Michel (archange)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Saint Michel ou Michael ou Michaël<ref>Parfois orthographié Mickael ou Mickaël, Mikael ou Mikaël, ou encore Mikhael, Mîkhâ'êl en hébreu מיכאל, pour : "qui - semblable - Dieu", Quis ut Deus ? en latin signifiant « Qui est comme Dieu ».</ref>, est un des sept archanges majeurs (avec Gabriel et Raphaël notamment) du Christianisme.
Chef de la milice céleste des anges du Bien, il est principalement représenté au moment de la fin des temps (Apocalypse / fondation du Royaume de Dieu) en chevalier ailé sauroctone, qui terrasse le Diable durant la guerre des anges, et avec la balance de la Pesée des âmes du Jour du jugement, juge et guide du salut des âmes pour l'Enfer ou le Paradis (allégorie symbolique de la victoire finale du Bien sur le Mal).
Il est désigné comme saint par l'Église orthodoxe et l'Église catholique et figure donc au calendrier. Il est principalement fêté les 29 septembre (catholiques) et 8 novembre (catholiques orientaux et orthodoxes), mais aussi les 8 mai (calendrier tridentin), 6 septembre (orthodoxes : miracle à Colosses), 16 octobre (dédicace de la basilique du Mont-Saint-Michel) et le troisième dimanche de Pâques (deuxième dimanche après Pâques).
Il est le saint patron de la Normandie, de la France (ordre de Saint-Michel, avec également la Sainte Vierge dans son Assomption à partir de 1638 - vœu de Louis XIII), de l'Allemagne (avec saint Boniface de Mayence), de la Belgique (après saint Joseph) ainsi que de Bruxelles (il se retrouve d’ailleurs sur son blason) et, depuis Modèle:Date-, de la Cité du Vatican (avec Saint Joseph), selon la consécration du pape François et selon le vœu du pape émérite Benoît XVI<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Origines
Étymologie
Michel est un personnage de la religion abrahamique (Judaïsme, Christianisme, Islam). Son nom vient de l'hébreu : מיכאל, Mîkhâ'êl (étymologiquement Mi, Cha « qui est semblable », et El « Clarté, Lumière, Lumineux, Dieu », Élohim), signifiant « Qui est comme Dieu ? », Quis ut Deus ? en latin.
Saint Michel est appelé « l’archange » ou ange en chef dans la Bible. Il est aussi appelé : Prince des Archanges, Archange du Premier Rayon, Défenseur de la Foi, Prince de tous les anges du Bien, chef des forces du ciel, de la milice céleste, champion du Bien.
Il terrasse entre autres Lucifer (Diable, Satan, personnification du mal) durant la guerre des anges au moment de la fin des temps / Apocalypse, puis juge le salut des âmes au Jour du jugement, par la Pesée des âmes, et psychopompe des élus au Paradis Modèle:Refnec.
Saint Michel dans l'Ancien Testament
Il apparaît de nombreuses fois dans la Bible. Dans l'Ancien Testament, il est vu quand Dieu s'adresse aux hommes et est envoyé, messager, porteur de la Nouvelle. Il y est désigné Modèle:Citation<ref name=":5">Modèle:Ouvrage</ref> (Dan 10,21 ; 12,1).
Dans le livre de Daniel, l'ange Gabriel apparaît au prophète Daniel (Dan 10,13-21) pour lui expliquer ses visions et lui révèle également qu'il était en train de combattre avant de lui venir en aide. Durant ce combat, Gabriel rencontra une forte opposition de la part du Roi des Perses et il fallut l'intervention de Michel en personne pour que Gabriel prenne le dessus.
Dieu et Gabriel révèlent en Daniel 12:1 à ce dernier une vision de la fin des temps où l'archange Michel se lèvera afin de relever les morts, certains pour une résurrection de vie (paradis) et d'autres pour une résurrection d'opprobre et de mort pour des temps indéfinis.
Saint Michel dans le Nouveau Testament
Il entre en conflit avec le Diable dans l'épître de Jude (v. 9) au sujet du corps de Moïse.
L'apôtre Paul, dans sa lettre aux Thessaloniciens (1Th4:16), nous révèle que Jésus redescendra du ciel Modèle:Citation.
Dans les visions grandioses de saint Jean au livre de l'Apocalypse (Ap 12,7ss), il terrasse le dragon (symbole de Satan), et l'expulse du Paradis, en lui disant « Mi cha el », c'est-à-dire « Quis ut Deus ? » en latin, « Qui est (semblable à) Dieu ? » (en référence à l'orgueil de Lucifer/Satan qui voulait prendre la place de Dieu<ref>Isaïe chap.14; Apocalypse chap.12, versets 7 à 9.</ref>).
Pour les chrétiens de la plupart des Églises occidentales et orientales, l'archange saint Michel est invoqué pour obtenir une protection contre les démons ou pour s'en délivrer (Exorcisme de saint Michel composé par Léon XIII).
L'ange Michel dans les Livres apocryphes de la Bible
Dans les livres non retenus dans le canon, Michel est le gardien du jardin d'Eden<ref>Texte légendaire dit Évangile de Nicodème.</ref>, ce qui lui vaut au Moyen Âge occidental d'être considéré comme le Modèle:Citation. Il y est désigné aussi comme le Modèle:Citation. Cette fonction de Modèle:Citation ou psychopompe, est à l'origine de nombreuses dédicaces à saint Michel de cimetières, chapelles funéraires ou confréries de charité se chargeant des funérailles de fidèles<ref name=":5" />.
L'ange Michel dans l'islam
En islam, l'ange « Mikaïl », « Mika'îl » ou « Mikâl » (en Modèle:Lang-ar) apparaît une seule fois dans le Coran<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>, à la sourate II, verset 98, où il est mentionné en présence de l'ange Gabriel/Djibril<ref>« مَنْ كَانَ عَدُوًّا لِلَّهِ وَمَلَائِكَتِهِ وَرُسُلِهِ وَجِبْرِيلَ وَمِيكَالَ فَإِنَّ اللَّهَ عَدُوٌّ لِلْكَافِرِينَ » : « [Dis : ] "Quiconque est ennemi d'Allah, de Ses anges, de Ses messagers, de Gabriel et de Michaël... [Allah sera son ennemi] car Allah est l'ennemi des infidèles » ; http://islamfrance.free.fr/doc/coran/sourate/2.html</ref> en compagnie duquel il participe à la pesée des actions<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Mikaïl apparaît également avec Djibril au moment de la purification des cœurs et à la bataille de Badr<ref name=":0" />. Dans une tradition musulmane tardive, il se voit confier par Dieu la mission de raviver chez les hommes la mémoire des événements passés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Si c'est un ange aimé de Dieu, ses attributions ne sont pas claires<ref name=":0" /> et la tradition lui attribue différents pouvoirs et actions. Pour al-Qazwini, Mikaïl dispense la bonté et dirige la croissance des créatures vers la perfection<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Dans certaines traditions musulmanes, Michaël contrôle la pluie, le vent et accorde aux créatures vivantes - et particulièrement à l'humanité, croyante ou non - la bonne fortune, la nourriture ou encore la connaissance<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref> ; d'une manière générale, tout ce qui est utile à nourrir la vie est sous sa responsabilité<ref name=":1" />. Pour d'autres, Mikaïl est le chef des anges du Modèle:6e ciel et l'un des porteurs du Trône divin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. D'autres encore l'identifient également, en compagnie de Gabriel/Djibril et Azraël/Izrail, à un des trois anges qui, sous forme de beaux jeunes gens, rendent visite à Ibrahim et Lût<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Apparitions
La première apparition de saint Michel archange aurait eu lieu en Phrygie, à Chônai, ville anciennement connue sous le nom de Colosses. Ce serait l’apparition la plus célèbre de celles qui ont été connues des Grecs et des Orientaux. Saint Michel se serait montré sous une figure humaine à un homme de Laodicée, qui avait une fille muette, laquelle recouvra la parole sur-le-champ. Ce miracle convertit le père et la fille, et fut suivi de la construction d'un temple en l'honneur de saint Michel. Pour consacrer la mémoire de ce miracle fut établie une fête particulière, pour toute l'Église d'Orient, en l'honneur de ce prince de la milice céleste : elle fut fixée au Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La deuxième apparition de l'archange saint Michel en Occident se serait produite aux yeux d'un berger en 492, au sommet du mont Gargano, dans les Pouilles (Italie). Peu de temps après, elle y fut suivie de deux autres lorsque l'archange donna la victoire aux habitants de Siponto et de Bénévent, chrétiens, attaqués par les habitants de Naples, encore païens, et qu'il ordonna en conséquence la consécration du lieu<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Congrégation des sœurs de saint Michel archange organise en France depuis la fin 2015 les pérégrinations de la statue de saint Michel archange du mont Gargano <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il serait apparu ensuite à Rome à saint Grégoire le Grand le Modèle:Date- au sommet d'un fort qui s'appelait Mémoire d'Adrien et qui fut renommé à cette occasion château Saint-Ange. Rengainant son glaive dans son fourreau, l'archange aurait ainsi marqué la fin de la grande peste qui sévit cette année-là dans la Ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un sanctuaire est fondé en 708 par saint Aubert au Mont-Saint-Michel en Normandie, à la suite d'une injonction de l'archange qu'il reçut par trois fois dans son sommeil (Songe de saint Aubert) ainsi que le révèle un texte de la Revelatio ecclesiae sancti Michaelis in monte Tumba.
En 1425, saint Michel apparaît à sainte Jeanne d'Arc dans sa maison natale de Domrémy-la-Pucelle<ref>Voir le site Apparitions et interventions de saint Michel dans l'histoire.</ref>dans les Vosges (voix, apparitions et prédictions de Jeanne d'Arc). Jeanne affirme avoir vu en apparition et entendu les voix célestes de l'archange Michel et des saintes Catherine d'Alexandrie, Marguerite d'Antioche, lui demandant d'être pieuse, de ramener la paix au royaume de France en le libérant de ses envahisseurs et de conduire le dauphin de France (Charles VII) sur le trône en le faisant sacrer roi de France par l'église catholique à la cathédrale Notre-Dame de Reims (Jeanne d'Arc de Domrémy à Chinon 1428 - février 1429). Le Modèle:Date, alors que les Anglais capitulent à la fin du siège de Bayonne, une énorme croix blanche, symbole de l'archange, apparaîtrait dans le ciel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1751, la moniale carmélite portugaise Modèle:Lien a également relaté des apparitions de l'archange Michel ; lors de l'une d'entre-elles, lui fut révélée la prière du chapelet de Saint Michel Archange (approuvée par l'Église catholique).
Lieux de culte
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le culte de saint Michel est largement répandu en Orient. La nouvelle capitale impériale de Constantinople témoigne d'une dévotion particulière pour l'archange : on compte dans la cité une quinzaine d'églises ou de chapelles construites par les empereurs en son honneur<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le saint fait son apparition en Occident à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec l'élévation d'un premier sanctuaire à Monte Sant'Angelo dans le massif du Gargano en Italie en 492.
-
Statue de l'archange saint Michel au sommet du château Saint-Ange, aux portes du Vatican
-
Abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse, Italie
Vers l'an mille, de nombreuses chapelles et édifices lui ont été dédiés. Ils sont généralement édifiés dans des lieux isolés et élevés<ref>Ces formations géologiques, monts, pics, et aiguilles ayant été elles-mêmes la plupart du temps rebaptisées du nom de l'archange, ainsi que les villes et bourgades qui s'y sont installées.</ref>, pour rappeler que saint Michel est le « chef » des anges. Un des plus célèbres de ces édifices est l'abbaye du Mont-Saint-Michel en Normandie, mais on peut également citer la chapelle Saint-Michel sur le mont Saint-Michel de Brasparts (Menez Mikael) en Bretagne, l'église de Saint-Michel-Mont-Mercure en Vendée, l'église Saint-Michel d'Aiguilhe en Auvergne, la chapelle édifiée sur le St Michael's Mount dans les Cornouailles en Grande-Bretagne, l'abbaye Saint-Michel de Frigolet et le sanctuaire de Monte Sant'Angelo, déjà cité, ainsi que l'abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse dans le Val de Suse également en Italie<ref>Il existe une diagonale reliant différents lieux consacrés à Saint-Michel et Jérusalem à travers l'Europe (Irlande, Grande-Bretagne, France, Italie et Grèce).</ref>.
-
Sanctuaire de Monte Gargano, Italie
-
Église Saint-Michel d'Aiguilhe, Auvergne
-
Abbaye Saint-Michel de Cuixà, Pyrénées Orientales
-
Basilique Saint Michel Archange de Menton
En 1947 a été créé le sanctuaire régional de Saint Michel pour l'Afrique à Goma Tsé-tsé en République du Congo.
Pèlerinages en Europe
Modèle:Article détaillé Les pèlerinages au Monte Gargano dans les Pouilles en Italie commencent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, date de la fondation du sanctuaire, et se développent du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: IX|-| – | IX }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: au |-| – | au }}Modèle:S mini siècles
}} sous l'influence des Lombards d'Italie. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, saint Aubert d'Avranches, en terre normande, mandate des fratres au Monte Gargano dès le lendemain de l'apparition de l'Archange au Mont Tombe, pour en ramener des objets sacrés, les pignora, fragments du rocher de la grotte et du manteau de saint Michel. La Revelatio ecclesiae sancti Michaelis archangeli in Monte qui dicitur Tomba atteste ainsi de la pratique du pèlerinage. De même qu'une démarche similaire, entreprise au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par le comte Vulfoald pour fonder une nouvelle abbaye, Saint-Mihiel, près de Verdun (alors en Austrasie), qui se trouve relatée par le Chronicon Sancti Michaelis in pago Virdunensi, écrit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":3" />.
D'autres sites michaéliques furent créés par la suite en Europe qui témoignent de la vivacité de la dévotion à saint Michel comme Saint-Michel-de-la-Cluse (Sacra di San Michele) au sommet du Mont Pirchiriano dans le Piémont en Italie, dont l'abbaye fut fondée entre 983 et 987 ou Saint-Michel d'Aiguilhe, au sommet d'un piton volcanique près du Puy en Velay en Auvergne-Rhône-Alpes en France, dont l' église fut achevée en 961.
L'historiographie révèle par ailleurs que parmi les pèlerins de toute origine et classe sociale qui se rendirent dans les différents sanctuaires michaéliques, figurent des personnages illustres, tels Otton III du Saint-Empire (999), en expiation de sa cruauté, Léon IX en 1049, François d'Assise vers 1216 ou Brigitte de Suède au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En France, presque tous les rois jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se rendirent au Mont-Saint-Michel en Normandie ou à Saint-Michel d'Aiguilhe en Auvergne, tels Charles VII, Louis XI et Charles VIII.
Pèlerinages d'enfants au Mont-Saint-Michel en Normandie
Evènements hors du commun, des pèlerinages d'enfants (garçons de 7 à 18 ans) ont eu lieu de façon ponctuelle aux {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} vers le Mont-Saint-Michel en Normandie. Ils venaient de Modèle:Citation en 1333 ; de l'Est (Troyes) ou du Sud de la France (Avignon, Montpellier) en 1393 puis en 1441 et 1442 (Millau, Villefranche-de-Rouergue). La cause de ces pèlerinages reste à ce jour inexpliquée mais certains auteurs font le rapprochement avec la peste ou autre maladie contagieuse qui frappait plusieurs de ces villes à cette époque<ref name=":4">Modèle:Ouvrage</ref>.
Plus phénoménale encore est relatée la vague de pèlerinages d'enfants qui eut lieu au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ces groupes d'enfants, venus essentiellement de villes allemandes, suisses et alsaciennes convergèrent vers le Mont normand entre 1456 et 1459. Plus de cinquante sources répertoriées à ce jour attestent de ces mouvements de jeunes pèlerins, appelés miquelets ou pastoureaux, qu'il s'agisse du témoignage de chroniqueurs de l'époque, de traités, sermons et lettres de religieux, des comptes des villes qui leur offraient le gîte et le couvert ou des récits d'auteurs célèbres, tels Denys le Chartreux, Gallus Kemli ou encore Geiler von Kayserberg. Étonnamment, les sources relatent parfois leur prise en charge par quelques adultes, le soutien des villes qu'ils traversaient et surtout leur retour, sain et sauf, à leur point de départ. Aucune source n'avance de raisons à ces mouvements de milliers d'enfants, partis Modèle:Citation<ref>Chronique de Bâle, traduction du texte allemand par Konrad Schmitt</ref>. Cependant, toutes sont unanimes sur le caractère spontané de ces rassemblements. Dans ses traités sur le phénomène, l'Église hésite entre approbation et condamnation.
Certains auteurs ont noté que l'observation de la comète de Halley, avérée en 1456, coïncide avec le début des pèlerinages d'enfants. Cette apparition était perçue comme le signe annonciateur de maladies et de conflits. C'est aussi cette année-là qu'eut lieu l'invasion des Turcs en Hongrie. Les auteurs notent par ailleurs que Modèle:Citation, ce qui les amène à conclure qu'Modèle:Citation<ref name=":4" />.
Compagnies italiennes
À partir de l'époque moderne, le phénomène des Modèle:Citation a commencé à se diffuser pour perdurer jusqu'à nos jours et jouer un rôle important dans le pèlerinage au sanctuaire de l'Archange Saint Michel du Mont Gargan, qu'elles organisèrent depuis les villes et villages de l'Italie centre-méridionale <ref name=":3" />. Selon un rituel bien établi, les pèlerins s'arrêtaient à environ une vingtaine de kilomètres du site, près d'une fontaine où ils se lavaient pour se purifier de leurs péchés. Puis ils s'acheminaient vers le sanctuaire, deux par deux, récitant et chantant des prières et des cantiques propres à chaque compagnie pour monter pieds nus ou à genoux jusqu'à la statue de l'archange<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Confréries de Saint-Michel en France
Apparues au Moyen Âge, elles se sont particulièrement développées aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}. À la différence des compagnies italiennes, elles ont un statut et sont des associations pieuses à caractère paroissial ou professionnel placées sous la protection de l'archange. Il en subsiste encore, comme celle de Toulouse. Celle de Paris, créée en 1877, a été opérante jusqu'aux années 1950.
Archiconfrérie universelle de Saint-Michel
Etablie au Mont-Saint-Michel le Modèle:Date, la confrérie a été approuvée et enrichie d'indulgences par Pie IX le Modèle:Date, élevée au rang d'archiconfrérie le Modèle:Date et étendue à toute la France le Modèle:Date. Elle a enfin reçu de Léon XIII le titre et les privilèges d'archiconfrérie universelle par un bref du Modèle:Date <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cette archiconfrérie n'organise pas le pèlerinage mais a pour but d' Modèle:Citation, de combattre le Mal sous la bannière de l'archange et d'obtenir son intercession. Les membres de cette archiconfrérie sont appelés Zélatrices et Zélateurs. Les conditions d'admission sont d'âge (plus de 10 ans) et de libre consentement (personne n'est validement inscrit s'il ne le sait et n'y consent). L'offrande est facultative au moment de l'inscription<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Iconographie
L'iconographie chrétienne ancienne présente traditionnellement l'archange Michel de plusieurs manières :
- Ange psychostase tenant la balance avec laquelle il va peser les âmes des défunts.
- Ange terrassant un dragon (qui est Satan, d'après l'Apocalypse).
- Ange terrassant une figure difforme et hideuse qui est Satan.
- Ange revêtu des habits militaires de l'empereur et plus tardivement d'une armure.
- Ange revêtu de l'himation ou pallium.
Ange psychostase tenant la balance
La plus ancienne représentation de l'archange Michel dans le domaine occidental (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est un bas-relief taillé dans le sanctuaire souterrain de Monte Sant'Angelo, qui le représente avec une balance pesant les âmes (Pesée des âmes).
À partir du XIIIe siècle la balance devient un attribut à part entière de Michel et l’on trouve le saint pesant les âmes dans des scènes isolées. Ainsi, des peintres comme le Pérugin s’emparent du personnage et mettent la balance en scène dans des représentations individuelles, elle devient un attribut à part entière.
Un autre bas relief d'environ 1140 le représente également pesant les âmes dans le tympan du Jugement dernier de la Cathédrale Saint-Lazare d'Autun.
Le Musée d'Art Catalan de Lérida, conserve de même le pan d'un retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où l'on voit saint Michel pesant les âmes, et les âmes qui n'ont pas satisfait à la pesée être englouties dans la gueule d'un diable<ref>Abondante iconographie recueillie par : André Vanrie, L'ange à la balance, dans : Saint Michel et sa symbolique, Bruxelles, 1979, Modèle:P. à 42. Nombreux clichés publiés</ref>. En effet des âmes sont souvent représentée dans les plateaux de la balance rappelant que les hommes sont jugés les uns par rapport aux autres, et des démons et anges viennent perturber le penchant pour l’âme entre le péché et la vertu, selon la tradition qui veut que les âmes soient l'objet d’un débat entre ces deux forces opposées au moment de la mort.
-
Cathédrale Saint-Lazare d'Autun, tympan du Jugement Dernier, dans le registre de droite Saint-Michel pesant une âme, un démon essaye de faire basculer le fléau en sa direction mais sans y parvenir.
-
La pesée des âmes, par Guariento di Arpo (Padoue ou Venise, 1310/1320 - Padoue, 1368/1370), Museo Civico de Padoue.
-
Psychostasie, début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : saint Michel pesant les âmes. Détail de l'autel de l'église Saint Michel de Soriguerola (œuvre du maître de Soriguerola), actuellement au Musée national d'art de Catalogne (MNAC).
-
Saint Michel pesant les âmes, Polyptyque du Jugement dernier de Rogier van der Weyden (1443-1446) aux Hospices de Beaune.
-
Saint Michel à la balance, retable du Jugement dernier, église Saint Alban à Cologne, peinture de Colijn de Coter. (ca 1455; actif avant 1539)
-
La pesée des âmes par l'archange Michel, détail des grandes verrières du Jugement dernier (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) situées dans le transept sud de la Cathédrale Notre-Dame de Coutances, Manche.
-
Rosace des Sept Lignages de Bruxelles, gravée dans Puteanus, Bruxella Septenaria, 1656, dessin de saint Michel à la balance.
-
Defensor Mentoni
-
Defensor Mentoni
Ange en armure, terrassant un dragon
Dans l'iconographie médiévale occidentale et les siècles suivants, Saint-Michel est représenté le plus souvent terrassant un dragon<ref>Lire : Michel de Waha, "Le dragon terrassé, thème triomphal depuis Constantin", dans : Saint Michel et sa symbolique, Bruxelles, 1979, Modèle:P. à 117.</ref> qui symbolise Satan, et non pas un simple démon.
D'après l'Apocalypse, en effet, le Dragon est l'un des noms de Satan : Ap. 12, 9 : « Ainsi fut culbuté le grand Dragon, le Serpent primitif, appelé Diable et Satan. » ; Ap. 20, 2 : « Je vis encore un ange descendre du ciel : il tenait à la main la clef de l'abîme et une grande chaîne. Il maîtrisa le Dragon, le serpent primitif, qui n'est autre que le Diable et Satan. »
Si l'iconographie médiévale, dans ses représentations de Saint Michel, le représente le plus souvent terrassant le dragon<ref>M. de Fraipont, Les origines occidentales du type de saint Michel debout sur le dragon, dans : Revue belge d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 1937, VII, Modèle:P. à 301, ainsi que : G. de Jerphanion, L'origine copte du type de saint Michel debout sur le dragon, dans : Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1938, Modèle:P. à 381 et : F. Avril, Interprétations symboliques du combat de saint Michel et des dragons, dans : Millénaire monastique du Mont-Saint-Michel, Paris, 1971, t. III, Modèle:P. à 52.</ref>, le dragon y représente Satan et cela n'a rien de commun avec les saints chasseurs de dragons comme Saint Georges, Saint Géry et d'autres.
-
Livre d'heures d'Étienne Chevalier, enluminé par Jean Fouquet 1452 à 1460
-
Flèche de l'Abbaye du Mont-Saint-Michel, par Emmanuel Frémiet, 1897
Ange terrassant une figure difforme et hideuse qui est Satan
Souvent, la figure sur laquelle se dresse l'archange a perdu sa forme de dragon et revêt celle plus anthropomorphe d'un être hideux avec quelques griffes et écailles rappelant le dragon. C'est le cas par exemple dans certaines icônes russes, dans les enluminures des Recognitiones de Saint Clément, un des plus anciens manuscrits du Mont Saint-Michel<ref>Saint-Michel terrassant le dragon à figure humaine, 966-991 (Avranches, Bibliothèque Municipale ; Ms 50 f° I ; toutefois dans une enluminure du Commentaire de saint Augustin sur les Psaumes, aussi du scriptorium du Mont Saint-Michel (Avranches, B.M. ms. 76 f° A v°) c'est bien un dragon qu'il écrase (reproductions dans : Saint-Michel et sa symbolique, op. cit.</ref> ou pour le Saint-Michel de Bruxelles.
Ainsi à Bruxelles, au sommet de la tour de l'hôtel de ville, la statue en cuivre de Saint-Michel représente, sous les pieds du saint, un être difforme anthropomorphe, avec une expression diabolique et des écailles, représentant Satan. À Coventry au Royaume-Uni, la statue moderne sur la cathédrale montre Saint-Michel avec Satan dans une forme humaine.
-
Stute originale de l'Hôtel de ville de Bruxelles datant de 1455
-
Monastère de Cabeceiras de Basto
Ange revêtu de l'himation ou pallium ou des habits militaires impériaux
L'archange Michel peut être représenté en vêtement de l'antiquité, debout, revêtu d'une tunique ou chiton, drapé dans un himation ou pallium. Il est reconnaissable à ses ailes déployées et à sa lance souvent crucifère. Il est également souvent représenté en armure d'Empereur romain / Légion romaine, ou médiévale.
Archange Michel dans l'héraldique et la sigillographie
Représentation de l'archange en héraldique, sceaux et phaléristique.
-
Grandes armoiries de Bruxelles
-
Armoiries de Kiev
-
Armoiries de Heiligenstadt (Vienne)
-
Armoiries d'Arkhangelsk
-
Médaille de l'Ordre de Saint-Michel
-
Blason de Menton
Patronages
Saint Michel est le saint patron des Gaules, de la France, de l'Allemagne, de la Normandie, de la Cité du Vatican et des villes de Bruxelles, de Dumfries, de Kiev en Ukraine (monastère Saint-Michel-au-Dôme-d'Or), d'Arkhangelsk en Russie et de Menton (Alpes-Maritimes).
Il est aussi le saint patron de plusieurs corps de métiers, anciens comme les épiciers, les escrimeurs, les manœuvriers, les policiers, les soldats, les bateliers, les boulangers, les pâtissiers, les tonneliers, des manoeuvriers de marine, ou plus récents comme les parachutistes (il est d'ailleurs l'emblème du [[9e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:9e régiment de chasseurs parachutistes]], et son bras armé d'une épée se retrouve sur l'insigne de béret des troupes aéroportées françaises) et, plus généralement, des forces armées de l'air, comme les commandos parachutistes de l'air.
Cette tradition remonte à la Seconde Guerre mondiale lorsque l'aumônier militaire du Modèle:2e régiment des chasseurs parachutistes /Modèle:4e régiment du spécial air service remit le Modèle:Date à chacun des hommes une petite médaille de saint Michel, en prévision de leur parachutage du Modèle:Date- en Bretagne occupée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'idée de placer tous les parachutistes sous le haut patronage de l'archange s'est par la suite imposée<ref name=":2" /> et la première Saint-Michel a été célébrée le Modèle:Date en la cathédrale d'Hanoï (Viêt Nam) devant les hommes du Modèle:3e bataillon colonial de commandos parachutistes, du Modèle:1er régiment de chasseurs parachutistes et du Modèle:1er bataillon étranger de parachutistes <ref name=":2" />.
Saint Michel fut très populaire parmi les Lombards d'Italie, qui découvrirent son sanctuaire au mont Gargano au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lors de leurs incursions dans les Pouilles<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref> et qui le considéraient comme leur saint protecteur : leurs rois et princes illustraient souvent leurs monnaies à son effigie.
Fêtes
Il est fêté avec les archanges Gabriel et Raphaël par l'Église latine, le 29 septembre<ref>Service National de la Pastorale Liurgique et Pastorale, Le 29 septembre et le 2 octobre : fête des anges</ref>.
Dans l'Église orthodoxe, le 8 novembre est la fête « des Archistratèges de la Milice Céleste, Michel et Gabriel, et des autres Puissances célestes et incorporelles »<ref>Calendrier Orthodoxe : novembre.</ref>. L'Église orthodoxe célèbre aussi le Modèle:Date- le « Miracle de l'Archange Michel à Colosses »<ref>Calendrier Orthodoxe : septembre.</ref>: Saint Michel sauve un saint personnage, Archippe, persécuté par des païens et réfugié dans une église dédiée à l'archange. Pour tuer Archippe, les païens déclenchent une grosse inondation en ouvrant les écluses du barrage sur un cours d'eau. Une vague déferlante menace d'engloutir l'église et son réfugié en prière, mais saint Michel la détourne, sauvant l'homme et le sanctuaire.
En Allemagne, la fête religieuse de la moisson tombe souvent à la Saint Michel<ref>Voir le site Tourisme en Allemagne.</ref>. Jadis en France, le 29 septembre est la date à laquelle fermiers et métayers payaient leurs fermages après la récolte ; c'est aussi la date traditionnelle d'expiration des baux ruraux, d’où l'expression « à la Saint-Michel, tout le monde déménage. » En Normandie, la fête des Normands est fêté autour du Modèle:Date-, appelé aussi Fête de la Saint-Michel. À Brest, la foire Saint-Michel est un événement annuel très fréquenté<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> qui préexistait à Saint-Renan, une commune voisine : en 1681, une patente de Louis XIV transfère cette foire de Saint-Renan à Brest<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le passé le 8 mai on célébrait aussi l'apparition de l'archange Michel au pape [[Grégoire Ier|saint Grégoire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} le Grand]] en 590. La grande peste ravage Rome, des processions de pénitence et de rogations sont organisées dans toute la ville et saint Michel apparaît au pape et aux Romains à la fin d'une de ces processions, au sommet du château du mausolée d'Hadrien, remettant son épée au fourreau, montrant par la fin de l'épidémie que leurs prières sont exaucées . Pour commémorer l'événement, on édifie une chapelle et une statue de l'archange au sommet de la forteresse qui prend alors l'appellation de château Saint-Ange. Ce même jour on célébrait la mémoire de l'apparition, vers 493, de saint Michel au Mont Gargan dans les Pouilles, sous le pape Gélase Modèle:1er<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette fête a été supprimée dans la révision du calendrier romain général de 1960. Il existe aussi localement une fête de saint Michel le Modèle:Date-, fête de la « manifestation de saint Michel au mont Tombe » (le mont Saint-Michel).
Tropaires et prières à saint Michel
Modèle:Article détaillé Dans la confession catholique, plusieurs prières (et non pas une seule) sont destinées à saint Michel. Ces suppliques diffèrent en fonction de l'intention, c'est-à-dire qu'elles dépendent de la nature de la demande du croyant priant lorsque ce dernier implore l'intercession de l'archange. Saint Michel est ainsi appelé au secours en étant explicitement placé dans l'un ou l'autre des nombreux rôles qu'il est censé jouer, dans telle ou telle des multiples fonctions qu'il est appelé à assumer.
Ainsi, la prière catholique générale à saint Michel archange, celle que récite le chrétien catholique pour solliciter l'intervention de saint Michel archange en ce qu'il est, premièrement, celui qui instruit sur la foi en Dieu, soit le chemin à suivre en vue du salut de l'âme (référence à la lumière, synonyme du Bien, antonyme du Mal), en second lieu, celui qui protège préventivement (notamment en cachant sous ses ailes protectrices les personnes qui s'en remettent à lui, les rendant pour ainsi dire invisibles à l'ennemi, c'est-à-dire à Satan et ses suppôts) ou, enfin, celui qui, face à toute adversité, contre toute forme d'atteinte à leur intégrité, aussi bien morale que physique, combat à la tête des milices célestes en faveur de ses protégés (référence à son épée, à son armure militaire dans l'iconographie)Modèle:Refnec.
Jusqu'à l'an 1965 une prière à saint Michel, introduite par le pape Léon XIII en 1884, était prononcée après la messe basse :
« Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous en supplions. Et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la force divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Amen. ».
Elle n'a été jamais incluse dans le Missel romain<ref>Les prières léonines après la Messe basse</ref>,<ref>Philippe Laguérie, "Récréation liturgique", 14 mars 2010</ref>,<ref>Instruction Inter oecumenici du 26 septembre 1964, 48 j</ref>.
Abel-Anastase Germain, évêque de Coutances et d'Avranches de 1876 à 1897, a composé une prière à saint Michel, qui se trouve exposée sur l'autel dédié à l'archange en l'Église Notre-Dame-des-Champs d'Avranches dans la Manche en Normandie : Modèle:Citation.
Les Litanies de saint Michel et tropaires de saint Michel sont populaires dans cette tradition religieuse.
Un hymne à saint Michel, composé dans les années 50, est chanté et joué par les régiments parachutistes de l'armée française lors de la fête de leur saint patron, tous les Modèle:Date- <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dictons et cri de ralliement relatifs à saint Michel
- « À la Saint-Michel la neige est au ciel ; à la Saint-Luc elle est au sud ; à la Toussaint elle descend ; à la Saint-Martin ouvre la porte elle est ici. »
- « À la Saint-Michel regarde le ciel, s'il se baigne l'aile, il pleut jusqu'à Noël » ou « Pluie de Saint-Michel sans orage, d'un hiver clément est le présage. »
- « À la Saint-Michel, départ d'hirondelles » ou « Les hirondelles à la Saint-Michel, l'hiver s'en vient après Noël. »
- « À la Saint-Michel, la chaleur remonte au ciel » ou « Saint-Michel emporte le goûter au ciel, Saint-Mathias (24 février) le redescend. »
- « Bise à la Saint-Michel, octobre sec » ou « Quand le vent est au nord le jour de la Saint-Michel, le mois d'octobre est au sec. »
- « De Saint-Michel à la Toussaint, laboure grand train », « Entre Saint-Michel et Saint-François (4 octobre), prends ta vendange quelle qu'elle soit », « À la Saint-Michel, cueille ton fruit tel quel. » et Modèle:Citation
- « Pour la Saint-Michel, goûte ton miel » et « À la Saint-Michel sème ton seigle. »
- « De Sainte-Croix (14 septembre) à la Saint-Michel, la pluie va dévaler du ciel » ou « Toutes les pluies perdues sont à la Saint-Michel rendues. »
- Modèle:Citation
- « Les beaux jours de Saint-Michel sont l'été de Saint-Michel. »
- « Telle Toussaint, tel Noël, tel jour de Saint-Michel, Pâques au pareil<ref>Anne-Christine Beauviala, Météo et dictons régionaux, Éd. Christine Bonneton, 2010.</ref>. »
- « Et par saint Michel, vive les paras ! », conclusion de l'homélie prononcée en 1948 par le Père Jego, aumônier des troupes aéroportées, lors d'une messe devant un bataillon parachutiste en partance pour l'Indochine <ref name=":2">https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/et-par-saint-michel-vive-les-paras</ref>, devenue depuis cri de ralliement.
Culture
Curiosité
L'iconographie de Saint Michel terrassant le dragon peut être analogiquement mise en relation avec celle de Bellérophon divinité antique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une inspiration généalogique ?
Patrimoine culturel immatériel
Depuis mars 2020, « les pratiques d'itinérance et de pérégrination au Mont-Saint-Michel » en Normandie sont inscrites à l'inventaire national du patrimoine culturel immatériel<ref>Modèle:Lien web</ref> de la France en vue d'une candidature d'inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cinéma
- Il est le personnage principal du film américain Michael (titre québécois : L'Archange) de la réalisatrice Nora Ephron, sorti le Modèle:Date aux États-Unis, où il est interprété par John Travolta<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Dans le thriller américain Légion du réalisateur Scott Charles Stewart sorti à Hollywood le Modèle:Date, il s'est donné pour mission de sauver l'humanité contre laquelle Dieu a envoyé une légion d'anges exterminateurs. Il y est interprété par l'acteur britannique Paul Bettany<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Dans la série télévisée Supernatural, il est censé combattre Lucifer en prenant un humain (Dean Winchester) comme véhicule.
- Dans la série télévisée Dominion, l'archange est interprété par l'acteur Tom Wisdom<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Il est nommé dans le film Ghost Rider comme ayant chassé les Latents du Paradis.
- Il est présent dans le manga High School DxD, il est l'être suprême du Paradis depuis la mort de Dieu lors de la dernière Grande Guerre.
- Dans le film La Belle et la Bête des Studios Disney, "Saint-Michel terrassant le dragon" est représenté au sommet de la plus haute tour du château du prince, sous la forme d'une statue en or, avant la malédiction lancée par l'enchanteresse, et après le sort brisé.
- L'archange Michaël apparaît dans la mini-série Good Omens aux côtés de Gabriel, Uriel et Sandalphon. Il est interprété par Modèle:Lien.
- Dans la saison 5 de la série télévisée Lucifer, l'Archange se nomme Michaël et est le frère jumeau de Lucifer Morningstar. Il est donc interprété par Tom Ellis.
Musique
- Marc-Antoine Charpentier a composé une Histoire sacrée: Praelium Michaelis Archangeli factum in coelo cum dracone H 410, pour solistes, double chœur, cordes, et basse continue en 1683.
- Il est la figure centrale de l'opéra Donnerstag aus Licht de Karlheinz Stockhausen, premier opéra de son cycle Licht: die sieben Tage der Woche.
Art culinaire
- Il est représenté sur les galettes au beurre de la Biscuiterie Saint-Michel, entreprise familiale normande implantée à Saint-Senier-sous-Avranches dans la Baie du Mont-Saint-Michel.
Notes et références
Annexes
Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wilhelm Lueken, Michael. Eine Darstellung und Vergleichung der jüdischen und der morgenländisch-christlichen Tradition vom Erzengel Michael, Göttingen, 1898.
- O. Rojdestvensky, Le culte de saint Michel et le Moyen Âge latin, Paris, 1922.
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- M. Grazia Mara, Michele, arcangelo. (Santo), dans : Bibliotheca sanctorum, tome IX, Rome, 1967, colonnes 410 à 446.
- F. Avril, Interprétations symboliques du combat de saint Michel et des dragons, dans : Millénaire monastique du Mont-Saint-Michel, Paris, 1971, t. III, Modèle:P. à 52.
- G. Weill, Le culte de saint Michel à Saint-Mihiel, dans : Millénaire monastique du Mont-Saint-Michel, Paris, 1971, t. III, Modèle:P. à 328.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J. P. Rohland, Der Erzengel Michael, Artz und Feldherr. Zwei Aspekte des vor-und frühbyzantinischen Michaelkultes, Leyde, 1977.
- André Vanrie, L'ange à la balance, dans : Saint Michel et sa symbolique, Bruxelles, 1979, Modèle:P. à 42.
- Michel de Waha, Le dragon terrassé, thème triomphal depuis Constantin, dans : Saint Michel et sa symbolique, Bruxelles, 1979, Modèle:P. à 117.
- Mina Martens, Symbolisme du culte, dans sa conjonction du sacré et du profane, dans : Saint Michel et sa symbolique, Bruxelles, 1979, Modèle:P. à 166.
- Pierre Bouet (dir.), Culte et pèlerinages à Saint-Michel en Occident. Les trois monts dédiés à l'archange, Collection de l'Ėcole française de Rome, vol. 316, Rome, École française de Rome, 2003.
- Émilie Bonvin, Saint Michel, prières et neuvaines, Collection Prières et Neuvaines, 2012, Modèle:ISBN
- Autour de l'Archange saint Michel, Actes du colloque tenu à Aiguilhe (Haute-Loire) en Modèle:Date-. Édition des Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy en Velay.
- Jean-Raphaël Eglin, Saint Michel, conduis-nous au Christ !, éditions Tequi, 2012, Paris, Modèle:ISBN
- Esther Dehoux, Saints guerriers : Georges, Guillaume, Maurice et Michel dans la France médiévale (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècles), Rennes, PUR, 2014.
- O. Stéphane, Archange Michaël, Qui est comme Dieu, éditions Bussière, 2014, Paris.
- François Eiximenis, Saint Michel Archange, traduit du catalan et préfacé par Patrick Gifreu, Éditions de la Merci, 2015, Perpignan, Modèle:ISBN.
- Cœur d'Archange, tome 2 : Raphaël. Roman de Céline Guffroy, éditions Bookmark, publié en 2021. (ISBN : 979-1038117976)
Articles connexes
- Femme de l'Apocalypse
- Prière à saint Michel
- Chapelet de Saint Michel Archange
- Ange dans l'art
- Concile de Mayence (813)
- Guerre des anges - Pesée des âmes - Sauroctones
- Sanctuaire de Monte Gargano
- La ligne sacrée de Saint Michel