Aubenas
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Aubenas (Modèle:MSAPI ; Modèle:En langue) est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est chef-lieu de canton et se trouve dans le sud du département.
On trouve dans ses environs de nombreux sites touristiques : les gorges de l'Ardèche, la montagne ardéchoise avec le mont Gerbier de Jonc et les Cévennes, la cité médiévale de Largentière, les villages de Vogüé, de Balazuc, de Ruoms, d'Antraigues, la station thermale de Vals-les-Bains...
En 1963, la ville a reçu le Prix de l'Europe. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune d'Aubenas se situe en Ardèche du Sud à Modèle:Unité de Paris, Modèle:Unité de Lyon, Modèle:Unité de Marseille, Modèle:Unité du Puy-en-Velay, Modèle:Unité de Valence, Modèle:Unité de Montélimar et Modèle:Unité de Privas (préfecture de l'Ardèche). La rivière Ardèche traverse ou borde la commune sur environ Modèle:Unité en trois portions distinctes, les communes de Ucel, Saint-Privat et Saint-Didier-sous-Aubenas étant intercalées.
Placée sur un éperon rocheux, la ville d'Aubenas domine la vallée de l'Ardèche. Sa position géographique, entre Massif central et Provence, Lyonnais et Languedoc, offre à cette commune un attrait touristique. Elle est la principale commune de l'Ardèche du sud. Elle est située au croisement de deux anciennes routes, l'une qui lie Le Puy au Rhône par le col de la Chavade, et la seconde, qui relie Privas à Alès par le col de l'Escrinet.
Climat
Aubenas bénéficie d'un climat méditerranéen « d'intérieur », ou supra-méditerranéen. L'hiver est très doux et ouvre la voie à un printemps parfois précoce. La proximité des Cévennes apporte la touche montagnarde. La ville connait deux périodes humides (au printemps et en automne) et une sèche (en été). Les précipitations, en particulier en automne, peuvent être particulièrement abondantes.
Géologie et relief
Hydrographie
Le territoire communal est longé par l'Ardèche, affluent droit du Rhône de Modèle:Unité<ref name=sandre>Modèle:Sandre</ref>, qui a donné son nom au département où est implanté la commune.
Voies de communication et transports
Depuis le 4 juin 2007, le service de transport « Tout'enbus » de la communauté de communes du Bassin d'Aubenas fonctionne sur les communes d’Aubenas, Fons, Labégude, Lachapelle-sous-Aubenas, Lavilledieu, Saint-Didier-sous-Aubenas, Saint-Etienne-de-Fonbellon, Saint-Privat, Ucel, Vals-les-Bains et Vesseaux. Ce réseau comporte Modèle:Nobr régulières et plusieurs lignes scolaires.
La ville était desservie par le rail entre 1879 et 1969 pour les voyageurs et 1988 pour les marchandises sur la Ligne Vogüé - Lalevade. L'ancienne gare d'Aubenas est fermée, la desserte est assurée par car venant essentiellement de Valence ou Montélimar. La gare sert encore de billetterie pour la SNCF. Depuis le Modèle:Date-, ce service a été transféré à la Maison de la Mobilité d'Aubenas.
Entre 1897 et 1932, la ville était reliée à Vals-les-Bains par le tramway d'Aubenas à Vals-les-Bains.
Le projet d’autoroute A79 (La Cévenole) reliant Saint-Exupéry (aéroport de Lyon) à Narbonne en doublant l'A7 et l'A9, officiellement abandonné, devait desservir la ville d'Aubenas en la contournant.
Urbanisme
Typologie
Aubenas est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (39 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,4 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,5 %), cultures permanentes (12,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %), forêts (3,3 %), prairies (2,7 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nombre.
Parmi ces logements, 81,5 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 14,8 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 44,3 %<ref name="insee">/ Statistiques officielles de l’INSEE.</ref>.
Risques naturels
Risques sismiques
Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune d'Aubenas est situé en zone de sismicité Modèle:N° (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise, mais en bordure occidentale de la zone Modèle:N°<ref>Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
Aubenas tire son nom de sa position particulière : le terme romain d'origine celte, "Albenate", signifie "le lieu d'en haut, la racine alb désignant une hauteur (latin Albenate, ancien occitan Albenàs, occitan moderne Aubenàs)<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire des noms de lieux de France (Larousse), Modèle:P.. Charles Rostaing, Toponymie de la Provence (Éditions Jeanne Laffitte), Modèle:P.</ref>. En effet, la ville est perchée sur un rocher calcaire qui domine la moyenne vallée de l'Ardèche. La contrepartie en est son éloignement de toute source d'eau. La cité fut d'ailleurs longtemps appelée la ville sans eau jusqu'à l'acheminement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'eau provenant d'une source extérieure qui alimenta 50 fontaines réparties dans la ville.
Une autre étymologie est couramment admise mais pas attestée : Aubenas aurait été construite peu après la destruction d'Alba Augusta, capitale des Helviens, et aurait donc été nommée Alba Nascens (Alba (re)naissante), Alba Nascens devenant au fil du temps villa Albanense en 945, puis Albanate palatium en 950 (formes attestées), puis Albena, puis Aubenas (un habitant d'Aubenas étant appelé un albenassien)<ref>Album du Vivarais, ou Itinéraire historique et descriptif de cette ancienne province par M. Albert Du Boys</ref>,<ref>Chronique religieuse du vieil Aubenas de Albin Mazon</ref>.
Une autre origine est parfois avancée : Aubenas viendrait d'Albanus, nom de personne romain.
Le s final d'Aubenas ne se prononce pas, on prononce Aubena<ref>En occitan le -s s'est maintenu, la déformation française est récente (seconde moitié du XXe siècle)</ref>.
Histoire
Moyen Âge
Date de fondation : dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la colline est l'objet d'une lutte tenace entre les évêques du Puy et ceux de Viviers pour la construction d'une place forte. Finalement l'évêque du Puy sort victorieux de ce long conflit et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1084) inféode cette nouvelle possession au baron de Montlaur (ou Montlor), héritier des Ucel et originaire de la montagne ardéchoise (les Montlaur/Montlor dominaient le centre-ouest de l'actuel département de l'Ardèche, entre le lac d'Issarlès et la haute vallée de l'Ardèche : châteaux dits de(s) « Montlaur ou Montlor » à Coucouron, Mayres, Montpezat).
Cette famille règne de 1084 à 1441 et construit le donjon, le mur d'enceinte et les deux grosses tours rondes du château qui est alors entouré de fossés. C'est pourquoi l'on appelle Aubenas « la cité des Montlaur », seigneurs qui furent à l'origine non seulement de l'essor économique de la ville, mais aussi du développement social et matériel de ses habitants. Leur devise était : « Montlaur, au plus haut ! »
La Manufacture royale de la famille Deydier
Aubenas est connu pour avoir été un haut-lieu de la confection de soie<ref>Modèle:Lien web</ref>. En effet, la famille Deydier de Sauveroche y implanta une manufacture dont la soie fut reconnue par de nombreuses cours occidentales.
Le 5 septembre 1752, le roi "en son conseil" demande la création de la manufacture royale de filage et dévidage de la soie à Aubenas. Celle-ci sera équipée de moulins conçus par Jacques de Vaucanson (1709 - 1782) et commandés par le Roi<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Henri Deydier appartenait à la famille Deydier de Sauveroche, issue de la Maison Deydier, notamment liée à Louis Deydier de Pierrefeu.
L'implantation de cette manufacture se situe à Ucel, en bordure de la rivière Ardèche, tout près d'Aubenas. Elle est assortie d'une école de formation pour les fileuses et moulineuses, aux nouvelles machines dans le cadre du programme de rénovation de l'industrie de la soie lancé en France par Trudaine. Les travaux commencèrent sur les espaces nécessaires : terrain de la veuve Tailhand au Boisset, moulins du nommé Grandpré, le tout pour Modèle:Nombre. Le devis qu'avait fait exécuter Vaucanson par un architecte de Paris atteignait 100 000 écus pour la construction.
Sur la porte principale, au-dessous des armes du roi, figuraient les armoiries de la famille Deydier.
Vaucanson vint sur place pour édifier la Manufacture, dont les perfectionnements techniques sont unanimement reconnus.
Le moulinage se détachait particulièrement avec ses deux avant-corps latéraux et son atelier voûté qui inspirera d'autres constructions industrielles. Les plans avaient été dessinés par l'académicien Guillot Aubry. Les bois provenaient de Suède. La clarté, l'aération de salles étaient prévues. Les tours de tirage (filature) réduisaient les déchets. Les moulins, certes couteux, économisaient la force motrice et donnaient une très belle soie.
Réputation de la manufacture royale de la famille Deydier de Sauveroche
La manufacture jouissait d'une grande réputation, si bien que le Roi offrit à la famille Deydier la construction de nouveaux Moulins et du Château d'Ucel.
Les Organsins Deydier (sortes de soie qui s'emploient dans les étoffes de soie), de qualité supérieure, se vendaient à Lyon plus cher que ceux du Piémont. Holker (1756) et Rodier (1758), inspecteurs des manufactures, signalèrent superbement la qualité des mécaniques de Vaucanson ainsi que la valeur de celui-ci et de Deydier. Holker qualifie les machines de Vaucanson de « plus bel ouvrage » qu'il ait jamais vu de sa vie « dans ce genre ».
Rodier déclare : « S'il a fallu un Vaucanson pour mettre (cet établissement) sur pied en présidant en personne aux travaux, s'il fallait un tel génie pour désoler les Piémontais, il fallait aussi un Deydier pour saisir le but de chaque innovation… pour étendre et soutenir chez lui ce nouveau genre de fabrication ».
Vaucanson place dans cet atelier, 25 moulins d'organsinage, autant de moulins de dévidage et 60 tours de tirage : de quoi faire pendant dix ans au moins six milliers d'organsins chaque année. Le bassin d'Aubenas comptait déjà deux autres Manufactures Royales, une de laine et une de coton. Une « condition de soie » y est encore implantée par décret impérial en 1854, pour contrôler les produits utilisés par les industriels.
Le volume des matières traitées situe alors Aubenas parmi les plus grandes places européennes, derrière Lyon et Saint-Étienne mais devant Avignon.
La « condition des soies » qui fonctionnera jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sera à l'origine de la Chambre de Commerce et d'Industrie créée en 1869. Les machines, très performantes, nécessitaient un entretien et des réglages minutieux. Il fallait former des techniciens. Les décideurs des États du Languedoc refusèrent d'investir davantage et la belle manufacture périclita. Toutefois, Bourceret, élève de Vaucanson apporta plus tard, des modifications qui réduisirent les coûts de maintenance. Les machines modernes d'aujourd'hui comportent des engrenages créés par Vaucanson.
Renaissance
La ville se convertit au protestantisme. Après la troisième guerre de religion, elle ne laisse plus les garnisons royales entrer dans ses murs<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P.</ref>.
Par des mariages, Aubenas passe aux Maubec, aux Raimond de Modène, aux d’Ornano, aux Lorraine-Harcourt, aux Vogüé (ces derniers par les Grimoard de Beauvoir du Roure).
Se sont aussi installés à Aubenas les Ytier de Géorand seigneurs du Trabe (du Trau), et les seigneurs de Taulignan et de Barris.
La révolte du Roure
Le 30 avril 1670, le quartier Saint-Antoine d'Aubenas se soulève, déclenchant une jacquerie dans tout le Bas-Vivarais. Anthoine du Roure, originaire de Lachapelle-sous-Aubenas en prendra la tête, ce sera la révolte de Roure.
Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, dans la nuit du 31 décembre 1940 au 1er janvier 1941, Paul Reynaud fut transféré de Pellevoisin à Aubenas, en détention. Il faisait partie de ceux que le maréchal Pétain jugeait responsables de la défaite de 1940. Il est transféré dès le 13 janvier à Vals-les-Bains<ref>Christophe Lastécouères, « La République « embastillée » et « déportée » au fort du Portalet. Errances d’une justice politique ordinaire en temps d’exception (1940-1942) », Criminocorpus, Justice et détention politique, Répressions politiques en situation de guerre, mis en ligne le 01 avril 2014, consulté le 02 septembre 2019.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La Ville d'Aubenas fait aujourd'hui partie de la communauté de communes du Bassin d'Aubenas.
Jumelages
- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage
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- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage
- Modèle:Jumelage - (pacte d'amitié)
Population et société
Démographie
L'aire urbaine d'Aubenas avec ses Modèle:Nombre est l'agglomération la plus peuplée de l'Ardèche (information Insee) en 2010. Elle est classée Modèle:161e sur 356 des aires urbaines françaises.
Le pôle urbain d'Aubenas compte Modèle:Nombre (2013) .
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 34,6 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,89 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,19 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Manifestations culturelles et festivités
- Les Rencontres des cinémas d'Europe d'Aubenas, festival de cinéma qui accueille chaque année des metteurs en scène et acteurs européens, et qui se déroule traditionnellement la Modèle:3e du mois de novembre.
- Le Premier Carrefour du Modèle:9e et de l'image (du 14 au 17 juin 2007), festival de Bande dessinée dont le directeur artistique est Claude Moliterni.
Sports et loisirs
En rugby, le Rugby Club Aubenas Vals, qui est partagé avec la commune voisine de Vals-les-Bains, dispute la Nationale lors de la saison 2020-2021.
Médias
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas - Privas - Vallée du Rhône.
Santé
Cultes
La communauté catholique et l'église d'Aubenas (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse de Saint Benoît d’Aubenas. La maison paroissiale, située à Aubenas est, quant à elle, rattachée au diocèse de Viviers<ref>page de présentation de la paroisse Saint Benoît d’Aubenas</ref>.
Économie
Généralités
Aubenas est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie Ardèche Méridionale. Elle gère le CFA et un centre de formation continue.
Aubenas est une ville qui vit aujourd'hui du commerce, du tourisme et des entreprises agroalimentaires fabriquant des marrons glacés et en conserve, de la charcuterie, des fromages. De plus, la commune est proche de Lanas. Cette dernière possède un aérodrome : il s'agit de l'aérodrome d'Aubenas Ardèche méridionale.
La ville a accueilli l'arrivée de la [[19e étape du Tour de France 2009|Modèle:19e]] du Tour de France 2009 le 24 juillet, remportée par Mark Cavendish<ref>[1]</ref> la veille de l'ascension du mont Ventoux, ainsi qu'un sprint intermédiaire remporté par Peter Sagan dans la [[15e étape du Tour de France 2015|Modèle:15e]] du Tour de France 2015, le 19 juillet<ref>Live de l'étape sur le site L'Equipe.</ref>.
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu médian de la ville se chiffre à 16 380 € par an, un total moins élevé (-20,79 %) que le revenu médian français (19 785 €).
La commune affiche un taux de pauvreté de 21,9 %, nettement plus important que celui de la France (13,9 %) et avec 54,7 % de foyers fiscaux non imposables<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Emploi
Le taux de chômage à Aubenas est passé de 10 % avant le début de la crise économique à 14 % aujourd'hui<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Grandes entreprises
Aubenas abrite le siège de 14 grandes entreprises<ref>Modèle:Lien web</ref> (réalisant plus de Modèle:Nb de chiffre d'affaires).
La ville
La place de l'Hôtel-de-Ville située au cœur de la ville est desservie par un dédale de rues pavées. Cette place occupe le point le plus élevé de la ville. Elle donne sur le château féodal qui domine la vallée de l'Ardèche.
La commune d'Aubenas en quelques chiffres :
1 médiathèque, 2 stades, 2 gymnases, 1 centre multi-sports, 1 base nautique, 1 centre aquatique couvert ;
scolaire (secteurs public et privé confondus) : 8 écoles maternelles, 8 écoles élémentaires, 4 collèges, 5 lycées, 1 CFA.
Culture locale et patrimoine
La ville d'Aubenas a conservé de nombreux vestiges architecturaux, témoins de son passé chargé d'histoire. Huit des monuments de la ville sont classés ou inscrits monuments historiques.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Laurent a subi de nombreuses transformations au cours des différentes périodes de l'histoire : chaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, boiseries, façades, chœur baroque avec trois retables du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il subsiste toutefois dans son intégralité, la chapelle des Martyrs, édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. D'autres vestiges architecturaux peuvent être visités.
- L'église Saint-Jean-Baptiste, dans le quartier de Pont d'Aubenas.
- La chapelle Notre-Dame-des-Oliviers, située dans le quartier des « Oliviers » a été ouverte au culte en 1974. Elle est une annexe de l'église paroissiale Saint-Laurent.
Ces deux lieux de culte sont rattachés à la paroisse catholique Saint-Benoit d'Aubenas<ref>site de la paroisse Saint-Benoit d'Aubenas</ref>.
- La chapelle des Cordeliers, attenante à un couvent de moines, aujourd'hui détruit. Elle renferme des ornementations et tableaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à découvrir en écoutant l'histoire des moines de Saint-Antoine.
- Le temple protestant, situé allée de la Guinguette. Inauguré en juin 1890, c'est une petite construction de style néo-gothique.
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L'église Saint-Laurent, la tour.
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L'église Saint-Laurent, façade.
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L'église Saint-Laurent, boiseries.
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L'église Saint-Laurent, tableau : le martyre de saint Laurent.
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L'église Saint-Jean-Baptiste de Pont d'Aubenas.
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Détails de la flèche à crochets de l'église Saint-Jean-Baptiste.
Patrimoine civil
- Le château d'Aubenas est classé monument historique. Originellement, c'était un château fort du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, remanié en élégante demeure aux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècles. Il présente une riche collection de peintures, sculptures et gravures. Du donjon, il offre un panorama exceptionnel.
- La maison aux gargouilles (maison Delichères) se situe face au château ; c'est l'une des plus riches demeures du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, d'architecture gothique. Elle est ornée de gargouilles sculptées dans le grès.
- Le Dôme Saint-Benoît des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles est l'ancienne chapelle d'un couvent de bénédictines. On y a regroupé des objets d'art religieux et transféré le mausolée en marbre du maréchal et de la maréchale d'Ornano (qui se trouvait autrefois au château).
- l'hôtel Goudard-Ruelle, ancien hôtel particulier du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, devenu ensuite la bibliothèque municipale jusqu'à la construction de la médiathèque.
- Les remparts, tourelles de défense de la ville.
- La place de l'Airette, d'où l'on domine la vallée de l'Ardèche (table d'orientation).
Photos
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Le château d'Aubenas.
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Aubenas depuis Ucel.
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Le dôme Saint-Benoît.
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La vallée de l'Ardèche vue des remparts d'Aubenas.
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Une ruelle.
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Vue du quartier « Pont d'Aubenas ».
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L'ancienne gare d'Aubenas.
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Blason de la ville sur la façade de la mairie.
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Nouveau centre aquatique d'Aubenas en construction le 20 mars 2014.
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Médiathèque Jean-Ferrat.
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Vue du château d'Aubenas, illustration crayon 2016.
Patrimoine culturel
Gastronomie
Modèle:Article détaillé La région d'Aubenas abonde en produits du terroir. On y retrouve toutes les spécificités de la cuisine ardéchoise : spécialités issues de la châtaigne, charcuterie de montagne, champignons, miel et confitures, fromages fermiers. Parmi ces spécialités, la châtaigne ardéchoise, la maouche et la pouytrolle, la saucisse d'herbes et les myrtilles des Cévennes restent les plus typiques.
Personnalités liées à la commune
- Olivier de Serres (1539-1619), agronome, installa une usine à soie près d'Aubenas. Le lycée agricole de la commune porte son nom.
- Louis Nicolas (1634-1682), jésuite, missionnaire au Canada, linguiste et naturaliste, y est né.
- Jacques-Joseph-François de Vogüé (1740-1787), prélat catholique, évêque de Dijon, y est né.
- Jean-Paul Delichères (1752-1820), homme politique, est né et mort dans la commune.
- Jean Mathon, (1807-1865), ancien maire de la ville nommé en 1858, il fit amener l'eau courante au centre-ville<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Charles-Emmanuel Serret (1824-1900), artiste, y est né.
- Léonce Verny (1837-1908), ingénieur et industriel qui dirigea la construction de l'arsenal naval de Yokosuka, y est né et mort.
- Albert Seibel (1844-1936), ingénieur agronome, viticulteur et créateur de nombreux hybrides de vigne, est né Aubenas.
- Georges Couderc (1850-1928), ingénieur agronome et viticulteur, créateur de nombreux hybrides de vigne ou de porte-greffes hybrides, né et mort dans la commune.
- Léon Barry (1878-1913), égyptologue, y est né.
- Pierre-Marie Auzas (1914-1992), inspecteur général des monuments historiques, y est né.
- Jean Charay (1916-1997), prêtre, historien, archéologue, écrivain et humaniste, est mort et enterré à Aubenas.
- Jean Saussac (1922-2005), artiste peintre et décorateur de théâtre et de cinéma, y est mort.
- Jean Ferrat (1930-2010), auteur, compositeur, interprète, est décédé à l'hôpital d'Aubenas.
- Jacques Espérandieu (1949-), journaliste connu pour avoir été le directeur de la rédaction du Journal du dimanche entre 2005 et 2008, y est né.
- Jean-Jacques Salgon, écrivain, y est né.
- Laurent Paganelli (1962-), footballeur reconverti comme consultant télé pour Canal+, champion de France en 1981 et finaliste de la Coupe de France en 1981 et 1982 avec l'AS Saint-Étienne, est né à Aubenas.
- Jean-Marc Gounon (1963-), pilote automobile, vice-champion intercontinental de F3000, pilote de F1 en 1993, y est né.
- Franck Sauzée (1965-), footballeur, notamment vainqueur, avec l'Olympique de Marseille, de la Ligue des Champions en 1993 et du championnat de France en 1989, 1990 et en 1992, vainqueur de la Coupe de France en 1989 avec l'Olympique de Marseille et en 1991 avec l'AS Monaco, reconverti en consultant sportif, est né à Aubenas.
- Dominique Guillo (1966?-), comédien, metteur en scène, chanteur, et producteur, est né à Aubenas.
- Delphine Combe (1974-), athlète, médaille de bronze du relais 4 × 100 m des Championnats du monde en 1997 et médaille d'or du relais 4 × 100 m des championnats d'Europe en 2002, est née à Aubenas.
- Cherokee Parks (1972-), basketteur, joueur à l'US Aubenas Basket pour la saison 2011-2012.
- Cédric Barbosa (1976-), footballeur, vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 avec le Montpellier HSC, champion de France de National en 2010 puis champion de France de Ligue 2 en 2011 avec Évian Thonon Gaillard FC avec qui il est également finaliste de la Coupe de France en 2013, y est né.
- Xavier Dupré (1977-), graphiste et créateur de caractères, y est né.
- Thomas Andrieux (1977-), basketteur, joueur puis entraîneur, vainqueur de la coupe de France en 1997 avec l'ASVEL, y est né.
- Sylvain Flauto (1977- ), footballeur, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2000 avec le FC Gueugnon, est né à Aubenas.
- Rémy Martin (1979-), joueur de rugby à XV, champion de France en 2003, 2004 et 2007, et finaliste de la coupe d'Europe en 2005 avec le Stade français, est né à Aubenas.
- Renaud Cohade (1984), footballeur, vainqueur de la coupe de la Ligue en 2013 avec l'AS Saint-Étienne, est né à Aubenas.
- Amandine Leynaud (1986-), handballeuse internationale, gardienne de but, vice-championne olympique en 2016, championne du monde 2017, championne d'Europe 2018, y est née.
- Anthony Mounier (1987-), footballeur, champion de France en 2008 avec l'Olympique lyonnais, y est né.
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage, Histoire d'Aubenas sur le site de l'éditeur
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases géographie
- Modèle:Bases vie publique
- Site de la mairie
- Site de la communauté de communes du Pays d'Aubenas-Vals
- Site de l'office de tourisme du pays d'Aubenas-Vals