Arpajon-sur-Cère
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Arpajon-sur-Cère est une commune française située dans le département du Cantal, en région administrative Auvergne-Rhône-Alpes. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune de Arpajon-sur-Cère se trouve dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait partie du Massif central, au sud-ouest des monts du Cantal, à la jonction des rivières Cère et Jordanne.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group="Note">Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> d'Aurillac<ref>Modèle:Lien web</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Lyon<ref>Modèle:Lien web</ref>, préfécture de la région. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aurillac et du canton d'Arpajon-sur-Cère dont elle est le chef-lieu<ref group=I name=meta />.
Les communes les plus proches, les distances étant mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau, sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Aurillac (Modèle:Unité), Vézac (Modèle:Unité), Giou-de-Mamou (Modèle:Unité), Yolet (Modèle:Unité), Naucelles (Modèle:Unité), Saint-Simon (Modèle:Unité), Roannes-Saint-Mary (Modèle:Unité) et Ytrac (Modèle:Unité). Modèle:Carte communes limitrophes
Arpajon-sur-Cère est limitrophe de sept autres communes. Modèle:Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Arpajon-sur-Cère est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aurillac, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,4 %), prairies (26,1 %), forêts (23,5 %), zones urbanisées (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 3 284, alors qu'il était de 3 148 en 2013 et de 2 825 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,6 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Arpajon-sur-Cère en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,6 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,4 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Arpajon-sur-Cère<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Cantal<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,8 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4,6 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,6 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
Attesté sous les formes vicaria arpajonensis en 923<ref>Albert Dauzat</ref>, Arpaio en 1269.
Arpaionem serait un toponyme d'origine gauloise composé avec le mot arepo = charrue, mais on y reconnaît le nom de personne latin Harpagius suivi du suffixe -onem.
La Cère doit son nom à un pré-celtique ser « couler, se mouvoir rapidement et violemment ».
En dialecte carladézien, Arpajon se prononcerait Olpotsou, selon une forme relevée sur place en 2007.
Histoire
Les Entreprises Dejou Féniès & fils & Lartigue y furent implantées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fabriquant des objets en bois et surtout des jouets Dejou, très recherchés par les collectionneurs.
En 1921, la commune d'Arpajon change de nom pour Arpajon-sur-Cère afin de la distinguer de la commune d'Arpajon située dans l'Essonne<ref name="Cassini"/>. Elle fait partie du canton d'Aurillac-Sud jusqu'en 1973, du canton d'Aurillac-III de 1973 à 1982 et du canton d'Arpajon-sur-Cère depuis 1982, dont elle est le chef-lieu, puis le bureau centralisateur.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Arpajon-sur-Cère est membre de la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Aurillac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Aurillac, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arpajon-sur-Cère pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
À l'élection municipale et communautaire de 2020, le vote a lieu au scrutin proportionnel compte tenu de la population de la commune en 2017 (Modèle:Unité) ; il y a donc 29 postes de conseillers municipaux à pourvoir et 7 postes de conseillers communautaires. La liste d'Isabelle Lantuéjoul a obtenu la majorité au premier tour (61,01 % des voix) ; le taux de participation est de 56,52 % des votants<ref name="mun-2020">Modèle:Lien web</ref>.
Nuance | Liste | conduite par | Résultats Modèle:1er tour | Sièges CM/CC |
---|---|---|---|---|
divers droite | « Tout pour Arpajon » | Isabelle Lantuéjoul | 61,01 % | 24 / 6 |
union de la gauche | « Avançons pour Arpajon-sur-Cère » | Michel Roussy | 38,99 % | 5 / 1 |
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Depuis 1972, Aurillac et sa voisine Arpajon-sur-Cère ont un comité de jumelage commun et sont conjointement jumelées avec :
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,3 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,1 %) est inférieur au taux départemental (36,3 %).
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,34 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Arpajon-sur-Cère fait partie de l'académie de Clermont-Ferrand
L'éducation est assurée sur la commune par une école maternelle et une école primaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture et festivités
Activités sportives
Tennis, centre aquatique, skate, BMX
Écologie et recyclage
La Plantelière (parc et espaces naturels...)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération du bassin d'Aurillac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Vincent
- Barrière hameau où est né Louis Laparra de Fieux.
- Pont de Cabrières, hameau et pont où il y avait un péage.
- Château de Carbonat, privé.
- Château de Conros où est né Robert d'Humières qui a traduit les œuvres de Rudyard Kipling dont le Livre de la jungle. Le château édifié vers 1130 par Astorg d'Aurillac se dresse sur un éperon rocheux qui domine une boucle de la Cère est inscrit aux monuments historiques depuis 1991. Le donjon flanqué d'un corps de logis et de deux tours rondes fut transformé à la Renaissance en une demeure de plaisance. Il abrite l'exposition Ode aux parfums et le musée des Arts et Traditions populaires de la vallée de la Cère. Le parc renferme des arbres centenaires et des fleurs odoriférantes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Château de Ganhac, actuellement maison de maître, ancien fief adjugé en 1676 à Charles de Broquin, marié avec Jeanne de Cambefort.
- Château de Montal, ancien fief avec chapelle castrale sous l'invocation de saint Michel dont est originaire la famille des seigneurs de Laroquebrou et de Conros. Appartenait ensuite à la famille de La Roque-Montal.
- Château de La Prade, acheté en 1756 par Marie-Françoise de Broglie, veuve de Charles Robert de Lignerac, qui y fit des travaux considérables. Ruiné par la Révolution.
Cinéma
Plusieurs scènes du film Le Hobbit : Le Retour du roi du Cantal de Léo Pons y ont été tournées.
Personnalités liées à la commune
- Louis Laparra de Fieux (Arpajon 1651 - 1706), ingénieur des fortifications et stratège.
- Jean Baptiste Milhaud (Arpajon 1766 - Aurillac 1833), conventionnel, général, comte d'Empire.
- Robert d'Humières, homme de lettres, traducteur de Kipling.
- Louis Dauzier, homme politique et maire d'Aurillac sous la Troisième République.
- Léo Pons, réalisateur.
- Antonin Dusserre (Carbonnat 1865 - 1925), romancier.
- François Sébastianoff (1932 - 2017) est un linguiste et un pédagogue français.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Découverte d'un sarcophage paléochrétien et de sépultures médiévales en sarcophage à Arpajon-sur-Cère
- Arpajon-sur-Cère sur le site de l'Institut géographique national
- Arpajon-sur-Cère sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes