Sauve

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France Sauve est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le Rieu Massel, la Rivière Crespenou, le ruisseau de Crieulon, le ruisseau de Banassou. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Sauve est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Ses habitants sont appelés les Sauvains ou Sauvaines.

Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : la maison Poch, inscrite en 1956, l'oppidum, classé en 1971 puis classé à nouveau en 1974, la Maison de l'Évêque, inscrite en 2004, et la tour de Môle, inscrite en 2004.

Modèle:Sommaire

Géographie

Village gardois bâti à flanc de rocher, au pied de la Mer des rochers ; situé en bordure du fleuve Vidourle, qui après un parcours souterrain ressurgit à las fons di Saouvé<ref>Vidourle souterrain</ref> ; village médiéval très agréable et très visité durant le printemps et l'été.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 18,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Conqueyrac », sur la commune de Conqueyrac, mise en service en 1991<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « collines marneuses du Banassou » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et les « rivières du Crespenou et du Vidourle à Sauve » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Sauve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), prairies (4 %), cultures permanentes (3,2 %), zones urbanisées (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Sauve est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle, le Rieu Massel, la rivière Crespenou et le ruisseau de Crieulon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1995, 2001, 2002, 2010 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30311-Sauve-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sauve.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 719 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Modèle:... Modèle:Refnec

Histoire

La première occupation humaine d’importance est un oppidum des périodes gauloise et romaine : l'oppidum de Mus se trouve à 2,5 km au nord du village actuel<ref>Sauve est là, L'oppidum de Mus.</ref>,<ref name="Provost" />.

Les premières mentions du bourg de Sauve sont plus tardives : selon les ouvrages consultés, le « castrum » de Sauve est cité pour la première fois en 898 ou une soixantaine d’années plus tard, en 959<ref>Sauve hier et aujourd’hui, Jacques Gaubiac, 2001</ref>,<ref>Dictionnaire topographique du Gard, Germer-Durand, 1868</ref>. La bibliographie s’accorde en revanche pour situer le premier lieu d’implantation dans la zone haute de Sauve, au niveau de la mer de Rochers.

L’habitat se fixe ensuite en zone basse, sur le site actuel, à partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Lorsqu’une abbaye y est fondée par les seigneurs de Sauve : elle occupait l’emplacement actuel de la mairie et de la place Astruc. La ville est marquée, du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par la présence de la puissante famille de Sauve-Anduze qui possède également la ville stratégique de Sommières. Les Anduze se qualifient d'ailleurs selon les chroniques du temps du curieux et rare titre d'origine perse de "Satrapes de Sauve"<ref>cf. Notice sur la ville d'Anduze par A. Viguier - Delaunay Paris 1823page 192 - lire en ligne</ref>. Cette période voit la construction du Pont Vieux et des remparts et le développement commercial de la ville, point de passage du Vidourle. La ville connaît alors un premier développement autour de l’enclos abbatial et du Pont Vieux, rive droite mais aussi rive gauche avec la formation du faubourg de la Vabre.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie passera aux mains des Roquefeuil, descendants des Anduze, puis fut confisquée par le roi de France avant d'être acquise par les évêques de Maguelonne. Elle sera ensuite partagée entre plusieurs seigneurs.

À la période moderne, la ville est majoritairement protestante. Sur le plan économique, elle voit son importance décliner au profit de la ville voisine de Saint-Hippolyte du Fort à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Sauve produit comme d’autres villes des textiles (bas de laine), mais les échanges importants se font à Saint-Hippolyte, ou à Nîmes, et la ville reste avant tout un centre de production agricole<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la construction du Pont Neuf entraîne un déplacement des activités d’hébergement et de transit des marchandises vers le secteur des Combes, aujourd’hui place Florian. Le secteur nord de la ville se développe.

Aux portes de Cévennes, Sauve fut un bastion lors de la guerre des camisards. L’église abbatiale, le château de Roquevaire, sont incendiés, de nouvelles fortifications sont édifiées (de cette époque date la construction du Castelas, qui domine la ville). L’église actuelle a été reconstruite au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Les casernes (écrites "cazernes" sur leur fronton) sont construites en 1759.

Les dragons du roi avaient élu domicile<ref name="Provost" /> dans des bâtisses qu'aujourd'hui encore on nomme, les casernes, actuellement accolées à l'école publique. Autrefois, ce village était une cité plus importante que Nîmes, aujourd'hui préfecture gardoise.

Plusieurs événements naturels (débordements du Vidourle, intempéries) se produisent au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et mettent à mal l'économie du villageModèle:Sfn.

La physionomie de la ville change avec la destruction, pendant la période révolutionnaire, de l’enclos abbatial. Sur son ancienne emprise, la mairie de style néo classique avec son portique à colonnes est construite, dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À la même époque, le temple est construit place Florian, lui aussi de style néo classique très sobre avec un vaste fronton triangulaire couronnant la façade. Enfin la gare de chemin de fer est édifiée en 1872.

La campagne de Sauve, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, n'ignore pas la culture du mûrier, notamment sur le domaine de Vestric, qui s’étendait également sur la commune de Saint-Jean-de-Crieulon. Dans les années 1860, cette culture sera anéantie, et remplacée par la vigne : la crise du mûrier et de l’élevage des vers coïncidant, à quelques années près, avec l’arrivée du chemin de fer qui permettra la diffusion de la production viticole. L’activité urbaine mêle alors activités industrielles, artisanales, agricoles, avec l’installation de fabriques de bonneteries, de distilleries et la poursuite de la production, en grand nombre, de fourches de micocouliers<ref>Le Salavès. Étude monographique du Canton de Sauve, Pierre Clément, 1953</ref>.

Sauve a toujours été très célèbre pour ses fourches, fabriquées avec le bois du micocoulier (micoucoule qui voulait dire petite baie noire, comme les fruits du même arbre), ainsi que pour ses cerises dont les arbres étaient plantés dans la Mer des Rochers, site visité par de nombreux touristes en été, qui ne connaît actuellement plus de vie arboricole, ni agricole, ni toute autre activité humaine qui fourmillait auparavant. Sauve est un village médiéval très bien conservé dont la visite en été est très agréable à travers ses rues en pentes, ses escaliers, ses porches et ses passages couverts, ses nombreux éléments d'architecture présents sur les façades, et dont l'origine se situe entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Hymne

Occità (original) Français

<poem> La Saouvenco Refrain : O Saouve, O tus douce patrio Fin lous éfants de ta familho Taïmen d'amour, taïmen de corp Té cantarin fin-que à la mort.

Couplets : Amoundaou, vésé là d'intré les rocs quillado Sus un plan inclina fièramen estadiado En sas tourré géanto e soun vielh Castelas Superbo commandant lou Vidourlé aïcibas.

Dé peiro e des roucas es clafi son terraïre. Es d'aqui qu'à plaisi, sous fourquiès banédiaïres Sé naousou din l'air sous béu frus savourous.

Dun ron espectavlou, réboundis merveilhouso un font de bonhur es lindo e fresquo nou fara tous gaou, evesca vielh couvent Roco Vaïre Saint-Jion, mysterious avens.

Coumo toutes sous gars, sous valles e sas filhos dé sous roudiés duraos, on la fresquo qué brillo sous corps sont de diamant, d'aqui ven qué toudiour Séguiran lous saouven lou drapéou dé l'hounour.

O Diou tous qué d'amoun dirigés nostré moundé déles escarta lou maou e què lou bé y aboundé maintins y l'unioun, la paz et sous éfants de sa patrio fiers, tréfoulis cantaran. </poem>

<poem> La Sauvaine : Refrain : Ô Sauve, Ô ta douce patrie jusqu'aux enfants de ta famille Je t'aime d'amour, je t'aime de corps Je te chanterai jusqu'à la mort.

Couplets : La haut, je vois là entre les rochers dressé Sur un plan incliné fièrement établi Et ses tours géantes et son vieux Castelas Dominant superbement le Vidourle ici-bas.

De pierres et de rocs son terroir est couvert, C'est ici qu'à plaisir sous ses fourches cornues (?) On sent dans l'air ses beaux fruits savoureux (cerises).

(à compléter) </poem>

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Joseph Malgoire a présenté la candidature de Corinne Lepage à l'élection présidentielle de 2002.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (60 % ayant un emploi et 16,3 % de chômeurs) et 23,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 566 en 2013 et 544 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 731, soit un indicateur de concentration d'emploi de 83 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 731 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 333 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 75,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 8,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

255 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Sauve au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 255 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
24 9,4 % (7,9 %)
Construction 33 12,9 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
73 28,6 % (30 %)
Information et communication 6 2,4 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 4 1,6 % (3 %)
Activités immobilières 14 5,5 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
38 14,9 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
35 13,7 % (13,5 %)
Autres activités de services 28 11 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (73 sur les 255 entreprises implantées à Sauve), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Vergnon Auto 2, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
  • FP Construction Renovation, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (Modèle:Unité)
  • Martinen, restauration traditionnelle (Modèle:Unité)
  • 1501 Beautes, intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques (Modèle:Unité)
  • Ck3P, travaux de plâtrerie (Modèle:Unité)

L'un des deux sites d'Éminence est présent à Sauve, le siège étant basé à Aimargues.

Artisanat

La fourche dite de Sauve, en bois de micocoulier, est encore fabriquée selon la méthode ancestrale deux fois par semaine. On fabrique des fourches depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les Sauvains ont mis au point et perfectionné un ingénieux procédé de culture de la fourche. Magnifique objet d’un seul tenant en bois de micocoulier, entièrement fabriquée à la main. Reconnaissable à sa célèbre cravate d’écorce, elles sont vendues aux particuliers comme aux professionnels qui s’en servent toujours aujourd’hui dans l’agriculture et dans l’élevage<ref>Source : Midi Libre</ref>. Mais quoique recherchée pour le textile (elle ne produit pas d'électricité statique) c'est une vente touristique et estivale ; menacée de disparition, la production est en forte diminution<ref>Bulletin municipal premier semestre 2013</ref>.

Agriculture

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 33 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 25 en 2000 puis à 21 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 13 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Pont de sauve.jpg
Pont de Sauve.
Fichier:Tour de Môle.jpg
La tour de Môle.

La commune abrite quatre monuments historiques :

  • la maison de l'Évêque, classée en 2004 (contrairement à ce qui est parfois dit, il ne s'agit pas d'un ancien évêché mais d'une demeure de villégiature de l'évêque de Maguelone) ;
  • la maison Poch, inscrite en 1956 ;
  • l'ancien oppidum de Mus, inscrit en 1971 ;
  • la tour de Môle, inscrite en 2004.

Autres monuments et sites :

  • le Modèle:", d'origine médiévale, franchissant le Vidourle ;
  • la fontaine de Sauve, résurgence de type vauclusien, particulièrement impressionnante en période de fortes pluies notamment à l'automne ;
  • l'église Saint-Pierre de Sauve, très remaniée au Modèle:S mini- et son puissant clocher carré ;
  • la chapelle de Sauve ;
  • la tour de l'horloge médiévale surmontée de son campanile en fer forgé abritant la cloche des heures ;
  • le temple protestant et son vaste fronton triangulaire surmontant sa façade néoclassique de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
  • l'hôtel de ville et son important portique à colonnes néoclassiques (vers 1820) en face de l'église ; sur la place sur laquelle se trouvent quelques maisons à arcades au rez-de-chaussée ainsi qu'une belle fontaine surmontée d'une statue en fonte de fer peinte en vert, sorte de déesse à l'antique semblant représenter la « Diane de Gabies » (milieu Modèle:S mini-) ;
  • le « conservatoire de la fourche », le seul lieu a pratiquer encore la fabrication de fourche en bois de micocoulier ; avec l'office de tourisme, il est installé au sein d'anciennes « cazernes » (casernes) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
  • le village, à l'aspect très pittoresque, est accroché sur une pente abrupte dominant le Vidourle ; nombreuses ruelles avec passages voûtés, venelles et escaliers, nombreuses façades gothiques du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
  • la « mer de Rochers », un chaos de rochers calcaires. Cette zone de karst à tourelles et sorte de cité ruiniforme se visite gratuitement.
On y trouve les restes du château de Roquevaire, propriété privée ouverte au public pour les journées européennes du patrimoine, ou encore les restes du Castellas dominant la cité médiéval au sud ; plus au sud encore, les ruines de l'ancien château de La Roquette au-dessus d'une boucle du Vidourle.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail