Dourbies
Modèle:Infobox Commune de France
Dourbies est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Dourbie, le Trèvezel, le Crouzoulous, le ruisseau de Pueylong, le ruisseau du Lingas et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », le « massif de l'Aigoual et du Lingas » et « les Cévennes »), un espace protégé (le « Peyrebesse ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Dourbies est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1886. Ses habitants sont appelés les Dourbiens ou Dourbiennes.
Géographie
Localisation
Situé aux confins du Gard et de l'Aveyron, à une quinzaine de kilomètres de l'Espérou et de sa station de ski de Prat Peyrot, Dourbies, blotti dans la montagne cévenole, est dominé par la crête du Suquet, avec à ses pieds la Dourbie qui coule au milieu de gorges.
La commune est limitrophe au sud-ouest du département de l'Aveyron.
Communes limitrophes
Lieux-dits et hameaux
Hydrographie et relief
La commune de Dourbies est située dans le parc national des Cévennes sur le versant atlantique du massif du mont Aigoual, à Modèle:Unité au sud-est de Millau. Elle surplombe la Dourbie.
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La Dourbie (rivière).
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La Dourbie en hiver.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sauveur-Camprieu », sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu, mise en service en 1998<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Deux routes pittoresques mais étroites
- Route départementale 151, entre l'Espérou et le col de la Pierre Plantée reliant ensuite Saint Jean du Bruel, sur la rive droite de la Dourbie.
- Route départementale qui à partir du village (Pont sur la Dourbie) relie la D 151 à Saint-Jean-du-Bruel par la rive gauche de la Dourbie.
Le sentier de grande randonnée GR 7 et le Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert traversent le territoire communal.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=inpn>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec Modèle:Unité animales, Modèle:Unité de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=inpn/>.
Quatre autres espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « Peyrebesse », une réserve biologique intégrale, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- , une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de Modèle:Unité<ref name="auto-généré1">Modèle:Lien web.</ref> ;
- , un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- , une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de Modèle:Unité<ref name="auto-généré1" />.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « massif de l'Aigoual et du Lingas », d'une superficie de Modèle:Unité, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis<ref>Modèle:Lien web.</ref>
et deux au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », d'une superficie de Modèle:Unité, qui comprennent une grande partie du Causse noir, du Causse du Larzac et du Causse Bégon, ainsi que les gorges qui les séparent. Sept espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « les Cévennes », d'une superficie de Modèle:Unité, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « gorges de la Dourbie et ses affluents » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « gorges de la Virenque et Pic de Saint-Guiral » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « lac des Pises et montagne du Lingas » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « causse Bégon et Pas de l'Âne Canayère » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans l'Aveyron et 4 dans le Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Dourbies.
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Dourbies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (1 %), zones urbanisées (0,8 %), prairies (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Dourbies est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dourbie et le Trèvezel. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1994<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 305 sont en aléa moyen ou fort, soit 63 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Dourbies est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Occitan Dourbio, du roman Dorbia, du bas latin Dorbia, Durbia, Derbia, Durbienca, du latin Fluvius Urbio, à rapprocher avec le gaulois dubron qui signifie eau<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Moyen Âge
Modèle:… Dourbies faisait partie de la viguerie du Vigan et Meyrueis et du diocèse de Nîmes, archiprêtré de Meyrueis. Ce lieu n'est pas nommé dans le dénombrement de 1384, mais à en juger par la somme à laquelle cette communauté est imposée en 1435, elle devait compter au commencement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, six ou sept feux.
Époque moderne
Modèle:… Le prieuré de Notre-Dame de Dourbies quoique enclavé dans l'évêché d'Alais en 1694 n'en demeura pas moins uni à la mense épiscopale de Nîmes.
Révolution française et Empire
Époque contemporaine
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Santé
Manifestations culturelles et festivités
- Fête du village le 15 août ;
- Pèlerinage au rocher de Saint-Guiral le lundi de Pentecôte ;
- De 1997 à 2009, Dourbies constituait un ravitaillement sur la grande course des Templiers au mois d'octobre. Depuis, il en est de même mais sur le trail des Hospitaliers le même mois.
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 73,3 % d'actifs (61,6 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 26,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 35 en 2013 et 52 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 60 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 81,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
20 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Dourbies au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 20 entreprises implantées à Dourbies), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.A noter que ces chiffres concernent la totalité de la commune en particulier L'Espérou et que le village centre manque d'une réelle ouverture vers le tourisme de passage, absence à un exception prés de restauration, hébergement limité.
Entreprises et commerces
Revenus de la population et fiscalité
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans le Causse Noir, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Entreprises de l'agglomération
Secteurs d'activités
Modèle:… Le village a développé les activités agricoles et pastorales.
La châtaigneraie, les cultures en terrasses, les pâturages et la forêt domaniale sont le résultat de siècles de labeurs agricoles et forestiers rendus difficiles par le climat et la forte déclivité des terrains.
La vallée de la Dourbie permettait la culture du seigle sur ces sols granitiques et ces terres siliceuses, cette céréale apportait autrefois aux populations des montagnes la litière pour les animaux et une matière première le chaume pour recouvrir les toitures. Cette culture est cependant devenue anecdotique, les châtaigneraies ne sont quasiment plus entretenues, subsistent les coupes de bois dans les forêts, le pastoralisme et isolement quelques terres ou pâturages
Le tourisme peut devenir, si cela est réellement souhaité, un vecteur économique non négligeable du fait du classement de la région au patrimoine mondial de l'UNESCO<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> et de la typicité du village, le village a été classé par le département et la région « village de caractère »Modèle:Refnec.
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
Édifices religieux
L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption de style roman au clocher élancé (34 mètres) a été construite par l'architecte Félicien Allard de Nîmes entre 1883 et 1887 avec l'aide des habitants des environs. À cause de sa grandeur et de son architecture lancée vers le ciel, imposante mais fine, elle a été appelée par les voisins et la population de Dourbies la cathédrale des Cévennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une allocution a été prononcée le 8 juin 1885 par Monseigneur Louis Besson, évêque de Nîmes, à l'occasion de la pose de la première pierre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le centenaire a été fêté le 20 septembre 1987.
Patrimoine culturel
Modèle:… Dourbies, située dans les Causses-Cévennes, région inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2011<ref name=":0" />, est attachée aux légendes et croyances ancestrales telles que le pic Saint-Guiral et la légende des Trois ermites<ref name="MidiLibre">Modèle:Lien web.</ref>, ainsi qu'à la protection de la nature de la transhumance (lac des Pises). Le parc national des Cévennes accompagne cette valorisation du patrimoine naturel et architectural.
Construite sur la place du village en 1990, une fontaine préfigure la légende des Trois ermites<ref name="MidiLibre" />.
Patrimoine environnemental
Modèle:… Dourbies est traversé par la Dourbie, qui par sa terminologie gauloise, a inspiré le nom du villageModèle:Refnec, elle coule depuis sa source (proche de l'Espérou) vers Saint-Jean-du-Bruel au milieu de gorges.
Situé sur le versant Atlantique du massif de l'Aigoual, à une altitude oscillant entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, Dourbies offre un paysage typique de montagne cévenole aux vallées profondes entourées de plateaux, territoire pastoral à travers les siècles, la commune qui reste un lieu de la transhumance est prisée pour ses randonnées pédestres où de nombreux parcours sont prévus à cet effet.
Économiquement, l'activité se tourne plus naturellement vers le Sud-Aveyron et la ville de Millau.
Les gorges de la Dourbie entre 360 et Modèle:Unité d'altitude comportent de nombreux sites classés, tels que Cantobre, chapelles et Nant. Une route pittoresque au départ de Dourbies offre des vues d'ensemble.
Les toits de chaume liés autrefois à la culture florissante du seigle font l'objet d'un projet de valorisation, quelques-uns sont encore visibles au hameau des Laupiettes.
Le lac des Pises, qui fait partie du parc national des Cévennes, a été classé espace naturel sensible pour les troupeaux des vallées cévenoles par le conseil départemental du Gard, ce qui en fait un espace de protection de la nature et de la transhumanceModèle:Refnec.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes