Allahu akbar

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Modèle:Langue du titre Modèle:Redirect Modèle:Voir homonyme

Fichier:Allahu akbar.svg
Calligraphie arabe de « Modèle:Langue ».
Fichier:Ar-eg-الله أكبر.oga
Prononciation de « Modèle:Langue ».
Fichier:Surbaher2.jpg
Panneau portant l'inscription « Modèle:Langue » dans le quartier arabe de Modèle:Lien au sud de Jérusalem.
Fichier:God is the Greatest-Arabic-Desouk.jpg
Mémorial portant l'inscription « Modèle:Langue » à Dessouk, en Égypte.

[[Fichier:Imam Ali Shrine - 1994.jpg|vignette|redresse|Inscription « Modèle:Langue » au-dessus d'un [[Iwan (architecture)|Modèle:Langue]] de la mosquée de l'imam Ali, à Najaf, en Irak.]]

Modèle:Arabe, parfois transcrite « Modèle:Langue », est une expression arabe, utilisée dans l'islam, qui signifie « Modèle:Langue (Dieu) est [le] plus grand ».

Cette formule s'appelle Modèle:Arabe, Modèle:Langue (nom verbal) signifiant magnification<ref>Denis Gril, « Prière et invocation dans le Coran », dans Modèle:Ouvrage.</ref>, ou encore amplification, accroissement, augmentation et qui, dans le contexte de la formule Modèle:Langue, prend le sens de proclamation de la grandeur [de Dieu]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Construction grammaticale

Dans la grammaire arabe, le mot « Modèle:Langue », comme tous les substantifs, se décline et se prononce donc différemment selon sa fonction dans la phrase (notion de Modèle:Langue). Ici, « Modèle:Langue » étant sujet de la phrase Modèle:Langue est plus grand, il prend donc la flexion du nominatif, qui se marque par l'ajout de la voyelle brève « u » (prononcée ou) à la fin du mot. Il est donc préférable de transcrire l'expression par « Modèle:Langue »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou « Modèle:Langue » (graphies qui correspondent à ce qu'on entend). Dans les textes dits vocalisés (c'est-à-dire qui notent les voyelles brèves), la voyelle se transcrit par le signe ḍammah (Modèle:Lang) sur la dernière lettre du mot.

L'expression est souvent mal traduite par « Dieu est grand », qui se dit en arabe « Modèle:Langue » (Modèle:Lang, Modèle:Langue). Mais ici, Modèle:Langue est la forme élative de l'adjectif Modèle:Langue, qui peut être traduite par « plus grand » (comparatif) ou « le plus grand » (superlatif) selon le contexte. On obtient donc « Dieu est plus grand » ou « Dieu est le plus grand », le verbe « être » étant, lui, sous-entendu.


Origine et signification

L'expression en elle-même ne figure pas dans le Coran, mais elle y trouve son origine, dans une expression tirée du Modèle:Nobr de la [[Al-Isra|Modèle:17e]] : Modèle:Lang, Modèle:Langue, « proclame sa grandeur » (c'est-à-dire la grandeur de Dieu)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dominique Urvoy relève que pour le croyant qui prononce Modèle:Langue, la formule ne signifie pas seulement que Dieu « est le plus grand » mais bien que Lui seul est grand<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le sens du Modèle:Langue diffère dans l'Islam chiite et dans le sunnisme. Le sunnisme insinue par cette expression « Modèle:Langue est plus Grand que tout » ou simplement « Modèle:Langue est Le plus Grand », impliquant une supériorité absolue mais comparative à la Création. Dans le chiisme, la seule traduction acceptable mais incomplète serait « Modèle:Langue est plus Grand », insinuant « Modèle:Langue est plus Grand que toute description »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, puisqu'Allah est considéré comme étant indescriptible par l'intellect humain. Le concept d'Modèle:Langue étant différent dans les deux branches, le sens du Modèle:Langue qui en découle diffère aussi.

Utilisations

Le Modèle:Langue (à savoir l'action de dire « Modèle:Langue ») est employé par les musulmans dans de nombreuses circonstances.

Il est ainsi récité à deux reprises lors des appels à la prière (Modèle:Langue et Modèle:Langue). Puis, au cours des cinq prières quotidiennes et des prières non obligatoires, il introduit chaque unité de prière (Modèle:Langue) ; dans ce contexte, il est appelé Modèle:Arabe, car il permet à l'orant d'entrer en état de sacralisation (Modèle:Langue)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref name="Chelhod" />. Lors de ce Modèle:Langue, l'orant se tient debout et Modèle:Citation<ref name="Chelhod">Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Langue est ensuite prononcé presque à chaque changement de position dans la prière, mais les savants musulmans ne s'accordent ni sur le fait que cette répétition soit obligatoire, ni sur la nécessité de lever les mains à chaque fois<ref name="Chelhod" />.

Cette phrase peut également exprimer la joie et la louange, ou au contraire l'inquiétude dans les situations de détresse. Elle sert encore à souligner les « miracles » ou la grandeur de Dieu face aux bienfaits tirés de la nature, ainsi que la soumission de tous les hommes aux lois naturelles. Elle a aussi été utilisée dans le cadre de mouvements de contestation sociale et politique, comme pendant la révolution iranienne, le printemps arabe, ou le mouvement vertModèle:Sfn. Enfin, elle peut également servir de cri de guerre ou de cri de victoire<ref name=":0" />. Selon certains auteurs, elle était déjà un « slogan de guerre » du temps de Mahomet, qui l’aurait lui-même utilisée lors de la bataille de Badr, en 624<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, comme le note Pierre Lory, la formule est reprise par les musulmans radicaux Modèle:Incise lorsqu'ils commettent des actes de violence, et plus particulièrement des attentats islamistes<ref name=":1" />.

Des chercheurs de l'université Ferdowsi de Machhad en Iran ont identifié neuf circonstances concrètes dans lesquelles elle peut être utilisée dans les sociétés musulmanes contemporaines<ref name=":0">Modèle:Article.</ref> : pour manifester une opposition publique, pour exprimer sa colère ou sa haine, pour appeler à la vengeance, pour montrer sa joie et sa gratitude, pour déclarer son approbation et son soutien, pour afficher sa perplexité, pour célébrer une réussite ou un succès, pour stimuler sa propre exaltation et intimider de l'ennemi, et enfin pour se redonner le moral à soi-même et à ses soutiens.

La princesse saoudienne Ameera al-Taweel, s'exprimant en Modèle:Date- à l'Modèle:Lien, a tenté de rappeler le « vrai sens » de cette phrase, trop souvent associée selon elle au terrorisme islamiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le journaliste Wajahat Ali en a fait autant dans un éditorial publié par le New York Times en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

La phrase est inscrite sur un certain nombre de drapeaux musulmans, armoiries et insignes militaires :

[[Allahu Akbar (hymne)|Modèle:Langue]] était également le titre de l'hymne national de l'ancienne Jamahiriya arabe libyenne, le régime de Mouammar Kadhafi.

La phrase est si courante en arabe que le système Unicode a prévu un caractère unique (ligature) pour représenter le mot Modèle:Langue : Modèle:Lang (U+FDF3).

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

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