Alain Jamet
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien
Alain Jamet, né le Modèle:Date à Bourges, est un homme politique français.
Premier vice-président du Front national de 2011 à 2014, il est conseiller municipal de Pérols et conseiller régional honoraire du Languedoc-Roussillon.
Biographie
Origines et formation
Alain Jamet est le fils de l'intellectuel Claude Jamet, militant socialiste, puis membre de l'organisation collaborationniste la Ligue de pensée française et frère du journaliste et écrivain Dominique Jamet, né deux ans après lui. Il est le père de France Jamet, députée européenne FN<ref>Dans l'Hérault, les Jamet, l'autre famille régnante du Front national Le Monde, 28 mai 2012</ref>.
Il fait ses études à la faculté de droit de Paris (dont il est licencié en droit<ref name="cv">CV d'Alain Jamet, sur le site régional du FN</ref>), où il est membre de l'UNEF<ref>Voir « Du quartier latin pour seul quartier de noblesse » par Alain Jamet, dans le supplément à National-Hebdo (« Le Pen Et si c'était lui ? ») de février 2007, consacré à la compagne présidentielle, Modèle:P.</ref>, et fait la connaissance de Jean-Marie Le Pen, Jean-Pierre Reveau, et Pierre Durand<ref>« Le Pen. Secrets de jeunesse. », L'Express, 21 février 2007</ref>.
Il a ensuite exercé la profession d'attaché commercial dans des compagnies d'immobilier et d'assurances<ref name="cv" />.
Parcours politique
Il est à Assas membre de la Corpo de droit<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1954, il est cofondateur et secrétaire général des Jeunes indépendants de Paris, puis membre du bureau national de l'Union de défense de la jeunesse de France<ref name="cv" /> (l'une des Union parallèle de l'Union de défense des commerçants et artisans (UDCA) de Pierre Poujade), aux côtés de Jean-Marie Le Pen, qu'il suivra en Algérie.
Parachutiste au [[18e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:18e RCP]] en 1956, il est blessé en 1957 à Canrobert dans le djebel Tarf, pendant la guerre d'Algérie. Durant cette période militaire, il est décoré de la croix de la Valeur militaire à l'ordre du corps d'armée et de la croix du combattant<ref name="cv" />.
En 1960, après s'être éloigné du mouvement Poujade, il est membre du bureau du Front national de l'Algérie française, puis du Front national des combattants. Il soutient la candidature présidentielle de Tixier-Vignancour en 1965, étant délégué départemental des Comités Tixier-Vignancour<ref name="cv" />.
Alain Jamet participe, en 1972, à la création du Front national (FN)<ref>Site du Front national</ref>, dont il a fondé l'une des premières fédérations (celle de l'Hérault), en compagnie de Jacques Bompard. À la suite d'un voyage aux États-Unis dans les années 1980, il reprend le slogan de Ronald Reagan (Modèle:Citation étrangère), pour que le Front national le fasse sien (Modèle:Citation)<ref>« « La France, aimez-la ou quittez-la », bataille pour un slogan », Le Monde, 23 mai 2006</ref>.
Il est depuis secrétaire régional du FN en Languedoc-Roussillon, membre du bureau politique et vice-président du FN (de 2005 à 2014). Il est conseiller municipal de Montpellier de 1989 à 2001 et conseil régional du Languedoc-Roussillon de 1986 à 2010. Le groupe FN à la région, dont il est le président, apporte dans les années 1990 son soutien à la majorité de droite de Jacques Blanc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, après la conclusion d'un accord négocié par Jean-Claude Martinez ; il est d'ailleurs vice-président du conseil régional de 1986 à 1992<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La rupture entre la droite et le FN est consommée en 2003.
Considéré comme l'un des dirigeants historiques du Front national, l'un des rares d'ailleurs à ne pas l'avoir quitté ni à en avoir été exclu<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Alain Jamet apporte son soutien à Marine Le Pen, candidate à la succession de son père lors du congrès de Tours en 2011<ref>« Comment Marine tisse sa toile », Valeurs actuelles, 12 octobre 2007</ref>. Il est alors premier vice-président du FN.
Lors de l'élection législative de 2012 dans la première circonscription de l'Hérault, il arrive en troisième position, avec 18,12 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit treize points de plus qu'en 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref> et trois points de plus qu'en 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il quitte sa fonction de vice-président du Front national à l'issue du congrès de Lyon, le Modèle:Date-. D'après Abel Mestre et Caroline Monnot, Modèle:Citation.
Lors du [[XVIe congrès du Front national|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }} congrès du Front national]], en 2018, il est élu au conseil national (ex-comité central) en Modèle:43e position, et intègre le bureau national (ex-bureau politique)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>http://www.frontnational.com/conseil-national/</ref>.