Mane (Alpes-de-Haute-Provence)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Mane est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Manarains<ref name="tresor"/>.

La commune utilise le nom de domaine internet Mane-en-Provence, mais le nom officiel est bien Mane.

Elle a reçu le label « village et cité de caractère ».

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Mane et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé entre la montagne de Lure et le Luberon à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>. Il se trouve au cœur du pays de Forcalquier et des magnifiques paysages provençaux. Vastes champs cultivés, plateaux et collines vallonnées encadrent le village sous un des ciels les plus purs de Provence.

Géologie

Modèle:...

Fichier:Mane et la ribe de la Laye.JPG
Mane, vu de l’ouest

Relief

Modèle:...

Hydrographie

Fichier:Pont sur le Laye - Mane.JPG
Pont sur la Laye

Mane est traversé par la Laye, ainsi que par plusieurs de ses affluents, notamment : le ravin de la Combe crue, le ravin de Saint-Estève, le ravin de l'été.

Voies de communication et transports

Modèle:…

Voies routières

Mane est traversée par la route départementale 4100, ancienne route nationale 100 reliant Avignon et Apt à Forcalquier et La Brillanne. L'autoroute A51 (Gap-Marseille) est à Modèle:Unité de Mane par Forcalquier.

Services autocars

Lignes régionales, réseau Zou !

Mane est desservie par trois lignes du réseau Zou !<ref>Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud</ref> :

  • 1 ligne EXPRESS :
Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou/correspondance MarseilleManosque ↔ Mane ↔ Forcalquier<ref>Modèle:Lien brisé</ref>
  • 2 lignes de PROXIMITÉ :
Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou/correspondance Forcalquier ↔ Mane ↔ Manosque
Modèle:Bus Zou/correspondance AvignonApt ↔ Mane ↔ ForcalquierLa Brillanne<ref>Horaires et tarifs Zou ! Ligne 915</ref>

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Climat

Modèle:...

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Mane est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Mane est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Laye),
  • mouvement de terrain : certains versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Mane est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. Il s’agit surtout du transport de matières premières à destination ou de produits finis en provenance des usines Arkema de Saint-Auban<ref name="ddrm74"/>. Les départementales RD4100 (ancienne route nationale 100) et RD13 peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour le risque de mouvement de terrain<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue : en 1986, 1987, 1990, 1994, 2011, et des glissements de terrain en 1994<ref name="prim"/>. Aucun séisme n’a jamais été fortement ressenti dans la commune. Seul celui du Modèle:Date-, dont l’épicentre se trouvait à Saint-Paul-sur-Ubaye, a été ressenti avec une intensité macro-sismique de III sur l’échelle MSK (les objets suspendus se balancent)<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40109"/>.

Hameaux

  • Châteauneuf
  • La Laye

Toponymie

Fichier:Panneau entrée Mane Alpes Haute Provence 7.jpg
Panneau d'entrée depuis Saint-Michel-l'Observatoire.

Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes en 1103 (castel de Manoa), est interprété de différentes manières. Pour Charles Rostaing<ref name="Rostaing"/>, il s’agit d’un oronyme (nom de montagne) pré-indoeuropéen, *MaN- ; et selon Ernest Nègre<ref name="TGF"/>, le nom dérive du latin manua, avec (mais sans certitude) le sens du mot occitan magne, gerbe, liasse de paille préparée pour servir à la couverture d’une habitation (chaumière). La commune se nomme Mana en occitan provençal classique et Mano selon la norme mistralienne.

Le lieu-dit Salagon, où est construit un prieuré, est formé sur une racine préceltique *Sal-, désignant un relief, selon une formation courante<ref name="Fénié-24"/>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Plusieurs sites ont livré des traces d’occupation du Chalcolithique et du Néolithique : Beauchamp, le Roucas, les Roussiers, les Treilles<ref name="Collier8"/>.

Dans l’Antiquité, le territoire de Mane fait partie de celui des Sogiontes (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontes sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. Le village existait à l’époque romaine, et s’était établi sur un carrefour entre la voie Domitienne et une route secondaire. Une statue de Neptune y a été découverte<ref name="Collier455"/>.

Moyen Âge et Temps modernes

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Godomar III, la régente ostrogothe Amalasonte lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1103 (Manoa)<ref name="AHP"/>. Auparavant, l’évêque de Sisteron donne les dîmes du prieuré de Salagon aux chanoines de Forcalquier en 1015<ref name="archeo-provence"/>.

Du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait un prieuré, à Salagon, mais aussi quatre autres églises, dont l’église paroissiale et trois églises rurales, avec tous les revenus afférents<ref name="prieure"/>. Raynaud Rocheyo (?-av.1338), clavaire de Puget-Théniers (1312), rational de Provence (1315) puis Maître rational (1315 ; 1324 ; 1331), trésorier de Provence (1321), fut seigneur de Mane<ref>Cortez, Les grands officiers, Modèle:P..</ref>, familier du roiModèle:Refinc. Il était en 1315, châtelain de La Turbie et viguier de l'archevêque de Capoue<ref>Perrat, Actes, Modèle:P.</ref>. À sa mort, le roi Robert donna à ses héritiers une pension de Modèle:Unité d'or pour la cession à la cour du château de ManeModèle:Refinc.

Le fief de Mane relevait du comté de Forcalquier au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le Modèle:Date- avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Mane, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250<ref>Mariacristina Varano, [http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/65/62/10/PDF/ThA_se_M._Varano_vol._1_2_3.pdf Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge ({{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}s). L'exemple de Forcalquier et de sa région], thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.

En 1303, Raymond de Pierrevert était coseigneur de Chateauneuf-lès-Mane ; en 1304, il devint coseigneur de Reillanne<ref name="Isnard">Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, Modèle:P.101 et 304</ref>. Le fief de Mane est réuni à la vicomté de Reillanne (1379)<ref name="AHP"/>. Il appartient à la famille des d’Agoult (au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), puis passe aux Bouliers (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et aux Forbin (du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution française)<ref name="AHP"/>.

Le village de Châteauneuf lui est réuni au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’abbaye des bénédictines (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est Modèle:Refnec, puis restaurée en 1578<ref name="AHP"/>. C’est de Vins qui prend la ville, avant de s’enfuir à l’arrivée du sire de Meyrargues<ref name="isnard38">Yvette Isnard, « Les dynasties seigneuriales d’Oraison », Chroniques de Haute-Provence, 2012, no 368, Modèle:P.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une petite industrie de faïencerie s’est développée à Mane<ref name="Collier510"/>.

Révolution française

C’est à Mane qu’est créée la première société patriotique des Basses-Alpes, en Modèle:Date-<ref name="club"/>. Son affiliation au club des jacobins de Paris est publiée le Modèle:Date-. Toujours durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune de Châteauneuf change de nom pour Sablon<ref name="lacroix"/>, et le château est partiellement détruit<ref name="Collier"/>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Mane-ancienne-gare-PLM2.jpg
Le chemin de fer à Mane au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 37 habitants de Mane sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Mane se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de Modèle:Nombre<ref name="labadie16"/>.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Mane entre dans la modernité industrielle avec l'arrivée du chemin de fer. En 1881 la déclaration publique de la voie ferrée de Forcalquier à Volx précise que son passage doit se faire Modèle:Citation. La Modèle:Citation est utilisée pour la construction des ouvrages de la ligne<ref name="pierre"/>. Modèle:Article détaillé

Époque contemporaine

Fichier:Monument aux morts de l’église Saint-André de Mane.JPG
Chapelle-monument aux morts de la Première Guerre mondiale de l’église paroissiale.
Fichier:Stèle des Hautes-Plaines.JPG
Stèle commémorant les parachutages destinés à la Résistance locale.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Mane. Un vignoble de Modèle:Unité produisait un vin destiné au marché de Forcalquier et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Mane est, début 2002, le premier village en France à développer un réseau Wi-Fi (Provence Wireless), pour permettre l'accès à l'Internet à grande vitesse dans une région où il n'est alors pas possible d'obtenir l'ADSL.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Administration municipale

Fichier:Mane - mairie.JPG
Mairie de Mane.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Mane a fait partie, de 1992 à 2016, de la communauté de communes de Haute-Provence ; depuis le Modèle:Date-, elle est le siège de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Mane est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Forcalquier, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,5 %), forêts (29,3 %), terres arables (21,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones urbanisées (2,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Budget et fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Mane en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 4,50 % 30,30 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 13,63 % 8,94 % 10,80 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 42,08 % 31,69 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 14,52 % 6,37 % 47,16 % 8,85 %

Jumelages

Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Europe|200px|Localisation des villes jumelées avec Mane.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte

Démographie

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année, la commune comptait Modèle:Unité. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements des communes de moins de Modèle:Unité sont effectués tous les cinq ans (2007, 2012, 2017 pour Mane). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Modèle:Population de France/tableau

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Mane, après la saignée des {{#switch: XV

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1931, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Mais le mouvement s'inverse dès les années 1960, ce qui est tôt dans le département. Depuis, la croissance a été forte et régulière, et la commune a pratiquement retrouvé ses plus hauts niveaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 620 personnes, dont 93 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (79 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (77 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (70 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 24 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et six emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 11 en 2010. Il était de 19 en 2000<ref name="otex"/>, de 38 en 1988<ref name="exploitations-insee"/> (soit une perte de la moitié des exploitations en douze ans). Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures (cinq exploitations) et l’élevage ovin (trois)<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utilisée (SAU) a baissé, de 740 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>, puis a augmenté dans les années 2000 pour dépasser son niveau de 1988 en 2010, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/> : en vingt ans, la superficie moyenne des exploitations a été multipliée par 3,5 (de 19,5 à Modèle:Nombre).

Fichier:Plaine de mane.JPG
Plaine de Mane

Plusieurs producteurs sont installés sur la commune de Mane : Modèle:Refnec, Modèle:Refnec, apiculteur, agriculteurs, lavandiers. Leurs produits, ainsi que les articles des artisans de la commune, sont disponibles à la Maison des produits de pays, mise en service à Mane dans les années 2000.

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. La terroir de Mane se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité<ref name="reparaz-medit109-58"/>. Parmi ces labels, la vigne n’est pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 39 établissements, employant 102 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

La transformation des produits agricoles a permis la croissance de deux entreprises :

  • Oliviers & Co, fabrique de l’huile et d’autres produits issus de la transformation de l’olive. Ses effectifs sont de 40 salariés<ref name="olivier-cci"/> ;
  • Céréalpes, créée en 1992, appartient au groupe Nutrition et Nature<ref name="cerealpes"/>. Sa production agro-alimentaire est basée sur des produits issus de l’agriculture biologique. Elle compte 18 salariés<ref name="céréalpes-cci"/>.
Fichier:Barrage de la Laye (1).JPG
Le barrage sur la Laye.

Le village est également le siège de la maison d’édition régionale Alpes de Lumière. La retenue de la Laye alimente une centrale électrique et permet l’irrigation dans la plaine de Mane.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 94 établissements (avec 125 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 24 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 50 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins de un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • deux hôtels<ref name="atlas-hébergement11"/> (dont un hôtel classé deux étoiles en 2008 puis classé trois étoiles en 2012<ref name="atlas-hébergement16"/> et un hôtel classé 4 étoiles<ref name="atlas-hébergement18"/>). La capacité hôtelière correspondante est de 55 chambres<ref name="insee-tourisme"/> ;
  • plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ;
  • des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 158, elles représentent un logement sur cinq. Parmi les résidences secondaires, 16 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Le prieuré de Salagon (voir plus bas), avec son musée, sa librairie et son jardin médiéval, et le centre ancien, attirent le tourisme.

Techno concept emploie 12 salariés ; il réalise des études dans le secteur paramédical<ref name="techno-cci"/>.

Lieux et monuments

Monument gallo-romain sur la Via Domitia

La borne antique de Tavernoure se dresse à la limite des trois communes de Dauphin, Mane et Saint-Michel-l'Observatoire, près du lieu-dit Le Grand Tavernoure (du latin taberna, la taverne ou l'auberge) -commune de Saint-Michel. Ce toponyme indique très probablement l'emplacement d'une mutatio (relais routier sur une voie romaine) sur le trajet de la Via Domitia.

Architecture militaire

Fichier:Château de Mane by Malost.JPG
Citadelle de Mane.

La citadelle de Mane est l’unique fortification complète de Haute-Provence avec des parties antérieures au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (date des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }}/Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles). Elle est défendue par une double enceinte en hélice.

Architecture civile

Une statue de Neptune a été découverte sur la commune<ref name="Collier455"/>.

Fichier:FR-04-Mane2.JPG
Chapelle de l'Hospice de Mane.

L’hôtel de Miravail (façade et toiture classées monuments historiques), commencé en 1540<ref name="gypserie"/>, daterait de 1572. Certaines fenêtres de la façade sont reprises au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} ou au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier359"/>. Sa cheminée ornée de gypseries au décor très riche, voire chargé, mais très finement ouvragé, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : elle porte notamment deux animaux à tête de femme, une femme et un soldat en costumes romains, deux enfançons<ref name="Collier497"/>. Le château est inscrit, la cheminée, jugée exceptionnelle, datant du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="gypserie70"/>, est classée monument historique<ref name="Mérimée415"/>.

Le pont roman à becs Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique (daté de la même époque que le prieuré de Salagon par Raymond Collier<ref name="Collier421"/>,<ref name="Mérimée416"/>). Il est appelé pont romain ou pont des trois arches.

Modèle:Article détaillé

Une vaste fontaine est construite contre la façade de l’hôpital, avec une niche placée sous deux colonnes ioniques<ref name="Collier428"/>. L’hôpital lui-même, construit en 1710, est offert par le cardinal de Forbin-Janson (dont le tableau de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique au titre objet<ref name="Palissy201"/>, est conservé dans l’hôpital). Les fenêtres des deux étages sont cintrées<ref name="Collier435"/>.

Art religieux

Modèle:Article détaillé

Le prieuré Notre-Dame de Salagon du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique, est transformé en musée avec jardin médiéval.

Modèle:Article détaillé L’église Notre-Dame-de-l’Assomption est un ancien prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon de la fin du Modèle:S mini ou du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Châteauneuf-lès-Manes, classée monument historique<ref name="Mérimée417"/>. Il s’agit probablement de l’ancienne chapelle castrale de Châteauneuf-lès-Mane (actuel hameau de Châteauneuf) ; elle existait déjà en 1095 et son état actuel est une reconstruction<ref name="Collier94"/>. L’abside date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier94"/>, comme le portail et les colonnes du chœur<ref name="panarotto"/> ; la nef à deux travées qui y conduit, ornée de chapiteaux corinthiens a un siècle de moins<ref name="Collier94"/> ; la voûte du chœur est en cul-de-four<ref name="archeo-provence"/>. La porte sud a été condamnée et l’entrée transférée à l’ouest du bâtiment<ref name="prieure23"/>. Un ermitage lui a été ajouté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.

Fichier:L'église, chevet Est.JPG
Chevet de l'église Notre-Dame de l'Assomption.

Modèle:Article détaillé L’église paroissiale Saint-André, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle possède une façade baroque, encadrée de deux portes monumentales. Le chœur est de style gothique (croisées d’ogives), comme le bas-côté sud<ref name="Collier170"/>. Le clocher-tour, construit contre le chœur, haut de trois étages, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier181"/>. Elle aussi est classée<ref name="Mérimée017"/>.

Son autel en marbre est surmonté d’un baldaquin polychrome<ref name="Collier473"/>, classé<ref name="Palissy581"/>. Les stalles fournissent dix-huit sièges, ornés de feuilles d’acanthe, de volutes, de chapiteaux corinthiens. Datées des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} siècles, elles sont classées<ref name="Palissy556"/>. Un pilier est entouré d’un banc de bois, avec agenouilloirs et dossiers ornés de la même manière<ref name="Collier516"/>. Un vitrail du chœur représente la crucifixion de saint André<ref name="Collier528"/>. Sa crèche (25 santons de carton-pâte et de cire pour certains) date d’avant 1833 et est classée<ref name="Collier532"/>,<ref name="Palissy202"/>. Elle est notamment ornée d’un tableau représentant un Ange gardien tenant un enfant par la main, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, indiqué comme classé par le catalogue d’exposition Des Anges (2013)<ref>Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.17.</ref>.

Fichier:Mane, couvent des Minimes.jpg
Couvent des minimes.

L’ancien couvent des minimes (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>) est construit dans le style classique, orné de frises de triglyphes (façade et intérieur)<ref name="Collier235"/>.

La chapelle des Pénitents blancs, Notre-Dame-de-Pitié, est construite dans le style classique. Sa nef est plafonnée ; la façade occidentale notamment offre un portail à fronton du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est surmontée d’un clocher-mur<ref name="Collier231"/>. Avec l’église paroissiale toute proche, la place et la calade qui les séparent, elles sont inscrites monument historique<ref name="Mérimée417"/>.

La chapelle Saint-Laurent, ancien prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est convertie en logement<ref name="archeo-provence"/>.

Équipements et services

Transports urbains

Modèle:...

Enseignement

La commune est dotée de deux écoles, une école maternelle et une école primaire<ref name="ecole"/>.

Sports

Mane comptent plusieurs associations sportives : rugby, randonnées pédestres, club équestres, danse de salon, taï chi, yoga.

Santé

Les professionnels de santé sont regroupés dans le cadre d'une maison médico-sociale.

Vie locale

Cultes

La paroisse est rattachée à un groupe inter-paroissial qui, outre Mane, comprend Aubenas-les-Alpes, Céreste, Dauphin, Lincel, Montfuron, Montjustin, Oppedette, Reillanne, Sainte-Croix-à-Lauze, Saint-Maime, Saint-Martin-les-Eaux, Saint-Michel-l'Observatoire, Vachères et Villemus. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes<ref name="catho"/>.

Environnement

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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