Balazuc est située à 7 kilomètres de Vogüé et à 18 kilomètres d’Aubenas. C’est, depuis des millénaires, un site de gué sur l'Ardèche qui fut une place forte gauloise, d’après son nom Baladunum de bal, le rocher et dunum, la hauteur fortifiée en gaulois (voir Verdun, la forteresse principale, aussi Lugdunum ancien nom de Lyon…).
Communes limitrophes
Balazuc est limitrophe de sept communes<ref>Modèle:Lien web</ref>, toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Balazuc est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42 %), forêts (39,3 %), cultures permanentes (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Article connexe
Balazuc possède un très riche passé et beaucoup de ses murs portent l'empreinte de l'histoire [1]. Les restes les plus anciens sont ceux de l’homme de Néandertal venu chasser le bouquetin il y a plus de Modèle:Unité au début de la dernière glaciation. Puis les agriculteurs sont arrivés au Néolithique vers 3000 Modèle:Av JC pour élever chèvres et moutons, cultiver le fond des dolines et placer leurs morts dans des tombes collectives en coffres de pierre.
À l'âge du Bronze final, vers 750 Modèle:Av JC, le gué sous le village était utilisé. Les Gaulois, dont on n’a aucune trace, lui ont donné son nom : Baladunum. Les Gallo-Romains cultivent la plaine des Salles où passe la grande voie romaine entre le Rhône et Nîmes. Il y fut découvert un sarcophage paléochrétien dont les hauts-reliefs figurent des scènes bibliques (un fac-similé est exposé sous la mairie). Du Moyen Âge le village possède une église des {{#switch: e
Le village subit ensuite les évolutions des maisons durant des siècles, mais garde son originalité et son caractère de village médiéval avec ses ruelles et ses « calades »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas.
}}, trouvé au hameau des Salles, visible sous la mairie ;
Chapelle funéraire Saint-Jean-Baptiste, en ruine, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Attribuée à Guillaume des Eperviers, riche et puissant seigneur (fin du XIIe - début du XIIIe siècle), par un blason sculpté en façade portant un épervier. Une dalle funéraire gravée d'un épervier a été découverte en 2016 ;
Muséum de l'Ardèche, musée où sont exposés plus de 800 fossiles originaux qui racontent l'histoire géologie de l'Ardèche et retrace les principaux sites fossilifères d'Ardèche<ref>Muséum de L'Ardèche</ref> ;
Porte de la Sablière, la porte la mieux conservée des anciens remparts ;
Tour de la Reine Jeanne de Balazuc (propriété privée) ;
L’association de la Roche-Haute organise depuis 1982 dans l'église romane des concerts et des expositions de peintures dont celles remarquées de Guillaume Beaugé, Jacques Dromart, Erik Levesque...
John M. Merriman, professeur d'histoire et géographie françaises à l'université de Yale (États-Unis), a écrit un livre sur l'histoire de Balazuc : The Stones of Balazuc (Norton Press) traduit en français Mémoires de pierres (Taillandier éditeur).
Aimé Bocquet, préhistorien, a publié en 2011 une histoire synthétique du village depuis les temps les plus anciens, en insistant sur la vie au Moyen Âge à partir d'un document fiscal de 1464 : Balazuc, village médiéval du Vivarais (Éditions Plumes d'Ardèche).