Sumène
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Sumène est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le Rieutord, l'Argentesse, le Recodier, le ruisseau de la Garenne et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »), un espace protégé (la réserve naturelle régionale de Combe Chaude) et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Chef-lieu de canton jusqu'en 2015, la commune est désormais intégrée dans celui du Vigan. Elle est aussi membre de la communauté de communes des Cévennes gangeoises et suménoises, regroupant treize communes des départements du Gard et de l'Hérault. Elle se situe au sud de la région naturelle des Cévennes.
Sumène est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1872. Ses habitants sont appelés les Suménois ou Suménoises.
La commune est également située dans la zone périphérique du parc national des Cévennes, ainsi qu'au confluent de deux rivières, le Rieutord et le Recodier.
Géographie
Localisation
Sumène est située en région Occitanie, anciennement Languedoc-Roussillon, à l'ouest du département du Gard et au sud-ouest de la région naturelle des Cévennes.
La commune est située, à vol d'oiseau, à Modèle:Unité au sud-est de Paris<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au nord-ouest de Nîmes<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au nord de Montpellier<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité à l'est du Vigan<ref> Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité au nord de Ganges<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Relief et géologie
La superficie de la commune est de Modèle:Unité<ref group="M" name="environnement" /> ; son altitude varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Le territoire de la commune de Sumène est situé dans une zone de basse montagne du sud-ouest du massif des Cévennes, à l'extrémité sud du Massif central. Le sommet nommé le plus haut de la commune est la Montagne de la Fage, à l'est, qui culmine à Modèle:Unité<ref group="M" name="environnement" />. Les autres sommets principaux situés sur le territoire la commune sont le Ranc de Banes, situé au sud-est de la commune, à une altitude de Modèle:Unité<ref group="M" name="environnement" />, le Pain de sucre, à Modèle:Unité<ref group="M" name="environnement" />, les Jumeaux, à l'ouest, à Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref group="M" name="environnement" /> et, au nord, le Castanet Pinoch et Piecam, en limite communale avec Saint-Roman-de-Codières<ref group="M" name="environnement" />, respectivement à Modèle:Unité et à Modèle:Unité.
Le sol de la commune est constitué, au centre et à l'ouest de schiste, au sud-est de calcaire, où l'on trouve de nombreuses grottes<ref name="Dépliant" /> et, au nord de granit<ref group="M" name="environnement" />.
Hydrographie
La commune est située dans la vallée du Rieutord, un affluent gauche du fleuve côtier de l'Hérault. Le Rieutord, qui traverse le territoire de la commune du nord au sud, est, en aval du village, très souvent à sec, avec des écoulements souterrains jusqu'à sa confluence à Ganges<ref group="M" name="environnement" />. Cependant, les crues du Rieutord peuvent être torrentielles, en particulier lors des épisodes cévenols<ref group="M" name="environnement" />, comme le montre une de ses crues mémorables, qui s'est produite le Modèle:Nobr, juste après un épisode cévenol<ref name="inondation" />. Son affluent, le Recodier, traverse le village du nord-est au sud-ouest<ref group="M" name="environnement" />. Le point de confluence des deux rivières se situant au chef-lieu de la commune.
L'Hérault longe le territoire de la commune au nord-ouest et marque les limites avec les communes de Roquedur et de Saint-André-de-Majencoules.
On trouve également quelques ruisseaux, au nord et à l'est du territoire, tels que le ruisseau des Ayres<ref>Modèle:Sandre.</ref>, le ruisseau du Cayla<ref>Modèle:Sandre.</ref>, le valat de Coste Male<ref>Modèle:Sandre.</ref>, le valat des Gours<ref>Modèle:Sandre.</ref>, le ravin du Bois<ref>Modèle:Sandre.</ref>, une partie du ravin du Soulié, qui traverse aussi la commune de Moulès-et-Baucels<ref>Modèle:Sandre.</ref>, une toute petite partie du ruisseau de la Garenne, son affluent, qui traverse également Moulès-et-Baucels<ref>Modèle:Sandre.</ref>, ainsi qu'une petite partie de l'Argentesse<ref>Modèle:Sandre.</ref>, formé par de nombreux ruisseaux en provenance de la montagne de la Fage<ref name="cézas" />, marquant la limite du territoire à l'est, avec La Cadière-et-Cambo.
Enfin, on trouve également, sur le territoire de la commune, deux stations de mesures des eaux souterraines à partir de sources naturelles : la source de Theron<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Cézas, et la source des Poujades<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; ainsi qu'une autre station, à partir d'un forage artificiel, au Ranc de Banes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Selon la classification de Köppen, le climat de Sumène est « méditerranéen » (Csb). Les hivers sont donc relativement doux et humides tandis que les étés sont de nature chaude et sèche, même si la neige et le gel sont fréquents sur le territoire de la commune l'hiver<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La station météorologique la plus proche du village se trouve à Vendargues, à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Depuis Ganges, Sumène est accessible par la route départementale D4<ref> Modèle:Lien web.</ref> (dans le département de l'Hérault), puis par la D11<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M" name="plan commune" /> (dans le département du Gard). Au nord-ouest de Sumène, la D11 rejoint la route départementale D999<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M" name="plan commune" /> (ancienne route nationale 99) qui donne accès au Vigan.
La D317 relie Sumène à la commune de La Cadière-et-Cambo en passant par les hameaux de Sounalou et Cézas<ref group="M" name="plan commune" />.
La commune de Saint-Roman-de-Codières est également accessible via la D153<ref group="M" name="plan commune" /> et la D20 relie le village à Saint-Martial en passant par le hameau de Sanissac<ref group="M" name="plan commune" />.
Enfin, la D11A permet d'accéder aux hameaux de Pinoch et du Castanet<ref group="M" name="plan commune" />.
La ligne d’autocars CCC2<ref> Modèle:Lien web.</ref> du réseau de transport Edgard (liaison Ganges - Sumène - Saint-Roman-de-Codières) permet d'assurer des correspondances à Ganges pour rejoindre Nîmes ou Le Vigan (ligne D40<ref> Modèle:Lien web.</ref> du réseau Edgard) ou Montpellier (ligne 108<ref> Modèle:Lien web.</ref> du réseau Hérault Transport).
La gare ferroviaire la plus proche est celle d'Alès, située à Modèle:Unité par la route et Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les gares ferroviaires de Montpellier et de Nîmes sont, quant à elles, respectivement situées à Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref> de Sumène, par le réseau routier.
Les aéroports les plus proches sont ceux de Montpellier et de Nîmes, respectivement situés à Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref> de Sumène, par le réseau routier.
Un projet de voie verte, sur le tracé de l'ancienne voie de chemin de fer, reliant Ganges au Vigan, en passant par Sumène, est à l'étude mais pas encoreModèle:Quand concrétisé, en raison de problèmes économiques<ref name="soyeuse" />. Une première portion de voie verte reliant Sumène à Ganges a été réalisée et ouverte en 2018, elle mesure 4,5kms et comporte 5 viaducs et plusieurs tunnels.
Urbanisme
Typologie
Sumène est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones urbanisées (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Il y a, sur le territoire de la commune, de nombreux hameaux et mas<ref group="M" name="plan commune">Plan de la localisation de la commune publié par la mairie, non daté, Modèle:Lire en ligne.</ref>, les principaux étant Le Pouget, Pont d'Hérault, en bordure de l'Hérault, à l'ouest du village, Le Castanet, Sanissac, Le Vialaret, Metgès, Sounalou, où, d'après certains écrits, se trouvaient auparavant un château, le château d'Ayres, ainsi qu'une petite église, les deux ayant aujourd'hui disparu<ref name="cézas" />, Pinoch<ref group="M" name="environnement" /> et Cézas, à l'est, où se trouve le prieuré Saint-Martin de Cézas et qui était, jusqu'en 1959, un village indépendant<ref name="Cassini" />.
Logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 291, alors qu'il n'était que de 840 en 1968<ref group="I">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, 60,3 % étaient des résidences principales, 36,9 % des résidences secondaires et 2,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21 % des appartements<ref group="I" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants, était de 73,7 %, quasi stable par rapport à 1999<ref group="I">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation</ref>.
Projets d'aménagement
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sumène est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Hérault, le Rieutord, le Merdanson et l'Argentesse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2002, 2011, 2014, 2015 et 2020<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 29,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 563 sont en aléa moyen ou fort, soit 71 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sumène est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sumena en 1150<ref>Eugène Germer-Durand, Dictionnaire topographique du département du Gard, Paris, 1868 [1]</ref>,<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éditions Larousse, 1968 (réédition Guénégaud 1979) Modèle:P..</ref>; Sumena en 1174; [Beata-Maria de] Sumenis en 1297; [Locus de] Sumena en 1314; Sumena en 1384; Sumene en 1435<ref>Eugène Germer-Durand, op. cit.</ref>.
C'est à l'origine un hydronyme qui s'est fixé par la suite comme toponyme selon un processus fréquent en toponymie.
La racine est identique à celle de la Somme, Sumina latinisé en Sumara, mais avec glissement de l'accent<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>. Le type Sumena remonte au gaulois *Su-mēnā « la bien douce »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Préhistoire
Les traces les plus anciennes d'habitat humain, sur le territoire de la commune, remontent à la Préhistoire, où des vestiges d'habitations, des tessons de poteries<ref group="M" name="histoire" />,<ref name="saint-martial">Association Val de l'Elbès, Saint-Martial: des lieux et des hommes en terre cévenole : guide pour découvrir les patrimoines de la commune de Saint-Martial (Gard), mai 2013, 125 p.</ref>, ainsi que des outils en silex taillé et des dents d'ours<ref name="soyeuse" />, ont été retrouvés dans les grottes et les falaises du Ranc de Banes<ref name="Dépliant" />. On a également trouvé, sur le territoire de la commune, de nombreux mégalithes<ref name="Dépliant" />. La région était déjà habitée [[XLe siècle av. J.-C.|4000 Modèle:Av JC]]<ref group="M" name="histoire" />,<ref name="saint-martial" />
Antiquité
Dès l'[[100 av. J.-C.|an 100 Modèle:Av JC]]<ref group="M" name="histoire"> Modèle:Lien web.</ref> les Romains occupent la région et construisent de nombreuses voies de communications, Sumène étant située sur la route des Ruthènes, une voie de communication reliant Nîmes à Millau<ref name="Dépliant" />. Ils exploitent également la mine de fer des Jumeaux<ref name="Dépliant" /> et érigent un temple, aujourd'hui totalement disparu, dédié à Mercure<ref name="soyeuse" />. Le village est conquis par les Wisigoths en 450<ref group="M" name="histoire" />, ce qui explique la présence d'un cimetière wisigoth dans le village. Il ne reste de cette époque presque plus de vestiges. Les monuments les plus anciens encore visibles aujourd'hui datent du début du Moyen Âge.
Moyen Âge
En 750 environ, les Sarrasins ravagent la région et sont arrêtés peu après par Charles Martel, à Nîmes<ref group="M" name="histoire" />.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des moines bénédictins s’installent sur la rive gauche du Rieutord et construisent une église fortifiée, qui sera détruite lors de la Réforme<ref group="M" name="histoire" />,<ref name="Dépliant" />. Ils fondent le quartier de « La Coural », mettent en place les premières cultures en terrasses, où ils cultivent de la vigne, des céréales et des oliviers. Ils établissent aussi les premiers systèmes d'irrigations<ref name="soyeuse" /> et bâtissent de nombreux moulins<ref name="soyeuse" />. La culture des châtaigniers se met également en place et ils commencent à exploiter les mines du Sounalou, des mines de charbon<ref name="Dépliant" />.
En 1138, la paroisse de Sumène verse une redevance annuelle de Modèle:Unité de châtaignes fraîches au monastère Saint-Sauveur d'Aniane<ref name="saint-martial" />.
En 1307, Bertrand de Pierrefort, seigneur de la terre voisine d'Hierle, demande l'établissement de marchés et de foires dans le village<ref name="Hierle" />.
En 1384, le village compte Modèle:Nombre, ce qui correspond à environ 80 personnes<ref name="saint-martial" />,<ref name="Hierle"> Modèle:Lien web.</ref>.
Au Moyen Âge, le village est une importante cité commerciale, où transitent, en direction du nord, du sel, du vin et de l'huile et en direction du sud, de la viande, du fromage, du lait et du cuir<ref name="soyeuse" />.
Renaissance et époque moderne
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Sumène est, après la commune voisine du Vigan, la ville la plus importante de la région<ref name="suménois 9">Le Suménois Modèle:N°, Journal local trimestriel du foyer rural</ref>.
Des faubourgs, probablement ceux du Pied-de-Ville, sont cités dès 1515<ref name="Hierle" />.
Le 8 mai 1517, la seigneurie de Sumène passe aux mains de la famille Geoffroy, seigneurs de Bouzigues<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1530, le village, qui est divisé en sept parties, est protégé par une enceinte percée de huit portes. Cette dernière, présente dès 1412 ou 1414, comme le prouve à cette époque la présence d'un capitaine des fortifications<ref name="Hierle" />, mesure entre huit et dix mètres de haut, fait environ deux mètres d'épaisseur, est probablement bordée d'un fossé et est jalonnées de six tours<ref name="Hierle" />. L'entrée principale du village, vers Ganges, est défendue par une tour de trois étages<ref group="M" name="histoire" />.
Il n'en reste presque plus rien aujourd'hui, le seul vestige encore visible étant le portail de la Font de Ville, qui fut le seul morceau de rempart à ne pas avoir été détruit.
Les lieux principaux du village, à l'époque, sont le château féodal, le four banal, la maison Consulaire, la chapelle Saint Jaume et le Clos Soubeyran<ref group="M" name="histoire" />.
Entre les années 1490 et 1560, Sumène doit son essor économique à la tonnellerie, qui s'est maintenue jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et que le village exportait dans tout le Languedoc et le sud de la France, jusqu'en Algérie, par le biais des ports de Marseille et de Sète<ref name="soyeuse" />. La corporation des tonneliers est si puissante qu'elle possède une chapelle dans l'église<ref name="soyeuse" />. Le village doit aussi son essor à l'industrie lainière et à celle du cuir<ref name="Dépliant" />,<ref name="soyeuse" />. C'est également à cette époque que la population suménoise s'est massivement tournée vers le protestantisme. En 1568, Balthazar de Saint Étienne, baron de Ganges et seigneur de Saint-Martial, tente, en réponse à la Michelade, de reconquérir le village, pris par les Huguenots. Il y arrive temporairement avant de d'être tué lors de la reprise du village<ref name="saint-martial" />. La ville est d'ailleurs restée Modèle:Unité sans prêtre et a été la seconde ville du Gard à avoir été pourvue d'un pasteur, après Nîmes<ref name="Dépliant" />. Cependant, après la Révocation de l'édit de Nantes<ref name="Dépliant" /> une majorité de suménois seront contraints de se convertir au catholicisme.
En 1640, la commune compte 16 moulins sur son territoire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une école de menuiserie célèbre s'est également développée à Sumène. Elle se caractérisait par la production d'armoires et de placards en noyer, comportant des panneaux sculptés et une importante ornementation<ref>La sculpture sur meubles en Languedoc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Henry Bauquier, Sonnailles, texte tiré des Cahiers d'Histoire et d'Archéologie. Modèle:9e. Nouvelle Série, Modèle:4e Cahier, 1946.</ref>. Les armoires dites de Sumène Bas-Languedoc étaient réputées dans tout le Languedoc et plusieurs musées du Gard et de l'Hérault en possèdent encore : on en trouve par exemple à celui du Vigan, du Vieux-Nîmes, ou au château d'Espeyran.
Époque contemporaine
Une inondation ravage le village le Modèle:Date<ref name="inondation 2"> Modèle:Lien web.</ref> puis le Modèle:Date<ref name="inondation 2" />. Le village sera encore inondé en 1840 et le 5 octobre 1847<ref name="inondation 2" />.
Le déclin de la ville commence au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la construction d'une route reliant Ganges au Vigan, qui met Sumène à l'écart des grandes routes commerciales<ref group="M" name="histoire" />,<ref name="Dépliant" />. Dans le même temps, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune se tourne vers la sériciculture, comme la majeure partie des Cévennes<ref name="saint-martial" />. Son activité, antérieure à la Révolution, a commencé à se développer après l'hiver de 1709, qui gela une grande partie des châtaigniers et poussa les habitants à se tourner vers une autre activité. En 1760 Sumène compte déjà Modèle:Nombre et Modèle:Nombre<ref group="M" name="histoire" />.
C'est à cette époque que la région de Ganges devient la capitale de la bonneterie.
En 1860, la moyenne de production de cocons est de Modèle:Unité par saison<ref group="M" name="histoire" />. Sumène abrite, à son apogée, douze filatures, le long du Rieutord et trente magnaneries<ref group="M" name="histoire" />,<ref name="Dépliant" />. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le village compte Modèle:Nombre<ref name="soyeuse" />. La première récolte des feuilles de ces derniers servait à l’engraissement des vers à soie et la seconde à celle des agneaux<ref name="soyeuse" />. Les bas de soie produits à Sumène et dans sa région, deviennent célèbres et sont exportés partout dans le monde, jusqu'en Russie, en Argentine et au Vatican<ref name="soyeuse" />. Aujourd'hui, l'ancienne filature du Diguedan est le parfait exemple de l'architecture typique de ce genre de bâtiment (vastes pièces, bon éclairage...).
Cependant, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une maladie, la pébrine, décime les vers à soie<ref name="saint-martial" />. En une dizaine d'années seulement, la production de cocons chute de 76 % dans l'ensemble des Cévennes. La catastrophe est telle que le ministère de l'agriculture de l'époque sollicite l'aide de Louis Pasteur pour éradiquer la maladie et sauver les récoltes<ref name="saint-martial" />.
Entre-temps, une nouvelle maladie, causée par l'ingestion de feuilles de mûriers infectées, apparaît : la flacherie<ref name="saint-martial" />. Après trois séjours dans les Cévennes, en 1869, Louis Pasteur parvient enfin à trouver un remède aux deux maladies dévastatrices<ref name="saint-martial" />. Cependant, alors que la pébrine est quasiment éradiquée, la flacherie continue malgré tout à causer des ravages.
Malgré le sauvetage des récoltes, la concurrence asiatique à raison de la sériciculture, qui décline progressivement dans les Cévennes et dans toute l'Europe<ref name="saint-martial" />. Les dernières grandes magnaneries de la région ferment dans les années 1930<ref name="saint-martial" />.
La production de châtaignes disparaît et les châtaigneraies deviennent peu à peu des terrains en friche, principalement en raison de la pauvreté des sols exploités et de l'apparition de la maladie de l'encre dans les années 1870<ref name="saint-martial" />. Plus tard, dans les années 1950, le chancre de l'écorce décime les dernières exploitations encore en activités<ref name="saint-martial" />.
Le village possède également, en 1850, Modèle:Unité d'oliviers, qui produisent Modèle:Unité d'huile, que le village vend ensuite<ref group="M" name="histoire" />.
En 1903, Sumène abrite Modèle:Nombre<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, la population du village, très catholique, s'oppose massivement aux inventaires<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref> et s’enferme alors dans l'église. La porte doit être enfoncée à la hache par des soldats venus en train de Nîmes : elle en garde encore aujourd'hui les traces.
En 1909, une épidémie de fièvre de Malte frappe la commune et les villages voisins, principalement Saint-Martial et Saint-Roman-de-Codières<ref name="fièvre de Malte" />. L'épidémie est finalement stoppée dans le courant de l'année 1910, en particulier grâce au docteur Paul Cantaloube, alors médecin dans le village, qui découvre que la maladie est propagée par la consommation de lait et de fromage de chèvres contaminées, ces dernières étant très présentes dans la région à l'époque<ref name="fièvre de Malte" />.
Le 9 mai, ou 11 mai<ref> Modèle:Lien web.</ref>, 1929 un train partant du Vigan, en direction de Nîmes, déraille sur la voie ferrée entre Sumène et Ganges<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En raison d'un éboulement de rochers sur la voie ferrée, les deux fourgons de tête ainsi que deux wagons voyageurs sortent des rails et barrent la voie. La locomotive est rejetée contre la montagne. Malgré la violence de l'accident on ne compte aucun mort et que quatre blessés légers, le train ne transportant que quelques passagers.
Durant la Seconde Guerre mondiale, certains jeunes du villages se cachent dans les mines de Sounalou pour éviter le Service de travail obligatoire mis en place par les nazis<ref name="soyeuse" />. Ces dernières ferment peu après, durant les années 1950<ref name="cézas" />.
Le Modèle:Nobr, une terrible inondation, provoquée par le Rieutord après un nouvel épisode cévenol, ravage le village et toute la région<ref name="inondation"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="soyeuse" />. Une plaque située près de l'ancienne mairie indique le niveau de l'eau lors de l'inondation.
Entre 1959 et 1965, une route est construite entre Sumène et le hameau de Cézas, rattaché à la commune six ans auparavant, pour désenclaver ce dernier<ref name="cézas">De Sumène à Cézas, document du club cévenol, non daté, non référencé, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
En raison des crises économiques et des nombreux problèmes rencontrés sur les productions traditionnelles, depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population du village, tout comme celle de la région, diminue fortement ; en 1990 il n'y a plus que Modèle:Nombre dans le village<ref name=Cassini/>, alors qu'en 1872 il y en avait Modèle:Nombre<ref name=Cassini/>.
Cependant, depuis le début des années 2000, on assiste, dans le village et dans toute la région, à une légère hausse de la population, due à l'arrivée de nouveaux habitants, en particulier des citadins, qui tentent d'échapper aux contraintes des grandes villes. Entre 2006 et 2011 la population de la commune a ainsi augmenté de 1,00%<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
D'importantes coulées de boue ont lieu dans le village en octobre 1995<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Au 22 janvier 2015, la dernière catastrophe naturelle officiellement déclarée ayant eu lieu sur le territoire de la commune date de la période du 17 au Modèle:Date, où, en raison de très fortes pluies, la commune a subi des coulées de boue et de légères inondations à certains endroits de la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Aujourd'hui, après la quasi-disparition de l'industrie textile, le village développe le tourisme vert et une agriculture de qualité :
- depuis une vingtaine d'années, la commune produit, tout comme les communes voisines, des oignons doux, aussi appelés raïolette. Elle fait en effet partie de la zone délimitée à l'AOC et à l'AOP Oignon doux des Cévennes<ref>
Modèle:Lien web.</ref>. Les recherches effectuées dans le but de cette obtention ont permis de découvrir que cet oignon est en fait cultivé depuis le Moyen Âge. La Notice historique sur les paroisses de Sumène, écrite en 1873 par l'Abbé Goiffon, rapporte même l'existence d'une dîme sur l'oignon doux en 1409, ce qui révèle sa production et son existence à l'époque, ainsi que sa grande valeur économique pour les habitants<ref name="saint-martial" />,<ref> Modèle:Lien web.</ref>,
- le village et la région alentour sont également labellisés site remarquable du goût : oignon doux des Cévennes<ref>
Modèle:Lien web.</ref>
- la commune fait également partie de la zone délimitée à l'AOC et à l'AOP du pélardon, un petit fromage de chèvre<ref group="M" name="histoire" />,<ref>
Modèle:Lien web.</ref>,
- une production de jus de kiwis est également présente sur le territoire de la commune<ref name="Dépliant" /> et
- quelques agriculteurs du village et de Saint-Martial, commune voisine, tentent de réhabiliter d'anciennes plantations de châtaignes<ref name="saint-martial" />,<ref name="Dépliant" />.
Depuis 1996, une entreprise locale, "l'Arsoie", s'est lancée dans la fabrication de bas de soie de luxe et de collants, en remettant en fonctionnement de vieux métiers à tisser, laissés à l'abandon<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 81,66 % pour Jacques Chirac (RPR), 18,34 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 83,89 % de participation.
- Élection présidentielle de 2007<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 53,18 % pour Ségolène Royal (PS), 46,82 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 87,63 % de participation.
- Élection présidentielle de 2012<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 58,71 % pour François Hollande (PS), 41,29 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 83,92 % de participation.
- Élection présidentielle de 2017<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2017 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 68,16 % pour Emmanuel Macron (EM), 31,84 % pour Marine Le Pen (FN), 77,55 % de participation, 16,3 % de blancs ou nuls parmi les votants.
- Élection présidentielle de 2022<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2022 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 56,40 % pour Emmanuel Macron (LREM), 43,60 % pour Marine Le Pen (RN), 76,39 % de participation, 12,17 % de blancs ou nuls parmi les votants.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002<ref>Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 58,98 % pour Damien Alary (PS), 41,02 % pour Ariane Fournier (UMP), 67,01 % de participation.
- Élections législatives de 2007<ref>Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 55,51 % pour William Dumas (PS), 44,49 % pour Christophe Ruas (UMP), 69,24 % de participation.
- Élections législatives de 2012<ref>Résultats de l'élection législative 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 66,32 % pour William Dumas (PS), 33,68 % pour Sybil Vergnes (FN), 68,58 % de participation.
- Élections législatives de 2017<ref>Résultats de l'élection législative 2017 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 70,45 % pour Olivier Gaillard (LREM), 29,55 % pour Daniela de Vido (FN), 46 % de participation, 12,67 % de bulletins blancs et nuls parmi les votants.
- Élections législatives de 2022<ref>Résultats de l'élection législative 2017 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 59,48 % pour Michel Sala (LFI), 40,52 % pour Jean-Marie Launay (RN), 57,41 % de participation, 14,88 % de bulletins blancs et nuls parmi les votants.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004<ref>Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 30,49 % pour Kader Arif (PS), 11,31 % pour Jean-Marie Cavada (NC), 52,47 % de participation.
- Élections européennes de 2009<ref>Résultats de l'élection européenne 2009 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 20,40 % pour Dominique Baudis (UMP), 20,09 % pour José Bové (EELV), 50,66 % de participation.
- Élections européennes de 2014<ref>Résultats de l'élection européenne 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 21,39 % pour Louis Aliot (FN), 20,44 % pour José Bové (EELV), 54,17 % de participation.
- Élections européennes de 2019<ref>Résultats de l'élection européenne 2019 sur le site du journal Le Monde.</ref> : 22,43 % pour Jordan Bardella (RN), 18,87 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 59,76 % de participation.
Élections régionales, résultats des deuxièmes tours
- Élections régionales de 2004<ref>Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 57,03 % pour Georges Frêche (DVG), 32,85 % pour Jacques Blanc (UMP), 10,12 % pour Alain Jamet (FN), 73,03 % de participation.
- Élections régionales de 2010<ref>Résultats de l'élection régionale 2010 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 60,56 % pour Georges Frêche (DVG), 23,51 % pour Raymond Couderc (UMP), 15,94 % pour France Jamet (FN), 62,44 % de participation.
- Élections régionales de 2015<ref>Résultats de l'élection régionale 2015 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 52,16 % pour Carole Delga (PS), 29,29 % pour Louis Aliot (FN), 18,55 % pour Dominique Reynié (LR), 63,53 % de participation.
- Élections régionales de 2021<ref>Résultats de l'élection régionale 2021 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 66,35 % pour Carole Delga (PS), 20,08 % pour Jean-Paul Garraud (RN), 13,58 % pour Aurélien Pradié (LR), 39,30 % de participation.
Élections cantonales, puis départementales (premiers tours)
- Élections cantonales de 2004<ref>Résultats de l'élection cantonales de 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 72,72 % pour Yvan Bresson (PS), 9,99 % pour Jean-Paul Durand (UMP), 74,61 % de participation.
- Élection cantonale partielle de 2006<ref>Résultats de l'élection cantonales partielle de 2006 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 66,6 % pour William Toulouse (DVG), 20,7 % pour Jean-Paul Durand (DVD), 54,6 % de participation.
- Élections cantonales de 2011<ref>Résultats de l'élection cantonales de 2011 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 66,11 % pour William Toulouse (DVG), 18,81 % pour André Paul Da Costa (FN), 57,11 % de participation.
- Élections départementales de 2015<ref>Résultats des élections départementales de 2015 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> (Modèle:2e tour) : 38,93 % pour Martin Delord - Hélène Meunier (PS), 31,17 % pour Eric Doulcier - Muriel Martinet (DVG), 29,90 % pour Germain Spagnol - Aurélie Wagner (FN), 60,73 % de participation.
- Élections départementales de 2021<ref>Résultats des élections départementales de 2021 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 78,75 % pour Martin Delord - Hélène Meunier (PS), 21,25 % pour Bernard Monrreal - Chantal Ostanel (RN), 40,03 % de participation.
Résultats des référendums depuis 1992
- Référendum de 1992 relatif au traité de Maastricht<ref>Résultats du référendum de 1992 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 56,74 % pour le Oui, 43,26 % pour le Non, 71,67 % de participation.
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel<ref>Résultats du référendum de 2000 sur le site Politiquemania.</ref> : 71,34 % pour le Oui, 28,66 % pour le Non, 31,47 % de participation, 19,84 % de blancs ou nuls parmi les votants.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une constitution pour l'Europe<ref>Résultats du référendum de 2005 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref> : 59,47 % pour le Non, 40,53 % pour le Oui, 78,06 % de participation.
Résultats des élections municipales
En 2008, le conseil municipal est constitué de Modèle:Nombre. Treize (formant la majorité) sont élus dès le premier tour et deux (d’opposition) à l'issue du second tour<ref>. Modèle:Lien web.</ref>. Ghislain Pallier devient maire.
Au premier tour des élections municipales de 2014, la liste « divers gauche » conduite par Jérôme Morali (jusqu'alors élu d’opposition) obtient 51,57 % des suffrages exprimés et l'autre liste « divers gauche » conduite par le maire sortant, Ghislain Pallier, en obtient 48,42 % ; le taux d'abstention est de 22,94 %. Le conseil municipal est donc constitué de Modèle:Nombre issus de la liste arrivée en tête et de Modèle:Nombre issus de la seconde liste<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Jérôme Morali devient maire.
Au premier tour des élections municipales de 2020, la liste conduite par Ghislain Pallier (jusqu'alors élu d’opposition) obtient 55,01 % des suffrages exprimés et l'autre liste conduite par Pascale Castanier, première adjointe sortante, en obtient 44,98 % ; le taux d'abstention est de 29,76 %. Le conseil municipal est donc constitué de Modèle:Nombre issus de la liste arrivée en tête et de Modèle:Nombre issus de la seconde liste<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Ghislain Pallier redevient maire.
Administration municipale
Compte tenu du nombre d'habitants dans la commune lors du dernier recensement, le conseil municipal est composé de Modèle:Nombre conformément au Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
Sumène relève du tribunal judiciaire d'Alès, de la cour d'appel de Nîmes, du tribunal pour enfants de Nîmes, du conseil de prud'hommes d'Alès, du tribunal de commerce de Nîmes, du tribunal administratif de Nîmes et de la cour administrative d'appel de Marseille<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune possède une caserne de pompiers<ref group="M" name="plan">Plan du village publié par la mairie, non daté, Modèle:Lire en ligne.</ref>
Jumelage
Le 24 avril 2013, une première charte de jumelage est signée avec le village de Quistinic<ref>Modèle:Lien web.</ref> en Bretagne. Le 27 janvier 2014, un contrat de partenariat est conclu. Mais le nouveau conseil municipal de Sumène décide le 24 novembre suivant de mettre fin au jumelage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le partenariat entre les habitants des deux communes se poursuit donc par le biais de l'association "Echanges Sumène-Quistinic". Reprise en 2020, la procédure de jumelage s'achève par la signature de la charte à Sumène le 18 septembre 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est située dans la région académique et dans l'académie de Montpellier<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales et dispose d'une école élémentaire privée<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M" name="plan" />.
Les deux collèges les plus proches, un public et un privé sont situés à Ganges<ref group="M" name="école"> Modèle:Lien web.</ref>, quant aux lycées, un public est situé au Vigan et un lycée agricole privé se trouve à Ganges<ref group="M" name="école" />.
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année les « Elvis Platinés » organisent les Transes cévenoles, un festival qui regroupe le dernier week-end de juillet des groupes musicaux et des artistes de rue<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le comité des fêtes de Sumène organise la fête votive du village aux alentours du 15 août, avec un feu d'artifice<ref group="M" name="TempsForts"> Modèle:Lien web.</ref>.
Une autre fête, la fête de la Soupe était également organisée dans le village, par l'association Teuf-Teuf, mais celle-ci ne fut plus organisée pour des raisons financières à partir de 2012<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Tous les ans, au mois de juin, les associations La Pena Toro Castano et les amis de Gédéon organisent chacune un feu de joie sur le territoire de la commune<ref group="M" name="TempsForts"/>.
Une course de côtes est également organisée sur les hauteurs du village, par l'association Sport automobile, tous les ans, début juillet, depuis 1995<ref group="M" name="TempsForts"/>. Elle compte pour le classement de la coupe de France et fait environ Modèle:Unité<ref group="M" name="TempsForts"/>.
Enfin, la commune est située sur le tracé du critérium des Cévennes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
On trouve, à Sumène, trois infirmiers, un ostéopathe, trois kinésithérapeutes et une pharmacie<ref group="M" name="santé"> Modèle:Lien web.</ref>.
Les centres hospitaliers les plus proches sont la polyclinique Saint-Louis à Ganges et l'hôpital local du Vigan<ref group="M" name="santé" />.
Sports
La commune possède un stade municipal, dans lequel sont organisées les rencontres sportives et les matchs, ainsi qu'un terrain de tennis et une salle des sports, appelée Le Passit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
On trouve, dans le village, une dizaine d’associations sportives, dont un club de tennis, un de badminton, un de course automobile, qui organise chaque année la course de côtes, deux de football, dont un pour séniors, un de spéléologie, un de boxe, un de basket-ball, un de gymnastique et deux de pétanque<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
La radio du diocèse de Nîmes, Ecclesia, dispose d'un émetteur dans les environs de Sumène<ref> Modèle:Lien web.</ref>. De plus, d'autres radios locales émettent dans la région, comme Radio Sommières ou Radio Escapades, qui sont partenaires des Transes cévenoles<ref> Modèle:Lien web.</ref> ou encore France Bleu Gard Lozère.
En plus des chaînes nationales, la chaîne régionale publique France 3 Languedoc-Roussillon et la chaîne régionale privée TV SUD Camargue Cévennes, regroupée à la chaîne TV SUD Montpellier, émettent dans la région.
La presse régionale est présente avec les quotidiens Midi libre et La Marseillaise. La mairie édite également un bulletin d'informations municipales, « Vivre à Sumène », distribué gratuitement à la population<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Cultes
La commune dépend du district paroissial catholique Saint-André-de-Majencoules et Sumène au sein du diocèse de Nîmes. Ce district paroissial regroupe douze clochers dont celui de Sumène pour lequel le lieu de culte est l'église Notre-Dame<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euro, bien inférieur à la moyenne nationale qui s'élève à Modèle:Euro. 65 % des foyers fiscaux ne sont pas imposables (48,5 % en France)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
En 2018, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs dont 59,9 % ayant un emploi et 13,1 % de chômeurs<ref group="I">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On compte Modèle:Nombre dans la commune, contre Modèle:Nombre en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 496. L'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 48,5 %, ce qui signifie que la commune offre un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs<ref group="I">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2015, Sumène comptait 198 établissements : 21 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 19 dans l'industrie, 27 dans la construction, 112 dans le commerce-transports-services divers et 19 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="I" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.</ref>.
En 2017, 21 entreprises ont été créées à Sumène<ref group="I">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2017.</ref>, dont 12 individuelles<ref group="I">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2017.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Langue régionale
La langue régionale de Sumène est l’occitan. Sumène se dit Sumena en langue d’oc. C’est le point d’enquête Modèle:N° de l’Atlas linguistique de la France<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Monuments classés
Sumène ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine industriel
Dix-huit monuments de la commune figurent à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France : usine de préparation de produit minéral (usine d'agglomération de houille) des mines de Sumène<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, filature (filature de soie) dite filature Veuve Mollis<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, usine de bonneterie de soie et de nylon dite Bonneterie Suménoise<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, usine de bonneterie de soie Cannat<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, mine de fer, zinc, et plomb des Deux Jumeaux<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, usine de bonneterie de nylon SITEC<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, usine de bonneterie de soie et de nylon La Séda<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, usine de bonneterie de soie et de nylon Monna, actuellement La Coste<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, filature (filature de soie) dite Filature Mauries<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, filature de soie de Tarteron<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, filature de soie, usine de bonneterie, puis ganterie Dussol<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, filature de soie Bonneru<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, filature de soie Baumes ; puis cartonnerie Massal<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, mine de houille de Soulanou<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, filature de bourre de soie Martin<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, filature, moulinerie (filature de Soie, moulinerie de soie) dite filature Journet<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, filature, moulinerie (filature de soie, moulinerie de soie) dite Filature Ducros<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et moulin à blé, filature et moulinerie de soie de Calvières, puis Ducros<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Autres éléments du patrimoine
Sumène est riche d'une vingtaine de bâtiments d'intérêt historique ou architectural, datant en partie du Moyen Âge<ref name="Dépliant">Si Sumène m'était contée, dépliant patrimoine (non daté), office de tourisme Cévennes-Méditerranée, Modèle:Lire en ligne.</ref> :
- L'église Sainte-Marie Notre-Dame commence à être construite en 1689 à la place de 6 maisons achetées et détruites. Le clocher est bâti en 1750. L'église a été agrandie vers le chevet en 1846, le clocher ayant été déplacé et rehaussé. Les peintures datent de 1891<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le temple de l'Église protestante unie de France de Sumène, qui fut construit en 1842<ref group="M" name="plan" />. C'est le troisième du village.
- Chapelle de Sanissac
- Les vestiges d'un cimetière wisigoth, remis au jour lors de fouilles archéologiques<ref name="soyeuse" />.
- L'ancien cimetière, utilisé du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}. Abandonné au profit d'un nouveau site à partir de 1884, son mur et ses tombes ont été détruits vers 1904 pour laisser place à un jardin public.
- Le monument aux morts qui a été inauguré le 11 novembre 1923 en présence du général Jean-Baptiste Marchand, alors conseiller général du canton de Sumène. Les noms de 91 poilus décédés durant la Première Guerre mondiale y sont inscrits<ref>Liste des "Morts pour la France" du village</ref>.
- L'ancienne caserne et prison est devenue la mairie en 1787<ref name="Boiffils 2001 p51">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa façade a été remaniée en 1924. La mairie a été transférée dans un nouveau bâtiment en juillet 2013<ref group="M">.
Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Depuis février 2019, le bâtiment abrite une médiathèque appelée L'Escale.
- L'ancien moulin à eau, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui a été un moulin à blé, à châtaigne puis à huile et qui a été plusieurs fois ravagé par les inondations.
- L'ancienne gare est située sur la ligne du Vigan à Quissac. Elle a nécessité l'existence de nombreux viaducs et tunnels longeant la vallée du Rieutord puis, après Sumène, d'un tunnel long de Modèle:Unité<ref>
Modèle:Lien web.</ref> pour rejoindre la vallée de l'Hérault. Construite dans les années 1870, elle a été inaugurée le 20 juillet 1874<ref name="Gare du Vigan">Modèle:Lien web.</ref>. Elle permettait d'exporter toutes les marchandises du secteur, comme la bonneterie, la ganterie et les produits de l'agriculture. La ligne a été fermée pour les passagers le 9 mars 1969<ref name="soyeuse" /> et pour les marchandises le Modèle:1er avril 1987<ref name="Gare du Vigan" />.
- La tour dite la Font de Ville qui a été la demeure de l'un des premiers pasteurs du bourg : Abraham de Saint Loup, et qui est la seule tour des remparts à ne pas avoir été détruite. Son portail date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La porte de la tour se nomme porte de la Fontaine Vieille<ref group="M" name="plan" />. Un ancien bec de gaz est présent dans un mur juste à côté de la tour.
- L'ancien hôtel la Galère, datant des {{#switch: XIV
| e | er | = {{#switch: XIV
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}.
- Les Erbuns, des passages souterrains qui donnaient accès aux anciens remparts. Ce lieu, qui dessert aujourd'hui les caves de certaines habitations du vieux village, est également appelé chemin de ronde. Ils furent construits pendant la Guerre de Cent Ans pour se protéger des Anglais, présents au Vigan<ref name="soyeuse" />.
- L'ancien four banal qui appartenait depuis environ 1520 à la famille Étienne, seigneur de Saint-Martial. La population avait l’obligation de l'utiliser. Son local servit également de salle de réunion aux Jacobins pendant la Révolution française.
- Le porche des Bémis, construit du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, qui était le passage obligé, au Moyen Âge, pour aller à Saint-Martial ou à Saint-Roman-de-Codières. Son nom, Bémis, qui signifie, en occitan, bohémiens serait dû à une légende racontant qu'ils se réfugiaient sous le porche lors des intempéries.
- Le Plan qui est la place centrale du village. Elle fait la liaison entre le vieux village médiéval et les habitations modernes. Autrefois, elle abritait de nombreux mûriers, aujourd'hui remplacés par des platanes<ref name="soyeuse" />.
- La porte du Pied-de-Ville, aussi surnommée Arceau de Pied-de-Ville<ref group="M" name="plan" />, sur lequel on peut lire la devise du village, datant des guerres de Religion : Ayant Dieu pour défense, nous ferons résistance. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le quartier du Pied de Ville abritait divers artisans, comme des cordonniers, des tisserands ou des tonneliers.
- Une façade Renaissance dans la Grande-Rue, avec une très ancienne plaque sur laquelle est gravée En l'an 1572 le quintal de froment valait dix livres R.A..
- La rue Cap-de-Ville où se situe, sur la maison de l'ancien maire du village, Pierre-Henry de Massanne, une plaque indiquant le prix des denrées en 1858.
- Une plaque, située près de l'ancienne mairie, indique le niveau de l'eau lors des trois plus grandes inondations ayant ravagé le village<ref>
Modèle:Lien web.</ref> : le 5 octobre 1812, qui fut la plus haute, le Modèle:Nobr et enfin le Modèle:Nobr<ref name="soyeuse"> Modèle:Lien web.</ref>, qui ravagea toute la région et qui fit, dans toutes les Cévennes, 35 morts<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Sumène possède 6 ponts<ref group="M" name="plan" />.
- Le Pont-Grand. Il est aussi pendant longtemps appelé Pont-Vieux. Ses origines remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Mais dans son état actuel, il date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Boiffils 2001 p51" />. C’est en effet par une délibération de la commune de Sumène du 9 avril 1426 qu’il fut décidé de le construire. Il précède une des portes des anciens remparts, qui était surmontée d'une tour servant de beffroi urbain. En 1902, il a été remplacé par deux tourelles crénelées, sur lequel on peut apercevoir deux canonnières.
- Le pont du Recodier est construit vers 1600 et reconstruit en 1778. Il est doublé en largeur en 1873<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des filatures se sont installées à proximité. Une plaque apposée au-dessus d'une porte en commémore l'existence.
- Un pont construit à proximité en 1898 pour faciliter la liaison entre la place du Plan et le nouveau cimetière.
- Le Pont-Petit est construit vers 1785 pour remplacer une passerelle et laisser passer des charrettes<ref name="Boiffils 2001 p51" />.
- Les deux autres ponts doivent leur existence à la mise en place, à la fin des années 1970, à la route permettant d'éviter de traverser Sumène par l'étroite Grand Rue. L'un d'eux est appelé « pont du 19 mars 62 » (l'autre n'a pas de nom).
Enfin, en dehors du village, sur le territoire de la commune, l'on peut voir<ref name="Dépliant" /> :
- en direction de Ganges, l'ancienne mine de fer, de zinc et de plomb des Deux-Jumeaux, qui fut exploitée par les Romains pendant l'Antiquité et, bien plus tard, du {{#switch: au début du
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au début du|-| – | au début du }}Modèle:S mini- siècle
}}, ainsi que le Calvaire, qui fut édifié en 1726 à la suite d'une épidémie de peste qui décima le village ;
- en direction de Saint-Roman-de-Codières, le moulin de Serviel, un moulin à blé et à huile ayant appartenu à l'abbaye de Sumène aux {{#switch: XI
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- en direction du hameau du Pouget, la chapelle Saint-Cyprien, construite à l'emplacement d'une ancienne abbaye détruite en 1568. Elle est mentionnée pour la première fois sur un plan dressé le Modèle:Date, par un certain A. Sercamanen, puis sa mention apparaît à nouveau dans le compoids de Sumène de 1639-1640<ref name="chroniques Sumène 5">Chroniques de Sumène Modèle:N°, Bulletin bimestriel d'histoire local.</ref>. Sur une autre colline, en face de la chapelle, se trouvent les ruines du Château d'Adhémar<ref>
Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le prieuré Saint-Martin de Cézas, situé près du hameau de Cézas et édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Chapelle du prieuré Saint-Martin de Cézas ;
- Les ruines de l'ancienne église de Cézas, près du hameau de La Croix<ref name="cézas" />.
La commune dispose aussi de deux cimetières, un catholique et un protestant<ref group="M" name="plan" />.
Une des anciennes filatures, nommée Salle Polyvalente du Diguedan, a également été rénovée et est régulièrement utilisée pour diverses occasions par la mairie<ref group="M" name="plan" />.
- Patrimoine de Sumène
Patrimoine environnemental
Réserve naturelle régionale de Combe Chaude
On trouve sur le territoire de la commune la réserve naturelle régionale de Combe Chaude<ref group="M" name="environnement"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>, une zone protégée de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="INPN combe chaude">Réserve naturelle régionale de Combe Chaude, tiré du site de l'INPN. Consulté le 27 février 2014.</ref> créée en 1989, appartenant au Conseil général du Gard depuis 1985<ref name="soyeuse" /> et devenue réserve naturelle régionale en 2006<ref name="INPN combe PDF">Classement et réglementation de la réserve naturelle régionale de Combe Chaude Modèle:Lien archive, tiré du site de l'INPN. Consulté le 27 février 2014.</ref>. Elle est également englobée dans la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) du Ranc de Banes.
Autres zones protégées
On trouve également cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), toutes présentes en partie sur la commune :
la Montagne de la Fage et gorges du Rieutord, de Modèle:Unité<ref name="ZNIEFF Montagne de la Fage et gorges du Rieutord" />, également présente, en plus de Sumène, sur les communes de La Cadière-et-Cambo, Cros, Saint-Hippolyte-du-Fort, Saint-Roman-de-Codières, Ganges et Moulès-et-Baucels<ref name="ZNIEFF Montagne de la Fage et gorges du Rieutord">Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique Montagne de la Fage et gorges du Rieutord, tiré du site de l'INPN. Consulté le 27 février 2014.</ref>, principalement en raison de la présence d'écrevisses à pattes blanches<ref group="M" name="environnement" />,<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZNIEFF Montagne de la Fage et gorges du Rieutord" />, de diverses espèces de chauve-souris (Rhinolophus ferrumequinum, Rhinolophus hipposideros, Rhinolophus euryale, Barbastella barbastellus et Miniopterus schreibersii)<ref name="ZNIEFF Montagne de la Fage et gorges du Rieutord" />, ainsi que de diverses espèces d'oiseaux comme l'aigle royal, le circaète Jean-le-Blanc, le hibou grand-duc ou l'hirondelle rousseline, de cistudes d'Europe et de Spiranthes aestivalis, plus communément appelé spriranthe d'été<ref name="ZNIEFF Montagne de la Fage et gorges du Rieutord" />,
la Montagne des Cagnasses, de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>, également présente sur les communes de La Cadière-et-Cambo et Saint-Hippolyte-du-Fort<ref name="Montagne des Cagnasses">Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique Montagne des Cagnasses, tiré du site de l'INPN. Consulté le 27 février 2014.</ref>, principalement en raison de la présence de Rhinolophus euryale, de Rhinolophus hipposideros, deux espèces de chauve-souris citées précédemment et d'aigles de Bonelli, identifiés sur le site en 2009<ref name="Montagne des Cagnasses" />,
le Ranc de Banes, de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>, également présente sur les communes de Ganges et Moulès-et-Baucels<ref name="ZNIEFF Ranc de Banes">Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique Ranc de Banes, tiré du site de l'INPN. Consulté le 27 février 2014.</ref>, principalement en raison de la présence de diverses espèces de chauve-souris, de cistudes et de rapaces, tels que le hibou grand-duc et le circaète Jean-le-Blanc<ref name="ZNIEFF Ranc de Banes" />,
la rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents, de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>, également présente sur les communes de Mandagout, Roquedur, Saint-André-de-Majencoules et Le Vigan<ref name="ZNIEFF Rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents">Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique Rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents, tiré du site de l'INPN. Consulté le 27 février 2014.</ref>, principalement en raison de la présence d'écrevisses à pattes blanches et d'Onychogomphus uncatus, une espèce de libellule<ref name="ZNIEFF Rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents" />
et les Vallées en amont de l'Hérault, de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>, également présente sur Modèle:Nombre autres communes (Aulas, Aumessas, Avèze, Bez-et-Esparon, Bréau-et-Salagosse, Mandagout, Mars, Molières-Cavaillac, Montdardier, Notre-Dame-de-la-Rouvière, Pommiers, Roquedur, Saint-André-de-Majencoules, Saint-Bresson, Saint-Julien-de-la-Nef, Valleraugue, Le Vigan, Ganges, Alzon, Arphy, Arre et Arrigas)<ref name="ZNIEFF Vallées en amont de l'Hérault">Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique Vallées en amont de l'Hérault, tiré du site de l'INPN. Consulté le 27 février 2014.</ref>, principalement en raison de la présence d'écrevisses à pattes blanches, de différentes espèces de chauve-souris et de plusieurs espèces d'oiseaux tels que le busard cendré, le faucon pèlerin, la pie-grièche à tête rousse et la pie-grièche méridionale<ref name="ZNIEFF Vallées en amont de l'Hérault" />. On trouve également sur le site des couleuvres d'Esculape et une espèce de libellule présente uniquement dans le sud de la France, Oxygastra curtisii, communément appelée cordulie à corps fin<ref name="ZNIEFF Vallées en amont de l'Hérault" />.
On trouve également, sur le territoire de la commune, une partie de la Zone de protection spéciale (ZPS) Gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse, crée en avril 2006, de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref>INEA, Proposition de zone de protection spéciale - Gorges de Rieutord, Montagne de la Fage et Cagnasses, septembre 2005, Modèle:Lire en ligne.</ref>, également répartie sur dix autres communes (La Cadière-et-Cambo, Conqueyrac, Cros, Ganges, Moulès-et-Baucels, Pompignan, Saint-Bauzille-de-Putois, Saint-Hippolyte-du-Fort, Saint-Julien-de-la-Nef et Saint-Roman-de-Codières)<ref name="ZPS Gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse">Zone de protection spéciale Gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse, tiré du site de l'INPN. Consulté le 27 février 2014.</ref>, principalement en raison de la présence de différents rapaces tels que le vautour percnoptère, le circaète Jean-le-Blanc, l'aigle de Bonelli, le hibou grand-duc ou la chevêche d'Athéna<ref name="ZPS Gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse" />. On trouve également d'autres espèces d'oiseaux sur le site, comme l'engoulevent d'Europe, le rollier d'Europe ou la huppe fasciée<ref name="ZPS Gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse" />. Cette zone est également classée en zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO)<ref group="M" name="environnement" />.
La commune est également située dans la zone périphérique du Parc national des Cévennes<ref name="Dépliant" />,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Enfin, depuis 2011, le village fait partie des communes inscrites sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco : Les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Roman dont l'action se passe à Sumène
- Pierre Robin, Le Recodier, éditions La Pensée Universelle, 254 pages, 1973, Modèle:ASIN, Modèle:BNF
- Raoul Stéphan, Monestié, le Huguenot, Albin Michel, 254 pages, 1926, Modèle:ASIN, Modèle:BNF
Personnalités liées à la commune
Une dizaine de personnes sont liées au village :
- La famille de Ginestous, citée pour la première fois en 1181 comme établie au mas du même nom à quelques centaines de mètres des remparts de Sumène. Elle s'établit par la suite deux kilomètres plus loin, au castrum de Galon puis entre en possession du château de Montdardier (sur le Causse de Blandas) qui devient dès lors sa résidence principale.
- Jean-François Xavier de Ménard (1756-1831), général et homme politique, né à Sumène.
- Aurèle Jean de Boisserolle (1764-1829), général et lettré, mort à Sumène.
- Ernest de Tarteron (1821-1888), avocat et homme politique, né et mort à Sumène.
- Jean-Baptiste Marchand (1863-1934), chef de l'expédition française qui provoque la crise de Fachoda, conseiller général du canton de Sumène de 1913 à 1925.
- Paul Cantaloube<ref>
Modèle:Lien web.</ref> (1880-1929), médecin à Sumène entre 1904 et 1914 et auteur d'une étude clinique reconnue sur la fièvre de Malte<ref name="fièvre de Malte"> Modèle:Lien web.</ref>.
- Paul Cabanis (1892-1944), médecin, homme politique et résistant, né à Sumène.
- Lucie Aubrac (1912-2007) et Raymond Aubrac (1914-2012), résistants, y possédaient une résidence secondaire. En leur honneur, le parc situé près de la mairie porte le nom d’ « Espace Lucie et Raymond Aubrac ». Une plaque commémorative y a été inaugurée le 14 juillet 2012 en présence du député William Dumas<ref>Inauguration d'une plaque commémorative en hommage à Raymond et Lucie Aubrac, en présence du député William Dumas.</ref>.
- Maurice-Yves Castanier (1922-2014), industriel, homme politique, écrivain, poète, ancien résistant et maire du village de 1983 à 1995, né à Sumène.
- Robert Killick-Kendrick (1929-2011), biologiste et chercheur anglais, décédé à Sumène.
- Hélène Dorlhac de Borne (1935), médecin, femme politique et ancienne secrétaire d’État, née à Sumène.
Héraldique, logotype et devise
La devise de la commune Ayant Dieu pour défense, nous ferons résistance<ref name="Dépliant" />, datant des guerres de religion, est gravée sur la porte du Pied de Ville, à l'entrée du vieux village.
Annexes
Bibliographie
- Collectif, Si Sumène m'était contée, dépliant patrimoine (non daté), office de tourisme Cévennes-Méditerranée Modèle:Plume Modèle:Lire en ligne
- Jean-Marie-Isidore Boiffils de Massanne, Histoire de Sumène, des origines à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, éditions du Vieux Pont, Sumène, 2001
- Mathilde Cabanne, Histoire de Sumène, de la Réforme à la Révolution, école des Chartes, Paris, 1946, 26 p.
- Pierre-Albert Clément, De Sumène à Cézas, 1967
- Étienne Goiffon Notice historique sur les paroisses du canton de Sumène, d'après les documents originaux, par M. l'abbé Goiffon, Grimaud, 1873
- T. Ritaldone, Le cambriolage légal : l'inventaire du 16 février 1906 à Sumène, Cévennes Magazine, 2004
- Modèle:Mme Marchand, Monographie du canton de Sumène (Gard), Imprimerie Jouve et Cie, 1921, 112 p.
- Notes sur la paroisse et sur les églises paroissiales de Sumène, Imprimerie de Lafare frères, 1883
- Des Mines de Houille et de Fer de Cavaillac, de Sumène et du Vigan (Gard) et du chemin de fer de ces Mines à Montpellier, Poussielgue, 1838, 24 p.
- Église de Sumène, Gard, IMP'ACT Imprimerie, décembre 1996, 36 p.
- Collectif, Sonnailles, Imp. des Cévennes - Sumène, 22 p. Modèle:Plume
- Collectif, Chroniques de Sumène, Association De Memoria, 1993-juin 1994, 12 p.
- Collectif, Le Suménois, Imp. des Cévennes - Sumène, Modèle:Nobr.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Insee
- Dossier relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne