Glaciation de Würm

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Période glaciaire

La glaciation de Würm est le nom donné à la dernière période glaciaire du Pléistocène dans les Alpes. Elle s'étend de Modèle:Nb avant le présent (AP).

La glaciation de Würm se subdivise en quatre grandes phases : Würm I (période fraiche), Würm II (premier pléniglaciaire) de Modèle:Nb, Würm III (interpléniglaciaire), et Würm IV (second pléniglaciaire) de Modèle:Nb.

Historique

La glaciation de Würm a été définie au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les géologues allemands Albrecht Penck et Eduard Brückner<ref name="albrecht1909"/>. Ils lui ont donné le nom d'un affluent du Danube, la Würm<ref group="N">La Würm est un affluent de l’Ammer, connue aussi sous le nom de Amper. L'Ammer ou Amper est un affluent de l’Isar, lui-même un affluent du Danube.</ref>, selon le même principe qu'ont été nommées les glaciations alpines précédentes (Riss, Mindel, Günz).

Sa définition repose sur les observations des conséquences géologiques de la baisse importante des températures moyennes sur une longue période (nappe fluvio-glaciaire, moraines) dans le massif alpin.

La glaciation de Würm a été découpée en quatre grandes phases, Würm I à IV, correspondant aux principales variations climatiques enregistrées au cours de la période. Ultérieurement, cette segmentation a été affinée et renommée dans le cadre de la chronologie isotopique globale du Pléistocène (voir ci-après).


Fichier:Chronologie Würm fr.svg
Chronologie simplifiée de la glaciation de Würm, d'après Guy Monjuvent et Gérard Nicoud, 1988<ref>(1988) Modèle:Article</ref>.

Chronologie

Fichier:Temperatures âge glaciaire.png
Évolution des températures et de la quantité de glace pendant les Modèle:Nb années (données recueillies dans l'Antarctique).
Fichier:Map of Alpine Glaciations.png
Extension maximale de la glaciation de Würm (en violet) dans les Alpes. En bleu : glaciation de Riss.

La glaciation würmienne correspond aux stades SIO 2, 3, 4 et 5a-d de la chronologie isotopique mise au point depuis les années 1950. Sa limite inférieure est généralement fixée à Modèle:Nb (fin de l'interglaciaire Riss-Würm et début du stade 5d)<ref name=max/>. Sa limite supérieure correspond à la fin du stade 2 et au début de l'Holocène, il y a Modèle:Nb. Le maximum glaciaire a été atteint il y a environ Modèle:Nb<ref name=fra/>. À cette époque, les températures annuelles moyennes dans les Alpes étaient plus basses de 10 à Modèle:Tmp qu'actuellement, comme le montrent les changements dans la végétation mis en évidence par la palynologie.

Le Würm est plus ou moins synchrone d'autres glaciations de l'hémisphère nord, dont le Wisconsinien en Amérique du Nord, le Vistulien (ou Weichselien) en Europe du Nord, et le Devensien dans les Îles Britanniques. L'appellation Würm n'a qu'une signification chronologique locale, limitée à la région située autour des Alpes.

Dans les montagnes d'Europe, des petits glaciers se sont aussi formés dans les Vosges, la Forêt-Noire, le Massif central, les Carpates, les Pyrénées, les Apennins, les Balkans et la Sierra Nevada, mais aussi dans le Nord-Ouest de l'Espagne, en Crète et en Corse<ref name=phi/>.

Le Würm commence par le long intercycle de Saint-Germain (stades isotopiques 5a à 5d, ou Würm I<ref name="2006texier2">(2006) Modèle:Article, paragr. 2</ref>, de Modèle:Nb), où les températures sont froides mais pas encore glaciales. Le climat est alors semi-sec. Au sud des Alpes, dans le Luberon, le pin d'Alep et le chêne blanc sont peu à peu remplacés par le pin sylvestre et le hêtre, mais aussi le noisetier, le tilleul, l'aulne et les fougères. La faune correspond encore à celle des pays tempérés (cerf, ours brun, sanglier, loup, lynx, panthère, lion des cavernes, belette, putois, martre, loutre...)<ref name=mehu/>.

Le premier grand coup de froid intervient avec le Würm II, ou stade isotopique 4, d'environ Modèle:Nb. Le climat s'assèche, la forêt disparait, laissant place à une steppe parsemée de petits pins sylvestres et de bouleaux. Après une phase légèrement plus clémente, le Würm III, ou stade isotopique 3, d'environ Modèle:Nb, le froid et la sécheresse atteignent leur paroxysme au Würm IV, ou stade isotopique 2, d'environ Modèle:Nb. En Provence, le sanglier disparaît, remplacé par des chevaux, des chamois et aussi par des antilopes saïgas, animal caractéristique des steppes sèches<ref name=mehu/>.

Le maximum glaciaire du Würmien est encore l'objet de controverses entre deux écoles. Dans les Alpes orientales, il est supposé que les glaciers sont restés cantonnés en haute montagne pendant la plus grande partie du Würm, n'envahissant les vallées qu'au Würm tardif lors du dernier maximum glaciaire, en même temps que les grands inlandsis du Nord il y a environ Modèle:Nb ; et qu'il aurait été suivi d'un retrait rapide<ref name=reit/>. Dans les Alpes occidentales, il se serait produit nettement avant, peut-être même dès le Würm II, et le retrait se serait produit de manière très graduelle<ref name=cou/>. La cause en serait la plus grande sécheresse lors de la dernière période froide.

Interstades

Les interstades correspondent à des oscillations climatiques de courte durée relative à l'intérieur des quatre grandes phases de la glaciation de Würm, c'est-à-dire de brèves périodes fraîches au cours d'une phase froide, ou froides au cours d'une phase fraîche.

Brefs réchauffements

  • Interstade du Groenland 12 (IG 12) : Modèle:Nb
    Cet épisode aurait permis à Homo sapiens de s'étendre, peu après sa dernière sortie d'Afrique, vers des latitudes plus septentrionales, avec notamment une première incursion jusqu'en Europe centrale, et une expansion vers l'Asie centrale, la Mongolie, et la Chine du Nord. Homo sapiens est principalement attesté dans ces régions par ses industries lithiques dites du Paléolithique supérieur initial<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Interstade de Bölling-Alleröd : Modèle:Nb
    Durant le Tardiglaciaire, les températures montent brutalement au début de cet interstade, puis reviennent progressivement à un climat plus frais. Cet épisode aurait vu un renouvellement significatif de la population d'Hommes modernes en Europe en provenance des Balkans ou d'Anatolie, après la dépression démographique due au dernier maximum glaciaire, vers Modèle:Nb.

Autres interstades possibles (à confirmer)

  • Interstade d'Amersfoort : vers Modèle:Nb avant le présent (AP)<ref name="1967valoch263"/>.
  • Interstade de Brörup : vers Modèle:Nb<ref name="1967valoch263"/>.
  • Interstade d'Hengelo-les Cottés<ref name="2003momplaisir195">Modèle:Ouvrage.</ref>, de Modèle:Nb<ref name="1997Sanchez4">Modèle:Article, p. 4.</ref>. Arlette Leroi-Gourhan (1983) propose de l'arrêter à Modèle:Unité<ref name="1989broglio437">Modèle:Chapitre. Broglio cite les propositions d'Arlette Leroi-Gourhan et Chantal Leroyer en 1983.</ref>, Momplaisir (2003) le fait commencer à Modèle:Unité. Il a porté ou porte encore d'autres noms : « Göttweig » (Bayer 1927, Momplaisir 2003<ref name=2003momplaisir195/>), « Hollabrunn » (Götzinger 1938), « Oberfellabrunn » (Brandiner 1954), « Stillfried A » (Fink 1954), « Mittelwürminterstadial » (Woldstedt 1956)<ref name="1967valoch263">Modèle:Article, p. 263. Valoch cite l'interstade de Göttweig comme étant à la transition Würm I-II, ce qui correspond aux anciennes divisions du Würm. Voir la page référencée pour le détail du changement de la chronologie établie pour le Würm et subséquemment de la notation de ses subdivisions.</ref>. Une phase d'instabilité de Modèle:Nb<ref name="1989broglio437"/>, puis un stade froid de Modèle:Nb<ref name="1989broglio437"/>.
  • Interstade d'Arcy : de Modèle:Nb<ref name="1989broglio437"/>.

Peuplement

Jusque vers Modèle:Nb, l'Europe est peuplée exclusivement par l'Homme de Néandertal. Des traces de peuplement par des Néandertaliens ont été trouvées par exemple au bau de l'Aubésier, à la baume des Peyrards et à la baume Bonne en France, dans les grottes de Wildkirchli et Cotencher en Suisse et dans la grotte Gudenus en Autriche.

Homo sapiens arrive en Europe en provenance du Proche-Orient par vagues successives, qui donneront successivement le Paléolithique supérieur initial (Modèle:Nb), l'Aurignacien (Modèle:Nb), et le Gravettien (Modèle:Nb).

Pendant le dernier maximum glaciaire, d'environ Modèle:Nb, le froid extrême entraine un large dépeuplement de l'Europe, à l'exception des trois péninsules refuges que sont la péninsule Ibérique, l'Italie, et les Balkans. La remontée des températures au cours du Tardiglaciaire permet une recolonisation de l'Europe centrale et septentrionale à partir de ces péninsules.

La divergence entre les ancêtres des populations de l'Ouest et de l'Est de l'Europe au Paléolithique est estimée à environ 25 600 ans<ref name="Marchi202205">Modèle:Lien web.</ref>. Elle se produit probablement en raison d'une détérioration de l'habitat et d'une contraction des refuges lors du dernier maximum glaciaire (LGM) potentiellement situés dans des régions plus douces. Ainsi, les populations européennes de chasseurs-cueilleurs après avoir connu un goulet d'étranglement très sévère s'étaient déjà divisées lors du dernier maximum glaciaire il y a environ 22 800 ans. Une étude de paléogénétique publiée en 2022 estime la taille de population effective du goulot d'étranglement à 383 individus. Ce faible nombre serait conforme aux données archéologiques suggérant une diminution de 60 % de la taille de la population de recensement dans la dernière partie du Gravettien, datée entre 29 000 et 25 000 ans AP, avec une population totale en Europe aussi faible que 700 à 1 550 individus. Ces analyses indiquent en outre que les chasseurs-cueilleurs européens se sont alors différenciés en deux refuges distincts à la fin du dernier maximum glaciaire il y a 21 700 ans, correspondant peut-être à ce que les archéologues identifient traditionnellement comme les aires de distribution des technocomplexes solutréens et épigravettiens<ref name="Marchi202205"/>.

Étendue maximale

Par rapport aux glaciations de Riss et de Mindel, le Würm a une étendue maximale relativement limitée. Toutefois, les glaciers des vallées sont suffisamment grands pour se rejoindre et former une immense calotte qui ne laisse dépasser que les montagnes les plus élevées.

Fichier:AlpsA20022741240250m.png
Photo satellite de l'amphithéâtre morainique d'Ivrée au débouché de la vallée d'Aoste dans la plaine du Pô.

Dans le sud des Alpes, les glaciers restent cantonnés dans le haut de leurs vallées ; seul le glacier de la Durance acquiert une étendue considérable et descend jusqu'à Sisteron. Dans le Dauphiné, le Trièves reste épargné par les glaces ; cependant, un lac se forme car les eaux du Drac sont bloquées par le glacier de l'Isère avant d'arriver à Grenoble. De même, les glaces des Alpes occidentales se joignent à celles de la calotte jurassienne mais s'arrêtent Modèle:Unité avant Lyon. Sur le Plateau suisse, le glacier du Rhône, rejoint par le glacier de l'Aar, s'arrête au niveau de Wangen an der Aare et ne rejoint pas le glacier du Rhin qui s'arrête à Schaffhouse<ref>La Suisse durant le dernier maximum glaciaire (LGM)), 1:500000, Office fédéral de topographie swisstopo, sur map.geo.admin.ch.</ref>. En Allemagne, le glacier du Lech s'arrête à Pürgen, celui de l'Isar à Schäftlarn et le glacier de l'Inn à Haag. En Autriche, les glaciers restent à l'intérieur des vallées et ne sortent pas dans l'avant-pays. Le glacier de la Salzach dépasse toutefois Salzbourg et celui de la Drave atteint Völkermarkt. Dans l'Est du pays, seul le sommet des massifs est recouvert de glace. En Italie, les glaciers s'avancent jusqu'à la plaine du Pô et sont à l'origine des grands lacs qui la bordent. Dans les régions plates (Lyon, Bavière), les glaces s'étalent en forme de lobe et les eaux de fonte sortent en de multiples endroits en se répartissant largement dans la plaine.

À cette époque, la température moyenne de la mer Méditerranée au pied des Alpes varie entre Modèle:Tmp en hiver et 11 en été<ref name=ang/>.

Fin de la glaciation

Le réchauffement commence par toucher l'hémisphère nord, au-dessus de 60° de latitude, à cause d'un léger changement orbital qui a rapproché la Terre du Soleil à l'été boréal. De plus, l'axe de rotation est incliné de sorte que l'hémisphère Nord bénéficie le premier du surplus d'insolation<ref name=bar/>.

Fichier:Lake Garda (2685098264).jpg
Le lac de Garde vu depuis le nord.

Dans les Alpes, le retrait est rapide. Le lac Léman et le lac d'Annecy sont libres de glace il y a Modèle:Nb. Lors du dernier coup de froid du Dryas récent, l'avancée des glaciers reste limitée. Ainsi, au pied du Mont Blanc, les glaciers ne parviennent même pas à remplir la vallée de Chamonix<ref name=cou/>.

Dans bien des cas, le retrait des glaciers s'est produit dans un milieu lacustre<ref name=cou/>. Ces lacs sont issus d'un surcreusement de la vallée à l'amont d'un verrou. Presque tous les lacs alpins sont d'origine glaciaire. De nombreux autres lacs avaient aussi été initialement formés tels que le lac du Grésivaudan, le lac de Rosenheim et les lacs des vallées de l'Arve et de l'Inn. Ceux-ci ont été cependant très rapidement comblés car ils étaient traversés par une grande rivière chargée de sédiments. Ce sont surtout les lacs à l'écart des grandes vallées ou alimentés par une rivière provenant d'une région calcaire qui ont pu survivre jusqu'à notre époque. Les eaux issues des glaciers sont trop troubles et trop froides pour que les poissons puissent y vivre. Ce n'est qu'il y a Modèle:Nb, lors du réchauffement du Bölling-Allerød, qu'ils ont pu recoloniser les Alpes à partir des basses vallées du Danube, du Rhône et du Pô<ref name=sal/>.

Fichier:20110910-Gletschermilch am Stubaier Höhenweg.JPG
Lait glaciaire produit par de la farine de roche en suspension (ruisseau issu d'un glacier des Alpes de Stubai).

Repeuplement alpin

Bien qu'au plus fort de la glaciation le couloir rhodanien ait encore fourni de beaux exemples de la présence humaine (Roche de Solutré, baume d'Oullins, grotte de la Salpêtrière, grotte Chauvet), le repeuplement des Alpes ne se fait que lentement. En Suisse, le retrait glaciaire permet l'arrivée des hommes (Homo sapiens) dans la région. Le premier témoignage de leur retour se trouve dans la grotte de Kastelhöhle près de Soleure vers Modèle:Nb, avec une industrie de type Badegoulien. Les sites se multiplient au temps des Magdaléniens (Modèle:Nb) mais seulement sur le plateau suisse et dans le Jura à basse altitude (moins de Modèle:Unité). Les hommes vivent dans une steppe froide et chassent les rennes et les chevaux. Leur présence en milieu montagnard ne commence vraiment qu'avec la phase fraiche du Bölling-Alleröd (Modèle:Nb), comme le montre l'abri sous bloc de Château d'Oex occupé par des chasseurs aziliens qui s'attaquaient aux cerfs et aux sangliers dans une forêt de bouleaux et de pins. Toutefois, cette première arrivée est rapidement interrompue par le bref mais intense retour du froid lors du Dryas récent (Modèle:Nb) qui forme le dernier épisode de la glaciation de Würm<ref name=cro/>.

Flore

Fichier:Mountainavens3.jpg
Dryades octopétales dans la toundra des Spitzberg.

Au maximum glaciaire, sur les hauteurs non couvertes par les glaces, la végétation correspond à celle de l'étage nival et le sol est soumis à la solifluxion. Dans les plaines côté nord, c'est la toundra, caractérisée par la présence de dryade octopétale (Dryas octopetala), une plante qui a donné son nom à une des dernières périodes climatiques du Würm. Elle est accompagnée d'armoises, de chenopodiaceae, de graminées, du bouleau nain et du saule polaire. Côté sud, c'est une steppe d'armoise de type méditerranéen avec quelques bosquets.

Après la glaciation, la recolonisation des Alpes s'est produite à partir de certaines zones de retrait spécifique. À partir de la toundra des plaines de l'Allemagne sont revenus l'armoise, le bouleau et le genévrier. Le pin et l'épicéa sont revenus depuis l'Europe orientale et son climat continental tandis que le sapin, le tilleul et le chêne avaient trouvé refuge sur les bords de la Méditerranée en profitant de son climat océanique et doux.

Fichier:Pan serra da alice.jpg
La Serra di Ivrea, moraine latérale du glacier du val d'Aoste.
Fichier:Pierrabot (2).jpg
La Pierrabot, bloc erratique provenant du massif du Mont-Blanc en Valais et déposé à Neuchâtel par le glacier du Rhône.
Fichier:Andechs, Bäckerbichl (Drumlin).01.jpg
Un drumlin à Andechs produit par le glacier d'Isar-Loisach.

Les traces de la glaciation

Les traces de la glaciation de Würm sont celles qui sont le mieux conservées car elles n'ont pas été recouvertes ni détruites par d'autres glaciations puisque c'est la dernière grande glaciation. Elle a pu être reconstituée par l'analyse de la position des anciennes moraines, des trimlines et des blocs erratiques ainsi que de leur lieu d'origine.

Au Quaternaire, l'inlandsis, qui couvrait de nombreuses montagnes, laissa derrière lui des modelés d'accumulation et d'érosion tout à fait caractéristiques. Les esker, drumlin et chenaux proglaciaires marquent de nombreux paysages dans les régions périglaciaires.

Dans les Alpes, de nombreuses stries glaciaires, provoquées par le frottement des blocs contre la paroi de la vallée glaciaire, sont visibles. Des blocs erratiques laissés là par le glacier lors de sa fonte sont aussi facilement observables. On voit également des restes de glaciers ainsi que des cirques, notamment ceux du Taillefer dans le massif éponyme, au-dessus de la vallée de la Romanche. Ils sont des parfaits exemples de cirques glaciaires, avec un verrou glaciaire immense.

Les vestiges du Würm sont aussi les torrents, les lacs pro-glaciaires tels le Lauvitel, dans le parc national des Écrins, ou le lac Léman, en grande partie vestige du glacier du Rhône.

Dans les Vosges, les marques laissées par les glaciers sont également très identifiables : hautes vallées en auge (par exemple, la haute vallée de la Savoureuse), moraines, stries, lacs d'origine glaciaire.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Portail