Molières (Tarn-et-Garonne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Molières est une commune française située dans le nord du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lemboulas, le Petit Lembous, le ruisseau de Cardac, le ruisseau de Saint-Nazaire et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Molières est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Moliérains ou Moliéraines.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:...

Communes limitrophes

La commune est limitrophe du département du Lot. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hameaux et lieux-dits

Modèle:Colonnes

Hydrographie

Fichier:2009-05-08-4000-Moissac.JPG
Le canal latéral à la Garonne à Moissac.

Elle est drainée par le Lemboulas, le Petit Lembous, le ruisseau de Cardac, le ruisseau de Saint-Nazaire, un bras du Lemboulas, un bras du Lemboulas, un bras du Lemboulas, un bras du Petit Lembous, le Fraicherieu, le ruisseau de Merlanes et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Lemboulas, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Petit Lembous, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Montpezat-de-Quercy et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Lemboulas à Puycornet, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 10,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:82113-Molières-ZNIEFF1.png
Carte des ZNIEFF de Modèle:Nobr localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « prairies humides de Labarthe » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont une dans le Lot et deux dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le « ruisseau du Lemboulas et ruisseaux affluents » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont six dans le Lot et trois dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Molières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,5 %), terres arables (28,8 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (1,2 %), cultures permanentes (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Molières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lemboulas et le Petit Lembous. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999 et 2015<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Molières est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:82113-Molières-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Molières.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 646 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1998, 2003, 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Les molières sont des prairies mouillées<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Modèle:Section travail inédit Les premières traces d’occupation du site de Molières remontent au tout début de l’ère chrétienne, les Cadurques, peuple gaulois du Quercy, avaient choisi le site pour sa position élevée, surplombant les vallées du Lemboulas et du Petit Lembous, aisément défendable. L’occupation romaine et la période de prospérité qui l’accompagne favorise le commerce et ouvre des voies de communication. “Moleriis” devient le passage obligé entre Tolosa (Toulouse) et Divona (Cahors).

Après quelques siècles de troubles et d’insécurité correspondant à la période des “Grandes Invasions”, le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marque le retour de la prospérité pour Molières. Les terres fertiles fournissent des céréales. Les nombreux moulins qui jalonnent les ruisseaux, produisent de belles farines.

Dépendant religieusement de l’archiprêtré de Saint Vincent de Flaugnac, Molières a pour seigneur Ratier de Castelnau. C’est en 1263 que les habitants obtiennent l’autorisation de bâtir une église dédiée à la Vierge (“Beata Maria de Molieriis”).

En Modèle:Date-, Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis, octroie à Molières une Charte des coutumes, fondant ainsi, la quatorzième bastide en Quercy. Par ses nouveaux statuts, le village échappe au pouvoir seigneurial, il est placé sous l’autorité du Bayle comtal puis royal (représentant l’autorité royale), qui est entouré de six consuls, élus tous les ans parmi les habitants. La Charte des coutumes garantit la liberté des personnes, la protection des biens et le libre legs de ces biens. Chaque habitant doit participer à la défense de la Bastide, chaque homme est tenu d’assurer un service militaire de quarante jours : l’ost.

La bastide prend ainsi le relais d'Espanel, hameau situé à 3 km au nord et principal foyer de population. Les nouveaux habitants affluent et à partir de 1338, la Bastide organise son habitat sur la partie la plus haute de la colline, se protège d'un mur d’enceinte et édifie une tour de guet (qui dominera le village jusqu’en 1993). Des fossés sont également creusés autour de la ville vers 1350.

Ces défenses deviennent vite utiles car outre la Peste Noire de 1348 en provenance du Languedoc, la guerre Franco-Anglaise de Cent Ans est engagée. En 1360, le Quercy devient anglais, et Molières, restée française, est une sentinelle avancée en limite Nord du Comté de Toulouse. Molières vit retranchée derrière ses remparts jusqu’à la fin de cette guerre, en 1450.

C’est à partir de cette date que Molières retrouve sa prospérité et devient en 1573, Ville Royale. Mais cette période n’en est pas moins mouvementée. En effet, depuis 1562, catholiques et protestants s’affrontent dans la région. L’église, hors des remparts, sera attaquée et détruite en 1567. Elle ne sera reconstruite qu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La constante volonté des habitants de mieux maitriser leur avenir, la qualité et le dévouement de leurs consuls trouvent leur récompense en 1696, quand Molières devient la quatorzième ville du Quercy à envoyer des députés aux États Provinciaux.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’essor de la cité et la richesse de sa bourgeoisie en font le centre d’un réseau d’échanges commerciaux très important. Toutefois, cet effort reposant sur l’économie agricole est contrarié, de 1785 à 1788, par de grandes sécheresses suivies d’hivers rigoureux.

La révolution de 1789 et son cortège de violences provoque de nombreux troubles dans la cité et Molières paie très cher sa qualité de ville royale : ses remparts sont détruits, ses armoiries martelées, ses cloches fondues pour faire des canons. Il faudra attendre l’arrivée de l’Empire pour que ses passions s’apaisent.

Molières devient une commune qui englobe 6 paroisses (Molières, Espanel, Saint Amans, Sainte Arthémie, Saint Christophe et Saint Nazaire) initialement dans le département du Lot. Elle change de département avec la création du Tarn et Garonne en 1808 par décret impérial de Napoléon. Molières est chef-lieu de canton rural composé des communes de Auty, Labarthe, Puycornet et Vazerac.

Avec l’expansion économique et démographique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village s’étend le long de la voie de communication Montauban – Cahors (actuelle rue principale et avenue de Larché). L’église en mauvais état et devenue trop exiguë pour accueillir tous les fidèles sera entièrement reconstruite sur l’emplacement du cimetière (ce dernier sera transféré hors du village, route de Labarthe). Elle sera inaugurée fin 1898. De l’édifice initial, seul subsiste le clocher de briques qui est désormais séparé de l’église.

En 1900, sur la nouvelle place de l’église est construite une halle aux volailles ainsi qu’une zone de déchargement de marchandises. À partir de cette date, les charrettes n’ont plus à monter la dure côte qui mène sur la place de la vieille ville. Devenue inutile pour cause de disparition des marchés, cette halle sera démolie dans les années 1980 tandis que la place sera remaniée en 2009.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sera marqué, dès la fin de la première guerre mondiale, par un fort exode rural qui vide la commune de la moitié de ses habitants. À partir de la fin des années 1980, la tendance s’inverse enfin alors que Molières se modernise et se tourne vers le tourisme avec la construction d’une base de loisirs, autour d’un lac de 10 ha.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Moliérains.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

L'école publique se compose de deux classes maternelles et de trois classes primaires (CP, et deux CM1 et CM2). Elle compte une centaine d'élèves.

Bâtiments de l'école primaire de Molières
École primaire

Sports

Plusieurs associations sportives proposent des activités à destination de la population :

  • le Football Club Union Sportive Moliéraine se compose de 3 équipes dont la « une » évoluant en promotion d'excellence départementale, d'une école de foot et de plusieurs équipes junior ;
  • le Molières Judo Club 82 qui propose des cours pour enfants et adultes trois soirées par semaine ;
  • le Tennis Club de Molières dont les courts sont situés sur le complexe sportif du Malivert ;
  • la Gymnastique Moliéraine assure un cours hebdomadaire de gymnastique ;
  • la Pétanque Moliéraine ;
  • la section gymnastique douce de l'Âge d'Or Moliérain propose des séances d'activation physique adaptées aux personnes âgées.

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (64,9 % ayant un emploi et 13,3 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 284 en 2013 et 270 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 417, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 417 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 162 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 78,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

104 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Molières au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 104
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 9,6 % (9,6 %)
Construction 18 17,3 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
34 32,7 % (29,7 %)
Information et communication 3 2,9 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 2 1,9 % (3,4 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 10,6 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
17 16,3 % (13,6 %)
Autres activités de services 9 8,7 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,7 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 104 entreprises implantées à Molières), contre 29,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Ag Conseil, autres intermédiaires du commerce en combustibles, métaux, minéraux et produits chimiques (Modèle:Unité)
  • Ruel, Engineering, Applications, And Laminates - Real, autres commerces de détail spécialisés divers (Modèle:Unité)
  • Cahors Pere Et Fils, commerce de gros (commerce interentreprises) d'animaux vivants (Modèle:Unité)
  • SAS Carcuat, commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés (Modèle:Unité)
  • Montage Assistance Serre Fay - Mas Fay, travaux de menuiserie métallique et serrurerie (Modèle:Unité)

Viticulture : coteaux-du-quercy (AOVDQS).

Agriculture

La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 116 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 105 en 2000 puis à 86 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 74 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 36 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.

Tourisme

Molières est située sur les premiers contreforts du Quercy.

La commune possède une base de loisirs agencée autour d'un lac aménagé de 10 ha, la base de loisirs du Malivert, le camping du Malivert.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église de la Nativité de Notre-Dame de Molières : c'est en 1263 que les habitants de Molières obtiennent l'autorisation de construire une église proche de l'emplacement actuel. Située hors des remparts de la bastide, elle sera détruite en 1567 lors des affrontements que se livrent catholiques et protestants dont Montauban est une place forte. Elle ne sera reconstruite que plusieurs dizaines d'années plus tard, au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Deux siècles plus tard, le conseil municipal de Molières décide de démolir et reconstruire cette église mal entretenue devenue trop exigüe. Pour des raisons d'économie, son clocher de style classique est conservé tandis qu'une nouvelle église est reconstruite sur l'emplacement de l'ancien cimetière avec les matériaux de démolition issus de la précédente par l'architecte Léopold Gardelle à partir de 1895. L'église actuelle est officiellement inaugurée en 1898. Depuis cette époque, l'église de Molières possède la particularité d'être séparée de son campanile<ref>Ville de Molières : Les églises</ref>. Ce dernier possède une cloche qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et fut surmonté d'une croix en pierre jusqu'en 1920, date à laquelle elle est foudroyée avant d'être fixer sur le mur à droite du clocher à la suite des travaux de réaménagement de la place en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses peintures intérieures ont été réalisées par René Lala-Gaillard en 1923<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est également décorée par deux tableaux: Notre-Dame du Rosaire, réalisée en 1841 par Laure Villery est alors acquis par l'État pour 800F<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Le Christ au tombeau, réalisé en 1849 par Auguste Laugier d'après un tableau de Philippe de Champaigne, et acquis par l'État pour 500F<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • L'église Saint-Germain à Espanel ; construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • L'église Saint-Amans à Saint-Amans. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • L'église Saint-Jérôme de Sainte-Arthémie ; bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est reconstruite en 1827 et des vestiges antérieurs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle subsiste. Sa décoration intérieure date de 1850 (mais son retable remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et les chapelles latérales furent ajoutées seulement en 1860<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • L'église Saint-Christophe à Saint-Christophe.
  • L'église Saint-Nazaire de Molières, à Saint-Nazaire, remontant au Haut Moyen Âge, elle a subi des destructions pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de religion qui ont nécessité sa reconstruction au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été restaurée en 1980 et 2000. L'église a été dans sa totalité inscrite au titre des monuments historiques en 1979.
  • La chapelle Saint-Paul du Fustin de Blanquerie.
  • château d'Espanel
  • La bastide historique : la partie la plus ancienne du village où subsistent plusieurs maisons à colombage ainsi que les traces des anciens remparts.
  • Les vestiges d'un ancien pont dit « romain » sur l'ancienne route royale qui reliait Paris à Toulouse, à la limite avec Puycornet, à Sainte-Arthémie<ref>Christian Darles, «Le pont “romain” de Molières-Puycornet», dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2006, tome 66, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>. Une partie du pont s'est effondrée à la suite de la crue de 1993.
  • Une ancienne gare ferroviaire, terminus de la ligne Montauban-Molières des Tramways de Tarn-et-Garonne de 1913 à 1933. Elle a depuis été reconvertie en habitation.

Patrimoine environnemental

Le parc de loisirs du Malivert s'étend sur plus de Modèle:Nobr autour d'un lac aménagé de Modèle:Nobr doté de la plus grande plage de sable blanc de Tarn-et-Garonne.

Équipements culturels

  • Médiathèque intercommunale, avec des expositions renouvelées tous les mois.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Pour approfondir

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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