Alès

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Alès (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie. Souvent considérée comme la « capitale » des Cévennes<ref name=capitale />, elle est le siège d'une des deux sous-préfectures du Gard.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès, l'Avène, l'Alzon, le ruisseau Grabieux et par un autre cours d'eau.

Alès est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle est ville-centre de l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Alésiens ou Alésiennes.

Forte de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année et d'une densité de Modèle:Unité, Alès est la seule commune du département à dépasser une densité de Modèle:Unité. Par sa population, elle est la deuxième commune du Gard et la treizième de la région Occitanie. Son agglomération classe Alès cinquième ville d'Occitanie en nombre d'habitants après Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Encadré texte

Située à Modèle:Unité au nord-nord-ouest de Nîmes, la ville d'Alès est édifiée dans une boucle du Gardon d'Alès dans la plaine, au pied des Cévennes. Souvent considérée comme la « capitale »<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref> régionale<ref name=capitale>Modèle:Ouvrage.</ref>, la cité cévenole constitue une bonne base de départ pour la découverte des Cévennes. La ville connait une extension géographique orientée vers le sud de son agglomération.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Modèle:Article détaillé Le climat à Alès est méditerranéen, c’est-à-dire de type Csa selon la classification de Köppen-Geiger. Les saisons sont bien marquées, les hivers sont doux et pluvieux et les étés sont chauds et secs.

Alès, étant à la porte des Cévennes, souffre en automne (octobre/novembre) d'épisodes cévenols : de très violents orages causant de grandes inondations. En quelques heures, des centaines de millimètres d'eau peuvent tomber, soit l'équivalent de plusieurs mois de pluie.

Le climat de la région d'Alès est mesuré depuis 2014 à l'aide des relevés de la station météorologique de Saint-Hilaire-de-Brethmas qui se situe dans Alès Agglomération<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 18 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010Modèle:Sfn. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Climat

Hydrographie

Alès est traversé par le Gardon d'Alès ainsi que Grabieux et le Ruisseau de Bruèges qui rejoignent le Gardon en rive gauche à l'amont du centre ville. Des cours d'eau intermittents rejoignent le gardon en rive droite sur la commune d'Alès. Deux rivières forment la limite de la commune d'Alès : Avène à l'est et l'Alzon au sud.

« Épisodes cévenols » et inondations

La ville a connu de nombreuses inondations. Le Gardon d'Alès déborde à la suite des pluies torrentielles qui tombent sur les Cévennes. La plus ancienne mention de crue à Alès date de 1312 date à laquelle le Pont de Brouzen qui permettait de traverser le Gardon pour ensuite se rendre vers le Gévaudan a été emporté.

D'autres inondations ont marqué l'histoire de la ville :1471, 1551, 1604, 1605, 1739, 1741, 1768, 1795, 1801, 1808, 1815, 1827, 1834, 1840, 1846, 1907, 1933, 1958, 1998, 2002 et 2014<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Alès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (77 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (64,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), forêts (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), cultures permanentes (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Transports en commun

Modèle:Article détaillé Le réseau, baptisé Ales'y, s'étend sur cent communes du bassin alésien et est divisé en deux zones. La gare routière, située juste à côté de la gare SNCF en centre-ville, constitue le nœud du réseau urbain et suburbain. Alès est également desservie par plusieurs lignes régionales du réseau liO.

Routes

Rail

Fichier:Gare d'alès.JPG
La gare SNCF.

Modèle:Article détaillé Reliée au réseau SNCF (ligne Saint-Germain-des-Fossés - Nîmes-Courbessac), le train « Le Cévenol » qui reliait Paris à Marseille par la ligne des Cévennes a été limité en 2007 à la partie entre Marseille et Clermont-Ferrand, puis en 2012 à la partie entre Nîmes et Clermont-Ferrand. Il est nécessaire d'effectuer une correspondance à Clermont-Ferrand pour rejoindre Paris depuis la ligne des Cévennes. Pour rejoindre Paris, il est aussi possible de passer par Nîmes puis d'emprunter un TGV. Le temps de parcours moyen est de Modèle:Heure / Modèle:Heure selon les correspondances.

Histoire

Époque gallo-romaine

Modèle:Refnec.

Les fouilles sur la colline de l'Ermitage ont permis de mettre au jour des vestiges d'habitats gaulois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont une mosaïque de l'époque de Jules César (première moitié du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle). Ses dimensions (Modèle:Unité) et la qualité de ses décors permettent de situer Alès comme un oppidum tirant profit de sa situation à la frontière de la Gaule indépendante et de la province romaine de Gaule transalpine pour établir un commerce fructueux<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Un premier état de sol avec de la chaux a été retrouvé sous la mosaïque, datant de quelques années auparavant, ce qui laisse à penser qu'un « premier » état mosaïqué a existé.

Moyen Âge

Alès était une cité sur la voie Régordane entre Le Puy-en-Velay et Saint-Gilles.

La Maison d'Anduze puis sa descendante Narbonne-Pelet était suzeraine d'Alès. On retrouve Raymond Pelet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, coseigneur d'Alès, participant à la première croisade.

=== {{#switch: e

 | e | er | = 
   {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} === Modèle:Article détaillé

En 1629, Louis XIII assiège la ville, alors haut-lieu de la résistance protestante, qui capitule après neuf jours. Le dimanche Modèle:Date- au matin, Alès se rend, les quelque Modèle:Unité présents en ses murs ne peuvent rien devant l'armée du roi. Louis XIII fait son entrée à la tête de ses troupes par la porte de la Roque, accompagné par Richelieu en habit militaire. Les huguenots sont autorisés par le roi à partir pour Anduze contre la promesse expresse de ne plus porter les armes contre le roi. Le Modèle:Date-, Richelieu accorde aux protestants la paix d'Alès ou l'Édit de grâce. Cet édit, qui leur retire les places fortes mais leur confirme les garanties religieuses de l'édit de Nantes, est signé par Richelieu au camp de Lédignan. Louis XIII aurait logé à l'auberge du Coq Hardi, dans la Grand'rue. Cette rue, aujourd'hui disparue comme tout le quartier, se situait au bas de l'actuelle rue Jules-Cazot. On peut voir le blason au restaurant du Coq Hardi, rue Mandajors. Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la famille de Bérard de Montalet (éteinte en 1901)<ref name="nob">E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 171.</ref> portait le titre de baron d'Alès<ref>Franc̜ois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, 1775, pages 248 et 251.</ref>.

Un fort de type Vauban, à l'instar de la citadelle de Montpellier, est bâti après la révocation de l'édit de Nantes sur un point haut de la vieille ville, à l'emplacement des anciens châteaux des seigneurs afin d'y installer une garnison au milieu de la zone tenue par les protestants. Il abrite un temps une maison d'arrêt. Dans les premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle éclata la révolte populaire dite « des Camisards ». En 1694 est créé, sur ordre de Louis XIV, l'évêché d'Alais, dont les titulaires les plus actifs sont Charles de Bannes d'Avéjan et Jean-Louis du Buisson de Beauteville. Le dernier évêque, Louis-François de Bausset, abandonne son poste pendant la Révolution et l'évêché est supprimé peu après, en 1790.

Époque industrielle

Fichier:Chevalement puits fontanès.jpg
Mine de Ladrecht à Saint-Martin-de-Valgalgues au nord d'Alès, chevalement du puits Fontanes, fermée en 1985.

Industrie liée à la houille

Fichier:Crassier d'alès.JPG
Le crassier du site de Rochebelle après sa combustion, en mai 2009.
Fichier:Puits destival.jpg
Sur le site de Ladrecht, le chevalement en béton du puits Destival (ici dans les années 1960) a été démoli en 2002, celui du puits Fontanes a été préservé.
Fichier:Fresque ladrecht.jpg
Fresque réalisée en 1981 sur le site de la mine de Ladrecht en souvenir de la grève des mineurs de 1980-1981.

Alès fut l'un des berceaux des charbonnages des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français. Le charbon de terre est exploité depuis au moins le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La pénurie de bois qui survient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle stimule son exploitation. Le charbon est utilisé pour la production de chaux qui nécessite la cuisson de roche calcaire. Le charbon permet aussi de produire de l'acier. Ces exploitations étaient alors artisanales et indépendantes.

En 1773, l'entrepreneur Pierre-François Tubeuf obtient la concession exclusive des mines dans toute la région des Basses-Cévennes. Il fait creuser de nouveaux puits plus profonds et plus sophistiqués : systèmes de ventilation et de drainage. En 1788 Tubeuf crée la verrerie de Rochebelle et en confie la gestion à l'abbé Bérard. Tubeuf entre en conflit avec les propriétaires terriens, et finalement, il est chassé en 1786. La concession dite « de Rochebelle et Cendras » est toutefois renouvelée à sa veuve et ses enfants en 1802.

1828 : cession à Bérard pour sa société d'exploration de mines qui est en train de créer les forges et fonderies de Tamaris, puis création de la société civile de Rochebelle et Trellys.

1834 : absorption par la [[Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais|Modèle:Cie des Fonderies et Forges d'Alais]] qui exploite principalement pour l'usage de ses usines.

À partir du milieu du Modèle:S mini et jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'histoire de la ville est intimement liée à l'extraction du charbon. Elle va devenir un important centre industriel de la région surtout à partir de 1840, date à laquelle Alais est reliée par la ligne de chemin de fer Beaucaire-La Grand-Combe (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot. D'autres lignes furent ensuite créées pour transporter le charbon, notamment la ligne Alès-Bessèges. La ville d'Alais est alors le pôle principal du bassin houiller des Cévennes.

Le Modèle:Date, une ordonnance royale institua à Alais une école pratique destinée à former des maîtres-ouvriers-mineurs. Ce n'est qu'en novembre 1845 que la première promotion fut installée dans les locaux du collège d'Alais. Cet établissement est aujourd'hui une école d'ingénieurs réputée, l'école des Mines d'Alès.

1873 : modification du nom en [[Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais|Modèle:Cie des Mines, Fonderies et Forges d'Alais]].

1878 : séparation difficile des activités et création avec des capitaux lyonnais de la S.A. des « Houillères de Rochebelle » qui renouvelle les installations, creuse de nouveaux puits de mine etc. Nationalisation en 1946 au sein des « Houillères du Bassin des Cévennes » (secteur sud). Concentration progressive sur le siège modernisé de Ladrecht (puits Fontanes et Destival).

Le site de Rochebelle, dans la commune, sur la rive droite du Gardon, a cessé son activité en 1968, celui de Ladrecht en 1985.

Du Modèle:Date au Modèle:Date, une grève des mineurs de Ladrecht, fut la plus longue d'Europe avec occupation du fond (13 mois). Une grande peinture symbolique en solidarité avec les mineurs a été réalisée en 1981 sur le mur de soutènement en béton du puits Fontanes.

Aujourd'hui, si le chevalement métallique de Fontanes sur l'ancienne mine de Ladrecht a pu être sauvegardé dans le cadre de la Communauté de Communes du Grand Alès, si la molette du puits Destival a trouvé une place sur un rond-point de Saint-Martin-de-Valgalgues, le chevalement béton du puits Destival, très dégradé, présentait un danger pour les personnes qui travaillent sur le site (chutes de blocs de béton). Aussi, après consultation des collectivités, les autorités ont décidé de le démolir. Au cours de la démolition, le bâtiment voisin affecté à la collecte des déchets de la Communauté de communes a d'ailleurs été très sérieusement endommagé.

Il était cependant important de maintenir sur ce lieu le souvenir de l'histoire industrielle et sociale ancrée dans la mémoire collective des populations du bassin minier d'Alès et de sa région.

Au nord-ouest de la ville, aux portes des habitations, s'élève le mont Ricateau (du nom d'un ancien directeur des houillères locales), crassier de l'ancien site minier de Rochebelle. Depuis un incendie de forêt (Modèle:Date), ce terril est entré en combustion souterraine.

Production de soie

Modèle:Article connexe

En juin 1865, Jean-Baptiste Dumas fait appel à son ancien élève, Louis Pasteur, pour venir étudier une maladie inconnue qui décime les élevages de vers à soie. Louis Pasteur arrive à Alais le Modèle:Date- et s'installe à la magnanerie de Pont de Gisquet sur la route qui mène à Saint-Jean-du-Pin. Après quatre années de recherche, il découvre comment identifier les papillons malades et permet ainsi leur éradication avant que tout l'élevage ne soit infesté. Il sauve ainsi en partie l'industrie de la soie dans les Cévennes. Mais elle déclinera à cause de la concurrence asiatique, amplifiée par l'ouverture du Canal de Suez.

Une difficile reconversion

Dans le cadre de la reconversion du bassin minier gardois, la Manufacture française de pianos (MFP) s'installa en 1973 à Alès. Elle a fabriqué des instruments sous la marque Rameau, Gaveau, Érard, puis Pleyel en 1997. En 2007, Pleyel a définitivement fermé son implantation alésienne (Modèle:Nobr).

Seconde Guerre mondiale

La ville est libérée par la [[1re division blindée (France)|Modèle:1re]]<ref>Modèle:Atlas-Libération-France, Modèle:P..</ref> le Modèle:Date-.

Depuis la Libération

Fichier:Centre alès.JPG
Cette photo montre la nette séparation entre les bâtiments anciens préservés (à droite) et les constructions récentes des années 1960 bâties sur la partie du centre ancien démoli.

Grève des mineurs de 1948

Fichier:FR-30-Alès2.JPG
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste côtoie les bâtiments modernes.

Le Modèle:Date-, lors de la grande grève des mineurs, réprimée sur ordre du ministre socialiste Jules Moch qui envoie des blindés en Lorraine, les mineurs de la région d'Alès sont en grève. Lors d'une manifestation, un maçon solidaire, Max Chaptal, tente de franchir un barrage sur un pont. Il est abattu d'une rafale de mitrailleuse tirée d'un char. Les chars tirent au canon sur plusieurs barrages des grévistes. C'est à ce moment-là que naît le slogan CRS-SS<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Achille Blondeau, « déroulement et enjeux de la grève de 1948 »</ref>,<ref>Dominique Simonnot, Plus noir dans la nuit: La Grande grève des mineurs de 1948, Calmann-Lévy, 2014. [1]</ref>. Un quai du centre-ville porte son nom en mémoire de cet évènement.

Centre-ville des années 1960

À la fin de l'année 1956 et durant les années 1960-70, sous les mandats de Paul Béchard et Roger Roucaute, une grande partie du centre historique d'Alès remontant à la période médiévale, en mauvais état général, située à l'ouest et au nord de la cathédrale en direction du Gardon, fut entièrement rasée pour laisser place à une architecture typique des « grands ensembles » des années 1960 de type ZUP et barres HLM. L'ancien lycée Jean-Baptiste Dumas, édifié à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sur le même modèle que celui du lycée Daudet de Nîmes, et auquel on accédait par une rotonde d'angle surmontée d'une horloge fut également démoli. Son espace abrite aujourd'hui le théâtre ("Le Cratère") et la médiathèque. L'ancien théâtre à l'italienne, installé au sein de l'ancienne église des Cordeliers donnant sur la place de l'Hôtel de ville, fut encore démoli dans les années 1960. Le bâtiment de la "gare du Rhône" du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ancienne ligne reliant Alais à Bagnols-sur-Cèze, désaffecté, disparut...

Lors de cette période furent détruits : l'ancienne maison consulaire ; l'ancienne auberge du Coq Hardi dont la façade avait été certes remaniée en 1898 dans le « style troubadour » avec tour arborant mâchicoulis et créneaux ; de l'autre côté de la rue, une maison dont l'ornementation des arcades « en pointe » au rez-de-chaussée et les fenêtres à croisée de meneaux des étages faisait la transition entre le gothique flamboyant et la Renaissance datait aussi du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et ne manquait pas de compléter cet ensemble fort pittoresque. Dans le quartier de la rue Soubeyranne l'ancien couvent des Dominicains avec son cloître à voûtes d’arêtes, ses escaliers à balustres, la chapelle de la Présentation surmontée d'un clocher pointu en tuiles d'écailles vernissées à pans coupés, l'ancien hôtel des « Ours de Mandajors » d'époque Louis XV aux riches décors intérieurs, la place du Marché -de forme rectangulaire- à proximité des quais du Gardon et dont les rez-de-chaussée des maisons comportaient soixante arcades (cette place dont l'ordonnancement n'était pas sans rappeler celles de Sommières ou d'Uzès était prolongée d'une rue arborant le même type d'architecture), la « maison des Appeaux » la « maison Ollier » pourtant inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1955 arborait, pour sa part, une remarquable façade d'époque Louis XV richement ornée de sculptures et balcons ouvragés, la place de l'Abbaye qui comportait encore des vestiges de l'ancienne abbaye Sainte-ClaireModèle:, etc. Signalons enfin de nombreuses rues et passages étroits, parfois couverts, des venelles, avec des arches de soutènement comme à Sommières.

Toponymie

Fichier:JORF - 1926-08-08 - Dénomination des communes.jpg
Extrait du Journal officiel du Modèle:Date- officialisant la nouvelle dénomination Alès.

Le nom d'Alès est attesté sous la forme Alesto (sans date) à l'époque mérovingienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, ensuite sous la forme latinisée Alestum en 1120<ref name="Bruy">M. Bruyère, Alès, capitale des Cévennes: vie politique, religieuse, intellectuelle, religieuse et sociale - Nîmes, 1948</ref>, puis Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694<ref name="Bruy"/>. Le décret du Modèle:Date-, paru dans le Journal officiel le Modèle:Date-, change la graphie du toponyme de la ville, ainsi que des dénominations du canton et de l'arrondissement qui en découlent, en Alès<ref name="JORF 1926-08-08">Modèle:Article</ref>.

Sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais devient donc Alès. À la fin des années 1980, la municipalité essaie de renommer la ville Alès-en-Cévennes afin de bénéficier des retombées d'images positives liées aux Cévennes. Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent le radical Al- comme une racine pré-latine obscure. Ils identifient un suffixe pré-latin -estum<ref>A. Dauzat et Ch. Rostaing, op. cit.</ref>. Ils rapprochent ce nom d’Alles-sur-Dordogne (Alas 1228, Alès jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Les habitants d'Alès se nomment les Alésiens<ref name=hab>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Quartier cevennes alès.JPG
Le quartier des Cévennes, grand ensemble de logements, construit dans les années 1970.
Fichier:Quartier de rochebelle.JPG
Le quartier de Rochebelle, sur la rive droite du Gardon.
Fichier:SSL23604.JPG
Alès, sous la neige, vue depuis Conilhères en janvier 2010.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Liste des maires depuis la Libération : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Découpage administratif

Fichier:Cantonsales.JPG
Les cantons d'Alès.

Alès est l'une des deux sous-préfectures du Gard, avec Le Vigan. L'arrondissement d'Alès comprend douze cantons.

La commune d'Alès est divisée en trois cantons dont elle est le chef-lieu : le canton d'Alès-1, le canton d'Alès-2 et le canton d'Alès-3.

Alès est le siège d'un tribunal judiciaire.

Intercommunalité

Alès est membre et siège de 1993 à fin 2012 (disparition) de la Communauté d'agglomération du Grand Alès. La commune est membre depuis sa création en 2004 du syndicat mixte du Pays Cévennes. Elle est aussi membre et siège depuis la création début 2013 de la communauté d’agglomération d'Alès Agglomération (fusion de la Communauté d'agglomération du Grand Alès avec d'autres communautés de communes du département du Gard).

Jumelages

Population et société

Démographie

L'unité urbaine d'Alès compte Modèle:Unité (en 2019)<ref group=I>Comparateur de territoire - Unité urbaine d'Alès, Insee, consulté le Modèle:Date-.</ref>. La communauté d'agglomération Alès Agglomération compte Modèle:Unité (en 2019)<ref group=I>Insee - Chiffres clés Évolution et structure de la population de la communauté d'agglomération Alès Agglomération au recensement de 2013, Insee, consulté le Modèle:Date-.</ref>. L'aire urbaine d'Alès compte Modèle:Unité (en 2017)<ref group=I>Comparateur de territoire - Aire urbaine d'Alès, Insee, consulté le Modèle:Date-.</ref>. Enfin, l'arrondissement d'Alès compte Modèle:Unité (en 2018)<ref group=I>Arrondissement d'Alès, Insee, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 32,5 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,21 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,82 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

La commune d'Alès possède cinq lycées : les lycées Jean-Baptiste Dumas, de La Salle, Jacques Prévert, Bellevue et le lycée professionnel privé Cévenol.

Enseignement supérieur et recherche

  • IMT Mines Alès, grande école d'ingénieurs.
  • Institut de Formation en Soins Infirmiers (I.F.S. I.) et aides-soignants du centre hospitalier d'Alès. L’Institut coopère, par l’intermédiaire de son centre de documentation, avec la Bibliothèque de l’Université de Montpellier. Il propose une offre documentaire adaptée aux besoins des futurs professionnels. L’Institut accueille 220 étudiants en formation initiale, et des professionnels de santé du territoire, en formation continue (formations tutorat, soins d’urgence)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Institut Européen de Mécanique Sportive (I.E.M.S.), fondé en 1989. Grande école de techniciens supérieurs en compétition automobile.
  • DIGIT'Alès, fondé en 2019. Campus dédié aux technologies numériques.

Santé

Modèle:…

Manifestations culturelles et festivités

  • Concert de l'Épiphanie, concert gratuit de musique classique, au Cratère (premier dimanche de janvier)
  • Début mars, le Festival Cinéma d'Alès Itinérances propose plus de deux cents films dans six salles de la ville et accueille tous les ans près de Modèle:Unité.
  • Festival de la Meuh Folle (mars), festival de musiques actuelles.
  • Fête de la BD "Gardons la Bulle" créée en 2017, durant les vacances de printemps. Cette manifestation accueille une vingtaine d'auteurs de BD et propose diverses animations pour fêter le Modèle:9e.
  • Depuis 2004, Alès accueille dans le quartier de Rochebelle une structure labélisée Pôle national cirque : la Verrerie d'Alès. Ce centre de création organise deux festivals de cirque : inCIRCus (juin)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et TEMPS DE CIRQUES (novembre) qui parcourt le Gard, l'Hérault et l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Week-end de l'Ascension, feria d'Alès dans les arènes du Tempéras. La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.
  • Nuit des Musées (mai). Mis en place en 2005, cet événement propose la découverte des musées en nocturne.
  • Semaine des Fous Chantants d'Alès, dernière semaine de juillet. Mille choristes travaillent ensemble durant une semaine sous la direction de chefs de chœur internationaux en hommage musical à un grand chanteur francophone. Concert final le dernier samedi de juillet.
  • Scène nationale Cratère Théâtre
  • Cratère Surfaces, festival des arts de la rue crée en 1999 ayant lieu chaque mois de juillet<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Estiv'Alès, animations en cœur de ville (juillet-août)
  • Nuit des Camisards, pièce de théâtre retraçant les débuts de la guerre des camisards, jouée en plein air (juillet-août)
  • Fête des associations (septembre)
  • Semaine cévenole (octobre, tous les deux ans). Cet événement gratuit, créé en 2010 par la Ville d’Alès, vise à décliner, à chaque édition, un pan de l’histoire cévenole. Le programme, très riche à chaque édition, comprend des défilés costumés dans les rues de la ville, un repas populaire en plein air, un marché artisanal avec ateliers de fabrication, un campement militaire, des projections de films, des spectacles vivants sur scène, des tournois de chevalerie, des feux d’artifice, des expositions, des visites guidées, des concerts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Festivités de Noël (décembre)

Sports

Modèle:Section à délister

Associations

  • Tennis Club Alésien, fondé en 1921
  • L'Olympique Alès en Cévennes, club de football fondé en 1923, évolue pour la saison 2022-23 en National 2.
  • Le Rugby club cévenol (RCC), club de rugby à XV fondé en 2014, évolue pour la saison 2021-2022 en Fédérale 3.
  • le Club Alès Cévennes Volley Ball, fondé en 1982, évoluait en 2016-2017 en Ligue B masculine avant que ne soit prononcée la liquidation du club.
  • Alès Cévennes HandBall (ACHB), fondé en 2016, évolue en 2022 en 1e division interdépartementale.
  • Alès Agglo Volley-Ball (AAVB), fondé en 2017
  • Alès Cévennes Athlétisme (ACA)
  • Centre équestre d'Alès (CEA)
  • Ski Club Alésien, fondé en 1932
  • Cercle Nautique Cévennes Alès
  • Alès Mines HandBall (AMHB)

Équipements sportifs

  • Stade Pierre-Pibarot
  • Pôle Mécanique Alès-Cévennes
  • Stade d'athlétisme Raphaël-Pujazon
  • Centre nautique Le Toboggan (deux bassins dont un ludique)
  • Halle des sports de Clavières
  • Golf Club Alès Ribaute, à Ribaute-les-Tavernes
  • Stade de la Montée de Silhol
  • Piscine municipale d'été de Cauvel (deux bassins)
  • Patinoire « Skating Center »
  • Salle de roller de La Prairie
  • Centre équestre
  • FitPoints
  • Parc de la Tour Vieille, mini-golf

Vie militaire

En 1906, le Modèle:1er du [[40e régiment d'infanterie|Modèle:40e d'infanterie]] a été stationné à Alès.

Médias

Presse écrite

Trois titres de presse sont distribués à Alès : le Midi libre, quotidien régional créé le Modèle:Date- à Montpellier et dont une agence est implantée à Alès depuis 1944 Modèle:Incise Cévennes Magazine, magazine sur l'histoire et la culture cévenole et le magazine hebdomadaire Objectif Gard, dont une agence est implantée à Alès.

Télévision

Deux chaînes de télévision locales sont diffusées à Alès et dans sa région : France 3 Languedoc-Roussillon et ViàOccitanie, sous l'appellation Vià Pays Gardois.

Radio

Plusieurs stations de radio FM locales émettent depuis Alès :

Internet

L'actualité de la ville d'Alès est présentée sur internet par les sites ales.fr et objectifgard.comModèle:Référence souhaitée.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Euro<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Euro dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 33 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).

Avec environ un tiers, la ville compte une part importante de sa population vivant en quartier prioritaire, avec un taux de pauvreté important de près de 50 % des ménages<ref>Commune : Alès sur sig.ville.gouv.fr</ref>.

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 64,3 % d'actifs (47 % ayant un emploi et 17,4 % de chômeurs) et 35,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Alès<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 20 949 en 2013 et 21 622 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 11 505, soit un indicateur de concentration d'emploi de 187 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 11 505 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 893 travaillent dans la commune, soit 69 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

Modèle:Nombre<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Alès au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 4 086 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
267 6,5 % (7,9 %)
Construction 420 10,3 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
1 448 35,4 % (30 %)
Information et communication 59 1,4 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 192 4,7 % (3 %)
Activités immobilières 168 4,1 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
586 14,3 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
586 14,3 % (13,5 %)
Autres activités de services 360 8,8 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,4 % du nombre total d'établissements de la commune (1448 sur les 4086 entreprises implantées à Alès), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Merlin Gerin Alès - Mgal, fabrication de matériel de distribution et de commande électrique (Modèle:Unité) ;
  • Sogardis, entreposage et stockage non frigorifique (Modèle:Unité) ;
  • Hypermarché La Prairie, supermarchés (Modèle:Unité) ;
  • Auto Christol SA - Acsa, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité) ;
  • ETS P. Guiraud, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité).

Alès est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alès Cévennes. Elle gère l'aérodrome d'Alès Cévennes et le centre de formation d'apprentis.

Alès abrite le siège social de Modèle:Nobr dont 21 réalisant un chiffre d'affaires de plus de dix millions d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Industries

  • PGO, constructeur automobile spécialisé dans les petites séries : Speedster II, Cévennes 180 (présenté au Mondial de l'Automobile 2004). Le rythme de production de PGO est d'une voiture par jour. Après avoir été placée en redressement judiciaire en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, l'entreprise a vu cette décision annulée par le tribunal de commerce de Nîmes<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Crouzet Automatismes (Groupe Schneider Electric) : fabrication de micro-moteurs électriques - siège social à Valence.
  • Merlin Gerin (Groupe Schneider Electric) : fabrication de disjoncteurs - employait Modèle:Nobr en 2016.
  • LFB Biomanufacturing (Groupe LFB) : fabrication biotechnologique de protéines thérapeutiques - employait Modèle:Nobr en 2017.

Agriculture

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 93 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 29 en 2000 puis à 24 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 11 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 88 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 2 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Spécialisations et associations

La commune fait partie de la zone de production de l'olive de Nîmes.

En Modèle:Date-, l'association L214 diffuse une vidéo montée à partir de plusieurs heures de rushs filmés en caméra cachée dans l'abattoir municipal d'Alès avec un commentaire d'Hélène de Fougerolles. On y voit l'abattage dans une grande souffrance de chevaux, cochons et bovins ainsi que de mauvaises conditions d'hygiène. Les images reprises par de nombreux médias poussent le maire Max Roustan à fermer à titre conservatoire l'abattoir et le parquet à ouvrir une enquête pour cruauté envers les animaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'abattoir municipal abattait pour le commerce hallal, qui n'impose pas que la bête soit étourdie avant d'être abattue<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 30 à 40 % des animaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Alès accueille le siège de l'association Nature et progrès.

Monnaie locale

Une monnaie locale, l'Aïga, est lancée en janvier 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Foires

La commune accueille trois foires traditionnelles qui ont lieu chaque année :

Ces dates sont reportées au jour suivant si elles correspondent à un dimanche ou à un jour férié.

S'y ajoute la Fête de la Châtaigne en septembre-octobre.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices civils

Le fort Vauban
Fichier:Fort vauban ales.JPG
Vue du fort depuis les quais du Gardon.

Modèle:Article détaillé Le fort Vauban (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est inscrit aux Monuments historiques. La citadelle d'Alès, dite fort Vauban, fut construite en 1688 au lendemain de la révocation de l'Édit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la ville, à l’emplacement des deux châteaux des seigneurs d’Alès. Son rôle était double : abriter une garnison qui contrôlait ceux dont la confession de foi protestante venait d’être interdite et enfermer les récalcitrants. Entouré de son parc, il est le lieu, en été, de nombreux spectacles dans son théâtre de verdure et alentour. Très bel escalier en « fer à cheval » dit de la Maréchale.

La colline de l'Ermitage

La colline de l'Ermitage est le lieu de vestiges d'un oppidum pré-romain (classé Monument historique). Depuis le belvédère de la chapelle surmontée d'une statue de la Vierge, dite «Notre-Dame des Mines », point de vue unique sur la ville et panorama grandiose sur les Cévennes.

L'hôtel de ville
Fichier:FR-30-Alès3.JPG
L'Hôtel de ville d'Alès.

L'hôtel de ville d'Alès (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) voit sa façade, donnant sur la place, inscrite aux Monuments historiques. Avec la toiture, elles furent construites en 1752 par l'architecte Rollin. Dans la cage d'escalier on peut admirer le vitrail commandé par la municipalité à l'artiste Pierre-André Benoit et le tableau peint par Cabannes commémorant la signature de la paix d'Alès.

Les arènes du Tempéras
Fichier:Arènes d'Alès.JPG
Arènes du Tempéras, à Alès.

Les arènes du Tempéras sont construites en 1891 pour accueillir des corridas. Elles se heurtent aux interdictions de la loi et ne retrouvent leur fonction initiale qu'en 1966. Elles ont une capacité d'accueil de Modèle:Unité.

Mairie Prim'

Édifice labellisé Architecture contemporaine remarquable, Mairie Prim' est l'ancienne agence centrale du Crédit Agricole d'Alès, construite en 1972 par Joseph Massota. Cet immeuble est remarquable par sa façade animée de brise-soleil et ses volumes intérieurs. On remarque également l'escalier, le plafond de la salle de conférences, l'entrée décorée par un mural de céramique de l'artiste Pierre Saint-Paul. Prim' signifie Pôle de Ressources d’Informations Multiservices.

Fontaine Estelle et Némorin

La statue d'Estelle et Némorin, deux personnages d'une pastorale de Jean-Pierre Claris de Florian, fut érigée en 1896, à l'initiative de la Société scientifique et littéraire d'Alais. Initialement, elle représentait Florian en gentilhomme, debout, une épée au côté, sur un socle de pierre sur lequel étaient adossés Estelle et Némorin. Cette statue de Florian ainsi que le cartouche furent fondus en 1942 sous le régime de Vichy. Seuls subsistent Estelle et Némorin, d'où sortent plusieurs jets d'eau, le tout étant entouré d'un bassin circulaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres édifices

Édifices religieux

La cathédrale Saint-Jean-Baptiste
Fichier:Cathédrale d'alès.JPG
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

Modèle:Article détaillé La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, place Saint-Jean, (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est classée Monument historique. Elle est édifiée sur les restes d'une ancienne église carolingienne, elle-même située sur l'emplacement d'un temple gallo-romain. Le clocher-porche, massive tour carrée, possède quelques éléments de l'édifice antérieur datant des {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}. À l'origine surmonté d'un dôme recouvert de plomb détruit par la foudre en 1775, il est surmonté d'un gracieux campanile en forme de flèche en fer forgé datant de 1776 qui abrite la cloche des heures. La nef est couverte de voûtes sur croisées d'ogives dont la hauteur atteint vingt mètres et le chœur est entouré d'une imposante colonnade de style Louis XVI. Une haute coupole surmonte la croisée du transept.

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Rochebelle
Fichier:Notre-dame de rochebelle.JPG
Notre-Dame-de-l'Assomption de Rochebelle.

L'église Notre-Dame d'Assomption, place Notre-Dame de Rochebelle. Construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'architecte Henri Révoil, c'est une église paroissiale de style néo-roman qui présente un plan à trois nefs, avec un transept peu marqué. Le chœur est prolongé par une abside profonde, flanquée de deux absidioles formant les chapelles. La coupole du clocher en forme de tiare supporte une statue de la Vierge Marie, haute de Modèle:Nobr, faite en cuivre repoussé.

L'église Saint-Joseph
Fichier:St Joseph Alès.JPG
L'église Saint-Joseph.

L'église Saint-Joseph d'Alès, place Henri Barbusse, (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) a pour originalité les deux chapelles attenantes rassemblées en une seule en 1910 pour accueillir une communauté plus nombreuse. Le chœur de l'église actuelle est installé dans la nef de l'ancienne chapelle des religieuses du Sacré-Cœur. Pour pallier l'effet de fond plat, un trompe-l'œil a été dessiné par Modèle:M. du service patrimoine de la Ville d'Alès. Les travaux ont été effectués par l'artiste peintre Madeleine Pons.

L'ancien palais épiscopal

L'ancien palais épiscopal (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est visible de l'extérieur. Il est l'actuel siège de la Caisse d'Épargne, classé Monument historique.

La chapelle de l'Ermitage de Notre-Dame-des-Mines

La chapelle de l'Ermitage de Notre-Dame-des-Mines, promenade de l'Ermitage, (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est surmontée d'une statue de la Vierge Marie en fonte peinte en blanc et offre un superbe panorama sur la ville.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'Ermitage est un lieu de pèlerinage, où l'on accède à pied par des chemins très pentus, et il le restera jusque dans les années 1950. En 1872 les bâtiments furent achetés par l'abbé Bourély, abbé de Rochebelle, à un particulier qui en avait fait sa résidence d'été. Il y instaura un culte à Notre-Dame-des-Mines et y fit installer la statue de la Vierge Marie en 1874, laquelle fut donnée par des administrateurs des forges d'Alais. L'abbé Bourély œuvra pour l'Ermitage à la suite du vœu qu'il fit en 1854 de remercier la Vierge d'avoir épargné Alais des fléaux de la peste et du choléra<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'ancienne église des Cordeliers

L'ancienne église des Cordeliers, place de l'Hôtel de Ville, (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est l'actuel bureau d'information touristique (office du tourisme) de la ville d'Alès.

L'église Saint-Éloi de Tamaris
Fichier:Saint-eloi tamaris.JPG
L'église Saint-Éloi de Tamaris.

L'église Saint-Éloi de Tamaris (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), rue Jean Roupain, fut conçue par l'architecte Henri Révoil.

Autres édifices
Protestant

Temple protestant d'Alès

Fichier:Temple alès.JPG
Temple protestant d'Alès

Le temple protestant d'Alès (Le Foyer Protestant)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le temple se trouve à l’emplacement d’un autre qui fut inauguré en 1563 et démoli en 1685, année de la révocation de l’édit de Nantes.

Au tout début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la confrérie des pénitents érigent une chapelle sur le site.

À la Révolution française, la chapelle des Pénitents fut vendue comme bien national et « acquise aux enchères publiques, le Modèle:Date par le sieur Teissier, agissant au nom des citoyens non-catholiques d’Alais. » La confrérie des pénitents, soutenue par le curé Taisson, s’est ensuite réunie, à partir de 1814, dans la sacristie de l’église Saint-Jean, avant d’acquérir en 1820, avec l’aide financière des fidèles, l’ancienne église du couvent des Capucins. À la suite du lancement d’une souscription, le site fut acheté par l’Église réformée et une contribution de la ville.

De style néo-roman, l'édifice se distingue des autres temples de la région par la recherche décorative qui l'anime. Venant remplacer l'ancienne chapelle devenue trop petite pour accueillir les fidèles, le temple fut construit entre 1864 et 1869 sur les plans de l'architecte Henri Révoil. À l'intérieur, on peut admirer de remarquables sculptures de Paul-Hubert Colin, les vitraux du maître-verrier avignonnais Martin mais aussi du mobilier (chaire et bancs) du menuisier nîmois Nougaret<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.

Témoins de Jéhovah
  • Salle du royaume, ancien chemin de Mons.

Parcs et environnement

Alès, ville à « 4 fleurs »

Depuis 2008, la ville d'Alès fait partie des Modèle:Nobr françaises qui bénéficient du label « Ville Fleurie » avec « Modèle:Nobr » attribuées par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au concours des Villes et Villages Fleuris. Cette distinction soumise tous les trois ans à l’appréciation d’un jury national et renouvelé à Alès depuis 2011, récompense la qualité du travail des équipes du service des espaces verts de la ville et s'assure que les critères d'évaluation sont bien respectés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020 elle obtient le trophée "Fleur d'Or" des Villes et Villages Fleuris<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Marianne d'Or

Le concours national de la Marianne d’Or récompense chaque année le dévouement, la créativité, les innovations et la passion pour la démocratie de proximité des élus de la République.

En 2007, la Ville d’Alès a reçu une Marianne d’Or pour sa politique environnementale (sur Modèle:Nobr de ce type remises en France)<ref name="lab">Modèle:Lien web.</ref>.

Éco-trophée

En 2009, la Ville d’Alès a reçu le prix national des trophées Éco-actions pour son hôpital, premier établissement de santé en France à être construit selon les normes Haute qualité environnementale<ref name="lab" />.

Capitale française de la biodiversité

En 2010, Alès est primée « capitale française de la biodiversité » en recevant le second prix de ce concours européen parmi Modèle:Nobr candidates. Elle a de nouveau été primée en 2013, 2014 et 2015<ref name="lab" />.

« Porte des étoiles »

Le Modèle:Date-, le parc national des Cévennes a décroché la labellisation Réserve internationale de ciel étoilé (RICE), faisant d'Alès et de son agglomération un territoire qui figure parmi la plus grande réserve de ciel étoilé d'Europe (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine culturel

Musées

Cinéma

Alès possède un multiplexe : le Multiplex CinéPlanet, qui dispose de huit salles (Modèle:Unité), avec Dolby Atmos.

Art et culture

Fichier:Lecratere.JPG
Le théâtre du Cratère.
Théâtre du Cratère

Créé en 1971<ref name="échos21" />, le Cratère accueille chaque année, de septembre à juillet, plus de Modèle:Unité pour ses spectacles largement ouverts aux expressions artistiques. Le théâtre, la danse, la musique, le cirque et les arts de la rue sont privilégiés en donnant une priorité à la création contemporaine, avec une politique de résidences et de partenariats.

Avec une salle de Modèle:Nobr<ref name="échos21" />, et un plateau de Modèle:Nobr très professionnellement équipé, le Cratère bénéficie d’un outil performant qui a fait l’objet d’une importante rénovation et d’une extension entre 2003 et 2005. Une deuxième salle de Modèle:Nobr y a notamment été aménagée. Ces travaux ont permis de placer la scène nationale d’Alès parmi les tout premiers pôles culturels en région Languedoc-Roussillon<ref name="échos21">Modèle:Lien web</ref> tant par sa capacité, que sa qualité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Verrerie d'Alès

La Verrerie d'Alès est l'une des 14 institutions culturelles françaises labellisées Pôle national cirque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Implantée depuis 2004 sur l'ancien site industriel de la Verrerie de Rochebelle, La Verrerie d'Alès est un lieu d'accueil en résidence et d'accompagnement à la création de spectacles de cirque.

Médiathèque Alphonse-Daudet

Inaugurée le 29 février 2020, la nouvelle médiathèque Alphonse-Daudet comprend Modèle:Unité en accès libre, est dotée d'une entrée directe et unique, d'un aménagement d'espaces modulables, d'un coin lecture/café et d'un espace jeux vidéo, ainsi que d'un service drive pour récupérer ses emprunts réservés par internet sans descendre de voiture. Modèle:Unité ainsi que 33 ordinateurs y sont mis à disposition des usagers<ref name="AlèsAgglo_02_2020">Modèle:Lien web.</ref>.

Conservatoire intercommunal Maurice André

En 2018, la qualité de l'enseignement de l'école de musique d'Alès Agglomération est reconnue par la Direction régionale des Affaires culturelles par un classement qui lui accorde le titre de conservatoire. Il comprend actuellement Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, Modèle:Nobr y sont enseignées au sein de dix sites présents dans Alès Agglomération. Le conservatoire intercommunal Maurice André propose Modèle:Nobr, auditions ou rencontres musicales chaque année.

Culture populaire

Dans son roman Le Petit Chose, Alphonse Daudet a utilisé son expérience de surveillant pendant deux ans dans une des écoles de la ville d'Alès.

Monuments et lieux remarquables à proximité

Personnalités liées à la commune

Sciences

Arts et lettres

Fichier:Maurice André (1969).jpg
Maurice André, trompettiste, né à Alès.

Armée

Médias et spectacles

Fichier:Julien Doré 2013.jpg
Julien Doré, auteur-compositeur-interprète, né à Alès.

Sports

Fichier:Romain Dumas 2017-05-06 WEC 6H DE SPA.jpg
Romain Dumas, pilote automobile, né à Alès.

Autres

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Ces armes furent prises par famille de Bérard de Montalet (éteinte en 1901)<ref name="nob" /> qui posséda la seigneurie d'Alès<ref>Franc̜ois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, 1775, pages 248 et 251.</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette

Modèle:Portail