Saint-Maime
Modèle:Autre4 Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Maime est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Saint-Maimois<ref name="tresor"/>,<ref name="habitants"/>.
Géographie
Le village est situé sur une colline à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>, son site est inscrit.
Les communes limitrophes de Saint-Maime sont Forcalquier, Villeneuve, Volx, Dauphin et Mane.
La commune est située dans le parc naturel régional du Luberon. La commune est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend, de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la Durance à l'est, sur deux départements et quatre-vingt-cinq communes et 185 145 hectares. Vers le sud, le Luberon domine le bassin de la Durance et le pays d'Aigues.
Géologie
Voies de communication et transports
Voies routières
Services autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
Saint-Maime est desservie par :
- 1 ligne EXPRESS :
Ligne | Tracé |
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Modèle:Bus Zou/correspondance | Marseille ↔ Manosque ↔ Saint-Maime ↔ Forcalquier<ref>Modèle:Lien brisé</ref> |
- 2 lignes de PROXIMITÉ :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Zou/correspondance | Banon ↔ Saint-Michel-l'Observatoire ↔ Saint-Maime ↔ Manosque |
Modèle:Bus Zou/correspondance | Forcalquier ↔ Saint-Maime ↔ Manosque |
Environnement
Climat
Saint-Maime est située en Haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.
Les stations météos proches de Saint-Maime sont, par ordre de proximité, celles de Dauphin, Forcalquier et celle de l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Saint-Maime est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Saint-Maime est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37" />.
La commune de Saint-Maime est de plus exposée à plusieurs risques d’origine technologique<ref name="ppr"/> :
- celui de transport de matières dangereuses par route. La départementale Modèle:Nobr peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/> ;
- risque de rupture de barrage : une partie de la commune se trouverait inondée par l’onde de submersion en cas de rupture du barrage de la Laye ;
- la commune est incluse, selon le ministère de l’Environnement, dans la zone de risque des installations souterraines de Géosel-Géométhane, mais pas selon la préfecture<ref name="prim"/>.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2007 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> et le Dicrim date de 2013<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en 1986, 1987 et 1994, pour des mouvements de terrain dus à la sécheresses en 1997<ref name="prim"/>. Le Modèle:1er mai 2010, la rupture d’une conduite de naphta sur le site de Géosel a conduit à l’évacuation de quelques centaines de personnes au hameau du Foulon et au lotissement des Adrets (voir article Géosel).
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1018-1032 (Sancti Maximo), d’après le nom de saint Maxime de Riez, évêque de Riez, patron de l'église paroissiale, sous sa forme occitane, qui a évolué vers Saint-Maime par la suite<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-61"/>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Maime est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), terres arables (17,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), zones urbanisées (7,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Saint-Maime au Modèle:3e parmi les 22 919 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref name="revenus"/>.
Agriculture et élevage
Les agriculteurs de la commune de Saint-Maime ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile d'olive de Provence AOC, huile d'olive de Haute-Provence AOC et banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron)<ref name="inao"/>. Cependant, la vigne, qui était cultivée pour l’autoconsommation et le marché de Forcalquier jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, n’est présente dans la commune que sur des surfaces résiduelles<ref name="reparaz-medit109"/>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. Actuellement, l’oliveraie compte moins de Modèle:Unité<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
-
Huile de Provence AOC.
-
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
-
Ruches à la Combe du Pommier.
-
Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
-
Golden et gala.
Histoire
Antiquité
Dans l’Antiquité, le territoire de Saint-Maime fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. Une nécropole antique a été découverte au quartier Saint-Claire, contenant 1500 squelettes<ref name="archeo-provence"/>.
Moyen Âge et Ancien Régime
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
Saint-Maime est signalé pour la première fois dans les chartes dans le premier tiers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. Selon la légende, les quatre reines de Forcalquier, filles de Raimond Bérenger V, y auraient été élevées. Le comte de Forcalquier y résidait régulièrement<ref name="archeo-provence"/>. Il en fait don aux Hospitaliers de Saint-Jean en 1168<ref name="archeo-provence"/>.
Le fief de Saint-Maime relevait du comté de Forcalquier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le Modèle:Date- avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Saint-Maime, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250. Les seigneurs de Saint-Maime et les « prud'hommes » de la communauté avaient été parmi les premiers à se rallier à son rival<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:| }} }}-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.485-486.</ref>.
La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>. Enfin, la paroisse ne relevait d’aucune autorité jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au moins, ce qui cesse au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : le chapitre de Forcalquier nomme un prieur à Saint-Maime et perçoit les redevances attachées à l’église<ref name="archeo-provence"/>.
Le fief est rattaché à la vicomté de Reillanne (1373), puis au marquisat d’Oraison (1588). Il appartient aux familles d’Agoult ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} siècles), puis aux d’Albertas ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }}-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècles)<ref name="AHP"/>.
Révolution française
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Montroc<ref name="nom-rev"/> ou Mont-Libre, selon les sources<ref name="bouyssi"/>,<ref name="Cassini"/>.
De la chute du Premier Empire à nos jours
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 8 habitants de Saint-Maime sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Maime se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Maime<ref name="labadie18"/>. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.
Les mines de lignite, au Bois-d’Asson, mises en exploitation au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ont employé jusqu’à 300 personnes. Elles ont fermé le Modèle:Date-.
Le Modèle:Date, les installations de la mine de lignite sont sabotées par les Francs-tireurs et partisans (FTP)<ref name="garcin-ba-3"/>.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref name="conseil-15"/>). Lors du scrutin de 2008 il n’y eut qu’un seul tour, Georges Roux a été élu conseiller municipal avec le total de 310 voix soit 81,15 % des suffrages exprimés. La participation a été de 65,52 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal<ref name="election"/>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
Saint-Maime est une des dix communes du canton de Forcalquier qui totalise 12 746 habitants en 2006 Le canton a fait partie de l’arrondissement de Forcalquier depuis le Modèle:Date et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Saint-Maime fait partie du canton de Forcalquier depuis 1801 après avoir fait partie du canton de Volx de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/>. Saint-Maime fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref name="circo"/>.
Intercommunalité
Saint-Maime fait partie :
- de 2000 à 2013, de ILO communauté de communes Intercommunalité du Luberon Oriental ;
- de 2013 à 2017, de DLVA communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon ;
- depuis le Modèle:Date, de la CCHPPB communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
À la suite de ce changement de communauté de communes, la dette de Saint-Maime vis-à-vis de la DLVA s'élève à Modèle:Unité (arrêté préfectoral no 2018-159-005 du Modèle:Date-) entraînant une hausse de la taxe sur le foncier bâti et du prix de l'eau et de l'assainissement.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 6,50 % | 0,00 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 25,23 % | 0,00 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 86,46 % | 0,00 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 0,00 % | 22,75 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010"/>).
Environnement et recyclage
Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Europe|180px|Localisation des villes jumelées avec Volx.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
Jumelages
- Modèle:Jumelage<ref>Comité de Jumelage Saint-Maime/Fontanigorda</ref>, d’où sont venus de nombreux mineurs au cours des {{#switch: XX
| e | er | = {{#switch: XX
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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}}.
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/introduction Modèle:Population de France/tableau {{#invoke:Démographie|demographie}} Modèle:Population de France/graphique
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.
Santé
La commune dépend de l'hôpital local de Forcalquier nommé Saint-Michel<ref>Modèle:Lien web</ref> et aussi un laboratoire d'analyses médicales<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe Modèle:63e au plan national et Modèle:2e au niveau départemental<ref>Modèle:Lien web</ref>. Forcalquier dispose aussi de trois maisons de retraite (Lou Ben Estre, Lou Seren et Saint-Michel)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cultes
La paroisse est rattachée à un secteur pastoral comptant 14 autres paroisses, le secteur pastoral du Largue. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes<ref name="secteur-pastoral"/>.
Personnalités liées à la commune
- Rolland (Louis, Jules), personne morte en déportation.
Lieux et monuments
Il subsiste quelques restes du château de Saint-Maime au sommet du village (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle). Il appartenait aux comtes de Forcalquier, et les principaux restes sont le donjon octogonal, et la chapelle Sainte-Agathe. Celle-ci, signalée parmi les chapelles les plus intéressantes de Provence<ref name="panarotto"/>, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, a un chevet aveugle<ref name="collier-76"/>, une nef voûtée en berceau, et son chœur est orné de rinceaux et de palmettes. Sa couverture de lauzes date de 1966<ref name="collier-144"/>. La cuve est ornée d’une croix bifide et de mascarons<ref name="collier-461"/>. Les fresques de l’abside, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sont en grande partie effacées<ref name="collier-485"/>,<ref name="diren"/>. L’ensemble des restes du château et la chapelle sont inscrits monument historique<ref>Arrêté du 4 mars 1998, notice de la Base Mérimée, consultée le 12 décembre 2008</ref>, le site étant classé depuis 1943<ref name="diren">DIREN, « Le plateau et les ruines du château », Catalogue départemental des sites classés, Alpes-de-Haute-Provence, octobre 2003, consulté le 5 novembre 2013.</ref>.
Au Roucas, un ancien logis seigneurial de la Renaissance conserve deux fenêtres à meneaux<ref name="collier-360"/>.
L’ancienne mine de lignite fermée en 1949 a laissé quelques vestiges et a profondément marqué l'architecture du quartier de la Cité ouvrière ainsi que la sociologie de la commune. La structure la plus visible de la mine, le chevalement, avait cependant été démontée lors de la fermeture de la mine. Dans le cadre de son travail de conservation de la mémoire du passé minier de la commune, en 2003 la municipalité a reconstruit un chevalement factice équipé de molettes récupérées à la mine d’Alès pour le faire remonter sur le site du Puits neuf<ref name="bulletin-saint-maime-13"/>.
L’église paroissiale Saint-Maxime est d’abord construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. De cette époque sont conservées la chapelle latérale (dont les consoles sont sculptées de têtes humaines, d’un loup et d’un agneau<ref name="collier465"/>) et une partie des murs, dont la fenêtre trilobée de la façade occidentale<ref name="collier-177"/>. Elle possède un campanile en ferronnerie remplaçant le clocher originel détruit par la foudre.
Le Musée de la mémoire ouvrière, Mines et Mineurs de Provence à Saint-Maime présente l’exploitation du bassin lignitifère des Alpes de Haute Provence. Sa collection contient des récits d’anciens mineurs, des photographies, et des objets pour illustrer et expliquer l'histoire de la mine. Le musée évoque également les questions de géologie.
- Cimetière gallo-romain de Saint-Clair
- Églises de Saint-Maime.
-
Église Saint-Maxime de Saint-Maime.
-
Chapelle Sainte-Agathe et le donjon.
-
Clocher de l’église paroissiale.
Modèle:Message galerie-Commons
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- René Frégni, Lucien Champourlier, Edmond Nucho, De la nuit vers la lumière, Saint-Maime, éditions l’Œuvre au Noir, 2002. Modèle:ISBN
- Edmond Nucho, Le roman d'un mineur ; du fond de la mine à la lumière des cimes, Modèle:ISBN, imprimerie Louis Jean
- Josette Chambonnet, Journée archéologique 2000 in Chroniques de Haute-Provence, no 341-342, 2000, Modèle:P.151-152
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
Articles connexes
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
- Gare de Saint-Maime - Dauphin
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Blog officiel de la ville, temporaire
- Saint-Maime sur le site de l'Institut géographique national