Michel Mayor
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Michel Gustave Édouard Mayor (Mayor prononcé Modèle:MSAPI), né le Modèle:Date de naissance à Lausanne dans le canton de Vaud en Suisse, est un astrophysicien suisse.
Membre de l'Observatoire de Genève et professeur honoraire à l'Université de Genève, il découvre, avec Didier Queloz, la première planète extrasolaire autour d'une étoile de la séquence principale, 51 Pegasi b, en 1995<ref>M. Mayor & D. Queloz, A Jupiter-Mass Companion to a Solar-Type Star, Nature, 378, 355. Modèle:Ads</ref>. Il obtient avec Didier Queloz le Prix Nobel de physique 2019 pour cette découverte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Biographie
Michel Mayor est né le Modèle:Date de naissance<ref name=CAI>Conférence du 26 septembre 2007, sur le site du Cercle des amitiés internationales, Modèle:Date.</ref> à Lausanne<ref name=CAI/>, dans le canton de Vaud, en Suisse. Il étudie la physique à l'Université de Lausanne puis l'astrophysique à l'Université de Genève<ref name=CAI/>. Il effectue sa thèse de doctorat sur la structure spirale des galaxies<ref name=CAI/>, sujet qui, bien qu'en apparence fort éloigné de ses travaux actuels, est le début du chemin vers ceux-ci. En effet, le besoin d'acquérir de nombreuses mesures de vitesses stellaires le mène en 1971, année où il passe son doctorat à l'université de Genève, à développer un spectrographe astronomique d'un type nouveau<ref name=CAI/>. Il se dirige alors vers des travaux dans le domaine de la cinématique stellaire (étude des mouvements des étoiles)<ref name=CAI/>.
En 1984, Michel Mayor est nommé professeur à l'Université de Genève<ref name=CAI/>. Ses travaux portent alors sur les propriétés statistiques des étoiles doubles<ref name=CAI/>, un nombre important d'étoiles (environ la moitié) vivant en couple<ref name=CAI/>. Il participe alors à la recherche de compagnons toujours plus légers autour d'étoiles similaires au Soleil<ref name=CAI/>. Grâce à une nouvelle génération de spectrographes, développée en collaboration avec des instituts français, des infimes oscillations de la vitesse des étoiles, résultant de l'influence de planètes, peuvent être mesurées<ref name=CAI/>. En 1995, grâce au spectrographe ÉLODIE installé sur le télescope de 1,93 mètre de l'Observatoire de Haute-Provence, Michel Mayor et son doctorant d'alors, Didier Queloz, découvrent le premier objet de masse indubitablement planétaire en orbite autour d'une étoile de la séquence principale : Modèle:Nobr<ref name=CAI/>.
Michel Mayor est, de 1998 à 2004, directeur de l'Observatoire de Genève et représentant de la Suisse au Conseil de l'Observatoire européen austral<ref name=CAI/>.
Michel Mayor effectue sa dernière année d'enseignement en 2007<ref name=CAI/>, date à laquelle il prend officiellement sa retraite. Depuis, il est professeur honoraire de l'Université de Genève<ref name=CAI/> et reste actif en tant que chercheur à l'Observatoire de Genève.
En 2007, il poursuivait son travail avec le spectrographe HARPS (« High-Accuracy Radial-velocity Planetary Search Project »), qu'il a inventé et qui est installé sur le télescope de 3,6 mètres de l'ESO à La Silla au Chili<ref name=CAI/>.
Pour ses recherches et découvertes dans le domaine des exoplanètes, et notamment pour la découverte de 51 Pegasi b, Michel Mayor a reçu nombre de récompenses, dont le prix Nobel de physique 2019.
Quelques découvertes majeures
En Modèle:Date, Michel Mayor devient codécouvreur de Modèle:Nobr, premier objet de masse substellaire (le statut de planète ou de naine brune demeure incertain) connu en dehors du système solaire.
En 1995, il identifie avec Didier Queloz la première exoplanète confirmée autour d'une étoile de type solaire : Modèle:Nobr, en orbite autour de l'étoile Modèle:Nobr, grâce à la méthode des vitesses radiales, en utilisant le spectrographe ÉLODIE installé à l'observatoire de Haute-Provence (France). Des centaines d'identifications similaires utiliseront ensuite la même méthode et Michel Mayor, avec son équipe, développera des spectrographes encore plus fins<ref>Michel Mayor : le pape des autres mondes, Le Monde du Modèle:Date-</ref>, comme CORALIE, installé au télescope suisse Leonhard-Euler de l'observatoire de La Silla, au Chili, et HARPS, installé au télescope de 3,6 mètres de l'ESO, dans le même observatoire. Depuis, plus de 500 exoplanètes ont été découvertes grâce à la technique des vitesses radiales<ref>exoplanet.eu, 583 découvertes par vitesses radiales au 5 janvier 2015.</ref> et de nombreuses autres confirmées par cette technique.
Le Modèle:Date-, il est cosignataire d'un papier rapportant la découverte de Gliese 581 c, première exoplanète connue aux caractéristiques terrestres, c'est-à-dire non seulement certainement rocheuse (et non des géantes gazeuses comme précédemment publié) mais en plus située dans la zone habitable de son étoile<ref>Modèle:Article</ref>.
Le Modèle:Date-, son équipe de l'observatoire de Genève annonce la découverte de Gliese 581 e, exoplanète tellurique deux fois plus massive que la Terre, mais se trouvant hors de la zone habitable de l'étoile.
Distinctions et récompenses
Pour la découverte de la première exoplanète, Michel Mayor a reçu les prix suivants :
- le prix de la revue Science en 1995 ;
- le prix Marcel-Benoist en 1997<ref>Liste des anciens lauréats du prix Marcel Benoist Modèle:Html sur le site officiel de la Fondation Marcel Benoist (consulté le 9 janvier 2015)</ref> Modèle:Citation<ref>Michel Mayor Modèle:Html sur le site officiel de la Fondation Marcel Benoist (consulté le 9 janvier 2015)</ref> ;
- le prix Jules-Janssen de la Société astronomique de France en 1998<ref>Liste des anciens lauréats (1990-2008) du prix Jules-Janssen Modèle:Html sur le site officiel de la Société astronomique de France (consulté le 10 janvier 2015)</ref> ;
- le prix Balzan (instruments et techniques en astronomie et en astrophysique) en 2000<ref>Liste des anciens lauréats (2000-2004) du prix Balzan Modèle:Html sur le site officiel de la Fondation internationale Balzan (consulté le 10 janvier 2015)</ref> Modèle:Citation<ref>Michel G.E. Mayor Modèle:Html sur le site officiel de la Fondation internationale Balzan (consulté le 10 janvier 2015)</ref> ;
- Docteur Honoris Causa de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en 2002<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- la médaille Albert-Einstein, décernée le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liste des anciens lauréats de la médaille Albert-Einstein Modèle:Html et {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michel Mayor Modèle:Html sur le site officiel de la Modèle:Lien (consulté le 10 janvier 2015)</ref> ;
- le Prix de la Fondation pour Genève en 2005 ;
- le prix Shaw d'astronomie 2005<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liste des anciens lauréats du prix Shaw Modèle:Html sur le site officiel de la Fondation Shaw (consulté le 10 janvier 2015)</ref> qui lui a été décerné, ainsi qu'à Geoffrey Marcy, le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Annonce du 3 juin 2005 sur le site officiel de la Fondation Shaw (consulté le 10 janvier 2015)</ref> ;
- le prix international Viktor-Ambartsumian qui lui a été décerné en 2010 ainsi qu'à Modèle:Lien et Nuno Santos<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lauréats du prix international Viktor-Ambartsumian 2010 Modèle:Html sur le site officiel du prix international Viktor-Ambartsumian (consulté le 10 janvier 2015)</ref> ;
- Le Prix 2011 de la Ville de Genève - section sciences, qui est attribué aux « chasseurs de planètes », un groupe de trois chercheurs de l'Observatoire de Genève : Michel Mayor, Didier Queloz et Stéphane Udry<ref>Prix 2011 de la Ville de Genève -- Les chasseurs de planètes Michel Mayor, Didier Queloz et Stéphane Udry</ref>. Prix reçu le Modèle:Date-.
- le [[prix Frontiers of Knowledge|prix Modèle:Langue]] dans la catégorie des sciences fondamentales, avec Didier Queloz, par la fondation BBVA en Modèle:Date<ref>[ « Les astrophysiciens genevois Michel Mayor et Didier Queloz récompensés »], Tribune de Genève, 24 janvier 2012.</ref> ;
- reconnu comme l'un des dix scientifiques de l'année 2013 d'après la revue [[Nature (revue)|Modèle:Langue]]<ref name="Nouvelliste">« Avec sa planète "d'enfer", le Suisse Michel Mayor séduit la revue "Nature" », Le Nouvelliste, 19 décembre 2013.</ref>,<ref>« La revue «Nature» honore l'astrophysicien Michel Mayor », Tribune de Genève, 18 décembre 2013.</ref> ;
- Docteur honoris causa de l'université Joseph-Fourier (Grenoble) depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la médaille d’or en astronomie de la Royal Astronomical Society le Modèle:Date, Modèle:Citation<ref>Michel Mayor lauréat de la médaille d’or en astronomie de la Royal Astronomical Society, Service de communication de l'Université de Genève, 9 janvier 2015.</ref> ;
- le prix Kyoto dans la catégorie « Earth and Planetary Sciences, Astronomy and Astrophysics », attribuée par la fondation japonaise Inamori, qui lui sera remise le Modèle:Date- et qui récompense ses travaux sur les exoplanètes<ref>Michel Mayor honoré au Japon, Service de communication de l'Université de Genève, 2 juillet 2015.</ref> ;
- le prix Wolf de physique en 2017<ref>Michel Mayor et Didier Queloz lauréats du prix Wolf en physique [en ligne]. Consulté sur www.unige.ch le 6 janvier 2017. Disponible sur : http://www.unige.ch/communication/archives/2016/mayor-queloz-wolf.html Modèle:Lien archive</ref>.
- le prix Nobel de physique en 2019<ref>Modèle:Article</ref>.
En tant que membre individuel de l'Union astronomique internationale<ref name="UAI">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michel Mayor Modèle:Html sur le site officiel de l'Union astronomique internationale (consulté le 10 janvier 2015)</ref>, Michel Mayor a notamment présidé, de 1988 à 1991, la commission 33 (Structure et dynamique du Système galactique) de la division H<ref name="UAI" /> puis, de 2006 à 2009, la commission 53 (Planètes extrasolaires) de la division F<ref name="UAI" />.
Par ailleurs, il a été élu membre associé étranger de la section « Sciences de l'univers » de l'Académie des sciences, le Modèle:Date<ref>Modèle:Légifrance portant approbation d'élections à l'Académie des sciences</ref>. Il est également chevalier de la Légion d'honneur, grade dont les insignes lui ont été remis à Berne, le Modèle:Date, par l'ambassadeur de France en Suisse, Jacques Rummelhardt<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est élevé au rang d'officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-, lorsque Anne Paugam, l'ambassadrice de France en Suisse, lui a remis les insignes lors d'une cérémonie à l'ambassade de France à Berne.
L'astéroïde (125076) Michelmayor découvert par Michel Ory est nommé d'après lui.