Marianne (magazine)
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes
Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Ligne optionnelle Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Séparateur optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Séparateur optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne optionnelle Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin
Marianne est un magazine d'actualité hebdomadaire français, créé en 1997 par Jean-François Kahn et Maurice Szafran.
Perçu depuis sa création comme plutôt de gauche, le magazine s’engage au cours des années 2010 vers une ligne éditoriale souverainiste et laïciste.
Alors que le magazine était détenu en majorité par Yves de Chaisemartin, 91 % du capital du journal sont cédés au milliardaire tchèque Daniel Křetínský en 2018, et Natacha Polony prend alors la direction de la rédaction.
Historique et ligne éditoriale
Fondation
Marianne est fondé en 1997 par Jean-François Kahn et Maurice Szafran. Son titre reprend celui de Marianne, un ancien journal politique et littéraire orienté à gauche qui est publié à Paris dans les années 1930Modèle:Pertinence contestée. À sa création, la ligne éditoriale du magazine est perçue comme étant plutôt de gauche<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":4" />,<ref name=":5" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relations avec les autres médias
Les relations du magazine avec d'autres médias sont parfois difficiles. Ainsi en 1998, Jean-François Kahn reproche à Pascale Clark, un mois après qu'elle a commencé sa revue de presse sur France Inter d'être porteuse « d'un discours médiatique unique » la conduisant à boycotter Marianne pour des raisons idéologiques. Pascale Clark dément cette intention « je ne boycotte pas plus Marianne que La Vie du rail ou Pif Gadget. Simplement, je n'ai pas eu d'occasion de les citer ». À l'occasion de cette polémique, le journaliste Nicolas Poincaré critique le magazine : Modèle:Citation, tandis qu'Ivan Levaï le soutient : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Volontiers iconoclaste et provocateur, Marianne reste boudé par les publicitaires, accordant sur l'année 2006 environ 6 pages par numéro à la publicité, contre 10 pour la concurrence<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pour 5 % des recettes de l’hebdomadaire, alors que les ventes et abonnements rapportent 95 % de ses recettes.
Marianne se définit en 2007 comme un journal républicain, qui combat à la fois ce qu'il nomme le « gauchisme soixante-huitard » et la mondialisation capitalisteModèle:Refins.
Appel à vigilance républicaine de 2008
Le Modèle:Date-, le magazine lance l'« appel du Modèle:Date- » pour une vigilance républicaine signé par 17 personnalités politiques de tous bords réaffirmant leur attachement aux principes républicains, à la laïcité, à l'indépendance de la presse, et leur attachement aux grandes options ayant guidé la politique étrangère de la France depuis cinquante ans. Parmi ces personnalités on peut citer notamment Nicolas Dupont-Aignan, Dominique de Villepin, Ségolène Royal et François Bayrou<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>« L'Appel républicain de Marianne » dans Marianne no 565 du 16 février 2008.</ref>.
Baisse des ventes et conflits internes en 2009
En 2009, les ventes de Marianne reculent de 18,7%. Selon Le Monde, la rédaction est divisée en deux tendances : les nationaux-républicains plutôt dans la lignée de Jean-François Kahn, fondateur du magazine qui l’a quitté en 2007, et les sociaux-démocrates. Ce clivage empêcherait Marianne de prendre position sur certains sujets de société comme les sans-papiers ou les bavures policières<ref>Modèle:Article</ref>.
Sondage au sein de la rédaction en 2012
En Modèle:Date-, la rédaction de Marianne publie les chiffres des intentions de vote des journalistes de l'hebdomadaire en vue de l'élection présidentielle française : François Hollande obtient 40 % des suffrages devant Jean-Luc Mélenchon (31,7 %), François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan arrivent Modèle:3e ex-æquo avec 8,3 %. Trois candidats n'obtiennent aucun suffrage : Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et Nathalie Arthaud<ref>Modèle:Lien web</ref>. 74 % du lectorat de Marianne a voté pour un candidat de gauche au premier tour<ref>Modèle:Article.</ref>.
Refondation du magazine en 2013
À compter du Modèle:Date-, le magazine est totalement refondu et prend pour nom Le Nouveau Marianne. Il reste sous la direction de Maurice Szafran qui déclare vouloir faire un magazine avec une maquette « pédagogue » et un contenu entre « papiers courts et articles longs, sans papiers de taille moyenne »<ref name="L'Express">« Jean-François Kahn ne prendra pas la tête du nouveau Marianne », L'Express, Anne-Yasmine Machet, mis en ligne le 21 juin 2013.</ref>. Yves de Chaisemartin écarte Maurice Szafran et Laurent Neumann et devient l’actionnaire ultra-majoritaire, avec 86 % du capital<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>. Joseph Macé-Scaron et Frederick Cassegrain, passés par Le Figaro, sont nommés rédacteur de la rédaction et directeur général<ref name=":3" />. La direction devient ainsi Modèle:" selon Laurent Mauduit de Médiapart<ref name=":3" />. Sa situation financière devient préoccupante<ref name=":3" />.
En Modèle:Date-, le magazine est condamné pour « diffamation publique » envers Robert Ménard, qui avait été accusé d'antisémitisme dans ses colonnes<ref>« Marianne condamné pour diffamation envers Robert Ménard », liberation.fr, 16 janvier 2014.</ref>.
Positions sur les « complices de l'islamisme » en 2015
En mai 2015, quelques mois après l'attentat de janvier contre Charlie-Hebdo, Marianne dénonce en une les Modèle:Cita en France. Ce positionnement est alors interprété par l'historien Emmanuel Todd, auteur de Qui est Charlie ?, comme Modèle:Cita et par le journaliste Nicolas Domenach, directeur adjoint de la rédaction jusqu'en 2014, comme Modèle:Cita<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2016, Renaud Dély devient directeur de la rédaction, et recrute Caroline Fourest, qualifiée par Mediapart de Modèle:"<ref name=":3" />. Le journal s'associe au Comité Laïcité République pour combattre ce qu'il appelle l'islamo-gauchisme<ref name=":3" />.
Plan de redressement et flou de la ligne éditoriale en 2017
Fin 2017, le tribunal de commerce de Paris approuve le redressement judiciaire (engagé depuis 2016) de Marianne, qui prévoit notamment le recentrage des activités du magazine, ainsi qu’une réduction de ses effectifs<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. En interne, le magazine vit une crise de son identité concernant sa ligne éditoriale. Une partie de la rédaction appelle à une clarification et dénonce des choix éditoriaux<ref name=":4" />.
Ligne souverainiste depuis 2018
Après son rachat en Modèle:Date- par le milliardaire tchèque Daniel Křetínský, francophone depuis des études à Dijon en 1995 et marié à Anna Kellner, fille de la première fortune de Tchéquie<ref>Modèle:Lien web</ref>, l'hebdomadaire prend un nouveau virage sous la direction de Natacha Polony. Kretínský simplifie la structure de Marianne et l’incorpore dans sa société mère, CMI France<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2018, selon l’émission d'infodivertissement Quotidien, le magazine « plutôt classé centre gauche révolutionnaire a totalement viré de bord » et sa dernière Une portant sur l'immigration a « tout des codes des magazines d’extrême-droite comme Valeurs actuelles »<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>.
En 2019, Le Monde qualifie la nouvelle ligne éditoriale de Marianne de « plus souverainiste » et la directrice Natacha Polony de « souverainiste »<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. Le Monde estime que la une du 13 septembre 2019, sur le voile, est comparable à des couvertures de « l’hebdomadaire droitier » Valeurs actuelles, et que depuis un an Marianne a multiplié les couvertures anti-Macron, anti-élites et pro-« gilets jaunes »<ref name=":0"/>. Pour Libération, la ligne éditoriale est devenue « souverainiste et anti-libérale » après l'arrivée de Natacha Polony, et cette dernière, « davantage critique du progressisme que réactionnaire », a, en un mois et demi, imposé sa patte sur la ligne éditoriale du magazine, résumable par les formules qu'elle a écrites dans le magazine : « Ni Macron ni Orbán » ou « Ni Plenel ni Zemmour »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Franque202204" />. D'après L'Obs, les médias classent habituellement Polony dans la catégorie « néo-conservateurs » voire « intello réac »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La spécialiste de sciences de l'information Aurélie Olivesi estime que, depuis 2018, Marianne est passé du centre-gauche vers la droite, devenant souverainiste. Et elle note que Marianne a partagé des rédacteurs avec Valeurs actuelles, qui est « de plus en plus à droite » depuis 2012, et avec Le Figaro, qui a lancé en 2014 le « site polémique » FigaroVox<ref>Modèle:Article</ref>.
Bernard Schalscha dans la revue La Règle du jeu rappelle que Natacha Polony est à la tête du comité Orwell (comité qui rapproche la société actuelle du monde de 1984 de George Orwell), qu'elle a une chaîne Youtube Polony.tv complaisante selon lui à l'égard de la « complosphère » ; il relève l'incompatibilité entre le langage critique tenu par Natacha Polony à l'égard de la « captation des grands médias par des groupes d’intérêts économiques » et le profil du patron de Marianne, le milliardaire Daniel Křetínský<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pour le sociologue Philippe Corcuff, Marianne s'inscrit dans un groupe de médias qui stigmatisent les « musulmans », dont Valeurs actuelles à l'extrême droite, ou FigaroVox pour la droite radicalisée. Ce sociologue parle d'une « zemmourisation light » de Natacha Polony, qui affiche une distance par rapport à certaines outrances du candidat à l'élection présidentielle mais déclare dans un article du magazine que « Zemmour répondrait à des attentes profondes de la population française, notamment face à "l'afflux d'une immigration non intégrée" »<ref>Philippe Corcuff analyse un article de N. Polony dans Marianne dans lequel la journaliste affirme que (Marianne n°1283, 15-20 octobre 2021), Modèle:Lien web</ref>. Dans son ouvrage intitulé La grande confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées (2021), Philippe Corcuff affirme que dans les années 2010 la gauche a fait évoluer son « imaginaire laïc » autour d’une gauche dite « républicaine », qui est selon lui en fait réactionnaire. Philippe Corcuff prend pour exemple Manuel Valls et Marianne, qu'il situe dans le « centre-gauche « républicain » », et qui, à partir de cette époque, a eu certains interlocuteurs – comme Laurent Bouvet, Michel Onfray ou Mathieu Bock-Côté – en commun avec « la droite radicalisée du FigaroVox et avec l’extrême droite de Valeurs actuelles ». Philippe Corcuff estime que cela découle du positionnement souverainiste de Natacha Polony, venue du « chevènementisme »<ref> « Le confusionnisme. Un basculement qui a à voir avec un quasi-effondrement », Entretien avec Philippe Corcuff, Propos recueillis par Stéphane Lavignotte, Emmanuel Dessendier, EcoRev', 2022/1 (N° 52), p. 195-216. DOI : 10.3917/ecorev.052.0195. URL : https://www.cairn.info/revue-ecorev-2022-1-page-195.htm </ref>.
Pauline Bock d'Arrêt sur images mentionne la comparaison qui est faite régulièrement sur les réseaux sociaux entre Marianne et le magazine « réactionnaire » Valeurs Actuelles, alors que sa directrice de rédaction se réclame de la gauche et affirme critiquer l'« extrême droite », ayant notamment ciblé le Rassemblement national. Mais Pauline de Bock analyse que le magazine a une couverture moindre du Rassemblement national que de la gauche<ref name=":1" />.
Un an après l'arrivée de Natacha Polony, la moitié des quarante journalistes de la rédaction ont quitté l'entreprise<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0"/>. En février 2020, les journalistes de Marianne tentent de s'opposer à la fusion du magazine et de la Web télé Polony.tv<ref name=":2" />.
En 2021, pour Hadrien Mathoux, qui couvre la politique pour le magazine, Marianne Modèle:Citation. Mais Pauline Bock d'Arrêt sur images estime que c'est en fait surtout la gauche inspirée des nouveaux militantismes antiraciste et féministe qui est continuellement visée, celle que le magazine regroupe dans les Modèle:Citation ; une ancienne journaliste explique par : Modèle:Citation. Selon Pauline Bock, la critique de la gauche est bien plus présente dans Marianne que la critique du RN, et les marqueurs de gauche du magazine, comme la critique du néolibéralisme, sont invisibilisés par la masse des articles sociétaux<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
En avril 2022, dans l'entre-deux tours de l'élection présidentielle, la Société des rédacteurs de Marianne dénonce une « intervention directe » de l’actionnaire principal du journal, Daniel Křetínský, pour modifier la Une du numéro à paraître. Dans la continuité d'une série de Unes anti-Macron, la version originale de la couverture devrait montrer les yeux de deux candidats Emmanuel Macron et Marine Le Pen avec le titre « La colère ou le chaos ? », sans prendre parti. Mais le texte final, « Malgré la colère... ...éviter le chaos », annonce clairement une préférence pour Emmanuel Macron<ref>Modèle:Article</ref>. Pour la rédaction, cette intervention du propriétaire majoritaire, Daniel Křetínský, « représente une grave atteinte à l'indépendance éditoriale de Marianne ». Elle s'est produite alors que celui-ci avait promis à deux reprises aux journalistes qu'il respecterait ce principe de base. Pour Libération, l’accusation d’interventionnisme de Kretinsky par la rédaction de Marianne nourrit les soupçons de collusion entre les propriétaires de médias et Emmanuel Macron<ref name="Franque202204">Modèle:Lien web</ref>.
En 2022, les sociologues Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed affirment dans leur ouvrage Islamophobie : comment les élites françaises fabriquent le problème musulman que le magazine Marianne, aux côtés notamment du Figaro, Causeur, Valeurs actuelles, et Le Point ont des « positions centrales dans la diffusion et la popularisation des thèses islamophobes », tout comme les chaînes d'information en continu LCI, CNews, ou BFM TV<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Organisation
Diffusion
Jusqu'en 2013, le magazine totalise chaque mois plus de Modèle:Nombre vendus en moyenne<ref name="rFP33HM">Modèle:Lien web.</ref>, avant de chuter les années suivantes<ref>Partenariats: Mediapart attaque Marianne. Dommage colatéral à Libé, Arrêt Sur Images, Modèle:1er février 2017.</ref>.
Modèle:Refsou tirages exceptionnels dépassent les Modèle:Nombre, dont celui du samedi Modèle:Date-, une semaine avant le premier tour de l'élection présidentielle française de 2007, où le magazine publie un article proposant de dévoiler « le vrai Sarkozy, ce que les grands médias ne veulent pas ou n'osent pas dévoiler »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Année | Diffusion France payée |
Évolution annuelle | Diffusion totale (gratuits inclus) |
---|---|---|---|
2012 | 234 816 | - | 246 715 |
2013 | 196 030 | Modèle:Diminution - 16,5 % | 204 881 |
2014 | 155 644 | Modèle:Diminution - 20,6 % | 164 147 |
2015 | 156 646 | Modèle:Augmentation + 0,6 % | 164 894 |
2016 | 143 515 | Modèle:Diminution - 8,4 % | 148 169 |
2017 | 143 476 | Modèle:Diminution - 0,03 % | 150 578 |
2018 | 120 372 | Modèle:Diminution - 16,10 % | 129 850 |
2019 | 124 122 | Modèle:Augmentation + 2,79 % | 130 052 |
2020 | 132 547 | Modèle:Augmentation + 4,40 % | 135 536 |
Direction
Jean-François Kahn est directeur depuis la création du journal en 1997 jusqu'en 2007<ref>Modèle:Article.</ref>. À la demande de Natacha Polony, il accepte en 2019 de reprendre une tribune éditoriale hebdomadaire, intitulée « Mise au point ».
Après l'élection présidentielle de 2012, le journal a peiné à redéfinir sa ligne éditoriale et connu, dans un contexte de crise générale de la presse, une érosion de sa diffusion (- 7,96 % en 2012) et de ses revenus.
Fin 2013, sous la pression d'Yves de Chaisemartin et de la baisse des ventes du titre, Maurice Szafran et Laurent Neumann sont écartés et la direction de l’hebdomadaire est remaniée<ref>Maurice Szafran quitte la direction de « Marianne » sur fond de crise.</ref>,<ref>"Marianne" : Laurent Neumann licencié et Joseph Macé-Scaron promu.</ref>. Le PDG Maurice Szafran annonce sa démission le Modèle:Date-, alléguant une divergence stratégique avec d'autres actionnaires. Appelé à l'aide par les actionnaires pour redresser la situation, Jean-François Kahn anime la rédaction du Nouveau Marianne, conçu par lui de juin à Modèle:Date-, avant de passer le relais à Joseph Macé-Scaron<ref>Maurice Szafran quitte ses fonctions de PDG de "Marianne", Le Monde, 6 novembre 2013.</ref>.
En Modèle:Date-, Renaud Dély prend la direction de la rédaction, Joseph Macé-Scaron étant nommé président du comité éditorial<ref>Modèle:Article.</ref>.
Sur le site Internet de Marianne, l'équipe a été remaniée en Modèle:Date-. Le site marianne.net est désormais piloté par Delphine Legouté, directrice du numérique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Thomas Vampouille, rédacteur en chef.
Renaud Dély quitte le journal en Modèle:Date-, remplacé le Modèle:Date- par Natacha Polony en tant que directrice de la rédaction. Elle « aura en charge la mise en place d'une organisation bimédia et l'accélération des développements numériques » du titre<ref>Modèle:Article.</ref>.
Actionnariat, finances
Jusqu'en 2005, le principal actionnaire était Robert Assaraf (49,38 % du capital)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, également président du conseil de surveillance de Marianne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les principaux actionnaires furent ensuite :
- 57 % : Yves de Chaisemartin ;
- 31 % : Marianne Finances (Maurice Szafran) ;
- autres actionnaires : Paul Lederman, Guy Sitbon, Thierry Verret, Franck Ullmann.
Selon le ministère de la culture et de la communication, Marianne a perçu Modèle:Unité d'aides financières de l'État en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
2017 : placement en redressement judiciaire et plan social
Début 2017, le placement en redressement judiciaire de la société éditrice du magazine est annoncé, dans le but d'apurer le passif de Modèle:Unité d'euros<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Cita, explique son président directeur général Yves de Chaisemartin<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, le tribunal de commerce de Paris approuve le plan de licenciement présenté par M. de Chaisemartin. Il prévoit que l'effectif des salariés en CDI sera ramené de 52 à 46.
2018 : offre de rachat de Czech Media Invest
Le Modèle:Date-, le magazine annonce avoir reçu une « proposition ferme d'acquisition » de 91 % de son capital par Czech Media Invest<ref>Modèle:Article.</ref>. Yves de Chaisemartin serait maintenu dans ses fonctions de président-directeur général après la vente. Celle-ci est actée en juin et le PDG démissionne en Modèle:Date- pour être remplacé dans un premier temps par Gérald Berge, qui assure l'intérim jusqu'à l'arrivée en Modèle:Date- du nouveau PDG, Richard Lenormand (ancien directeur général d'Europe 1). En janvier 2020, après avoir assuré durant trois ans la direction générale du quotidien régional Paris-Normandie, Frédéric Cassegrain fait son retour à Marianne (il en avait été le DG de 2013 à 2017) comme directeur de la publication.
Effectif et résultats
En 2015, Marianne emploie 69 collaborateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, son chiffre d'affaires est de Modèle:Unité et son résultat net déficitaire de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Signatures
Modèle:Pertinence section Modèle:Colonnes