Le Vigan (Gard)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Le Vigan Modèle:MSAPI est une commune du Sud de la France, une des deux sous-préfectures (avec Alès) du département du Gard dans la région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Arre, le ruisseau de Coularou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Vigan est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle est ville-centre de l'agglomération de Vigan et fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Viganais ou Viganaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : le vieux pont, classé en 1938, l'hospice, inscrit en 1993, le château d'Assas, inscrit et classé en 2002, et le château de Mareilles, inscrit en 2015.
Géographie
Localisation
Cette commune du parc National des Cévennes se situe au sud du Massif central et à proximité du mont Aigoual, dans la vallée de l'Arre. Montpellier est à 60 km, Nîmes, la préfecture du département, à 75 km et Alès à 67 km.
C'est donc une ville particulièrement enclavée au vu des autres grandes villes les plus proches. Modèle:Carte communes limitrophes
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref>. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de Modèle:Unité reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec Modèle:Unité animales, Modèle:Unité de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : les « vallées amont de l'Hérault » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 au Vigan.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Géologie et relief
Au nord du territoire communal se trouve le col des Mourèzes, emprunté lors de la [[6e étape du Tour de France 2020|Modèle:6e du Tour de France en 2020]].
Sismicité
La commune est située dans une zone à sismicité faible<ref>Information sur les risques naturels et technologiques majeurs</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune.</ref> :
- Arre (rivière) ;
- ruisseau du Coularou ;
- Valats de Beauquiès, de la Masque, des Faysses.
La source d'Isis alimente la ville en eau. Elle est abondante et constante.
Climat
Modèle:Article détaillé Le climat du Vigan est méditerranéen, Il se caractérise par des hivers doux, une sécheresse estivale et de fortes précipitations aux équinoxes. Les orages d'automne peuvent y causer des crues violentes lors de ce que l'on appelle un épisode cévenol. Ces pluies diluviennes accompagnées d'orages très localisés se concentrent sur quelques heures, voire quelques jours. Elles sont principalement dues à la rencontre entre l'air froid venant de l'océan Atlantique qui remonte sur les sommets des Cévennes et l'air chaud remontant de la mer Méditerranée. Par sa proximité avec les Cévennes, notamment le massif de l'Aigoual, les chutes de neige, parfois importantes, n'y sont pas rares mais elles sont en général de courte durée. De ce fait la commune est considérée comme exposée au risque naturel d'inondation<ref name="risque"/>. Elle a fait l'objet de plusieurs arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle<ref name="risque">Modèle:Lien web.</ref>. La moyenne des précipitations annuelles est comprise entre Modèle:Unité ; on notera qu'à la fin janvier 1996 plus de Modèle:Unité avaient déjà été enregistrés au cours de ce seul mois. (chiffres Météo France Gard)
Ces dernières années, la température la plus froide a été relevée le Modèle:Date- avec Modèle:Unité et la plus chaude le Modèle:Date- avec Modèle:Tmp. La journée la plus pluvieuse a été le Modèle:Date- avec Modèle:Unité de pluie. Le vent le plus fort a été mesuré le Modèle:Date- avec une rafale à Modèle:Unité. Le mois de Modèle:Date- a été particulièrement pluvieux avec plus de Modèle:Unité de pluie.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1885 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Voies de communication et transports
La commune du Vigan est traversée par la D 999, ancienne voie royale d'Aix à Montauban.
Le Vigan est reliée à Nîmes, Montpellier et Alès par trois lignes de cars : ligne D140 (Le Vigan-Nîmes), ligne 608 (Le Vigan-Montpellier) et ligne D142 (Le Vigan-Alès).
Urbanisme
Typologie
Le Vigan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan, une agglomération intra-départementale regroupant six communes<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe vingt communes, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), zones urbanisées (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), cultures permanentes (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune duVigan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Arre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1994, 1996, 2002, 2003, 2011, 2014 et 2020<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 805 sont en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Vigan est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Avicantus (inscription romaine); Civitas Arisitana en 542; vicus Arisitensis en 653 ? Locus de Vicano en 1050<ref name="Fabre">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, il s'agit d'un terme prélatin senti tardivement comme un dérivé de vicus, le a initial ayant été pris pour une préposition ou un article<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref> : Avicantus > *a Vicantus > *a Vicant > le Vigan. Apparemment, l'élément -cantus est le même que dans Cachan (Val-de-Marne, Caticantus 829) et Larchant (Seine-et-Marne, Liricantus vers 1040), que l'on trouve également comme premier élément dans Cantobre (Aveyron) et Chantôme (Indre, Cantomagus). Il s'agit du gaulois *cantos (passé au latin sous la forme canthus chez Quintilien) « brillant, hauteur »<ref name="Dauzat"/> ou « cercle (de la roue), cerclage »<ref name="Delamarre">Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 104.</ref>. Il se perpétue dans le français chant « côté » (cf. expression à chant) et le breton cant « cercle », gallois cant « bord d'un cercle »<ref name="Delamarre"/>. Il est précédé d'un élément Avi- obscur.
Les formes du type Arisitana et vicus Arisitensis se réfèrent sans doute à Arre, Arisitum, lieu situé sur la rivière Arre, l'expression vicus Arisitensis se référant peut-être au Vigan à l'origine<ref name="Fabre"/>.
La commune se nomme Lo Vigan, pr. [lu βiˈɣon] en langue d’oc.
Histoire
Le Vigan pourrait avoir été le siège du diocèse d'Arisitum. Réuni au diocèse de Nîmes vers 798, il en devint un archiprêtré, qui porte constamment pendant tout le Moyen Âge le nom d'archipresbiteratus Arisdii. Cet archiprêtré sera détaché du diocèse de Nîmes en 1694, pour contribuer à la formation du diocèse d'Alais.
Vers 1050 il y fut fondé un prieuré, sous le titre de Saint-Pierre, qui fut donné aux moines de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.
Au Moyen Âge, et jusqu'en 1790, le Vigan était le chef-lieu d'une viguerie, qui se composait de 29 communautés en 1384, de 33 en 1435 et de 37 en 1582. La ville du Vigan comptait, en 1384, 37 feux, et en 1789, 685 feux.
Le Vigan était, aux {{#switch: e
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| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
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}}
}}, la résidence du subdélégué de l'Intendant et du gouvernement de Languedoc pour toutes les Cévennes. Le siège de la Subdélégation était à l'hôtel de La Condamine. De même, un gouverneur pour les villes de Meyrueis, Sumène et Le Vigan était établi dans l'hôtel de Ginestous. La cité était la capitale administrative des Cévennes de l'Ouest, importante à cause de ses grandes foires et de son rôle de ville d'étape pour les troupes en déplacement. Le bourg et sa région proche furent relativement épargnés par les combats et les incendies pendant la Guerre des Cévennes en 1702-1704, mais Jacques Daudé, juge et maire du Vigan et subdélégué du gouverneur de Languedoc Bâville, n'en fut pas moins assassiné près de sa maison le Modèle:Date- par trois hommes alors que Cavalier, chef de guerre camisard, négociait sa reddition avec le maréchal Villars<ref>Modèle:Ouvrage (consulté le 23 août 2017)</ref>.
La grande richesse des négociants du Vigan venait du travail de la laine et de la sériciculture qui permettait de tricoter des bas de soie exportés dans toute l'Europe. La présence d'une noblesse acquise aux idées des Philosophes et de l'Encyclopédie fait de la petite cité une enclave acquise au mouvement culturel des Lumières entre le Larzac et la plaine languedocienne.
En 1790, cette petite ville devint le chef-lieu d'un des huit districts du département du Gard. Ce district comprenait les huit cantons suivants : Alzon, Aulas, Dourbie, Saint-André-de-Valborgne, Saint-Laurent-le-Minier, Sumène, Valleraugue et le Vigan. Le canton du Vigan se composait de trois communes : Avèze, Mandagout et Le Vigan.
En 1860, la commune absorbe celle voisine de Paroisse-du-Vigan<ref name="Cassini" />, peuplée, au recensement de 1856, de Modèle:Unité et qui avait provisoirement porté, au cours de la Révolution française, les noms de Commune-des-Monts et de Monts<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Le Vigan se trouva relié par le chemin de fer à Nîmes et à Tournemire. La gare du Vigan se trouvait aux limites des territoires de deux compagnies ferroviaires, la ligne de Nîmes étant exploitée par le PLM et la ligne de Tournemire par la Compagnie des Chemins de fer du Midi. Cette dernière ne connut qu'un trafic médiocre et fut fermée en grande partie dans les années 1950 et totalement à la fin des années 1970. La partie vers Nîmes conserva un trafic voyageur jusqu'en 1968 et un trafic de fret jusqu'en 1987. Aujourd'hui seuls la gare et quelques ouvrages d'art de part et d'autre du Vigan subsistent de ce passé ferroviaire.
La commune est située sur l'itinéraire du Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert<ref>chemin-st-guilhem.fr</ref>, part du Chemin de Saint Jacques d’Arles à Compostelle.
Politique et administration
Administration
Le Vigan est chef-lieu de l’arrondissement du Vigan dans le Gard.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:Article détaillé
Modèle:ÉluDébut
Modèle:Élu
Modèle:Élu
Modèle:Élu
Modèle:Élu
Modèle:Élu
Modèle:Élu
Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Le Taillan-Vigan, consultée le 30 octobre 2017</ref>.
Jumelages
Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Europe|300px|Localisation des villes jumelées avec Le Vigan.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte
La ville du Vigan est jumelée avec :
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
- École maternelle et élémentaire Jean Carrière<ref>Établissements d'enseignements</ref>.
- École maternelle et élémentaire Saint-Pierre.
- Cité Scolaire André Chamson<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
La cité scolaire accueille un campus connecté.
L'hôpital local abrite une école d'aide-soignante et d'infirmière.
Festival et événements annuels
- Le Festival du Vigan. Créé en 1975, c'est le plus important en Cévennes (musique classique et contemporaine).
- La Foire de la Pomme et de l'Oignon.
- Le Printemps du Pélardon.
- Grand marché des potiers.
- Critérium des Cévennes.
- L'Art sur l'Arre.
- Les Eco-dialogues.
- La Main verte.
- Le stage international d'Aïkido
Santé
- Centre Hospitalier Le Vigan<ref>Établissements de santé</ref>.
- Maison de santé pluriprofessionnelle du Jardin des Orantes.
- Maison de retraite Les Jardins des Orantes.
- Maison de retraite protestante L'Oustaou.
Sports
La ville du Vigan compte de nombreuses infrastructures sportives :
- Stade de football
- Stade de rugby
- Courts de tennis
- Piscine intercommunale
- Halle aux sports
- Mur d'escalade
- Boulodrome extérieur et couvert
- Dojo
- Salle de fitness
La ville du Vigan compte également de nombreux clubs sportifs :
- Football Club Pays Viganais Aigoual
- Entente Rugby Club Ganges-Le Vigan
- Handball en Pays Viganais
- Nautic Club
- Courir au Vigan
- Judo Club Viganais
- Tennis Club Viganais
- La Boule des châtaigniers
- Club de boxe
- Club de vélo
- Club de gymnastique
- Club d'escrime
- Club d'athlétisme
Médias
Cultes
Culte catholique : Ensemble paroissial du Vigan<ref>Doyenné : Causse - Aigoual. Diocèse : Nîmes - Uzès - Alès</ref> (église Saint-Pierre).
Culte protestant :
- Ensemble EPUdF des Cévennes Viganaises (temple de la rue du Palais, Salle Wesley) ;
- Église Réformée Évangélique (chapelle de la rue du Maquis).
Culte musulman : salle de prière (avenue de la Grave).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 31 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 66,3 % d'actifs (50,5 % ayant un emploi et 15,8 % de chômeurs) et 33,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction du Vigan<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 2 164 en 2013 et 2 204 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 116, soit un indicateur de concentration d'emploi de 181,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 116 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 726 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 67,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 21,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
458 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés au Vigan au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 458 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
26 | 5,7 % | (7,9 %) |
Construction | 45 | 9,8 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
146 | 31,9 % | (30 %) |
Information et communication | 14 | 3,1 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 13 | 2,8 % | (3 %) |
Activités immobilières | 8 | 1,7 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
57 | 12,4 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
107 | 23,4 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 42 | 9,2 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,9 % du nombre total d'établissements de la commune (146 sur les 458 entreprises implantées au Le Vigan), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Comme beaucoup de villes des Cévennes, elle doit une grande part de sa prospérité à l'industrie bonnetière (filature de soie et tricotage de bas).
Les locaux de l'usine Textiles WELL S.A. (ex-Cogetex) y sont toujours établis.
Le marché hebdomadaire du samedi matin est très actif ainsi que le marché estival du mardi matin.
Principaux pourvoyeurs d'emplois dans la commune :
- WELL, l'un des chefs de file dans le domaine des collants et de la lingerie ;
- Hôpital local ;
- Union Forestière Viganaise et scierie ;
- Un tourisme vert autour du paysage naturel ou aménagé du Pays Viganais ;
- Une agriculture familiale en polyculture-élevage (maraîchage, élevage (viandes, fromages), cultures fruitières) ;
- La Maison de la Formation ;
- L'Association Educative du Mas Cavaillac (AEMC).
Le Pays Viganais est également situé en zone PAT majorée (aides publiques à l’investissement) en ZRR (avantages fiscaux et sociaux) et en zone Objectif 2 (aides européennes) afin de faciliter l'installation de nouvelles entreprises.
Inventaire du patrimoine industriel : Modèle:Colonnes
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 13 en 2000 puis à 15 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 11 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
La commune a donné son nom à la variété de pommes des reinettes du Vigan, variété ancienne cultivée dans les vallées des Cévennes voisines.
Données socio-économiques
Dénominations | Le Vigan | France |
---|---|---|
Taux de chômage | 19,4 % | 9 % |
Revenu moyen/ménage | 13 952 euros/an | 20 363 euros/an |
Prix immobilier (vente) | Données inconnues | Modèle:Unité |
Prix immobilier (location) | Données inconnues | Modèle:Unité |
Agriculteurs | 0,9 % | 2,4 % |
Artisans, commerçants et chefs d'entreprise | 7,7 % | 6,4 % |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 6,1 % | 12,1 % |
Professions intermédiaires | 21,1 % | 22,1 % |
Employés | 29,5 % | 29,9 % |
Ouvriers | 34,7 % | 27,1 % |
Retraités | 24,2 % | 18,2 % |
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux historiques
- Le Musée Cévenol. Musée d'Arts et Traditions Populaires qui retrace la vie des habitants du Pays Viganais au travers des siècles. Établissement bénéficiant du Label Musée de France.
Époque médiévale
- Le Vieux Pont (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Symbole de la ville, il enjambe l'Arre. Classé Monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'Ancien prieuré bénédictin. Fondé en 1053. Il est remplacé en 1700 par les Halles qui abritent aujourd'hui l'Office de Tourisme des Cévennes Méridionales et la Chambre de Commerce et d'Industrie.
- La Promenade des Châtaigniers (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Lieu de tenue des foires au Moyen Âge. Classé Monument historique.
Des guerres de Religion au Siècle des Lumières
- L'église Saint-Pierre du Vigan (1686-1704) sur les plans d'Augustin-Charles d'Aviler ; remaniée au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; clocher surmonté d'un campanile du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Eglise Saint-Pierre du Vigan</ref>.
- Le couvent des Capucins (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Le bâtiment est transformé en tribunal au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il a hébergé la bibliothèque municipale et accueille aujourd'hui une salle de spectacle et des locaux associatifs ainsi que l'espace Lucie-Aubrac. La cour intérieure est en accès libre.
- La chapelle des Capucins (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Actuel temple de l'Église protestante unie de France<ref>Le Vigan : le temple</ref>.
- L'hôtel de La Condamine (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Siège du Subdélégué de l'Intendant du Languedoc sous l'Ancien-Régime. Maison natale du père Emmanuel d'Alzon. Siège de la société savante locale : l'Académie des Hauts Cantons.
- L'hôtel de Ginestous (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Résidence du gouverneur du Vigan sous l'Ancien régime. Propriété de la Caisse d'Épargne.
- L'hôtel Esterházy (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- L'hôtel de Barral d'Arènes (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Aujourd'hui, sous-préfecture du Vigan.
- L'hôtel de Bonald (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Presbytère catholique depuis 1864.
- L'hôtel de Vissec, propriété des Montfaucon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis des La Tour du Pin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- L'hôtel d'Assas du Mercou ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}). Maison natale du célèbre Chevalier d'Assas. La demeure jouxte les anciennes casernes. L'ensemble est transformée en maison de repos gérée par les sœurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>L'entrée de la cour est située rue des casernes et la façade, côté jardin, ouvre sur la promenade des Châtaigniers</ref>.
- Le château d’Assas ancien hôtel de Faventines (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Remarquable bâtiment de style Louis XV avec un grand parc. Actuellement médiathèque intercommunale. Classé Monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le château de Mareilles (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle remanié en 1922)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Propriété privée, ne se visite pas.
- Le château de Tessan ({{#switch: XVIII
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}). Propriété privée, ne se visite pas.
- Le pont-aqueduc de La Croix (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Inscrit Monument historique.
- Le pont-aqueduc de La Valette (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Au quartier des Arennes.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- La chapelle Saint-Alexis. Construite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce aux libéralités du comte Alexis de Calvière. Édifice inscrit Monument historique<ref>Cinq tableaux de la chapelle sont également inscrits MH.</ref>. Elle est insérée dans l'ancien hospice<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'hôtel de Ville. Bâtiment de style Charles X édifié en 1830.
- Les anciens abattoirs ont été construits en 1849. C'est devenu l'Ecole Intercommunale de Musique.
- La gare, construite par la compagnie PLM et mise en service en 1874.
- Les écoles publiques, édifiées en 1885.
- La salle Wesley, ancienne chapelle méthodiste, actuel lieu de culte de l'EPUdF.
- Temple de l'Église Réformée Évangélique<ref>Le Vigan, église réformée</ref>, ancienne chapelle hinschiste.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Anciens bains-douches communaux. Étonnant bâtiment de style mauresque ou mozarabe à arcs outrepassés édifié en 1910.
Statues et Monuments
- Statue du chevalier d'Assas, œuvre du sculpteur Jacques-Edouard Gatteaux, érigée en 1825<ref>Le chevalier d'Assas</ref>.
- Statue du sergent Pierre Triaire<ref>Sergent Triaire au Vigan</ref>.
- Statue de Coluche (dans les jardins de l'hôtel de Ginestous actuelle Caisse d'Épargne).
- Buste du Père d'Alzon (dans les jardins de l'hôtel de La Condamine, en face du Crédit Agricole).
- Monument aux morts des deux guerres mondiales, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie, œuvre du sculpteur Galli, inauguré le Modèle:Date- par le président Gaston Doumergue, il compte 163 noms.
- Mémorial du Chef Marceau (chef du corps-franc du maquis Aigoual-Cévennes pendant la Seconde Guerre mondiale, tué le Modèle:Date).
- Tombeau du comte de La Rue de Mareilles (cimetière).
Personnalités liées à la commune
- Abraham Peyrenc de Moras (1686-1732), financier, contrôleur des Finances de Louis XV.
- Le constituant Henri Quatrefages de La Roquette (1731-1824).
- François Louis Aguze (Modèle:Date--entre 1786 et 1834) bailli de la ville du Vigan et avocat au parlement<ref>Modèle:Pdf Le Vigan, une cité Cévenole au siècle des lumières, page 8 sur 19, issu de la séance du 7 décembre 2007 par Romain Daudé, sur le site de l'Académie des Hauts Cantons (consulté le 29 avril 2018)</ref>.
- Le chevalier d'Assas (1733-1760), officier du régiment d'Auvergne, héros français.
- Le général Louis Alexandre d'Albignac (1739-1825), officier dans les armées royales, maire du Vigan en 1790.
- Le comte Valentin Esterházy (1740-1805), colonel-propriétaire d'un régiment de hussards de son nom.
- François Dortet de Tessan (1760-1847), maire du Vigan, sous-préfet de Lodève, sous-préfet du Vigan.
- Le sergent Pierre Triaire (1771-1799).
- Alexandre Arman (1784-1856), sous-préfet du Vigan, écrivain.
- Louis-Jacques-Maurice de Bonald (1787-1870), homme d'église français, archevêque de Lyon de 1839 à 1870.
- Urbain Dortet de Tessan (1804-1879), ingénieur hydrographe.
- Le baron Roger Saubert de Larcy (1805-1882), homme politique, ministre et vice-président du sénat.
- Emmanuel-Marie-Joseph-Maurice Daudé d'Alzon (1810-1880), prêtre catholique français qui fut le fondateur et le premier supérieur général des Augustins de l’Assomption.
- Théophile Coupier de La Valette (1820-1872), médecin, haut fonctionnaire, sous-préfet du Vigan, préfet de la Lozère et des Pyrénées-Orientales.
- Adrian Peladan (1820-1...), poète et journaliste né au Vigan qui créa la France littéraire à Lyon qu'il dirigea de 1857 à 1867.
- Isidore Boiffils de Massanne (1824-1907). Docteur en Droit, écrivain, érudit et maire de Sumène.
- Jean-Charles Arnal du Curel (1858-1915), évêque de Monaco.
- Armand Clarou (1860-1927), homme politique, député du Gard.
- André Février (1885-1961), homme politique.
- André Chamson (1900-1983), archiviste, romancier et essayiste français, élu membre de l'Académie française le Modèle:Date-.
- Odette Teissier du Cros (1906-1997), fondatrice et conservatrice du Musée Cévenol.
- Jacques Mirouze (1921-1991), professeur en médecine, doyen de la faculté de médecine de Montpellier, ayant reçu le Prix Claude Bernard en 1982.
- Edmond Reboul (1923-2010), médecin et écrivain.
- Pierre Codou (1927-1981), homme de radio française.
- Jean-Jacques Bourdin (né en 1949), journaliste français.
- Caroline Proust (née en 1967), actrice française.
- Jacques Gleyse (né en 1952), Chercheur en Sciences humaines et écrivain.
- Marguerite Creston, juste parmi les nations.
- Nicolas Cozza (né en 1999), footballeur professionnel.
- Whitney Marin (née en 1999), chanteuse, gagnante de la saison 8 de The Voice.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Tablettes militaires de l'arrondissement du Vigan, département du Gard, Alexandre Arman, Nîmes, Gaude Fils, 1814
- Topographie statistique et médicale du Vigan, Alexandre Rouger, 1819.
- Dictionnaire géographique du département du Gard, Eugène Germer-Durand, Imprimerie Impériale, 1860.
- Inventaire sommaire des Archives Communales du Vigan, Ferdinand Teissier, Nîmes, Imprimerie Roger et Laporte, 1890.
- Le consulat et l'administration municipale du Vigan au XVIIème et au XVIIIème siècles, Emmanuel Gay, Paris, Auguste Picard, 1913.
- Le Vigan à travers les siècles, Pierre Gorlier, Montpellier, La Licorne, 1955.
- Le Vigan, étude sociologique, Suzanne Frère, 1967.
- Le Vigan, une cité cévenole au Siècle des Lumières, Romain Daudé (communication du Modèle:Date-, Académie des Hauts Cantons).
- Jean Valat, Mémoires d'un protestant du Vigan. Des dragonnades au Refuge (1683-1686), présentation et notes : Eckart Birnstiel, Véronique Chanson ; avant-propos : Patrick Cabanel, Paris, Les Éditions de Paris, 2011 Modèle:ISBN
- Cavités souterraines
Articles connexes
- Aire urbaine du Vigan
- Liste des communes du Gard
- Parc national des Cévennes
- Cévennes
- Club cévenol
- Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert
Liens externes
- Modèle:Site officiel de la commune
- Communauté de Communes du Pays Viganais
- Office de tourisme des cévennes méridionales
- Modèle:Base Mérimée
- Le Vigan sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes