Sur le plan historique et culturel, la ville de Montauban est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy. Montauban est la ville la plus peuplée du département de Tarn-et-Garonne, et la sixième plus peuplée de la région Occitanie.
La commune de Montauban est située au centre du département de Tarn-et-Garonne, sur l'axe de communication entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique. Elle se présente comme une vaste plaine découpée en terrasses par les plaines alluviales du Tarn, de l’Aveyron, et du Tescou. Un réseau hydrographique secondaire vient à son tour former de nombreux vallons. Le paysage a été façonné par les mouvements de ce réseau hydrographique. La présence d’alluvions (dépôts de sédiments charriés par un cours d’eau) sur une large partie du territoire de la commune atteste de ce phénomène. L’altitude varie entre Modèle:Nobr pour les points les plus bas de la commune (aux abords des lits mineurs du Tarn et de l’Aveyron), et entre Modèle:Nobr pour les points les plus hauts, situés sur les plateaux<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Vers le sud par temps clair, la chaîne de montagnes pyrénéenne est visible.
Le Tescou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal de Montauban, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le canal de Montech, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Grand Mortarieu, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Montauban et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Villemade<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau de Frézal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Montauban et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal<ref>Modèle:Sandre</ref>.
En saison estivale, Montauban connaît souvent des périodes de sécheresses comme pendant lors des canicules de 2003, 2006, 2012, où des restrictions d'eau ont été mises en place par la préfecture. Depuis 2019, la ville connait d'importantes vagues de chaleur et de plus en plus précoces. En 2019, les 40°C sont atteints pour la première fois en juin. En 2022, 28 jours à plus de 35°C et 15 jours de nuits tropicales<ref>Modèle:Lien web</ref> sont enregistrés avec 3 canicules successives. Ce qui place l'année 2022, comme la plus chaude depuis les relevées météorologique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1885 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1991-2020 est présenté ci-après.
Modèle:Climat
C'est une gare desservie par des TGV, des Intercités, des Intercités de nuit et des TER. Elle permet de relier directement la ville, au sud à Toulouse et au nord à Paris, à Bordeaux à l'ouest et à Marseille à l'est, ce qui en fait un croisement ferroviaire majeur. La gare de Montauban est la seconde gare de Midi-Pyrénées par son chiffre d'affaires. Elle génère un peu plus de six millions d'euros de chiffre d'affaires par an, soit Modèle:Unité. La gare de Montauban a accueilli environ un million de voyageurs en 2008.
La ville de Montauban est desservie par le réseau urbain des TM Transports Montalbanais<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui remplace le réseau le Bus TM en place jusqu'en 2018 dans la ville. Le réseau se compose de 9 lignes urbaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 20 lignes péri-urbaines<ref>Modèle:Lien web.</ref> vers les communes du Grand Montauban, 7 navettes spéciales et 5 lignes de transport à la demande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le service Rezo Pouce renforce le maillage des transports en commun. Il s'agit d'un réseau d’auto-stop organisé créé en France, développé sur Modèle:Unité du Nord-Toulousain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La rocade de Montauban est le contournement Est de la ville par le biais de l'autoroute A20, sur un axe sud-nord. La voie rapide, à 2x2 voies, compte environ 23 km de routes non concédées et la vitesse y est limitée à Modèle:Unité. La rocade compte 9 sorties sur le territoire et dessert les principaux quartiers de la ville ainsi que les principales communes alentour.
L'autoroute A20, qui traverse donc la ville du nord au sud, permet de rejoindre depuis Montauban les villes de Cahors, Limoges et Paris. L'autoroute permet aussi de rejoindre l'autoroute A62, situé à une dizaine de kilomètres au sud de la ville, pour rejoindre ensuite Toulouse, Bordeaux ou les Pyrénées et la mer Méditerranée.
D'autres routes départementales importantes permettent de rejoindre des villes alentour. L'ancienne route nationale 20, déclassée en RD 820 vers le nord ou partiellement remplacée par l'autoroute A20 au sud, permet de rejoindre Toulouse sans passer par l'A62 ou Caussade depuis le centre-ville. La RD 927 se dirige vers Moissac, la RD 928 vers Aubiet puis Auch, la RD 958 vers Castelsarrasin la RD 959 vers Molières ou encore la RD 999 vers Gaillac, puis Albi.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « lac de la Piboulette et ruisseau le Grand Mortarieu » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la « rivière Aveyron » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (27,9 %), terres arables (25,6 %), zones urbanisées (24,4 %), cultures permanentes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), forêts (4,2 %), prairies (1,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Montauban est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 17 419 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2002, 2006, 2011, 2012 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
En occitan (languedocien), le nom de la commune s'orthographie Modèle:Langue (prononce Moun-tal-BA), mais se prononce localement avec une assimilation du L en U donc Montauban (moun-taw-BA). L'origine étymologique telle qu'elle est citée dans la charte de fondation, en 1144, ne fait aucun doute : il s'agit de mons albanus qui en latin signifie bien "mont blanc"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
On a souvent opposé mons albanus à mons aureolus qui dans les sources nomme le site de l'abbaye de Montauriol qualifié ainsi de mont doré. Une explication très hypothétique affirme que la ville de Mons albanus est située sur un rebord de coteau où l'on trouvait de nombreux saules, dont le dos des feuilles est blanc, et qui donnaient une impression de mont blanc. Paul Burgan et André Lafon évoquent « la malice d'une telle appellation » qui serait due à la fondation de cette ville neuve et du château comtal en l'opposant « ironiquement » au mont doré de l'abbaye qui rejetait catégoriquement la création d'une ville neuve<ref>Voir Paul Burgan et André Lafon, La Toponymie de Montauban. Les noms des lieux-dits de la commune. Étude phonétique, historique, étymologique et sémantique, Association Antonin Perbosc, 2014, 587 pages</ref>.
Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Rive-Civique<ref name=Cassini/>.
Histoire
Le site de Montauban
Le site de fondation initiale de la ville est délimité sur trois côtés par des cours d'eau : le Tarn à l'ouest, le Tescou au sud-ouest (jusqu'au confluent avec le Tarn) et le ruisseau de la Garrigue (la Mandoune) au nord-est (jusqu'au confluent avec cette même rivière).
Un premier temple est construit en 1565 qui a été démoli en 1615 pour construire le Grand temple de Montauban ou Temple neuf à l'emplacement de la chapelle de Lautier de l'hôpital Saint-Jacques suivant les plans de Pierre Belleville, architecte de Toulouse. Sa construction a été terminée avant le Modèle:Date-. L'ameublement du temple n'a été fait qu'en Modèle:Date-<ref>Henri de France, « Le Grand temple de Montauban », dans Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1880, tome 8, Modèle:P.(lire en ligne)</ref>. Un second temple existait à Montauban, appelé Temple de l'École jusqu'en 1598, construit en 1609. C'est dans le Grand temple que le duc de Rohan prend la parole, le Modèle:Date-, pour faire promettre aux calvinistes montalbanais de se défendre. Le Temple neuf est démoli en 1665 par l'intendant Claude Pellot commis pour cela par un arrêt du Conseil<ref>Henry Le Bret, Histoire de la ville de Montauban, livre 1, Modèle:P.(lire en ligne)</ref>.
En 1598, Henri IV, ayant accordé par l'édit de Nantes des droits religieux aux protestants de France, garantit à ces derniers des « places de sûreté » au nombre de 51, plus des lieux de refuge. Montauban est l'une des principales places de sûreté, avec Nîmes et La Rochelle. Elle acquiert ainsi le droit de se protéger en bâtissant et en entretenant des fortifications.
La ville reconstruit à partir de 1614, les « couverts » qui portent le nom de place Nationale ; mais, en 1629, après la prise de La Rochelle, Montauban doit se soumettre. Dernière citadelle et place de sûreté calviniste, Montauban engage des tractations avec Richelieu dès la prise de La Rochelle et se rend sans résistance le Modèle:Date- à l'armée royale, Richelieu entre dans la ville avec son monarque et son ministre accueillis par les habitants aux cris de « Vive le roi, vive le cardinal » et rétablit le culte catholique à l'église Saint-Jacques. Les remparts sont détruits par l'autorité royale.
Montauban du XVIIe siècle à la fin de l'Ancien Régime
La ville devient alors une capitale régionale, et chef-lieu d'intendance en 1633 ainsi que d'un tribunal des Finances, la cour des Aides en 1661, Généralité du Bas-Quercy en 1636. En 1635, Richelieu dote la Généralité de Montauban de onze "élections" et quatre "Pays d'États" du nord du Rouergue aux Pyrénées. Les onze "élections" sont : Figeac, Cahors, Villefranche, Montauban, Rodez, Millau, Verdun, Lomagne, Armagnac, Astarac, Comminges. Les quatre "Pays d'État", pyrénéens, sont les ressorts de Foix, Donnezan, Nébouzan et Quatre-Vallées<ref>Daniel Ligou Montauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution - 1787 - 1794, Librairie Marcel Rivière, 1958, page 13, plus notes 3 et 4.</ref>.
En 1716, la Généralité de Montauban est scindée en deux : Auch devient la capitale d'une Généralité comprenant les cinq "élections" suivantes : Verdun, Lomagne, Armagnac, Astarac, Comminges et les quatre "pays d'État" pyrénéens<ref>Daniel Ligou Montauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution - 1787-1794 Librairie Marcel Rivière 1958.</ref>.
Certains protestants quittèrent la France comme cet ancêtre de Paul Pechell qui immigra en Irlande. Paul Pechell, son petit-fils, né à Owenstown, dans le comté de Kildare, entre dans l'armée britannique en 1744 dans le Premier régiment des Dragons. Officier distingué, servant en Flandres, il épouse en 1752 Mary Brooke de Paglesham dans l'Essex. Thomas Gainsborough fait son portrait vers 1780. Il est aujourd'hui conservé au Metropolitan Museum de New York<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Cour de la Bourse des marchands est créée en août 1712 pour juger des différends commerciaux. Cette cour a continué jusqu'en 1790. La loi du Modèle:Date- a transformé les « juges consulaires » en « juges de commerce ». L'édit de mars 1710 donné à Versailles prévoit la création de 20 nouvelles juridictions consulaires. Le Modèle:Date-, un arrêt de Conseil du roi a nommé Jean-Jacques Clément, bourgeois de Paris, pour mettre en place ces juridictions. L'intendant de la généralité de Montauban, Gaspard-François Legendre de Lormoy, convoque 29 personnes le Modèle:Date- pour choisir les juges de cette cour. Pour une raison inconnue, il faut attendre août 1712 pour que cette cour soit mise en place. Cette Cour est séparée de la Cour de la Bourse des Marchands de Toulouse ce qui a entraîné une protestation des membres de cette cour dans une lettre du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>.
Modèle:...
Fin 1790, Montauban est reléguée par les Constituants comme chef-lieu de district, malgré d'abondantes tractations pour que la ville puisse être chef-lieu de département<ref>Daniel Ligou Montauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution 1787 - 1794 Librairie Marcel Rivière 1958, pages 213 à 217.</ref>. Après des hésitations en décembre 1790 entre l'affectation du district de Montauban entre les départements de Haute-Garonne (chef-lieu Toulouse) et du Lot (chef-lieu Cahors), la Constituante vote l'annexion de Montauban au département du Lot (15 janvier 1791). Le district de Montauban regroupe les cantons de Montauban, Mirabel, Lafrançaise, Montpezat, Puylaroque, Caylus, Bruniquel, Nègrepelisse et Caussade<ref>Daniel Ligou Montauban... page 216.</ref>. Montauban devient sous-préfecture à la création de l'administration préfectorale, en 1800.
Les déboires administratifs de la ville n'empêchent pas deux Montalbanais de connaître à Paris une notoriété nationale : Olympe de Gouges, femme de lettres déjà sous l'Ancien Régime, revendique les droits des femmes et des citoyennes, mais lance contre Robespierre des attaques qui la mènent à l'échafaud. Jeanbon Saint André, ancien pasteur calviniste, entre au Comité de Salut Public. Il fait adopter le drapeau tricolore sous la forme que nous connaissons encore aujourd'hui. Il doit de survivre au 9 thermidor d'être envoyé en mission en province à cette date. Il continue sous Napoléon une carrière préfectorale interrompue par son décès en 1813 à Mayence.
Il faudra attendre 1808 (sénatus-consulte du 21 novembre), pour que [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] crée un nouveau département, le Tarn-et-Garonne, dont Montauban devient le chef-lieu. La nouvelle circonscription compte seulement 3 545 km² et 238 882 habitants. Le premier préfet est Félix Le Peletier d'Aunay<ref>Alfred Fierro, André Palluel-Guillard et Jean Tulard Histoire et dictionnaire du Consulat et de l'Empire Robert Laffont Collection Bouquins, 1995, Article Tarn-et-Garonne, page 1116.</ref>.
La ville stagne économiquement et connaît ensuite un déclin industriel fortement concurrencée par la Flandre, l'Angleterre et le Nord-Pas-de-Calais dans la production de tissus. Malgré tout, Montauban profite de la croissance économique du Second Empire puis de la Belle Époque, Ses vieux quartiers sont restaurés, et la ville se modernise, sur les rives du Tarn (Villebourbon, Sapiac) les crues de 1766, 1870 et 1930 sont particulièrement destructrices alors que la vieille ville, située en hauteur, n'est pas touchée. Cependant des avenues, le long desquelles des immeubles viennent s’agglomérer, sont tracées : les faubourg Lacapelle et faubourg du Moustier notamment. Le musée Ingres est ouvert en 1851 et s'agrandit progressivement dans tout l'ancien palais épiscopal. De nouvelles églises de style néogothique sont édifiées dans les quartiers récents : Saint-Orens à Villebourbon et Saint-Jean-Baptiste à Villenouvelle. Le quartier de Villenouvelle est relié au centre ancien par un nouveau pont, celui des consuls de style néo-médiéval, qui enjambe le ruisseau Lagarrigue en 1898. Au sud de ce nouveau pont, la place Lefranc devant le théâtre est agrandie et aérée. Une bibliothèque de style Beaux-Arts est bâtie au cœur de la vieille ville, en face du musée Ingres. Un riche particulier fait construire le château de Montauriol et son parc où siège depuis 1974 le conseil départemental de Tarn-et-Garonne. L'hôtel de Préfecture est bâti. Villebourbon confirme son statut de quartier industriel, avec l'édification de deux moulins (Sapiacou et glacière de Palisse) et des biscuiteries Poult, bâtiment de style néo-mauresque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Page h' est aménagé en 1861. Le réseau ferré français est en plein essor : en 1856 le premier train de la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville s'arrête à Montauban en 1864 la gare de Montauban-Villenouvelle est ouverte aux voyageurs et en 1884 la nouvelle gare de Montauban-Villebourbon entre en service. À la fin de la période, quelques années avant la Première Guerre mondiale, un second pont est édifié sur le Tarn, le pont Neuf<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quelques bâtiments de style Art déco comme le bâtiment des postes (allée de l'Empereur) sont à remarquer, ainsi que les anciennes halles (place Lalaque) ou les galeries Lafayette (hyper-centre). De façon plus classique et rappelant la place Nationale, le théâtre se voit doté d'une nouvelle façade. La ville est desservie par les Tramways de Tarn-et-Garonne, en service de 1913 à 1933.
À la fin de l'hiver 1929-1930, un épisode cévenol<ref>inondation de mars 1930 dans le Tarn, sur le blog Mazamet-Montagne-Noire</ref> succède à plusieurs jours de pluie. Fin Modèle:Date- le Tarn gonfle très sérieusement, et une crue dévastatrice de Modèle:Unité ravage Montauban et Moissac début mars. Les secteurs de Villebourbon et de Sapiac sont complètement immergés<ref>1930 : l'inondation du siècle, sur ladepeche.fr</ref>. On dénombre plus de Modèle:Nobr et Modèle:Nombre détruits (dont la majeure partie sur Moissac et Montauban)<ref>Le Sud-Ouest ravagé par les inondations, sur meteofrance.fr</ref>. Cette crue centennale, voire millénaire, fut nommée « l'inondation du siècle » et sert de référence au plan de prévention des risques liés aux inondations. Montauban est touchée en 1996 par une autre crue de moindre importance. À la suite de cet événement, des digues et barrages sont bâtis en bordure du Tarn pour éviter et atténuer les effets dévastateurs d'une nouvelle crue<ref>Montauban à l'abri des inondations, sur le courrier des maires</ref>.
« Si dès la fin 1936, quelques centaines de familles espagnoles de réfugiés débarquent à Montauban pour fuir la guerre civile, ce sont des milliers de républicains qui transitent par la gare de Villebourbon avant de gagner le camp de Septfonds. »<ref>Max Lagarrigue (dir.), 1940, la France du repli : l'Europe de la défaite, Toulouse, Privat, 2001.</ref> Dans ce cortège, Manuel Azaña, président de la République espagnole, « après avoir échappé à la Gestapo près du Pyla, parvient dans une ambulance à Montauban. »<ref name="Max Lagarrigue 1940" /> Finalement mis en résidence surveillée dans une chambre de l'hôtel du Midi à la demande du gouvernement de Vichy, « Azaña à qui l'on refuse un exil au Mexique »<ref>G. Bourgeois, Manuel Azaña et le bon vouloir de Vichy, éd. Arkheia, Montauban, 2008.</ref>, meurt d'épuisement, le Modèle:Date. « Le préfet Durocher lui refuse des obsèques ostentatoires, la visite du maréchal Pétain deux jours à peine après ses obsèques n'y était, sans doute, pas étrangère »<ref>Max Lagarrigue, Manuel Azaña et la France, éd. Arkheia, Montauban, 2007.</ref>.
En 1940, plusieurs dizaines de milliers de réfugiés de toute l'Europe du Nord, et en particulier des sujets belges affluent. « Carrefour, Montauban devenait un terminus pour ces milliers d'exilés qui avaient tout quitté pour ne pas revivre les horreurs et exactions allemandes de la Seconde Guerre mondiale »<ref name="Max Lagarrigue 1940">Max Lagarrigue, 1940, la Belgique du repli. L’histoire d’une petite Belgique dans le Sud-Ouest de la France, éd. Hainaut, Charleroi, 2005</ref>. Parmi ces réfugiés, « il y avait aussi Mona Lisa, La Joconde de Léonard de Vinci qui échappait au pillage et trouvait refuge avec toute une partie des collections du Louvre et du musée de Versailles dans les épais murs du musée Ingres »<ref name="Max Lagarrigue 1940" />. Sous la garde du futur académicien André Chamson, une plaque commémorative le rappelle au 30, rue de la Comédie.
Au printemps 1941, une enquête de police vise à localiser et à arrêter les membres de la direction et des militants du Parti communiste autrichien (KPÖ)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date, les nazis assistés par des miliciens, avaient arrêté sur dénonciations à Nègrepelisse deux maquisards, Henri Borderie et André Castel et avaient cerné Montricoux à la recherche de maquisards. Onze hommes furent interpellés et transférés en camion vers Montauban. Parmi eux, figuraient Pierre Bonhomme, Pierre Feuillée, André Huguet, Henry et André Jouany, Hugues et Lucien Lespinet, Camille Mazard, René Cournut, Eugène Fournier et Michel Mélamed. Le groupe « Fantôme » du corps franc Dumas attaqua le convoi au lieu-dit Les Brunis. Il y aura quatre tentatives d’évasions : Eugène Fournier et René Cournut réussissent, Pierre Bonhomme et Pierre Feuillée sont abattus. Inférieurs en nombre, les maquisards décrochent. Marcel Loupiac et André Bauer sont tués, Gorges Wrobel, Pierre Guisti, Angelo Foffano et Maurice Daugé réussissent à fuir avec Georges Jacquot. L’ennemi compte plusieurs morts parmi les soldats allemands et les miliciens. Louis Délèris, de passage sur la route, est embarqué comme otage avec les autres prisonniers. Dans la nuit du Modèle:Nobr, les prisonniers sont conduits place Pétain où les nazis envisagent leur exécution. Profitant de l'obscurité, les Résistants parviennent à s'enfuir. André Castel, Henri Jouany, André Huguet et Michel Mélamed sont repris. Ces quatre-là seront immédiatement pendus dos à dos aux deux Modèle:Page h' de la place. Un autre otage, Lespinet, qui s'était lui aussi évadé au cours de la nuit, sera retrouvé au petit matin. Il décédera à l'hôpital des suites de ses blessures. A Montech le 26 juillet, André Jouany et Lucien Lespinet sont retrouvés dans une tombe au lieu-dit « Châteauroux ». L’autopsie révélera qu’ils y avaient été enterrés vivants.
La bataille du Rond et la Libération
Alors que plusieurs attaques se déroulent autour de Montauban, les nazis reçoivent l’ordre de quitter la ville pour retourner dans le Nord de la France et fuient aussi vite de Montauban, le Modèle:Date-. En même temps une colonne allemande de Modèle:Nobr arrive de Cahors où elle s'est fait attaquer par des maquisards ; elle se dirige vers Toulouse.
Le Modèle:Nobr en milieu d’après-midi, ces soldats nazis arrivent à Montauban, alors qu'une foule fête déjà le départ des troupes allemandes jusqu'alors stationnées dans la ville ; les habitants se barricadent à nouveau dans l’urgence. Vers Modèle:Heure, la colonne allemande venant de la RN 20 est arrêtée par des coups de feu partis de l’avenue de la gare de Villenouvelle et du Rond. Depuis leurs fenêtres les habitants leur tirent dessus. Des maquisards arrivent ensuite en renfort, prenant position dans les fossés de l’avenue de Paris et au Rond. En fin d’après-midi, les troupes d’Occupation passent à l’attaque par de violents tirs de mortier avant d’essuyer la mitraille d’un avion allié toulousain. Les nazis sont contraints de battre en retraite à la tombée de la nuit. Le bilan est de Modèle:Nobr. La ville est considérée comme libérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les Trente Glorieuses
Pendant les trente glorieuses sont édifiés de nouveaux quartiers périphériques de lotissements et de résidences à l'est, notamment les Chaumes. Pendant la même période sont construits la piscine Chambord, le parc sportif de la Fobio, une nouvelle bibliothèque à l'est de la ville puis les archives du musée Ingres. Deux zones industrielles et commerciales émergent à l’extrême nord (Aussonne, Albanord) et à l’extrême sud de la Ville (Albasud). Un troisième pont enjambant le Tarn est inauguré en 1970, le pont de Sapiac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La RN 20 devient l'autoroute A20. Après les années 1970, la ville s'étend, avec la constitution de hameaux (Fonneuve, Carreyrat, Saint-Martial, Falguières…) et la construction de nombreux lotissements en bordure de la ville.
De nouvelles infrastructures voient le jour à Montauban : salle de concert Eurythmie sur l'ancien site de la gare Villenouvelle (2000), coulée verte sur l'ancienne ligne de chemin de fer (2002), médiathèque (2012), golf (2012), complexe aquatique (2013). Fermé à la navigation depuis 1990, le canal de Montech est rouvert en 2003.
En 2006, un incendie détruit le moulin de Sapiacou<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le boulevard urbain Ouest est progressivement édifié à partir de 2010, avec notamment l'inauguration du pont de l'Avenir en 2011.
Montauban est desservie par les TGV, mais le réseau LGV n'arrivera pas à Montauban avant 2024. Le tracé de la ligne est déjà défini et une gare LGV devrait être bâtie au sud de la ville.
Attentat de mars 2012
Les Attentats de mars 2012 en France se sont déroulés en série à Toulouse et Montauban, tuant sept personnes : trois militaires dont un de confession musulmane et quatre civils, dont trois enfants d'une école juive. Le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi des affaires et a ouvert trois enquêtes « pour des faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste », d'après François Molins, le procureur de Paris.
La méthode employée lors de chaque meurtre est identique : casqué, à scooter, équipé d'une caméra GoPro2,3, le terroriste islamistefranco-algérienMohammed Merah exécute ses victimes « à bout touchant » avec un pistolet de type Colt 455 de calibre .45 ACP et un pistolet mitrailleur de type Mini-Uzi de calibre Modèle:Unité Parabellum. L'analyse balistique a montré que l'une des armes du crime était la même dans les trois fusillades. Retranché dans son appartement, Mohammed Merah est tué le Modèle:Date-, lors de l'assaut donné par les policiers du RAID.
Le Modèle:Date, à Modèle:Heure, deux militaires, Abel Chennouf, français catholique d'origine algérienne, âgé de Modèle:Unité et Mohamed Legouad, français musulman, d'origine algérienne âgé de Modèle:Unité, sont tués et un troisième, Loïc Liber, âgé de Modèle:Unité, est grièvement blessé à la tête, alors qu'ils retiraient de l'argent à un distributeur d'argent situé à proximité de la caserne du [[17e régiment du génie parachutiste|Modèle:17e RGP]] où ils étaient cantonnés à Montauban. Leur assassin est arrivé en scooter, a fermement écarté une personne âgée et a tiré dans la tête et dans le dos des victimes, prenant le temps d'achever l'une d'elles à terre. Les enquêteurs retrouvent sur place Modèle:Unité de calibre .45 ACP similaires aux munitions utilisées lors du premier meurtre. Le tireur a pris la fuite à scooter aux cris de « Allah akbar ». Un chargeur roule sous une camionnette garée à proximité. Un des trois militaires est sous-officier au 17e régiment du génie parachutiste, les deux autres sont des engagés au sein du même régiment.
La piste de la motivation raciste est évoquée avant et après la troisième fusillade, celle de l'école juive la piste terroriste a alors été envisagée : les deux tués sont d'origine maghrébine et le blessé est Antillais.
Alors que le tueur présumé était toujours retranché dans son appartement, cerné par les hommes du RAID, le chef de l'État s'est rendu à Montauban accompagné du Premier ministreFrançois Fillon, du ministre de la Défense, Gérard Longuet, et de plusieurs membres du gouvernement. Les familles des victimes étaient présentes ainsi que les candidats à l'élection présidentielleFrançois Hollande avec Manuel Valls, Eva Joly, Marine Le Pen, François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan. Nicolas Sarkozy a déclaré dans son discours que "Cet homme voulait mettre la République à genoux, la République n'a pas cédé, la République n'a pas reculé, la République n'a pas faibli", "La France a été plus forte que celui qui semait la mort et la douleur sur son passage", a-t-il souligné en réaffirmant que face à des tels événements il ne fallait "en aucun cas céder à l'amalgame", ni "à la vengeance". Dans son discours il a aussi déclaré que ce sont des "Victimes d'une exécution terroriste" et a aussi estimé que c'était "bien l'armée française que le tueur a visée". "Je veux dire ici solennellement que si des communautés ont été prises pour cibles à Montauban comme à Toulouse, ce sont des enfants, des soldats des Français qui ont été assassinés. Ces soldats étaient nos soldats, ces enfants sont nos enfants"153, a poursuivi le chef de l'État. Pour finir la cérémonie, Nicolas Sarkozy s'est recueilli et a salué les cercueils des trois militaires couverts du drapeau tricolore. Cette cérémonie était retransmise en direct sur LCP, France 3 et sur les chaines d'information en continu sur BFMTV et I>télé. Elle a réuni plusieurs milliers de personnes dans la Caserne du [[17e régiment du génie parachutiste|Modèle:17e RGP à Montauban]].
Mohammed Merah
Mohammed Merah se revendique d'Al-Qaïda et se serait rendu en Afghanistan et dans les régions tribales du Pakistan. Il invoque notamment le désir de venger la mort d'enfants palestiniens dans le conflit israélo-palestinien et la volonté de « s'en prendre à l'armée française » pour justifier son acte. Il confie avoir le sentiment que « tuer un soldat français en France aurait le même retentissement que tuer dix soldats français en Afghanistan ».
Hommage aux attentats de Charlie Hebdo et de novembre 2015
Le Modèle:17e régiment du génie parachutiste (RGP) est une unité militaire d'élite française unique en Europe basée au quartier Doumerc à Montauban. Il reprend les traditions du [[17e régiment colonial du génie|Modèle:17e régiment colonial du génie]] qui s'était illustré lors de la Seconde Guerre mondiale. Le Modèle:17e régiment du génie parachutiste fait partie de la [[11e brigade parachutiste|Modèle:11e brigade parachutiste]] au profit de laquelle il assure toutes les missions spécifiques du Génie d'assaut parachutiste dans un cadre d'emploi aéroporté, héliporté et mécanisé, telles que le franchissement d'assaut, la reconnaissance dans la profondeur, l'aide au déploiement, ainsi que les opérations de déminage et de dépollution (munitions, obus, engins explosifs…). Il est présent sans discontinuer depuis 1975 sur tous les théâtres opérationnels (Liban, Tchad, Nouvelle-Calédonie, Guyane, Pakistan, Kurdistan, Koweït, Cambodge, Somalie, Rwanda, Gabon, Mozambique, ex-Yougoslavie, Albanie, Kosovo, Afghanistan, Mali…). Pour ces différents engagements le [[17e régiment du génie parachutiste|Modèle:17e RGP]] a été cité trois fois à l'ordre de l'armée et deux fois à l'ordre du corps d'armée, et trois de ses compagnies à l'ordre de l'armée (la 2) et à l'ordre du corps d'armée (la 1 et la 3). De plus, Montauban possède une Base de Défense (BDD) regroupant quelques unités militaires de Montauban, Agen et Castelsarrasin.
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Montauban s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"/> :
En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2013_0">
Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A2" name="Alize2_2013_1">
Modèle:Lien web.</ref> :
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels<ref group="Note">Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (52 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 23 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013 ;
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Montauban<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail">
Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"/> :
La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :
des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour une valeur de Modèle:Euro (65 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 39 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2012 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011 ;
des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (28 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
Les ressources en investissement de Montauban se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2013_2"/> :
nouvelles dettes pour une valeur de Modèle:Euro (12 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 71 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis Modèle:Unité, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2012 ;
subventions reçues pour une valeur de Modèle:Euro (9 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 53 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
L'endettement de Montauban au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Nobr de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Montauban.</ref> :
l'encours de la dette pour un montant de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 35 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013<ref group="A2" name="Alize2_2013_5">
l'annuité de la dette pour une valeur de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 21 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2011 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013<ref group="A2" name="Alize2_2013_5"/> ;
la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 16 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2009 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2010<ref group="A2" name="Alize2_2013_4">
Université de Montauban, antenne de l'université de Toulouse 2 Département Archives et Médiathèque (DAM)
Université de Montauban, antenne de l'université de Toulouse 3 Licences Professionnelles "Instrumentation et Systèmes Innovants pour une Agriculture Eco-responsable".
École de commerce et de gestion de Montauban (EGC)
Montauban compte un centre hospitalier, situé rue Léon-Cladel. Cet hôpital accueille un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI), qui forme infirmiers et aides-soignants. Trois cliniques privées se situent également à Montauban : la clinique Cave, la clinique croix Saint-Michel du Modèle:Dr Boyé et la clinique du Pont de Chaume.
Médias
Presse locale et régionale
La presse locale est dominée par La Dépêche du Midi, principal groupe médiatique en Occitanie, qui compte une édition locale dans le Tarn-et-Garonne. Les journaux Le Réveil du Tarn-et-Garonne (jusqu'à sa fermeture en 2017) et Le Petit-Journal, tri-hebdomadaire implanté dans 11 départements du Sud-Ouest dont le Tarn-et-Garonne où il est basé, complètent ce paysage médiatique.
Les Nouvelles de Tarn-et-Garonne, qui est un bimensuel communiste du Tarn-et-Garonne, publie également une édition à Montauban.
Nostalgie Quercy-Gascogne (97.6 FM) : Antenne locale de Nostalgie pour Montauban mais aussi Auch (101.6 FM), Valence d'Agen (101.6 FM) et Cahors (102.3 FM, depuis 2016). Elle propose des décrochages locaux depuis des studios montalbanais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
CFM radio (101.2 FM) : radio associative du nord Midi-Pyrénées orientée sur la musique rock. Elle émet des décrochages locaux sur Montauban<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sud Radio (104.7 FM) : grande radio régionale du Sud. Elle est aussi recevable sur 102.0 FM depuis le site du Pic du Midi.
Télévision locale
France 3 Midi-Pyrénées est recevable dans Montauban grâce au site d'émission du Pic du Midi comme les autres chaînes de la TNT. Une webtélé locale montalbanaise, appelée TvLocale, existe également.
Manifestations culturelles et festivités
La ville accueillait chaque année le festivalAlors… Chante! qui s'installe à partir de 2016 à Castelsarrasin sans trouver le succès escompté et disparaît en cette année.
Elle accueillait aussi tous les mois de juillet un festival de jazz, le Jazz à Montauban et en Tarn-et-Garonne.
Depuis 1991, le Festival de littérature Lettres d'Automne, à la mi-novembre, accueille un écrivain pendant deux semaines.
Depuis 1994, chaque deuxième week-end du mois de septembre, les 400 coups s'installe à Montauban. Elle est la plus importante de la région et la Modèle:5e plus grande fête de France avec plus de Modèle:Nobr et réunissant plus de Modèle:Nombre. Durant les Modèle:Nobr de fêtes on peut y retrouver des manèges à sensation, des concerts, des défilés, des cavalcades, des bandas, un feu d'artifice, etc.
Depuis 2009, le festival International de Magie se produit à Montauban dans la salle Eurythmie.
Depuis 2015, le festival Montauban en Scènes créé par la ville de Montauban propose tout l'été une programmation équilibrée et diversifiée d’une quarantaine d’événements mêlant musique, danse, humour, spectacles pour enfants, arts de la rue, ateliers découverte, etc.
Depuis 2019, le Festival Mars en Danse se produit au théâtre Olympe-de-Gouges.
Depuis 2015, la ConspiraSon asso organise une soirée de musique électronique, les Modèle:Date-, au square Picard
Depuis 2019, un festival de Gwoka se déroule le deuxième samedi d'août "Place au Gwoka"
Événements :
Modèle:Date- : Intervilles, le jeu télévisé phare de l'été en France des années 1990 - 2000 s'est installé dans le centre-ville de Montauban pour affronter la ville de Tarbes. Montauban remporte la victoire avec un score de 8 - 5.
Les Jeunes Espoirs montalbanais (JEM) : école de football, créée en 1986 et réputée pour sa formation des jeunes (n'avait pas d'équipe seniors jusqu'en 2018) .
Le Dojo montalbanais, un club majeur de la région en judo.
L'Association montalbanaise de sauvetage et secourisme : natation sportive, sauvetage, formation BNSSA
Le MN82, un des plus grands clubs de natation de France, avec Modèle:Unité en 2011. Né de la fusion des deux principaux clubs tarn-et-garonnais, le Cercle des Nageurs Montalbanais et les Dauphins Montalbanais, Montauban Natation 82 a vu le jour le Modèle:Date-.
ULM 82, le plus grand club ulm du Tarn-et-Garonne à Albefeuille-Lagarde, école de pilotage et baptême de l'air.
Player's Montauban: Club de pétanque de la cité d'Ingres, créé en 1991, avec un titre de champion de France de Jeu provençal, dès 1992.
Montauban est également une ville qui possède un club de Handisport : le Montauban Handisport qui comprend, notamment, une section de rugby à XIII fauteuil : Les Pandas . Ceux-ci disputent le championnat Élite 1 (première division) à la fin des années 2010.
En 2009, 50,9 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 70,5 % d'actifs dont 61,2 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 28 756 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 22 213, l'indicateur de concentration d'emploi est de 154,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre trois emplois pour deux habitants actifs<ref group="Insee">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Montauban comptait Modèle:Nombre : 343 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 343 dans l'industrie, 501 dans la construction, 3 958 dans le commerce-transports-services divers et 1 041 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.
En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Montauban<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 363 par des autoentrepreneurs<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.
Zone industrielle d'Albanord (ou d'Aussonne) : cette zone d'activité est la plus étendue de la ville. Elle regroupe plus de Modèle:Nombre et environ Modèle:Nombre. D'autres projets existent, tels que la création de la ZAC "Les Prades" sur Modèle:Unité dans la continuité d'Albanord. Ce projet a pour but de rassembler des concessions automobiles et des entreprises artisanales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les travaux de VRD se sont achevés en Modèle:Date-. Renault, Volvo, Citroën, Midi-Pyrénées Électricité se sont déjà installés. De plus, Leroy-Merlin a ouvert un magasin de plus de Modèle:Unité fin 2016 sur Albanord. Enfin, un retail park surnommé "Les Portes de Montauban" sera livré fin 2016. Plusieurs dizaines d'enseignes devraient s'installer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un pôle artisanal porté par le promoteur Chambéry Transaction Investissement projette Modèle:Unité de surfaces commerciales. De son côte, la mairie envisage de réaliser un pole consacré à l'habitat durable.
Zone Industrielle de Sapiac : Cette zone d'activité est plus petite que celle d'Albanord. Elle regroupe Modèle:Nobr et emploie Modèle:Nombre.
La ville constitue une curiosité architecturale caractéristique des bastides de la région.
Fondée en 1144 par le comte de Toulouse, comme de nombreuses petites villes du Sud-Ouest, elle répond à certaines caractéristiques : ses rues se coupent toutes en angles droits et définissent une place centrale rectangulaire (plus justement trapézoïdale). Le centre ancien est très homogène et aucun bâtiment moderne ne vient rompre l'harmonie des façades de brique rose généralement édifiées aux {{#switch: XVIII
}}, et qui font de la cité, avec Albi et Toulouse, une de ces « Modèle:Page h' » du Sud-Ouest de la France, son syndicat d'initiative lui décernant le titre de la plus rose des villes roses du Sud-Ouest<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Aujourd'hui, la brique est mise en valeur comme un symbole de la ville. Cependant, dans les constructions modernes, elle n'est utilisée que comme parement décoratif.
La place Nationale et sa double rangée d'arcades voûtées sur croisées d'ogives furent reconstruites au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite des incendies de 1614 et 1649 et de la volonté de l'intendant Legendre, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de supprimer les dernières maisons à façade en torchis, afin d'assurer "l'embellissement et entière perfection de la place publique"<ref>A.M. Montauban 11 DD 1</ref>.
L'église fortifiée Saint-Jacques. Elle est, avec le pont Vieux, le seul vestige médiéval de la ville. De la seconde église construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il ne subsiste que le clocher de type toulousain et une partie de la nef. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le chevet plat est remplacé par une abside polygonale, alors que la ville traverse une période de prospérité et que l’église devient le siège d’une paroisse. Transformée en tour de guet (clocher), atelier de fabrication du salpêtre (nef) et fortin (chœur) durant les guerres de Religion, Saint-Jacques porte encore en façade les traces des boulets de canons du siège de 1621. Après la reconquête catholique (1629), Richelieu ordonne la reconstruction à l'identique de l'église. Un temps cathédrale (1629-1739) elle est pourvue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de nouveaux portails latéraux et d'une tribune. En façade, le portail néo-roman surmonté d'une mosaïque date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="montauban-tourisme.com">Modèle:Lien web.</ref>.
La cathédrale Notre-Dame est atypique, de par sa construction en pierre dans un paysage architectural dominé par la brique rouge. Sa construction a été ordonnée par Louis XIV, pour marquer la présence du pouvoir royal et du catholicisme dans une ville traditionnellement protestante. Son autel a été réalisé par les ébénistes d'art Onéglio et Irène Fasan.
L'ancien collège des Jésuites. Arrivés en 1629 dans le sillage de Richelieu, les Jésuites acquièrent en 1676 un hôtel particulier sur la limite nord-est de la ville, pour y installer leur collège et leur chapelle (actuelle église Saint-Joseph). Modifié puis agrandi à plusieurs reprises, le bâtiment à l’architecture austère s’organise autour de deux cours, auxquelles répondaient des jardins aujourd’hui disparus. Le bâtiment sert de fonderie de canons pendant la Révolution, puis redevient collège jusqu’en 1961. Il abrite aujourd’hui la Direction des affaires culturelles, le conservatoire de danse, l’Office de tourisme et le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine. Ouvert en 2008, ce nouvel espace présente un portrait historique, architectural et sensible de la ville<ref name="montauban-tourisme.com"/>.
Le parc Itzhak Rabin : situé à Beausoleil bas au sud du centre-ville, il s’agit d’une surface boisée s’étendant sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le cours Foucault : il s’étend sur près de Modèle:Nobr surplombant le Tarn, est une promenade très arborée<ref name="rH6CLKK">Modèle:Lien web.</ref>.
Le parc du Treil et l’île de la Pissote : ce parc de Modèle:Unité permet une découverte du Tarn et de ses berges, dans le quartier de Villebourbon. Il permet l’observation de l’île de la Pissote, située sur le Tarn au niveau du centre-ville, véritable havre de paix pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Des points d’observation depuis les berges du Tarn sont proposés, de même qu’un itinéraire reliant ces différents points<ref name="rH6CLKK" />.
Les alignements de platanes : ces alignements bordent certaines voies de communication (grandes départementales) ainsi que le canal de Montech. L’intérêt de ces platanes est principalement lié à l’âge et la taille des individus<ref name="rH6CLKK" />.
Le muséum d'histoire naturelle Victor Brun<ref>Modèle:Lien web</ref>, ouvert en 1854 à l'initiative de naturalistes amateurs de la Société des sciences, agriculture et belles-lettres du Tarn-et-Garonne qui souhaitaient montrer à leurs concitoyens leurs collections d'oiseaux et de mammifères.
Médiathèque Memo, située dans le quartier des Chaumes, inaugurée en 2013.
Cinémas : la ville possède un multiplexe, ainsi qu'une salle orientée Art et Essai : le « Paris ». Il existe également une association de cinéphiles, Eidos. Plusieurs associations de langues et cultures organisent chaque année une semaine du cinéma dans leurs langues d'étude (cinéma russe par l'association Pouchkine, cinéma italien par l'association Dante Alighiéri).
L'Académie de Montauban : elle a été fondée en 1730 par Jean-Jacques Lefranc de Pompignan sous la forme d'une société littéraire. Cette académie a poursuivi ses travaux sous différents noms. Elle a aujourd'hui son siège à l'Ancien Collège (au no 4 rue du Collège).
Durant les années 1598 à 1685 (où l'édit de Nantes était en vigueur), l'Académie de Montauban, université protestante, formait les pasteurs<ref>Michel Nicolas, Histoire de l'ancienne Académie protestante de Montauban (1598-1659) et de Puylaurens (1660-1685), édition E. Forestié, 1885.</ref>.
Le Conservatoire à rayonnement départemental (musique et danse).
La salle de concert et de spectacles de la ville, la salle Eurythmie, inaugurée en 2000.
Théâtres : le théâtre Olympe-de-Gouges. La ville accueille plusieurs troupes de théâtre amateurs, dont théâtre de l'Embellie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Avant même la création de la ville, de nombreux sites avaient été ou étaient habités. On peut en effet relever plusieurs toponymes (noms de lieux) occitans d'origine gallo-romaine, tels que Sapiac, Escorsac, Birac, Verlhaguet, Gasseras, Ardus qui font encore partie de Montauban, ou, plus loin, Léojac, Loubéjac, Verlhac, Albias, etc
Lors de la création de Montauban par le comte de Toulouse, Anfós Jordan (Alphonse Jourdain), en 1144, on peut donc affirmer que la totalité de la population locale emploie essentiellement l'occitan (variante quercynole), et que les intellectuels se servent aussi du latin, langue internationale de l'époque, utilisée notamment dans le clergé et pour les actes officiels<ref name="montauban.com">Modèle:Lien web.</ref>. C'est donc le nom de Montalban ("mont blanc", du latin "montem albanum") qui a été choisi pour le nom de cette nouvelle cité. L'origine de ce mot a fait l'objet de plusieurs autres hypothèses, dont celle d'un "mont des saules" (en occitan "albar"), ce qui explique la présence de cet arbre sur le blason<ref name="montauban.com"/>.
Aujourd'hui quelques vestiges utilisant l'écrit nous rappellent ce passé occitan. On peut voir au Musée Ingres une vieille thériaque où figure l'inscription "faz" (pour "fait"), deux cheminées où figure le rébus de Cahors illustré en occitan par un chien ("can") et un ours ("ors"), la vieille cloche "La Berlòca", quelques pierres tombales, le cadran solaire situé sur l'église Saint-Jacques avec son inscription "tard o d'ora vendrà l'ora". Mais c'est surtout dans la toponymie (les noms de lieux) comme les noms des quartiers : la Fòvia (la "Fobio" = le ravin), la Capèla (Faubourg Lacapelle), lo Mostièr (Le Moustier), la Mandona, l'Oleta, lo Toron, Mòrta-rieu, Mont-auriòl, Mont- alban, Mont-murat, las Albarèdas, lo Fau, la Landa, Font-nòva, Bona-font, la Mòla, Io Carreirat, las Farguetas, la Pissòta, lo Ramièr, Vinharnaud, la Vitarela, etc<ref name="montauban.com"/>.
Les noms des rues ont été changés au cours des années comme la rue des fabricants d'aiguilles (carrièra de la gulharià) qui est devenue "rue de la Comédie"; la rue du four du comte (carrièra del forn del comte) qui a pris le nom de "Gillaque", la rue des Juifs (carrièra dels josieus) célèbre aujourd'hui Mary-Lafon, Michelet a remplacé les barbiers (carrièra de la Barberià), la rue de la Forge (carrièra de la Fauriá) a fini après plusieurs dénominations par rappeler le souvenir de la Résistance, etc.<ref name="montauban.com"/>.
Culture populaire
Cinéma
Dans Les Tontons flingueurs, le classique de Georges Lautner, réalisé et sorti en 1963, Fernand Naudin (Lino Ventura), est propriétaire d'une entreprise de vente d'engins agricoles à Montauban. Appelé à Paris pour une affaire personnelle, il y est qualifié par Raoul Volfoni (Bernard Blier) de « gugusse de Montauban ». Le « gugusse » aura ensuite cette réplique : « On devrait jamais quitter Montauban ! ».
Charles Trenet rend hommage à Montauban dans sa chanson "fidèle" je suis resté fidèle au souvenir d'un soir à Montauban ;
Les Fréres Jacques, dans leur chanson "C'est çà l'rugby", mettent en scène avec humour les relations supposées de la ville avec celle de Perpignan par le biais de leurs équipes de rugby respectives.
Modèle:Blason-ville-fr
En 1809, Montauban fit partie des bonnes villes qui remplacèrent, sur leur blason, les fleurs de lys par trois abeilles, symbole de Napoléon.
Michel Ferrer et Jean-Claude Fau (dir.), Images et visages de Tarn-et-Garonne, tome V-1 : Le Pays montalbanais aux temps modernes, Compagnie des Écrivains de Tarn-et-Garonne, 2008, pages 35 à 190 ; tome V-2, pages 1 à 124.
Janine Garrisson (dir.), Montauban ville solaire, Autrement, 1993
Daniel Ligou (sous la direction de), Histoire de Montauban, Privat, Toulouse, 1984
Robert de Mentque, Le Vieux Montauban, 1944 ; rééd. par Privat, Toulouse, 2001
François Moulenq, Histoire du Tarn-et-Garonne, tome I, Modèle:P. et tome II Modèle:P., 1879 (réimpr 1991)
Henri Le Bret, Histoire de Montauban 1668 ; réédité en 1841, en 1976 (Éditions Laffitte Reprints, Marseille) et en 2000 (éditions de la Tour Gile)
Flottard Perrin de Grandpré, Histoire de Montauban - depuis la fondation de son abbaie par le Roi Pépin jusqu'à l'épiscopat de Pierre de Bertier (987-1674), Manuscrit des années 1680 édité en 2004
Montauban au Moyen Âge
Emmanuel Moureau :
Vivre en ville au temps des papes d'Avignon - Montauban (1317-1378), La Louve Éditions, Cahors, 2009
Un marchand au Moyen Âge, La Louve Éditions, Cahors, 2012
Yvan Reverdy, Alphonse Jourdain, comte de Toulouse, fondateur de Montauban, Académie de Montauban - Séance solennelle et publique du Modèle:Date-
La Réforme à Montauban
Robert Garrisson (éd.), Mémoires de Samuel de Pechels 1685 - 1692 , Musée du Désert, 1936
Henry de France, Les Montalbanais et le refuge, Éditions Le Livre d'Histoire
Philip Conner, Huguenot Heartland : Montauban and Southern French Calvinism during the Wars of Religion, Aldershot, 2002 (St Andrews Studies in Reformation History).
Daniel Dessert, Les Daliès de Montauban - Une dynastie protestante de financiers sous Louis XIV, Éditions Perrin, Paris, 2005
Histoire
Émerand Forestié, Histoire de l'imprimerie et de la librairie à Montauban, 1898 ; rééd. en 2008
Daniel Ligou, Montauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution (1787-1794), Paris, M. Rivière, 1958.
Henri Nicol, Le Jugement de Montauban ou le procès d'un honnête homme, Paris, La pensée universelle, 1979
(coll.) Académie des Sciences, Belles-Lettres et Art :
Jean-Paul Damaggio, Élections municipales à Montauban - une commune laboratoire (1904-2008) Documents, portraits, études, Éditions La Brochure, Angeville, 2013.
Luc Corlouër - Philippe Bon, Napoléon à Montauban (Essai). Le Cormoran, 2021
Jean Coladon et Guy Astoul, Montauban flamboyante et rebelle Compagnie des Écrivains de Tarn-et-Garonne, 2014 (Aquarelles : J. Coladon, Textes : G.Astoul)
Sarah Gerber, Hôtels de la noblesse et de la bourgeoisie à Montauban Éditions du Conseil Général, 2015, 132 pages.
Fiction
Luc Corlouër, Simon de Montauban, (Roman) Éditions le Cormoran, 2011