
Fichier:Saint-Paul de Saint-Michel-l'Observatoire 01.JPG
La chapelle Saint-Paul.

L’église paroissiale Saint-Pierre est de style roman, bien que l’époque de sa construction soit inconnue. D’importants travaux ont eu lieu en 1552-1554. Elle peut être un pastiche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une reconstruction à l’identique, ou une église ancienne fortement reprise. Les trois travées sont voûtées en berceau ; plusieurs chapelles latérales donnent dans la nef. Le chœur date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sur la façade occidentale, le portail néo-classique est construit à l’intérieur du portail gothique<ref name="collier144">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. Le campanile sur le clocher date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L’église Sainte-Marie-Madeleine à Lincel date des {{#switch: e

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}}

}} selon Josette Chambonnet<ref>Josette Chambonnet, « Journée archéologique 2000 », in Chroniques de Haute-Provence (no 341-342, 2000), Modèle:P.</ref> ; Raymond Collier ne la fait remonter qu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme la DRAC. La nef, composée de deux travées voûtées en berceau, est coupée par un transept (très rare en Haute-Provence). Le clocher-mur est construit au-dessus du chœur. Elle est couverte de lauses et est inscrite aux monuments historiques<ref>Arrêté du 6 juin 1988, Modèle:Base Mérimée, consultée le 12 novembre 2008</ref>,<ref name="collier120">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.120</ref>.

Modèle:Article détaillé

La chapelle Saint-Paul est un ancien prieuré rustique, de toutes petites dimensions : la nef mesure Modèle:Nombre par Modèle:Nombre. L’abside est voûtée par un cul-de-four pris lui-même extérieurement dans un massif de maçonnerie cubique, ce qui donne un aspect carré à la chapelle. La façade est ornée de trois arcades, qui sont supportées par des colonnes à chapiteaux ornés de palmettes. Elle est classée monument historique<ref name="collier76">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.76 et 96-97</ref>,<ref>Arrêté du 26 septembre 1930, Modèle:Base Mérimée, consultée le 11 novembre 2008</ref>.

Modèle:Article détaillé

La chapelle Saint-Jean-de-Fuzils, à Aurifeuille, est un ancien ermitage, construite sur un site offrant un panorama, occupé depuis l’Antiquité tardive ({{#switch: e

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}}

}}). Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec des colonnes préromanes. Son abside en cul-de-four est plus ancienne, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son autel est constitué d’une table en pierre posée sur des colonnettes. C’est un monument inscrit<ref>Arrêté du 23 avril 1979, Modèle:Base Mérimée, consultée le 11 novembre 2008</ref>,<ref>Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, Modèle:P.23</ref>,<ref name="Collier"/>.

Modèle:Article détaillé

Modèle:Article détaillé

La chapelle du prieuré d’Ardène est construite en 1720<ref name="collier232">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.232</ref>. Ce prieuré offrait un hébergement, fondé en 1209. Sur le même domaine, au milieu d’une profonde de cédraie, se trouvent un vaste pavillon de chasse (1861), et le château, construit entre 1640 et 1670. Comme beaucoup de châteaux de la région de la même époque, sa façade est encadrée par deux tours rondes engagées<ref name="collier260">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.260-261</ref>. Dans ce prieuré, se trouve un volet de triptyque représentant saint Paul, qui date de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique au titre objet<ref>Arrêté du 23 août 1930, Modèle:Base Palissy, consultée le 12 novembre 2008</ref>,<ref name="collier477">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.477</ref>.

À Lincel, près de la RN 100, une chapelle sous les vocables de Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Syméon, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (ce qui est une reconstruction, puisqu’elle est mentionnée dès 1155). Son abside est voûtée en cul-de-four<ref name="collier140">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.140</ref>.

Il ne reste de la chapelle Saint-Sauveur que la crypte, sous un cabanon, au sud de la RD 4100<ref name="archeo-provence"/>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail