Saint-Hippolyte-du-Fort

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Hippolyte-du-Fort, en occitan Sant Ipolit del Fòrt, est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, l'Alzon, l'Argentesse, le ruisseau de Valestalière et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Hippolyte-du-Fort est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Hippolyte-du-Fort. Ses habitants sont appelés les Cigalois ou Cigaloises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'Immeuble Dugas, inscrit en 1941, le dolmen de Rascassols, inscrit en 1990, le domaine des Graves, inscrit en 2007, et le monument aux morts de l'école militaire préparatoire, inscrite en 2018.

Modèle:Sommaire

Géographie

Saint-Hippolyte-du-Fort (30170) est une ville du Gard bien abritée située au pied du versant sud des Cévennes. Elle se trouve à Modèle:Unité de Nîmes comme de Montpellier, Modèle:Unité à l'est de Ganges. La commune se situe sur la faille cévenole qui délimite les Cévennes de la zone des garrigues. Au-delà de l'abrupt pic de Midi, elle est dominée par la masse imposante de la montagne calcaire de la Fage, alors que sur la rive gauche du Vidourle commencent les Cévennes constituée de schistes et de granites, offrant un contraste végétal (chênes, sapins et châtaigniers) en seulement quelques kilomètres en direction de Saint-Roman-de-Codières ou bien de Lasalle par le col du Rédarès.

Le fleuve Vidourle traverse la ville au débouché des Cévennes pour se perdre, un temps, dans le massif calcaire karstique très perméable de Conqueyrac avant de réapparaître à la fontaine de Sauve.

La commune est limitrophe du département de l'Hérault.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 18,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Conqueyrac », sur la commune de Conqueyrac, mise en service en 1991<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:30263-Saint-Hippolyte-du-Fort-Natura2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, comportent des milieux escarpés, des falaises, et sont un biotope de prédilection pour l'avifaune rupestre parmi laquelle on relève des espèces à très forte valeur patrimoniale : l'Aigle de Bonelli, le Grand Duc d'Europe, le Circaète Jean-le-Blanc<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « montagne des Cagnasses » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la « plaine de Pompignan, Conqueyrac et Saint-Hippolyte-du-Fort » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Saint-Hippolyte-du-Fort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Hippolyte-du-Fort, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,1 %), forêts (36,7 %), cultures permanentes (16,5 %), zones urbanisées (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Hippolyte-du-Fort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle, l'Alzon et l'Argentesse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 2002 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30263-Saint-Hippolyte-du-Fort-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Hippolyte-du-Fort.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1372 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Hippolyte-du-Fort est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Il existe trois hypothèses quant à l'origine du gentilé de la commune (source : page de la mairie de Saint-Hippolyte-du-Fort).

La référence historique : Blanche de Castille de passage à St Hippolyte aurait voulu se reposer sous un arbre et n’aurait pu trouver le sommeil à cause du chant incessant des cigales. De ce jour, les habitants auraient été baptisés cigalois.

La légende : La légende raconte qu’un jour, il y a fort longtemps, eut lieu un pari entre les habitants des deux villes : ceux de Sauve prétendaient que leurs voisins n’étaient pas capables d’attraper une cigale. Le gros éclat de rire des habitants de St Hippolyte ! Tout le monde sait que chez nous lorsque l’été arrive, tous les arbres de nos mazets craquettent tant elles sont nombreuses. En entendant chanter une bonne portée, ils ont vite fait de la capturer et tout fiers l’offrent au Sauvains. Alors ces derniers retournent sur le dos l’insecte qui, très lentement, se met à chanter. Les Sauvains leur disent alors en jouant un peu avec les mots et en prenant un petit air moqueur : « vous ne nous avez pas donné une vraie cigale, car la cigale ne chante pas (en effet seul le mâle, le cigaou, a ce privilège). Vous avez donc perdu votre pari ! En revanche les habitants de St Hippolyte du Fort ont gagné un joli surnom : Cigaloises, Cigalois !

La sémantique : C’est le rapprochement que chacun peut faire entre sigala et cigalois, deux mots dont la même consonance amène à penser que ce nom n’aurait rien à voir avec cigale mais plutôt avec seigle, le segala étant une région pas très éloignée de la nôtre (entre le Tarn et l’Aveyron), ainsi appelée parce qu’on y cultivait autrefois du seigle. Or, à la même époque la plaine de Saint Hippolyte était aussi plantée en seigle et il est permis de penser que les habitants du pays de seigle, les ségalais, puissent avoir été appelés, par un glissement vers un nom plus chantant, des « Cigalois » (source Fernand Léonard).

Histoire

La bourgade fut très prospère du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce à l'industrie de la soie et des tanneries.

Elle abrite une école militaire d'enfants de troupe de 1886 à 1934<ref>Modèle:Lien web</ref> et une institution protestante pour sourds-muets créée en 1856 qui persiste de nos jours, sous le nom de CROP-Association Paul-Bouvier.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 (suppression des districts).

Par décision du troisième jour des Sans-Culottes de l'an II (Modèle:Date-), le conseil d'administration du district, "pour repousser le fanatisme par tous les moyens qui sont en lui, arrête qu'à dater du premier vendémiaire prochain (Modèle:Date-, 1er jour de l'an III) le district nommé district de St-Hipolite portera le nom de Mont Hipolite". Des cachets de cire sur lesquels est écrit 'MONTPOLITE' scellent le courrier officiel. Le nom de Saint-Hippolyte est repris dès 1795. Le nom de Saint-Hippolyte-du-Fort n'est employé couramment qu'à partir du milieu du XIXe siècle.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:…

Santé

Modèle:…

Manifestations culturelles et festivités

Le village de Saint-Hippolyte-du-Fort a une tradition bien à lui, unique en France, nommée les lardons. Le village se composant en grande partie de familles espagnoles émigrées du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ces familles ont un peu apporté leurs traditions avec elles. Les lardons se passent le 13 et le Modèle:Nobr, au moment de la fête nationale. Cela consiste à jeter des pétards d'environ Modèle:Unité et projetant des étincelles sur environ 5 à Modèle:Nombre. Ces pétards ne se trouvent qu'en Espagne étant interdits en France. Le but est de se jeter ces fameux lardons dessus pendant des heures, telle est la tradition, et, pour ces nombreux « purs » Cigalois, il n'est pas envisageable de l'interdire, même si c'est le souhait de la mairie. D'autres explosifs viennent se mêler à la partie. Cette festivité est considérée comme un pèlerinage pour les Cigalois partis faire leurs vies sous d'autres cieux.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 34 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71,7 % d'actifs (59,1 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 28,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 444 en 2013 et 1 369 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 104,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 1 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 682 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 78,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 12,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

411 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Hippolyte-du-Fort au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 411 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
32 7,8 % (7,9 %)
Construction 75 18,2 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
113 27,5 % (30 %)
Information et communication 8 1,9 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 8 1,9 % (3 %)
Activités immobilières 21 5,1 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
47 11,4 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
64 15,6 % (13,5 %)
Autres activités de services 43 10,5 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (113 sur les 411 entreprises implantées à Saint-Hippolyte-du-Fort), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Eurodef, fabrication d'autres produits minéraux non métalliques n.c.a. (Modèle:Unité)
  • Claude Traiteur, services des traiteurs (Modèle:Unité)
  • TPC - Travaux Publics Cigalois, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (Modèle:Unité)
  • Menuiserie Ebenisterie Salery, fabrication de charpentes et d'autres menuiseries (Modèle:Unité)
  • Vanille, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (Modèle:Unité)

Agriculture

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 16 lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note et la surface agricole utilisée de Modèle:Nobr<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Produits labellisés

La commune fait partie de l'aire d'appellation pour plusieurs produits :

Culture locale et patrimoine

On trouve sur la commune de Saint-Hippolyte un très grand temple protestant, certainement un des plus grands de France, comparable à celui d'Anduze, édifié au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le style néoclassique, avec colonnade en façade. Ce temple a la particularité de posséder un grand orgue de facture allemande et deux clochers. Il est jouxté, à l'arrière immédiat, par l'ancien fort construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour « surveiller » les protestants comme à Alès, Nîmes ou Montpellier. En principe le fort ne se visite pas.

La commune possède également 13 fontaines anciennes, des cadrans solaires et quelques façades des {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} avec portes et balcons ouvragés. L'ancien viaduc de chemin de fer est doté d'arcades de pierres lancées de manière courbe par-dessus le Vidourle juste à côté des remparts du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la porte de Cros et la tour Saint-Jean.

Édifices religieux

Fichier:Eglise saint-hippolyte du fort.jpg
L'église Saint-Hippolyte.

Édifices civils

Fichier:Dolmen rascassols (St-Hyppolite).jpg
Dolmen des Rascassols (ou de Galaberte).
  • Le beffroi communal. Installé au sein d'une ancienne tour médiévale accolée à l' hôtel de ville au style très sobre néoclassique. Cette tour est surmontée d'un campanile en fer forgé dont la partie haute à la forme d'un bulbe. Il renferme la cloche des heures.
  • La tour Saint-Jean ( renommée mystérieusement « tour Saint-Louis » sur les documents au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle  !). Ouvrage défensif à la porte de Cros et point névralgique des fortifications du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle face aux vallées cévenoles<ref name="nom de la ref">Zenon Mezinski et Philippe Mezinski, La Place forte de Saint-Hippolyte-Du-Fort, Saint-Hippolyte-Du-Fort, Coularou, 2008.</ref>.
  • Le Fort. C'est sans doute le monument le plus remarquable de la ville avec le grand temple, et qui lui donna son nom. Construit en 1688 par François Ferry<ref name="nom de la ref" /> ( comme ceux de Nîmes et d'Alès ) pour « contenir » les protestants des Cévennes. Aujourd'hui privé de ses principaux éléments défensifs, il reste cependant d'une magnifique homogénéité architecturale.
  • Les casernes de la fin du 17ème siècle .
  • Les Casernes. Édifiées en 1885 pour l’École Militaire, elles constituent un vaste ensemble de bâtiments imposants typiques de l'architecture normalisée de la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]] ( pierre, brique, fer ) dont on admirera la cour fermée « Isly ». La façade principale est surmontée d'un clocheton abritant un ancien carillon de trois cloches aujourd'hui hors service.
  • La maison, ou immeuble Dugas. Située sur le Plan, elle abrite la fondation du même nom ainsi que la bibliothèque Roure-Sarran. Elle est la propriété de la Société de l'histoire du protestantisme français. À l'intérieur, on note deux cheminées monumentales remarquables sculptées en gypserie ainsi que des décors sculptés de la seconde moitié du 17ème siècle inscrits et protégés au titre des Monuments Historiques. Cet immeuble a été récemment vendu à un privé.
  • De nombreux hôtels particuliers des 17ème et 18èème siècles souvent ornés de superbes ferronneries, notamment dans les cages d'escaliers.
  • De nombreuses fontaines, cadrans solaires, façades des {{#switch: XVIII
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}}

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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}.

Patrimoine culturel

Légende

Les habitants de Saint-Hippolyte-du-Fort se nomment depuis des siècles Cigalois. Une ancienne légende affirmant que les Sauvains, moqueurs, leur avaient proposé de leur acheter des cigales qui chantent, mais seulement des femelles. Les Cigalois en ont ramassé tant et plus, mais bien évidemment, elles ont toutes été refusées par les Sauvains rigolards car il n'y a que les mâles qui chantent.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail