Anduze
Modèle:Infobox Commune de France
Anduze, en occitan Andusa, est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « falaises d'Anduze ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Anduze est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Anduziens ou Anduziennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la fontaine couverte, classée en 1914, la tour de l'Horloge, inscrite en 1978, et le grand temple, classé en 1979.
Géographie
Localisation
Anduze est située à 12 km d'Alès, 54 km du Vigan, 60 km de Montpellier et 43 km de Nîmes, préfecture du Gard.
Hydrographie et relief
Modèle:… La ville est située sur la rivière nommée « le Gardon d'Anduze » qui forme là une vallée très encaissée, une gorge.
Le village est au pied des Cévennes, au contact du plateau calcaire des Garrigues languedociennes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Generargues », sur la commune de Générargues, mise en service en 1949Modèle:Sfn et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010Modèle:Sfn. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Climat
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref>. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de Modèle:Unité reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec Modèle:Unité animales, Modèle:Unité de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « falaises d'Anduze »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un site d'escarpements calcaires, situé au pied des Cévennes en majorité siliceuse avec une riche flore rupestre dont une endémique (Centaurea maculosa subsp. albida) et des milieux rocheux d'éboulis<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « corniche de Peyremale et écaille du Mas Pestel » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le « Lacan et Grand Bosc » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « vallée moyenne des Gardons » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Anduze.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Anduze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), zones urbanisées (16,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Axes ferroviaires
Entre Anduze et Saint-Jean du Gard circule Modèle:Incise le train à vapeur des Cévennes qui attire de Modèle:Combien.
La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Alès, uniquement desservie par des TER.
Axes routiers
Transports en commun
Modèle:… Il est possible de se rendre à Anduze à l'aide des réseaux de transports :
- Ntecc : lignes 72, 81 ou 710 ;
- Lio : lignes 112 ou 142.
-
La route en direction de Saint-Jean-du-Gard et le pont ferroviaire sur le Gardon d'Anduze.
-
Le « Gardon d'Anduze ».
-
La route le long du « Gardon d'Anduze ».
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Anduze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant Modèle:Nobr autour d'Alès, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>, retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 2002, 2008, 2011, 2014 et 2020<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 80,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 872 sont en aléa moyen ou fort, soit 70 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Anduze est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
En 1992 a été trouvée à Nîmes une pierre de l'époque pré-romaine, portant une inscription gauloise écrite en caractères grecs dont les archéologues proposent la traduction suivante : « Nertomaros fils de Boios (et) N-maros d'Anduze » (« d'Anduze » étant écrit phonétiquement en grec andousiatis) »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Moyen Âge
La seigneurie d'Anduze, que l'on trouve dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, appartenait à la maison d'Anduze qui était alors l'une des plus puissantes du Languedoc, battait monnaie et dont les membres s'intitulaient marquis et prince d'Anduze. En 1266, la seigneurie d'Anduze fut rattachée à la couronne de France. Chef-lieu de viguerie, Anduze fut aussi le berceau de la sériciculture française qui y apparut Modèle:Refnec La cité devint alors le centre régional du négoce de la soie et de la laine. Elle a compté jusqu'à Modèle:Nombre habitants à son apogée.
Époque moderne
Aux {{#switch: XVII
| e | er | = {{#switch: XVII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, Anduze était un centre important du protestantisme cévenol. La ville fortifiée, qui comptait Modèle:Nombre habitants en 1570, devint le quartier général des forces protestantes du Midi. En 1573, la ville voit la naissance de ce que Janine Garrisson a appelé les Provinces-Unies du Midi : une ébauche d'État huguenot basée sur l'autonomie locale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Anduze fut la base de la résistance du duc de Rohan en 1622, et elle vit ses remparts démantelés en 1629 à la suite de la paix d'Alès.
- Jean-Paul Chabrol, Anduze, dimanche 23 novembre 1692, la foi, le sang et l'oubli, Editions Alcide, Nîmes, 2011
Révolution française et Empire
Époque contemporaine
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec les révolutions industrielles, Anduze connut un nouveau développement économique (filatures de soie, bonneterie, chapellerie), avant d'être frappée par la récession, comme l'ensemble des Cévennes. Anduze fut l'un des berceaux des Mines de charbon des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Santé
Manifestations culturelles et festivités
Sports
Médias
Cultes
Églises protestantes membres de la fédération française
- Grand temple, Église réformée évangélique, UNEPREF.
- Église adventiste Pont du Gardon, UFA.
Églises protestantes autres
- Église évangélique méthodiste, route de Saint-Félix UEEMF.
Église catholique
- Monastère Notre-Dame de la Paix-Dieu, communauté de cisterciennes-trappistines fondée en 1970.
- Église Saint-Étienne, place de la République, haut du village, au pied du « Rocher d'Anduze ».
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Euro<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Euro dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 36 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 62,9 % d'actifs (48,6 % ayant un emploi et 14,3 % de chômeurs) et 37,1 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 654 en 2013 et 1 508 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 903, soit un indicateur de concentration d'emploi de 166 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 903 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 430 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
477 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Anduze au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 477 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
45 | 9,4 % | (7,9 %) |
Construction | 57 | 11,9 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
193 | 40,5 % | (30 %) |
Information et communication | 7 | 1,5 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 12 | 2,5 % | (3 %) |
Activités immobilières | 16 | 3,4 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
47 | 9,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
68 | 14,3 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 32 | 6,7 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,5 % du nombre total d'établissements de la commune (193 sur les 477 entreprises implantées à Anduze), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Super Distribution Des Cevennes, supermarchés (Modèle:Unité) ;
- Comptoir Cevenol Du Bois - CCB, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (Modèle:Unité) ;
- Labahou, supermarchés (Modèle:Unité) ;
- Ergosante, commerce de gros (commerce interentreprises) de mobilier de bureau (Modèle:Unité) ;
- La Porte Des Cebettes, autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé (Modèle:Unité).
La ville est connue pour sa fonderie de zinc, ses poteries, en particulier sa production du vase d'Anduze, et son château datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Actuellement, le tourisme joue un rôle très important dans l'économie de la région, la gare est utilisée par le chemin de fer touristique Train à vapeur des Cévennes.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (27 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Produits du terroir
La commune fait partie de la zone de production de l'Olive de Nîmes.
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- La Tour de l'Horloge : (IMH 1978) elle date de 1320, elle a trois niveaux et n'est pas sans rappeler l'architecture de la tour de Constance d'Aigues-Mortes dans son allure actuelle. Devenue horloge de ville en 1569, elle fut épargnée lors de la destruction des remparts en 1629 puisqu'elle servait à donner les heures. La cloche, au sommet de la tourelle dans son campanile, date de 1701. La hauteur totale du bâtiment est de Modèle:Unité.
- Le château Neuf : c'est une demeure seigneuriale des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
}}s. À l'occasion de sa construction, il fut intégré dans les remparts. Il comprend deux tours en façade.
- La tour de Pézène : elle fait partie du Château de Pézène, vieille maison seigneuriale et résidence des comtes de Beaufort du Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles. La tour date des Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles.
- La Méridienne : installée au sein de l'horloge de la ville depuis 1569, épargnée en 1629 lors de la destruction des remparts, la Méridienne fut restaurée en 1989.
- La Place couverte : halle construite en 1457, appelée L'Orgerie ou marché aux grains. Elle fut le lieu du marché aux châtaignes et aujourd'hui celui des produits locaux (le jeudi).
- Les casernes : elles furent construites en 1740 sur le Plan de Brie, pour abriter les troupes royales. La partie qui demeure à gauche du temple abrite actuellement l'office de tourisme, la partie de droite est devenue la mairie.
-
Tour de l'horloge. -
Le cadran solaire. -
La place des halles.
Fontaines
Nombreuses et pittoresques fontaines dont la plus célèbre est celle dite de la Pagode, à proximité des anciennes halles médiévales.
- La fontaine de la colonne Pradier : associée au nom de son sculpteur James Pradier qui la réalisa dans les années 1830. De style néoclassique elle est surmontée d'un chapiteau particulièrement ouvragé qui n'est pas sans nous rappeler un ouvrage de l'Antiquité...
- La fontaine du Bicentenaire : réalisée en 1989 à proximité du temple par un compagnon pour la célébration du bicentenaire de la Révolution française. Les trois colonnes illustrent chacune un style : le dorique, le ionique, le corinthien.
- La fontaine Pagode : de style oriental, elle fut construite en 1648 comme indiqué sur ses tuiles colorées vernissées, sans doute d'après les dessins (et avec les deniers) d'un Anduzien qui était allé chercher des œufs de vers à soie en Orient.
- La fontaine des Potiers : située entre la rue Gaussorgues et la rue Fusterie, elle couvre la base de l'arête d'une maison faisant l'angle. Elle doit son nom au fait que de nombreux ateliers de potiers occupaient ce quartier il y a encore quelques décennies.
- La Fontaine de l'église : datée de 1715, elle se situe sur l'emplacement d'un ancien cimetière autrefois place du Cimetière. La pyramide ou obélisque qui surmonte la fontaine présente un effet d'optique surprenant sous un certain angle, ceci en raison des trois boules de pierre qui en forment la base.
- La fontaine de Notre-Dame : date de 1715. Elle doit son nom à une ancienne chapelle disparue.
- La fontaine Pradier : de style classique, elle date de la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est composée d'un vaste bassin circulaire au centre duquel, sur un socle ouvragé, prend place une vasque, supportant elle-même une colonne de style composite.
Édifices religieux
- Le Temple : (classé MH en 1979<ref>Modèle:Lien web</ref>) est un des plus grands de France, construit entre 1820 et 1823 de style néo classique avec son vaste portique à colonnes supportant un grand fronton triangulaire. Il a été édifié sur l'emplacement de la cour des Casernes. La grande nef organisée en hémicycle est partagée en trois travées prenant appui sur de puissantes colonnes qui supportent de vastes tribunes qui courent le long des 4 murs ; cette architecture est très proche de celle du temple de Saint-Hippolyte-du-Fort qui le devance en superficie pour seulement un petit mètre carré ! Il possède un important orgue datant de 1848. De grands organistes, telle Marie-Louise Girod, ont eu le privilège de jouer sur cet instrument depuis sa complète restauration en 1964. Remarquer la chaire en marbre avec son très gracieux double escalier ainsi que la table de communion également en marbre dont on dit que les têtes de lion proviendraient de l'ancien socle de la statue de Louis XIV qui ornait la place du Peyrou à Montpellier abattue sous la Révolution.. Le clocher mur à une baie n'est pas placé sur la façade principale nord, mais sur le pignon sud. Il abrite une cloche datant de 1883 issue des ateliers Baudouin de Marseille et pesant Modèle:Unité.
-
Salle de l'Assemblée. -
Salle de l'Assemblée. -
Chaire à prêcher.
- Le premier temple : En 1567, le premier temple d'Anduze et sûrement le premier temple de France, trouve ses locaux au 5, rue Notarié, une rue du vieil Anduze. Plus tard, en 1590, il fut agrandi. Lors de la révocation de l'Édit de Nantes en 1685 par l'Édit de Fontainebleau, les protestants furent chassés du 5, rue Notarié pour se retrouver dans les montagnes et notamment au « désert » (aujourd'hui, à quelques kilomètres au nord-ouest, le musée du Désert situé au Mas Soubeyran, près de Mialet retrace cette épopée). En plus d'avoir été le premier temple, la maison du 5, rue Notarié est connue pour avoir été la maison consulaire, une des premières écoles, une place importante dans l'histoire d'Anduze.
- L'église Saint-Étienne d'Anduze : elle fut construite entre 1686 et 1688 sur l'emplacement de l'ancien temple démoli à la suite de la révocation de l'Édit de Nantes en 1685. Le clocher, préexistant, avec son dôme de pierre à quatre pans date de 1588.
- La chapelle méthodiste, construite en 1864<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur son fronton, une bible ouverte avec cette profession de foi évangélique : "Toute l'Écriture est divinement inspirée."<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Chapelle du monastère de la Paix-Dieu de Cabanoule.
- L'abbaye Notre-Dame de la Paix-Dieu.
Parcs et jardins
- Proche d'Anduze, et souvent associée à son nom, la Bambouseraie en Cévennes qui est située à quelques kilomètres au nord-ouest, sur le territoire de la commune de Générargues, dans le hameau de Prafrance.
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La montagne dominant Anduze.
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La hauteur des crues du Gardon d'Anduze (à la bambouseraie de Prafrance).
Personnalités liées à la commune
- Boissier (Modèle:S mini- s.) : négociant qui émigre en 1677 à Gênes avec la famille André, des négociants de tissus (de la soie, puis du serge de Nîmes)Modèle:Refnec ;
- Pierre Cazenove (1670-1733) : négociant et banquier né dans les environs d'Anduze ;
- Jean-Jacques Paulet (1740-1826) : auteur d'une Histoire de la ville d'Anduze, parue en 1847 ;
- Gabriel Liquier (1825-1887), ecclésiastique protestant, puis écrivain et dessinateur, y est né.
- Alfred de Montvaillant (1826-1906) : poète né à Anduze (une plaque indique sa maison natale sur la Place des Halles) ;
- François Marjoulet (1859-1935) : militaire né à Anduze ;
- Fernand Mazade (1861-1939) : poète né à Anduze ou à Alès ;
- Henri Barbusse (1873-1935) : écrivain dont la famille est originaire d'Anduze ;
- Auguste Béchard (1883-1965) : homme politique né à Anduze ;
- Darcelys (1900-1973) : chanteur et acteur né à Anduze ;
- Lucie Mazauric (1900-1983) : conservatrice de musée et historienne née à Anduze ;
- Jean Bastide (1905-1995) : homme politique né à Anduze ;
- Suzette Puech (1937-2005) : botaniste née à Anduze ;
- Les acteurs Jean Dujardin et Alexandra Lamy, mariés à Anduze le Modèle:Date-, y ont possédé une maison ;
- Pierre Mazel (1884-1965), médecin, résistant ; médecin légiste chargé du Mémorial de l'oppression, né à Anduze.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Logo officiel de la ville d'Anduze
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Gard
- Saint-Jean-du-Gard
- Alès
- Liste des communes du Gard
- Seigneurie de Portes
- Train à vapeur des Cévennes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes