Vesoul

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Vesoul (prononcé Modèle:API-fr ou Modèle:API-fr<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) est une commune de l'est de la France, préfecture du département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté et chef-lieu de cantons et d'arrondissement. En {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}, elle compte Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale légale en vigueur au Modèle:1er janvier {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}, millésimée Modèle:Population de France/dernière annéedate de référence statistique : Modèle:1er janvier Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

La ville fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté et est la ville principale de la communauté d'agglomération de Vesoul et du pays de Vesoul et du Val de Saône.

Ses habitants sont appelés Vésuliens.

Établie sur la colline de la Motte, la cité s'est développée au Modèle:M mini- millénaire, sous le nom de Modèle:Lang. Siège d'une vicomté puis capitale du bailliage d'Amont, Vesoul devient, au fil des siècles, un bourg fortifié, une place commerciale, un centre judiciaire, une ville de garnison et va jusqu'à acquérir des fonctions administratives et politiques. Après avoir longtemps appartenu au Saint-Empire romain germanique et à l'empire espagnol, Vesoul est annexée par la France en 1678, puis devient capitale de l'éphémère État de Franche-Comté en 1814, avant de redevenir française<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Classée « Cité Patrimoine », la ville abrite un quartier historique qui a été majoritairement construit avec de la pierre calcaire locale, rendant son architecture caractéristique. Pourvue d'un patrimoine naturel diversifié, Vesoul bénéficie de sites protégés, associant plaines, collines et plans d'eau. La commune compte une inspection académique, des établissements culturels ainsi que plusieurs instituts d'enseignement supérieur.

Important bassin industriel, Vesoul est le centre mondial de la logistique du constructeur automobile Stellantis. Disposant de chambres consulaires et de zones d'activités reconnues, la ville est l'un des principaux pôles commerciaux et industriels de la région. La ville de Vesoul a par ailleurs été immortalisée en 1968 par la chanson homonyme de Jacques Brel, Vesoul. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Vesoul est situé dans l'Est de la France, à une centaine de kilomètres de la Suisse et de l'Allemagne, entre le massif jurassien et le massif vosgien. La ville se trouve au centre du département de la Haute-Saône, dans le nord de la région Bourgogne-Franche-Comté. Vesoul a par ailleurs une position géographique très centrale en Haute-Saône puisque le centre de gravité du département ne se trouve qu'à Modèle:Nobr à l'ouest de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À vol d'oiseau, la ville est distante de Modèle:Nobr de Lure et de Luxeuil-les-Bains, de Modèle:Nobr de Besançon, de Modèle:Nobr de Nancy et de Modèle:Nobr de Paris. Vesoul se trouve quasiment au milieu d'un segment Dijon-Mulhouse ; ces deux communes étant distantes de Modèle:Nobr de Vesoul en distances orthodromiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses coordonnées géographiques sont Modèle:Nobr de latitude Nord et Modèle:Nobr de longitude Est.

La commune de Vesoul fait partie du pôle métropolitain Centre Franche-Comté, entité constituée des plus grandes unités urbaines de la partie centrale de la Franche-Comté<ref name="Centre Franche-Comté">Modèle:Lien web.</ref>. Comprise dans l'Espace urbain Est, la préfecture est également localisée au cœur du pays de Vesoul et du Val de Saône, structure géographique composée de paysages variés dont essentiellement des zones urbanisées, boisées et vallonnées<ref name="Pays de Vesoul" group=M>Modèle:Lien web.</ref> et dans le pôle métropolitain Centre Franche-Comté.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Fichier:Vesoul La Motte 2.jpg
La Motte, colline surplombant Vesoul en son centre.

La ville est placée sur une zone appelée « Plateaux jurassiques de Vesoul », localisée au sud de la dépression sous-vosgienne et au nord des faisceaux des Avant-Monts et des collines préjurassiennes<ref group=Note>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>Modèle:Lien web.</ref>. La commune de Vesoul est majoritairement élevée sur des formations du Toarcien de la période du Lias (dont le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), cependant le plus ancien étage géologique du sous-sol vésulien est le Domérien, partie supérieure de l'étage du Pliensbachien (il y a environ Modèle:Nobr d'années). L'agglomération vésulienne est traversée par plusieurs failles<ref name="geologie">Carte géologique de la France à l'échelle 1/50 000e consultée sur InfoTerre.</ref>.

La colline de la Motte, qui occupe toute la partie centrale de la ville, est constituée de différentes roches sédimentaires qui sont délimités par les quartiers des Haberges à l'ouest, du Grand Grésil à l'est, du Montmarin au nord et du centre-ville au sud. La première couche est composée de calcaires marneux du Domérien, la deuxième est caractérisée par des schistes bitumineux du Toarcien inférieur, la troisième est constituée de marnes micacées et bleues du Toarcien moyen et supérieur et la dernière couche, située uniquement sur le sommet de la colline de la Motte, est formée de calcaires et de marnes sableuses du Toarcien supérieur et de l'Aalénien. Des schistes bitumineux sont également présents au quartier des Rêpes. Les quartiers sud de Vesoul et, en partie, les quartiers Est, arrosés par le Durgeon et la Colombine, sont composés d'alluvions fluviatiles de l'Holocène. Toute la zone nord/nord-ouest/nord-est du territoire communal est caractérisée par des limons du Cénozoïque<ref name="geologie"/>.

Le territoire vésulien, s'étendant sur Modèle:Nobr<ref name="Cassini"/>, est situé sur un site géographique naturel relativement particulier : la commune est dominée sur plus de Modèle:Nobr par la Motte, une colline de calcaire de forme conique située au centre de la ville, dont le sommet est à Modèle:Nobr d'altitude, point culminant de Vesoul<ref name="p12">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="A" name="Portail de l'agglomération de Vesoul - La Motte">Modèle:Lien web.</ref>. En effet, c'est sur cette colline que la cité s'est d'abord établie. Par la suite, Vesoul s'est étendu en contrebas, au sud de la Motte, puis tout autour, dans les vallées du Durgeon et de la Colombine<ref name="p12"/>, dans un demi-creux topographique d'une altitude moyenne d'environ Modèle:Nobr à Modèle:Nobr ; l'altitude minimale de la commune est de Modèle:Nobr<ref name="Cassini"/>. Les secteurs sud et est de l'agglomération sont composées de collines tandis que les zones nord et ouest sont constituées de plaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="www.universalis.fr"/>.

La ville de Vesoul est entourée par plusieurs collines, présentant ainsi une hétérogénéité topographique : le plateau de Cita au sud (Modèle:Nobr d'altitude)<ref name="Plateau de Cita">Modèle:Ouvrage.</ref>, le camp de César au sud-ouest (Modèle:Nobr d'altitude)<ref name="Camp de César" group=P/> et le plateau du sabot de Frotey à l'est (Modèle:Nobr d'altitude)<ref name="Sabot" group=P/>, trois sites occupés dès la Préhistoire.

Le site topographique de la commune a représenté une situation adaptée pour la fondation et le développement de la cité notamment sur le plan militaire et économique.

Hydrographie

Fichier:Vesoul - Durgeon.jpg
Le Durgeon traverse la ville.

Vesoul est traversée par quatre cours d'eau : les rivières Durgeon, Colombine et Vaugine et le ruisseau de la Méline. Ils sont des affluents et sous-affluents du Rhône par la Saône,

Le Durgeon, affluent de la Saône, traverse le centre-ville d'est en ouest, depuis le nord de la commune, et représente la frontière entre Vesoul et Noidans-lès-Vesoul<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Colombine, affluent du Durgeon, se jette dans ce dernier peu avant le canal du centre-ville. Une partie de cette rivière est détournée avant le confluent dans un canal de dérivation qui suit le tracé de la voie ferrée et le confluent de ce canal avec le Durgeon grossi de la Colombine "vive" s'effectue à l'extrême sud-ouest du territoire vésulien, après la gare, dans une zone urbanisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Vaugine, également affluent du Durgeon, traverse uniquement une petite zone au nord de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Méline, affluent de la Colombine, passe dans la partie extrême sud-ouest du territoire vésulien pour rejoindre la Colombine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=gestion>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, un [[lac de Vesoul - Vaivre|lac de plus de Modèle:Nobr]] est situé dans l'agglomération ouest de Vesoul<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Au niveau hydrogéologique, l'agglomération compte par ailleurs deux sites d'importance : la Font de Champdamoy et le Frais-Puits, qui forment l'un des plus grands réseaux d'eau immergés d'Europe.

Climat

Le climat à Vesoul est de type semi-continental.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1898 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Modèle:Météo France

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:Vesoul Réserve naturelle nationale du Sabot de Frotey.jpg
La réserve naturelle nationale du Sabot de Frotey, s'étendant à l'Est de l'agglomération vésulienne.
Fichier:Vesoul Place du 11ème chasseur.jpg
Des arbres élagués sur la place du Modèle:11e Chasseurs.

Les principaux milieux naturels au sein de la ville sont essentiellement concentrés sur La Motte, butte-témoin au centre de Vesoul, l'une des seules zones à Vesoul à ne pas avoir été urbanisées. Elle se compose de Modèle:Nobr de terrain qui ont été classés pour leurs caractères pittoresques le Modèle:Date sous l'appellation « site historique commémoratif ». La colline est en grande partie boisée, comprenant notamment des vergers et des prés-bois. La protection du site a été demandée par la municipalité dans le but de limiter l'urbanisation sur la colline et donc de préserver son intérêt naturel<ref group=Note>Modèle:Lien web.</ref>

Autour de Vesoul, un nombre important de zones bénéficient du classement « ZNIEFF », parmi lesquelles le plateau du sabot de Frotey (Modèle:Nobr)<ref name="Sabot" group=P>Modèle:ZNIEFF</ref>, la plaine de Vesoul-Vaivre (Modèle:Nobr)<ref group=P>Modèle:ZNIEFF</ref>, les bois du plateau de Cita (Modèle:Nobr)<ref group=P>Modèle:ZNIEFF</ref>, la vallée de la Colombine<ref group=P>Modèle:ZNIEFF</ref> et le camp de César et ses coteaux (Modèle:Nobr)<ref name="Camp de César" group=P>Modèle:ZNIEFF</ref>. La préfecture haut-saônoise est aussi entourée par plusieurs sites classés Natura 2000 : les pelouses de la région vésulienne (Modèle:Unité), classées notamment grâce aux oiseaux qui y émigrent<ref group=P>Modèle:Natura 2000.</ref>,<ref group=P>Modèle:Natura 2000.</ref> et le réseau de cavités à rhinolophes (Modèle:Nobr), composé de six cavités souterraines qui accueillent des espèces de l'ordre des chiroptères<ref group=P>Modèle:Natura 2000.</ref>. En outre, deux réserves naturelles se trouvent dans l'agglomération vésulienne. Il s'agit de la réserve naturelle régionale de la grotte de la Baume (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de la réserve naturelle nationale du Sabot de Frotey (Modèle:Nobr)<ref group=P>Modèle:ZNIEFF</ref> ; cette dernière aire protégée a été créée en 1981 et totalise plus de Modèle:Nobr inventoriées dont la plupart sont particulièrement rares.

Le Sabot de Frotey, rocher qui a été sculpté avec le temps en forme de sabot, a été classé le Modèle:Date pour son caractère artistique<ref group=Note>Modèle:Lien web.</ref>. Le lac de Vesoul - Vaivre et ses abords accueillent de multiples espèces d'oiseaux migrateurs, ce qui a valu au site d'être intégré au réseau « Refuge LPO » de la ligue pour la protection des oiseaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Section à actualiser La ville compte environ Modèle:Nobr d'espaces verts, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre annuelles, qui sont régulièrement entretenus par des agents municipaux<ref group="A" name="Espaces verts">Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Vesoul est une commune urbaine de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Vesoul, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref group=M>Modèle:Données INSEE</ref> et Modèle:Unité en 2020, dont elle est la ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette espace regroupe Modèle:Nobr et Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>. Vesoul était autrefois au centre d'une aire urbaine, ancienne catégorie de zonage, utilisée par l'Insee de 1997 a 2020, regroupant Modèle:Nobr<ref group=M>Modèle:Données INSEE</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (73,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21 %), prairies (16 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3 %), forêts (2,8 %), terres arables (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

Quartiers

La ville est composée de différents quartiers. On compte notamment un quartier résidentiel ancien, des quartiers pavillonnaires, des zones commerciales et industrielles et des quartiers périphériques constitués et grands ensembles et de logements individuels.

Tissu urbain

Fichier:Plan de la Ville de Vesoul (1862).jpg
Plan de la ville de Vesoul (1862).

La ville s'est construite au cours de quatre principales phases de développement<ref name="caue">Modèle:Lien web.</ref>.

Vesoul s'est tout d'abord établi et développé durant le Moyen Âge, sur la colline de la Motte. La cité n'est alors qu'un château fort portant le nom de Castrum Vesulium et son enceinte occupe une bonne partie de la butte. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des habitations se construisent petit à petit à l'extérieur de l'enceinte du château et c'est en 1255 que Vesoul est pour la première fois qualifié de « bourg »<ref group=V>Modèle:P.</ref>. D'une superficie d'un peu moins de Modèle:Nobr, le quartier historique, correspondant au périmètre de l'ancienne enceinte et dont les plus anciennes demeures datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est majoritairement tracé en plan milésien et est constitué de rues étroites, d'impasses et de passages<ref group=E>Modèle:P.</ref>. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs bâtiments importants sont édifiés à l'extérieur de la cité, c'est ainsi que trois faubourgs naissent et se développent tout autour du centre ancien jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le faubourg Saint-Martin à l'ouest, le faubourg Haut à l'est et le faubourg Bas au sud<ref name="faubourgs" group=L>Modèle:P.</ref>,<ref name="caue"/>.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux années 1850 correspond à la deuxième phase d'urbanisation : des immeubles sont édifiés à la périphérie du Vieux-Vesoul. Les rues aménagées étaient plus larges et des places spacieuses voient le jour. À cette époque, le territoire communal était limité au sud par le Durgeon<ref name="caue"/>.

Entre 1860 et 1939, le territoire de la commune est agrandi notamment en 1861 et en 1876 en annexant des terrains de la commune de Navenne. La ville double ainsi sa surface bâtie en construisant de nouveaux quartiers tout autour de l'hôpital Paul-Morel, de la gare, ainsi que dans le quartier du Boulevard, qui est composé principalement de constructions datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux années 1930<ref name="caue"/>.

La dernière époque d'urbanisation de Vesoul débute à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, l'essor démographique est important, de nouvelles zones s'urbanisent : de larges boulevards et une rocade viennent cerner la ville et des quartiers sortent de terres autour de la colline de la Motte. Principalement dans les années 1960 et 1970, des quartiers majoritairement composés de grands ensembles et de lotissements, sont construits tels que Les Rêpes (1957 à 1961), Le Montmarin (1967 à 1973)<ref name="cndp">Modèle:Lien web.</ref>, Grand Grésil (années 1970). Par la suite, plusieurs zones d'activités sont aménagées à la périphérie de la ville : Espace de la Motte (milieu des années 1970), Technologia (fin des années 1990), Les Haberges (début des années 2000)<ref name="Zones d'activités" group=A/>,<ref group=A>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="caue"/>.

Voies urbaines

Fichier:Place du Palais, Vesoul.jpg
La place du Palais, l'une des places historiques du centre-ville.

Le centre-ville est traversé selon un axe nord-sud par la rue Paul-Morel, qui représente la voie principale du quartier. Anciennement appelée rue Carnot, la rue Paul-Morel est prolongée au nord par la rue d'Alsace-Lorraine, et au sud par la rue du commandant Girardot et par le boulevard du général de Gaulle, représentant un tracé continu et quasi rectiligne de plus d'un kilomètre. Non loin de cet axe, on retrouve dans le centre ancien quelques exemples de rues particulièrement étroites et pittoresques, caractéristiques des centres historiques, comme la rue de Mailly et la rue du Châtelet. La majorité des rues du centre-ville furent aménagées avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle telles que la rue Saint-Georges et la rue des Boucheries. D'autres rues anciennes peuvent faire l'objet d'une mention comme la rue Baron-Bouvier, la rue Georges-Genoux et la rue Gevrey<ref name="faubourgs" group=L/>. La rue du Breuil, quant à elle, est la seule rue piétonne du centre-ville.

De vastes places complètent le réseau urbain de la ville. L'une des plus importantes et centrales est la place de la République, qui portait auparavant le nom de place Neuve et qui était initialement un jardin clos, puis aménagé en place en 1818. À proximité de la place de la République, se trouvent la place Pierre-Rénet, au sud, et la place des Allées, à l'est, les deux plus vastes places du centre-ville, s'étendant sur plus d'un hectare chacune. La [[Place du 11e-Chasseurs|place du Modèle:11e Chasseurs]], située au centre de l'ancien complexe militaire du Modèle:11e Régiment de Chasseurs à Cheval, abrite un monument dédié à la résistance haut-saônoise<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les autres places anciennes, aménagés avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on peut citer la place de l'Église, la place du Grand-Puits et la place du Palais<ref group=L>Modèle:P.</ref>. Elles sont généralement accompagnées de fontaines, de statues ou d'autres éléments ornementaux.

Vesoul , traversée par plusieurs cours d'eau, compte quelques ponts et passerelles répartis dans toute la ville. Le plus historique est le pont de Pontarcher, vestige de l'ancienne route royale datant de 1730<ref group=E>Modèle:P.</ref>. On peut également mentionner le pont du Durgeon, appelé autrefois pont de l'hôpital ou encore la passerelle Meillier, installée en 1891.

Modèle:Article détaillé

Architecture

Modèle:Galerie détaillée

Fichier:Vesoul Mur de l'hôtel Thomassin 2.jpg
Mur en pierres calcaires de l'hôtel Thomassin, édifice du centre ancien.

Hétérogène au cours du Moyen Âge, l'architecture vésulienne commence à se développer de façon uniforme à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La majorité des édifices du centre-ancien ont été construits en pierre calcaire de couleur beige et bleue-grise, typique de la région, provenant de carrières situées dans la région de Vesoul. Cette pierre calcaire a été généralisée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle afin de rendre les bâtiments plus résistants aux pillages et incendies que subissait la cité à cette époque. Sur un porche de la ville a d'ailleurs été gravée la devise latine : « Moderata durant », qui signifie « ce qui est modéré dure »<ref group="A" name="historique">Modèle:Lien web.</ref>.

Certains bâtiments du Vieux-Vesoul sont également dotés de divers éléments d'architecture assez caractéristiques de la région tels que les tuiles vernissées ou encore les grilles d'entrée et de fenêtre en fer forgé. Les arcades comme sur la maison Barberousse, ainsi que de passages, appelés « treiges », qui permettent de passer d'une rue à une autre sont aussi présents dans l'architecture du centre ancien<ref group=E>Modèle:P.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, afin d'acquérir plus de lumière à l'intérieur des habitats, des grandes baies vinrent remplacer les fenêtres à meneaux.

Durant la Belle Époque, de nouveaux styles architecturaux font leurs apparition à proximité du centre-ville tels que l'art moderne, l'art nouveau et l'Art déco. La commune en compte plusieurs comme l'hôtel de la Caisse d'épargne, situé place Pierre-Rénet<ref group="E" name="p151">Modèle:P.</ref>.

Habitat et logement

Fichier:Vesoul - Barres et tours.JPG
La ville compte plusieurs quartiers majoritairement composés de logements sociaux.

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 9 404, alors qu'il était de 9 304 en 2013 et de 9 216 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 87,4 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 10,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 21,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 77,3 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vesoul en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Saône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) inférieure à celle du département (6,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 32,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (31,6 % en 2013), contre 68,7 % pour la Haute-Saône et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Au sens du recensement, la commune, qui comptait Modèle:Unité en 2009, soit 31,7 % du parc des résidences principales, en compte 2 819 en 2020 (34,1 %), où habitent Modèle:Unité<ref name="LogT7" group="I"/>.

Le logement à Vesoul en 2018.
Typologie Vesoul<ref name="LogT2" group="I"/> Haute-Saône<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 87,4 83 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,8 6,2 9,7
Logements vacants (en %) 10,8 10,8 8,2

Projets d'aménagements

Fichier:Vesoul Hôpital Paul-Morel 4.jpg
Le site de l'hôpital Paul-Morel.

Modèle:Section à actualiser Modèle:Section à sourcer De multiples projets d'urbanisme et d'aménagement ont été lancés par la ville de Vesoul. L'un des principaux est la réhabilitation et le réaménagement du site de l'ancien hôpital Paul-Morel, bâtiment désormais désaffecté. En Modèle:Date-, le conseil municipal de Vesoul décide d'y créer une zone d'aménagement concerté ; elle est baptisée zone Paul-Morel. La reconversion de ce site se traduira par la création de plus de Modèle:Nobr et des emplois tertiaires pour un total d'environ Modèle:Unité de surface construite, tout en favorisant la protection de l'environnement. Depuis le début du projet en 2009, l'aménagement de la nouvelle zone Paul Morel a vu s'ériger plusieurs bâtiments, et l'étape finale est la reconversion de l'hôpital en lui-même.

Parmi les grands projets, on trouve la rénovation du quartier du Montmarin. La ville de Vesoul s'est inscrite au plan national de rénovation urbaine. Proposé par la ville en Modèle:Date-, ce projet mènera à la reconstruction et à la réhabilitation de plusieurs centaines de logements dans le quartier. Avec un coût du projet estimé à Modèle:Euro, la rénovation du Montmarin fait partie des projets ambitieux lancés par la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En centre-ville, la rénovation des îlots Durgeon (face à l'Hôtel de Ville) et Lesigne (vers la place de la République) font entre autres partie du plan local d'urbanisme approuvé par le conseil municipal en 2013.

Voies de communication et transports

Fichier:FRANCHE COMTE TRANSPORT 2.jpg
Situation routière et ferroviaire de Vesoul, en Franche-Comté.

Du fait de sa situation géographique, la ville de Vesoul est reliée, par des systèmes de transport et des voies de communication, à des grandes villes, de l'Est de la France mais aussi à celles des pays limitrophes.

Historiquement, le site de Vesoul était à la confluence de plusieurs voies romaines secondaires, sous l'Antiquité. Durant longtemps, les voies reliant Vesoul étaient de simples chemins et routes rudimentaires, utilisées par les diligences et autres véhicules tirés par des animaux. Par la suite, de véritables voies de transports furent créées : Vesoul est raccordé dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les deux routes impériales 22 et 76 (aujourd'hui reconverties en nationales) puis par des lignes ferroviaires dont entre autres les [[ligne de Besançon-Viotte à Vesoul|lignes Modèle:Nobr]] et [[ligne de Vaivre à Gray|Modèle:Nobr]], aujourd'hui désaffectées. Puis, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont vu le jour à Vesoul un centre de pilotage (1935) et les chemins de fer vicinaux de la Haute-Saône (1910 à 1938), ancien réseau de chemin de fer secondaire à voie métrique et traction vapeur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La gare des chemins de fer vicinaux de Vesoul en était le siège et gérait plusieurs centaines de kilomètres de lignes<ref name="gare cfv">Modèle:Lien web.</ref>.

Aujourd'hui, les transports routiers constituent le principal moyen de transport dans la commune (plus de Modèle:Nobr de circulation dont environ Modèle:Nobr). Vesoul est situé à la croisée de deux grands axes routiers qui sont reliés par un échangeur routier : les routes nationales Modèle:Nobr, axe nord-est/sud raccordant Metz à la Suisse et Modèle:Nobr, axe nord-ouest/est reliant Paris à Belfort<ref group=A>Modèle:Lien web.</ref>. L'agglomération n'est actuellement pas desservie par l'autoroute, cependant, un projet d'autoroute démarra: la construction de l'A319 afin de relier Langres à Vesoul<ref group=Note>Modèle:Lien web.</ref>. L'autoroute la plus proche est l'A36, située approximativement à Modèle:Nobr au sud de Vesoul. La ville est contournée à l'ouest par une rocade en voie rapide ainsi que par des boulevards au sud et à l'est.

Le trafic routier est relativement dense au centre-ville puisqu'environ Modèle:Unité par jour y circulent dans ses principales rues. Il est à noter que la N 19 est fréquentée chaque jour par plus de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité, au niveau des quartiers du Montmarin et du Grand Grésil<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La circulation routière est contrôlée dans l'agglomération par plusieurs dispositifs de radars automatiques. Plus de Modèle:Unité de stationnement sur parking sont présentes au centre-ville de Vesoul. Jusqu'à Modèle:Date-, Vesoul était l'une des seules préfectures à ne pas être pourvue de parking payant, politique encouragée par l'ancien maire Alain Joyandet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, les stationnements payants se sont fortement généralisés dans la ville au cours des années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les transports ferroviaires représentent une alternative facile pour aller depuis ou vers Vesoul. La gare SNCF de Vesoul, mise en service le Modèle:Date-<ref name="gare">Modèle:Ouvrage.</ref>, est située sur la [[Ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville|ligne de Modèle:Nobr]] et est desservie par des trains TER Bourgogne-Franche-Comté<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La gare de Franche-Comté TGV est localisée à environ Modèle:Nobr au sud de Vesoul, sur la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône.

En matière de transport aérien, la ville dispose de l'aérodrome de Vesoul - Frotey, accessible aux avions de tourisme et d’affaires. Rénové en 1989, il possède des équipements de qualité dont une piste goudronnée de Modèle:Unité et des locaux spacieux<ref name="Aérodrome">Modèle:Lien web.</ref>. L'aéroport international le plus proche de Vesoul est celui de Dijon, situé à Modèle:Nobr. L'EuroAirport, quant à lui, est localisé à Modèle:Nobr de la préfecture haut-saônoise<ref name="googlemap">Distances calculées sur Via Michelin.</ref>.

Pour les déplacements en bus, le réseau d'autobus « VBus », mis en place dans les années 1990 est utilisé, annuellement en moyenne, plus d'un million de fois et totalise chaque année près de Modèle:Unité parcourus dans l'agglomération<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus de Modèle:Nombre et poteaux d'arrêt du réseau VBus sont répartis sur 10 lignes régulières et 8 lignes directes dans Vesoul et sa banlieue. Au niveau supracommunal, la ville est desservie par le réseau de bus régional Mobigo, né de la fusion en 2018 des Lignes saônoises et de Livéo entre autres, qui assure la liaison avec d'autres communes haut-saônoises ainsi qu'avec Besançon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La majorité des réseaux de bus desservant Vesoul transite par le pôle d'échanges multimodal, infrastructure moderne inaugurée le Modèle:Date- à proximité de la gare, où les bus réalisent à peu près Modèle:Nobr chaque jour.

L'agglomération de Vesoul compte près de Modèle:Nobr d'aménagement cyclable, répartis en cinq grands axes qui permettent aux cyclistes de se déplacer dans les axes nord-sud et est-ouest<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Deux voies vertes, balisées avec des indicateurs kilométriques, franchissent l'agglomération de Vesoul : le Chemin vert (Modèle:Nobr)<ref name="Chemin vert">Modèle:Lien web.</ref> et la Trace du Courlis (Modèle:Nobr)<ref name="Trace du courlis">Modèle:Lien web.</ref>, qui sont reliées par les pistes et bandes cyclables de l'agglomération.

Modèle:Article détaillé

Risques naturels et technologiques

Chaque saison, la ville est soumise à différents risques naturels, dû à sa situation géographique. Le risque des mouvements de terrains existe dans l'agglomération vésulienne. Les principaux types sont l'affaissement et les effondrements liés aux nombreuses cavités souterraines de l'agglomération vésulienne, les glissements de terrain (notamment sur les pentes de la Motte) et les tassements différentiels. Il est à noter qu'une partie importante du territoire de Vesoul présente des risques de retrait-gonflement des argiles<ref name="risques">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune a connu une douzaine d'inondations et de coulées de boue entre 1982 et 2015, déclarées comme étant des « catastrophes naturelles ». Certaines années, le Durgeon peut être soumis à des crues, qui causent par la suite des inondations ; le plus ancien témoignage de crue du Durgeon à Vesoul date de 1558. D'importantes crues du Durgeon sont survenues à Vesoul en 1930 et 1953. Parmi les plus récentes, on peut mentionner celles d'Modèle:Date- et de Modèle:Date-<ref name=gestion/>.

Vesoul, comme pour d'autres villes de l'Est de la France, peut être touchée par des risques météorologiques importants qui peuvent avoir lieu sur plusieurs jours comme des vents violents (Modèle:Unité), des précipitations continues (Modèle:Unité), des chutes de neige (Modèle:Unité) ou encore des orages et des pluies verglaçantes<ref name="risques"/>.

En ce qui concerne la sismicité, la ville de Vesoul se trouve en zone de sismicité modérée, ce qui signifie que le risque de séisme n'est pas négligeable<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Fichier:Place de l'église - Vesoul.jpg
L'église Saint-Georges et sa place, bâties au pied de la Motte.

Une première mention écrite de la ville la désigne par le terme de Castrum Vesulium en 899. Au cours des siècles, le nom de la cité est mentionné sous diverses formes latinisées dont Castri Vesolensis avant 978, Vesullum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vesulo en 1145 et Visilium entre 1134 et 1161<ref group=V>Modèle:P.</ref>. La forme romane Vesoul est attestée dès 1242<ref name="topo">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group=Note>Historiques des formes anciennes attestées de Vesoul :

</ref>. En franc-comtois, le nom de la ville est Vezou.

Ce toponyme est peut-être basé sur une racine hypothétique indo-européenne (pré-celtique) *ves « montagne »<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>, « élévation », suivi du suffixe -ulum et que l'on retrouve dans le nom du Mont Viso désigné Vesulus<ref name="Dauzat"/>. Cette élévation désignée correspond à la Motte, colline où s'est établie et développée la ville<ref group=E>Modèle:P.</ref>.

Un nombre important de toponymes et d'odonymes existe sur le territoire communal dont l'un des plus historiques est Marteroy, puisque la plus ancienne mention de ce toponyme à Vesoul date de 1092. On retrouve cependant ce toponyme et ses variantes (Martroy, Martrois, Martroi) dans d'autres régions en France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le terme Marteroy proviendrait de la forme latine Martyrum qui signifie Martyrs. Toutefois, plusieurs historiens ont rapporté que l'étymologie proviendrait de la contraction de Martis ara, ce qui signifie « autel de Mars ». D'autres toponymes locaux (Les Rêpes, Les Haberges) qui étaient autrefois des hameaux situés autour de la cité, constituent aujourd'hui le nom de quartiers de Vesoul<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les Modèle:Nobr lieux-dits communaux, on retrouve également le nom d'autres toponymes locaux<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Préhistoire

  • Premières traces d'habitat

Certaines traces et empreintes confirment que Vesoul et son agglomération ont été occupés durant la Préhistoire. Des objets laissés par les populations certifient que des hommes ont fabriqué et utilisé des outils dans la région vésulienne, pendant les différents âges préhistoriques.

Des objets préhistoriques, principalement des outils, ont été retrouvés sur les différents flancs de la colline de la Motte. Aussi, autour de Vesoul, des objets ont été découverts au camp de César et au plateau de Cita, deux sites situés au sud de la ville qui ont fourni de nombreux restes d'armes de pierres préhistoriques. Le dolmen de la Pierre-qui-Vire, un mégalithe situé à Modèle:Nobr à l'est de Vesoul, est daté entre Modèle:Unité et Modèle:Unité Modèle:Av JC<ref group=F>Modèle:P.</ref>.

Les nombreuses cavités naturelles de l'agglomération de Vesoul ont aussi permis de découvrir des outils et des ossements d'animaux exploités par l'homme. Dans la grotte de la Baume, localisée au sud de la ville, un outillage lithique moustérien a été trouvé démontrant ainsi une occupation continue de tous les niveaux du Würm ancien. Dans la galerie sud de la cavité naturelle, une occupation de l'âge du bronze final III a également été démontrée<ref>Modèle:Article.</ref>. Enfin, un ensemble d'os de mammouths a été découvert en 1989 à la font de Champdamoy, à l'est de Vesoul<ref>Modèle:Ina</ref>.

Antiquité

Le site de Vesoul est peu documenté pour la période antique. Certains historiens et archéologues attestent cependant d'une histoire durant cette période. En effet, ils ont découvert sur la Motte, des dizaines d'objets datant de cette période, dont des armes, des monnaies et des médailles à l'effigie des premiers empereurs romains.

À l'époque, le territoire comprenant l'actuelle ville de Vesoul dépend du peuple gaulois des Séquanes, il s'étendait sur un secteur compris entre le Rhône, la Saône, le Jura et les Vosges<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

A partir de la conquête romaine de la Séquanie, la région se développe et six voies romaines secondaires, qui ont été révélées par l'archéologie contemporaine, traverse le site de l'actuelle commune de Vesoul<ref group=V>Modèle:P.</ref>. Durant l'époque gallo-romaine, le territoire de Vesoul est rattaché au pagus Colerensis, qui avait pour chef-lieu Corre et qui s'étendait « de la Vôge jusqu'aux portes de Besançon »<ref group=L>Modèle:P.</ref>,<ref group=F>Modèle:P.</ref>.

À la fin de la domination romaine, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le chef-lieu du pagus est transféré dans la cité gallo-romaine de Port-Abucin (actuelle ville de Port-sur-Saône), et se renomma ainsi pagus Portuensis, puis prit le nom, plus tard, de comté de Port, circonscription carolingienne dont le territoire correspondait approximativement à l'actuel département de la Haute-Saône<ref group=F name="pagus">Modèle:P..</ref>. Les invasions barbares causèrent de nombreux troubles dans la région et les Burgondes prennent alors le contrôle de la Séquanie dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Moyen Âge

Fichier:Castrum Vesulium.jpg
Reproduction du Castrum Vesulium au Moyen Âge, le château qui donna naissance à Vesoul. Dessin réalisé par l'historien Jules Finot.

Vesoul est probablement né entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la date de fondation de la cité est inconnue. À cette époque, le territoire de l'actuelle ville de Vesoul, situé alors dans le comté de Port, dépend du royaume de Bourgogne (534-843). Puis, à la suite des redécoupages territoriaux de l'Empire carolingien, Vesoul est successivement partagé entre différents royaumes : la Francie médiane (843-855), la Lotharingie (855-870), la Francie orientale (870-888), puis le royaume de Haute-Bourgogne (888-937).

La plus ancienne mention de Vesoul dans un document historique date de 899<ref group=F>Modèle:P.</ref>. À cette époque, c'est un lieu fortifié nommé Castrum Vesulium (« château de Vesoul » en latin médiéval), établi sur la Motte<ref group=F name="pagus"/>, construit par les comtes de Portois. En effet, les comtes ont délaissé la capitale du comté, Port-Abucin (Port-sur-Saône), qui avait été détruite par les Vandales en 411, puis par les vikings et les Hongrois au Moyen Âge, afin de trouver refuge sur un site plus difficilement accessible : une butte-témoin de forme conique dont le sommet culmine à 150 mètres au-dessus des plaines, située à environ Modèle:Nobr au sud-est de la cité de Port-Abucin<ref group=V>p.14</ref>. Cette colline, appelée par la suite « la Motte » donna naissance à Vesoul qui est donc devenu la capitale (résidence des comtes), puis par la suite l'une des principales cités du comté de Port, qui prendra donc également le nom de comté de Vesoul. En 982, ce comté devenu avec la fusion de trois autres comtés, le comté de Bourgogne. En 988, le château connait son premier siège, mené par le duc Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Bourgogne et le comte Lambert de Chalon<ref group=F>Modèle:P.</ref>.

Certainement reconnue comme une place importante et stratégique, Vesoul fut érigé en capitale de vicomté au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le comte palatin [[Otte-Guillaume de Bourgogne|Modèle:Nobr]]<ref group=F>Modèle:P.</ref> ; cette circonscription féodale administrative, qui remplaça le comté de Port, avait un domaine qui comprenait Modèle:Nobr autour de Vesoul. Le premier vicomte de Vesoul est mentionné dans une charte datée de 1019 : il s'agit de Modèle:Nobr, seigneur de Faucogney<ref group=F>Modèle:P.</ref>. À la mort de Rodolphe III, en 1032, Modèle:Nobr du Saint-Empire hérite de ses biens bourguignons et c'est ainsi que, Vesoul, comme tout le comté de Bourgogne, est rattaché au Saint-Empire romain germanique. En 1092, le vicomte de Vesoul Gislebert II fonde le prieuré du Marteroy, monastère qui deviendra, quelques siècles plus tard, l'un des plus considérables du comté de Bourgogne notamment grâce aux multiples donations de bourgeois<ref group=L>Modèle:P.</ref>. En 1183, la comtesse Béatrix reconnut, par acte, tenir le château de Vesoul comme fief de l'Église de Besançon<ref group=F>Modèle:P.</ref>.

Fichier:Franche-Comte-bailliage.jpg
En 1333, Vesoul devient capitale du Bailliage d'Amont.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité de Vesoul, qui comptait Modèle:Nobr en 1240<ref name="pop" group=U>Modèle:P.</ref>, dépendait, avec d'autres villages environnants, de la paroisse de l'église Saint-Martin de Pont, édifice qui était située dans l'actuelle partie nord d'Échenoz-la-Méline. Fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce lieu était l'un des sanctuaires les plus importants de la région<ref group=V>Modèle:P.</ref>. Par la suite, la ville de Vesoul fut autorisée à posséder sa propre paroisse, c'est alors qu'elle en érigea une en 1247, qui engloba les hameaux situés autour de la Motte. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille noble qui fut subvenue au prévôt prit le nom de famille de Vesoul.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité vésulienne apparaît comme une place commerciale de premier ordre, fréquentée par de nombreux commerçants juifs arrivés dès 1306 et notamment les Héliot de Vesoul, riche famille de banquiers qui a des clients en France et dans de nombreux autres territoires en Europe<ref name="juifs" group=V/>,<ref group=F>Modèle:P.</ref>. En 1333, le bailliage d'Amont, le plus vaste des bailliages de Franche-Comté, est institué par Philippe VI ; Vesoul en devient la capitale, confirmant ainsi son statut de ville à vocation administrative<ref name="Universalis">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=F>Modèle:P.</ref>. La vicomté de Vesoul disparaîtra au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, étant donné que la maison de Faucogney n'eut pas de descendant mâle<ref group=F>Modèle:P.</ref> ; le dernier vicomte de Vesoul était Henry de Faucogney, en 1347<ref name="p64" group=F>Modèle:P.</ref>.

  • Les hostilités de la guerre de Cent Ans

Modèle:Article détaillé En 1348, la peste noire se répandit sur l'ensemble du comté et l'épidémie tua de nombreuses personnes à Vesoul. Les Juifs de la ville sont alors accusés d'avoir empoisonné des puits de la ville ; quatre-vingts d'entre eux furent par la suite torturés et tués<ref group=F name="p64"/>. Le siège de 1360 mené par des Écorcheurs, décima la quasi-totalité de la population et en 1370, une troupe d'Allemands détruisit la cité : en l'espace d'une dizaine d'années, le bourg subit de lourds dégâts et perdit une bonne partie de sa population mais le château Castrum Vesulium est toujours debout.

À la suite de ces événements, les ducs de Bourgogne aidèrent à la reconstruction de la cité et à l'élaboration de fortifications militaires<ref group=F>Modèle:P.</ref>,<ref group=L>Modèle:P.</ref>. Le prince Philippe le Bon créé notamment à Vesoul, en 1430, un corps d'échevinage (forme de municipalité) composé de quatre échevins<ref group=F>Modèle:P.</ref> et en 1442, Jean Sardon, lieutenant général du bailliage d'Amont, fonde quant à lui sur ses terrains le premier hôpital de Vesoul<ref group=L>Modèle:P.</ref>,<ref group=F>Modèle:P.</ref>. Cependant, le Castrum Vesulium est [[Siège de Vesoul (1477)|assiégé le Modèle:Date-]], puis une nouvelle fois en avril 1479 ; le château est notamment incendié par les troupes de [[Louis XI|Modèle:Nobr]]<ref group=F>Modèle:P.</ref>.

Temps modernes

À la Renaissance, la Franche-Comté est toujours sous possessions de l'Empire germanique des Habsbourg d'Espagne. En 1525, l'archiduchesse d'Autriche ordonne à son procureur de mettre Vesoul sous les armes pour repousser l'apparition du protestantisme à Vesoul. Par lettres patentes du Modèle:Date, l'empereur Charles Quint érigea la ville de Vesoul en mairie et la fit bénéficier de tous les rangs de la justice<ref group=L>Modèle:P.</ref>.

En 1552, l'humaniste comtois Gilbert Cousin, dresse un éloge de Vesoul dans sa Description de la Franche-Comté : « Vesoul possède des murailles très puissantes et des maisons magnifiques. Son sol est vitifère, propre à la vigne, et fécond en hommes remarquables, par l'austérité de leurs mœurs et par leur amour pour les lettres et par leurs talents »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Alors qu'elle compte une population d'environ Modèle:Unité, la cité se voit échapper à un siège en 1557 mené par des troupes germaniques, à la suite de l'inondation du gouffre naturel du Frais-Puits en 1557<ref group="U" name="pop" />. Vesoul se voit par la suite être ravagée par la peste de 1586 à 1589<ref name="AD p335" group=L>Modèle:P.</ref>.

Fichier:Clos des Capucins, Vesoul.jpg
Vesoul en 1615 - Dessin d'Étienne Martellange.

Bien qu'entièrement francophone, la Franche-Comté appartient à l'Espagne. Henri IV de France y déclare la guerre, en date du Modèle:Date-, afin de rattacher cette partie francophone au royaume de France. En février, il attaque plusieurs cités franc-comtoises. Certaines parviennent à résister mais Vesoul est assiégé et considérablement dévasté par une armée de Modèle:Unité à Modèle:Unité : le château Castrum Vesulium, qui surplombait la cité depuis plusieurs siècles, est totalement détruit<ref name="AD p335" group=L/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la suite d'un pacte de neutralité conclu entre la province de Franche-Comté et le royaume de France en 1611, un temps de paix s'installe dans la ville. Toutefois, les épidémies et les sièges ayant dévasté Vesoul à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se sont révélés tragiques pour la ville au point que dans un mémoire de 1613, la cité est qualifiée de « petite bourgade dénuée de forteresse »<ref name="AD p335" group=L/> et recense, en 1614, Modèle:Unité<ref name="pop" group=U/>. Parallèlement, plusieurs communautés religieuses s'installent à Vesoul à cette époque : les Capucins (1608), les Jésuites(1610), les Annonciades (1613) et les Ursulines (1615)<ref name="Universalis"/>. De 1634 à 1644, se déroule la [[Guerre de Dix Ans (Franche-Comté)|guerre de Modèle:Nobr]], épisode comtois de la [[guerre de Trente Ans|guerre de Modèle:Nobr]], qui oppose la France aux Habsbourg d'Espagne. Cet événement provoqua dans la cité, la peste, la famine mais surtout une grande misère. En 1657, un recensement fait état de Modèle:Unité dans la ville de Vesoul<ref>Jules de Trévillers, Histoire de la ville de Vesoul, Vesoul, Imprimerie Marcel Bon, 1965, 280 p.</ref>. Très affaiblie, [[Siège de Vesoul (1674)|la ville est conquise le Modèle:Date-]]<ref group=V>Modèle:P.</ref>, par le duc de Navailles, général de [[Louis XIV|Modèle:Nobr]]<ref name="p336" group=L>Modèle:P.</ref>. Le traité de Nimègue, signé le Modèle:Date-, rattache la ville de Vesoul de même que toute la Franche-Comté, au royaume de France. L'incorporation de la Franche-Comté à la France sous le pouvoir de Modèle:Nobr a permis de mettre fin à de nombreuses guerres et pillages ; Vesoul connut au total douze sièges dans son histoire, les deux derniers furent les deux phases de la conquête de la Franche-Comté par Modèle:Nobr (1668 et 1674).

Après l'annexion, la cité garda tout de même son administration municipale et son statut de capitale du bailliage d'Amont<ref name="p336" group=L/>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que la population de la ville s'élève à peu près à Modèle:Unité en 1688<ref name="pop" group=U/>, Modèle:Nobr dota la ville d'une maîtrise particulière des eaux et des forêts (1692), d'un présidial (1696)<ref name="p336" group=L/> et d'un tribunal de police (1699)<ref group=V>Modèle:P.</ref>.

Fichier:Vesoul au XVIIème siècle 2.jpg
Vesoul au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Une période de paix et de développement

Le siècle des Lumières offre une ère de prospérité à la ville ainsi qu'à tout le département, tant sur le plan démographique qu'économique. Avec une population doublée en l'espace d'une soixantaine d'années (de Modèle:Unité en 1716, à Modèle:Unité en 1784)<ref name="pop" group=U/>, Vesoul connait l'une des plus importantes croissances de son histoire. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville suscitera l'attention de quelques médecins et auteurs grâce à la découverte des eaux minérales des Rêpes, situées proche de l'actuel quartier des Rêpes<ref group=L>Modèle:P.</ref>. L'édification, pendant ce siècle, d'hôtels particuliers et de bâtiments publics dans la cité attestent d'une certaine prospérité. La construction du palais de justice (1765-1771) et la venue de magistrats et avocats réputés permit à Vesoul de se forger une importante renommée en matière judiciaire. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vesoul est avant tout un centre agricole qui associe le commerce des grains, des bois et des animaux, notamment par le biais de marchés et foires<ref group=E>Modèle:P.</ref>.

Époque contemporaine

  • Vesoul, ville administrative et commerciale

Sous la Révolution, les bailliages de Franche-Comté sont supprimés (1790), la ville perd donc son titre de capitale du bailliage d'Amont qu'elle avait acquis au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1791, la ville devient brièvement siège du diocèse de Vesoul, circonscription ecclésiastique qui sera finalement supprimée dix années plus tard. Vesoul se caractérise à cette époque comme un bourg de taille modeste avec une population de Modèle:Unité recensés en 1793<ref name="Cassini"/>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la principale activité de la commune est la viticulture ; Vesoul est pourvu d'une centaine d'hectares de vignes et est l'un des plus importants centres viticoles de la régionModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, la ville de Vesoul devient préfecture de la Haute-Saône, notamment grâce à sa position géographique centrale dans le département<ref group=U>p.68-69</ref>.

À la chute de l'Empire français, Vesoul fut brièvement capitale de l'État de Franche-Comté, un état tampon qui exista du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Situé entre la France et l'Allemagne, il était composé de l'ancienne province de Franche-Comté, du département des Vosges et des principautés de Montbéliard et de Porrentruy<ref group=U>Modèle:P.</ref>,<ref name=":0" />. Vesoul se verra ensuite bénéficier du statut de « Bonne ville » en 1817<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant la colonisation de l'Algérie par la France, en 1853, quelques pieds-noirs de Vesoul et de sa région fondent le village de Vesoul-Bénian, située au nord de l'Algérie. En 1857, la chapelle Notre-Dame-de-la-Motte, monument emblématique de la ville, est érigée au sommet de la Motte et en 1858, la gare de Vesoul est inaugurée sur la ligne de chemin de fer Paris-Bâle, plaçant ainsi la ville au sein d'une importante ligne ferroviaire<ref name="p341" group=L>Modèle:P.</ref>.

Fichier:Gravure de Vesoul (centre) au XIXème siècle.jpg
Vesoul en 1881 - Gravure de Charles Barbant à partir d'un dessin de Hubert Clerget.

Pendant la Troisième République (1870-1940), Vesoul voit sa population s’accroître considérablement (augmentation d'environ 50 %, en passant de Modèle:Unité en 1872 à Modèle:Unité en 1936)<ref name="Cassini"/>. Siège du consistoire israélite de l'Est de 1872 à 1896, Vesoul voit sa population augmenter de Modèle:Nombre en seulement quatre ans en accueillant notamment de nombreux Juifs alsaciens fuyant l'annexion de l'Alsace-Lorraine. Vers 1880-1890, les vignes de la ville sont anéanties par le phylloxéra ; les vignerons se dirigèrent alors vers les nouvelles industries et les cultures maraîchèresModèle:Sfn. Le Modèle:Date, le [[11e régiment de chasseurs à cheval|Modèle:11e de chasseurs à cheval]] est cantonné dans la caserne du Luxembourg et y restera près d'une cinquantaine d'années et marqua la ville tant économiquement que démographiquement<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Au cours de la Première Guerre mondiale, la ville de Vesoul contribua aux opérations militaires mais ne fut pas attaquée.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la Wehrmacht prend Vesoul le Modèle:Date. La ville, ainsi qu'une considérable partie de la Franche-Comté, se retrouve en zone interdite, cependant la ligne de démarcation n'est localisée qu'à Modèle:Nobr au sud de Vesoul<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pendant les premières années de la guerre, la résistance à Vesoul s'organise individuellement ; en 1943, elle commença à se former autour d'Yves Barbier, qui sera rapidement considéré comme le chef de la résistance en Haute-Saône<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Vesoul est notamment connue durant la guerre pour être le siège du Frontstalag 141, le camp de prisonniers de l'Armée allemande pour les indigènes coloniaux de l'armée française, installé dans la caserne du Modèle:11e chasseur à cheval. Pouvant totaliser jusqu'à Modèle:Unité à la fois, c'est le seul camp de l'Est de la France à être actif de 1940 à 1944<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La ville de Vesoul est libérée le Modèle:Date par la [[3e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:3e d'infanterie US]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • L'expansion économique et démographique

Après la guerre, la ville de Vesoul, comme la France entière, connait une prompte croissance ; l'essor démographique de la commune est particulièrement important. En effet, la ville passe de Modèle:Unité en 1946, à Modèle:Unité en 1975, soit une augmentation de plus de 50 %, en l'espace d'une trentaine d'années<ref name="Cassini"/>. En 1955, la société Udime (Union Des Industries Métallurgique de l'Est), filiale de Peugeot, investit dans les bâtisses de l'ancienne usine Dollé, une des plus grandes manufactures françaises de machines agricoles, active de 1908 à 1953. À la suite de ces investissements, de nombreuses autres sociétés s'installèrent et construisirent leurs ateliers sur le site de l'ancienne usine Dollé comme Indenor en 1959, puis Peugeot SA en 1965. Depuis les années 1960, plus de Modèle:Unité d'ateliers ont été construits sur le site de l'usine PSA<ref name="Usine Dollé" group=C/>. Le rachat de Citroën par Peugeot quelques années plus tard accentua le développement de l'usine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Afin de répondre aux besoins en logements du fort développement démographique, la ville fait construire deux grands quartiers au nord de la Motte, constitués de centaines de logements et destinés à accueillir plusieurs milliers de personnes : Les Rêpes (1957 - 1961) et le Le Montmarin (1967 - 1973)<ref name="cndp"/>. En 1975, la ville établit, en coopération avec l'État, un contrat de « ville moyenne » qui consiste à dynamiser l'agglomération qui se développe de plus en plus en y aménageant des zones d'attractions et de loisirs. C'est ainsi que dès 1976, le lac de Vesoul - Vaivre est creusé sur plus de Modèle:Nobr dans l'agglomération ouest dans le but d'être le centre d'une vaste zone de loisirs<ref>Modèle:Ina</ref>. Durant les trois dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des zones d'activités sont implantées à la périphérie de Vesoul tels que l'Espace de la Motte, la zone Technologia et Les Haberges<ref name="Zones d'activités" group=A/>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville de Vesoul joue un rôle majeur dans la logistique automobile en Europe, en comptant sur son territoire le centre mondial de pièces détachées du constructeur PSA Peugeot Citroën qui totalisait plus de Modèle:Unité en 2003<ref name="Usine Dollé" group=C>Modèle:Mérimée</ref>,<ref group=E>p.140</ref>, participant grandement à l'économie locale et à l'attractivité de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Usine PSA" group=A/>.

Modèle:Centrer

Administration et politique

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La ville est le chef-lieu du département de la Haute-Saône et de l'arrondissement de Vesoul.

Elle était de 1793 à 1973 le chef-lieu du canton de Vesoul, année où celui-ci est scindé entre les cantons de Vesoul-Est et de Vesoul-Ouest<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur de deux cantons<ref name="Décret2014">Modèle:Légifrance portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Saône.</ref> :

  • Canton de Vesoul-1, constitué de 11 communes et de la partie de Vesoul située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Pusey, route départementale 457, route de Paris (route nationale 19), rue du Point-du-Jour, rue du Grand-Grésil, rue Miroudot-Saint-Ferjeux, rue Serpente, rue Saint-Georges, place de la République, rue Georges-Genoux, rue de l'Aigle-Noir, rue des Ilottes, rue Edgar-Faure, rue du Capitaine-Gramspacher, cours du Durgeon, rue du Commandant-Girardot, route nationale 57, jusqu'à la limite territoriale des communes de Navenne et d'Echenoze-la-Méline.
  • Canton de Vesoul-2, constitué de 12 communes plus le surplus de Vesoul.

Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Haute-Saône. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Fichier:Communauté d'agglomération de Vesoul.png
Territoire de la communauté d'agglomération de Vesoul.

Vesoul est le siège de la communauté d'agglomération de Vesoul, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 sous le statut de communauté de communes et transformé en communauté d'agglomération en 2012, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité succède au District urbain de Vesoul créé en 1969.

La communauté d'agglomération de Vesoul est membre du Pôle métropolitain Centre Franche-Comté et du Pays de Vesoul et du Val de Saône.

Modèle:Article connexe

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé La ville favorise, lors des différents scrutins, la droite depuis plusieurs années. Vesoul relève de la première circonscription de la Haute-Saône, qui a majoritairement été représentée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par des députés de droite à l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du Modèle:Date, le pourcentage de vésuliens qui ont voté contre la Constitution européenne est de 56,50 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors qu'il est de 63,22 % pour la Haute-Saône<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 54,67 % pour la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quant aux taux d'abstention, celui de Vesoul (29,40 %) est sensiblement le même que celui de la France entière (30,63 %).

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats sont Emmanuel Macron (23,26 % des suffrages exprimés), François Fillon (21,28 %), Marine Le Pen (20,91 % et Jean-Luc Mélenchon (19,04 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron recueille Modèle:Unité (65,81 %) et Marine Le Pen Modèle:Unité (34,19 %) lors d'un scrutin où 30,28 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, les quatre premiers candidats sont : Emmanuel Macron (25,93 % des suffrages exprimés), Marine Le Pen (23,82 %), Jean-Luc Mélenchon (23,50 %) et Éric Zemmour (7,45 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron recueille Modèle:Unité (56,70 %) et Marine Le Pen Modèle:Unité (43,30 %), lors d'un scrutin ou 31,54 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Haute-Saône, la liste UMP menée par le maire sortant Alain Chrétien obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (55,97 %, 26 conseillers municipaux élus dont 18 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Vesoul</ref> :
- Frédéric Bernabe (PCF, Modèle:Unité, 18,35 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Ramazan François Kaymak (PS, 706 voix, 12,83 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Jean-Yannick Tupin (DVD, 625 voix, 11,35 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Pierre Arquinet (SE, 81 voix, 1,47 %, pas d'élu).
Lors de ce scrutin, 40,52 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article détaillé

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Haute-Saône, la liste Agir menée par le maire sortant Alain Chrétien<ref>Modèle:Lien web.</ref> obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (55,78 %, 27 conseillers municipaux élus dont 18 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Marie-Dominique Aubry (LR<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 840 voix, 22,37 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Frédéric Bernabe (PCF<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 540 voix, 14,38 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Jean-Yannick Tupin (DVD<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 194 voix, 5,16 %, pas d'élus) ;
- Cédric Fisher (LO<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 86 voix, 2,29 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 56,27 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article détaillé

Administration municipale

Fichier:Salle du conseil municipal de l'Hôtel de ville de Vesoul.jpg
La salle du conseil municipal de la mairie de Vesoul.

La municipalité de Vesoul a été créée en 1540 ; avant cette date la ville était dirigée par des vicomtes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis par un corps d'échevinage fondé en 1430. Depuis 1540, plus de Modèle:Nobr se sont succédé à la mairie de Vesoul dont les hommes politiques Pierre Chantelat, Harold Fachard, Paul Morel, Alphonse Noirot, Claude-Bonaventure Vigneron, René Hologne et Antoine de Mailly.

Conformément aux dispositions relatives aux communes peuplées de Modèle:Unité à Modèle:Unité, le conseil municipal de Vesoul est formé de trente-trois élus, dont le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>.

La mairie de Vesoul est située au numéro 58 de la rue Paul-Morel, dans le centre-ville. La municipalité siège dans ce bâtiment depuis le Modèle:Date-. Autrefois, l'administration municipale siégeait dans l'hôtel Raillard de Granvelle de 1733 à 1768 puis dans l'hôtel de Salives de 1768 à 1938<ref group="L" name="p351">Modèle:P.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages et coopérations

La commune a signé des accords de coopération décentralisée avec deux collectivités territoriales étrangères : elle est jumelée avec une seule ville : Gerlingen, en Allemagne, depuis le Modèle:Date, avec pour principale thématique la culture et le patrimoine. Depuis le début du partenariat, de nombreux échanges ont eu lieu entre ces deux villes.

Par ailleurs, Vesoul entretient des relations dans le cadre d'actes de solidarité avec la ville de Man, en Côte d'Ivoire<ref group=A>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:CNCD</ref>.

Modèle:Référence nécessaire

Distinctions et labels

La ville de Vesoul a été récompensée par différents labels régionaux et nationaux :

Fichier:Vesoul Jardin anglais - fleurs.JPG
Vesoul, ville fleurie.
Cadre de vie et société
  • Élue « Ville la plus sportive de France » en 2001 pour ses actions et sa politique envers le sport<ref name="Sport" group="Note"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Labellisée « Ville fleurie » 3 fleurs pour la valorisation de son patrimoine naturel<ref name="Ville fleurie">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Labellisée « Ville conviviale et solidaire » en 2015 pour récompenser le travail de la municipalité, en faveur du lien social du voisinage<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Première commune de Franche-Comté à être labellisée « Qualité Tourisme »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Labellisée « Ville Internet » @ en 2013 pour sa politique faisant la promotion d'Internet<ref name="Ville Internet">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Labellisée « Ville amie des enfants » par l'Unicef en 2006 pour ses actions au profit des enfants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Prix du « Ruban Bleu de la sécurité » en 2011 pour l'intercommunalité pour sa politique concernant aménagements cyclables<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Deuxième ville de France à avoir engagé une démarche Palme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Labellisée « Ville et territoire vélotouristique » en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine et écologie
Fichier:Vesoul Jets d'eau.jpg
Des jets d'eau au centre-ville.
  • Remise du Prix Territoria de Bronze 2010 dans la catégorie « Aménagement de l'espace public »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Classée « Cité Patrimoine de Franche-Comté », pour la richesse architecturale de son quartier historique.
  • Labellisée « Collecte QualiTri » en 2012, pour la qualité du service public lié à l'environnement<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Élue « Marianne d'or » du développement durable en 2010, pour le passage sous la voie ferrée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Remise du Modèle:1er du Concours départemental du tri 2011 qui récompense les progrès en matière de collecte sélective<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Classée « Ville Terroir et Patrimoine », opération internationale qui certifie de sa gastronomie et de la richesse de son territoire<ref name="Terroir et Patrimoine">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Victoire d'or des victoires du Paysage 2012 pour la rénovation du lac de Vesoul - Vaivre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Innovations

Équipements et services publics

Eau et déchets

Modèle:Section à actualiser Modèle:Problème. Plus de Modèle:Nobr de mètresModèle:3 d'eau potable circulent, annuellement, à travers un réseau de Modèle:Nobr afin de desservir environ Modèle:Nombre de Vesoul et d'une fraction de l'agglomération. L'eau est recueillie à la font de Champdamoy, une des plus grandes ressources en eau captée de Franche-Comté, qui peut fournir jusqu'à Modèle:Unité par jour. Elle est ensuite traitée dans l'usine des eaux localisée à Quincey, où sont pratiqués annuellement Modèle:Nobr analysant plus de Modèle:Nombre et où sortent quotidiennement plus de Modèle:Unité dirigés vers des réservoirs. Après avoir été consommée, l'eau est dirigée au centre de traitement des eaux usées, située sur la commune limitrophe de Pusey<ref group="A">Modèle:Article.</ref>,<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.

La gestion des déchets est assurée par la communauté d'agglomération de Vesoul, pour Vesoul et les autres communes membres<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. L'agglomération vésulienne est pourvue de deux déchetteries qui sont accessibles aux habitants<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, l'intercommunalité a mis en place une filière DASRI (déchets d'activités de soins à risques infectieux)<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.

Enseignement

Fichier:Vesoul Lycée des Haberges.jpg
Lycée Les Haberges.

Siège de l'inspection académique de la Haute-Saône, qui dépend de l'académie de Besançon<ref>Modèle:Lien web.</ref> (zone A), la ville de Vesoul dispose d'un système éducatif complet avec des établissements d'enseignements primaire, secondaire et supérieur, qui totalisent annuellement en moyenne plus de Modèle:Unité et étudiants<ref name="Parc d'activités" group=A>Modèle:Lien web.</ref>.

Concernant l'enseignement primaire, on recense sept écoles maternelles publiques, six écoles élémentaires publiques, ainsi qu'une école élémentaire privée<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Certaines de ces écoles sont regroupés en groupes scolaires.

Au niveau du second degré, la ville compte trois collèges publics, un collège privé catholique et cinq lycées publics : deux lycées polyvalents, un lycée général et deux lycées professionnels. Aussi, Vesoul possède un centre de formation d'apprentis, un centre de formation d'apprentis agricole, un centre de formation professionnelle et de promotion agricoles et enfin un centre de formation d'apprentis de l'industrie<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan de l'enseignement supérieur, on dénombre plusieurs établissements qui proposent des diplômes d'étude supérieure, fréquentés en moyenne annuellement par plus de Modèle:Nombre<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. L'agglomération de Vesoul possède un campus baptisé « Pôle universitaire de Vesoul » rassemblant l'institut universitaire de technologie de Vesoul ainsi qu'un Institut national supérieur du professorat et de l'éducation, composantes de l'université de Franche-Comté<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune compte également une antenne de l'école de gestion et de commerce de Franche-Comté, qui propose de multiples diplômes d'études supérieures orientés vers les métiers du commerce, de la comptabilité, du marketing et du management<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, la ville abrite un institut de formation en soins infirmiers et un institut de formation des aides-soignants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des établissements d'enseignement de Vesoul :
Enseignement primaire Enseignement secondaire Enseignement supérieur
Écoles maternelles publiques
  • École Saint-Exupéry
  • École Montmarin II
  • École de la Banque
  • École Jean-Morel
  • École Petit
  • École du Grand Grésil
  • École du Stade
  • École du Pont
Écoles élémentaires publiques
  • École Rêpes Sud
  • École Pablo-Picasso
  • École du Boulevard
  • École Henri-Matisse
  • École du Stade
  • École du Luxembourg
École élémentaire privée
  • École de Marteroy
Collèges publics
  • Collège René Cassin
  • Collège Jean-Macé
  • Collège Jacques-Brel
Collège privé
  • Collège de Marteroy
Lycées polyvalents publics
  • Lycée Édouard-Belin
  • LEGTA Étienne-Munier
Lycée général public
  • Lycée Les Haberges
Lycées professionnels publics
  • Lycée Pontarcher
  • Lycée Luxembourg
Centre de formation d'apprentis
  • CFA de Haute Saône
  • CFA agricole de Haute-Saône
  • CFA de promotion agricoles
  • CFA de l'industrie de Haute-Saône
Écoles publiques
École privée
  • IMEA École de Commerce

Social

Fichier:Vesoul - 26.jpg
Centre communal d'action sociale.

En matière d'action sociale, l'un des organismes gestionnaires est le centre communal d'action sociale<ref group="A">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="action sociale">Modèle:Lien web.</ref>. On compte aussi de nombreuses associations reconnue d'utilité publique œuvrant dans l'action sociale ayant leurs sièges à Vesoul dont l'une des plus importantes est l'« Association Haut-Saônoise pour la Sauvegarde de l'Enfant à l'Adulte », fondée en 1945.

En ce qui concerne la protection de l'enfance, l'un des établissements de Vesoul les plus anciens est l'institution Bourdault, maison d'enfants à caractère social inaugurée en 1853, qui reçoit des enfants en difficulté familiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. S'y ajoutent également un foyer de l'enfance et un centre maternel et familial. En termes de réinsertion sociale, plusieurs structures dans la commune aident les personnes connaissant de graves difficultés comme un foyer de jeunes travailleurs et plusieurs centres d'hébergement et de réinsertion sociale. En ce qui concerne le handicap, on recense un établissement et service d'aide par le travail, un foyer de vie, une entreprise adaptée ainsi que divers services d'accompagnement à la vie sociale<ref name="action sociale"/>.

La ville est aussi équipée de centres d'accueil secondaires comme une maison relais ainsi que des services de prévention, d'aide aux personnes âgées, de soins infirmiers à domicile ou encore d'éducation spéciale. L'agglomération comprend trois aires pour l'accueil des gens du voyage : une aire de grand passage (Modèle:Nobr) et deux aires pour semi-sédentaires (25 et Modèle:Nobr)<ref group=A>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Fichier:Pôle médical des Haberges 2023.svg
Carte détaillée des services de soins de santé, dans la zone des Haberges (Vesoul ouest).

La ville est équipée de nombreux établissements de santé dont la plupart sont situés au « Pôle santé des Haberges », zone entièrement destinée à l'installation d'organismes médicaux. Ce quartier moderne est notamment composé du principal site du Groupe Hospitalier de la Haute-Saône (GHHS), construit sur une surface de plus de Modèle:Unité et abritant plus de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de la clinique Saint-Martin, établissement chirurgical fondé en 1957 et fréquenté en moyenne par plus de Modèle:Nombre par an<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais aussi un centre d'imagerie médicale, une pharmacie et des cabinets médicaux libéraux.

Le tout premier hôpital de Vesoul fut l'hôpital Saint-Valentin qui exista de 1442 à 1573<ref group=L>p.350-351</ref>. Puis, il fut remplacé par l'hôpital du Saint-Esprit de 1573 à 1619<ref group=V>p.127-129</ref>, l'hôpital du Faubourg de 1619 à 1938<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, l'hôpital Paul-Morel de 1938 à 2009, pour se trouver dans la zone des Haberges depuis 2009. Modèle:Article détaillé

D'autres centres de santé, plus secondaires, sont implantés sur le territoire vésulien tels qu'un centre médico-psychologique, des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, un centre d'action médico-sociale précoce, un institut médico-éducatif… L'agglomération dispose également d'un centre de rééducation fonctionnelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'offre de soins est complétée par la présence de plusieurs dizaines de professionnels de la santé dans la ville. La commune compte divers cabinets de médecine générale et spécialisée dans différents domaines, tels que la dermatologie, la radiologie, la podologie ou encore l'ophtalmologie ainsi que plusieurs pharmacies et laboratoires de biologie médicale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Postes et télécommunications

En ce qui concerne l'accès à la télévision, Vesoul peut recevoir les réseaux R1 à R6 de la télévision numérique terrestre (TNT) depuis Modèle:Date<ref>Modèle:Légifrance fixant le calendrier de mise en service de fréquences.</ref>. Cette réception se fait principalement grâce à deux émetteurs existant sur l'agglomération ; le principal est l'émetteur de la Motte (dont le pylône atteint Modèle:Nobr), situé à côté de la chapelle Notre-Dame-de-la-Motte à Modèle:Nobr d'altitude. Cet émetteur permet de capter à 100 % le signal et couvre entièrement l'agglomération vésulienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'autre émetteur de l'agglomération est l'émetteur de la Croix de Cassini situé à La Demie.

Concernant internet et la téléphonie, la commune, qui a été labellisée Ville Internet @ en 2013<ref name="Ville Internet"/>, est éligible à l'ADSL 2+ (depuis Modèle:Date) ainsi qu'au VDSL2 grâce à deux répartiteurs téléphoniques (Vesoul Breuil et Vesoul Technologia) situés sur le territoire communal. Ces répartiteurs sont dégroupés par plusieurs opérateurs alternatifs. En 2016, approximativement Modèle:Unité de l'agglomération de Vesoul étaient abonnés à Internet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le déploiement de la fibre optique, qui permet donc un accès à internet à très haut débit (de Modèle:Nobr à plus de Modèle:Nobr), a débuté sur l'agglomération en 2015. En 2020, 66 % des locaux vésuliens sont raccordables à la fibre, contre 33 % fin 2017. De plus, la ville dispose de plusieurs points Wi-Fi publics et gratuits<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Globalement, les réceptions de signaux à Vesoul sont de bonne qualité bien que la commune soit partiellement située dans un creux géographique.

Justice, sécurité, secours et défense

Fichier:Vesoul - 21.jpg
Palais de justice de Vesoul.
Fichier:Maison d'arrêt de Vesoul.jpg
Prison de la place Beauchamp.

Modèle:Section à actualiser

Grâce notamment à sa fonction de préfecture départementale, la ville est le principal centre de décision du département. La commune dispose de plusieurs instances, dont la majorité est réunie au palais de justice de Vesoul<ref name="Juridictions">Modèle:Lien web.</ref>:

  • Dans l'ordre judiciaire, la ville possède un tribunal judiciaire, un tribunal de commerce, un tribunal correctionnel, un tribunal de police, un tribunal paritaire des baux ruraux, un tribunal des affaires de Sécurité sociale, un tribunal pour enfants, un conseil de prud'hommes et une cour d'assises. Par ailleurs, Vesoul se trouve dans le ressort de la cour d'appel de Besançon<ref name="Juridictions"/>.
  • Dans l'ordre administratif, la commune dépend du tribunal administratif de Besançon ainsi que de la cour administrative d'appel de Nancy<ref name="Juridictions"/>.

Vesoul est également le siège de plusieurs organismes départementaux tels que le conseil départemental<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les archives départementales<ref name="ad70">Modèle:Lien web.</ref>, la chambre de commerce et d'industrie<ref name="CCI">Modèle:Lien web.</ref> et la chambre d'agriculture de Haute-Saône<ref name="CA">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est aussi le siège de plusieurs services déconcentrés de l'État dont diverses directions départementales comme celle de la sécurité publique, des territoires ou encore des finances publiques.

La commune est dotée de divers établissements de sécurité et de défense dont un commissariat de police nationale, une brigade de gendarmerie nationale, une maison d'arrêt<ref name="Maison d'arrêt"/> et un centre d'interventions principal des pompiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, la police municipale est dotée d'un effectif de Modèle:Nobr<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref> et la police nationale de Modèle:Nobr. La même année, le nombre de faits élucidés par policier s'élevait à 14,4 %, pour une moyenne nationale de 10,6 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan de la criminalité, la circonscription de sécurité publique de Vesoul affiche le Modèle:19e haut taux de criminalité parmi les circonscriptions métropolitaines de provinces de 25 000 à Modèle:Nombre, en 2008. En effet, ce taux s'élève à 80,87 pour Modèle:Nombre, taux très largement supérieur à la moyenne départementale (35,00), régionale (39,97) et nationale (57,51), ce qui fait du taux de criminalité de la circonscription de sécurité publique de Vesoul le plus important du département, de la région et même l'un des plus élevés de l'Est de la France. Dans la circonscription de sécurité publique de Vesoul, qui correspond approximativement à l'agglomération, il y a eu Modèle:Nombre et délits qui ont été commis lors de l'année 2008, dont 183 infractions relatives à l'usage de stupéfiant et 165 relatives à des coups et blessures volontaires criminels ou correctionnels<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Afin de contrôler les zones de la ville et dissuader les contrevenants, la commune s'est équipée de plusieurs dispositifs de vidéosurveillance. La première caméra fut installée à la fin des années 2000. Petit à petit, la ville dota ses différents quartiers de plusieurs caméras, tout d'abord dans le centre ancien et le quartier de la gare, puis dans les autres secteurs, pour en compter au total une vingtaine en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, Le Montmarin est classé quartier prioritaire de la politique de la ville<ref name="Z.u.s. Montmarin" group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Modèle:Section à actualiser Vesoul comptait en 2009, Modèle:Nombre, étant ainsi la ville la plus peuplée de Haute-Saône et la septième de la région, pour une densité de population de Modèle:Unité. Un pic a été atteint en 1982 avec Modèle:Nombre<ref name="Cassini"/>,<ref group="D">POP T1M - Population.</ref>. L'unité urbaine et l'aire urbaine de Vesoul figurent parmi les zones les plus importantes de la région avec, respectivement, une population de Modèle:Nombre<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref> et de Modèle:Nombre<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>, en 2009. La communauté d'agglomération, quant à elle, est la première intercommunalité du département et la cinquième de la région avec une population de Modèle:Nombre (2009)<ref name="Communauté d'agglomération de Vesoul" group="M">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est composée de Modèle:Nombre, soit 46,23 % de la population totale, et de Modèle:Nombre, ce qui représente 53,77 % de la population vésulienne, selon le recensement mené en 2009<ref group="D">POP T3 - Population par sexe et âge en 2009.</ref>. Le nombre de ménages s'élevait, en 2009, à 8 352, alors qu'il était de 8 072, en 1999<ref group="D">FAM T1 - Ménages selon la structure familiale.</ref>. Modèle:Article détaillé

Immigration

Modèle:Section à actualiser La ville connut, à l'instar de la Franche-Comté et du pays, quelques mouvements migratoires d'étrangers, principalement pour raisons économiques et politiques, qui correspondent à la première et à la deuxième vague d'immigration : les Juifs d'Europe de l'Est dès les années 1880 puis les Italiens et les Espagnols au cours de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Lors de la troisième vague d'immigration en France, pendant les Trente Glorieuses, l'immigration dans la ville provenait essentiellement du Portugal et du Maghreb<ref name="immigration Franche-Comté" group="M">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

La population immigrée à Vesoul, c'est-à-dire les personnes vivant à Vesoul et qui ne sont pas nées en France, représentait selon les chiffres de l'Insee de 2007, environ Modèle:Nombre, dont Modèle:Nombre et Modèle:Nobr par acquisition, ce qui correspondait à 9,8 % de la population de la ville, soit plus que la part d'immigrés en Haute-Saône (4,5 %), en Franche-Comté (7 %) et en France (8 %), mais toutefois bien moins que certaines autres villes franc-comtoises comme celle de l'agglomération de Belfort-Montbéliard. Parmi les Modèle:Nombre à Vesoul, on trouve Modèle:Nobr venant d'Algérie, 430 du Maroc, 190 de Turquie, 180 du Portugal, 60 d'Italie et 352 d'autres pays<ref name="immigration Franche-Comté" group="M"/>. Dans l'arrondissement de Vesoul, le total d'immigrés s'élève en 2016 à Modèle:Nombre dont notamment Modèle:Nobr venant du Portugal, 815 du Maroc et 503 de Turquie<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, il est à noter que, dans le département, qui comptait Modèle:Nombre en 2007, le principal motif d'immigration légale est le regroupement familial<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

En plus de l'arrivée régulière de gens du voyage dans les aires d’accueil de l’agglomération, on peut également mentionner l'arrivée en 2015 de réfugiés de la guerre civile syrienne, venant principalement du Moyen-Orient et d’Asie de l’Ouest, accueillis dans la résidence « L'Orée du bois », à Echenoz-la-Méline, au sud de Vesoul, où plus d’une centaine ont transité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

De multiples événements culturels et festivals sont régulièrement organisés à Vesoul. Les principaux sont :

Fichier:Lauréats.jpg
Lauréats du festival international des cinémas d'Asie.

Le salon de la Gastronomie (avril), le Salon de l'automobile et de la mobilité (mai), le Salon de l’Érotisme (février), le salon COMIC CON (octobre), RétroGeek festival (novembre) ont lieu au Parc des Expositions de Vesoul. Par ailleurs, tous les ans au mois de décembre, environ Modèle:Nobr de guirlandes et d'illuminations de Noël sont installées dans différents quartiers de la ville et plus particulièrement dans le quartier ancien.

Sports et loisirs

Fichier:Stade René-Hologne Vesoul - 27 novembre 2019 (5).jpg
Le stade René-Hologne.

Élue « Ville la plus sportive de France » en 2001<ref name="Sport" group=Note>Dans la catégorie des communes de moins de Modèle:Unité.</ref>, la commune de Vesoul guide, en partenariat avec l'office municipal des sports, environ Modèle:Nobr pour en tout servir plus de Modèle:Unité<ref group=A>Modèle:Lien web</ref>. Le triathlon de Vesoul et la semaine de la pétanque constituent les deux principales compétitions sportives organisées chaque année à Vesoul. Par deux fois ville-étape du Tour de France, Vesoul a également accueilli des épreuves des championnats du monde de side-car cross 2014 et organise occasionnellement des championnats régionaux et nationaux dans différentes disciplines.

La commune totalise approximativement Modèle:Nobr sportifs dont notamment le Football Club de Vesoul (football), le Cercle Sportif Vesoul Haute-Saône (handball) et l'Avant-garde de la Motte (omnisports). Plusieurs sportifs de haut niveau ont évolué dans des clubs sportifs vésuliens tels que le pilote de rallye Stéphane Peterhansel, les athlètes François Châtelet et Julien Casoli, le boxeur Francis Tripp, le footballeur Claude Robin, les triathlètes Danylo Sapunov et Vincent Luis

La ville compte plus de 70 équipements sportifs dont les principaux sont le stade omnisports René-Hologne pour le football et l'athlétisme, le lac de Vesoul - Vaivre pour les sports aquatiques, l'aérodrome de Vesoul - Frotey pour les sports aériens et la maison des associations, complexe sportif couvert de Modèle:Unité comportant plusieurs salles spécifiques<ref group=A>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=A>Modèle:Lien web</ref>. On recense, en outre, de multiples gymnases, terrains multisports, boulodromes, circuits de courses, piscines, stands de tir, dojos, centres de remise en forme, courts de tennis<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Article détaillé

Cultes

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

Fichier:2013-03-20 12-55-03-egl-st-georges-vesoul.jpg
Nef de l'église Saint-Georges.

La ville fut le siège épiscopal du diocèse de Vesoul, de 1791 à 1801. Aujourd'hui rattachée à l'archidiocèse de Besançon, la commune est le siège de l'unité pastorale de Notre-Dame-de-la-Motte<ref name="UP">Modèle:Lien web.</ref>, qui appartient au doyenné des plateaux de Vesoul<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On dénombre trois lieux de culte catholiques, où se déroulent régulièrement des cérémonies religieuses : l'église Saint-Georges, l'église du Sacré-Cœur et l'église Saint-Joseph<ref name="UP"/>. Le saint patron traditionnel de la commune est Saint-Georges.

Les protestants de l'Église protestante unie sont affectés au temple protestant de Vesoul<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune possède aussi des paroisses de l'union des Églises missionnaires<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de l'Église évangélique baptiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autres mouvances chrétiennes existent comme les témoins de Jéhovah qui disposent d'une salle du Royaume<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune compte un lieu de culte musulman : la mosquée Arrahma, qui propose cinq classes d'apprentissage de langue arabe et d'enseignement de l'islam<ref name="Mosquée Arrahma">Modèle:Lien web.</ref>. Les musulmans de Vesoul disposent de plusieurs autres salles de prières<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que des associations musulmanes, développées majoritairement dans les années 1990, dont la principale est l'« Association franco-musulmane de Vesoul »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville abrite notamment une ancienne synagogue, édifiée en 1875 et désaffectée en 1945, ainsi qu'un cimetière juif aménagé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Synagogue" group="C"/>. La ville ne détient plus de lieu de culte juif, néanmoins une association israélite existe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

La commune de Vesoul, labellisée Ville Internet en 2013, compte plusieurs établissements liés aux sciences de l'information et de la communication ainsi qu'aux nouvelles technologies. Vesoul abrite la médiathèque départementale de prêt de la Haute-Saône, dans le quartier du Montmarin, qui dispose de plus de Modèle:Nombre en prêt<ref name="Médiathèque">Modèle:Lien web.</ref>. La ville de Vesoul a par ailleurs inauguré la première Cyber-base de France, le Modèle:Date.

La presse écrite est représentée par le grand quotidien régional L'Est républicain et par le journal hebdomadaire d'information locale la Presse de Vesoul, créé en mars 1981<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La municipalité édite un magazine quadrimestriel d'information communale qui se nomme «Vesoul&Co »<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est couverte par les programmes de France 3 Franche-Comté, antenne régionale de la chaîne de télévision généraliste, dont Vesoul détient des bureaux excentrés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En ce qui concerne la radiodiffusion, la ville de Vesoul compte deux radios associatives (dites de catégorie A) :

  • Fréquence Amitié Vesoul (91.3 FM), radio associative créée le Modèle:Date, est la plus ancienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Radio Vintage (103.4 FM), créée en 2008, radio associative diffusant une programmation pop-rock, radio axée sur le développement de la région et des acteurs professionnels comme associatifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

S'y ajoutent deux radios locales commerciales, toutes deux fondées à Vesoul (dites de catégorie B) :

En plus des stations de radio nationales, les vésuliens reçoivent les programmes de France Bleu Besançon, station locale publique de Franche-Comté, sur 99.4 FM.

Économie

Repères et traditions économiques

Fichier:Vesoul Bâtiment de la Banque Populaire.jpg
L'ancien hôtel des Postes de Vesoul. Aujourd'hui, l'édifice abrite une banque.

Durant son histoire, Vesoul a connu différentes activités économiques prédominantes selon les époques. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'économie de la cité est principalement axée sur les marchés artisanaux et agricoles<ref name="www.universalis.fr"/>. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité devient une importante place bancaire et commerciale, grâce notamment aux affaires de la communauté juive de Vesoul<ref name="page57">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="juifs" group=V>p.43-50</ref>. L'agriculture, le commerce des bois et des animaux restent les seules activités économiques du bourg, durant de nombreux siècles. Parallèlement, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vesoul fait de la viticulture l'une de ses principales activités économiques et la cité devient un moment l'un des centres viticoles les plus renommés de la région<ref group="A" name="historique"/>.

La révolution industrielle sera relativement tardive à Vesoul. Elle fait véritablement son apparition dans les années 1950 avec l'aménagement de plusieurs zones industrielles et notamment à la suite de l'implantation et du développement de l'usine Stellantis (ex PSA Peugeot Citroën), qui est actuellement le plus important pourvoyeur d'emplois du département et le plus important site industriel de pièces détachées du constructeur Stellantis, l'un des principaux constructeurs automobiles français. Les activités de cet établissement positionnent Vesoul au rang de « capitale européenne de la logistique automobile »<ref name="Usine PSA" group="A"/>. Malgré une activité industrielle forte, la tertiarisation à Vesoul devient de plus en plus importante depuis quelque temps<ref name="EMP T8" group="D">EMP T8 - Emplois selon le secteur d'activité.</ref>.

Siège de la chambre de commerce et d'industrie de Haute-Saône jusqu'en 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Vesoul est aujourd'hui rattaché à la chambre de commerce et d'industrie Saône-Doubs et dispose d'une antenne sur son territoire. Vesoul est aujourd'hui le siège de la chambre d'agriculture de Haute-Saône<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, la commune possède une antenne de la chambre de métiers et de l'artisanat<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La compétence développement économique de la commune de Vesoul est gérée, depuis le Modèle:Date, par la communauté d'agglomération de Vesoul, qui se charge, entre autres, de l'accueil personnalisé des porteurs de projets<ref name="Parc d'activités" group="A"/>. Au Modèle:Date, la ville comptait, Modèle:Nombre actifs, dont 53 de plus de Modèle:Nobr<ref group="D" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité.</ref>.

Aspects socio-économiques

Selon les données de 2009 de l'Institut national de la statistique et des études économiques, la population vésulienne âgée de 15 à Modèle:Nobr s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 68,4 % d'actifs dont 57,1 % ayant un emploi et 11,2 % de chômeurs<ref group="D">EMP T2 - Activité et emploi de la population de 15 à Modèle:Nobr par sexe et âge.</ref>. Sur les Modèle:Nombre habitant à Vesoul, 5 545 sont des salariés et 462 des non-salariés<ref group="D">ACT T1 - Population de Modèle:Nobr ou plus ayant un emploi selon le statut.</ref>.

Depuis de nombreuses années, la ville compte de plus en plus d'emplois dans le tertiaire<ref name="EMP T8" group="D"/>.

Emplois selon le secteur d'activité à Vesoul<ref group="D" name="EMP T8"/>
Tertiaire Industrie Construction Agriculture
2009 80,1 % 15,9 % 3,3 % 0,7 %
1999 78 % 18,7 % 2,5 % 0,8 %

Principal bassin d'emploi du département, le bassin d'emploi de Vesoul comptait Modèle:Nombre, contre 15 725 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 6 013, l'indicateur de concentration d'emploi est de 293,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre quasiment trois emplois pour un habitant actif<ref group="D">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>. La répartition des actifs par catégories socioprofessionnelles, en 2009, était disposée ainsi : 0,3 % d'agriculteurs exploitants, 3,4 % d'artisans, de commerçants et de chefs d'entreprise, 11,1 % de cadres et de professions intellectuelles, 27,6 % de professions intermédiaires, 29,0 % d'employés et 28,6 % d'ouvriers<ref group="D">EMP T7 - Emplois par catégorie socioprofessionnelle.</ref>.

Au 31 décembre 2011, sur l'ensemble des chômeurs, 7,7 % ont été licenciés, 1,4 % ont démissionné, 34,8 % sont arrivés au terme d'un contrat à durée limitée, et 2,8 % ont fait l'objet d'une première inscription en tant que demandeurs d'emploi<ref group="D">DEFM T2 - Motif d'inscription des demandeurs d'emploi.</ref>.

Le revenu fiscal moyen par ménage pour la ville de Vesoul est, en 2009, de Modèle:Euro, pour la communauté d'agglomération de Vesoul de Modèle:Euro, et pour la Haute-Saône de Modèle:Euro<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Le pourcentage des foyers fiscaux imposables sur l'ensemble des foyers fiscaux de Vesoul est de 44 %<ref group="D">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>. En 2010, la médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation à Vesoul est de Modèle:Euro<ref group="D">REV T3 - Ménages : distribution des revenus déclarés en euros par unité de consommation.</ref>.

Entreprises et secteurs d'activités

Fichier:PSA Vesoul 4.jpg
L'usine PSA de Vesoul, la plus importante entreprise de la ville et du département.
Fichier:Vesoul Halles 4.jpg
Les halles de Vesoul.

Vesoul se trouve dans un département et plus globalement dans une région où l'industrie tient une place importante dans l'économie. L'industrie et le bâtiment et travaux publics sont représentés par respectivement 89 et Modèle:Nobr en 2010<ref group="D" name="CEN T1"/>.

L'industrie automobile constitue l'un des principaux secteurs d'activités ; la commune de Vesoul est notamment connue pour abriter une usine de production et de logistique appartenant au groupe Stellantis (ex PSA Peugeot Citroën). Elle a un effectif constant de plus de Modèle:Nombre et joue le rôle de centre mondial de pièces détachées du constructeur automobile. Ce site industriel s'étend sur une surface totale de Modèle:Nobr pour un total de Modèle:Unité de bâtiments. On y recense Modèle:Nobr de l'automobile : l’atelier de production des équipements intérieurs, la cataphorèse, le ferrage, la logistique des pièces de rechange et l’expédition des éléments détachés à l’international<ref name="Usine PSA" group="A">Modèle:Lien web.</ref>.

D'autres industries sont également présentes sur le territoire communal. L'industrie textile est représentée par une usine de plus de Modèle:Nobr, implantée à Vesoul depuis 1958, de la société des matelas « Mérinos », entreprise de fabrication et de distribution de literie. D'une superficie de Modèle:Unité, l'établissement comprend des ateliers de production et des bureaux d’études<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il existe également une quinzaine de petites et moyennes industries spécialisées dans différents domaines tels que la fabrication de produits métalliques ou encore des équipements automobiles.

Le tertiaire est le premier secteur économique de la commune, en termes d'établissement. En 2010, on recense Modèle:Nombre de commerce, de transports et de services divers, soit 69,6 % du total d'établissements<ref group="D" name="CEN T1"/>. Modèle:Nobr du tertiaire comptent plus de Modèle:Nobr.

L'agglomération est équipée de nombreux organismes de grande distribution ; on dénombre notamment deux hypermarchés, qui totalisent environ Modèle:Nobr chacun (E.Leclerc à Pusey<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Cora dans la zone Kennedy<ref>Modèle:Lien web.</ref>) ainsi que plusieurs supermarchés. De plus, un marché bihebdomadaire rassemblant plus de Modèle:Nobr se déroule sur la place de la République, la place Pierre-Rénet et dans les halles<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.

Vesoul regroupe un grand nombre d'établissements publics ; le secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé, de l'action sociale est le deuxième secteur le plus représenté avec Modèle:Nobr, soit 20 % du total<ref group="D" name="CEN T1"/>. Les plus importants sont le groupe hospitalier de la Haute-Saône (Modèle:Nombre en 2006) et la commune de Vesoul (Modèle:Nobr en 2006). La caisse primaire d'assurance maladie, la direction départementale des territoires de la Haute-Saône et le lycée Édouard-Belin comptent Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'agglomération concentre également un certain nombre de transporteurs et de sociétés axées dans l'automobile telles que des concessionnaires ainsi que divers ateliers de réparation automobile. Concernant le secteur d'activité du tourisme, la ville de Vesoul dispose de Modèle:Nobr répartis dans Modèle:Nobr, au Modèle:Date-<ref group="D">TOU T1 - Nombre et capacité des hôtels selon le nombre d'étoiles.</ref>. S'y ajoute un vaste camping 3 étoiles de plus de Modèle:Nobr<ref group="D">TOU T2 - Nombre et capacité des campings selon le nombre d'étoiles.</ref>.

Il est aussi à noter que la ville de Vesoul accompagne ses entreprises dans des démarches de réhabilitation des infrastructures privées.

Axes et zones d'activités

Fichier:Espace de la Motte - zone Technologia Vesoul.jpg
Deux parcs d'activités situés en périphérie de la ville : l'Espace de la Motte au premier plan et Vesoul Technologia au second plan.

La majorité des entreprises vésuliennes se situent dans le cœur historique de la ville et dans les zones d'activités de la périphérie.

Le centre-ville abrite à lui seul plus de Modèle:Nobr, dont de nombreux commerces indépendants, réparties principalement autour des grands axes commerçants que sont la rue d'Alsace-Lorraine, la rue Paul-Morel, la rue Georges-Genoux et la rue du Breuil<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.

Plusieurs zones d'activités, notamment à caractère commercial et industriel, sont recensées à Vesoul et sa périphérie. En 2020, la communauté d'agglomération de Vesoul compte douze zones d'activité, qui totalisent plus de Modèle:Nobr, dont six qui sont situées entièrement sur le territoire vésulien : Technologia, Espace de la Motte, Les Rêpes, Poincaré, Les Haberges et Espace Kennedy<ref name="Zones d'activités" group="A">Modèle:Lien web</ref>.

Liste des zones d'activités de l'agglomération de Vesoul<ref name="Zones d'activités" group="A"/>,<ref group="Note">Données datant de décembre 2012.</ref>
Nom de la zone Commune Année de
création
Superficie
(en hectares)
Activité
prédominante
Nombre
d'entreprises
Technologia Vesoul 1998 45 Logistique 44
Les Haberges Vesoul 2001 44 Service 35
Espace de la Motte Vesoul 1970 38 Commerce 103
Les Rêpes Vesoul 1956 38 Industrie 46
Poincaré Vesoul 1957 13 Industrie 12
Espace Kennedy Vesoul 2007 8 Commerce 14
Oasis Pusey 1980 47 Commerce 54
Oasis 3 Pusey 2019 10 Commerce 14
Les Saussis Noidans-lès-Vesoul 1980 26 Artisanat 59
Le Durgeon Noidans-lès-Vesoul 1975 16 Transports 47
Champ au Roi Vaivre-et-Montoille 1990 6 Artisanat 25
Les Angles Vaivre-et-Montoille 1970 2 Artisanat 8

Culture et patrimoine

Modèle:Article détaillé

Monuments

Modèle:Article détaillé

Vesoul recense de nombreux édifices civils et religieux monumentaux, concentrés majoritairement dans le centre ancien : le Vieux-Vesoul, ensemble architectural homogène et dense datant du {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX

}}. Classé Cité Patrimoine de Franche-Comté et à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, ce quartier abrite plus de Modèle:Nobr qui ont été inscrits en 1977<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses rues et places historiques sont pourvues d'hôtels particuliers, de maisons vigneronnes, d'édifices religieux, de monuments commémoratifs, de fontaines, de statues et de diverses maisons dotées de trompe-l'œil et de fresques murales. Ces monuments constituent les principaux éléments du patrimoine architectural vésulien.

Depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le centre historique a connu plusieurs opérations de rénovations : les façades des édifices sont régulièrement restaurées et les trottoirs reformés. Le quartier ancien n'a pas été significativement marqué par le renouvellement urbain ; les édifices de ce secteur sont relativement anciens et bien préservés et peu de bâtiments modernes y ont récemment été élevés.

À Vesoul, la Base Mérimée recense quatorze monuments historiques<ref group="C">Modèle:Base Mérimée.</ref> et la Base Palissy dénombre soixante œuvres<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Maisons et demeures historiques

Dès le Moyen Âge, des familles nobles édifient de grandes demeures et des hôtels particuliers dans la cité. La ville en compte plusieurs, répartis dans tout le centre historique, remarquables notamment pour leur architecture en pierres calcaires, leurs hautes tours, leurs escaliers extérieurs et leurs vastes cours. La majorité ont été érigées entre les {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

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}} et sont, pour la plupart, désormais protégées. Plus récemment, des villas ont été édifiées dans la commune.

Fichier:2014-05-15 16-47-52 Hotel-de-Magnoncourt.jpg
Hôtel de Magnoncourt.

Parmi les hôtels particuliers bâtis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on peut citer l'hôtel Thomassin. Érigé par le seigneur Jacques Thomassin, probablement de 1480 à 1483, le bâtiment, de forme rectangulaire, présente une façade d'architecture gothique flamboyant ainsi qu'une haute tour d'escalier. L'hôtel Thomassin fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref>. Située place de l'Église, l'hôtel Baressols a été construit aux {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}. Ses façades de style gothique et ses toitures sont inscrites monument historique depuis le Modèle:Date<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref>.

Fichier:Hôtel Baressols - Vesoul.jpg
Hôtel Baressols.

Concernant ceux édifiés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on trouve l'hôtel Simon Renard, bâti en 1525. Avec d'importantes rénovations menées en 1784, l'hôtel est composé d'une tour polygonale accompagnée de différents ornements<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref>. Autre témoignage du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'hôtel de Magnoncourt, constitué en 1530. Avec une forme rectangulaire, une cour, un jardin et une tour d'escalier, l'hôtel s'organise comme la plupart des autres hôtels particuliers vésuliens<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref>. Érigé en 1549, l'hôtel de Mongenet est protégé pour son élévation et sa toiture depuis le Modèle:Date<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref>. La maison Barberousse, datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est remarquable notamment pour son arcade en anse de panier et son cadran solaire.

La ville profita ensuite de la paix du siècle des Lumières pour bâtir de nombreux hôtels particuliers, riches en décorations. L'hôtel Pétremand, construit entre 1769 et 1773, se distingue par ses balcons et garde-corps en fer forgé des façades nord et est<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref>. L'hôtel Lyautey de Colombe, bâtiment édifié en 1712 dont la façade côté rue est d'architecture classique est située place du Grand Puits<ref group="E">Modèle:P.</ref>. La rue Salengro compte deux demeures du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui sont protégées au titre des monuments historiques : la maison Ébaudy de Rochetaillé (vers 1781), résidence de bienfaiteur de la ville<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref> et l'hôtel Lyautey de Genevreuille (vers 1760), qui abritent des décorations baroques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi qu'un escalier en pierre muni d'un garde-corps en fer forgé<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref>. On peut également citer l'hôtel Raillard de Granvelle, qui hébergea les services de la mairie de Vesoul pendant plus de Modèle:Nobr au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Fichier:Vesoul Hôtel Pétremand.jpg
Hôtel Pétremand.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Belle Époque, de vastes maisons se construisent au-delà du centre historique. Tout comme certains hôtels particuliers, ces maisons et villas sont notamment constituées de grands terrains contigus et de portails prédominants. Vesoul en compte plusieurs entre autres, rue de la Préfecture, rue Noirot et avenue du général de Gaulle.

Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quelques maisons d'architectes sont érigées dans la ville. La commune compte trois demeures distinguées par le [[label « Patrimoine du XXe siècle »|label Modèle:Nobr]] : la villa Kielwasser (1956)<ref group=C>Modèle:Mérimée</ref> et la maison Malitchenko (1963)<ref group=C>Modèle:Mérimée</ref>, toutes deux réalisées par l'architecte André Maisonnier, compère de Le Corbusier ainsi que la maison Petitperrin (1964), érigée par Jean Petitperrin, architecte qui contribua à la réalisation de nombreux bâtiments à Vesoul<ref group=C>Modèle:Mérimée</ref>.

Le centre ancien renferme quelques exemples de maisons à colombages dont l'une des plus anciennes est la maison Cariage, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ancien important centre viticole, la cité a aussi conservé des maisons vigneronnes, dont les caves donnent directement sur les rues.

Édifices religieux

Fichier:Vesoul - église Saint-Georges - vue générale.jpg
L'église Saint-Georges, bâtie de 1735 à 1746.

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'apparition du christianisme à Vesoul est marqué par les fondations des deux premières institutions et bâtiments religieux de l'histoire de la cité : une première église dédiée à saint Georges<ref group="F">Modèle:P.</ref> et le prieuré du Marteroy consacré à saint Nicolas<ref group="F">Modèle:P.</ref>,<ref group="L">Modèle:P.</ref>. Au fil des siècles, de nombreux édifices religieux tels que des églises et des chapelles ont été bâtis dans la ville, dont la plupart subsistent aujourd'hui. Plus tard; à la suite de l'apparition de nouveaux courants religieux et religions à Vesoul, notamment au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nouveaux édifices confessionnels se construisent comme un temple protestant, une synagogue et une mosquée.

Le centre de Vesoul abrite de nombreux anciens couvents et autres maisons religieuses dont deux inscrits aux monuments historiques : le couvent des Ursulines (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group=C>Modèle:Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, construit entre 1680 et 1683 sur deux niveaux et rénové en 1981 et le couvent des Dames de Saint-Maur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group=C>Modèle:Base Mérimée</ref>, appelé également « École des Dames de Saint-Maur », édifié de 1853 à 1858. D'autres maisons religieuses ont également existé à Vesoul comme le couvent des Capucins et le couvent des Annonciades.

La plus importante et ancienne église catholique de Vesoul est l'église Saint-Georges, qualifiée de cathédrale du diocèse de Vesoul sous l'église constitutionnelle. Construite de 1735 à 1746, son architecture fut conçue par Jean-Pierre Galezot et Jean Querret du Bois. Comportant une façade d'architecture classique, l'église inclut une nef et deux bas-côtés, qui est entourée de six chapelles sur les côtés et de deux chapelles entourant le chœur<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Classé monument historique en 1993, l'édifice abrite environ une quarantaine d'œuvres protégées au titre des monuments historiques dont un orgue de tribune datant de 1776<ref group="C">Modèle:Base Palissy</ref>.

Deux autres églises de la ville présentent des spécificités de l'architecture chrétienne. L'église du Sacré-Cœur fut construite à partir de 1913 puis bénie le Modèle:Date ; toutefois son clocher ne fut terminé qu'en 1922 en raison de la Première Guerre mondiale. Située rue Jules-Ferry, dans le quartier du Boulevard, l'église a été conçue selon un style néo-byzantin par l'architecte Eugène Guillemot<ref>Modèle:Base Archidoc</ref>. Elle a été classée [[label « Patrimoine du XXe siècle »|Modèle:Nobr]] le Modèle:Date<ref group=E>p.54</ref>. L'église Saint-Joseph, quant à elle, est une église catholique bâtie durant les années 1960 et localisée au numéro 2 rue de la Pépinière dans le quartier des Rêpes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville possède également plusieurs chapelles dans son patrimoine religieux. Parmi la plus connue, la chapelle Notre-Dame-de-la-Motte, l'un des symboles de Vesoul, posée au sommet de la colline de la Motte. De style gothique, ce monument religieux a été inauguré en 1857 en présence des cardinaux Gousset et Mathieu<ref name="chapelle">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="L">Modèle:P.</ref>. En aval de la chapelle, sur le sentier d'ascension de la Motte, se trouve un chemin de Modèle:Nobr. Enfin, le centre-ville concentre de nombreuses anciennes petites églises, chapelles et autres établissements religieux qui étaient autrefois tenus par des congrégations religieuses.

La pratique du protestantisme à Vesoul s'intensifie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La communauté locale inaugure le Modèle:Date un temple de culte protestant, principalement grâce aux démarches du pasteur Racine. Le temple est muni d'un clocher en 1965 et d'un orgue en 1974<ref group=L>p.357-358</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques français depuis le Modèle:Date<ref group=C>Modèle:Mérimée</ref>.

La communauté juive de Vesoul s'accroit progressivement à la suite du conflit franco-allemand de 1870. C'est en 1875 que les Juifs de la ville font édifier une synagogue de style néo-mauresque. Bâti par l'architecte vésulien Charles Dodelier, l'édifice est inscrit monument historique depuis le Modèle:Date<ref name="Synagogue" group=C>Modèle:Mérimée</ref>.

La ville compte aussi un édifice religieux musulman érigé au cours de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la mosquée Arrahma du quartier du Montmarin, qui est constituée d'un minaret.

Bâtiments publics

Fichier:Vesoul Hôpital Paul-Morel 6.JPG
La cour de l'ancien hôpital Paul-Morel.
Fichier:Vesoul - townhall - chapel.jpg
L'hôtel de ville de Vesoul et sa chapelle.

Divers bâtiments d'équipement public monumentaux sont dénombrés dans la cité. Les principaux sont constitués de hauts portails ou encore de vastes cours.

L'hôtel de ville est un imposant bâtiment dont les origines remontent en 1619, mais qui a été restructuré et rénové en 1769 et en 1811. Utilisé comme hôpital, le bâtiment fut réaménagé dès 1935 en hôtel de ville puis inauguré le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il est pourvu de mobilier classé monument historique<ref group=C>Modèle:Palissy</ref> dont une fresque d'Albert Decaris située dans le hall<ref group=C>Modèle:Palissy</ref>.

L'hôpital Paul-Morel est un vaste bâtiment comportant des fondations datant de 1603 et qui était initialement un couvent des Capucins. Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bâtiment a connu de multiples opérations de rénovation et a été de nombreuses fois transformé (hôpital militaire, caserne d'infanterie, école secondaire ecclésiastique…). Aménagé en hôpital dans les années 1930, il est désaffecté depuis 2009. L'édifice est notamment remarquable grâce à sa chapelle et sa cour entourée d'arcade. Il abrite du mobilier protégé au titre des monuments historiques telles que des peintures et des menuiseries<ref group="C">Modèle:Palissy</ref>.

Bien qu'ayant longtemps été une place forte, Vesoul n'a cependant pu conserver que peu de vestiges d'infrastructures militaires de son passé. Le château fort de Vesoul et l'ensemble des fortifications qui existaient autrefois et qui ont été plusieurs fois reformées ont pratiquement disparu ; une partie du rempart et quelques tours subsistent toutefois rue Charrière des Grands Murs. Les portes de ville qui ceinturaient la cité, ont toutes été détruites entre 1765 et 1800<ref group=L>p.348.</ref>. On note cependant l'existence d'une ancienne caserne se trouvant proche du centre-ville. Cet imposant complexe militaire, autrefois appelé « Quartier Luxembourg », fut construit en 1740. En 1776, quelques bâtiments vinrent accompagner l'édifice initial. De 1843 à 1858, plusieurs structures sont érigées, dont majoritairement des écuries, permettant ainsi au 11e régiment de chasseurs à cheval d'y être cantonné<ref group=L>p.339.</ref>. Ces bâtiments accueillent aujourd'hui des organismes publics et des logements.

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Hôtel de préfecture de la Haute-Saône.

Parmi les édifices élevés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on peut citer le palais de justice, construit de 1765 à 1771 par l'architecte Charles-François Longin. Il abrite notamment un escalier d'intérieur à rampe en fer forgé et une salle d'audience avec un riche décor de boiserie. Il est inscrit monument historique depuis le Modèle:Date<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref group="L">Modèle:P.</ref>. Le bâtiment de l'inspection académique de Haute-Saône est un grand édifice, qui abritait autrefois l'école normale d'instituteurs<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L'hôtel de préfecture de la Haute-Saône fut érigé en 1770 sous les ordres du maire de Vesoul Beauchamp. Rénové et agrandi en 1859 et 1860, il est notamment remarquable par sa grille dotée de soixante-quatre lances à pointes dorées<ref group="L" name="p351" />.

Des anciens bureaux d'octroi subsistent à Vesoul. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer le bureau central de l'octroi (1864) construit par l'architecte vésulien Charles Dodelier et le bureau de l'octroi du Rhin (1830), édifié selon les plans de l'architecte Ridoux, de style néoclassique et comportant un portique de quatre colonnes et deux piliers aux extrémitésModèle:Sfn. D'architecture hispano-mexicaine, la maison d'arrêt a été dessinée par l'architecte Modèle:Nobr en 1837 sur une surface de Modèle:Unité. Elle a été édifiée sur un terrain appartenant à un ancien établissement religieux<ref name="Maison d'arrêt">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=L>p.355</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs infrastructures de transport voient le jour. La ville possède une gare ferroviaire mise en service le Modèle:Date, par la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Le bâtiment voyageurs s'étend sur plus de Modèle:Nobr<ref name="gare"/>. La gare des chemins de fer vicinaux de Vesoul a été édifiée en 1910, rue du Commandant Girardot, pour gérer le réseau départemental de la Haute-Saône. C'est l’une des plus grandes de France érigée pour ce type de réseau. Elle accueille aujourd'hui le bureau de poste principal de la ville de Vesoul<ref name="gare cfv"/>.

Autres monuments

Fichier:Vesoul bâtiment de la Caisse d'Epargne.jpg
Hôtel de la Caisse d'Épargne, place Pierre-Rénet.

On trouve quelques bâtiments commerciaux anciens, particulièrement au centre-ville. L'un des principaux est les halles de Vesoul, construites en 1868. Située place de la République, ce marché couvert d'une surface de plus de Modèle:Unité connut des travaux menés durant l'après-guerre qui ont modifié sa façade principale. La ville compte aussi plusieurs édifices intéressants qui abritaient ou abritent toujours des services de postes, des grossistes ou encore des services bancaires tels que l'hôtel de la Caisse d'Épargne, construit en 1908 et orné de multiples éléments d'architecture.

Par ailleurs, on peut également citer quelques exemples d'entrepôts industriels. Inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel, la manufacture des tabacs (convertie en complexe sportif) est un magasin industriel désaffecté datant de 1898 composé de trois bâtiments réalisés en moellon de calcaire enduit, autour d'une cour rectangulaire<ref group=C>Modèle:Mérimée</ref>. Concernant les bâtiments importants construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on peut mentionner l'usine Dollé-Chaubey, élevée en 1908 au sud-ouest de la ville, qui était une des plus importantes manufactures françaises de machines agricoles. Classé à l'inventaire général du patrimoine culturel, l'établissement est aujourd'hui occupé par des ateliers de l'usine PSA<ref name ="Usine Dollé" group=C/>.

Fichier:Vesoul - 27.jpg
Collège Gérôme.

Établi en 1610 à l'ouest de la cité, le collège Gérôme est l'un des plus anciens établissements d'enseignement du département. Autrefois, l'édifice fit notamment usage d'école centrale en 1796, en école secondaire en 1802, en lycée Impérial en 1907 pour être finalement converti en collège en 1975<ref group=V>p.173-181</ref>.

On dénombre aussi plusieurs sculptures de tous types dont notamment des statues rendant hommage à des personnalités locales (Docteur Gevrey, Paul-Morel) ainsi que divers autres monuments commémoratifs dont le plus ancien est la colonne commémorative des Mobiles de la Haute-Saône, édifiée en 1874. La commune de Vesoul dispose également de nombreuses fontaines (fontaine à l'obélisque, fontaine de la Chapelle d'Eau) et d'un kiosque. La ville compte aussi un observatoire astronomique datant de 1899, situé sur le sommet de la Motte qui a été en activité de 1899 à 1909 et qui se compose d'une grande salle et d'une tourelle.

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Monument aux morts des Allées

La ville de Vesoul compte trois cimetières. Le plus historique est l'Ancien cimetière, composé de plus de Modèle:Unité, contenant un grand nombre de sépultures monumentales ainsi qu'un carré militaire de Modèle:Nobr. Aménagé dès 1783, le cimetière couvre actuellement une surface de plus de Modèle:Nobr. Inauguré le Modèle:Date, le Nouveau cimetière, s'étendant sur plus de Modèle:Nobr, constitue le deuxième principal cimetière de la ville. La commune de Vesoul compte aussi un cimetière juif du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui totalise près d'une centaine de tombes et sépultures juives, et qui s'étend sur plus de Modèle:Nobr, témoignage de l'importance de l'ancienne communauté juive de Vesoul<ref name="p341" group=L/>,<ref group=A>Modèle:Lien web.</ref>.

D'autres bâtiments aujourd'hui disparus, liés à l'histoire locale, peuvent être cités comme l'imprimerie Marcel Bon, entrepôt commercial bâti pendant le second quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et détruit en 2014, qui était constitué d'un étage carré, d'un étage en surcroît et d'un toit à longs pans en tuile mécanique<ref group=C>Modèle:Mérimée</ref>. Autrefois, la ville comptait Modèle:Nobr : le moulin Saint-Martin (édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, acheté par la ville en 1826 et qui cessa son activité avant 1880<ref group=C>Modèle:Mérimée</ref>), le moulin des Prés et le moulin de Pontarcher. Par ailleurs, des monuments notables sont présents dans certaines communes de l'agglomération vésulienne tels que l'église de l'Assomption de Noidans-lès-Vesoul, l'abbaye de Montigny-lès-Vesoul, le château de Lampinet et le château de Pusy.

Parcs et jardins

Fichier:Vesoul Jardin anglais 5.JPG
Jardin anglais.

Labellisée « Ville fleurie »<ref name="Ville fleurie"/>, Vesoul recense Modèle:Nobr d'espaces verts, incluant environ Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité annuelles et Modèle:Unité biannuelles, entretenus par les services municipaux<ref group=A name="Espaces verts"/>.

Le plus ancien jardin public de la ville est le Jardin anglais, premier parc public classé « jardin remarquable » en Franche-Comté<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Il fut aménagé en 1863 dans le cadre de l'exposition régionale d'horticulture par l'architecte paysagiste Brice Michel. Retracé en jardin à l'anglaise en 1976, l'espace vert s'étend sur Modèle:Nobr, comprend plus de Modèle:Nobr d'espèces végétales et est notamment constitué d'une rocaille, d'une cascade, d'une pergola, d'une roseraie ainsi que des arbres d'alignement et de divers arbustes, plantes annuelles et vivaces<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="C">Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, une coulée verte jouxte le jardin anglais en longeant la rivière du Durgeon. Aménagée dans les années 1980, cette promenade arborée et aménagée s'étend sur plusieurs centaines de mètres selon un axe Nord-Sud.

Hormis les espaces verts publics, on recense à Vesoul plusieurs jardins privés inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel et situés dans le centre-ville : le jardin potager de la maison des Œuvres diocésaines ainsi que les jardins d'agrément de Saint-Maur, de la fraternité Nicolas Barré, de l'hôtel de Préfecture, de la propriété de Trévillers et de la propriété du 18 rue Baron-Bouvier. On dénombre également Modèle:Unité, situés avenue du lac<ref group=A>Modèle:Lien web.</ref>.

De plus, l'agglomération de Vesoul est reliée par deux voies vertes, qui sont majoritairement bordées d'arbres,de végétations, de buissons et de haies : le Chemin vert (1980), l'une des plus anciennes voies vertes de France aménagées sur voie ferrée<ref name="Chemin vert"/>, et la Trace du Courlis (2008)<ref name="Trace du courlis"/>. Ces voies de communication sont réservées aux déplacements non motorisés.

Équipements culturels

De par le nombre important d'équipements pour la pratique d'activités culturelles qu'elle compte, la ville de Vesoul est l'un des principaux pôles culturels de la région. L'offre culturelle est marquée par la présence d'établissements de conservation et d'exposition ainsi que des lieux de ressources documentaires et divers services d'archives. Par ailleurs, la ville compte plusieurs salles d'exposition artistique qui permettent à tous types d'artistes dont des peintres, sculpteurs et photographes de présenter leurs œuvres.

On dénombre aussi des salles de spectacles modernes, vastes et spécifiques qui proposent, plusieurs fois par semaine, des programmations pluridisciplinaires. La ville compte également des centres culturels qui présentent des animations socioculturelles variées, tout au long de l'année.

Établissements de sauvegarde

Fichier:Vesoul Musée Georges-Garret.JPG
Musée Georges-Garret.

Le principal lieu d'exposition artistique et historique de la ville est le musée Georges-Garret, qui bénéficie du label « Musée de France ». Fondé en 1882 par Victor Jeanneney, le musée est installé dans l'ancien couvent des Ursulines depuis 1981. Constitué de quatorze salles d'expositions dans lesquelles sont réunis plus de Modèle:Nombre, le musée est divisé en deux sections sur plus de Modèle:Unité : le premier niveau est consacré à l'archéologie, qui expose des monuments anciens retrouvés sur le territoire haut-saônois et le deuxième niveau est consacré aux beaux-arts dont la majorité est réservée à l'art de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment autour du peintre et sculpteur vésulien Jean-Léon Gérôme<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. La commune dispose également de deux salles temporaires d'expositions d'art : la chapelle de l'hôtel de ville (Modèle:Unité) et la salle des Ursulines (Modèle:Unité), qui permettent aux artistes d'exposer leurs œuvres<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

En termes de centre de ressources documentaires, la bibliothèque municipale de Vesoul a été fondée en 1771<ref group="L">Modèle:P.</ref>. Le fonds général de la bibliothèque recense Modèle:Nombre et Modèle:Nombre anciens dont Modèle:Nobr et incunables. Son site principal, la bibliothèque Louis-Garret, a été construit en 1981 et abrite un espace de lecture de plus de Modèle:Unité. La bibliothèque totalise chaque année plus de Modèle:Nombre et réalise plus de Modèle:Nombre<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est aussi pourvue de deux autres bibliothèques, plus petites : la bibliothèque annexe Vesoul et la bibliothèque associative Le Liseron. On note également la présence d'une médiathèque abritant plus de Modèle:Nombre en prêt, disponible sous différents supports<ref name="Médiathèque"/>.

Fichier:Archives départementales 70 - 27 novembre 2019 (5).jpg
Les archives départementales de la Haute-Saône.

Concernant les services d'archives, Vesoul compte sur son territoire les archives départementales de la Haute-Saône, localisées dans un bâtiment construit en 1965 et rénové à maintes reprises. L'organisation offre des actions culturelles et éducatives en plus de ses missions principales d'archives<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Archives municipales, ouvertes depuis le Modèle:Date, sont situées dans la mairie et conservent les documents relatifs à Vesoul postérieurs à 1900<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.

Le centre régional de restauration et de conservation des œuvres d'art (CRRCOA) est basé à Vesoul. Créé en 1985 par le conseil départemental de la Haute-Saône, l'établissement est équipé de plus de Modèle:Unité d'ateliers et de laboratoire et opère dans la conservation du patrimoine en restaurant du mobilier tel que des sculptures, des peintures sur toile et des textiles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Vesoul est aussi le siège de la société d'agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône, l'une des plus anciennes sociétés savantes haut-saônoises, créée le Modèle:Date et reconnue d'utilité publique en 1925. Ses actions sont centrées sur la défense du patrimoine haut-saônois, la recherche sur la généalogie et l'histoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Salles de spectacle

Fichier:Vesoul Théâtre Edwige Feuillère façade principale.jpg
Théâtre Edwige-Feuillère.
Fichier:Vesoul Cinéma Majestic.jpg
Cinéma Majestic - Espace des Lumières.

Pour les représentations de spectacle vivant, la commune est équipée du théâtre Edwige-Feuillère, bâtiment doté d'une salle abritant Modèle:Nobr et une vaste scène de Modèle:Unité, et qui offre des prestations musicales, scéniques et théâtrales. Première scène conventionnée de France à être labellisée « Voix d’enfants/espace scénique », le théâtre reçoit annuellement, en moyenne, plus de Modèle:Nombre, qui assistent à près de Modèle:Nobr d'artistes de notoriété locale à nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.

Pour les conférences, réunions et congrès, la ville de Vesoul dispose sur son territoire du Parc des expositions de Haute-Saône. Avec une surface couverte de Modèle:Unité et situé sur un terrain de Modèle:Nobr dans la zone Technologia, le complexe a une capacité de plus de Modèle:Nombre et peut accueillir des événements et des manifestations de types salons, réunions, concerts, congrès et foires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, d'autres salles utilisées pour les représentations de spectacle sont situées dans la commune comme la salle Parisot, d'une capacité de Modèle:Nobr assises ou de Modèle:Nombre debout et la salle Le Calypso pouvant contenir Modèle:Nobr<ref group="A" name="Réservation de salles municipales">Modèle:Lien web.</ref>.

Le spectacle cinématographique est représenté par différentes structures dont la principale est le Majestic - Espace des Lumières, l'un des plus grands complexes cinématographiques de la région, totalisant chaque année plus de Modèle:Nombre. Ouvert le Modèle:Date, ce multiplexe, classé Modèle:Nobr, dispose de Modèle:Nombre répartis dans Modèle:Nombre, toutes équipées d'air conditionné, d'accessibilité aux handicapés et de numérisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville possède en plus une salle de cinéma d'une capacité de 330 places, intégré dans le centre social et culturel « Espace Villon »<ref group="A" name="Réservation de salles municipales"/>.

La commune possède deux centres culturels qui proposent tout au long de l'année des activités culturelles et éducatives ainsi que des productions de spectacle : l'espace Villon, centre social et culturel abritant quatre salles<ref group="A" name="Réservation de salles municipales"/>,<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>, et le centre culturel Jean-Marie-Goux, institution qui réunit les écoles municipales de musique et de dessin de Vesoul et qui abrite plusieurs salles de cours spécifiques et spacieuses<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Aussi, la ville détient une école départementale de musique créée en 1985, de type conservatoire à rayonnement intercommunal (CRI)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De plus, l'agglomération compte deux boîtes de nuit qui contribuent de la vie nocturne locale : Manouchka (Modèle:Nobr), plus ancienne discothèque de la région, ouverte depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:3e Monde (Modèle:Nobr). Ces établissements accueillent de manière régulière des artistes musicaux de réputation régionale et nationale.

Le siège de l'association départementale pour le développement et l'initiative de la musique et de la danse en Haute-Saône (ADDIM 70) est situé à Vesoul. Créée en 1983, par le conseil départemental de la Haute-Saône et la direction régionale des affaires culturelles de Franche-Comté, cette association a pour principale mission de favoriser le développement artistique notamment dans le domaine chorégraphique et musicale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vesoul dans les arts et la culture

La ville de Vesoul a été mentionnée dans différentes œuvres artistiques et littéraires.

Fichier:Jacques Brel-2 1963.jpg
La chanson Vesoul de Jacques Brel est l'une de ses œuvres les plus connues et les plus reprises.

Des chanteurs citent le nom de la commune dans leurs productions dont Jacques Brel, auteur-compositeur-interprète de Vesoul (1968), composition mondialement connue avec l'un de ses refrains :

« T'as voulu voir Vesoul et on a vu Vesoul. »

Cette célèbre formule est également accompagnée dans l'œuvre par le populaire « Chauffe Marcel ! ». La ville a aussi été rapportée dans d'autres chansons significatives telles que Il pleut sur Bruxelles (1981) de Michel Jouveaux interprété par Dalida, Fous ta cagoule (2006) de/par le groupe Fatal Bazooka, Le Temps de nos guitares (2008) de/par Georges Moustaki et l'album CD V'soul Vesoul V'soul ! (1995) des Francs-Comtois Christian Décamps & Fils, cofondateur et membres du Groupe Ange. Et encore United States of Franche-Comté (enregistré en 1975 / édité en 2003) de/par Daniel Slimak.

Quelques artistes ont représenté la ville au sein de la peinture. Le peintre et caricaturiste Henry Blandin réalisa plusieurs tableaux représentant des lieux et monuments vésuliens dont notamment une peinture à l'huile en 1882 baptisée Défilé de la compagnie des sapeurs-pompiers de la Place Neuve à Vesoul.

Des auteurs ont évoqué Vesoul, la Ville, dans leurs œuvres littéraires : Olivier Rolin (Tigre en papier), Jacques Lanzmann (Café-Crime), Jean Giraudoux (Lectures pour une ombre), Alain Guel (Aârio), Nathalie Démoulin (La Grande Bleue), Ali Ghalem (Le Serpent à sept têtes). En outre Vesoul, la chanson, a été mentionnée dans divers romans et œuvres littéraires, notamment : le roman Café-Crime de Jacques Lanzmann (1987), les chroniques Les métiers de la rue de Jil Silberstein & Jean Mohr (1990), le roman Tigre en papier d'Olivier Rolin (Prix France Culture 2002), le roman Le paradis d'en face de Paul M. Marchand (2007), le roman noir Lazy Bird d'Andrée A. Michaud (2009), l'anthologie de la chanson Jacques Brel, T'as voulu voir Vesoul de Bernard Belin édité par FC Culture - Vesoul Edition (2013), On ne vit qu'une heure, Une virée avec Brel édité au Seuil (2018) dans lequel David Dufresne mène une enquête sur le lien qui unit Vesoul à Brel.

Modèle:Autres projets

Cinématographiquement, aucun film notable n'a été tourné à Vesoul. Cependant la ville est mentionnée dans de nombreux films tels que la Septième Compagnie au clair de lune, l'Ennemi intime

La langue régionale historique parlée à Vesoul est le franc-comtois, langue romane qui était autrefois parlée dans toute la partie nord de la Franche-Comté.

Personnalités liées à Vesoul

Modèle:Article détaillé Un certain nombre de personnalités sont liées à Vesoul et ont pour la plupart été nommées citoyen d'honneur de la ville ; on peut y compter notamment des hommes politiques, des musiciens, des sportifs, des magistrats et des scientifiques.

De multiples figures sont nées à Vesoul, parmi les plus réputées et importantes on peut notamment citer l'artiste Jean-Léon Gérôme, l'ingénieur Édouard Belin, le pilote Stéphane Peterhansel, l'actrice Edwige Feuillère, le résistant Raymond Aubrac, le physicien Alexis Petit, le poète Charles Grandmougin, le peintre Claude-Basile Cariage et les diplomates Pierre Joseph de Beauchamp et Simon Renard.

D'illustres personnalités sont décédées à Vesoul comme les peintres Pascal Dagnan-Bouveret et Jules-Alexis Muenier, l'économiste François Ébaudy de Fresne, le militaire Jacques Bardenet, le cinéaste Alain Baptizet et le traducteur Roger Munier. Le politicien Georges Genoux-Prachée, le religieux Jean-Baptiste Flavigny et le premier buteur de la première coupe du monde de football en 1930, Lucien Laurent sont enterrés à Vesoul.

Vesoul est également la ville où des personnalités notables ont exercé leurs professions telles que le photographe Marc Paygnard, le philosophe Théodule-Armand Ribot, l'écrivain André Blanchard ainsi que les nombreux maires de la ville dont les députés Alain Joyandet et Alain Chrétien. Divers personnages ont réalisé leurs études dans la commune dont l'historien Albert Mathiez, l'officier Jean Compagnon et le journaliste Éric Dupin.

Gastronomie

La gastronomie de Vesoul est principalement axée sur la cuisine franc-comtoise, qui utilise des produits tels que la charcuterie, le vin rouge, les champignons et le fromage. Classée « Ville Terroir et Patrimoine », la commune abrite une cinquantaine de restaurants, cafétérias et brasseries ainsi que divers établissements proposant des spécialités étrangères comme celles de la cuisine asiatique et américaine. On compte aussi l'école de l'Art et du Goût français du chocolat, institut fondé par le maître chocolatier-pâtissier Mickaël Azouz<ref name="Terroir et Patrimoine"/>.

La ville compte quelques spécialités culinaires locales : le poulet à la vésulienne, le brochet à la vésulienne, la truite à la mode de Vesoul, le bœuf en gelée à la vésulienne, les escalopes de veau à la vésulienne, le sandre à la vésulienne, les gaufres du Vieux-Vesoul, les pains d'épices de la foire de la Sainte-Catherine.

Exemples de produits régionaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Devise et héraldique

Modèle:Article détaillé

Fichier:Blason Vesoul.svg
Le blason actuel de la ville de Vesoul.

Le premier sceau aux armes de Vesoul date du 2 mai 1581. Les armoiries de Vesoul ont été gravées sur de nombreux édifices vésuliens tels que la mairie et l'hôtel des Postes. Le blason actuel de Vesoul se blasonnent ainsi : Coupé : au premier d'azur semé de billettes d'or au lion issant du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout, au second de gueules au croissant d'argent<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Sous le Premier Empire, la ville de Vesoul avait un blason différent de celui qu'elle a aujourd'hui. Il se blasonnaient ainsi : Coupé : au premier, parti, à dextre des villes de seconde classe, à sénestre de gueules semé de billettes d'or sans nombre, au lion naissant d'argent, brochant sur le tout, au deuxième d'azur au croissant d'argent.

La commune n'a pas de devise officielle. Cependant, des devises familiales sont gravées sur quelques hôtels particuliers de la cité telles que « Differ in posterum » ce qui signifie « Remets à plus tard »<ref group=E>p.69</ref> et « Soli Deo gloria » ce qui signifie « À Dieu seul la gloire »<ref group=E>p.68</ref>.

Le logo de Vesoul reprend intégralement le blason communal. S'y ajoute la mention du site Internet de la ville.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Modèle:GeoGroup

Bibliographie

Modèle:Article détaillé Modèle:Légende plume

Articles connexes

Modèle:Catégorie détaillée

Histoire et patrimoine
Population et société
Administration et politique
Religion

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

  • Sources diverses

Modèle:Références nombreuses

  • Sources municipales
Site de la communauté d'agglomération de Vesoul

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  • Sources institutionnelles
Site du ministère de la Culture et de la Communication

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Site de l'inventaire national du patrimoine naturel

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Site de l'institut national de la statistique et des études économiques
Fiche Insee de Vesoul

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Autres données Insee

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Autres sources


  • Sources bibliographiques
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