Dominique Jamet

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Benjamin Jamet, dit Dominique Jamet, né le Modèle:Date de naissance à Poitiers, est un journaliste, écrivain et homme politique français.

Biographie

Origines et formation

Né le Modèle:Date- à Poitiers<ref>Télérama Paris Modèle:N° du 25/10/1989, portrait par C. Abdesselhem Modèle:P..</ref>, il est le fils de l'écrivain Claude Jamet<ref>Le Canard Enchaîné du 16/2/2000, article de F. Pages.</ref>, le frère d'Alain Jamet (ancien vice-président du Front national), l'oncle de la députée européenne France Jamet et le père de Marc-Antoine Jamet<ref name="32JSDV">Libération du 2/12/2003, portrait par P. Nivelle.</ref> (maire PS de Val-de-Reuil).

Sa mère meurt d'un cancer le 10 septembre 1941, alors qu'il n'a que cinq ans et que sa famille a quitté le Poitou pour Paris<ref>Dominique Jamet, Un petit Parisien, Flammarion, 2000</ref>.

Élève des lycées Montaigne, Marcellin-Berthelot et Louis-le-Grand (en khâgne), il obtient ensuite une licence ès lettres classiques à la Sorbonne, et passe quelque temps à l'Institut d'études politiques de Paris, sans toutefois en obtenir le diplôme<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Carrière de journaliste

Fichier:Dominique Jamet et Philippe Tesson en 2016.jpg
Les journalistes Dominique Jamet et Philippe Tesson à Paris en 2016.

Il commence sa carrière de journaliste en tant que rédacteur à Combat (1958-1959), puis au journal Arts. À son retour de l'armée, il devient secrétaire de rédaction à France-Soir (1961), puis chroniqueur et éditorialiste au Figaro littéraire (1962-1973).

En 1973, il est grand reporter à L'Aurore (1973-1979), avant de suivre Philippe Tesson<ref>Le Figaro du 11/08/2008, article de B.de Saint-Vincent</ref> comme rédacteur en chef<ref>Paris-Match Modèle:N° du 9/5/1996, portrait par J.M Bourget Modèle:P.,4,5.</ref> au Quotidien de Paris (1979-1987)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Du 14 septembre 1981 au 16 juillet 1982, à la demande de Michèle Cotta, il tient une chronique politique quotidienne de deux minutes trente secondes sur France Inter, diffusée à 7h 10. L'ensemble de ses chroniques est réuni dans un livre publié en 1983 intitulé Une parole étouffée. Une saison sur France-Inter<ref>Dominique Jamet, Une parole étouffée. Une saisons sur France-Inter, éditions Ramsay, 1983</ref>.

Il collabora à la revue L'Esprit libre (1994). Il fut enfin éditorialiste au quotidien France-Soir puis son directeur de la rédaction de février à Modèle:Date-.

Il fut également directeur du Journal des présidentielles (1995)<ref>Libération du 31/10/1994 article de V. Brocard.</ref>, il participe à l'émission Droit de réponse de Michel Polac sur TF1 (1981-1987), est animateur sur RMC, chroniqueur sur Paris Première et à L'Événement du jeudi (1997).

Il est rédacteur au service culture de l'hebdomadaire Marianne de 1997 à 2010, chroniqueur à Bakchich Hebdo en 2007, et de 2010 à 2012, chroniqueur au quotidien Le Bien public ainsi qu'invité régulier comme débatteur de l'émission Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddeï sur France 3 et chroniqueur sur la chaîne Histoire de 2013 à 2017.

Le Modèle:Date- il est l'un des cofondateurs, avec le journaliste Robert Ménard, du site d'information Boulevard Voltaire, dont il est en 2013 directeur de publication<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il démissionne de sa fonction de directeur de publication début Modèle:Date- se disant en désaccord avec l’évolution de la ligne éditoriale du site<ref>Robert Menard et son épouse à la tête du site Boulevard Voltaire, lettreaudiovisuel.com, 8 avril 2016</ref>,<ref name="RadicaleVoltairienne">Modèle:Lien web.</ref>.

De 2017 à 2021 il fut invité comme chroniqueur sur la chaine LCI. Il écrit pour l'hebdomadaire Valeurs Actuelles depuis Modèle:Date- et intervient régulièrement sur Europe 1 et CNews<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Responsabilités institutionnelles

Il fut chargé par François Mitterrand de coordonner le projet de la Bibliothèque nationale de France à partir de 1988. Il a ainsi été président<ref>Les dossiers du Canard Enchainé Modèle:N° d'octobre 1989, portrait, Modèle:P.,59.</ref>, à partir de 1988, de l'Association pour la Bibliothèque de France<ref>Le Monde du 14/02/1989 article de E.de Roux Modèle:P..</ref> puis, de 1989 à 1994, de l’établissement public de la Bibliothèque de France<ref>Le Quotidien de Paris du 24/06/1991 article de A.Heliot Modèle:P..</ref>,<ref>Le Figaro du 7/12/1992 article de P.Cussin.</ref>. Il a aussi été membre du Conseil supérieur de la langue française (1989-1994).

Engagements politiques

Fichier:Dominique Jamet et Nicolas Dupont-Aignan.jpg
Dominique Jamet et Nicolas Dupont-Aignan en 2014.

Jean-Yves Camus et René Monzat relèvent qu'il a été un Modèle:Citation, et qu'il a écrit dans Impact, la revue du Groupe action jeunesse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date-, il accorde son soutien au comité Sauvez Rolf Steiner créé par des solidaristes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1981, il appelle publiquement à voter pour François Mitterrand au second tour de l'élection présidentielle<ref>Dominique Jamet, Une parole étouffée. Une saisons sur France-Inter, éditions Ramsay, 1983, p. XVIII : "Parce que j'avais pris position, sous Giscard, contre Giscard, parce que j'avais appelé publiquement à voter au second tour de l'élection présidentielle pour le meilleur des deux candidats, à savoir François Mitterrand, certains s'étaient figurés un peu vite que j'étais de ceux qu'on attache avec un micro."</ref>.

Dans les années 1980, il est membre des Comités d'action républicaine de Bruno Mégret<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, il quitte le mouvement lors du rapprochement de l'association avec le Front national<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1983, la liste qu'il conduit aux élections municipales de Châtellerault, dans la Vienne, est battue par celle d'Édith Cresson<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il devient conseiller municipal d'opposition jusqu'en 1989<ref>La Nouvelle République du Centre-Ouest du 23/09/1989, édition Vienne-Nord.</ref>.

En Modèle:Date-, il fait partie des personnalités qui, dans Globe, invitent François Mitterrand à se représenter lors de l'élection présidentielle de l'année suivante, ce qui lui vaut d'être évincé du Quotidien de Paris, cet engagement étant jugé Modèle:Citation.

Il fonde en 1989 l'éphémère Club 92, qu'il préside<ref>Le Monde du 18/04/1989 article de D.Carton.</ref>, et qui soutient le droit de vote des Européens aux élections françaises<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, il fait partie du comité de soutien de Laurent Fabius, tête de la liste du Parti socialiste aux élections européennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il est à l'initiative de « l'appel des Trente » contre la guerre du Golfe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l'occasion du référendum sur le traité de Maastricht, en 1992, il participe au Comité civil pour le « oui » à l'Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1994, il fonde le club Camille-Desmoulins<ref>La Croix du 10/02/1994 article de P.Martinat.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pierre-André Taguieff y voit Modèle:Citation

Il signe en 1999 le manifeste « Non à la guerre » lancé par la Nouvelle droite, opposé aux frappes de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord en Yougoslavie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors de l'élection présidentielle de 2002, il soutient au premier tour la candidature de Jean-Pierre Chevènement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il signe la pétition de Paul-Éric Blanrue en faveur de l'abrogation de la loi Gayssot<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En juillet 2012, il rejoint le parti politique Debout la République (qui deviendra Debout la France deux ans plus tard) et en est élu vice-président le 16 novembre 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est à la tête de la liste présentée par ce parti aux élections européennes en Île-de-France en 2014 ; cette liste obtient 3,82 % des voix.

Comme Éric Anceau et François Morvan, il quitte Debout la France le 28 avril 2017 pour contester la décision de Nicolas Dupont-Aignan de s'allier à Marine Le Pen lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Ludovic Galtier et Clémence Baudui, « Présidentielle 2017 : Nicolas Dupont-Aignan soutient Marine Le Pen », rtl.fr, 28 avril 2017.</ref>. En juin, il cofonde avec eux « l'Unité nationale citoyenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Publications

Fichier:Dominique Jamet en mars 2007.JPG
Dominique Jamet en 2007 dans son bureau de France-Soir à Paris.

Scénario

  • Années de plumes, années de plomb 1991<ref>Télé 7 Jours du 23/02/1991 article de M.de Faveaux Modèle:P./79.</ref> (Film T.V réalisé pour Antenne 2 par Nicolas Ribowski)

Télévision

Dominique Jamet a interprété le rôle d'un juge pour enfants dans l'épisode « Hallali » (1990) réalisé par Patrick Bureau pour la série Les Cinq Dernières Minutes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Distinctions

Prix

Décorations

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail