Montauban

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Montauban est une commune française, préfecture du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Ville de taille-Moyenne, Montauban compte Modèle:Unité, et avec son unité urbaine 80 503 habitants. Elle est le siège de la Communauté d'Agglomération du Grand-Montauban qui compte 78 505 habitants. Les habitants de Montauban sont appelés les Montalbanais ou Montalbanaises.

Sur le plan historique et culturel, la ville de Montauban est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy. Montauban est la ville la plus peuplée du département de Tarn-et-Garonne, et la sixième plus peuplée de la région Occitanie.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le Tarn, le Tescou, le canal de Montech, le Grand Mortarieu, le ruisseau de Frézal, le ruisseau de l'Angle, le ruisseau de la Tauge, le Petit Mortarieu, le ruisseau de Dagran, le ruisseau de Gesse, le ruisseau de Laffitte, le ruisseau de la Garrigue, le ruisseau de Miroulet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La commune est connue pour être le lieu de naissance de plusieurs hommes et femmes célèbres : Jean-Auguste-Dominique Ingres, l'un des plus grands peintres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville étant d'ailleurs surnommée « la Cité d'Ingres », Antoine Bourdelle, le sculpteur, Olympe de Gouges (1748-1793) femme de lettres et femme politique, et enfin Jeanbon Saint-André (1749-1813) qui participa entre autres à l'adoption du drapeau tricolore français moderne.

L'épisode historique connu sous le nom « les 400 coups » s'y est déroulé lors du siège de la ville huguenote, par Louis XIII, en 1621.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

La commune de Montauban est située au centre du département de Tarn-et-Garonne, sur l'axe de communication entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique. Elle se présente comme une vaste plaine découpée en terrasses par les plaines alluviales du Tarn, de l’Aveyron, et du Tescou. Un réseau hydrographique secondaire vient à son tour former de nombreux vallons. Le paysage a été façonné par les mouvements de ce réseau hydrographique. La présence d’alluvions (dépôts de sédiments charriés par un cours d’eau) sur une large partie du territoire de la commune atteste de ce phénomène. L’altitude varie entre Modèle:Nobr pour les points les plus bas de la commune (aux abords des lits mineurs du Tarn et de l’Aveyron), et entre Modèle:Nobr pour les points les plus hauts, situés sur les plateaux<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Vers le sud par temps clair, la chaîne de montagnes pyrénéenne est visible.

Modèle:Animation

Elle est à la croisée de grands itinéraires européens, comme les axes majeurs est-ouest E80 Rome - Lisbonne ou nord-sud E9 Paris - Barcelone.

Destination Voie routière Distance Temps de parcours automobile (sans pause) Distance à vol d'oiseau
Toulouse A20 - A62 Modèle:Unité 40 minutes Modèle:Unité
Castelsarrasin D958 - D14 - D813 Modèle:Unité 26 minutes Modèle:Unité
Albi A68 Modèle:Unité 1 heure 04 Modèle:Unité
Auch D928 Modèle:Unité 1 heure 21 Modèle:Unité
Castres D83 - D999 Modèle:Unité 1 heure 32 Modèle:Unité
Foix A66 - A62 Modèle:Unité 1 heure 29 Modèle:Unité
Agen A20 - A62 Modèle:Unité 58 minutes Modèle:Unité
Cahors A20 Modèle:Unité 47 minutes Modèle:Unité
Rodez A20 - D926 Modèle:Unité 1 heure 49 Modèle:Unité
Tarbes A20 - A62 - A64 Modèle:Unité 2 heures 07 Modèle:Unité
Montpellier A20 - A62 - A9 Modèle:Unité 2 heures 51 Modèle:Unité
Carcassonne A20 - A62 - A61 Modèle:Unité 1 heure 32 Modèle:Unité
Bordeaux A20 - A62 Modèle:Unité 2 heures 00 Modèle:Unité
Brive-la-Gaillarde A20 Modèle:Unité 1 heures 14 Modèle:Unité
Limoges A20 Modèle:Unité 2 heures 10 Modèle:Unité
La Rochelle RN137-A10-A62-A20 Modèle:Unité 3 heures 21 Modèle:Unité
San Sebastián A20 - A62 - A64 -AP8 Modèle:Unité 3 heures 46 Modèle:Unité
Andorre A20 - A62 - A66 - E9 Modèle:Unité 3 heures 06 Modèle:Unité
Barcelone A20-A61-RN20-E9 Modèle:Unité 4 heures 12 Modèle:Unité
Marseille A20-A61-A9-A54-A7 Modèle:Unité 4 heures 56 Modèle:Unité
Lyon A20-A61-A9-A7 Modèle:Unité 4 heures 34 Modèle:Unité
Châteauroux A20 Modèle:Unité 2 heures 57 Modèle:Unité
Tours D943-A20 Modèle:Unité Modèle:Heure Modèle:Unité
Orléans RN20-A20 Modèle:Unité 4 heures 07 Modèle:Unité
Nantes RN137-A83-A10-A62-A20 Modèle:Unité 4 heures 40 Modèle:Unité
Paris RN20-A20-A71-A10 Modèle:Unité 5 heures 37 Modèle:Unité

Géographiquement, elle se situe à Modèle:Unité du pic d'Aneto (Modèle:Unité), point culminant des Pyrénées, Modèle:Unité de la mer Méditerranée à Gruissan dans l'Aude à l'est, Modèle:Unité de l'océan Atlantique à Capbreton dans les Landes à l'ouest ainsi qu'à Modèle:Unité d'Andorre.

Communes limitrophes

Montauban est limitrophe de quatorze autres communes.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Montauban.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Aveyron, le Tarn, le Tescou, le canal de Montech, le Grand Mortarieu, le ruisseau de Frézal, le ruisseau de l'Angle, le ruisseau de la Tauge, le Petit Mortarieu, le ruisseau de Dagran, le ruisseau de Gesse, le ruisseau de Laffitte, le ruisseau de la Garrigue, le ruisseau de Miroulet, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Aveyron, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Tarn, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Tescou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal de Montauban, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le canal de Montech, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Grand Mortarieu, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Montauban et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Villemade<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de Frézal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Montauban et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de l'Angle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Génébrières et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de la Tauge à Saint-Étienne-de-Tulmont, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de la Tauge, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Monclar-de-Quercy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Lamothe-Capdeville, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé

Le climat de Montauban est, selon la classification de Köppen, de type subtropical humide, en bordure avec un climat océanique (le seuil entre ces deux types est une température moyenne de Modèle:Tmp pour le mois de l'année le plus chaud). Les températures sont plutôt douces en hiver et chaudes l'été ; la température minimale a été atteinte le Modèle:Date avec Modèle:Tmp et la température maximale en durant la Canicule de 2023 en Europe avec Modèle:Tmp<ref name="Canicule : une vague de chaleur d’une sévérité exceptionnelle">Modèle:Lien web</ref>, dépassant celui de la Canicule européenne d'août 2003 avec 41,8°C.

En saison estivale, Montauban connaît souvent des périodes de sécheresses comme pendant lors des canicules de 2003, 2006, 2012, où des restrictions d'eau ont été mises en place par la préfecture. Depuis 2019, la ville connait d'importantes vagues de chaleur et de plus en plus précoces. En 2019, les 40°C sont atteints pour la première fois en juin. En 2022, 28 jours à plus de 35°C et 15 jours de nuits tropicales<ref>Modèle:Lien web</ref> sont enregistrés avec 3 canicules successives. Ce qui place l'année 2022, comme la plus chaude depuis les relevées météorologique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

On compte environ Modèle:Nobr par an. La moyenne annuelle des précipitations est de Modèle:Unité, mais il n'est tombé que Modèle:Unité de pluie en 1967 et en revanche Modèle:Unité en 1959. La neige est présente sur Montauban environ sept jours par an. Il en est tombé Modèle:Unité en Modèle:Date- et Modèle:Unité les Modèle:Date et Modèle:Date. La neige est restée au sol dix jours consécutifs en Modèle:Nobr avec des températures avoisinant Modèle:Unité.

Le vent est faible en Tarn-et-Garonne mais sa direction dominante reste ouest-nord-ouest. La présence du vent d'autan est marquée. En Modèle:Date, le vent d'autan a soufflé à Montauban à plus de Modèle:Unité, Modèle:Unité en Modèle:Date, Modèle:Unité en 2009, lors de la tempête Klaus et Modèle:Unité lors d'une mini-tornade en Modèle:Nobr.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1885 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1991-2020 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Inondation du siècle

Du [[1er mars|Modèle:1er]] au Modèle:Date, Montauban a connu une importante inondation. Le Tarn est monté jusqu'à Modèle:Unité et a fait d'importants dégâts avec plus de Modèle:Unité détruites et plusieurs grands ponts emportés. Sur la ville de Montauban, le bilan faisant état de Modèle:Unité et Modèle:Unité, l'événement fut très vite qualifié d'« inondation du siècle ». Aujourd'hui, la ville a pris d'importantes mesures face aux inondations en Modèle:Quand de murs de 6 à Modèle:Unité de haut, avec des portes anti-crues pour éviter d'inonder le centre-ville exposé aux inondations. Elles ont servi pour la première fois le Modèle:Date lors d'une crue du Tarn où l'eau est montée jusqu'à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

La gare de Montauban-Ville-Bourbon

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article détaillé

Fichier:Gare de Montauban.jpg
Gare SNCF de Montauban-Ville-Bourbon.

C'est une gare desservie par des TGV, des Intercités, des Intercités de nuit et des TER. Elle permet de relier directement la ville, au sud à Toulouse et au nord à Paris, à Bordeaux à l'ouest et à Marseille à l'est, ce qui en fait un croisement ferroviaire majeur. La gare de Montauban est la seconde gare de Midi-Pyrénées par son chiffre d'affaires. Elle génère un peu plus de six millions d'euros de chiffre d'affaires par an, soit Modèle:Unité. La gare de Montauban a accueilli environ un million de voyageurs en 2008.

Entre 1913 et 1933, la ville était desservie par les Tramways de Tarn-et-Garonne.

Transports en commun

Modèle:Article détaillé

Fichier:GX 317 Le Bus TM.jpg
Un bus de l'ancienne livrée sur la ligne A, aujourd'hui supprimée.

La ville de Montauban est desservie par le réseau urbain des TM Transports Montalbanais<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui remplace le réseau le Bus TM en place jusqu'en 2018 dans la ville. Le réseau se compose de 9 lignes urbaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 20 lignes péri-urbaines<ref>Modèle:Lien web.</ref> vers les communes du Grand Montauban, 7 navettes spéciales et 5 lignes de transport à la demande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le service Rezo Pouce renforce le maillage des transports en commun. Il s'agit d'un réseau d’auto-stop organisé créé en France, développé sur Modèle:Unité du Nord-Toulousain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies routières

Modèle:Section à sourcer Montauban se trouve dans un axe majeur reliant le Nord de la France à l'Espagne et des côtes Atlantique à la Provence.

La rocade de Montauban est le contournement Est de la ville par le biais de l'autoroute A20, sur un axe sud-nord. La voie rapide, à 2x2 voies, compte environ 23 km de routes non concédées et la vitesse y est limitée à Modèle:Unité. La rocade compte 9 sorties sur le territoire et dessert les principaux quartiers de la ville ainsi que les principales communes alentour.

L'autoroute A20, qui traverse donc la ville du nord au sud, permet de rejoindre depuis Montauban les villes de Cahors, Limoges et Paris. L'autoroute permet aussi de rejoindre l'autoroute A62, situé à une dizaine de kilomètres au sud de la ville, pour rejoindre ensuite Toulouse, Bordeaux ou les Pyrénées et la mer Méditerranée.

D'autres routes départementales importantes permettent de rejoindre des villes alentour. L'ancienne route nationale 20, déclassée en RD 820 vers le nord ou partiellement remplacée par l'autoroute A20 au sud, permet de rejoindre Toulouse sans passer par l'A62 ou Caussade depuis le centre-ville. La RD 927 se dirige vers Moissac, la RD 928 vers Aubiet puis Auch, la RD 958 vers Castelsarrasin la RD 959 vers Molières ou encore la RD 999 vers Gaillac, puis Albi.

Le canal de Montech

Le canal de Montech est une voie navigable qui relie le Tarn au canal de Garonne. Depuis mai 2008, une nouvelle capitainerie du « Port Canal » accueille une vingtaine de bateaux.

Quartiers

La commune de Montauban est découpée en 4 zones et 24 quartiers<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Est : Fonneuve, Ramier, Les Chênes-Aérodrome, Lalande-Montplaisir, Saint-Martial, Clos Maury-Canteloube.

Sud : Médiathèque-Beausoleil haut, Carreyrat, Beausoleil bas-Zac Tempé, Le Fau-Vignarnaud, Sapiac-Pech Boyer.

Ouest : Villebourbon, Cours Foucault-Issanchou, Villenouvelle, Gasseras-Verlhaguet-Nivelle, Albasud, Quai Poult-Port Canal.

Nord : Hippodrome-Saint-Hilaire-Capou, Falguières, Birac, Albanord-Marché gare, Pomponne.

Hors zone : Centre-ville et Faubourgs.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:82121-Montauban-Natura2000.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, s'étendant sur Modèle:Unité dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « lac de la Piboulette et ruisseau le Grand Mortarieu » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la « rivière Aveyron » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Montauban est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Montauban, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,9 %), terres arables (25,6 %), zones urbanisées (24,4 %), cultures permanentes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), forêts (4,2 %), prairies (1,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Montauban est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant Modèle:Nobr concernées par un risque de débordement du Tarn, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait Modèle:Unité et près de Modèle:Unité. Modèle:Unité ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture des digues et Modèle:Unité ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1996, 1999, 2003, 2013 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Montauban est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:82121-Montauban-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montauban.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 17 419 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2002, 2006, 2011, 2012 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe AModèle:Note dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Attestée sous la forme Monte albano en 1267<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En occitan (languedocien), le nom de la commune s'orthographie Modèle:Langue (prononce Moun-tal-BA), mais se prononce localement avec une assimilation du L en U donc Montauban (moun-taw-BA). L'origine étymologique telle qu'elle est citée dans la charte de fondation, en 1144, ne fait aucun doute : il s'agit de mons albanus qui en latin signifie bien "mont blanc"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

On a souvent opposé mons albanus à mons aureolus qui dans les sources nomme le site de l'abbaye de Montauriol qualifié ainsi de mont doré. Une explication très hypothétique affirme que la ville de Mons albanus est située sur un rebord de coteau où l'on trouvait de nombreux saules, dont le dos des feuilles est blanc, et qui donnaient une impression de mont blanc. Paul Burgan et André Lafon évoquent « la malice d'une telle appellation » qui serait due à la fondation de cette ville neuve et du château comtal en l'opposant « ironiquement » au mont doré de l'abbaye qui rejetait catégoriquement la création d'une ville neuve<ref>Voir Paul Burgan et André Lafon, La Toponymie de Montauban. Les noms des lieux-dits de la commune. Étude phonétique, historique, étymologique et sémantique, Association Antonin Perbosc, 2014, 587 pages</ref>.

Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Rive-Civique<ref name=Cassini/>.

Histoire

Le site de Montauban

Le site de fondation initiale de la ville est délimité sur trois côtés par des cours d'eau : le Tarn à l'ouest, le Tescou au sud-ouest (jusqu'au confluent avec le Tarn) et le ruisseau de la Garrigue (la Mandoune) au nord-est (jusqu'au confluent avec cette même rivière).

Au sud, sur une hauteur surplombant le Tescou, se dressait depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'abbaye de Montauriol (peut-être fondée autour de 820 ou de 830), affiliée à l'ordre bénédictin sous le nom initial de Saint-Martin, puis de Saint-Théodard (Sanctus Audardus) depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Collectif, Images et visages de Tarn-et-Garonne, Modèle:Nobr, Le Pays montalbanais aux temps modernes, 2008, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>. De cette époque, date le premier noyau de peuplement autour de l'abbaye (village de Montauriol : Mons Aureolus)<ref>François Moulenq, Histoire du Tarn-et-Garonne, 1879 reprints 1991, tome I, Modèle:P., Tome II Modèle:P..</ref>.

Au nord, à une quinzaine de kilomètres, les ruines de l'antique ville gallo-romaine de Cossa semblent être ignorées.

Origines médiévales

Modèle:Section à sourcer

Fichier:Urbanisation de Montauban.png
Extension de l'urbanisation de Montauban, du Moyen Âge à aujourd'hui.
Fichier:Musée Ingres-Bourdelle - Deuxième sous-sol - Salle du Prince Noir.jpg
Salle du Prince Noir au musée Ingres-Bourdelle.

En octobre 1144, le comte de Toulouse, Alphonse Jourdain, fonde Montauban<ref>Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine de Montauban : La fondation de Montauban</ref>, souvent considérée comme une des premières bastides avec un plan type qui sera ultérieurement généralisé pour l'ensemble des bastides du Sud-Ouest notamment par les comtes de Toulouse. Ce développement des bastides ne pourra se faire qu'à partir de 1229, date du traité de Meaux-Paris qui mit fin entre autres aux villages fortifiés (Castéras, CastelnauModèle:, etc.) pour asseoir le pouvoir étatique et démanteler ainsi l'emprise seigneuriale qui persistait sur les campagnes françaises au Moyen Âge.

Le comte lui donne le nom de Montalba, le « mont des Saules » ou « mont Blanc », par opposition au nom de l'abbaye voisine de Montauriol, le « mont Doré ». La cité, construite comme toutes les autres bastides qui suivront, est tracée selon un plan orthogonal avec les rues coupées à angle droit qui rejoignent le cœur de la ville avec une place centrale dont l'actuelle place Nationale qui est affectée au commerce, et une place annexe pour l'église. Tentée par le catharisme, Montauban reste fidèle au comte de Toulouse. La petite ville nouvelle croît de façon spectaculaire, et l'ancien évêque de Cahors Jacques Dueze, devenu le pape Jean XXII, fonde l'évêché de Montauban en 1317, émancipant définitivement la ville de l'espace d'influence de l'abbaye de Moissac. La seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est une époque de prospérité et qui confirme l'essor commercial déjà présent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. C'est alors que sont lancés de grands travaux publics : l'église Saint-Jacques achevée en 1280 et le pont Vieux bâti de 1304 à 1335. Ce dernier est équipé de deux tours de défense à ses extrémités et d'une chapelle en son centre.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Montauban est en pleine expansion économique. Mais la guerre de Cent Ans va brutalement freiner cet essor. La ville passe pour quelques années aux mains des Anglais après plusieurs batailles. Le Prince de Galles, Édouard de Woodstock, dit aussi le Prince Noir, fait édifier un château au bord des rives du Tarn. En plus, à la guerre de Cent Ans vient s'ajouter la grande épidémie de peste de 1348, et le petit Âge glaciaire qui affectent la France dont Montauban. Dès 1368, la ville est à nouveau française et ne garde plus qu'un souvenir de l'occupation anglaise avec la salle du Prince Noir aux immenses voûtes d'ogives situées dans l'actuel musée Ingres.

En Modèle:Date-, par ses lettres patentes, le roi Louis XI confirme les privilèges de la ville, à la suite de la mort du duc de Guyenne, son frère<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Montauban et la Réforme

Fichier:Remparts de Montauban en 1621.svg
Les fortifications de Montauban au moment du siège, en 1621.

Dans les années 1530 et suivantes, la population de Montauban se convertit au protestantisme, et devient une des capitales du protestantisme français avec La Rochelle puis devient entièrement huguenote au début des guerres de religion<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>. En 1559, la messe pour la mort d’Henri II n’est dite qu’au bout de huit mois. En janvier 1561, le culte protestant est public ; au mois d’août, les moines catholiques sont dans l’impossibilité de prêcher. L’évêque est chassé, et tous les consuls de la ville sont protestants<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>.

En 1562, lors de la première guerre de religion, Montauban résiste à trois tentatives de siège de Blaise de Monluc. Les églises ne sont rendues aux catholiques, en 1563, que sous la menace. Aussi, quand Charles IX fait son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume – son frère le duc d’Anjou, futur Henri III, qui y fait de fréquents séjours et les cardinaux de Bourbon et de Lorraine –, il est exigé que les Montalbanais rasent leurs fortifications pour accueillir le roi. Après négociations, ce démantèlement est accepté et le roi fait son entrée le Modèle:Date-. Il est accueilli dans la liesse. Si l’évêque Jacques II des Prés-Montpezat peut revenir, il ne reste pas<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>.

Un premier temple est construit en 1565 qui a été démoli en 1615 pour construire le Grand temple de Montauban ou Temple neuf à l'emplacement de la chapelle de Lautier de l'hôpital Saint-Jacques suivant les plans de Pierre Belleville, architecte de Toulouse. Sa construction a été terminée avant le Modèle:Date-. L'ameublement du temple n'a été fait qu'en Modèle:Date-<ref>Henri de France, « Le Grand temple de Montauban », dans Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1880, tome 8, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>. Un second temple existait à Montauban, appelé Temple de l'École jusqu'en 1598, construit en 1609. C'est dans le Grand temple que le duc de Rohan prend la parole, le Modèle:Date-, pour faire promettre aux calvinistes montalbanais de se défendre. Le Temple neuf est démoli en 1665 par l'intendant Claude Pellot commis pour cela par un arrêt du Conseil<ref>Henry Le Bret, Histoire de la ville de Montauban, livre 1, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.

En 1570, la paix de Saint-Germain, signée entre le roi Charles IX et l’amiral Gaspard de Coligny, octroie aux protestants quatre places fortes : La Rochelle, Cognac, Montauban et La Charité-sur-Loire. Une nouvelle enceinte est construite.

En 1598, Henri IV, ayant accordé par l'édit de Nantes des droits religieux aux protestants de France, garantit à ces derniers des « places de sûreté » au nombre de 51, plus des lieux de refuge. Montauban est l'une des principales places de sûreté, avec Nîmes et La Rochelle. Elle acquiert ainsi le droit de se protéger en bâtissant et en entretenant des fortifications.

Cette même année, une université protestante, l'Académie de Montauban et de Puylaurens, y est installée. Daniel Chamier, pasteur drômois et rédacteur des articles secrets de l'édit de Nantes, y enseigne. Elle est fermée en 1685, lors de la révocation de l'édit de Nantes.

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Plan de Montauban durant le siège.

En 1621, le duc de Luynes, connétable de France qui mène la guerre contre les protestants, lève le siège de Montauban malgré une forte concentration d'artillerie. Pendant Modèle:Nobr, la ville, sous l'égide du consul Jacques Dupuy, est déterminée à résister au siège de l'armée royale. Elle aurait subi le feu nourri de Modèle:Nobr dont le clocher de l'église Saint-Jacques garde encore quelques traces. L’historien Max Largarrigue a démontré que cet épisode, connu comme Modèle:Citation, est en partie légendaire<ref>Max Lagarrigue, Les Quatre Cents Coups de Montauban, légende ou réalité ?, Montauban, revue Arkheia, Modèle:N°, 2002.</ref>.

La ville reconstruit à partir de 1614, les « couverts » qui portent le nom de place Nationale ; mais, en 1629, après la prise de La Rochelle, Montauban doit se soumettre. Dernière citadelle et place de sûreté calviniste, Montauban engage des tractations avec Richelieu dès la prise de La Rochelle et se rend sans résistance le Modèle:Date- à l'armée royale, Richelieu entre dans la ville avec son monarque et son ministre accueillis par les habitants aux cris de « Vive le roi, vive le cardinal » et rétablit le culte catholique à l'église Saint-Jacques. Les remparts sont détruits par l'autorité royale.

Montauban du XVIIe siècle à la fin de l'Ancien Régime

Fichier:Lieutenant Colonel Paul Pechell (1724–1800) MET DP162180.jpg
Lieutenant Colonel Paul Pechell (1724–1800)
par Thomas Gainsborough
v. 1780
Metropolitan Museum of Art.

La ville devient alors une capitale régionale, et chef-lieu d'intendance en 1633 ainsi que d'un tribunal des Finances, la cour des Aides en 1661, Généralité du Bas-Quercy en 1636. En 1635, Richelieu dote la Généralité de Montauban de onze "élections" et quatre "Pays d'États" du nord du Rouergue aux Pyrénées. Les onze "élections" sont : Figeac, Cahors, Villefranche, Montauban, Rodez, Millau, Verdun, Lomagne, Armagnac, Astarac, Comminges. Les quatre "Pays d'État", pyrénéens, sont les ressorts de Foix, Donnezan, Nébouzan et Quatre-Vallées<ref>Daniel Ligou Montauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution - 1787 - 1794, Librairie Marcel Rivière, 1958, page 13, plus notes 3 et 4.</ref>.

À l'instar du territoire qu'elle commande, elle atteint son apogée économique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec ses minoteries, ses tissages de la soie et de la laine, son dynamisme industriel est remarquable. Dans le même temps, la population subit les dragonnades (occupation des régiments de dragons chez l'habitant, à la suite de la révocation de l'édit de Nantes, en 1685).

En 1716, la Généralité de Montauban est scindée en deux : Auch devient la capitale d'une Généralité comprenant les cinq "élections" suivantes : Verdun, Lomagne, Armagnac, Astarac, Comminges et les quatre "pays d'État" pyrénéens<ref>Daniel Ligou Montauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution - 1787-1794 Librairie Marcel Rivière 1958.</ref>.

Certains protestants quittèrent la France comme cet ancêtre de Paul Pechell qui immigra en Irlande. Paul Pechell, son petit-fils, né à Owenstown, dans le comté de Kildare, entre dans l'armée britannique en 1744 dans le Premier régiment des Dragons. Officier distingué, servant en Flandres, il épouse en 1752 Mary Brooke de Paglesham dans l'Essex. Thomas Gainsborough fait son portrait vers 1780. Il est aujourd'hui conservé au Metropolitan Museum de New York<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ces persécutions n'empêchent pas qu'en 1700, elle compte environ Modèle:Nombre (Toulouse en compte environ Modèle:Nombre)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Nombre textiles et Modèle:Nombre de minoteries en 1750. Afin de réimplanter durablement le catholicisme dans la ville sont édifiés un nouveau palais épiscopal sur les ruines du château du Prince noir, une cathédrale de style classique en pierres de taille, un collège jésuite (l'Ancien Collège), et l'église Saint-Étienne de Sapiac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Montauban connaît un âge d'or et prend le visage qu'on lui connaît encore aujourd'hui : les nombreux hôtels particuliers de style classique en brique toulousaine, la place Nationale (rebâtie dans le style actuel après un incendie en 1614), le creusement du canal du Midi (puis le canal de Montech), le cours Foucault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les consuls autorisent l'implantation d'un théâtre sur l'emplacement actuel du théâtre Olympe-de-Gouges. Les tours fortifiées du Pont Vieux sont détruites et un arc de triomphe à la gloire du roi est édifié à l'extrémité du pont. De nouveaux quartiers prennent forme autour du centre ancien : Villebourbon (à dominante industrielle et artisanale), Villenouvelle.

La Cour de la Bourse des marchands est créée en août 1712 pour juger des différends commerciaux. Cette cour a continué jusqu'en 1790. La loi du Modèle:Date- a transformé les « juges consulaires » en « juges de commerce ». L'édit de mars 1710 donné à Versailles prévoit la création de 20 nouvelles juridictions consulaires. Le Modèle:Date-, un arrêt de Conseil du roi a nommé Jean-Jacques Clément, bourgeois de Paris, pour mettre en place ces juridictions. L'intendant de la généralité de Montauban, Gaspard-François Legendre de Lormoy, convoque 29 personnes le Modèle:Date- pour choisir les juges de cette cour. Pour une raison inconnue, il faut attendre août 1712 pour que cette cour soit mise en place. Cette Cour est séparée de la Cour de la Bourse des Marchands de Toulouse ce qui a entraîné une protestation des membres de cette cour dans une lettre du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>.

Montauban et les Montalbanais pendant la Révolution française

Modèle:... Fin 1790, Montauban est reléguée par les Constituants comme chef-lieu de district, malgré d'abondantes tractations pour que la ville puisse être chef-lieu de département<ref>Daniel Ligou Montauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution 1787 - 1794 Librairie Marcel Rivière 1958, pages 213 à 217.</ref>. Après des hésitations en décembre 1790 entre l'affectation du district de Montauban entre les départements de Haute-Garonne (chef-lieu Toulouse) et du Lot (chef-lieu Cahors), la Constituante vote l'annexion de Montauban au département du Lot (15 janvier 1791). Le district de Montauban regroupe les cantons de Montauban, Mirabel, Lafrançaise, Montpezat, Puylaroque, Caylus, Bruniquel, Nègrepelisse et Caussade<ref>Daniel Ligou Montauban... page 216.</ref>. Montauban devient sous-préfecture à la création de l'administration préfectorale, en 1800.

Les déboires administratifs de la ville n'empêchent pas deux Montalbanais de connaître à Paris une notoriété nationale : Olympe de Gouges, femme de lettres déjà sous l'Ancien Régime, revendique les droits des femmes et des citoyennes, mais lance contre Robespierre des attaques qui la mènent à l'échafaud. Jeanbon Saint André, ancien pasteur calviniste, entre au Comité de Salut Public. Il fait adopter le drapeau tricolore sous la forme que nous connaissons encore aujourd'hui. Il doit de survivre au 9 thermidor d'être envoyé en mission en province à cette date. Il continue sous Napoléon une carrière préfectorale interrompue par son décès en 1813 à Mayence.

Le palais épiscopal est confisqué par les révolutionnaires et la ville l'acquiert aux enchères pour en faire son hôtel de ville.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:La France illustrée - géographie, histoire, administration, statistique (1881) (14764194945).jpg
Illustration de Montauban en 1881.
Fichier:Ingres - Baron Joseph-Pierre Vialetès de Mortarieu - without frame.jpg
Joseph-Pierre Vialètes de Mortarieu
Ingres,
Pasadena, Norton Simon Museum.
Fichier:Musée Ingres-Bourdelle - Portrait du Baron Le Pelletier, prefet de Tarn-et-Garonne - Louis-Léopold Boilly - Joconde00000055174.jpg
Félix Le Peletier d'Aunay
peint par Louis-Léopold Boilly après 1808
Musée Ingres-Bourdelle

En 1805, le maire est le Baron Joseph Vialètes de Mortarieu, dont Ingres réalisa le portrait cette année là.

Il faudra attendre 1808 (sénatus-consulte du 21 novembre), pour que [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] crée un nouveau département, le Tarn-et-Garonne, dont Montauban devient le chef-lieu. La nouvelle circonscription compte seulement 3 545 km² et 238 882 habitants. Le premier préfet est Félix Le Peletier d'Aunay<ref>Alfred Fierro, André Palluel-Guillard et Jean Tulard Histoire et dictionnaire du Consulat et de l'Empire Robert Laffont Collection Bouquins, 1995, Article Tarn-et-Garonne, page 1116.</ref>.

La même année, la faculté de théologie protestante de Montauban rattachée à l'université de Toulouse, ouvre ses portes pour former les pasteurs réformés. Ses enseignants les plus connus furent Jules Pédezert, Charles Bois, Émile Doumergue et Jean Monod. Elle devient autonome en 1906, du fait de la séparation des Églises et de l'État en 1905 et est transférée à Montpellier en 1919, devenant la faculté de théologie protestante de Montpellier. Sa bibliothèque est divisée : la partie théologique revient à la faculté de Montpellier, tandis que la partie littéraire et humaniste, riche en ouvrages des {{#switch: XVI

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}}, est confiée à la Bibliothèque universitaire de Toulouse.

Modèle:Article détaillé

Fichier:Sur le pont, Montauban, 16 juin 1899 (4815456230).jpg
Le pont Vieux le 16 juin 1899 à Montauban.

En 1809, Montauban fit partie des « bonnes villes », qui remplacèrent, sur leur blason, les fleurs de lys par trois abeilles, symbole de Napoléon.

Fichier:Montauban, 10 août 1893 (4811555239).jpg
Photo de 1893 vu sur le Tarn et Montauban.

La ville stagne économiquement et connaît ensuite un déclin industriel fortement concurrencée par la Flandre, l'Angleterre et le Nord-Pas-de-Calais dans la production de tissus. Malgré tout, Montauban profite de la croissance économique du Second Empire puis de la Belle Époque, Ses vieux quartiers sont restaurés, et la ville se modernise, sur les rives du Tarn (Villebourbon, Sapiac) les crues de 1766, 1870 et 1930 sont particulièrement destructrices alors que la vieille ville, située en hauteur, n'est pas touchée. Cependant des avenues, le long desquelles des immeubles viennent s’agglomérer, sont tracées : les faubourg Lacapelle et faubourg du Moustier notamment. Le musée Ingres est ouvert en 1851 et s'agrandit progressivement dans tout l'ancien palais épiscopal. De nouvelles églises de style néogothique sont édifiées dans les quartiers récents : Saint-Orens à Villebourbon et Saint-Jean-Baptiste à Villenouvelle. Le quartier de Villenouvelle est relié au centre ancien par un nouveau pont, celui des consuls de style néo-médiéval, qui enjambe le ruisseau Lagarrigue en 1898. Au sud de ce nouveau pont, la place Lefranc devant le théâtre est agrandie et aérée. Une bibliothèque de style Beaux-Arts est bâtie au cœur de la vieille ville, en face du musée Ingres. Un riche particulier fait construire le château de Montauriol et son parc où siège depuis 1974 le conseil départemental de Tarn-et-Garonne. L'hôtel de Préfecture est bâti. Villebourbon confirme son statut de quartier industriel, avec l'édification de deux moulins (Sapiacou et glacière de Palisse) et des biscuiteries Poult, bâtiment de style néo-mauresque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Page h' est aménagé en 1861. Le réseau ferré français est en plein essor : en 1856 le premier train de la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville s'arrête à Montauban en 1864 la gare de Montauban-Villenouvelle est ouverte aux voyageurs et en 1884 la nouvelle gare de Montauban-Villebourbon entre en service. À la fin de la période, quelques années avant la Première Guerre mondiale, un second pont est édifié sur le Tarn, le pont Neuf<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Montauban perd de nombreux soldats dès les premiers jours du conflit : dans la forêt de Bertrix (Belgique), la Modèle:33e d'infanterie, basée à Montauban, perd près de Modèle:Nombre dans la seule après-midi du 22 août 1914 et en tout plus de Modèle:Nombre avant la fin du mois<ref>Sources : Michel Florens La Bataille de Bertix Revue Arkheia Modèle:N°, 1999, consultable à l'adresse http://www.arkheia-revue.org/1914-1918-La-bataille-de-Bertrix.html et http://www.sambre-marne-yser.be/article.php3?id_article=102</ref>. Un monument aux morts spectaculaire sera édifié par le sculpteur Bourdelle sur le cours Foucault.

Quelques bâtiments de style Art déco comme le bâtiment des postes (allée de l'Empereur) sont à remarquer, ainsi que les anciennes halles (place Lalaque) ou les galeries Lafayette (hyper-centre). De façon plus classique et rappelant la place Nationale, le théâtre se voit doté d'une nouvelle façade. La ville est desservie par les Tramways de Tarn-et-Garonne, en service de 1913 à 1933.

Fichier:Monument aux morts Montauban.png
Monument aux morts des Première et Seconde Guerres mondiales à Montauban.

À la fin de l'hiver 1929-1930, un épisode cévenol<ref>inondation de mars 1930 dans le Tarn, sur le blog Mazamet-Montagne-Noire</ref> succède à plusieurs jours de pluie. Fin Modèle:Date- le Tarn gonfle très sérieusement, et une crue dévastatrice de Modèle:Unité ravage Montauban et Moissac début mars. Les secteurs de Villebourbon et de Sapiac sont complètement immergés<ref>1930 : l'inondation du siècle, sur ladepeche.fr</ref>. On dénombre plus de Modèle:Nobr et Modèle:Nombre détruits (dont la majeure partie sur Moissac et Montauban)<ref>Le Sud-Ouest ravagé par les inondations, sur meteofrance.fr</ref>. Cette crue centennale, voire millénaire, fut nommée « l'inondation du siècle » et sert de référence au plan de prévention des risques liés aux inondations. Montauban est touchée en 1996 par une autre crue de moindre importance. À la suite de cet événement, des digues et barrages sont bâtis en bordure du Tarn pour éviter et atténuer les effets dévastateurs d'une nouvelle crue<ref>Montauban à l'abri des inondations, sur le courrier des maires</ref>.

« Si dès la fin 1936, quelques centaines de familles espagnoles de réfugiés débarquent à Montauban pour fuir la guerre civile, ce sont des milliers de républicains qui transitent par la gare de Villebourbon avant de gagner le camp de Septfonds. »<ref>Max Lagarrigue (dir.), 1940, la France du repli : l'Europe de la défaite, Toulouse, Privat, 2001.</ref> Dans ce cortège, Manuel Azaña, président de la République espagnole, « après avoir échappé à la Gestapo près du Pyla, parvient dans une ambulance à Montauban. »<ref name="Max Lagarrigue 1940" /> Finalement mis en résidence surveillée dans une chambre de l'hôtel du Midi à la demande du gouvernement de Vichy, « Azaña à qui l'on refuse un exil au Mexique »<ref>G. Bourgeois, Manuel Azaña et le bon vouloir de Vichy, éd. Arkheia, Montauban, 2008.</ref>, meurt d'épuisement, le Modèle:Date. « Le préfet Durocher lui refuse des obsèques ostentatoires, la visite du maréchal Pétain deux jours à peine après ses obsèques n'y était, sans doute, pas étrangère »<ref>Max Lagarrigue, Manuel Azaña et la France, éd. Arkheia, Montauban, 2007.</ref>.

En 1940, plusieurs dizaines de milliers de réfugiés de toute l'Europe du Nord, et en particulier des sujets belges affluent. « Carrefour, Montauban devenait un terminus pour ces milliers d'exilés qui avaient tout quitté pour ne pas revivre les horreurs et exactions allemandes de la Seconde Guerre mondiale »<ref name="Max Lagarrigue 1940">Max Lagarrigue, 1940, la Belgique du repli. L’histoire d’une petite Belgique dans le Sud-Ouest de la France, éd. Hainaut, Charleroi, 2005</ref>. Parmi ces réfugiés, « il y avait aussi Mona Lisa, La Joconde de Léonard de Vinci qui échappait au pillage et trouvait refuge avec toute une partie des collections du Louvre et du musée de Versailles dans les épais murs du musée Ingres »<ref name="Max Lagarrigue 1940" />. Sous la garde du futur académicien André Chamson, une plaque commémorative le rappelle au 30, rue de la Comédie.

Au printemps 1941, une enquête de police vise à localiser et à arrêter les membres de la direction et des militants du Parti communiste autrichien (KPÖ)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1942, l'Union nationale espagnole est créée près de Montauban dans le cadre de la résistance. Elle regroupe les organisations de luttes contre les franquistes et contre les nazis dans la France occupée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au printemps 1944, une partie du [[2e division SS Das Reich|Modèle:4e SS « Der Führer »]] de la division Das Reich y est cantonnée, avant d’être appelée en Normandie et de commettre de nombreuses exactions et massacres en route, dont celui d’Oradour-sur-Glane<ref>Modèle:Atlas-Libération-France, Modèle:P..</ref>. Le père Léonide Chrol<ref>Né en 1902 à Saint-Pétersbourg (Russie), mort à Montauban en 1982.</ref>, prêtre orthodoxe dans la ville, convainc les soldats du Reich, Tchétchènes ou Ingouches pour la plupart, qu'ils quittent Montauban sans effusion de sang — car il parlait leur langue<ref>Il s'agit de Modèle:Nombre (qualifiés de"Mongols" par l'état nazi) transfuges de l'Armée rouge ; références : http://anocr82.free.fr/garnison/pomponne/pomponne_1.htm</ref>.

Les raflés de Figeac

À partir du Modèle:Date, les Modèle:Unité raflées lors de l'opération de police de Figeac par la [[2e division SS Das Reich|Modèle:2e division SS Das Reich]] sont emprisonnées dans le manège de l'ancien quartier de cavalerie. Les directeurs de l'office de placement de Cahors et de la ville se plaignent de la mauvaise qualité de la marchandise qui leur est livrée. Les Juifs ont rapidement le choix entre un camp de concentration en France ou le travail en Allemagne… Au Modèle:3e, après Modèle:Nobr sans nourriture, commencent les interrogatoires. Quarante personnes qualifiées de terroristes sont torturées devant les autres détenus. Le Modèle:Nobr, les cadavres de quatre jeunes gens qui venaient d'être assassinés sont exposés. Les bourreaux s'acharnent particulièrement sur un jeune prêtre anglais capturé à Sousceyrac. Dans la nuit du 18 au Modèle:Date-, des asthmatiques, estimés en trop grand nombre, sont abattus. Le Modèle:Nobr, un convoi de femmes est dirigé vers la prison Saint-Michel de Toulouse, puis par wagon à bestiaux au camp de concentration de Ravensbrück. Deux cents hommes, étiquetés « terroristes », passeront par le camp de Compiègne vers les camps de Dachau, Oranienburg et Buchenwald. Les autres, qualifiés de travailleurs libres, sont dirigés vers l'Allemagne par la gare de l'Est à Paris<ref name="Lacan">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les pendus de Montauban

Le Modèle:Date, les nazis assistés par des miliciens, avaient arrêté sur dénonciations à Nègrepelisse deux maquisards, Henri Borderie et André Castel et avaient cerné Montricoux à la recherche de maquisards. Onze hommes furent interpellés et transférés en camion vers Montauban. Parmi eux, figuraient Pierre Bonhomme, Pierre Feuillée, André Huguet, Henry et André Jouany, Hugues et Lucien Lespinet, Camille Mazard, René Cournut, Eugène Fournier et Michel Mélamed. Le groupe « Fantôme » du corps franc Dumas attaqua le convoi au lieu-dit Les Brunis. Il y aura quatre tentatives d’évasions : Eugène Fournier et René Cournut réussissent, Pierre Bonhomme et Pierre Feuillée sont abattus. Inférieurs en nombre, les maquisards décrochent. Marcel Loupiac et André Bauer sont tués, Gorges Wrobel, Pierre Guisti, Angelo Foffano et Maurice Daugé réussissent à fuir avec Georges Jacquot. L’ennemi compte plusieurs morts parmi les soldats allemands et les miliciens. Louis Délèris, de passage sur la route, est embarqué comme otage avec les autres prisonniers. Dans la nuit du Modèle:Nobr, les prisonniers sont conduits place Pétain où les nazis envisagent leur exécution. Profitant de l'obscurité, les Résistants parviennent à s'enfuir. André Castel, Henri Jouany, André Huguet et Michel Mélamed sont repris. Ces quatre-là seront immédiatement pendus dos à dos aux deux Modèle:Page h' de la place. Un autre otage, Lespinet, qui s'était lui aussi évadé au cours de la nuit, sera retrouvé au petit matin. Il décédera à l'hôpital des suites de ses blessures. A Montech le 26 juillet, André Jouany et Lucien Lespinet sont retrouvés dans une tombe au lieu-dit « Châteauroux ». L’autopsie révélera qu’ils y avaient été enterrés vivants.

La bataille du Rond et la Libération

Alors que plusieurs attaques se déroulent autour de Montauban, les nazis reçoivent l’ordre de quitter la ville pour retourner dans le Nord de la France et fuient aussi vite de Montauban, le Modèle:Date-. En même temps une colonne allemande de Modèle:Nobr arrive de Cahors où elle s'est fait attaquer par des maquisards ; elle se dirige vers Toulouse.

Le Modèle:Nobr en milieu d’après-midi, ces soldats nazis arrivent à Montauban, alors qu'une foule fête déjà le départ des troupes allemandes jusqu'alors stationnées dans la ville ; les habitants se barricadent à nouveau dans l’urgence. Vers Modèle:Heure, la colonne allemande venant de la RN 20 est arrêtée par des coups de feu partis de l’avenue de la gare de Villenouvelle et du Rond. Depuis leurs fenêtres les habitants leur tirent dessus. Des maquisards arrivent ensuite en renfort, prenant position dans les fossés de l’avenue de Paris et au Rond. En fin d’après-midi, les troupes d’Occupation passent à l’attaque par de violents tirs de mortier avant d’essuyer la mitraille d’un avion allié toulousain. Les nazis sont contraints de battre en retraite à la tombée de la nuit. Le bilan est de Modèle:Nobr. La ville est considérée comme libérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Trente Glorieuses

Pendant les trente glorieuses sont édifiés de nouveaux quartiers périphériques de lotissements et de résidences à l'est, notamment les Chaumes. Pendant la même période sont construits la piscine Chambord, le parc sportif de la Fobio, une nouvelle bibliothèque à l'est de la ville puis les archives du musée Ingres. Deux zones industrielles et commerciales émergent à l’extrême nord (Aussonne, Albanord) et à l’extrême sud de la Ville (Albasud). Un troisième pont enjambant le Tarn est inauguré en 1970, le pont de Sapiac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La RN 20 devient l'autoroute A20. Après les années 1970, la ville s'étend, avec la constitution de hameaux (Fonneuve, Carreyrat, Saint-Martial, Falguières…) et la construction de nombreux lotissements en bordure de la ville.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

De nouvelles infrastructures voient le jour à Montauban : salle de concert Eurythmie sur l'ancien site de la gare Villenouvelle (2000), coulée verte sur l'ancienne ligne de chemin de fer (2002), médiathèque (2012), golf (2012), complexe aquatique (2013). Fermé à la navigation depuis 1990, le canal de Montech est rouvert en 2003.

En 2006, un incendie détruit le moulin de Sapiacou<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le boulevard urbain Ouest est progressivement édifié à partir de 2010, avec notamment l'inauguration du pont de l'Avenir en 2011.

Montauban est desservie par les TGV, mais le réseau LGV n'arrivera pas à Montauban avant 2024. Le tracé de la ligne est déjà défini et une gare LGV devrait être bâtie au sud de la ville.

Attentat de mars 2012

Les Attentats de mars 2012 en France se sont déroulés en série à Toulouse et Montauban, tuant sept personnes : trois militaires dont un de confession musulmane et quatre civils, dont trois enfants d'une école juive. Le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi des affaires et a ouvert trois enquêtes « pour des faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste », d'après François Molins, le procureur de Paris.

La méthode employée lors de chaque meurtre est identique : casqué, à scooter, équipé d'une caméra GoPro2,3, le terroriste islamiste franco-algérien Mohammed Merah exécute ses victimes « à bout touchant » avec un pistolet de type Colt 455 de calibre .45 ACP et un pistolet mitrailleur de type Mini-Uzi de calibre Modèle:Unité Parabellum. L'analyse balistique a montré que l'une des armes du crime était la même dans les trois fusillades. Retranché dans son appartement, Mohammed Merah est tué le Modèle:Date-, lors de l'assaut donné par les policiers du RAID.

Tuerie du Modèle:Date-

Le Modèle:Date, à Modèle:Heure, deux militaires, Abel Chennouf, français catholique d'origine algérienne, âgé de Modèle:Unité et Mohamed Legouad, français musulman, d'origine algérienne âgé de Modèle:Unité, sont tués et un troisième, Loïc Liber, âgé de Modèle:Unité, est grièvement blessé à la tête, alors qu'ils retiraient de l'argent à un distributeur d'argent situé à proximité de la caserne du [[17e régiment du génie parachutiste|Modèle:17e RGP]] où ils étaient cantonnés à Montauban. Leur assassin est arrivé en scooter, a fermement écarté une personne âgée et a tiré dans la tête et dans le dos des victimes, prenant le temps d'achever l'une d'elles à terre. Les enquêteurs retrouvent sur place Modèle:Unité de calibre .45 ACP similaires aux munitions utilisées lors du premier meurtre. Le tireur a pris la fuite à scooter aux cris de « Allah akbar ». Un chargeur roule sous une camionnette garée à proximité. Un des trois militaires est sous-officier au 17e régiment du génie parachutiste, les deux autres sont des engagés au sein du même régiment.

La piste de la motivation raciste est évoquée avant et après la troisième fusillade, celle de l'école juive la piste terroriste a alors été envisagée : les deux tués sont d'origine maghrébine et le blessé est Antillais.

Loïc Liber, la victime survivante, sort de l'hôpital début Modèle:Date-, tétraplégique.

Fichier:Map of March 2012 attacks in Toulouse and Montauban, and scarlet Vigipirate area, in France.svg
Alerte « écarlate » du plan Vigipirate à la suite des attentats de Toulouse et Montauban en mars 2012.

Le Modèle:Date- pour la première fois en France, le niveau d'alerte « écarlate » du plan vigipirate a été activé à la suite des attentats des 11, 15 et 19 mars 2012 à Montauban et Toulouse, dans toute la région Midi-Pyrénées et deux départements limitrophes (le Lot-et-Garonne et l'Aude).

Cérémonie d'hommage national du Modèle:Date- à Montauban

Le Modèle:Date-, à Montauban, le président de la République Nicolas Sarkozy et de nombreux personnages politiques ont rendu un hommage national aux trois parachutistes assassinés les 11 et Modèle:Date-, sur la Place d'Armes de la Caserne militaires du [[17e régiment du génie parachutiste|Modèle:17e régiment du génie parachutiste]].

Alors que le tueur présumé était toujours retranché dans son appartement, cerné par les hommes du RAID, le chef de l'État s'est rendu à Montauban accompagné du Premier ministre François Fillon, du ministre de la Défense, Gérard Longuet, et de plusieurs membres du gouvernement. Les familles des victimes étaient présentes ainsi que les candidats à l'élection présidentielle François Hollande avec Manuel Valls, Eva Joly, Marine Le Pen, François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan. Nicolas Sarkozy a déclaré dans son discours que "Cet homme voulait mettre la République à genoux, la République n'a pas cédé, la République n'a pas reculé, la République n'a pas faibli", "La France a été plus forte que celui qui semait la mort et la douleur sur son passage", a-t-il souligné en réaffirmant que face à des tels événements il ne fallait "en aucun cas céder à l'amalgame", ni "à la vengeance". Dans son discours il a aussi déclaré que ce sont des "Victimes d'une exécution terroriste" et a aussi estimé que c'était "bien l'armée française que le tueur a visée". "Je veux dire ici solennellement que si des communautés ont été prises pour cibles à Montauban comme à Toulouse, ce sont des enfants, des soldats des Français qui ont été assassinés. Ces soldats étaient nos soldats, ces enfants sont nos enfants"153, a poursuivi le chef de l'État. Pour finir la cérémonie, Nicolas Sarkozy s'est recueilli et a salué les cercueils des trois militaires couverts du drapeau tricolore. Cette cérémonie était retransmise en direct sur LCP, France 3 et sur les chaines d'information en continu sur BFMTV et I>télé. Elle a réuni plusieurs milliers de personnes dans la Caserne du [[17e régiment du génie parachutiste|Modèle:17e RGP à Montauban]].

Mohammed Merah

Mohammed Merah se revendique d'Al-Qaïda et se serait rendu en Afghanistan et dans les régions tribales du Pakistan. Il invoque notamment le désir de venger la mort d'enfants palestiniens dans le conflit israélo-palestinien et la volonté de « s'en prendre à l'armée française » pour justifier son acte. Il confie avoir le sentiment que « tuer un soldat français en France aurait le même retentissement que tuer dix soldats français en Afghanistan ».

Hommage aux attentats de Charlie Hebdo et de novembre 2015

Charlie Hebdo

Alors que des rassemblements ont lieu partout en France le 10 et 11 janvier 2015, à Montauban plus de Modèle:Nombre ont défilé dans les rues en partant du cours Foucault en passant par la plaque commémorative de la tuerie perpétrée par Mohammed Merah le Modèle:Date- jusqu'à l'esplanade des Fontaines. Dans cette manifestation on pouvait y retrouver de nombreux élus et députés comme Brigitte Barèges, Marion Maréchal-Le Pen, Valérie Rabault ainsi que la ministre Sylvia Pinel.

Modèle:Date-

À la suite des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, quelques rassemblements sont organisés pour rendre hommage aux Modèle:Nobr malgré les interdictions dues à l'état d'urgence. À Montauban, le Modèle:Date-, plus de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref> ont défilé dans les rues de Montauban en chantent La Marseillaise et le Modèle:Nobr au soir, une semaine après les attentats sur la place des Martyrs réunissant des milliers de personnes.

Vie militaire

Le Modèle:17e régiment du génie parachutiste (RGP) est une unité militaire d'élite française unique en Europe basée au quartier Doumerc à Montauban. Il reprend les traditions du [[17e régiment colonial du génie|Modèle:17e régiment colonial du génie]] qui s'était illustré lors de la Seconde Guerre mondiale. Le Modèle:17e régiment du génie parachutiste fait partie de la [[11e brigade parachutiste|Modèle:11e brigade parachutiste]] au profit de laquelle il assure toutes les missions spécifiques du Génie d'assaut parachutiste dans un cadre d'emploi aéroporté, héliporté et mécanisé, telles que le franchissement d'assaut, la reconnaissance dans la profondeur, l'aide au déploiement, ainsi que les opérations de déminage et de dépollution (munitions, obus, engins explosifs…). Il est présent sans discontinuer depuis 1975 sur tous les théâtres opérationnels (Liban, Tchad, Nouvelle-Calédonie, Guyane, Pakistan, Kurdistan, Koweït, Cambodge, Somalie, Rwanda, Gabon, Mozambique, ex-Yougoslavie, Albanie, Kosovo, Afghanistan, Mali…). Pour ces différents engagements le [[17e régiment du génie parachutiste|Modèle:17e RGP]] a été cité trois fois à l'ordre de l'armée et deux fois à l'ordre du corps d'armée, et trois de ses compagnies à l'ordre de l'armée (la 2) et à l'ordre du corps d'armée (la 1 et la 3). De plus, Montauban possède une Base de Défense (BDD) regroupant quelques unités militaires de Montauban, Agen et Castelsarrasin.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune fait partie de la première circonscription de Tarn-et-Garonne, du Grand Montauban et est chef-lieu de trois cantons : Montauban-1, Montauban-2 et Montauban-3.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Composition du conseil municipal (mandature 2020-2026)
Liste Tendance Effectif Statut
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Brigitte Barèges LR 38 Majorité
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Arnaud Hilion PS - PRG - DVG 11 Opposition

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Finances locales

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Montauban<ref group="Note">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Montauban. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3. </ref>.

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Montauban s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"/> :

En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A2" name="Alize2_2013_1"> Modèle:Lien web.</ref> :

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Montauban<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"> Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"/> :

La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :

  • des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour une valeur de Modèle:Euro (65 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 39 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2012 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011 ;
  • des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (28 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

Les ressources en investissement de Montauban se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2013_2"/> :

L'endettement de Montauban au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Nobr de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Montauban.</ref> :

  • l'encours de la dette pour un montant de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 35 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013<ref group="A2" name="Alize2_2013_5">

Modèle:Lien web.</ref> ;

  • l'annuité de la dette pour une valeur de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 21 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2011 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013<ref group="A2" name="Alize2_2013_5"/> ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 16 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2009 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2010<ref group="A2" name="Alize2_2013_4">

Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de désendettement est d'environ Modèle:Nobr en 2013. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio présente un minimum d'environ Modèle:Nobr en 2012 et un maximum d'environ Modèle:Nobr en 2001.

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Montauban compte de nombreux établissements d'enseignement, dont des antennes des trois universités de Toulouse.

Universités et écoles supérieures :

  • Université de Montauban, antenne de l'université de Toulouse 1 Sciences sociales
  • Université de Montauban, antenne de l'université de Toulouse 2 Arts appliqués
  • Université de Montauban, antenne de l'université de Toulouse 2 Département Archives et Médiathèque (DAM)
  • Université de Montauban, antenne de l'université de Toulouse 3 Licences Professionnelles "Instrumentation et Systèmes Innovants pour une Agriculture Eco-responsable".
  • École de commerce et de gestion de Montauban (EGC)

Lycées :

Collèges :

  • Collège Institut familial (privé)
  • Collège Saint-Théodard (privé)
  • Collège Notre-Dame (privé)
  • Collège Olympe-de-Gouges (Montplaisir), triple champion de France de rugby (public)
  • Collège Jean-Jaurès (Villebourbon)
  • Collège Ingres
  • Collège Manuel-Azaña

Santé

Montauban compte un centre hospitalier, situé rue Léon-Cladel. Cet hôpital accueille un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI), qui forme infirmiers et aides-soignants. Trois cliniques privées se situent également à Montauban : la clinique Cave, la clinique croix Saint-Michel du Modèle:Dr Boyé et la clinique du Pont de Chaume.

Médias

Presse locale et régionale

La presse locale est dominée par La Dépêche du Midi, principal groupe médiatique en Occitanie, qui compte une édition locale dans le Tarn-et-Garonne. Les journaux Le Réveil du Tarn-et-Garonne (jusqu'à sa fermeture en 2017) et Le Petit-Journal, tri-hebdomadaire implanté dans 11 départements du Sud-Ouest dont le Tarn-et-Garonne où il est basé, complètent ce paysage médiatique.

Les Nouvelles de Tarn-et-Garonne, qui est un bimensuel communiste du Tarn-et-Garonne, publie également une édition à Montauban.

Radios locales

France Bleu Occitanie (97.2 FM) est la principale radio locale émettant à Montauban. Elle est membre du réseau de Radio France, qui émet dans le Tarn-et-Garonne depuis 2018. Ses studios sont à Toulouse.

D'autres radios émettent aussi à Montauban :

Télévision locale

France 3 Midi-Pyrénées est recevable dans Montauban grâce au site d'émission du Pic du Midi comme les autres chaînes de la TNT. Une webtélé locale montalbanaise, appelée TvLocale, existe également.

Manifestations culturelles et festivités

  • La ville accueillait chaque année le festival Alors… Chante! qui s'installe à partir de 2016 à Castelsarrasin sans trouver le succès escompté et disparaît en cette année.
  • Elle accueillait aussi tous les mois de juillet un festival de jazz, le Jazz à Montauban et en Tarn-et-Garonne.
  • Depuis 1991, le Festival de littérature Lettres d'Automne, à la mi-novembre, accueille un écrivain pendant deux semaines.
  • Depuis 1994, chaque deuxième week-end du mois de septembre, les 400 coups s'installe à Montauban. Elle est la plus importante de la région et la Modèle:5e plus grande fête de France avec plus de Modèle:Nobr et réunissant plus de Modèle:Nombre. Durant les Modèle:Nobr de fêtes on peut y retrouver des manèges à sensation, des concerts, des défilés, des cavalcades, des bandas, un feu d'artifice, etc.
  • Depuis 2009, le festival International de Magie se produit à Montauban dans la salle Eurythmie.
  • Depuis 2015, le festival Montauban en Scènes créé par la ville de Montauban propose tout l'été une programmation équilibrée et diversifiée d’une quarantaine d’événements mêlant musique, danse, humour, spectacles pour enfants, arts de la rue, ateliers découverte, etc.
  • Depuis 2019, le Festival Mars en Danse se produit au théâtre Olympe-de-Gouges.
  • Depuis 2015, la ConspiraSon asso organise une soirée de musique électronique, les Modèle:Date-, au square Picard
  • Depuis 2019, un festival de Gwoka se déroule le deuxième samedi d'août "Place au Gwoka"

Événements :

Sports

Montauban a été ville étape de la Route du Sud (voir son palmarès et statistiques) et ville étape du Tour de France 1998, elle a aussi accueilli le Trophée de France des Jeunes Cyclistes 2018. Au niveau des infrastructures, la ville possède le Stade Sapiac d'une capacité de Modèle:Nombre, le Stade de la Fobio de Modèle:Nombre, un complexe aquatique de Modèle:Unité, Modèle:Unité, l'hippodrome des Allègres ainsi que de nombreux terrains et gymnases<ref>lien=http://www.montauban.com/Activites_sportives/Installations_sportives-55.html</ref>.

Montauban est également une ville qui possède un club de Handisport : le Montauban Handisport qui comprend, notamment, une section de rugby à XIII fauteuil : Les Pandas . Ceux-ci disputent le championnat Élite 1 (première division) à la fin des années 2010.

Cultes

Culte catholique

Modèle:Colonnes

Culte protestant et évangélique
Culte musulman
  • La mosquée As-Salam de Montauban
Autres cultes
  • Salle du royaume des témoins de Jéhovah, chemin du Long.
  • Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, rue de la Mandoune.

Cimetière

  • Cimetière Urbain
  • Cimetière du Pont du Chaume
  • Cimetière du Fau
  • Cimetière de Saint-Martial
  • Cimetière de Falguières
  • Cimetière de Fonneuve
  • Cimetière de Gasseras
  • Cimetière de Pouty
  • Cimetire de la Molle

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Montauban au 25 470e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2009, 50,9 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 70,5 % d'actifs dont 61,2 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 28 756 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 22 213, l'indicateur de concentration d'emploi est de 154,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre trois emplois pour deux habitants actifs<ref group="Insee">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Entreprises et commerces

Au Modèle:Date-, Montauban comptait Modèle:Nombre : 343 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 343 dans l'industrie, 501 dans la construction, 3 958 dans le commerce-transports-services divers et 1 041 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.

En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Montauban<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 363 par des autoentrepreneurs<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire

À noter également que Montauban est située à seulement une dizaine de kilomètres de la zone « Grand Sud Logistique », réalisée par le conseil général de Tarn-et-Garonne (Modèle:Unité - Modèle:Nombre à terme<ref>Modèle:Lien web.</ref>), sur le territoire des communes de Campsas, Labastide-Saint-Pierre et Montbartier.

Montauban est le siège :

Zone Industrielle de Montauban

À Montauban il existe trois zones industrielles :

  • Zone industrielle d'Albanord (ou d'Aussonne) : cette zone d'activité est la plus étendue de la ville. Elle regroupe plus de Modèle:Nombre et environ Modèle:Nombre. D'autres projets existent, tels que la création de la ZAC "Les Prades" sur Modèle:Unité dans la continuité d'Albanord. Ce projet a pour but de rassembler des concessions automobiles et des entreprises artisanales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les travaux de VRD se sont achevés en Modèle:Date-. Renault, Volvo, Citroën, Midi-Pyrénées Électricité se sont déjà installés. De plus, Leroy-Merlin a ouvert un magasin de plus de Modèle:Unité fin 2016 sur Albanord. Enfin, un retail park surnommé "Les Portes de Montauban" sera livré fin 2016. Plusieurs dizaines d'enseignes devraient s'installer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un pôle artisanal porté par le promoteur Chambéry Transaction Investissement projette Modèle:Unité de surfaces commerciales. De son côte, la mairie envisage de réaliser un pole consacré à l'habitat durable.
  • Zone Industrielle de Sapiac : Cette zone d'activité est plus petite que celle d'Albanord. Elle regroupe Modèle:Nobr et emploie Modèle:Nombre.
  • Zone Industrielle d'Albasud : ce site compte Modèle:Nobr et Modèle:Nombre.

Culture locale et patrimoine

Montauban est classée ville d'art et d'histoire.

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Matériaux de construction de la ville

Fichier:Montauban - Rue d'Élie -01.JPG
Une rue de Montauban.

La ville constitue une curiosité architecturale caractéristique des bastides de la région. Fondée en 1144 par le comte de Toulouse, comme de nombreuses petites villes du Sud-Ouest, elle répond à certaines caractéristiques : ses rues se coupent toutes en angles droits et définissent une place centrale rectangulaire (plus justement trapézoïdale). Le centre ancien est très homogène et aucun bâtiment moderne ne vient rompre l'harmonie des façades de brique rose généralement édifiées aux {{#switch: XVIII

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, et qui font de la cité, avec Albi et Toulouse, une de ces « Modèle:Page h' » du Sud-Ouest de la France, son syndicat d'initiative lui décernant le titre de la plus rose des villes roses du Sud-Ouest<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Aujourd'hui, la brique est mise en valeur comme un symbole de la ville. Cependant, dans les constructions modernes, elle n'est utilisée que comme parement décoratif.

Bâtiments et lieux publics remarquables

La commune compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Modèle:Nombre et aucun monument ou lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Par ailleurs, elle compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et un objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Certains bâtiments et complexes architecturaux se distinguent :

Parcs et espaces verts

Montauban dispose de nombreux espaces verts elle dispose d’ailleurs de trois fleurs du label de ville fleurie :

Fichier:Jardin des plantes montauban.png
Pont du Jardin des plantes.
  • Le Jardin des plantes : la nature dans le centre-ville de Montauban s’illustre particulièrement à travers le jardin des Plantes situé de part et d’autre du Tescou sur une surface d’environ Modèle:Unité. Cet arboretum, ouvert au public dès 1861, rassemble un grand nombre d’espèces végétales du monde entier : cèdres, tulipiers de Virginie, ginkos biloba<ref>Modèle:Lien web.</ref>…
  • La roseraie François-Mitterrand : située au cœur des quartiers Est de la ville, cette roseraie inaugurée en 1983, est l’une des plus importantes d’Europe. Elle compte près de Modèle:Nombre répartis en Modèle:Nombre, notamment des hybrides à grandes fleurs.
  • Le parc Itzhak Rabin : situé à Beausoleil bas au sud du centre-ville, il s’agit d’une surface boisée s’étendant sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le cours Foucault : il s’étend sur près de Modèle:Nobr surplombant le Tarn, est une promenade très arborée<ref name="rH6CLKK">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le parc du Treil et l’île de la Pissote : ce parc de Modèle:Unité permet une découverte du Tarn et de ses berges, dans le quartier de Villebourbon. Il permet l’observation de l’île de la Pissote, située sur le Tarn au niveau du centre-ville, véritable havre de paix pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Des points d’observation depuis les berges du Tarn sont proposés, de même qu’un itinéraire reliant ces différents points<ref name="rH6CLKK" />.
  • Les alignements de platanes : ces alignements bordent certaines voies de communication (grandes départementales) ainsi que le canal de Montech. L’intérêt de ces platanes est principalement lié à l’âge et la taille des individus<ref name="rH6CLKK" />.

Musées

Équipements culturels

  • Médiathèque Memo, située dans le quartier des Chaumes, inaugurée en 2013.
  • Cinémas : la ville possède un multiplexe, ainsi qu'une salle orientée Art et Essai : le « Paris ». Il existe également une association de cinéphiles, Eidos. Plusieurs associations de langues et cultures organisent chaque année une semaine du cinéma dans leurs langues d'étude (cinéma russe par l'association Pouchkine, cinéma italien par l'association Dante Alighiéri).
  • L'Académie de Montauban : elle a été fondée en 1730 par Jean-Jacques Lefranc de Pompignan sous la forme d'une société littéraire. Cette académie a poursuivi ses travaux sous différents noms. Elle a aujourd'hui son siège à l'Ancien Collège (au no 4 rue du Collège).
  • Durant les années 1598 à 1685 (où l'édit de Nantes était en vigueur), l'Académie de Montauban, université protestante, formait les pasteurs<ref>Michel Nicolas, Histoire de l'ancienne Académie protestante de Montauban (1598-1659) et de Puylaurens (1660-1685), édition E. Forestié, 1885.</ref>.
  • Le Conservatoire à rayonnement départemental (musique et danse).
  • La salle de concert et de spectacles de la ville, la salle Eurythmie, inaugurée en 2000.
  • La salle Le Rio Grande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Orchestre baroque « Les Passions »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Théâtres : le théâtre Olympe-de-Gouges. La ville accueille plusieurs troupes de théâtre amateurs, dont théâtre de l'Embellie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ville occitane

Fichier:Flag of Occitania.svg
Drapeau Occitan.

Avant même la création de la ville, de nombreux sites avaient été ou étaient habités. On peut en effet relever plusieurs toponymes (noms de lieux) occitans d'origine gallo-romaine, tels que Sapiac, Escorsac, Birac, Verlhaguet, Gasseras, Ardus qui font encore partie de Montauban, ou, plus loin, Léojac, Loubéjac, Verlhac, Albias, etc

Fichier:Montauban - Hôtel de Monmilan 11 rue de l'Hôtel-de-Ville -03.JPG
Rébus de Cahors illustré en occitan par un chien à Montauban.

Lors de la création de Montauban par le comte de Toulouse, Anfós Jordan (Alphonse Jourdain), en 1144, on peut donc affirmer que la totalité de la population locale emploie essentiellement l'occitan (variante quercynole), et que les intellectuels se servent aussi du latin, langue internationale de l'époque, utilisée notamment dans le clergé et pour les actes officiels<ref name="montauban.com">Modèle:Lien web.</ref>. C'est donc le nom de Montalban ("mont blanc", du latin "montem albanum") qui a été choisi pour le nom de cette nouvelle cité. L'origine de ce mot a fait l'objet de plusieurs autres hypothèses, dont celle d'un "mont des saules" (en occitan "albar"), ce qui explique la présence de cet arbre sur le blason<ref name="montauban.com"/>.

Fichier:Musée Ingres 9.jpg
La Berlòca (vielle cloche) situé au Musée Ingres à Montauban.

Aujourd'hui quelques vestiges utilisant l'écrit nous rappellent ce passé occitan. On peut voir au Musée Ingres une vieille thériaque où figure l'inscription "faz" (pour "fait"), deux cheminées où figure le rébus de Cahors illustré en occitan par un chien ("can") et un ours ("ors"), la vieille cloche "La Berlòca", quelques pierres tombales, le cadran solaire situé sur l'église Saint-Jacques avec son inscription "tard o d'ora vendrà l'ora". Mais c'est surtout dans la toponymie (les noms de lieux) comme les noms des quartiers : la Fòvia (la "Fobio" = le ravin), la Capèla (Faubourg Lacapelle), lo Mostièr (Le Moustier), la Mandona, l'Oleta, lo Toron, Mòrta-rieu, Mont-auriòl, Mont- alban, Mont-murat, las Albarèdas, lo Fau, la Landa, Font-nòva, Bona-font, la Mòla, Io Carreirat, las Farguetas, la Pissòta, lo Ramièr, Vinharnaud, la Vitarela, etc<ref name="montauban.com"/>.

Les noms des rues ont été changés au cours des années comme la rue des fabricants d'aiguilles (carrièra de la gulharià) qui est devenue "rue de la Comédie"; la rue du four du comte (carrièra del forn del comte) qui a pris le nom de "Gillaque", la rue des Juifs (carrièra dels josieus) célèbre aujourd'hui Mary-Lafon, Michelet a remplacé les barbiers (carrièra de la Barberià), la rue de la Forge (carrièra de la Fauriá) a fini après plusieurs dénominations par rappeler le souvenir de la Résistance, etc.<ref name="montauban.com"/>.

Culture populaire

Cinéma
Chanson

Plusieurs artistes ont rendu hommage à la ville dans une chanson :

Classifications administratives

Personnalités liées à la commune

Nés à Montauban

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Ayant vécu à Montauban

Modèle:Colonnes

Décédés à Montauban

Modèle:Colonnes

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr En 1809, Montauban fit partie des bonnes villes qui remplacèrent, sur leur blason, les fleurs de lys par trois abeilles, symbole de Napoléon.

Identité visuelle (logotype)

Bibliographie

Histoire générale de Montauban

  • Michel Ferrer et Jean-Claude Fau (dir.), Images et visages de Tarn-et-Garonne, tome V-1 : Le Pays montalbanais aux temps modernes, Compagnie des Écrivains de Tarn-et-Garonne, 2008, pages 35 à 190 ; tome V-2, pages 1 à 124.
  • Janine Garrisson (dir.), Montauban ville solaire, Autrement, 1993
  • Daniel Ligou (sous la direction de), Histoire de Montauban, Privat, Toulouse, 1984
  • Robert de Mentque, Le Vieux Montauban, 1944 ; rééd. par Privat, Toulouse, 2001
  • Émerand Forestié Neveu, Notes historiques ou éphémérides montalbanaises, Imprimerie Forestié 1882 (réimpr. 2003)
  • François Moulenq, Histoire du Tarn-et-Garonne, tome I, Modèle:P. et tome II Modèle:P., 1879 (réimpr 1991)
  • Henri Le Bret, Histoire de Montauban 1668 ; réédité en 1841, en 1976 (Éditions Laffitte Reprints, Marseille) et en 2000 (éditions de la Tour Gile)
  • Flottard Perrin de Grandpré, Histoire de Montauban - depuis la fondation de son abbaie par le Roi Pépin jusqu'à l'épiscopat de Pierre de Bertier (987-1674), Manuscrit des années 1680 édité en 2004

Montauban au Moyen Âge

  • Emmanuel Moureau :
    • Vivre en ville au temps des papes d'Avignon - Montauban (1317-1378), La Louve Éditions, Cahors, 2009
    • Un marchand au Moyen Âge, La Louve Éditions, Cahors, 2012
  • Yvan Reverdy, Alphonse Jourdain, comte de Toulouse, fondateur de Montauban, Académie de Montauban - Séance solennelle et publique du Modèle:Date-

La Réforme à Montauban

  • Robert Garrisson (éd.), Mémoires de Samuel de Pechels 1685 - 1692 , Musée du Désert, 1936
  • Henry de France, Les Montalbanais et le refuge, Éditions Le Livre d'Histoire
  • Philip Conner, Huguenot Heartland : Montauban and Southern French Calvinism during the Wars of Religion, Aldershot, 2002 (St Andrews Studies in Reformation History).
  • Daniel Dessert, Les Daliès de Montauban - Une dynastie protestante de financiers sous Louis XIV, Éditions Perrin, Paris, 2005

Histoire

  • Émerand Forestié, Histoire de l'imprimerie et de la librairie à Montauban, 1898 ; rééd. en 2008
  • Daniel Ligou, Montauban à la fin de l'Ancien Régime et aux débuts de la Révolution (1787-1794), Paris, M. Rivière, 1958.
  • Henri Nicol, Le Jugement de Montauban ou le procès d'un honnête homme, Paris, La pensée universelle, 1979
  • (coll.) Académie des Sciences, Belles-Lettres et Art :
  • Jean-Paul Damaggio, Élections municipales à Montauban - une commune laboratoire (1904-2008) Documents, portraits, études, Éditions La Brochure, Angeville, 2013.
  • Luc Corlouër - Philippe Bon, Napoléon à Montauban (Essai). Le Cormoran, 2021

Urbanisme, architecture et sculpture à Montauban

  • Hélène Guicharnaud, Montauban au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Urbanisme et architecture, Éditions Picard, 1991
  • Roland Chabbert et collab., Architecture et urbanisme à Montauban, 2004
  • Philippe Ploquin, Françoise Peuriot, Olivier Miquel :
    • Montauban la secrète, Éditions C.E.D., Nègrepelisse, 2004, 167 p.
    • Montauban dévoilée, Éditions C.E.D., Nègrepelisse, 2010
  • Roland Garrigues, Flavio de Faveri - Un destin sculpté, Éditions du Réveil, Montauban, 2011
  • Jean Coladon et Guy Astoul, Montauban flamboyante et rebelle Compagnie des Écrivains de Tarn-et-Garonne, 2014 (Aquarelles : J. Coladon, Textes : G.Astoul)
  • Sarah Gerber, Hôtels de la noblesse et de la bourgeoisie à Montauban Éditions du Conseil Général, 2015, 132 pages.

Fiction

  • Luc Corlouër, Simon de Montauban, (Roman) Éditions le Cormoran, 2011
  • Les Tontons Flingueurs

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Insee

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Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

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Autres sources

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