Léon Bourjade

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Modèle:Infobox Personnalité militaire

Jean-Pierre Léon Bourjade (Modèle:Naissance&décès âge) est un as de l'aviation et missionnaire français.

Biographie

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Enfance et Première Guerre mondiale

Léon Bourjade est le fil de Marie Adolphe Maurice Bourjade et de Lucie Marie Stéphanie Henriette Mérie de Bellefon<ref name=":0" />. Il est dans une famille bourgeoise de neuf enfants très pieuse, ses parents étant de fidèles abonnés au journal La Croix. Dès son plus jeune âge, il rêve de vie religieuse, mais aussi d'aventure en lisant les récits de peuplades sauvages qu'il rêve d'évangéliser. Après des études à Montauban, il entre en 1908 au noviciat chez les Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus d'Issoudun (Indre). Le Modèle:Date-, Bourjade prononce ses vœux. Sa congrégation ayant été interdite par le gouvernement anticlérical de la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]], Bourjade est contraint de suivre sa congrégation dans son exil en Espagne. Il y reste peu de temps et rejoint bientôt Fribourg (Suisse). C'est dans cette ville, où il étudie la théologie, que Bourjade se trouve lorsque la guerre éclate en 1914. Mobilisé, il commence la guerre dans l'artillerie dans le Modèle:23e d'artillerie à Toulouse avant d'être transféré dans la Modèle:125e de bombardiers, en 1915. Il s'y montre particulièrement courageux et quelque peu chanceux.

Il reçoit une première citation :

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En 1917, il est affecté à l'aviation, et, après avoir suivi une formation de pilote, il obtient le brevet de pilote militaire no 7457 le Modèle:Date-, il intègre l'Modèle:Lien, dite des crocodiles, à Pau avec Ernest Maunoury, une unité qui est affectée sur le front des Vosges. Dans cette unité, il est décrit comme un pilote assez moyen<ref>Dossier individuel Service Historique de la Défense (Vincennes) cote 1P 26298/1</ref> mais il se spécialise dans une tâche aussi téméraire que dangereuse, l'attaque des ballons d'observation allemands (les Drachens) qui sont très fortement défendus par la DCA, incendiant le premier d'entre eux le Modèle:Date-. Très pieux, il fait fixer par son mécanicien un fanion du Sacré Cœur derrière le poste de pilotage ainsi qu'une plaque avec le portrait de Sainte Thérèse de Lisieux sur tous les avions qu'il pilote, attribuant à celle qui n'était pas encore canonisée l'ensemble de ses victoires. Cette manifestation de foi est très mal vue par sa hiérarchie et interdite par le règlement des armées, mais les victoires qu'il accumule lui accordent ce privilège.

Il accède à la célébrité en étant cité dans le communiqué aux armées du Modèle:Date- pour sa Modèle:10e victoire, ce qui lui vaut plusieurs articles dans les journaux dont le journal La Croix qui ne manque pas de signaler que ses parents sont de fidèles abonnés. Certains titres le surnomment Modèle:Citation et affirment qu'il choisit d'attaquer des ballons ennemis pour ne pas avoir de sang à verser. Il tient à démentir cette affirmation en écrivant au journaliste Jacques Mortane : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>

À la fin de la guerre, promu au grade de lieutenant, il totalise 254 heures et 45 minutes de vol de guerre, il a livré soixante-sept combats aériens et remporté vingt huit victoires aériennes homologuées dont vingt sept sur des ballons d'observation (Drachen) et une sur avions allemands, ce qui fait de lui l'as des as des chasseurs de Drachen et l'un des plus grands as français de la Grande Guerre. Le Modèle:Date-, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur, puis est promu Officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-. Il sera également décoré de la Croix de Guerre.

Très acrobate, il fait aisément le saut périlleux arrière à pieds joints. La bicyclette à roue fixe, en marche avant et arrière, n'a pas de secret pour lui. Les chevaux les plus rétifs lui obéissent <ref>Monographie écrite par son frère Victor</ref>.

Ordination et mission en Papouasie

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Léon Bourjade avant son départ en mission.

Ordonné prêtre le Modèle:Date, Léon Bourjade embarque en Modèle:Date vers la Papouasie. Après moins de trois ans de mission auprès des Roros, où il fait preuve d'abnégation, il meurt à Yule Island d'une hématurie, probablement causée par une overdose de quinine contre le paludisme, le Modèle:Date-, dans les bras de son évêque Monseigneur de Boismenu. Les Papous le surnommèrent « le veuf ». De caractère très réservé, il avait une dévotion particulière à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus<ref>Biographie de Bourjade - Site du congrégation du Sacré-Cœur Modèle:Pdf</ref>, et nous a laissé des notes : Lettres à Sainte Thérèse. Un de ses camarades disait : Modèle:Citation.

Décorations

Hommages

Quelques années après sa mort, le célèbre aviateur Jean Mermoz, durant une de ses traversées de l'Atlantique sud en avion, eut une grave fuite d'huile qui l'assurait d'une perdition en mer ; bien qu'athée, il adressa une « prière » à son collègue pilote Léon Bourjade et atterrit in extremis sur une plage du Sénégal, l'hélice « en drapeau ». Il en a confié le témoignage dans un courrier adressé à la congrégation du Père Bourjade.

De 1934 à 1940, la principale escadrille des scouts de l'air chez les Scouts de France portait son nom<ref>Voir sur Scoutopedia.</ref>.

Notes et références

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Annexes

Bibliographie

  • Christophe Cony, Bourjade et les crocodiles de la SPA 152., dans la revue AVIONS Modèle:N° et 159 (juillet et Modèle:Date-). Modèle:Commentaire biblio
  • Jean Suberville et abbé Élie Decahors, À la gloire de Léon Bourjade, aviateur-missionnaire, impr. de G. Forestié, 24 pages
  • Édouard Peyriller, Le pilote de sainte-Thérèse. Bourjade, des Pères du Sacré-Cœur d'Issoudun, officier de la Légion d'honneur, 16 citations, 28 victoires, mort à la mission de Port-Léon (Papouasie), Plon, Paris, 1930 Modèle:OCLC
  • G. Norin, Bourjade le Papou., Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur, Issoudun, 1934 Modèle:OCLC Modèle:Commentaire biblio
  • Henry Montalègre, Le Lieutenant Bourjade : pilote et missionnaire l'as aux 32 victoires, Maison de la Bonne Presse, Paris, 1940 Modèle:OCLC
  • Modèle:Ouvrage

Modèle:Commentaire biblio

Liens externes

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