Metz
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Metz Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine. Préfecture de département, elle fait partie, depuis le Modèle:Date-, de la région administrative Grand Est, dont elle accueille les assemblées plénières. Metz et ses alentours, qui faisaient partie des Trois-Évêchés de 1552 à 1790, se trouvaient enclavés entre le Duché de Luxembourg (jusqu'en 1659), la Lorraine ducale et le duché de Bar jusqu'en 1766. Par ailleurs, la ville a été de 1974<ref>Jean-Louis Masson, Histoire administrative de la Lorraine : des provinces aux départements et à la région, Lanore, 1982 Modèle:P..</ref> à 2015 le chef-lieu de la région de Lorraine.
Ville connue depuis l'antiquité pré-romaine, l'oppidum celte des Médiomatriques, connu sous le nom latin de Divodurum Mediomatricorum, puis comme Mettis, devient au sixième siècle de notre ère la capitale du royaume franc d’Austrasie. Ville commerçante de l'Empire carolingien, Metz est le siège d'un puissant évêché, et une cité commerçante et bancaire d’importance du Saint-Empire romain germanique. Convoitée par ses voisins (et débiteurs) puis par le royaume de France, Metz devient un protectorat et une place forte française au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant d'être annexée par l’Empire allemand à la fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Alsace-Moselle). De nouveau française après la Première Guerre mondiale, elle sera annexée de fait par le Troisième Reich de 1940 à 1944.
La ville présente une importante diversité architecturale, de l’antiquité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, riche d’un fort héritage médiéval et classique, d'influence française et germanique, notamment dans le quartier impérial, aménagé lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine, représentatif de l'architecture wilhelmienne<ref>Niels Wilcken : Metz et Guillaume II. L'architecture publique à Metz au temps de l'Empire allemand 1871-1918, Éditions Serpenoise, Metz, 2007.</ref>. L’église Saint-Pierre-aux-Nonnains, dans le centre-ville, est une des plus vieilles églises du monde, et la plus vieille église de France.
Au dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année, Metz comptait Modèle:Nombre, ce qui en fait la commune la plus peuplée de Lorraine et la troisième du Grand Est, après Strasbourg et Reims. Son agglomération compte Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et son aire métropolitaine, Modèle:Unité Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>, faisant d’elle, après celle de Nancy, la deuxième aire métropolitaine de Lorraine et la troisième du Grand Est après celles de Strasbourg et Nancy. Ses habitants sont appelés les Messins.
S’affirmant comme cité de la communication et des technologies de l'information et de la communication avec son Technopôle et son label « Ville Internet » de 2000 à 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l’antique cité marchande et militaire s’est voulue « ville jardin » égrenant son paysage urbain et architectural au fil de l’eau et des parcs, à travers une politique pionnière en France en matière d’écologie urbaine<ref>Vincent Berdoulay, Olivier Soubeyran: L'écologie urbaine et l'urbanisme: Aux fondements des enjeux actuels, éditions La Découverte & Syros, Paris, 2002 (note 20, Modèle:P.)</ref>,<ref>30 ans d'écologie urbaine sur lefigaro.fr (consulté le 15/02/2014)</ref>,<ref group="Note">En matière d’écologie urbaine, le nouveau conseil municipal élu en 1971 se posa en réaction contre les opérations urbaines brutales de tabula rasa qui caractérisèrent l’après Seconde Guerre mondiale, autour de la figure de Jean-Marie Pelt, premier-adjoint, et engagea une politique urbaine de réhabilitation des quartiers anciens, de « piétonisation » de l’hypercentre, et de développement des parcs et jardins.</ref>.
En 2010, l'ouverture du centre Pompidou-Metz symbolise la modernisation de la ville et de son image, amorcée au début des années 2000. Ainsi, Metz cherche à s'ériger comme plateforme pour l'art moderne et contemporain par des nouvelles politiques culturelles urbaines. La ville sollicite également un classement à l'Unesco pour son patrimoine ancien représenté par la cathédrale Saint-Étienne, l'une des plus importantes cathédrales gothiques de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et son quartier impérial.
Géographie
Situation géographique
Metz occupe une position unique au croisement des grands axes européens de circulation :
- l’axe nord-sud Bruxelles-Luxembourg-Metz-Nancy-Dijon, qui relie directement la mer du Nord à la Méditerranée, traversant la Lorraine en longeant le Sillon mosellan, et
- l’axe est-ouest Paris-Reims-Metz-Sarrebruck-Francfort-sur-le-Main, qui rapproche Metz de Paris et des grandes métropoles allemandes.
Ainsi les villes les plus importantes qui entourent Metz sont Luxembourg à Modèle:Unité au nord, Nancy à Modèle:Unité au sud et Sarrebruck à Modèle:Unité à l’est. La ville est située à peu près à mi-chemin entre Strasbourg à Modèle:Unité et Reims à Modèle:Unité. Francfort-sur-le-Main et Maastricht se trouvent à Modèle:Unité, Paris à Modèle:Unité.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Depuis 2014, hormis la commune de Coincy, toutes les communes limitrophes sont membres de Metz Métropole<ref>Carte des communes sur le site de Metz Métropole</ref>. La plupart font également partie de l’ancienne aire urbaine de Metz.
Topographie
Metz est dominée par le mont Saint-Quentin qui culmine à Modèle:Nobr à l’ouest de l’agglomération hors du territoire de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La partie ouest de la ville se situe dans les vallées de la Moselle et de la Seille, marquées par quelques buttes en centre-ville et au Sablon. Les quartiers à l’est de la ville sont situés en hauteur sur les contreforts du plateau lorrain.
Géologie et relief
Située à l’est du bassin parisien, Metz est implantée au pied de la cuesta « les côtes de Moselle », auxquelles appartient le mont Saint-Quentin. Celle-ci est constituée d’une couche calcaire du Bajocien à son sommet, avec en dessous des marnes du Toarcien. La vallée de la Moselle en elle-même draine des sédiments constitutifs des îles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Sismicité
Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible<ref>Dossier départemental des risques majeurs, p.49</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le bras mort aval de la Moselle, la Moselle, la Moselle canalisée, la Seille, le ruisseau de Saulny, le ruisseau de Vallieres, le ruisseau Saint-Pierre, le canal de Jouy, le bras de la Pucelle, le bras des Thermes, le bras St Symphorien, le ruisseau de Cheneau et le ruisseau le Bouillon<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Metz se situe dans la vallée de la Moselle, plus précisément à la confluence de la Moselle venant du sud-ouest et de la Seille qui irrigue la porte des Allemands à l’est, en provenance du Saulnois. La ville, installée sur les petites collines de Sainte-Croix et de la Citadelle, a rallié trois îles habitées dont les bras de la Moselle dessinent les contours : le Petit Saulcy, le Grand Saulcy et Chambière. Ces îles sont reliées entre elles par de nombreux ponts dont certains datent du Moyen Âge (Modèle:Cf. § Ponts) : le Moyen Pont, le pont des Morts, le pont des Roches, le pont Saint-Marcel, le pont de la Préfecture, le pont Moreau, le pont Saint-Georges et le pont des Grilles. Les rives de la Moselle font partie intégrante de la ville historique dotée de nombreux quais.
Au sein de la ville coulent également plusieurs ruisseaux tels celui de Vallières, le ruisseau Saint-Pierre, à Magny, ou encore le ruisseau de la Cheneau, souterrain sur plus du tiers de sa longueur, reliant le lac Ariane, de la Grange-aux-Bois à la Seille au niveau de Plantières.
La Moselle, d’une longueur totale de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne<ref>Modèle:Sandre</ref>. Le bras mort aval de la Moselle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselle canalisée sur la commune, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Moselle canalisée, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Seille, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Maizières-lès-Vic et se jette dans la Moselle sur la commune en limite avec Saint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau de Saulny, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saulny et se jette dans la Moselle en limite de Metz et de La Maxe, face à Saint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau de Vallières, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Glatigny et se jette dans un bras mort de la Moselle à Saint-Julien-lès-Metz en limite avec Metz, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau Saint-Pierre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Orny et se jette dans la Seille sur la commune, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
-
La Moselle se divise à Metz en plusieurs bras. Ici, vue depuis le pont de Verdun, l’île du Saulcy au fond, et l’île Saint-Symphorien à droite (commune de Longeville-lès-Metz).
-
Réseaux hydrographique et routier de Metz.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du bras mort aval de la Moselle, de la Moselle, de la Moselle canalisée, de la Seille, du ruisseau de Saulny, du ruisseau de Vallières et du ruisseau Saint-Pierre, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Seille était jugé moyen (jaune)<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.
Climat
Le climat de Metz est de type océanique dégradé avec une nuance continentale assez marquée. Comparés avec ceux de l’ouest de la France, les écarts de température entre l’hiver et l’été tendent à devenir plus importants. Les hivers sont relativement froids, les étés relativement chauds, et les précipitations sont à peu près bien réparties toute l’année. Toutefois la position de la ville en fond de vallée adoucit le climat par rapport aux plateaux environnants, ce qui se remarque bien les nuits d’hiver<ref>Modèle:Article.</ref>.
Météo France utilise les relevés de la station de Metz Frescaty. Modèle:Météo France Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Metz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est la commune-centre<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (74,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,7 %), terres arables (13,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), forêts (3,3 %), prairies (2,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,7 %), cultures permanentes (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
La ville de Metz s’est d’abord développée sur la butte Sainte-Croix à l’époque gallo-romaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis est restée à l’intérieur de ses remparts successifs correspondant à l’actuel centre-ville, jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les constructions se caractérisent par les tonalités ocre jaune de la pierre de Jaumont. Lors de l’annexion allemande après 1871, la ville s’est étendue, avec de nouveaux quartiers à l’architecture prussienne, comme la Nouvelle Ville ou une partie du Sablon.
En 1961, Metz a fusionné avec trois communes de sa proche périphérie : Borny, Magny et Vallières. Avec le rattachement de ces trois communes de l’est, le centre historique de Metz apparaît par conséquent à l’extrême-ouest de la commune.
Les quartiers est, de création récente, sont plus pavillonnaires, et certaines zones au sud-est de la commune ne sont pas encore urbanisées. Toutefois le quartier de Borny est marqué par des grands ensembles, tout comme Bellecroix et le nord de l’agglomération (Patrotte, Saint-Éloi).
En outre avec le départ annoncé de plusieurs régiments militaires, de nombreux terrains au cœur de l’agglomération seront disponibles et devront être reconvertis, comme les sites de l’Île Chambière ([[2e régiment du génie|Modèle:2e du génie]]) ou de la base aérienne 128 Metz-Frescaty.
Diversité architecturale
L’histoire particulière de Metz et ses périodes d’annexion successives ont contribué à marquer la ville des styles et des legs urbanistiques de chacune de ces époques. L’avenue Foch symbolise particulièrement cette juxtaposition de styles. Pour répondre aux immeubles de style Renaissance rhénane ou de style baroque construits sous l’empire allemand, les propriétaires français ont opposé par la suite des immeubles de style Louis XV ou Louis XVI<ref>Guide du routard 2012 - Lorraine - Modèle:P..</ref>. Ce brassage donne à la ville une identité éclectique, mais cohérente, où la transition est assurée entre chaque quartier. Un nombre important d’édifices sont protégés (classés ou inscrits aux monuments historiques) ou bien répertoriés dans la base Mérimée.
Principaux édifices construits sous le Saint-Empire romain germanique :
- style roman (jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : les églises Saint-Maximin et Saint-Pierre-aux-Nonnains, la chapelle des Templiers de Metz, le grand pont et moyen pont des Morts ;
- style gothique à l’influence italienne ({{#switch: à
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: à|-| – | à }}Modèle:S mini- siècle
}}) : les façades de la place Saint-Louis, l’hôtel Saint-Livier, certaines maisons place Sainte-Croix ;
- style gothique ({{#switch: à
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: à|-| – | à }}Modèle:S mini- siècle
}}) : l’abbaye Saint-Vincent, la cathédrale Saint-Étienne, l’hôtel de Gargan, l’hôtel de la Bulette ; le grenier de Chèvremont; la porte des Allemands ;
- style Renaissance (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : l’hôtel de Burtaigne, la maison des Têtes.
Principaux édifices construits sous le Royaume de France :
- style Renaissance (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : le magasin aux vivres de la citadelle ;
- style baroque ({{#switch: à
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: à|-| – | à }}Modèle:S mini- siècle
}}) : l’église des Petits-Carmes, l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, l’église Saint-Simon-Saint-Jude ; église Saint Clément.
- style classique et néoclassique ({{#switch: à
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: à|-| – | à }}Modèle:S mini- siècle
}}) et : le portail de l’abbaye Saint-Vincent, l’hôtel de ville, l’opéra-théâtre, le palais de justice, le marché couvert ;
- style rococo (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : l’abbatiale Sainte-Glossinde.
Principaux édifices construits sous le Second Empire :
- style néo-classique (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : l’arsenal ;
- style néo-roman (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : la synagogue consistoriale ;
Principaux édifices construits sous l’Empire allemand :
- style néo-gothique (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : le portail de la cathédrale, la façade de l’église Sainte-Ségolène, le temple de Garnison ;
- style néo-roman rhénan ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}) : la poste centrale, le Temple neuf, la gare ferroviaire ;
- style néo-renaissance flamande ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}) : le palais du Gouverneur, l’hôtel des Arts et Métiers ;
- style néo-baroque (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : l’École supérieure de jeunes filles de Metz, actuel lycée Georges-de-La-Tour ;
- style art nouveau ou Jugendstil (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : la « maison bleue » place Saint-Jacques, villas ou immeubles de l'avenue Foch et du quartier impérial, autres bâtiments au Sablon et à Plantières Queuleu ;
- style néo-classique ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}) : l’ancienne gare, certains immeubles avenue Foch, l’École pratique supérieure de Metz, actuel lycée Louis-Vincent.
Principaux édifices construits sous la République française :
- style mouvement moderne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : l’église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus ;
- style contemporain (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : nouveau quartier de l’Amphithéâtre (centre Pompidou-Metz, halle Michelin).
La mairie de Metz a déposé le Modèle:Date- sa candidature au ministère de la Culture dans le but d’obtenir le classement de deux secteurs importants de son centre-ville au patrimoine mondial de l’Unesco, sous l'appellation "Metz royale et impériale" mettant en avant la dualité architecturale de la ville<ref>Dossier présenté par la ville de Metz au ministère de la culture en vue de l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco</ref>. Le dossier s’appuie notamment sur la métamorphose de la ville entre 1852 et 1940, et la confrontation de styles liés à ses différentes périodes de développement urbanistique telles que les aménagements de Blondel autour de la cathédrale au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Article de La Plume culturelle au sujet de la candidature messine à l'Unesco</ref>.
Au Modèle:Date-, le Comité national des biens français au patrimoine mondial a approuvé la pertinence du dossier et l'éligibilité de la ville comme patrimoine mondial, lui permettant ainsi la candidature à l'UNESCO à court ou long terme, dans le second cas celle-ci sera mise en attente sur la liste indicative française<ref>Article réduit concernant la validation du dossier messin pour l'Unesco par le Comité des biens français du patrimoine mondial</ref>.
En Modèle:Date-, la ville de Metz figure officiellement sur la liste indicative française selon le site internet du Patrimoine mondial<ref>Page de la France sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco</ref>,<ref>La page de la candidature de la ville de Metz sur le site internet du patrimoine mondial</ref>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Modèle:Article détaillé L'agglomération messine est desservie par une importante infrastructure autoroutière<ref>Un flux de Modèle:Unité parcourt quotidiennement le territoire de la métropole messine, carrefour logistique et plate-forme autoroutière majeure de France et d'Europe au croisement de deux axes autoroutiers stratégiques ; le Modèle:1er, nord-sud, assure les liaisons entre Europe du Nord et Méditerranée (Anvers-Amsterdam-Bruxelles-Marseille-Barcelone-Milan); le Modèle:2e, ouest-est, entre l'Atlantique à l'Europe de l'Est. Page web du site de Metz Métropole</ref> constituée par l'A4 (qui la relie à Paris, Reims et Strasbourg) et l’A31 (qui la relie à Luxembourg au nord et à Nancy, Toul et Lyon au sud). L'A31 se trouve en situation d'autoroute urbaine.
Les autoroutes autour de Metz permettent de pénétrer dans la ville mais aussi de contourner les trois quarts du centre<ref>Vue satellite sur le Géoportail de l'IGN.l'autoroute A4 en provenance de Paris-Reims à l'échangeur de Fey sur l'autoroute A31 en provenance de Dijon-Nancy. Seule une portion de Modèle:Unité manque à cet ensemble et pourrait de plus rejoindre les abords de Woippy.</ref>.
L'ensemble des routes et voies express qui relient la métropole messine aux autres communes rayonne autour d'un anneau de grandes avenues et de boulevards qui, aménagé selon le modèle allemand d'un Ring, distribue les accès depuis et vers l'hypercentre.
Stationnement
Dans le centre-ville, les automobilistes disposent de douze parkings payants (souterrains ou aériens sur plusieurs niveaux)<ref>http://www.visitermetz.com/ou-se-garer-a-metz</ref> :
- Esplanade - Modèle:Nombre, situé avenue Ney ;
- Saint-Jacques - Modèle:Nombre, situé place des Paraiges ;
- Centre Pompidou - Modèle:Nombre, situé rue aux Arènes ;
- Théâtre - Modèle:Nombre, situé place de la Comédie ;
- Gare - Modèle:Nombre, situé place du Général-de-Gaulle ;
- Saint-Thiébault - Modèle:Nombre, situé rue de Neufbourg ;
- Paixhans - Modèle:Nombre, situé rue du Général-Fournier ;
- Coislin - Modèle:Nombre, situé rue Coislin ;
- Cathédrale - Modèle:Nombre, situé rue d'Estrées ;
- Port Saint-Marcel - Modèle:Nombre, situé rue du Port-Saint-Marcel ;
- Maud'huy - Modèle:Nombre, situé place Maud'huy ;
- Mazelle - Modèle:Nombre, situé place Mazelle.
Depuis 2009, neuf points de stationnement sont équipés du système Mobile-City permettant de régler son temps de stationnement par téléphone sans avoir à utiliser d’horodateur<ref>« Payer son parking par téléphone », Metz Magazine, no 3, mars 2009, Modèle:P.18.</ref>. La ville propose en outre de Modèle:Nombre gratuites situées à proximité du centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, la mise en service du système de transport en commun par bus au site propre Mettis s'accompagne de la mise en place de trois grands parcs relais implantés à l'intersection des grandes infrastructures de voirie et des terminus du TCSP (Woippy, Metz Expo, Metz-Nord à Rochambeau)<ref>http://www.metzmetropole.fr/site/projet_transport_06.php</ref>.
Aéroports
L’aéroport régional de Metz-Nancy-Lorraine, situé à Modèle:Nobr du centre, à proximité directe de la gare de Lorraine TGV est relié par une voie expresse à la sortie sud-est de la ville, avant son ouverture en 1991 une grande part des voyages était assurée par l'aéroport de la base aérienne 128 Metz-Frescaty.
L’aéroport international de Luxembourg-Findel est également accessible à Modèle:Nobr environ par l’autoroute A31. L’aéroport de Sarrebruck-Ensheim est quant à lui accessible à la même distance par l'autoroute A320.
Réseau ferroviaire
La gare de Metz-Ville est le centre d'un important nœud ferroviaire. Elle est le principal pôle d'échanges de l'agglomération tandis que la gare de Metz-Nord est affectée au trafic TER. Les gares de Metz-Chambière et Metz-Devant-les-Ponts sont aujourd'hui fermées au service voyageurs.
La gare est desservie par les trains du réseau TER Grand Est, desservant notamment les villes de Nancy et Luxembourg via Thionville (50 trains aller/retour par jour en semaine), mais aussi l'est de la Moselle, Strasbourg, Verdun via Jarny et Bar-le-Duc. Le service vers l'Allemagne est assez faible : certains trains sont prolongés vers Sarrebruck, et Trèves, la desserte n'étant assurée qu'en fin de semaine. Cependant des études sont en cours pour mettre en place une desserte cadencée horaire directe entre Metz et Sarrebruck (2024-2025), ainsi qu'une desserte cadencée, sans doute toutes les deux heures, entre Metz et Trier (Trêves) via la vallée de la Moselle. Le service régional a bénéficié d'une forte révision en 2016 lors de la mise en place du cadencement des TER, accompagné d'une augmentation des dessertes dans les environs.
Depuis le Modèle:Date-, la gare de Metz-Ville est directement reliée à Paris-Est en Modèle:Nobr par la ligne à grande vitesse Est européenne, renforçant les échanges entre l’agglomération lorraine et Paris. En revanche l'arrivée du TGV Est a coupé les liaisons ferroviaires rapides de la gare de Metz-Ville vers l’Allemagne. La gare de Lorraine TGV, située à Modèle:Nobr de Metz, permet une desserte en Modèle:Nobr de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, mais aussi de grandes villes françaises (Lille, Rennes, Nantes, Bordeaux). Trois TGV par jour relient Metz via la plaine d'Alsace au Sud-Est de la France (Lyon, Marseille, Montpellier). La relation la plus rapide avec Lyon est proposée les vendredis soir à partir du 20 décembre 2019 avec un changement en gare de Champagne-Ardenne TGV (3h25). La liaison avec l'Allemagne a été interrompue deux ans après la mise en service de la ligne à grande vitesse. Pendant quelques années (jusqu'en 2015) a circulé un train de nuit (CityNightLine) Paris - Berlin/Munich/Hambourg et vice-versa qui desservait Metz.
Le réseau ferré fait un tour complet de la ville. Plusieurs discours politiques ont mentionné l’idée d’une ligne de tram-train faisant ainsi le tour du centre-ville, en créant ou réhabilitant plusieurs gares autour du centre même. Actuellement ces discours n'ont plus cours.
L'agglomération dispose avec la gare de triage de Woippy du plus grand triage français (Modèle:Unité traités par an) et à la gare de triage de Metz-Sablon, du deuxième site français de recomposition des trains de transport combiné (Modèle:Unité par an). Jusqu'en 1997, il existait également une gare réservée au trafic des marchandises, la gare de Metz-Marchandises, située dans l'actuel quartier de l’Amphithéâtre.
La gare de Metz est sacrée « plus belle gare de France » en 2017, 2018 et 2020 par un concours organisé sur Facebook par la page SNCF Gares & Connexions. Elle est opposée à la gare de La Rochelle en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la gare de Limoges en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la gare de Saint-Brieuc en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transport fluvial
Modèle:Article détaillé Pour le tourisme, Metz est accessible par la Moselle canalisée directement au centre-ville par le biais de navettes fluviales et de son port de plaisance situé sur le plan d’eau.
25 % des échanges internationaux de la Lorraine passent par voie d’eau. Le canal de la Moselle accueille déjà un trafic très important : dix millions de tonnes par an de marchandises sont chargées et déchargées sur ses ports soit plus de 95 % du trafic fluvial en Lorraine. L’augmentation de la hauteur libre entre Metz et la frontière franco-luxembourgeoise par le rehaussement des ponts a été réalisée par le conseil régional afin de garantir le passage de bateaux chargés de plusieurs couches de conteneurs.
Le port de Metz-Mazerolle est situé sur un terrain de Modèle:Nobr et Modèle:Nobr de quai, occupés dans leur totalité.
Le nouveau port de Metz possède Modèle:Nobr de terrains le long de Modèle:Unité de quais. Il est le premier port fluvial céréalier de France<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le huitième port fluvial français avec Modèle:Unité de tonnes de fret en 2007<ref>Trafic total des ports fluviaux en 2002 et 2007 Modèle:Pdf, site du ministère des Transports</ref>.
Transports urbains en commun
À partir de 1880, Metz dispose d'un réseau de tramway. Le réseau compte sept lignes en 1914 et neuf en 1930. Les trams sont remplacés en 1948 par des trolleybus, qui circulent jusqu'en 1966<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le réseau de bus est nommé LE MET', dont 60 % du capital appartient à Metz Métropole et 40 % au Groupe Keolis, filiale de la SNCF. Le parc de bus est moderne et bien entretenu<ref>D’après le site web de Metz Métropole.</ref>.
Face aux problèmes de circulation automobile et piétonne ont été construites et inaugurées en 2013 deux lignes de bus à haut niveau de service appelées « Mettis » de Modèle:Unité et suivant un axe en partie commun aux deux lignes. Munies de plusieurs ramifications à travers l'agglomération, leur aménagement prend en compte l'existence de multiples parkings relais et de rabattement autour de la ville :
- la ligne A relie Woippy (banlieue nord de Metz) jusqu'au quartier de Borny (à l'est de la ville) via le centre de Metz. Elle doit être prolongée de Borny vers l’hôpital Robert-Schuman au moyen d’une nouvelle branche<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la ligne B relie le campus universitaire de l'Île du Saulcy près du centre de Metz jusqu'à l'Hôpital de Mercy (au sud-est de l'agglomération) :
- en 2025, une troisième ligne reliera la caserne Ranconval au NEC à Marly sur une longueur d'environ 10 km<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, un service d'autopartage était disponible en ville : Autopi.
Mobilités actives
C’est en 1995 qu’une commission municipale sur le déplacement à vélo fut mise en place par la municipalité avec comme objectif de définir les choix d’investissements pour mettre en cohérence les nombreuses pistes affectées à la « petite reine<ref>Surnom populaire de la bicyclette, les origines de cette expression en vidéo sur le site netprof.fr</ref> ». À cette époque, le vélo n’était encore considéré par la mairie, que sous l’angle d’un mode de déplacement de loisir. Les projets de développement s’appuyaient essentiellement sur de grandes liaisons inter-quartiers voir intercommunales, loin du réseau de circulation routier. Elles s’inséraient dans le vaste réseau de pistes de promenade départementales qui reliaient déjà les Vosges jusqu’à Coblence en Allemagne<ref>Site web de l’association Véloroutes et Voies Vertes.</ref>, suivant le cours de la Moselle. Ce dispositif modeste était complété par une offre de gardiennage et de location de courte ou longue durée, en gare de Metz et rue d’Estrées (Metz-Vélocation).
Depuis le Modèle:Date-, la circulation à vélo est autorisée sur l’ensemble des secteurs piétonniers de la ville et dans les parcs, les jardins et les berges de la Moselle et de la Seille (ce qui est nouveau), ainsi que dans toutes les rues et dans tous les sens de circulations. Ce sont en tout environ Modèle:Nobr d’équipements cyclables accessibles à Metz<ref>Circulation à vélo sur le Site web de la Ville de Metz</ref> et dans ses quartiers. Les zones 30 sont étendues au quartier du Sablon au Modèle:Nobr et en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref> et par la suite à l’ensemble du centre-ville<ref>Catherine Mohrain, « Accro du vélo » dans Metz Magazine, no 3, mars 2009.</ref>.
Une signalisation adaptée est mise en place pour mettre en avant ce mode de transport, et précise les règles de circulation parmi les piétons<ref>Mise en service le Modèle:Date- d’une « zone de rencontre » dans le secteur historique de Metz, première en France à cette échelle. Site web du Moniteur.</ref>.
Près de Modèle:Nombre de stationnement affectées aux deux-roues sont aménagées à Metz dont 300 sont à proximité du centre-ville<ref>Metz s’ouvre aux vélos. Allocution filmée de René Darbois, adjoint au maire chargé de l’écologie urbaine et du développement durable et solidaire. Juin 2008.</ref>.
La fête du Vélo a lieu tous les ans, au mois de juin.
Quartiers
Logement
Le nombre de logements de Metz a été estimé à Modèle:Unité en 2015. Ces logements de Metz se composent de Modèle:Unité résidences principales, 1 049 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que Modèle:Unité logements vacants. La ville comptait Modèle:Nb sociaux, qui représentait 24,8 % des résidences principales.
Avec une superficie de Modèle:Nb, soit une densité de population de Modèle:Nb pour une densité de logements de Modèle:Nb<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Conurbation
L’aspect général est celui d’une agglomération étalée et en constante extension<ref>Présentation de la communauté d’agglomération sur le site de Metz-Métropole.</ref>, de nouveaux quartiers devant prochainement être aménagés (extension du technopôle, coteaux de la Seille, nouveau quartier de l'Amphithéâtre, site du futur Centre hospitalier régional de Mercy, réaménagement du mont Saint-Quentin). Le tissu urbain est aujourd’hui très dense dans les vallées, dans la partie ouest et nord de la ville et rejoint de manière continue, le long d’un couloir situé autour la D 1 à l’est et la N 52 à l’ouest, dans la vallée de la Moselle (du sud au nord) ceux des communes de Woippy, Semécourt, Maizières-lès-Metz, Talange, Hagondange, Amnéville, Rombas, Clouange, Mondelange, Richemont, Uckange, Fameck, Florange, Bousse, Guénange, Terville, Thionville et Yutz, concentrant ainsi près de Modèle:Unité dans une même aire urbaine de Modèle:Nobr, sur Modèle:Nobr, communément appelée « région messine »<ref name="ReferenceA"/>.
Projets urbanistiques
Le plan local d’urbanisme de Metz qui a été approuvé en 2008 et qui est un document qui organise le développement d'une commune en fixant les règles d'urbanisme : zones constructibles, prescriptions architecturales<ref>Modèle:Lien web.</ref>…
Orientations du plan local d’urbanisme de Metz.
- Grands projets urbains
- La ZAC de l’Amphithéâtre qui consiste en l’urbanisation d’anciennes friches ferroviaires, à proximité immédiate du centre-ville, a été conçu par l’agence Nicolas Michelin<ref>Site web de l’agence Nicolas Michelin</ref> chargée de la maîtrise d’œuvre urbaine du projet. Le parc de la Seille a été l’élément fondateur du nouveau quartier, puis le premier édifice la palais omnisports Les Arènes, réalisé en 2002. La construction du centre Pompidou-Metz devait constituer la pierre d’angle du quartier, et ce musée est ouvert au public en 2010, suivi par le centre commercial Muse à proximité immédiate du centre Pompidou en 2017.
- Urbanisation des coteaux de la Seille au sud de Queuleu, construction d'un écoquartier vivant comprenant environ Modèle:Unité, commerces, infrastructures, ainsi que des espaces verts et des postes cyclables, pour une capacité d'accueil de Modèle:Unité<ref>La "ville jardin" plante des graines d'Eco-quartier, article sur les « Coteaux de la Seille » sur le site de la ville de Metz</ref>, pour ce projet la ville de Metz a signé une convention avec la CERQUAL dans le but d'acquérir pour cet écoquartier les certifications Habitat & Environnement et NF Logement<ref>Eco-quartier « Les Coteaux de la Seille » : signature de la convention Ville de Metz - CERQUAL</ref>.
- Construction de la ZAC du Sansonnet à Devant-les-Ponts, au sud du lieu-dit « les Quatre-Bornes », réalisé sur un vaste terrain vague, considéré comme un futur "quartier-jardin", il alliera logement et espaces verts (parc paysager réalisé en 2012), des jardins diversifiés (mise en place de jardins partagés – complétant la volonté de création de jardins du même type dans l'ensemble de la ville – pédagogique, thérapeutique, et autres vergers), un EHPAD, le tout est fondé sur un principe d'urbanisme durable<ref>"ZAC du Sansonnet : un quartier jardin" sur le site de a ville de Metz</ref>.
- Projets de développement
- Mise en chantier du « Technopôle 2 » ; ZAC de la Petite-Woëvre, Actipole et Sebastopole
- Aménagement et requalification urbaine
- poursuite du grand projet de ville à Borny ;
- requalification de toutes les rues et places du centre historique de la zone piétonnière ;
- Équipements importants
- métamorphose du parc des expositions de Metz ;
- Environnement et sport
- aménagement et requalification du mont Saint-Quentin
- Infrastructures de transport
- construction du boulevard inter-communal reliant au sud, le quartier de Grigy-Technopôle à celui de l’Amphithéâtre ;
- requalification de l’aéroport militaire BA128 de Metz-Frescaty, au sud-ouest de la ville ;
- requalification et restructuration des voies routières de la ZAC d’Augny ;
- mise à deux fois trois voies de l’A31 entre la sortie sud de la ville et l’échangeur de Féy.
Toponymie
Attestations anciennes
Mediomatrix avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Mettensis (ou Metensis) au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Civitas Mediomatricorum Mettis sous Honorius<ref name="dict. topo. Bouteiller">E. de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868, Impr. nationale, Paris, 1874 Modèle:P.167</ref> ; Mettis en 511 (que l’on retrouve d’ailleurs sur des monnaies du règne de Modèle:Souverain2<ref name="dict. topo. Bouteiller"/>) ; Mecusa, Mettiss & Metas au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Mediomatricensis civitas en 990 ; Methis en 1086 ; Méz au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; Mès en 1299 ; Mets pendant les {{#switch: XV
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}} ; Mediomatrique & Mediomatricum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais également Mès, Mées ; Mets en 1444 ; Mix en 1462<ref name="Cent Nouvelles nouvelles">Modèle:Ouvrage.</ref> ; Meta en 1544 & 1552 ; Metæ en 1552<ref name="dict. topo. Bouteiller"/> ; les formes Metz ou Metze ne sont mentionnées qu’à partir du {{#switch: XIV
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}}
}} entre autres<ref name="HHiegel">Modèle:Ouvrage.</ref> ; Metz uniquement à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Étymologie
À l'emplacement de Metz est attestée, à l’époque romaine, la cité de Divodurum Mediomatricorum. Elle est encore mentionnée sur la table de Peutinger sous les formes de Dividurum ou Divo Durimedio Matricorum<ref>Quelques origines de noms de lieux en Lorraine</ref>.
Divodurum est un toponyme gaulois, composé des éléments divo « sacré » (même origine indo-européenne que le latin divinus, « divin » et « devin ») et duro- « forum, marché »<ref>Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, éditions Errance 1994. Modèle:ISBN.</ref>. Xavier Delamarre y voit le sens de « Place-des-dieux » (« enclos divin »)<ref name=delamarre156>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'évolution phonétique de Divodurum s'est faite en Jouarre (Seine-et-Marne, Jotrum Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=delamarre156/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Cependant, dans le cas de Metz, l'ethnonyme Médiomatriques, nom d'une tribu gauloise, a remplacé le toponyme originel au Bas Empire, selon un processus couramment observé ailleurs en Gaule (Modèle:Cf. Paris, Amiens, Reims, etc.). Le nom actuel est directement issu de la forme *MEDIOMATRICIS par coalescence.
À noter qu’un élément -metz est relativement répandu dans la toponymie française, du nord jusque la région parisienne (cf. par exemple : Jametz, Limetz, Gometz, etc.). Son étymologie est différente, à savoir le gallo-roman MASU, issu lui-même du latin mansus « domaine rural, terres avec habitation » cf. mas. Sa graphie est également -meix, entre autres.
Prononciation
Le nom de la ville se prononce traditionnellement {{#ifeq:1|0|[mɛs]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}<ref>Metz Métropole, récit identitaire</ref>,<ref>Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, Modèle:P..</ref> — et non pas [mɛts] qui illustre la tendance générale observée en toponymie qui veut que les personnes étrangères à un lieu ou les administrations prononcent littéralement, c'est-à-dire ce que l'on lit, aux dépens de la prononciation traditionnelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le t présent dans la graphie de Metz depuis plusieurs siècles ne se prononce plus, et ce, au moins depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="HHiegel"/>.
La consonne affriquée [t͡s] s'est spontanément simplifiée en [s], semble-t-il, probablement avec l’arrivée de l’imprimerie<ref>Pourquoi la ville de « Metz », se prononce « Mess » ?, Ça m'intéresse, Modèle:Date-</ref>. Cette prononciation s'observe aussi dans certains toponymes en -metz comme Modèle:Page h' (Île-de-France, Essonne) ou les nombreux Modèle:Page h'. L'attraction de l'ancien français mais « petite maison » (cf. Modèle:Page h', aussi nom de lieux en -meix) qui explique la plupart de ces toponymes en -metz a pu intervenir de manière analogique.
Histoire
Modèle:Article détaillé Une situation de qualité et un site favorable expliquent le passé trois fois millénaire de Metz, qui naît et se développe au confluent de deux rivières, la Moselle et la Seille au rôle économique déterminant. À l’intérieur de cette zone de confluence, la butte du Haut de Sainte-Croix constitue le berceau de la ville.
Rattachements géographiques et politiques
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle : oppidum des Médiomatriques<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Modèle:Date- : République romaine puis Empire romain, Gaule belgique, province de Trèves<ref>Modèle:Article.</ref>
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : évêché de Metz
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : royaume des Francs<ref>Modèle:Article.</ref>
- 768 : Empire carolingien
- 843 : Francie médiane
- 855 : Lotharingie
- 925 : Saint-Empire romain germanique
- 959 : Duché de Haute-Lotharingie
- début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Principauté épiscopale de Metz
- 1234 : République messine<ref>« Metz : l’âge d’or au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle » sur le site En-Moselle.com</ref>
- 1552 : annexion de facto des évêchés de Metz, Toul et Verdun par le royaume de France
- 1648 : traité de Westphalie, annexion de jure à la monarchie française. La France est ainsi confirmée dans la possession des Trois-Évêchés
- 1871 : Empire allemand
- 1918 : Troisième République (France)
- 1940 : annexion de facto par le Troisième Reich<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Depuis 1944 : France
- 1974-2015 : Metz est la préfecture de la Région Lorraine
Préhistoire et protohistoire
En 1882, un biface datant de Modèle:Nb av. J.-C. a été découvert dans une sablière de Montigny-lès-MetzModèle:Sfn. Les hommes vivant à cette période étaient des chasseurs-cueilleurs, vivant selon le mode de vie non sédentaire propre aux nomades et dont les déplacements étaient liés en partie à leur approvisionnement en nourriture.
Les Hauts-de-Sainte-Croix ont livré quelques tessons du {{#ifeq:millénaire | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:millénaire| millénaire }} }} Modèle:Av JC, mais l’occupation attestée du site ne commence qu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle avec la présence de fonds de cabane et des emplacements de maisons de bois et de torchis ainsi qu’une nécropole à urnes cinéraires<ref>Modèle:Chapitre. </ref>.
L’oppidum des Médiomatriques
Le nom du peuple des Médiomatriques, une tribu celtique qui allait donner son nom à Metz, apparaît dans un récit du général romain Jules César<ref group="Note">Assassiné en 44 Modèle:Av JC, César n’eut pas le temps de devenir dictateur. C’est son successeur Octave qui devint le premier empereur.</ref>. Cette tribu s’est fixée certainement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle sur un territoire allant de l’Argonne aux Vosges mosellanes. De l'Argonne et sous la vallée de la Seille, le territoire était occupé par les Leuques fondateurs de Toul. L’espace au-delà des Vosges avait été abandonné aux Triboques. Les Médiomatriques édifièrent leur principal oppidum, c’est-à-dire leur capitale, au confluent de la Moselle et de la Seille sur la colline de Sainte-Croix. Cet oppidum était notamment un centre économique groupant des ateliers d’artisans travaillant les métaux et la terre cuite. Une assemblée de type oligarchique, composée des chefs des principales familles, détenait le pouvoir. L’organisation sociale, hiérarchisée, reposait sur trois classes : les chevaliers ou nobles, la plèbe et les esclaves.
Divodurum et la période gallo-romaine
Les Romains occupent le site à partir de Modèle:Date- Modèle:Av JC Conscients de sa position stratégique, ils transforment la cité agricole en une cité administrative et militaire. Au lendemain de la conquête romaine, Metz, désigné par les Romains par le qualificatif Divodurum Mediomatricorum (« oppidum des Médiomatriques ») est intégré à la Gaule belgique dont la capitale est Durocortorum (Reims). L’importance de la ville était grande : en 27, elle faisait partie des soixante capitales gauloises. Il faut pourtant attendre le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour voir apparaître le nom Divodurum mentionné pour la première fois par Tacite dans son premier livre des Histoires. Selon cet auteur, l’armée du Rhin de Vitellius, marchant en 69 contre l'Italie et contre l'empereur Othon, serait passée à Divodorum, où elle aurait répandu la terreur en faisant exterminer Modèle:Unité « par rage et sans savoir pourquoi<ref name="Tacite">Tacite : Histoires, I, 63.</ref> ». De telle sorte qu'ensuite, à l'approche de ses colonnes, les cités tout entières accouraient avec leur magistrats et des prières<ref name="Tacite"/>.
La cité occupe initialement tout l’emplacement du Haut-de-Sainte-Croix et croît rapidement vers le sud pour atteindre au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l’Esplanade et le Sablon. Le plan de la ville reproduit celui classique de la ville romaine. Le forum, lieu de rencontre indispensable à la vie publique de l’agglomération, devait se trouver entre la place Saint-Jacques et la place de la Cathédrale. Les fouilles archéologiques récentes ont révélé une agglomération de bâtiments en bois et torchis, établie selon le quadrillage propre aux villes romaines avec cardo (actuelle rues Serpenoise, Ladoucette, Taison) et decumanus (actuelle Fournirue), dont la surface avait quadruplé depuis la fin de l’indépendance.
Lors de la construction du parking souterrain du centre Pompidou-Metz, une fouille conduite à proximité immédiate de l'amphithéâtre de Metz a mis au jour de nombreux vestiges du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Inrap rapport d'activité 2006 page 24</ref>.
La longue période de la paix et l’intégration à l’Empire romain en fait une ville étape prospère. Elle devient le foyer le plus important de la civilisation gallo-romaine en Lorraine. Metz est un important carrefour routier où convergent les voies de Lyon, Reims, Trèves, Mayence et Strasbourg — préfigurant en quelque sorte les autoroutes actuelles (A4-A31). Le tracé des routes obéit à des impératifs stratégiques : assurer la défense à l’arrière du Rhin.
Rome privilégie les relations Sud-Nord, qui se traduisent par la voie de Lyon à Trèves. Après avoir atteint la Moselle à Toul, elle traverse le territoire des Médiomatriques à Scarpone (actuellement Dieulouard), suit la rive droite de la Moselle et atteint Metz au Sablon. Puis elle emprunte la rue Scarponaise (devenue rue Serpenoise), la rue Ladoucette, et la rue Taison pour atteindre l’ancien oppidum qu’elle quitte par la rue des Trinitaires et la rue Marchant en dévers.
La deuxième chaussée stratégique, reliant Reims à Strasbourg, atteint Metz par le bas de Montigny, traverse la ville par les actuelles en Fournirue — cette apposition « en » est précisément à Metz l’héritage de la toponymie romaine des rues — et rue Mazelle, puis dépasse la côte de Queuleu vers Delme, Sarrebourg et Saverne dans la direction du Rhin.
À Divodurum, comme dans l’ensemble de la Gaule, la civilisation gallo-romaine atteint un sommet : la population est estimée entre Modèle:Unité à son apogée, chiffre considérable pour l’époque où la plupart des villes connues en dehors de la région n’ont guère plus de Modèle:Nombre. On y distingue les habitants de condition libre — citoyens romains venus d’Italie et non-citoyens parmi lesquels les propriétaires terriens, les membres des professions libérales — les affranchis et les esclavesModèle:Sfn.
Une partie de la population habite des constructions en pierre et de grands édifices voient le jour qui utilisent la pierre de Jaumont et surtout la pierre de Norroy. Parmi les plus prestigieux, l’amphithéâtre, construit certainement à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l’emplacement de l’actuelle gare de marchandises, disposait de Modèle:Unité. Il était le plus grand des Gaules et l’un des plus grands du monde romain. Est aussi avérée, la présence d'un petit amphithéâtre (postérieur au grand et probablement bâti avec une partie de ses pierres), situé au bord de la Moselle, entre les rues de la Paix, Saint-Louis et Sainte-Marie actuelles, et dont on arrive encore à repérer le tracé d'après la forme et la disposition des constructions l'ayant recouvertModèle:Sfn.
L’aqueduc de Gorze à Metz long de Modèle:Unité, traverse la Moselle Modèle:Incise et alimente la ville en eau. Les vestiges de plusieurs thermes — dont l’un sur le site de l’actuel musée — ont été trouvés. Par ailleurs, une vaste nécropole s’étend au sud de la ville de part et d’autre de la voie vers Lyon. Les nombreuses stèles funéraires exposées au musée gallo-romain de Metz ainsi que de nombreux vestiges mis au jour lors de fouilles, montrent que la vie économique est déjà très active à cette époque. De nombreux métiers relevant de l’artisanat sont exercés, notamment ceux du cuir, du textile, du travail des os de cervidés et de porcs. Le travail de l’argile est en plein essor et la terre cuite fournit tous les récipients d’usage courant. Lors des fouilles opérées à Saint-Pierre-aux-Nonnains, on a retrouvé le four d’un potier nommé Casicos.
Le travail du fer débouche sur la fabrication de l’outillage courant. La cervoise, ancêtre de la bière, est fabriquée à partir d’épeautre. Le commerce est actif. La corporation des nautes de la Moselle est spécialisée dans le transport fluvial de produits lourds, et notamment les matériaux de construction. On connaît l’existence d’un marchand de sayons — une des grandes spécialités textiles des Médiomatriques — qui était en liaison commerciale avec l’Italie du Nord. Le commerce messin est aussi en lien avec la Seille et ses vallées salines de l'actuel Saulnois. La vallée de la Seille riche en argile permet également la production de grandes quantités d'ustensiles en céramique sigillée, dont le musée de la Cour d'Or conserve une grande collection.
Au Sablon, accompagnant l'amphithéâtre, et son faubourg, se développe une nécropole. Sur l’acropole de Metz, actuelle place de la maternité Sainte-Croix, on prie les divinités religieuses anciennes (Épona, cavalière celtique et déesses-mères de la terre) et gréco-romaines (Jupiter, Mars, Mercure…) mais aussi comme partout de plus en plus les divinités d’orient (comme Isis l’égyptienne), sans oublier les cultes ancestraux de l'époque celte (avec Icovellauna). Une autre de ces religions d’orient se développe de plus en plus : le christianisme<ref>Metz, les gaulois et les Romains sur le site tout-metz.</ref>.
En 212, l’édit de Caracalla accorde la citoyenneté romaine à tous les Médiomatriques de condition libre. Les plus fortunés parmi les habitants de condition libre participent à la gestion municipale sous le qualificatif de magistrat. Les anciens magistrats forment l’ordre des décurions ou Sénat municipal.
Bas-Empire
À partir de 245, les périodes de paix sont entrecoupées d’épisodes violents et de destructions. La ville est envahie et détruite une première fois en 253 par les Alamans. Dans ce climat de moindre sécurité, la ville s’entoure alors d’une enceinte de Modèle:Unité d’épaisseur percée de plusieurs portes où sont remployés des éléments d’architecture et des stèles des monuments romains. Le Sablon est sacrifié et laissé en dehors, la ville ainsi forclose représente un rectangle d’environ Modèle:Unité sur Modèle:Unité ; sa superficie est rapportée à Modèle:Unité Ces troubles et les premières invasions entraînent certainement un ralentissement des activités artisanales.
Une production nouvelle, la vigne, fait son apparition à partir de 283, date de l’autorisation accordée par l’empereur Probus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce vignoble se propage rapidement dans les alentours de la ville où apparaît également le mirabellier.
De la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle date la construction de l’édifice connu sous le nom de basilique de Saint-Pierre-aux-Nonnains qui deviendra plus tard l’église de l’abbaye. Certains y voient une basilique civile, d’autres la palestre d’un ensemble thermal voisinModèle:Sfn.
En 297, la cité des Médiomatriques est intégrée dans la Belgique première et perd son territoire à l’ouest avec l’émergence de la cité de Verdun. Par contre, Metz bénéficie de la proximité de Trèves promue au rang de capitale de l’Empire. L’axe de communication Rhin-Rhône permet une diffusion plus rapide que dans le reste de la Gaule des nouvelles idées religieusesModèle:Sfn. L’Église de Metz est l’une des plus anciennes avec celles de Reims et de Trèves. La diffusion du christianisme arrive à Metz à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, vers 280, avec le premier évêque, Clément<ref>Paul Diacre, Gesta Episcoporum Mettensium (Histoire des évêques de Metz).</ref>. Prudent, l’évêque s’installe dans les vestiges de l’amphithéâtre. Il établit un sanctuaire, l’église Saint-Pierre-aux-Arènes, dans la fosse du grand amphithéâtre désaffecté. Ses traces ont été retrouvées par les fouilles allemandes de 1902, lors de la construction de la gare. Il faudra attendre les édits de tolérance de 311 et 313 pour que le christianisme sorte de la clandestinité et de la confidentialité.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nom Divodurum Mediomatricorum n’est plus d’usage, on rencontre la forme dérivée et simplifiée de Médiomatrix, laquelle finira par aboutir au nom de Mettis, rencontré pour la première fois vers 400 et duquel est issu le nom de Metz.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que les troupes d’Attila franchissent le Rhin et déferlent sur la Gaule, Livier revient prendre la tête de l’armée messine vers l’an 450. Les Huns tentèrent un premier siège de la ville puis s’en allèrent ravager les villes de Toul, Dieuze et Scarpone. Lorsqu’ils revinrent attaquer la ville le Modèle:Date-, les défenseurs étaient largement inférieurs en nombre et la ville fut largement incendiée, pillée et sa population fut décimée. Seul subsista l’oratoire dédié à saint Étienne et situé à l’endroit de la cathédrale actuelle.
Défaits peu de temps après, les Huns repassent le Rhin et laissent le champ libre aux Francs<ref>Grégoire de Tours, Histoire des Francs, c. 575.</ref>.
L’oratoire de Saint-Étienne est dans les grâces divines et devient alors fort populaire. On parle de miracle. Il accueille le siège de l’évêque et devient en quelque sorte la première cathédrale de Metz, à l’intérieur même de celle-ci.
La capitale de l’Austrasie
Modèle:Article détaillé Metz est la capitale du royaume d’Austrasie durant deux siècles de la période franque, de 511 à 751.
En 511 à la mort de Clovis, unificateur du peuple franc, ses enfants se partagent son royaume. [[Thierry Ier|Thierry {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] reçoit la région nord-est baptisée Austrasie. Thierry {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} fixe sa capitale à Reims, puis se ravise et la fixe à Mettis, qui occupe une partie plus centrale. Lui et ses successeurs relèveront la cité dont la population est alors estimée entre Modèle:Unité. Il construit son palais sur la colline Sainte-Croix dont la tradition a conservé le souvenir sous le nom de Cour d’Or. C’est aujourd’hui le nom des musées situés à cet endroit.
À la mort de Clotaire en 561, [[Sigebert Ier|Sigebert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] reçoit en héritage la partie orientale du royaume avec Reims pour capitale. Mais en 566, il célèbre à Mettis son mariage avec Brunehilde, la fille du roi des Wisigoths dont les noces sont chantées par le poète Venance Fortunat. Il choisit alors la ville comme résidence principale et en fait la capitale d’Austrasie. Lors du règne de Sigebert, la charge de maire du palais est pour la première fois mentionnée. Depuis le palais, Brunehilde joue un rôle politique de premier rang sur tout le pays pendant près d’un demi-siècle, ce qu’elle va faire avec toute son énergie, en secondant son fils Childebert II, proclamé roi d’Austrasie à Metz à l’âge de cinq ans, puis son petit-fils, Modèle:Souverain2.
Ses successeurs abandonnent le soin de gouverner à leurs maires du palais. À l’origine, simples intendants au palais de la Cour d’Or, ils deviennent rapidement une sorte de premier ministre, occupant la première place dans les conseils de la Cour. Exerçant la réalité du pouvoir, ils finissent, en un siècle, par rendre leur charge héréditaire.
Le berceau des Carolingiens
L’Église prend une place importante au cœur de la ville : les édifices religieux se multiplient, de nombreuses nécropoles et lieux de cultes foisonnent à l’extérieur des remparts de Metz, et notamment au Sablon, surnommé alors quartier des Basiliques. En tant que capitale austrasienne, la ville messine avait vu en son sein la montée en puissance des pouvoirs religieux (vingt paroisses, soixante-sept églises, huit abbayes bénédictines intra-muros pour une population aux alentours de trente mille habitants à cette époque) et du pouvoir spirituel auquel allait bientôt être rattaché un pouvoir bien plus temporel, avec la disparition des comtes héréditaires notamment, vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : l’épiscopat messin s’étant enrichi, il possédait des terres à l’envi, qui rapportaient à la ville des richesses incomparables. L’évêque Chrodegang fonde l’abbaye de Gorze à vingt kilomètres au sud de Metz qui devient un important foyer du chant messin — nommé à l’époque CANTILENA METENSIS<ref>Site de la mairie de Metz consacré au chant messin</ref>. Mais les nombreux ennemis et envieux sont le revers de la médaille. Elle s’en protégeait par d’épais remparts.
C’est à Metz que naît la dynastie des Carolingiens, inaugurée par Pépin le Bref en 751, descendant de deux familles de l’aristocratie austrasienne : celles d’Arnoul, évêque de Metz (les Arnulfiens) et de Pépin de Landen, maire du palais (les Pépinides). La ville cesse d’être capitale, tout en restant un des grands centres intellectuels des Gaules. Elle reçoit périodiquement la cour carolingienne alors que son abbaye Saint-Arnould devient la nécropole des Carolingiens et abrite les dépouilles des sœurs et de la première femme de Charlemagne, ainsi que celle de l’empereur Louis le Pieux. Charlemagne eut de constantes préoccupations pour Metz, dont il favorisa tout particulièrement l’Église et donna une impulsion nouvelle à sa célèbre école.
Une décision prise en 775 par Charlemagne et connue sous le qualificatif de « grand diplôme » est à l’origine du pouvoir temporel de l’évêque de Metz et devait déboucher sur la constitution d’un État indépendant. L’évêque bénéficie désormais de l’immunité pour tous ses biens. Ses possessions territoriales sont soustraites à l’action des juges royaux qui ne pouvaient y pénétrer. L’évêque et ses sujets échappent à la justice royale et aux impôts. Mais ces droits enlevés au gouvernement royal sont accordés à l’évêque qui a juridiction sur son clergé et sur ses sujets et perçoit les impôts.
Cette immunité s’étend à toutes les possessions de l’église de Metz, situées soit dans le pays messin, soit dans les pays voisins. Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle a posé les bases de son futur État en incorporant les donations de toutes les premières églises situées dans les bourgades le long de la voie Metz-Strasbourg. Sous l’évêque Drogon, ces possessions débordent les limites du diocèse et se rencontrent en Alsace, dans la région de Liège et jusqu’en Aquitaine.
Réorganisée par Charlemagne, l’école de Metz atteint la célébrité sous l’épiscopat de son fils naturel Drogon. On y enseignait le latin, un peu de sciences, le catéchisme et aussi les arts mineurs. Quelques-uns de ses élèves laissèrent leur nom à la postérité : Amalaire, Aldric. Cette école possédait en outre une remarquable école de chant grégorien, sans doute la première de l’empire. Le pape lui-même y aurait envoyé des maîtres experts et sa réputation fut telle que pendant un certain temps, le chant grégorien fut appelé chant messin.
Cette école de Metz consacra également une partie de son activité à la copie de manuscrits, d’où le développement d’un remarquable foyer artistique d’où sortirent les plus habiles miniaturistes du temps, qui décorèrent et ornèrent les superbes ouvrages du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le chef-d’œuvre en a été le sacramentaire de Drogon, qui se trouve aujourd’hui à la bibliothèque nationale. Tout y mérite l’admiration : la calligraphie, les miniatures, les plaques d’ivoire sculptées servant de couverture.
En démembrant l’Empire carolingien par le traité de Verdun en 843, les petits-fils de Charlemagne ouvrirent cette bien longue querelle qui allait durer jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’Austrasie revient à [[Lothaire Ier|Lothaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Metz devient la capitale du royaume de Francie médiane et certains conciles s’y tiennent. En 855 par le traité de Prüm, son cadet Lothaire II en reçoit la partie nord qu’il appellera Lotharingie. En 925, Metz, enjeu de cette lutte, passe sous la coupe des rois de Germanie.
En 959, après le partage de la Lotharingie par l’évêque Brunon de Cologne, la Haute-Lotharingie devient le duché de Lorraine. Metz et son territoire deviennent indépendants et sont intégrés au Saint-Empire romain germanique, siège d’un évêché disposant du pouvoir temporel.
Les Templiers et les Hospitaliers
Modèle:Article détaillé Les Templiers s’installent dans cette ville libre du Saint-Empire romain germanique dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Lemoigne201">Modèle:Harvsp</ref>,Modèle:Note. Outre les Templiers, œuvraient à Metz les Hospitaliers du Petit-Saint-Jean et les Teutoniques de Sainte-Élisabeth<ref name="Lemoigne201"/>, installés près de la porte des Allemands. La première donation à l'ordre du Temple date de 1147, c'est à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les Templiers déplacent leur siège dans le sud-ouest de la ville, à proximité de l'église Saint-Pierre-aux-Nonnains<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Encyclopédie des templiers, université de Hambourg, Lexique M, paragraphe "Metz"</ref>.
Dans le Royaume de France, l’ordre du Temple est dissous en 1312Modèle:Note. Dans le Saint-Empire romain germanique, peu d'arrestations de frères servants du Temple eurent lieu. Aucun d'entre eux ne fut exécuté<ref name="Borchardt238">Modèle:Harvsp,Modèle:Google Livres</ref>. Le synode de la province ecclésiastique de Trèves, dont dépendaient les diocèses de Metz, Toul, Verdun, fut réuni, et prononça simplement une sentence d'absolution. Ainsi, les Templiers purent se maintenir dans le Pays messin et le duché de Lorraine<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Restés sous la protection des seigneurs locaux, certains commandeurs templiers, devenus hospitaliers, purent même conserver leurs titres et prérogatives<ref name="Borchardt238"/>,Modèle:Note.
Metz la riche
La cité épiscopale s’approprie peu à peu les droits d’une « ville libre » du Saint-Empire romain germanique. La bourgeoisie s’enrichissant, elle fait de Metz au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une république oligarchique, gouvernée par un collège d’échevins à la tête duquel le maître-échevin est élu pour un an. Comme à Nuremberg, les institutions de cette république sont l’apanage d’un cercle de familles riches, ici regroupées à travers six « paraiges ». À la différence de Mayence, Strasbourg ou Bâle, Metz conserve un patriciat suffisamment puissant pour tenir tête aux nouvelles corporations d’artisans<ref>Modèle:Chapitre.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les {{#switch: XIV
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}} constituent l’une des périodes les plus prospères dans l’histoire de Metz, qui compte alors près de Modèle:Unité soit la plus grande concentration urbaine de Lorraine. Ses foires sont très fréquentées et sa monnaie, la première de la région jusqu’en 1300, est acceptée dans toute l’Europe<ref name="Lemoigne201"/>. On reste étonné de la facilité avec laquelle les bourgeois messins ouvrent leurs coffres aux grands personnages de l’époque, empereurs, ducs, évêques ou comtes. Ainsi, [[Édouard Ier de Bar|Édouard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bar]] emprunte sans problème en 1315 la coquette somme de Modèle:Unité tournois et Modèle:Nobr d’or à Dame Poince, épouse de Nicolas de la Court<ref>E. de Bouteiller, La Guerre de Metz en 1324, Firmin-Didot, Paris, 1875.</ref>.
Les changeurs de Metz, dont la corporation était organisée par les évêques depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, prêtent eux aussi aux marchands, comme aux princes, voire à l’empereur. L’un d’eux, Charles IV, y organise la diète de Metz et promulgue le Modèle:Date-<ref>Wolfgang D. Fritz, Die Goldene Bulle Kaiser Karls IV. vom Jahre 1356 (Monumenta Germaniae Historica, Fontes iuris Germanici in usum scholarum separatim ediiti 11), Weimar, 1972.</ref>, la fameuse « Bulle d’or », réglant définitivement les élections impériales du Saint-Empire romain germanique. Cette richesse attise les convoitises et entraîne la cité messine dans des conflits récurrents avec ses voisins. Dans cette lutte d’influences, tous les prétextes sont valables, y compris les plus insignifiants.
La peste apparaît à Metz et dans le Pays messin en 1423 ; trois ans plus tard, le bilan est de Modèle:Unité.
Après la guerre des Quatre Seigneurs opposant Modèle:Souverain3, Baudouin de Luxembourg, Modèle:Souverain3 et Modèle:Souverain3 à la cité messine (1324), Metz est de nouveau assiégée au cours de la guerre de la Hottée de pommes par Modèle:Souverain3, Modèle:Souverain3 et Modèle:Souverain3 en 1428, sans succès.
En 1438, une nouvelle épidémie de peste fait Modèle:Unité.
En 1444, lors du siège de Metz, Modèle:Souverain2 et son beau-frère René d'Anjou assiègent de nouveau la ville, réussissant cette fois à rançonner les citadins. Le petit-fils de René d’Anjou, Nicolas de Lorraine tentera lui aussi d’assiéger Metz en 1473, mais avec beaucoup moins de succès. La prospérité de la République messine décline à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les épidémies, la guerre sans fin que lui font les ducs de Lorraine, et le climat d'insécurité qui règne encore à cette époque, comme en témoigne le siège de la cité par Sickingen, en 1518<ref>Martial Gantelet: « Entre France et Empire, Metz, une conscience municipale en crise à l’aube des Temps modernes (1500-1526) » dans Revue historique, Modèle:N°, 2001, p. 12-45.</ref>, en sont en partie responsables. C'est dans ce climat d'insécurité durable que fut signé le 13 janvier 1533, un Modèle:Citation, entre le duc Antoine de Lorraine et la cité messine, traité ratifié en avril de la même année, par le cardinal Jean III de Lorraine<ref name="GC1991">Guy Cabourdin : Histoire de la Lorraine. Les Temps Modernes, 1. 1 : De la Renaissance à la guerre de Trente ans, Editions Serpenoise - PUF, Nancy, 1991 (p.47-48)</ref>.
Metz est une des dix premières villes de France où se développent l’imprimerie et la typographie. Les premiers imprimeurs connus sont Jean Colini et Gérard de Villeneuve en 1482<ref>Guillaume Ferdinand Teissier, Essai philologique sur les commencemens de la typographie à Metz, et sur les imprimeurs de cette ville, 1828. Modèle:Lire en ligne. (Téléchargement du livre.</ref>. Sur le plan religieux, la proximité de la Suisse et l’appartenance au Saint-Empire romain germanique favorisent l’adoption de la Réforme dès les années 1520. La ville devient un important foyer protestant, qui ne disparaîtra qu'après la révocation de l’édit de Nantes<ref>Marie-José Laperche-Fournel :Stratégies matrimoniales en milieu protestant. Quelques réseaux familiaux messins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle , in Histoire, économie & société, 1997 (Modèle:P.).</ref>.
Annexion de Metz à la France
En 1552, le roi de France Modèle:Souverain2 s’empare des Trois-Évêchés Metz, Toul et Verdun. Après l'entrée des troupes d'Anne de Montmorency dans la ville grâce à la complicité de certains paraiges, Modèle:Souverain- fait son entrée solennelle à Metz le Modèle:Date-. Il promet à la ville de conserver ses droits et usages locaux. Charles Quint, voulant reprendre ces villes du Saint-Empire, organise le siège de Metz. La ville, défendue par le duc François de Guise, reste aux mains des troupes françaises. Le siège est levé en janvier 1553<ref>François Roth, Histoire de la Lorraine et des Lorrains, éd. Serpenoise, 2006.</ref>. Si l’empereur garde officiellement sa souveraineté sur la cité, Metz reçoit une garnison française permanente et se voit dotée d'une nouvelle citadelle dès 1561Modèle:Sfn. Dans les Trois-Évêchés, réunis ainsi par un artifice diplomatique au royaume de France, s'installe alors un régime original, celui de la protection, où les anciens pouvoirs des villes issues du Saint-Empire romain germanique sont peu à peu absorbés par les organismes mis en place par l’administration royale. Malgré les prières répétées des Messins à la Diète d'Empire, la question des Trois-Évêchés ne sera plus à l'ordre du jour des assemblées impériales à partir de 1582 Modèle:Sfn . Cette annexion de facto sera ratifiée de jure par les traités de Westphalie, en 1648. Metz devient une place forte du royaume de France, tandis qu’elle continue de se développer.
Modèle:Souverain2 séjournera dans la ville du 15 au Modèle:Date- dans le but d'apaiser la révolte de ses habitants qui s'étaient mutinés contre Roger de Comminges sieur de Saubole que le duc d'Épernon leur avait imposé comme gouverneur.
La Paix française
Sur le plan religieux, les juifs, dont la présence est attestée du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, sont de nouveau autorisés à s’installer à Metz en 1565<ref>À la découverte de la communauté juive de Metz, Information juive, décembre 2008 et Metz et la Lorraine</ref>. La communauté prospérera tout au long des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour atteindre Modèle:Unité en 1842. Après la révocation de l’édit de Nantes, les huguenots messins fuient en Hollande et en Allemagne, pour échapper aux dragonnades de Louis XIVModèle:Sfn. L’émigration messine des huguenots vers Berlin, qui cause un réel préjudice à l’économie locale, se traduit en revanche à Berlin par un doublement de la population<ref group="Note">Les protestants français établissent en Prusse des temples, des écoles et des manufactures, permettant un développement de la tannerie et du textile. La colonie française joue un rôle central dans le développement des arts, des lettres et de la technique, dans ce qui deviendra la Prusse, nouvelle force politique en Europe. À Berlin, les Messins participent aussi à l’histoire des indiennes de coton en Europe</ref>. Cette émigration se poursuivra tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, vers l'Allemagne, mais aussi vers le Nouveau Monde<ref>Ainsi, entre 1720 et 1792, des Mosellans émigrent en Louisiane, dans ce qui est alors la Nouvelle-France. Ils fondent des bourgs et des villages qu'ils baptisent "Lorraine", "Moselle" ou "Metz", toponymes que l'on retrouve aujourd'hui en Californie, dans le Kansas, le Missouri ou l'Indiana. Exploration et colonisation de l'Amérique du Nord</ref>.
Sur le plan politique, la ville devient le siège d’un parlement en 1633, puis d'un bailliage en 1634. Les "Treize" sont supprimés peu après en 1640Modèle:Sfn. Metz ne passe juridiquement sous souveraineté française, en tant que capitale de la province des Trois-Évêchés, qu’en 1648. Le Modèle:Date-, le parlement est transféré à Toul, avant d’être réinstallé à Metz le Modèle:Date-. Le parlement des Trois-Évêchés sera provisoirement supprimé le Modèle:Date-, pour être remplacé par la Cour souveraine de Nancy, avant d’être réinstallé le Modèle:Date- à Metz, jusqu’à ce que l’Assemblée Nationale décide de sa suppression définitive le Modèle:Date-.
Sur le plan militaire, la ville conserve un rôle stratégique important tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Si le Pays messin n'échappe pas aux misères de la guerre de Trente Ans décrites par Jacques Callot, la ville de Metz est préservée derrière ses remparts. Sous le règne de Modèle:Souverain2, le rôle de place forte de la cité messine est encore renforcé. Vauban s’en exprime au roi sur le rôle qu’il lui attribue en ces termes : Modèle:Citation<ref>Bernard Pujo, Vauban, Albin Michel, 1991 Modèle:P. 81.</ref>. En 1678, ce dernier conçoit un premier « Projet général de fortifications » pour la ville de Metz. À peine vingt ans plus tard, en 1698, un second « Projet général de fortifications » est conçu pour renforcer les défenses de la villeModèle:Sfn. Les travaux de fortifications se poursuivront tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Des Lumières à la Révolution
La ville s'embellit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le maréchal Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle, acquis aux idées des Lumières, décide de repenser l’urbanisme de Metz dès 1728. Après avoir doté la ville d’un nouveau théâtre sur l’Île du petit Saulcy, il souhaite aérer le quartier de la cathédrale, en y créant une place royale centrale, entourée de plusieurs bâtiments publics. Après vingt ans de négociations avec le clergé et les bourgeois messins, il fait finalement appel à l’architecte Jacques-François Blondel pour mener à terme le projet de l’Hôtel de ville de Metz<ref name="fyl269">Modèle:Chapitre.</ref>. Ce projet ambitieux est suivi, en 1764, par la construction d'un nouveau portail néoclassique pour la cathédrale. Charles-Louis Clérisseau se charge en 1777 des plans de l'hôtel du Gouvernement, actuel Palais de justice de Metz, dans un style des plus classiques<ref name="fyl269"/>. La construction d'un nouveau palais épiscopal, le marché couvert actuel, est entreprise. Le Parlement de Metz est supprimé en 1775Modèle:Sfn. Le souffle des Lumières se fait sentir dans la cité, où plus de sept loges maçonniques fleurissent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et jusque dans les abbayes messines, où les bibliothèques s'enrichissent de nombreux ouvrages encyclopédiquesModèle:Sfn. Après l'élection de Pierre-Louis Roederer en octobre 1789, Metz devient le chef-lieu du nouveau département de la Moselle en 1790Modèle:Sfn.
Du Premier au Second Empire
Modèle:Article détaillé En 1802, l'école royale d'artillerie de Metz fusionne avec l'école du génie de Mézières, donnant naissance à l'École d'application de l'artillerie et du génie. En 1808, l'Académie de Metz est créée avec un lycée et une faculté des SciencesModèle:Sfn. Au cours des dernières campagnes de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], à deux reprises en 1814 et 1815, la ville est assiégée par les forces coalisées. Elle ne se rend qu’à partir du moment où Napoléon signe la capitulation, lorsque la nouvelle atteint Metz. Pour ne pas avoir capitulé, la ville est surnommée la « forteresse de l’Est ».
En 1830, Metz approuve la révolution parisienneModèle:Sfn. En 1852, le chemin de fer arrive à Metz, ce qui entraîne de profonds changements territoriaux, après la création de la voie ferrée reliant Devant-les-Ponts au Sablon, et l'édification d'une nouvelle gare en dehors des remparts, en plus de celle de Metz-Nord<ref group="Note">Nouvelle gare qui sera renommée « Metz-Devant-les-Ponts » après la construction de la gare route de Thionville, en 1908.</ref>. La ville est désormais reliée à Réding, Lérouville, Zoufftgen<ref group="Note">Depuis 1973, la portion de voie ferrée du réseau messin, incluse avant 1908 à la ligne menant à Zoufftgen, ne sert plus qu'au transport de marchandises, ce qui a fortement fait décliner l'utilisation de la gare de Devant-les-Ponts, qui ne ressemble plus qu'a un simple entrepôt. Par ailleurs, en 1970, naît le projet d'installation d'un triage à Metz-Sablon.</ref>. En 1861, une Exposition universelle ayant trait à l’agriculture, l’industrie, l’horticulture et les beaux-arts se tient sur l’esplanadeModèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Elle est inaugurée par l'empereur et l'impératrice dont la beauté fait sensation.
En 1866, après la bataille de Sadowa, l’état-major français se rend compte du fait que les murailles de défense de la ville ne pourraient résister à une invasion de l'armée prussienne. Ces murailles n'avaient été modernisées qu'à l'époque de Vauban et, bien qu'elles aient été rénovées depuis, elles n'apparaissent pas en mesure de résister à une attaque de l'artillerie moderne des prussiens. L'état major français décide alors de renfoncer les défenses de Metz par l'implantation de quatre forts détachés en des points stratégiques : Plappeville, Saint-Julien-lès-Metz, Queuleu et Saint-Privat. La construction de ces forts n'est pas totalement achevée lorsqu'éclate la guerre en 1870<ref>La Revue de l’histoire, no 5, consacrée à Napoléon III, « Le siège de Metz ».</ref>.
La guerre franco-prussienne (1870-1871)
Modèle:Article détaillé Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, l’armée impériale du maréchal français Bazaine s’est réfugiée à Metz. Après la bataille de Borny-Colombey le 14 août à l’est de la ville, puis celle de Saint-Privat–Gravelotte à l’ouest le Modèle:Date-, Metz est assiégée le Modèle:Date- et capitule le Modèle:Date-<ref>Ordre général de rendre les armes donné à l'armée du Rhin le Modèle:Date- : Texte sur Wikisource</ref>. Les troupes allemandes pénètrent dans la ville le lendemain. Abandonnée par la majorité des députés français, y compris les députés lorrains de la Meurthe, qui ont voté à la quasi-unanimité sa cession, « la plus forte citadelle de la France »<ref>Extrait du discours de Léon Gambetta (1870) sur assemblee-nationale.fr</ref> est rattachée au nouvel Empire allemand le Modèle:Date-, conformément au traité de Francfort. Metz devient le chef-lieu du Bezirk Lothringen ou « District de Lorraine », intégré au nouveau Reichsland Elsaß-Lothringen et le reste jusqu’en 1918.
Sous l’Empire allemand (1871-1918)
Malgré le départ d’une importante portion de ses élites et de dix à quinze-mille qui optent pour la France, la ville continue de s’agrandir et de se transformer, dominée par la personnalité de son évêque français Paul Dupont des Loges qui est élu député au Reichstag et dont il va devenir l’un des « députés protestataires ». L’émigration de Mosellans vers la France, en particulier vers Nancy et Paris, commence dès l’armistice et se poursuit pendant une vingtaine d’années. La germanisation de la ville et de ses habitants, inexorable du fait du renouvellement des générations et de l’installation d’immigrés allemands, se fait progressivement. Ces derniers deviennent majoritaires à Metz, dès les années 1890.
Comme dans le reste de la Moselle, l’enseignement du français est supprimé dans les écoles primaires, où les instituteurs allemands donnent l’enseignement en allemand. Le français est toutefois toléré, comme « langue étrangère », dans les établissements secondaires et dans quelques établissements bilingues. Mais les Messins de souche continuent logiquement à parler français en privé, par tradition ou par attachement à la culture française. Sous [[Guillaume Ier (empereur allemand)|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (1871–1888), on continue d’imprimer et d’importer des livres en français. Trois quotidiens francophones sont également tolérés face aux quotidiens germanophones Modèle:Langue et Modèle:Langue. Le Lothringer Zeitung<ref>Zeitung für Deutsch-Lothringen avant 1878</ref> s’adresse principalement aux immigrés allemands, commerçants, fonctionnaires ou militaires et fait systématiquement la promotion du Modèle:Langue<ref group="Note">Le Deutschum peut se définir comme une conscience de la nationalité allemande et un mouvement patriotique.</ref>. Le Metzer Zeitung (1871–1918), journal indépendant<ref name="ROTH">Modèle:Ouvrage. « Un journal allemand indépendant : Metzer Zeitung » </ref>, est en revanche plus critique à l’égard des pouvoirs publics<ref name="ROTH"/>, preuve d’une relative tolérance du pouvoir impérial. Remplaçant les sociétés musicales créées avant 1870, une trentaine de sociétés musicales et chorales voit le jour à Metz sous l'Annexion, de la Dilettanten Verein et le Metzer Liedertafel, au Kirchenchor Saint-Simon, en passant par le Metzer Liederkranz et le Gesangverein «Cecilia»<ref>H. Tribout de Morembert : La musique à Metz à travers les âges, in Académie nationale de Metz, 1979 (Modèle:P.)</ref>.
Metz se transforme sous l’action des autorités allemandes qui décident de faire de son urbanisme une vitrine de l’empire wilhelmien. Une école de guerre est ouverte en 1872. De nombreuses casernes voient le jour après 1875. En 1898, le baron von Kramer, maire de Metz, demande à l’empereur Guillaume II la permission d’étendre la ville, au détriment des terrains militaires. L’empereur décide alors de détruire les fortifications de Cormontaigne en conservant la tour Camoufle, la porte Serpenoise et la porte des Allemands. En 1902-1903, l’architecte Conrad Wahn conçoit un plan d’urbanisme pour la Modèle:Langue, l’empereur imposant ses conceptions architecturales pour les bâtiments publics<ref>Structurae.de, article « Poste principale », année 1898.</ref>. L’éclectisme architectural se traduit par l’apparition de nombreux édifices de style néo-roman tels la poste centrale, le temple protestant ou la nouvelle gare ferroviaire ; de style néogothique tels le portail de la cathédrale et le temple de garnison ; de style néo-baroque tels la chapelle Saint-Charles-Borromée et le palais de l'intendance, ou encore de style néo-Renaissance tel le palais du Gouverneur ou l'Hôtel des Arts et Métiers de Metz de l'architecte Gustave Oberthür. Des statues érigées à l’occasion de ces aménagements d’édilité glorifient l’empire. Une statue équestre monumentale de l’empereur Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} est dressée sur l’Esplanade, une seconde statue, tout aussi imposante, du prince Frédéric-Charles, est élevée dans le jardin de Boufflers, tandis qu’une troisième statue de Frédéric III prend place non loin de la tour CamoufleModèle:Sfn . Comme dans d’autres cités du Reich, une tour Bismarck, est élevée à la mémoire du chancelier Otto von Bismarck (1871–1890) sur le mont Saint-Quentin.
Après la construction de la nouvelle gare en 1907, le réseau ferroviaire messin est modifié<ref group="Note">Le réseau est modifié au détriment du premier chemin de fer reliant le Sablon à Devant-les-Ponts, pour relier la gare actuelle à Patrotte Metz-Nord. De nouvelles voies sont construites le long de la Seille, et sur l'île Chambière, pour aboutir à une jonction avec la voie ferrée de 1852, avant Woippy.</ref>. Deux gares supplémentaires sont mises en service sur l'agglomération pour desservir les quartiers Est et Nord: la gare de Metz-Abattoirs, rebaptisée plus tard « Metz-Chambière », avenue de Blida, et celle de Metz-Nord<ref group="Note">La gare de Metz-Nord pour compenser le déclin de son homonyme renommée Metz-Devant-les-Ponts, sur l'ancienne ligne à laquelle a été rajoutée en 1873 une liaison vers Conflans-Jarny, déclassée en 1973 avec la desserte voyageurs de l'ensemble de la section du réseau de la ville, ainsi qu'une gare des marchandises au Sablon</ref>. De nouvelles lignes sont mises en place en 1908<ref>Ligne de Metz-Ville à Château-Salins et Ligne de Metz-Ville à la frontière allemande vers Überherrn, toutes deux aujourd'hui déclassées.</ref>. En 1910, le maire Paul Böhmer peut écrire : Modèle:Citation
Pour ce point stratégique majeur de la défense de l’empire — il s’agit d’un carrefour routier et ferroviaire<ref group="Note">C’est le terminus de la Kanonenbahn Berlin - Metz, une ligne de chemin de fer stratégique.</ref> de premier ordre — l’état-major allemand poursuit les travaux de fortification entamés par Napoléon III sous le Second Empire. Dès 1871, le système défensif de la ville avait profondément été corrigé, avec la construction d’une ceinture de forts éloignés de type « von Biehler » autour de l’agglomération, conformément au développement des techniques d’assaut. Lorsque le comte Gottlieb von Haeseler prend le commandement du Modèle:16e d’armée en 1890, Metz est devenue une place forte inexpugnable. Elle se présente sous l’aspect d’une ville de garnison allemande animée où se côtoient des Bavarois aux casques à chenille, des Prussiens et des Saxons aux casques à pointe et aux uniformes vert sombre, ou encore des Hessois aux uniformes vert clair. Cette garnison allemande oscille entre Modèle:Unité au début de la périodeModèle:Sfn , et dépasse Modèle:Unité avant la Première Guerre mondiale<ref name="EXPRESS">L’Express, no 2937, du 18 au Modèle:Date-, dossier « Metz en 1900 ».</ref>. Au hasard des mutations, les plus grands noms de l’armée allemande comme Göring, von Ribbentrop ou Guderian sont passés par Metz, acquérant la conviction que la ville était définitivement allemande<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Aux postes de commandement, beaucoup d’officiers allemands appartenant à l’aristocratie militaire prussienne sont affectés à la place forte de Metz, en particulier dans le [[16e corps d'armée (Empire allemand)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }} corps d’armée]]. Ces officiers de carrière, avides de fêtes et de spectacles de qualité, s’installent avec leur famille à Metz<ref group="Note">Compte tenu de la reproduction socio-professionnelle des classes supérieures et du mode de formation des élites dans la société wilhelmienne, ceci explique, au moins partiellement, que plus d’une trentaine de généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale voient le jour à Metz entre 1880 et 1905 ; nombre très important pour une ville comptant moins de Modèle:Unité à cette époque (Modèle:Unité en 1880 et Modèle:Unité en 1905).</ref>. Ils participent ainsi à la vie culturelle locale et animent la vie mondaine de la cité<ref name="EXPRESS"/> : dans les salons ou à l’Opéra-théâtre de Metz, où l’on joue évidemment les œuvres de Wagner, on rencontre alors les Richtoffen, les Salmuth, les Gemmingen-Hornberg, les Zeppelin-Aschhausen, les Winterfeld ou les Bernuth. Les civils ne sont pas oubliés. Les Modèle:Date- et Modèle:Date-, Metz reçoit ainsi le spectacle Wild West de Buffalo Bill, pour quatre représentations<ref>Charles Eldridge Griffin: Four Years in Europe With Buffalo Bill, Chris Dixon, Albia 1908, Modèle:P. et 152 (éd.2010).</ref>.
Chaque année, l’empereur Guillaume II vient dans la cité lorraine, pour inspecter les travaux d’urbanisme et ceux des fortifications de Metz. Ses visites sont, pour la ville de Metz, l’occasion d’organiser des parades et des fêtes dignes d’un hôte impérial. Au cours d’une de ses visites, il déclare ainsi : Modèle:Citation En 1914, Metz, que survolent quotidiennement les zeppelins de Frescaty, est devenue la première place forte de l'Empire allemand<ref name="EXPRESS"/>,Modèle:Sfn. La ville, bien défendue, ne sera pourtant pas épargnée par les combats de la Première Guerre mondiale.
Première Guerre mondiale
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent loyalement pour l’Empire allemand. Très rares sont les appelés qui désertent et, parmi eux, beaucoup tomberont au champ d’honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest<ref>Plus de Modèle:Unité et Mosellans servirent l’Allemagne jusqu’à la fin de la guerre, souvent jusqu’à l’ultime sacrifice. Leurs tombes sont aujourd’hui entretenues par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge[1].</ref>. Dès le début des hostilités, Modèle:Unité sont évacués de Metz vers la Hesse. Les blessés étant nombreux, Metz est bientôt transformée en ville-hôpital, comptant jusqu'à 32 hôpitaux. Leur nombre sera ramené à 12 à la fin de la guerre<ref name="rl230813">1918:l'Allemagne quitte Metz, article Le Républicain lorrain, du samedi 24 août 2013.</ref>. Rapidement, les camps se radicalisent, les autorités militaires interdisent les quotidiens francophones, censurent la presse et incarcèrent une poignée de sympathisants de la France à la forteresse d'EhrenbreitsteinModèle:Sfn . À Metz, Adrienne Thomas voit passer les soldats montant au front, les nombreux blessés qui en reviennent, mais aussi l'impressionnant matériel des armées allemande et austro-hongroise, destiné notamment au champ de bataille de Verdun<ref name="rl230813"/>.
Dans l'Empire allemand, les matières premières, mais aussi les produits de première nécessité, manquent cruellement. Malgré la protection de sa ceinture fortifiée, l'agglomération messine est touchée par les combats. Au fil du conflit, les bombardements de l'armée française se font en effet de plus en plus intenses, passant de 6 en 1914, à 79 en 1915, 140 en 1916, 171 en 1917 et 308 en 1918<ref name="rl230813"/>. Les Messins accueillent donc avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. La révolution bolchevique, propagée à Metz par cinq marins de Kiel, dont les Messins Becker et Voortmann, n'a pas le temps de s'enraciner. Dès le Modèle:Date-, les mutins quittent le Bezirk Lothringen, laissant place à l'armée d'occupation française<ref group="Note">L'armée française occupe les anciens territoires annexés, avant d’en prendre possession de jure, à la signature du traité de Versailles, le Modèle:Date-.</ref>, qui entre le Modèle:Date- au soir, dans une ville désertée<ref name="rl230813"/>. Ainsi s'achève le rêve impérial des Hohenzollern. Les troupes françaises sont très bien accueillies par la population locale lors de leur entrée dans la ville.
Le retour à la France
Après l’armistice de 1918 et le retour à la France, la Moselle reste traumatisée par les déchirures de la guerre et les dommages collatéraux des nationalismes. Les intellectuels mosellans et messins réagiront diversement au rattachement de la Moselle à la France. Certains s’engagent sur la voie d’un nationalisme pro-français, revanchard et cocardier. D’autres s’engagent sur la voie antagoniste d’un nationalisme pro-allemand, tout aussi vindicatif et belliqueux. D’autres encore, comme Adrienne Thomas<ref>Auteur de Modèle:Langue, un roman paru en 1930, dont l’intrigue se situe à Metz, et qui sera brûlé par les nazis pour son « pacifisme ».</ref>, Polly Maria Höfler (1907-1952), Ernst Mungenast ou Alfred Pellon<ref>Alfred Pellon (1874-1949) dira à la fin de sa vie : Modèle:Citation.</ref>, hésiteront entre un pacifisme sincère, mais naïf, et un régionalisme culturel identitaire<ref name=theorie>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces mouvements, plus ou moins autonomistes, seront ensuite largement exploités par les nazis<ref>Meißner Otto, Modèle:Langue, Verlkagsanstalt Otto Stollberg, 324 Modèle:P., Berlin, 1941.</ref>. Ce combat identitaire, souvent mené par des intellectuels idéalistes, qui s’inscrit parmi des courants de sensibilité à l’œuvre dans l’Europe entière, traduit aussi une crise d’identité propre à l’ensemble des Alsaciens-Lorrains<ref name=theorie/>.
Après l'expulsion massive de citoyens allemands, en 1918 et 1919, touchant toutes les classes de la société, Metz est économiquement très affectée. Sur l’intervention des États-Unis, de nombreux expulsés allemands peuvent cependant revenir à partir de 1920. Mais les classes supérieures, détentrices des capitaux, ne reviennent pas en Moselle<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. La population germanophone (Lorrains germanophones + immigrés allemands), qui ne représente plus, dans les années 1920, que 30 % de la population messine, se compose maintenant essentiellement d’ouvriers et de petits commerçants. Dans cette population laborieuse, largement ouverte aux idées communistes, est entretenu un sentiment hostile à l’égard de la France. La « Volkstribune » et « L’Humanité d’Alsace et de Lorraine » entretiennent ce sentiment anti-français en dénonçant implicitement l’impérialisme de la France. Les catholiques et protestants germanophones partagent ces préjugés à l’encontre d’une France à leurs yeux trop laïqueModèle:Sfn . Cette situation perdurera pendant plus d’une génération.
Le rôle militaire de Metz est confirmé avec le siège du commandement de l’état-major de la région Est. De nombreux commerces rouvrent leurs portes. Plus de trois cents cafés que fréquentent assidûment les militaires, valent à la ville le surnom de « petit Paris de l’Est ». La population est devenue bilingue après 48 années d’annexion, et la culture allemande imprègne le mode de vie des Messins. Ainsi, paradoxalement, l’âge d’or de la presse allemande coïncide à Metz avec la période de l’entre-deux-guerres<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Plusieurs générations d’enfants ont été contraints, non seulement d’apprendre, mais aussi de parler en allemand à l’école, sous peine de sanctions<ref group="Note">Les vieux Messins rappellent comme les enfants qui, dans les cours d’école jouaient au loup ou à chat perché, ne se disaient pas « Pouce ! » mais « Frei ! »</ref>. Enfin, beaucoup de notables messins nés pendant l’Annexion, comme Gabriel Hocquard ou Robert Schuman, ont suivi une scolarité allemande complète, de l’école primaire à l’université. La majorité des Messins possédaient, par conséquent, une double culture franco-allemande solide à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
La Seconde Guerre mondiale
Modèle:Article détaillé De la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne le Modèle:Date-, à Modèle:Date-, la « drôle de guerre » donne l’illusion à la France qu’elle tiendra ses positions grâce à la ligne Maginot et qu'elle obtiendra la victoire, comme en 1918. Le sort en décide autrement. Le Modèle:Date-, Metz est déclarée « ville ouverte ». Trois jours plus tard, le Modèle:Date- à Modèle:Heure précisément, une patrouille motorisée du Modèle:379e, ouvrant la voie à la [[169e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:169e]], entre dans la ville désertée. Une heure plus tard, le drapeau à croix gammée flotte déjà sur l'Hôtel de ville<ref name="rl270813">La Paradeplatz et le Rathaus, Le Républicain Lorrain, article publié le 27 aout 2013.</ref>.
De nouveau annexée dans les faits, Metz devient le poste avancé du Gau Westmark, la « Marche de l’Ouest » du Troisième Reich, dont le siège est à Sarrebruck. À l’encontre des accords signés entre les deux États, le régime nazi applique en effet de facto une politique d’annexion à Metz, comme dans le reste de la Moselle, qui forme le nouveau CdZ-Gebiet Lothringen. Le régime de Vichy se limite alors à des protestations si discrètes, qu’elles alimentent dans la population l’idée d’un pacte secret. L’administration municipale est reprise en main par les nazis, qui remplacent la plupart des cadres français. Les rues sont débaptisées, les enseignes des magasins enlevées pour être remplacées par des enseignes allemandes et la plupart des statues sont déboulonnées. Enfin, un Modèle:Langue, cumulant les fonctions administratives de maire et politiques de Modèle:Langue, est placé à la tête de l’administration de la cité<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
L'un des premiers mouvements de résistance en France, l’« Espoir français », naît à Metz en Modèle:Date-. L’organisation, chargée du renseignement, travaillant avec le Modèle:2e français, sera malheureusement démantelée quelques mois plus tard<ref>René Schamber, L'Orage sur Metz, Metz, 1948</ref>. Le Modèle:Date-, les autorités allemandes suppriment les poilus encadrant le monument aux morts de Niclause<ref>Le monument aux morts du messin Paul Niclausse avait été inauguré le Modèle:Date-.</ref>, et remplacent l'inscription « Aux enfants de Metz morts victimes de la guerre » par « Modèle:Langue » pour rendre hommage aux soldats de 14-18<ref>Anthony Kemp: Lorraine - Album mémorial - Journal pictorial : Modèle:Date- - Modèle:Date-, Heimdal, 1994. (Modèle:P.)</ref>. Des défilés militaires, ou paramilitaires des jeunesses hitlériennes, sont dès lors régulièrement organisés à Metz, en particulier sur la place d'Armes, rebaptisée Paradeplatz pour la circonstance. Le Modèle:Date-, le Gauleiter Bürckel y passe ainsi ses troupes en revue<ref name="rl270813"/>. Le Modèle:Date-, Metz intègre les communes voisines de Montigny, Longeville, Le Ban-Saint-Martin, Saint-Julien et Vallières, Borny, La Maxe, Magny, Moulins, Plappeville, Scy-Chazelles, Sainte-Ruffine et Woippy, créant ainsi la Modèle:Langue<ref>Christian Fauvel: Metz 1940–1950. De la tourmente au renouveau. Metz 2017, S. 56.</ref>.
Après la visite du chef de la police allemande, Heinrich Himmler, au début du mois de Modèle:Date-<ref>George H. Stein: The Waffen SS: Hitler’s elite guard at war, 1939-1945, 1984, Modèle:P., n.7: Ansprache des Reichsführers SS aus Anlass der Übergabe der Führer-standarte an die Leibstandarte 'Adolf Hitler', Metz, Fort Alvensleben, am 7. September 1940 (RFSS/T-175, 90/2612641ff).</ref>, le chancelier Adolf Hitler se déplace en personne à Metz, pour Noël, le Modèle:Date-<ref name="rl25012013">Visite inopinée, article du Républicain Lorrain du 26 janvier 2013 sur republicain-lorrain.fr.</ref>. Mais conscient du ressentiment des Messins, le Modèle:Langue décide de ne pas faire de discours à la population civile. Hitler se contente de rendre visite à la [[1re division SS Leibstandarte SS Adolf Hitler|Modèle:1re division SS]], sa division d'élite, stationnée dans le secteur de Metz depuis Modèle:Date-. Il passe ainsi la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date- avenue Foch, rebaptisée Hermann-Göring-Strasse, à l'ancien Bergamt, l'hôtel des mines, en compagnie de Sepp Dietrich et des cadres de cette unité<ref name="rl25012013"/>. Le lendemain, Modèle:Date-, Hitler passe en revue ses troupes d'élite, avant de les haranguer, avec sa verve accoutumée<ref>Hans Quassowski : Twelve Years With Hitler: A History of 1. Kompanie Leibstandarte SS Adolf Hitler 1933-1945, Schiffer Publishing Ltd, 1999, page 121. (Discours à la LSSAH, le 26 décembre 1940 à Metz).</ref>. Il se rendra ensuite, dans l'après-midi du 26 décembre, à Sarrebourg<ref>Hitler ne repassera à Metz que dans la nuit du 16 au Modèle:Date-.</ref>.
Du fait de l’Annexion de la Moselle, la population messine appartenant à la Modèle:Langue, ou « communauté du peuple allemand », est sous une surveillance policière étroite. Des Modèle:Langue, ou « chefs de quartier », souvent désignés d'office<ref name="cl85">Élisabeth Hanriot: Souvenirs de Metz sous l'annexion hitlérienne, Cahiers lorrains, 1985, (Modèle:P.) [2]</ref>, sont chargés d’informer les Modèle:Langue, ou « chefs de cellule » du NSDAP, en relation avec la Gestapo installée 14 rue de Verdun<ref name="cl85"/> et 12 rue aux Ours<ref name="an2006">Les résistants mosellans, Scérén, 2006</ref>. Les prisons de la rue Barrès et de la Chandellerue ne suffisant plus, le grand séminaire est bientôt transformé en prison<ref name="an2006"/>. Le ministre de l'Éducation et de la Propagande du Modèle:Langue, Joseph Goebbels, se déplace en personne à Metz en 1941, pour visiter les locaux du Metzer Zeitung<ref>Le Metzer Zeitung, qui occupe les locaux du Républicain Lorrain, reprend insidieusement le titre d'un journal de Metz fondé en octobre 1871 par les frères Lang, et qui avait cessé ses éditions le Modèle:Date-. (Modèle:Harvsp).</ref>, un journal de propagande incitant les Mosellans à adhérer aux organisations nazies<ref>L’armistice du Modèle:Date- et les départements lorrains sur republicain-lorrain.fr.</ref>. Partout, la propagande fait rage<ref group="Note">La "Propagandakompanie 696", rattachée à la [[1re armée (Allemagne)|Modèle:1re allemande]], passa plusieurs fois à Metz entre 1940 et 1944.</ref>, relayée par de nombreuses organisations allemandes, comme les Hitlerjugend et les Bund Deutscher Mädel<ref>Modèle:Langue, les demoiselles de la Nation ou BDM deviendra par dérision « Modèle:Langue », les matelas de la nation, ou encore les Bubbi Druck Mich, c.-à-d. Serre-moi fort, "Bubbi", lorsqu’au cœur de la guerre, certaines d’entre elles devront remonter le moral des troupes.</ref> (BDM), qui recrutent, avec beaucoup de mal, des Messins profondément attachés à la France. Le Gauleiter Bürkel sera finalement obligé de reconnaître que ces adhésions forcées étaient dépourvues de toute valeur. Le Modèle:Date-, l'arrondissement allemand de Metz-Ville continue de s'étendre, intégrant les communes de Borny, Magny, La Maxe, Moulins, Plappeville, Sainte-Ruffine, Scy-Chazelles et WoippyModèle:Sfn. Le Service du travail obligatoire pour les jeunes gens est imposé le Modèle:Date-Modèle:Sfn >. Certains Messins rejoignent aussitôt le maquisModèle:Sfn . À partir du Modèle:Date-<ref group="Note">L’ordonnance instituant le service obligatoire dans la Wehrmacht pour les Mosellans est promulguée dès le Modèle:Date-.</ref>, les jeunes hommes sont enrôlés de force dans la Wehrmacht, la Kriegsmarine ou la Waffen-SS, et souvent envoyés sur le Front de l’Est, pour limiter les désertions. Ce sont les malgré-nous.
Au cours du printemps et de l’automne 1944, Metz est bombardée par l’aviation alliée à plusieurs reprises, faisant de nombreuses victimes civiles. Ainsi, le Modèle:Date-, un bombardement visant les lignes de chemin de fer touche durement le quartier du Sablon. Les voies ferrées de Woippy sont à leur tour bombardées le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, la gare de triage du Sablon est de nouveau bombardée par le Modèle:Langue. Le Modèle:Date-, le bombardement vise la base de Frescaty. Le Modèle:Date-, c’est l’usine aéronautique Hobus-Werke de Woippy qui est visée, et de nouveau le terrain de Metz-Frescaty. La gare aux marchandises de Metz est une nouvelle fois bombardée par les Américains le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, pas moins de Modèle:Unité lourds américains déversent des centaines de tonnes d’explosifs et de napalm sur les forts de Metz et divers points stratégiques situés dans la zone de combat de la [[3e armée (États-Unis)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} armée]]<ref>Jean Colin, (général), Contribution à l’histoire de la libération de la ville de Metz, Académie nationale de Metz, 1963 (Modèle:P.).</ref>. À chaque fois, la précision des bombardements étant assez aléatoire, la population messine est durement touchée. Les Messins se terrent autant pour échapper aux bombardements américains, qu’aux réquisitions, toujours plus coercitives, de l’armée allemande. Modèle:Article détaillé
Jusqu’en Modèle:Date-, la Wehrmacht ne considère pas la ville de Metz comme un site stratégique et n’hésite pas à réduire son dispositif défensif, en désarmant la plupart des forts de Metz. Toutefois, lorsque les forces alliées commencent à progresser en France, après le débarquement de Normandie, Metz redevient un site stratégique important pour la défense du Troisième Reich. Le commandement allemand se met alors à organiser la défense de la ville, pour tenter de contrôler l’avance alliée. La ceinture de forts et de bastions qui entouraient la ville en faisait une des plus puissantes forteresses du monde. Les Allemands s'y retranchèrent, au début de septembre 1944, la truffant de mines, de pièges et d'obstacles.
C’est dans ces conditions que se déroule du Modèle:Date- au Modèle:Date- la bataille de Metz, opposant la [[3e armée (États-Unis)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} Armée américaine]], commandée par le général Patton, à la [[1re armée (Allemagne)|Modèle:1re]] du général von Knobelsdorff. Chars et bombardiers américains se heurtent pendant deux mois à une ceinture de béton, de fer et de feu.
Le Modèle:Date-, le [[20e corps d'armée (États-Unis)|Modèle:20e corps d'armée américain]] du général Walker arrive au contact des premières défenses extérieures. La bataille s'engage, elle va durer deux mois et demi, avec des phases très dures. Les forts de Metz, relativement épargnés pendant la Première Guerre mondiale, prouvent leur valeur défensive en bloquant l’armée américaine devant Metz.
Du 2 au 12 octobre, une attaque lancée contre le fort Driant, clé du système défensif échoue.
Les 10 et 12 novembre, la Moselle est traversée, au Nord et au Sud de l'agglomération messine, par deux divisions d'infanterie, qui effectuent leur jonction à l'Est de la cité, le 18 novembre. La pression s'accentue à l'Ouest, l'artillerie américaine se déchaîne sur les forts, mais épargne la ville.
Le 19 novembre, jour anniversaire de l'entrée des Français à Metz en 1918, les Américains pénètrent dans la ville, prenant position le long du boulevard Paixhans, et sur les places de Chambre et Mazelle. La bataille de Metz se termine enfin le Modèle:Date-, par la reddition du général Kittel. Il faudra toutefois encore plusieurs jours de combats pour réduire les derniers forts aux mains des Allemands. Le fort Jeanne d’Arc, tenu par la [[462e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:462e Volks-Grenadier-Division]], résistera ainsi jusqu’au Modèle:Date-.
La bataille se solde par de lourdes pertes pour les deux armées<ref>Le général Friedrich von Mellenthin, alors officier à l’état-major du groupe d’armées G, dira plus tard : Modèle:Citation (« Objectifs atteints mais… », in Les Années Liberté, Metz, 1994.)</ref>. Dans ces combats, la population civile n’est pas épargnée.
Période contemporaine
Revenu à la mairie dès la libération de Metz, Gabriel Hocquard eut la lourde tâche de sortir la ville du marasme où les événements l’avaient plongéeModèle:Sfn . Les bombardements américains n’ayant pas épargné la ville, les logements manquaient cruellement. En outre, les caisses municipales étaient vides. Avec sagesse, Gabriel Hocquard essaya d’aplanir les dissensions entre les expulsés et ceux qui étaient restés sur place<ref>Modèle:Citation Séance du conseil municipal, fin 1944, Modèle:Harvps).</ref>. Il restera préoccupé par le sort des réfugiés et s’attachera à aider les plus démunis. Son successeur, Raymond Mondon, allait changer le visage urbain de Metz, en l’inscrivant délibérément dans la modernité. Ce choix urbanistique, privilégiant la reconstruction à neuf, à la rénovation de l’immobilier ancien, conduira à certains excès<ref>Jean-Claude Berrar : Metz défigurée dans les années 1960-70. Éditions Serpenoise, 2011.</ref>. Les opérations d’urbanisme de Saint-Ferroy, du quartier Coislin, du Haut-de-Queuleu, du secteur de Bellecroix, du secteur de Plantières-Queuleu, de Magny-village laissent aujourd'hui leur empreinte sur la cité messine. Une autre grande opération des années 1960 a été l'implantation d'une université nouvelle au cœur de la ville (Ile du Saulcy) sur des terrains abandonnés par l'armée, à un moment où la jeunesse accédait en masse aux études supérieures et alors que le bassin de drainage messin est celui d'un gros département (1 million d'habitants). Ce renforcement technique et démographique a été à l'origine de la diversification de l'offre culturelle de la ville.
Metz connaît alors une période de croissance, tant démographique, qu’économique et urbaine<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Sur le plan démographique, Metz passe de Modèle:Unité en 1954 à Modèle:Unité en 1975, après avoir absorbé les communes de Borny, Magny et VallièresModèle:Sfn. Sur le plan économique, Metz se développe grâce à la création d’un aérodrome civil à Metz-Frescaty (1950), la canalisation de la Moselle de Metz à Coblence (1963)Modèle:Sfn, la création d’un port fluvial<ref>Le Modèle:Date-, l’explosion d’un silo au port céréalier de Metz, tua douze personnes et en blessa gravement une autre. (Article de Libération du Modèle:Date- sur Libération.fr.</ref>, la construction des autoroutes Nancy-Metz-Luxembourg et Paris-Metz-Sarrebruck et enfin la création de zones industrielles périphériques à Borny (1962), à Devant-les-Ponts (1965) à Metz-nord (1971), et plus tard à Queuleu (1985)Modèle:Sfn. Après la crise du charbon, celle de la sidérurgie et celle du textile, la ville a diversifié ses activités. Depuis 1945, le rôle militaire de Metz n’a cessé de décroître et la démilitarisation de l’espace urbain se poursuit encore de nos joursModèle:Sfn.
Le 23 juillet 1961, Metz subit la « Nuit des Paras » : des centaines de militaires favorables à l’Algérie française déferlent dans la ville en ciblant les travailleurs algériens<ref>Modèle:Article.</ref>.
Dans les années 1970, deux événements notables peuvent être mentionnés. Le Modèle:Date-, les vaisseaux Apollo-Soyouz se rejoignirent pour la première fois en orbite au-dessus de la cité messine<ref>Modèle:Citation D’après Astronautix.com.</ref>. Aboutissement d’un programme né des accords politiques conclus entre le président Nixon et les autorités soviétiques en 1972, les poignées de mains échangées par les deux cosmonautes soviétiques et les trois astronautes américains sont les premières à avoir eu lieu dans l’espace. Du 6 au Modèle:Date-, se déroula le congrès de Metz du Parti socialiste où s’affrontèrent François Mitterrand et Michel Rocard.
Les « Rencontres internationales de musique contemporaine<ref>Article sur Larousse.fr.</ref> », organisées tous les ans à Metz de 1972 à 1992, et confrontant les plus grands noms de la scène musicale internationale à de jeunes compositeurs méconnus, mais talentueux, ont apporté à la ville un souffle nouveau. Ce dynamisme culturel, impulsé par son nouveau maire Jean-Marie Rausch, s’est concrétisé dans les infrastructures musicales de la cité messine par la création de l’Arsenal en 1989.
Désormais à Modèle:Heure de Paris grâce au TGV, Metz développe aujourd’hui une offre universitaire répartie sur trois campus (Bridoux, île du Saulcy, Technopôle) et qui compte plus de Modèle:Nb. La cité, l’une des villes les plus fleuries d’Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>, développe les technologies de l’information et de la communication à travers le Technopôle de Metz. Ouverte sur l’Europe, la ville de Metz mène une politique de coopération active avec le Luxembourg et le Land de Sarre, que l’histoire a également assujettis à l’antagonisme franco-allemand.
Le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> est annoncée conjointement par le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou et la ville de Metz la première décentralisation d’une institution culturelle nationale en France. Le Modèle:Date- est posée la première pierre du centre Pompidou-Metz, inauguré le Modèle:Date-.
Politique et administration
Administration territoriale
Metz est le chef-lieu du département de la Moselle et de l’arrondissement de Metz. De 1974 à 2015, la ville a également été le chef-lieu de la région Lorraine.
Elle est divisée en quatorze quartiers répartis dans trois cantons depuis 2014.
[[Canton de Metz-1|Modèle:1er]] (Modèle:Unité) |
[[Canton de Metz-2|Modèle:2e]] (Modèle:Unité) |
[[Canton de Metz-3|Modèle:3e]] (Modèle:Unité) |
Les Îles Devant-les-Ponts Patrotte Metz-Nord |
Bellecroix Plantières Queuleu ("partie Plantières") |
Magny Nouvelle Ville Le Sablon Plantières Queuleu ("partie Queuleu") |
Les élus sont :
Conseillers départementaux | Parti(s) | Canton | Code cantonal | Population (2013) | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Dominique Gros, Patricia Sallusti | PS | Canton de Metz-1 | 57 11 | 37 969 Modèle:Hab. | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Nathalie Colin-Oesterlé, Denis Jacquat | UDI, LR | Canton de Metz-2 | 57 12 | 41 708 Modèle:Hab. | |
Sébastien Koenig, Sélima Saadi | PS | Canton de Metz-3 | 57 13 | 38 957 Modèle:Hab. |
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Le maire actuel, François Grosdidier, élu le Modèle:Date-, est le premier maire de Metz de droite (DVD) depuis 2008. (voir Liste des maires de Metz).
Au Modèle:1er tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (La République en marche) arrive en première place (26,69% des votes) dans la commune de Metz. On décompte 7,68% de bulletins blancs et 1,97% de votes nuls<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:2e tour, Emmanuel Macron remporte 71,89% des voix, contre 28,11% à Marine Le Pen (FN).
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal est de 55<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Depuis 1947, quatre maires se sont succédé : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Garnison
En raison de sa situation frontalière, Metz est depuis longtemps une importante ville de garnison. Ce rôle lui fut assigné par la France dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la suite de l'annexion française des Trois-Évêchés, et confirmé par l'Allemagne au cours de l'annexion de l'Alsace-Lorraine entre 1871 et 1918.
Durant cette période de nombreuses casernes sont construites pour abriter la garnison allemande qui oscille entre Modèle:Unité à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn , et dépasse Modèle:Nombre avant la Première Guerre mondiale<ref name="EXPRESS"/>.
La réforme de la carte militaire de 2008 entraîne le départ d’environ Modèle:Unité stationnés dans l’agglomération messine, à partir de 2010.
Le [[2e régiment du génie|Modèle:2e du génie]] (Modèle:2e RG), qui était le régiment de tradition de la ville, est dissous en 2010. La même année, l'état-major de la brigade de renseignement (BRens) quitte Montigny-lès-Metz pour s'installer à Haguenau. En 2011, c'est le [[1er régiment médical|Modèle:1er régiment médical]] de Châtel-Saint-Germain (Modèle:1er RMED) et le Centre d'instruction de santé de l'Armée de terre de Montigny-lès-Metz qui sont dissous tandis que le [[4e régiment de hussards (France)|Modèle:4e groupe d'escadrons de hussards]] (Modèle:4e GEH) devient le groupement de soutien de la base de défense de Metz.
Le [[3e régiment de hussards (France)|Modèle:3e de hussards]] (Modèle:3e RH) est présent à Metz depuis le Modèle:Date-.
La base aérienne 128 Metz-Frescaty, qui employait Modèle:Unité en 2008, est fermée en 2012. Seul subsiste sur le site le groupement des forces aériennes de gendarmerie Est.
Le groupement de soutien de la base de défense de Metz (GSBdD) ainsi que la musique de l'arme blindée et cavalerie sont casernés à Montigny-lès-Metz. Un [[6e régiment du matériel|détachement du Modèle:6e du matériel]] (Modèle:6e RMAT) est installé dans la commune voisine de Woippy.
La ville dispose également d’un hôpital militaire, l’hôpital d’instruction des armées Legouest. Il remplace l’ancien hôpital militaire du Fort Moselle fondé en 1732.
Le [[Service militaire volontaire en France|Modèle:1er régiment du service militaire volontaire]] (Modèle:1er RSMV) est implanté à Montigny-lès-Metz depuis le Modèle:Date-<ref>« L'Armée contre le chômage », article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 9 octobre 2015.</ref>. Le Modèle:Date-, il reçoit la garde du drapeau du [[2e régiment du génie|Modèle:2e régiment du génie]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La garnison de Metz comprend également un état-major de zone de défense (EMZD), une direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI), un centre ministériel de gestion (CMG), un échelon de proximité des établissements des essences (ÉPÉE), la plate-forme commissariat Est (PFC Est), un établissement du service d'infrastructure de la Défense (ESID), le Modèle:4e centre médical des armées (CMA) et un centre information recrutement des forces armées (CIRFA)<ref>La base de défense de Metz, Ministère des Armées, 2020.</ref>.
Jusqu'au Modèle:Date-, la ville était le siège de la zone de défense et de sécurité Est. La réforme des régions a transféré le siège à Strasbourg mais les services de la préfecture restent localisés à Metz.
Metz est l’une des sept villes françaises disposant d’un Gouverneur militaire, ce dernier réside dans le palais du Gouverneur.
Autres unités ayant tenu garnison à Metz et dans son agglomération :
- [[8e régiment d'artillerie|Modèle:8e d’artillerie]], 1835-1840 ;
- état-major du [[16e corps d'armée (Empire allemand)|Modèle:16e d’armée allemand]], 1890-1918 ;
- état-major de la [[Division (militaire)|Modèle:6e militaire]], Modèle:Date- jusqu’à sa dissolution dans les Modèle:Nobr ;
- état-major de la [[42e division d'infanterie (France)|Modèle:42e d’infanterie]], Modèle:Date- ;
- état-major de la [[2e division d'infanterie nord-africaine|Modèle:2e d’infanterie nord-africaine]], Modèle:Date- ;
- état-major de la [[7e division de cavalerie (France)|Modèle:7e de cavalerie]], Modèle:Date- ;
- état-major de la [[1re division de cavalerie à pied (France)|Modèle:1re de cavalerie]], Modèle:Date- ;
- état-major Modèle:1er de cavalerie, Modèle:Date-, composé des :
- [[9e régiment de dragons (France)|Modèle:9e de dragons]] ;
- [[11e régiment de chasseurs à cheval|Modèle:11e de chasseurs]] ;
- état-major de la Modèle:3e de chars de combat, Modèle:Date-, composée des :
- [[507e régiment de chars de combat|Modèle:507e de chars de combat]] ;
- [[509e régiment de chars de combat|Modèle:509e de chars de combat]] ;
- [[80e régiment d'infanterie|Modèle:80e d’infanterie alpine]], Modèle:Date- ;
- [[146e régiment d'infanterie|Modèle:146e d’infanterie de forteresse]], Modèle:Date- ;
- [[162e régiment d'infanterie|Modèle:162e d’infanterie de forteresse]], Modèle:Date- ;
- [[13e régiment de tirailleurs algériens|Modèle:13e de tirailleurs algériens]], Modèle:Date- ;
- [[39e régiment d'artillerie|Modèle:39e d’artillerie de région fortifiée]], Modèle:Date- ;
- [[61e régiment d'artillerie|Modèle:61e d’artillerie divisionnaire]], Modèle:Date- ;
- [[163e régiment d'artillerie|Modèle:163e d’artillerie à pied]], Modèle:Date- - Modèle:Date- ;
- [[163e régiment d'artillerie|Modèle:163e d’artillerie de position]], Modèle:Date- - Modèle:Date- ;
- [[402e régiment d'artillerie|Modèle:402e d’artillerie anti-aérienne]], Modèle:Date- ;
- [[2e régiment du génie|Modèle:2e de sapeurs-mineurs]], Modèle:Date- ;
- [[507e régiment de chars de combat|Modèle:507e de chars de combat]], Modèle:Date- - Modèle:Nobr ;
- Modèle:19e de chars de combat, Modèle:Date- - Modèle:Nobr ;
- Modèle:20e de chars de combat, Modèle:Date- - Modèle:Nobr ;
- Modèle:21e de chars de combat, Modèle:Date- - Modèle:Nobr ;
- Modèle:34e de chars de combat, Modèle:Date- - Modèle:Nobr ;
- centre mobilisateur Modèle:N°, Modèle:Date- - Modèle:Nobr (transféré à Vannes) ;
- dépôt des essences, construit en 1917, inutilisé à partir de 1985 et désaffecté en 2000<ref>« Metz: les citernes enterrées de l'ancien dépôt des essences », article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 6 novembre 2014.</ref> ;
- état-major du [[1er corps d'armée (France)|Modèle:1er corps d'armée]], 1976-1990 ;
- [[43e régiment de transmissions|Modèle:43e de transmissions]], en 1989, (à Montigny-lès-Metz, Modèle:2e à Metz)<ref>Les garnisons de la métropole sur le site armée française 1989.</ref> ;
- Modèle:6e de transmissions de zone de défense – réserve, en 1989, (à Montigny-lès-Metz) ;
- Modèle:47e de quartier général, en 1989, (à Montigny-lès-Metz) ;
- Modèle:1er groupe de livraison par air puis régiment de livraison par air, 1960-1997, (à Montigny-lès-Metz) ;
- [[151e régiment d'infanterie|Modèle:151e d’infanterie]], 1962-1990 (à Châtel-Saint-Germain) ;
- [[1re armée (France)|État-major de la Modèle:1re armée]], 1990-1993 (à Mercy-lès-Metz) ;
- Modèle:1er commandement logistique, 1972-1998 (à Montigny-lès-Metz) ;
- établissement régional du matériel de Metz (à Woippy) ;
- [[9e régiment de soutien aéromobile|Modèle:9e du matériel]], 1999-2005 (à Woippy) ;
- [[1er régiment du matériel|Modèle:1er du matériel]], 2005-2011 (à Woippy) ;
- détachement du [[8e régiment du matériel|Modèle:8e régiment du matériel]], 2011-2017 (à Woippy).
Politique environnementale
Usine d’électricité. Réseau de chauffage urbain. Le traitement des déchets, compétence de la Communauté d’agglomérations de Metz-Métropole, a été réorganisé sur un site unique de la ZAC de la Petite-Woëvre qui traite tout le processus d’élimination des déchets, depuis le Modèle:Nobr<ref>Une déchèterie flambant neuve Article web no 1864 du 5 juin 2008, Le Point.</ref>, une politique environnementale a été mise en œuvre. La certification ISO 14001 permet à tout organisme du secteur privé ou public doit respecter la réglementation en matière d’environnement pour se prémunir des sanctions pénales et financières et mettre en place des moyens techniques de prévention<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages et partenariats
La volonté d’échanger et de bâtir des événements culturels, économiques et historiques avec la ville de Luxembourg aboutit à un premier jumelage qui se concrétise en 1952 — c’est l’un des plus anciens en Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Metz et Trêves s’unissent et commencent à développer ensemble des relations privilégiées, en particulier dans les domaines culturel et sportif. Ce pacte d’amitié, donne naissance à l’idée d’une région « supra frontalière » affirmée par le maire Raymond Mondon et concrétisée par son successeur Jean-Marie Rausch. Réunies par la Moselle canalisée, les deux villes nourrissent des espoirs de prospérité commune. En 1990, ce jumelage connaît un nouvel essor à travers la naissance à l’eurodistrict Metz-Sarrebruck qui approfondit ce concept.
En 1960, Metz célèbre son mariage avec Gloucester, importante ville du sud-ouest de l’Angleterre qui recèle d’innombrables ressources culturelles. Son dynamisme permet plusieurs fois par an des échanges avec Metz. Le jumelage est bien vivant et se consolide d’année en année à travers des événements sportifs et culturels.
En Modèle:Date-, la ville de Karmiel en Israël, âgée seulement de 23 ans, s’unit à la ville millénaire de Metz. Une union concrétisée par une activité culturelle bouillonnante, qui se traduit, à l’initiative de la ville de Metz, par la construction d’un centre culturel français en 1990, bien pourvu en milliers de livres et films vidéo d’auteurs français. Karmiel semble très attachée à la langue française et propose à sa jeune population d’améliorer son expression en langue française et d’en découvrir les subtilités. Un échange entre jeunes Messins et Israéliens de Karmiel a connu un franc succès et permis la réalisation d’une étude sur l’utilisation de l’informatique au service de la commune. L’aide humanitaire et financière apportée par Metz durant la guerre du Golfe a aidé à souder les deux villes. En plus de leur amitié très vivante, les deux villes expriment une volonté réciproque d’aborder de nouveaux échanges sur les plans industriels et commerciaux.
Outre ces jumelages qui conduisent à développer des liens triangulaires, comme en témoignent les rencontres sportives, culturelles, économiques avec Trêves et Gloucester, Metz accueille chaque année de nombreuses délégations étrangères et a entrepris de s’investir en 1994 dans la reconstruction d’un village du Chouf au Liban.
Justice
Metz est le siège, notamment :
- de la Cour d'appel de Metz ;
- du tribunal de grande instance de Metz ;
- de la Chambre régionale des comptes du Grand Est.
Population et société
Démographie
Évolution de la population
En 511, lorsque Metz était la capitale de l'Austrasie, elle comptait environ Modèle:Nombre.
Le territoire communal de Metz a successivement absorbé<ref name="CassiM">Modèle:Cassini-Ehess</ref> :
- entre 1790-1794, Sainte-Agathe ;
- en 1906, Plantières Queuleu (Modèle:Unité) ;
- en 1907, Devant-les-Ponts (Modèle:Unité) ;
- en 1914, Le Sablon (Modèle:Unité) ;
- en 1961, Borny (Modèle:Unité), Magny (Modèle:Unité) et Vallières-lès-Metz (Modèle:Unité).
La population de Metz a augmenté régulièrement depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette croissance démographique n’a jamais été interrompue jusqu'au milieu des années 2000, même si elle était devenue très lente depuis les années 1970. Cela fait de Metz une exception parmi les grandes villes françaises qui ont presque toutes connu des périodes de recul démographique dans les années 1970 ou 1980.
La croissance de la ville s’est accompagnée d’une extension simultanée de son agglomération qui en absorbant celle d'Hagondange est devenue semblable a celle de Nancy. Avec Modèle:Unité en 2007 (délimitation 2010), elle forme la Modèle:21e urbaine française. L’agglomération de Metz s’est dotée d’une communauté d'agglomération (Metz Métropole) qui regroupe quelque Modèle:Unité<ref>L’institution présentée sur le site de Metz Métropole.</ref> en 2008.
L’aire urbaine de Metz compte Modèle:Unité (zonage 2010) faisant d'elle la Modèle:24e urbaine Française et la deuxième de Lorraine derrière Nancy (Modèle:20e avec Modèle:Unité).
Les limites de l’agglomération messine avoisinent désormais celles de l’agglomération thionvilloise, au sein du Sillon mosellan et forme une conurbation de Modèle:Unité à travers Modèle:Nobr<ref name="ReferenceA">Vers une redéfinition de l’agglomération messine, thèse de Patricia Zander, docteur en géographie, publiée en 1994</ref>.
Il existe une volonté politique de développer un vaste ensemble urbain appelé Sillon lorrain qui associe les agglomérations de Thionville, Metz, Nancy et Épinal, — idée déjà promue par les anciennes études prospectives de la Datar en mai 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>—, soit une entité de plus d’un million d’habitants.
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 40,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 26,6 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,84 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
La commune de Metz dépend de l'académie de Nancy-Metz (rectorat de l'académie de Nancy-Metz) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Moselle.
Pour le calendrier des vacances scolaires, Metz est en zone B.
Sur la commune de Metz, 106 établissements scolaires sont ouverts : 74 écoles, 14 collèges et 18 lycées.
Enseignement secondaire
La ville est dotée de quatorze collèges et quatorze lycées :
- collèges publics : Arsenal, Barbot, les Hauts-de-Blémont, Jules-Lagneau, François-Rabelais, Jean-Rostand, Taison, Georges-de-la-Tour (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Paul-Valéry, Paul-Verlaine et Philippe-de-Vigneulles ;
- collèges privés : Anne-de-Méjanès, la Miséricorde, et l'Institution de La Salle ;
- lycées d’enseignement général et technologique : Anne-de-Méjanès, de la Communication, de la Miséricorde, de La-Salle, Fabert (1804), Georges-de-La-Tour, Raymond-Mondon (hôtelier), Louis-de-Cormontaigne, Louis-Vincent et Robert-Schuman ;
- lycées professionnels : Alain-Fournier, de La-Salle, Jean-Victor-Poncelet et René-Cassin.
Recherche et enseignement supérieur
Modèle:Article détaillé Metz n’a renoué avec l’université qu’en 1970, à force de persévérance politique. Les Allemands avaient supprimé toute université à Metz lors de l’annexion de 1870. Un campus ouvert<ref group="Note">Les bâtiments sont disposés isolément sur un site verdoyant, essentiellement dévolu au piéton.</ref> a été créé dans le cadre naturel de l’île du Saulcy, tout près du centre-ville, malgré l’obstacle que constituaient les ouvrages aériens de l’A31. Progressivement, les sites de Bridoux et du Technopôle de Grigy à l’est de la ville ont été investis pour permettre le développement de l’université de Metz. Elle compte au total Modèle:Unité<ref>L’enseignement sur le site de Metz-Métropole.</ref> sur trois sites principaux et porte le nom d’université Paul-Verlaine. Au Modèle:Date-, l’institut polytechnique de Lorraine, les universités de Metz, Nancy-I et Nancy-II fusionnent pour créer l’Université de Lorraine. Un grand nombre d'écoles d'ingénieurs et d'établissements d'enseignement supérieur se sont implantés à Metz et plus particulièrement sur le Technopôle de Grigy :
- Arts et Métiers ParisTech (ENSAM), école d'ingénieurs à la pointe du génie mécanique et industriel. Fondée en 1780, l’ENSAM est une école qui comprend huit centres d’enseignement et de recherche, dont le plus récent est le CER franco-allemand de Metz ouvert en 1997 sur le Technopôle, en partenariat avec le Karlsruher Institut für Technologie, l’université technique de Dresde puis le Georgia Institute of Technology. Le CER accueille environ Modèle:Nobr.
- CentraleSupélec - Anciennement École supérieure d’électricité (Supélec)
- Institut d’administration des entreprises (IAE Metz - School of Management)
- Conservatoire national des arts et métiers
- École supérieure d’art de Metz (Ésamm)
- École nationale d’ingénieurs de Metz (Énim)
- Institut supérieur franco-allemand de techniques, d’économie et de sciences (ISFATES)
- Institut supérieur d’électronique et d’automatique (ISEA)
- École supérieure des ingénieurs des travaux et de la construction de Metz (ÉSITC)
- Institut européen d’écologie
- Georgia Tech Lorraine, antenne européenne du Georgia Institute of Technology d’Atlanta (Géorgie) États-Unis ; cursus franco-américain
- École supérieure internationale de commerce
- École d’enseignement supérieur en management de la chaîne logistique et des achats, et ingénierie d’affaires (ESIDEC)
- Institut régional d’administration (IRA)
- Centre d’innovation et de recherche franco-allemand associé de Metz (CIRAM)
- Pôle de compétitivité matériaux innovants produits intelligents (MIPI)
- Mewo, école privée de formation
- SupFormation, école privée de formation
- Metz Numeric School (MNS), école privée de formation
- Negociance (NBS), école privée de formation
- Centre de formation des enseignants de la musique de Lorraine (CeFEdeM de Lorraine).
La ville accueille déjà des centres de recherche comme le Centre d'innovation et de recherche franco-allemand associé de Metz et va élargir le nombre de ses structures de recherche avec l'ouverture prochaine de l'institut Lafayette et à Modèle:Nobr la construction de l'institut de recherche technologique M2P<ref>http://www.irt-m2p.eu/UserFiles/File/m2p-moselle-une-juin2013.pdf</ref>.
Projets :
- Dans le cadre des compensations devant être accordées par suite de la fermeture de la base aérienne 128 Metz-Frescaty, la ville a étudié avec le ministère de l'Enseignement supérieur la mise en place d’une Modèle:5e nationale vétérinaire sur le site : le projet a été jugé non intéressant et surtout difficilement réalisable.
Vie universitaire
"Étudiant dans ma ville"<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont des journées d’accueil des étudiants organisées par la mairie de Metz. Dans plusieurs endroits de la ville, sont présentées des informations et démarches indispensables pour bien vivre son année universitaire : cursus, logement, transports, loisirs, bourses… Ces villages associatifs sont accompagnés d'animations comme des repas, concerts ou encore des défilés, par exemple celui des étudiants d'écoles d'ingénieurs (Gadzarts).
La fête de la science a lieu en Lorraine afin de découvrir la science de manière ludique et gratuitement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La journée d’accueil des chercheurs propose aux chercheurs la découverte de leur nouvelle ville, Metz Métropole les accompagnant dans leurs démarches administratives, leur recherche de logement, etc.
« Devine qui vient manger dimanche » : chaque année au cours du mois de février, des familles messines invitent un étudiant étranger à un repas dominical.
Le concours national annuel de l’OVE encourage les étudiants eux-mêmes à faire des recherches sur les conditions de vie des étudiants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Divers sujets et aspects thématiques sont éligibles (cursus, financement de la vie étudiante, manières d’étudier, gestion du temps, hébergement, restauration, alimentation, pratiques culturelles et sportives, citoyenneté, mobilité étudiante, santé, etc.). Il s’adresse aux étudiants ayant soutenu avec succès un mémoire (d’un niveau au moins égal à la maîtrise) ou une thèse portant sur les conditions de vie étudiante, quelle que soit la discipline étudiée.
« Université de la Grande Région » existe depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l’Union européenne soutient un projet transfrontalier dont le but est de créer un espace commun d’enseignement supérieur dans la Grande Région. Conçu pour une durée de trois ans et demi, il regroupe les universités de Sarrebruck, de Liège, de Luxembourg, de Metz, de Nancy, de Kaiserslautern et de Trèves<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Le centre hospitalier régional de Metz-Thionville comporte huit sites dont cinq dans l'agglomération messine, qui sont les hôpitaux de Mercy, Félix Maréchal et Femme, Mère, Enfant à Peltre ainsi que les maisons de retraite « le Parc » et « Saint-Jean ». Il dispose d'une capacité d'accueil de Modèle:Nombre lits<ref>Les sites et accès sur le site du CHR</ref>.
Les hôpitaux privés de Metz (HPM) comptent cinq sites à Metz, les hôpitaux Robert Schuman, Belle-Isle, Sainte Blandine et les résidences Sainte-Claire et Sainte-Marie, et disposent d'une capacité d'accueil de Modèle:Nombre lits<ref>Présentation des HPM sur le site officiel</ref>.
L'hôpital clinique Claude-Bernard est un établissement médico-chirurgical privé<ref>Site de l'Hôpital Clinique Claude Bernard</ref>.
La ville comprend également l'hôpital Legouest, hôpital militaire et civil<ref>Site de l'Hôpital Legouest</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Modèle:Catégorie détaillée La ville de Metz propose de nombreuses manifestations culturelles et festivités tout au long de l'année des festivités :
- Chaque été de fin juin à début septembre : Festival international des arts numériques Constellation de Metz. Le festival explore et investi le patrimoine de la ville de Metz qui sert de support, d’inspiration ou de moyen d’expression à la création contemporaine proposant ainsi une vision nouvelle du patrimoine messin. Les parcours artistiques (Pierres numériques, Art & Jardins, Street Art) se dessinent au fil des créations, instaurant un dialogue et tissant des liens entre les visiteurs et le patrimoine qui les abrite. Ils sont une ode à la découverte de Metz et à sa dimension créative.
- Le 3 février, jour de la saint Blaise, un grand pèlerinage traditionnel est effectué à l'église Saint-Eucaire, au quartier Outre-Seille et rue des Allemands<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fin février, le Parc des expositions de Metz-Grigy accueille le salon des loisirs créatifs Créativa, et le salon Chocolat et Gourmandises. - En avril, le festival Le Livre à Metz se tient place de la République<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le mois de mai s'ouvre sur la Foire de mai, Modèle:Nobr est la Modèle:472e et rassemble Modèle:Nobr sur plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 8 mai se déroule la marche Metz-Nancy ou Nancy-Metz. - En août, la fête de la mirabelle comprend des concerts, spectacle, l'élection de la reine de la mirabelle, spectacle pyrotechnique<ref>Modèle:Lien web.</ref>...
- Début septembre, les montgolfiades, une manifestation aérostatique, se déroule au plan d’eau de Metz.
- Début septembre, la fête de l'eau sur le plan d'eau et les berges de la Moselle
- En octobre a lieu la Foire internationale.
- De fin novembre au 31 décembre se tient le marché de Noël de Metz, réparti entre différents sites : parvis de la gare, places Saint-Louis, Saint-Jacques, de Chambre, d'Armes (avec la grande roue), place de la Comédie, jardin de l’Esplanade, et place de la République.
Avec 150 chalets en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le marché de Noël de Metz est, en termes de fréquentation, le deuxième de France après Strasbourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la place de la République entièrement piétonne — se trouvent des attractions pour enfants, une patinoire extérieure ainsi que la Féérie de glace (regroupement de sculptures de glace sur le thème des personnages Disney)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La grande roue s'y trouvait de 2010 à 2014 avant d'être relocalisée place d'Armes, à côté de la cathédrale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. - Quelques jours avant les fêtes, l'Église Saint-Pierre-aux-Nonnains devient le théâtre de la Grande Escroquerie de Noël, un marché de Noël alternatif réunissant des artistes et artisans locaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En mai, Le TransFestival Passages
- En juillet, le Festival d'arts de rue, Hop Hop Hop
-
Nef et chœur de la cathédrale Saint-Étienne.
-
Martin Veyron au festival Le Livre à Metz.
-
Grande roue à Metz.
-
Metiz'Art.
Sports
Équipements sportifs
Modèle:Article détaillé Le sport à Metz est principalement dominé par deux disciplines : le football (FC Metz) et le handball féminin (Metz Handball). Il existe néanmoins des clubs d’autres disciplines évoluant au niveau national. La ville dispose d’équipements sportifs nombreux et de qualité.
Complexe Saint-Symphorien
Le palais des sports Saint-Symphorien, était avec le stade tout proche, dans les Modèle:Nobr, l’unique complexe affecté aux rencontres sportives. Après un incendie dévastateur en 1999, il a été entièrement rénové. Agrandi, la grande salle est aujourd’hui adjointe de multiples autres espaces affectés à des sports en particulier comme le patinage et le tennis de table. Le Metz Tennis de Table (Metz TT) est à ce propos le plus grand club de l'Est avec 350 licenciés et le seul club de France à posséder deux équipes dans des championnats professionnels<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aux abords du bâtiment s’est progressivement établi un skate-parc. Les pistes cyclables le relient à la ville et au plan d’eau.
Stade Saint-Symphorien
Le stade de football Saint-Symphorien peut accueillir un peu plus de Modèle:Unité assis dans sa configuration normale, mais également des concerts demandant de grandes capacités d’accueil. Un projet d'agrandissement est actuellement à l’étude pour augmenter sa capacité et éventuellement par la suite, l’insérer dans un complexe commercial et hôtelier<ref>projet-grenat-2010</ref>.
Palais omnisports Les Arènes
Le palais omnisports Les Arènes inauguré en 2002 est un complexe polyvalent muni d’une grande salle d’une capacité de Modèle:Unité assises en gradins, plus la fosse<ref name="mairie-metz.fr" />, permettant d’accueillir des événements sportifs et artistiques (chanteurs, musique, patinage, festival…) nationaux et internationaux. Outre des locaux techniques, d’accueil et administration de Modèle:Unité, le bâtiment dispose d’une grande salle de Modèle:Unité, une salle d’échauffement de Modèle:Unité, une salle de gymnastique artistique de Modèle:Unité, une salle de gymnastique rythmique, une salle de danse et de kendo, une salle d’arts martiaux, une salle de baby-gym, une salle de musculation et un centre médico-sportif. Ce palais omnisports a accueilli des manifestations sportives comme la coupe Davis, les championnats de France de gymnastique, le championnat du monde féminin de handball 2007, le championnat du monde masculin de handball 2017, le Tournoi de tennis de Moselle et de nombreux concerts.
Skatepark-Bowl
Le skatepark-Bowl affecté aux sports de glisse sur bitume est situé près du parc de la Seille et fut inauguré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est construit autour du bowl qui existe depuis 2006. Il consiste en une surface totalement lisse et unie, conçue en relief sous le niveau du sol, pourvue de crevasses, virages serrés et rampes adaptés à la pratique du be-cross et du skate-board essentiellement. Ce parc est bordé d’une tribune d’une centaine de places et comporte neuf modules et le bowl<ref>« Ouverture d’un street park », article paru dans Vivre à Metz, no 335, juin 2008, Modèle:P.8.</ref> sur Modèle:Unité.
Anneau de Metz
L’Anneau de Metz, outre plusieurs stades extérieurs présents dans l’agglomération, une nouvelle salle de Modèle:Unité, de couleur orange, a été inaugurée le Modèle:Date-. Située à l’est de la ville, à une extrémité du quartier de Borny, elle constitue un lieu unique dans le Grand Est<ref>Article du 4 décembre 2008, Nouvelle halle d’athlétisme à Borny, journal internet local La Semaine</ref> car entièrement affectée à l’athlétisme et couverte. Une piste de deux cents mètres sur six couloirs, une piste de soixante mètres, un sautoir à la perche, l’un pour la longueur, l’autre pour le triple saut et une aire pour le lancer de poids, des gradins capables d’accueillir mille personnes dont 491 assises. La ville y organisera un marathon annuel à partir de 2010.
Stade de rugby
La ville possède le stade de rugby de La Grange-aux-Bois qui est utilisé par le Rugby club de Metz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parcours de golf
Cinq parcours de golf sont situés dans un rayon de Modèle:Nobr du centre-ville, dont le golf de Metz-Technopôle situé entre le parc des expositions et la faculté du technopôle.
Équipements de sports nautiques
Pour les sports nautiques, c'est sur un site à proximité du centre historique de Metz, entre le Temple neuf et l’île du Saulcy, que se côtoieront initiés ou simples curieux venus découvrir les sports d'eaux vives. Le Bassin de la Pucelle, bassin artificiel d'eau vive est ennoyé deux fois par semaine à la suite de l’ouverture de vannes d’où se déverse l’eau du plan d’eau (débit de classe 2 en général) et sert de parcours de canoë et de kayak<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est muni pour le public, de larges berges, de promontoires et de quais tout au long de sa course et a l’avantage d’être situé à proximité du campus de l’île du Saulcy. Il permet donc d’animer régulièrement le quartier. Le deuxième championnat du monde universitaire de canoë-kayak en eau vive s’y est déroulé en 1998, puis plus récemment les Modèle:5e et Modèle:6e du championnat de France N1 de Slalom (canoë-kayak) en 2009. En 2011 ont eu lieu les Championnats de France Canoë-Kayak multi-discipline, et tous les ans le « Rodéo Metz Challenge », compétition nationale de kayak freestyle.
Sur le plan d’eau Saint-Symphorien, on pratique l’aviron, le canoë-kayak, le ski nautique, la plongée, le pédalo. Les Régates messines<ref>Le plus ancien club sportif de Metz en activité célébrera ses 150 années d'existence en août 2011 [3].</ref>, club de la championne du monde Christine Gossé, médaille de bronze aux jeux olympiques d’Atlanta, s’y adonnent à leurs prouesses. Ce club a terminé Modèle:8e sur 251 en 2008 au classement des clubs de la FFSA.
Piscines
La piscine olympique Lothaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en face des Arènes, de l’autre côté des Jardins Jean-Marie-Pelt (Anciennement parc de la Seille) dont la vue donne sur les plantations de vignes, de houblon, et autres plantes aromatiques à l’ouest de la Seille découverte et sur les hauteurs de Queuleu à l’est. Cet équipement est entouré à l’extérieur d’une plage, d’un terrain sous-baissé affecté aux jeux de balle, de deux city-stades, tables de ping-pong et pistes cyclables reliant le centre et les autres quartiers.
La piscine de Belletanche<ref>Modèle:Lien web.</ref> est située entre le lycée Robert-Schuman (qui dispose de son propre bassin) et la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Moselle. Coiffée d’un dôme, cette piscine possède un bassin de Modèle:Nobr et un grand bassin pour enfants, particulièrement agréable pour les nourrissons, des toboggans, des fontaines. Ses parois s’ouvrent par beau temps sur une plage extérieure.
La piscine du Square-du-Luxembourg est la première piscine de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui se trouve quant à elle à proximité du campus du Saulcy, au bord de la Moselle. Un bassin unique à descente progressive permet aux enfants d’évoluer dans un espace séparé.
Compétitions
Le tournoi de tennis de Moselle, tournoi international inscrit au calendrier ATP depuis 2003, au palais omnisports Les Arènes, et à partir de Modèle:Nobr. Il a lieu au Parc des Expositions de Metz Métropole.
Médias
Presse
- Le Républicain lorrain
- La Semaine
- Metro quotidien gratuit édité depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Le Modèle:Date-, le journal, qui n'était disponible que sur Internet depuis le Modèle:Date-, fusionne avec LCI. Ce qui provoque sa disparition.
- Groupe BLE Lorraine, média et think tank lorrain généraliste créé en septembre en 2008
- Tout1nfo, le journal gratuit du Républicain lorrain. Il a cessé de paraître en Modèle:Date-<ref>Arrêt de la diffusion de Tout1nfo</ref>
- La municipalité édite depuis Modèle:Date- un bulletin d’information mensuel intitulé Metz Magazine. Il remplace l’ancien Vivre à Metz.
- Club de la Presse et de la Communication de Metz-Lorraine : association de journalistes.
Radio
- 89.2 RPL Radio : radio associative basée à Peltre, au sud de Metz.
- 92.8 Direct FM : radio locale commerciale messine dont les studios se trouvent au siège du FC Metz.
- 97.6 Europe 2 Lorraine, programme local d'Europe 2 réalisé depuis le tiers-lieu Bliiida à Metz<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- 98.5 France Bleu Lorraine Nord : radio locale publique du nord lorrain, plus précisément de la Moselle. Ses studios se trouvent au 5 rue d'Austrasie.
- 99.0 RFM Est : programme local nancéien de RFM.
- 101.1 Nostalgie Lorraine : antenne locale messine de Nostalgie<ref>Fiche de Nostalgie Lorraine sur SchooP</ref>. Elle est émise également à Nancy sur 95.3 FM et à Commercy sur 95.4 FM<ref>Ces 2 fréquences diffusent le programme local messin et les infos locales réalisées depuis des studios nancéens.</ref>.
- 102.0 RCF Jérico Moselle : radio locale messine à vocation religieuse<ref>À ne pas confondre avec l'autre Radio Jérico nancéenne qui s'est depuis affiliée au réseau RCF. Celle-ci s'appelle aujourd'hui "RCF Lorraine Nancy".</ref>.
- 103.0 Chérie FM Lorraine : antenne locale messine de Chérie FM<ref>À noter qu'à Nancy, Chérie FM est franchisée avec la radio "RDS"</ref> aussi diffusée à Verdun sur la même fréquence<ref>Fiche de Chérie FM Lorraine sur SchooP</ref>.
- 103.4 Fun Radio Lorraine : antenne locale nancéenne de Fun Radio<ref>Site web de Fun Radio Lorraine</ref>.
- 106.1 Radio Campus Lorraine : radio associative étudiante réalisée à Nancy et Metz.
- 107.3 NRJ Lorraine : programme local lorrain d'NRJ réalisé depuis Metz<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Webradio
Metz dispose de M57 Radio : Cette webradio a disparu en 2012<ref>"M57 Radio" sur radioscope.fr</ref> et la BLE Radio<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la radio du Groupe BLE Lorraine, radio associative généraliste qui s’intéresse à la Lorraine et à son actualité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Télévision
- France 3 Lorraine : chaîne locale publique basée à Nancy mais décrochant sur Metz pour une édition du 19/20 consacrée à l'actualité messine.
- RTL9 Est décrochages régionaux d'RTL9 sur la Lorraine en hertzien analogique à partir de l'émetteur de Dudelange (Luxembourg), jusqu'au Modèle:Date-.
- Moselle TV, chaîne télé locale depuis 2010, accessible par la TNT.
- Air, l'autre télé, chaîne régionale sur une partie de la Lorraine en numérique hertzien terrestre à partir de l'émetteur de Dudelange (sur le canal laissé vacant par RTL9). Le Modèle:Date-, elle cesse ses programmes en laissant une image fixe à l'antenne après un dépôt de bilan<ref>"La chaîne francophone «Air-TV» dépose le bilan" sur lessentiel.lu</ref>.
Le principal site de diffusion TNT sur l'agglomération messine est celui de Luttange. Parmi les chaînes terrestres, il émet France 3 Metz et Mirabelle TV<ref>Emetteurs TNT en Moselle sur le forum de tvnt.net</ref>.
Chanson
Le nom de la ville apparaît dans plusieurs chansons :
- L'Artilleur de Metz, chant militaire faisant référence à la fameuse école d’artillerie<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- en 1975, Le Buffet de la gare de Metz, de Bernard Lavilliers, dans l'album Le Stéphanois ;
- en 2005, Le Blues de Metz, de Matthieu Chedid, dans l'album En tête à tête<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>http://www.greatsong.net/PAROLES-M-MATHIEU-CHEDID,LE-BLUES-DE-METZ,101001044.html</ref> ;
- en 2009, L'Inconnu de Metz, de Stéphane Cadé, dans l'album Cityrama.
Cultes
À Metz, comme dans le département de la Moselle, les dispositions juridiques de la loi du concordat de 1801 demeurent en application<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culte catholique
24 édifices religieux sont présents sur le territoire de la commune de Metz : Modèle:Colonnes
Culte orthodoxe
La paroisse des Trois-Saints-Hériarques-Basile-le-Grand-Grégoire-le-Théologien-et-Jean-Chrysostome dispose de la chapelle annexe de l'église Saint-Eucaire, rue des Allemands<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est autrefois dépendante de l'archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale, longtemps une juridiction du patriarcat œcuménique de Constantinople mais dont l'archevêque décide en septembre 2019 de rejoindre le patriarcat de Moscou. Comme d'autres paroisses et communautés refusant cette décision, elle est depuis fin 2019, et à la suite d'un vote de la paroisse, rattachée au Vicariat de tradition russe auprès de la métropole orthodoxe grecque de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui lui permet de rester fidèle au patriarcat de Constantinople.
La paroisse Saint-Martin-et-Saint-Silouane, située rue Saint-Gengoulf<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dépend de la métropole orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale.
Culte protestant
- Armée du salut<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Église de la confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine (EPCAAL) ;
- Église réformée d'Alsace et de Lorraine (ERAL);
- Église évangélique méthodiste de France. L'union de l’Église évangélique méthodiste de France dispose d'une église située rue Charles-Abel ;
- Église évangélique pentecôtiste. Les Assemblées de Dieu de France possèdent une salle, rue Clotilde Aubertin ;
- Église évangélique baptiste, située rue Goulon ;
- Église protestante évangélique le Colombier, rue de la Passotte ;
- Mission évangélique de Metz, rue Maurice Barrés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culte néo-apostolique
Une église néo-apostolique est située près du Parc des Expositions, rue de la Grange aux Bois. Il s'agit de la plus grande église néo-apostolique de France avec une capacité d'accueil d'environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres mouvements chrétiens
- L'église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, 11 rue Maurice Bompard ;
- Une salle du Royaume des Témoins de Jéhovah, rue des Œillets.
Culte israélite
En 2000, la communauté juive de Metz a célébré le Modèle:150e de sa synagogue consistoriale, inaugurée le Modèle:Date-. La synagogue de Metz, située dans la rue du Rabin-Élie-Bloch, est aussi un centre hébraïque réputé<ref>La Communauté israélite de Metz et sa synagogue</ref>.
Culte musulman
Le permis de construire de la Grande mosquée de Metz a été paraphé le Modèle:Date-<ref>Grande Mosquée : le permis est signé, Le Républicain lorrain, 24 août 2019</ref> par Dominique Gros, elle se trouvera dans le quartier de Borny<ref>Grande Mosquée : bientôt la première pierre, Le Républicain Lorrain, 5 février 2020</ref>,<ref>Grande mosquée de Metz : 10 ans de patience, France Bleu, 14 février 2020</ref>, la salle de prière pourra accueillir plus de 1 500 fidèles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Deux autres mosquées existent déjà sur le territoire communal :
- la mosquée Al-Fath à Borny;
- la mosquée turque CIMG à Bellecroix;
Une autre mosquée est implantée sur la commune voisine de Woippy, à proximité immédiate du quartier messin de la Patrotte Metz-Nord. La ville dispose aussi de plusieurs salles de prières.
Culte bouddhique
Metz dispose d'un lieu d'enseignement bouddhiste, le centre Kadampa Dharmachakra, situé dans le quartier du Sablon. Lieu de méditation et d'enseignement bouddhiste, le centre a été fondé par Guéshé Kelsang Gyatso en 2003<ref>Centre bouddhiste Kadampa Dharmachakra sur bouddhismemetz.org.</ref>. Plusieurs autres associations bouddhistes sont référencées sur Metz.
Économie
Activités économiques
Parmi les secteurs économiques représentés à Metz, citons la métallurgie, la pétrochimie, l’automobile, la logistique, le commerce<ref>Modèle:Lien web.</ref>…
La technopole de Metz (le terme masculin technopôle (sic), encore employé localement par certains, a été refusé dès 1988 par l'Académie française, qui n'admet que la technopole ou le pôle de technologie) est situé au sud-est de la ville, et accueille 230 implantations et Modèle:Unité qui se répartissent en trois pôles : les entreprises de pointes liées à la télécommunication et à l’information, les grandes écoles et universités, et le centre d’affaires constitué du World Trade Center Metz-Saarbrücken et du Centre international de congrès. À proximité se trouve le parc d'activité commerciale Metzanine.
Le centre Saint-Jacques inauguré en 1976 a été construit en lieu et place de l’ancien quartier Saint-Jacques, dont ont été conservées les maisons sur son pourtour. C’est un centre commercial qui comprend cent vingt boutiques<ref>Site web du Centre Saint Jacques</ref>, un supermarché Auchan (ex Simply Market), un parking souterrain de Modèle:Unité, et un hôtel-restaurant Novotel situé en centre-ville.
Le centre commercial Muse, inauguré en 2017 est situé à proximité immédiate du centre Pompidou-Metz. Il s'étend sur Modèle:Unité et comprend plus d'une centaine de boutiques dont certaines sont totalement inédites.
La zone Actisud, plus importante zone d’activité commerciale de la région est située en périphérie de la ville, sur les communes de Moulins-lès-Metz, Augny et Jouy-aux-Arches, avec de multiples enseignes à proximité de la Nationale 57, dont le centre commercial Waves Actisud.
Metz accueille le siège de la chambre de commerce et d'industrie Moselle Métropole Metz qui gère la zone d’Ennery et le CFA, ainsi que le Nouveau Port de Metz, (Modèle:1er fluvial céréalier français)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le port de Metz-Mazerolle et le port fluvial de Thionville.
Usine d'électricité de Metz (UEM) est l'entreprise locale de distribution d'électricité et de gaz.
Le Groupe PSA est le premier employeur privé de l'agglomération avec ses deux usines à Borny et Trémery.
Le Pays messin est aussi traditionnellement une région de culture et production de la mirabelle en Lorraine, la ville de Metz donnant son nom à l’une des deux principales variétés du fruit.
La ville de Metz compte parmi les quatre principales villes du Sillon Lorrain avec Nancy, Épinal et Thionville, qui forment une aire de plus d’un million d’habitants.
Metz est par ailleurs l’une des quatre villes membres du QuattroPole avec Luxembourg, Trèves (Trier) et Sarrebruck (Saarbrücken). Ce réseau transfrontalier favorise la coopération interurbaine.
Enfin, Metz et sa voisine mosellane Thionville ont rejoint en 2007 une troisième coopération transfrontalière, LELA, renommée LELA+ à cette occasion. LELA+ s'appelle Tonicités depuis Modèle:Date-<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Ce réseau de villes ayant pour but le développement transfrontalier de la région regroupe ainsi Luxembourg, Esch-sur-Alzette, Longwy et Arlon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À noter que l’économie du pays messin est liée à celle du Luxembourg : Modèle:Nombre y travaillent actuellement. On estime qu’ils seront Modèle:Unité transfrontaliers en 2030<ref>SMOT, schéma de mobilité territoriale à l’attention des transfrontaliers, site du conseil régional de Lorraine.</ref>,<ref>Présentation du SMOT le 8 janvier 2009 sur le site GouvActu AdmiNet.</ref>.
Cadre de vie et tourisme
Metz a été l’une des premières villes françaises à mettre en place un périmètre piétonnier en centre-ville, développant le concept d’écologie urbaine à l'instigation de Jean-Marie Pelt. Le plateau piétonnier s’étend sur un linéaire de Modèle:Unité<ref>Magazine Ville et Transports no 442, Modèle:P..</ref>. La cité laisse ainsi mieux se découvrir ses maisons médiévales, ses arcades, ses boutiques nombreuses et renommées<ref>Association Metz la commerçante</ref>, son plan d’eau, ses promenades fleuries, Saint-Pierre-aux-Nonnains (l’une des plus vieilles églises d’Europe), sa cathédrale majestueuse aux vitraux du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} aux passants, amateurs de culture ou de shopping.
Au cœur de la ville, la place Saint-Jacques située non loin de l’emplacement du forum gallo-romain et la vaste place de la République qui ouvre sa perspective sur le paysage du mont Saint-Quentin à travers le jardin régulier de l’Esplanade, constituent deux des lieux les plus passants et animés (cafés, cinémas, etc.). Sous l’esplanade est aménagé un important parc de stationnement souterrain (d’une capacité de Modèle:Unité) depuis les Modèle:Nobr où une galerie bordée de commerces relie l’Arsenal aux Galeries Lafayette. Les travaux en cours d’achèvement recréent un plateau multimodal et piétonnier de près de Modèle:Unité transformés et bénéficiant du transfert des voies de transit en sous-sol.
Quelques centaines de mètres en contrebas de l’Esplanade, le port de plaisance est installé sur le quai des Régates du plan d’eau. Disposant d’une capacité de soixante emplacements, il a reçu en 2008 le Pavillon bleu pour la variété des activités nautiques proposées, la qualité et le confort des installations mises à la disposition des plaisanciers (l’investissement est à hauteur de Modèle:Unité d’euros par la Ville), ainsi que pour sa situation en quasi centre-ville.
Le camping de Metz, ouvert de mai à septembre, est situé au bord de la Moselle, sur une superficie totale de Modèle:Unité dont Modèle:Unité sont réservés aux Modèle:Nobr des campeurs<ref>Terrain de camping municipal Metz plage.</ref>.
La ville a été récompensée par un Grand Prix et dispose des quatre fleurs au Modèle:Nobr du concours des villes et villages fleuris<ref>Source : Villes et villages fleuris</ref>.
Le New York Times a classé Metz à la Modèle:39e des destinations à visiter en 2009<ref>Source</ref>, une recommandation qui doit beaucoup à l’ouverture du centre Pompidou-Metz et à la richesse architecturale de la ville.
Culture locale et patrimoine
Le secteur sauvegardé de Metz n’a été instauré qu’en 1985<ref>Au moment des premières expériences de secteurs sauvegardés dans les Modèle:Nobr, les prises de position de François Sorlin défavorables à Metz ont aiguisé l’appétit des promoteurs immobiliers. Grandeur et misère du patrimoine d’André Malraux à Jacques Duhamel, extrait, Ministère de la Culture.</ref>, décision tardive par rapport à d’autres villes françaises. La ville de Metz s'est depuis engagée dans une procédure d'extension et de révision de ce secteur sauvegardé qui passe de Modèle:Unité. Le plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé a été mis en révision par arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La pierre de Jaumont, pierre emblématique du Pays messin, extraite à quelques kilomètres de Metz, constitue une grande partie des monuments de la ville, notamment ceux du centre-ville. La couleur ocre orne en conséquence une grande partie des monuments de la cité messine. Toutefois, à cause de la pollution automobile, la pierre de Jaumont a tendance à se noircir au fil du temps, ce qui nécessite de réguliers travaux de nettoyage, pour éviter de donner un aspect austère à la ville et à ses monuments.
Le regain d’intérêt pour l’architecture 1900 et notamment le legs allemand, depuis les Modèle:Nobr, s’est accompagné de recherches, et de récentes publications ont vu le jour<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 2007, la ville de Metz, par la voix de son maire d’alors, Jean-Marie Rausch, a proposé la candidature de son quartier impérial wilhelmien à l’Unesco au titre des sites du patrimoine mondial de l’humanité<ref>"Quartier impérial de Metz", http://tout-metz.com/, 9 juin 2007.</ref>.
Avec l’impulsion que représente le projet du centre Pompidou-Metz, ville de la Grande Région, Metz a participé au programme de l’année européenne de Luxembourg et grande région [[Capitale européenne de la culture|capitale européenne de la Modèle:Nobr]].
Le Modèle:Date-, le ministère de la Culture et de la Communication a décerné, à l'unanimité et avec les félicitations du jury, le label Ville d'art et d'histoire à la Ville de Metz. L'obtention de ce label marque l'engagement de la ville de Metz de passer d'un stade de sauvegarde et de restauration de son patrimoine bâti à un stade de valorisation et d'animation du patrimoine dans son acception la plus large.
Le Modèle:Date- le centre-ville de Metz (Quartier impérial inclus) est retenu par le Comité des biens français du Patrimoine mondial en vue d'un classement potentiel au Patrimoine mondial de l'Unesco<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Depuis 2017, la Ville de Metz organise le festival international des arts numériques Constellations de Metz, chaque été, de fin juin à début septembre.
Langue
Metz et ses environs proches ont depuis le Moyen Âge été d’expression francophone et romane. Les grandes invasions du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle virent l'installation des Francs rhénans dans la région gallo-romaine – où étaient majoritairement parlées des langues celtiques et le latin – amenant leur langue, le francique, ancêtre du francique lorrain de la Moselle germanophone. Cependant, on peut supposer que le francique n'était réellement d'usage à Metz que parmi l'élite franque, au même titre que le latin, et non parmi la grande majorité de la population.
Autour de l'an mil, on a déterminé que la frontière linguistique entre parlers romans (langue d'oïl) et germanique langues franciques) était déjà située à l'est de la ville et passait par Vigy. Cependant, la ville ne pouvait ignorer la langue de ses voisins et a de tous temps servi de trait d’union entre les deux zones linguistiques. Par exemple, comme l'atteste un vers de la guerre de Metz (1324), les Messins savaient fort bien utiliser l'allemand lorsqu'il le fallait. La pratique de l’allemand y est donc fréquemment attestée, sans qu’on puisse pourtant parler d’un bilinguisme généralisé. Ainsi, beaucoup de paraiges et maîtres-échevins de Metz étaient bilingues<ref name="Alain Simmer" />. De même qu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, certains documents officiels étaient publiés à Metz en allemand et en français<ref>Les Cahiers Lorrains, Modèle:Numéro avec majuscule, 1930</ref>.
On note aussi l'existence d'un patois particulier à la ville de Metz au Moyen Âge, le Metzer Platt, issu de l'immigration des lorrains germanophones de l'actuelle Moselle-est et du Thionvillois<ref>Modèle:Lien web.</ref> : il constituait une combinaison des trois variantes du francique lorrain (le luxembourgeois, le mosellan et le rhénan). Par ailleurs, le latin gardait toujours sa valeur de langue « officielle », même dans un milieu marqué par le bilinguisme<ref name="Alain Simmer">Peuplement et langues dans l'espace mosellan de la fin de l'Antiquité à l'époque carolingienne, Mémoire de thèse d'Alain Simmer, 2013.</ref>.
D'après Ernest de Bouteiller, le français, tel qu'il était parlé à Metz au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avait des différences ou, d'après les puristes, des défauts de prononciation (par rapport au français standard), qui lui conféraient un caractère particulier et frappaient les étrangers<ref name="dict. topo. Bouteiller" />.
Patrimoine
Patrimoine civil
- les thermes romains, datant de l’époque gallo-romaine ;
- l’amphithéâtre, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, détruit ;
- l’hôtel Saint-Livier, {{#switch: XIII
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- l’hôtel de la Bulette, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l’hôtel de Heu, {{#switch: XV
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- l’hôtel de Gargan, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l’hôtel de Burtaigne, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l’hôtel de Gournay, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l'hôtel d'Arros, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- la maison de Rabelais, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (détruite dans les années 1960 pour laisser place à un square) avec sa chapelle Saint-Genest, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- la maison des Têtes, construite en 1529 ;
- la grange Chèvremont, {{#switch: XVI
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}} ;
- la grange des Antonistes, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l’opéra-théâtre, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (plus ancien théâtre de France encore en activité) ;
- le marché couvert, palais épiscopal inachevé à la Révolution et transformé par Jaunez ;
- le monument aux morts de style Art déco de Metz, inauguré en 1935. Cette œuvre monumentale de Paul Niclausse représente une mère assise, grave, les yeux fermés et portant sur ses genoux son fils nu : il s’agit là de l’interprétation laïque d’une pietà. Elle a été très remaniée au cours des guerres et annexions diverses.
Places
- la place Saint-Jacques, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> supposée occuper l'emplacement du forum gallo-romain ;
- la place de Chambre, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle remaniée côté cathédrale au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; plus ancienne place de la ville à avoir gardé en majorité sa morphologie d'origine ;
- la place Saint-Louis, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; de forme triangulaire, avec ses maisons à arcades qui, adossées au rempart médiéval, ont conservé leur mur gouttereau typique de l’architecture messine, et parfois aussi leurs créneaux à la façon des palais lombards ;
- la place des Charrons n'était qu'une rue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; elle présente une des rares façades de style et d’époque Renaissance à Metz ;
- la place Mazelle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, très fortement remaniée aux {{#switch: XXI
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}}
}} ; ancien "marché" (macellum) situé entre les fortifications, l'ancien lit de la Seille (rues Haute-Seille et des Tanneurs) et le quartier Outre-Seille ;
- la place d’Armes, la place Jean-Paul II (anc. place de la Cathédrale) et la place Saint-Étienne forment une composition de places articulées autour de la cathédrale, due au projet de l’architecte Jacques-François Blondel en 1764<ref>Places et Monuments, Institut Français d’Architecture, coll. Mardaga, Liège, 1984, Modèle:P..</ref> ;
- la place de la Préfecture, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- la place de la Comédie fut pavée en 1732 par la ville qui décida d’y construire le théâtre dont les travaux durèrent de 1738 à 1752. C’était l’un des premiers théâtres construits en France et il demeure le plus ancien encore en activité. Composant une place ouverte sur le quai du bras de la Moselle et au-delà la cathédrale ;
- la place de la République, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1802, ancienne place royale ;
- la place Saint-Simplice, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; ouverte en 1809 par la destruction de l'église éponyme pour permettre une liaison de la place Saint-Louis à la rue Mazelle par le nouveau pont d'Iéna (sur la Seille) ;
- la place du Roi-George Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle place née de la construction de l'ancienne gare de Metz, devant la porte Serpenoise ;
- la place Raymond-Mondon Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle créées selon les perspectives pittoresques du plan d’urbanisme de la Nouvelle-Ville ;
- la place Jeanne-d’Arc, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aménagée en raison de l'érection de la nouvelle façade de l'église Sainte-Ségolène, pour en faciliter et en dégager l'accès ;
- la place de Maud'huy, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- la place Coislin, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans son état actuel. Cette grande place carrée était jadis délimitée par des maisons à arcades, similaires à la place Saint-Louis voisine. Avec l’arrivée de nouvelles troupes françaises, la Caserne Coislin y fut construite entre 1726 et 1730Modèle:Harvsp. La place fut progressivement déstructurée des Modèle:Nobr, avec la destruction de la caserne, aux Modèle:Nobr, avec l'aménagement de la gare routière et la construction de buildings<ref>Jean-Claude Berrar : Metz défigurée, édition Serpenoise, 2011.</ref> ;
- la place du Général-de-Gaulle (anc. place de la Gare) Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été réaménagée sur un projet initial de Bernard Huet dans un aspect théâtral, lors de la création d’une voie de circulation et d’un parc de stationnement souterrain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 2013, la place est aplanie dans le cadre de la création du Mettis et de ses voies dédiées, afin de faciliter l'inter-modalité entre les différents modes de transport.
Ponts
Modèle:Article détaillé La ville de Metz est traversée par la Seille et la Moselle laquelle, démultipliée en cet endroit, forme plusieurs îles. Aussi de nombreux ponts jalonnent les accès à la ville. Le quartier des Îles en particulier ne compte pas moins d’une dizaine de ponts de pierre. Ils contribuent au pittoresque du Vieux-Metz. Les plus anciens, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sont construits d’après un procédé romain de voûte à arceaux espacés servant au coffrage<ref>Modèle:Ouvrage. Modèle:Citation.</ref>. Les ponts les plus anciens sont :
- le grand pont des Morts et le moyen pont des Morts.
- Le pont de la Préfecture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le pont des Grilles, dont l’intrados des arches laissent percevoir l’ancien dispositif des grilles qui fermaient l’accès de la ville par la Moselle.
- Le pont des Roches.
- Le pont Saint-Marcel.
- Le pont Moreau.
- Le pont Saint-Georges.
Patrimoine religieux
- la cathédrale Saint-Étienne, de style gothique. Avec plus de Modèle:Unité carrés de vitraux réalisés par Hermann de Münster (1381), Théobald de Lixheim (1504), Valentin Bousch (1521-1539), Laurent-Charles Maréchal (1847), Jacques Villon, Roger Bissière ou Marc Chagall est la cathédrale qui possède la plus grande surface de baies — elle est parfois surnommée « lanterne de Dieu<ref>Modèle:Lien web.</ref> » — et sa voûte est l’une des plus hautes de France (monument historique) ;
- l’église abbatiale Saint-Pierre-aux-Nonnains, plus vieille église de France, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l’abbaye bénédictine Saint-Arnould, fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aujourd’hui Cercle des Officiers ;
- l’église de Notre-Dame-aux-Champs, existe en 1164 et est située devant Metz à la porte Saint-Thiebault<ref>Jean-François Huguenin, Philippe de Vigneulles, Jean Aubrion, St. Thiébault et Praillon, Les Chroniques de la ville de Metz : 900-1552, Typ. de S. Lamort, 1838, 896 p., Modèle:P..</ref>
- l’abbaye Saint-Vincent, construite de 1248 à 1376, ancienne abbatiale avec son cloître du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l’église Saint-Eucaire, {{#switch: XV
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- l’église Saint-Maximin, {{#switch: XV
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- l’église Sainte-Ségolène, {{#switch: XIX
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- la chapelle des Templiers, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, (monument historique) ;
- la chapelle Saint-Genest, {{#switch: XIII
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- la chapelle Saint-Jean-le-Petit, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- la chapelle de la Miséricorde, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l’église Saint-Martin, Modèle:S mini-, {{#switch: XVI
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}} ;
- l’abbaye Saint-Martin-devant-Metz ;
- l’Église Saint-Étienne-le-Dépenné, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l’église Saint-Livier, {{#switch: XV
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}}, ruine ;
- le Cloître des Récollets, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l’église des Grands-Carmes, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ruine ;
- l’église Saint-Clément, construite de 1635 à 1730, avec son cloître ;
- l’abbaye bénédictine Saint-Clément ;
- l’église Notre-Dame, construite de 1665 à 1741 ;
- l’église Saint-Simon-Saint-Jude, construite en 1737 par les chanoines réguliers de Saint-Pierremont qui s’établirent à Metz et construisirent leur église au milieu des bâtiments militaires de la place de France, cœur du nouveau quartier du Fort Moselle. Elle devint l’église paroissiale du quartier ;
- l’église des Petits-Carmes, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; occupé par les musées de Metz ;
- l’église des Trinitaires, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l’abbaye et abbatiale Sainte-Glossinde, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, palais épiscopal ;
- la chapelle des Jésuites, milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle néogothique ;
- la synagogue consistoriale, 39 rue du Rabbin Elie Bloch, inaugurée le Modèle:Date- ;
- le temple de Garnison, construit de 1875 à 1881, dont ne subsiste plus que la tour du clocher, haute de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le pasteur Albert Schweitzer y donna un concert d'orgue en 1902<ref>Cahiers d'Albert Schweitzer Modèle:N°, janvier-Modèle:Date-, Modèle:P..</ref> ;
- le temple luthérien, édifié en 1893 ;
- le temple neuf, construit en calcaire gris, de style néo-roman rhénan et inspiré par la cathédrale de Spire, a été construit à l’époque de l’annexion allemande, de 1901 à 1904<ref>Modèle:Lien web.</ref>, par l’architecte Wahn, dans la partie sud de l’île du Petit Saulcy, à l’emplacement du jardin d’Amour. À l’image de la Gare centrale, il est caractéristique de la politique de germanisation entreprise par l’empereur Guillaume II ;
- l'église Saint-Fiacre, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, commencée en 1914 et consacrée en 1928 ; de style gothique, en pierre de Jaumont ;
- l’église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus (monument historique), construite de 1937 à 1954, selon le projet de Roger-Henri Expert, portiques en béton armé décoffré et vitraux-claustras inclinés de Nicolas Untersteller. L’église, vouée à la démolition par les autorités allemandes, est restée inachevée pendant plusieurs années à cause de la Seconde Guerre mondiale ;
- l’église de la Sainte-Famille, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- l'église du Grand Séminaire ;
- chapelle hôpital Sainte-Blandine ;
- chapelle de l'hôpital-maternité Sainte-Croix ;
- l'église Les Prêcheresses, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ruine ;
- l'église de l'Immaculée-Conception ;
- le temple protestant de Queuleu ;
- l'église Sainte-Lucie ;
- l'église Saint-Bernard ;
- l'abbaye Notre-Dame de Pontifroid.
Cimetières
- le cimetière de l’Est, nécropole ouverte en 1834, fort prisé pour les tournages de films ;
- le cimetière militaire de Chambière, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- le cimetière Saint-Simon ;
- plusieurs cimetières de quartiers à Borny, Magny, Vallières et au Sablon ;
- le cimetière israélite : Quartier Chambière Avenue de Blida, il se trouvait à l'origine à l'extérieur de la ville, mais il a maintenant été rejoint et encerclé par une zone industrielle.
Patrimoine administratif
- palais de justice (ancien palais du Gouverneur), la préfecture (ancien hôtel de l’intendant du roi), l’hôtel de ville, de style classique Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- ancienne gare, construite en 1878 ;
- palais du Gouverneur, construit de 1902 à 1905 dans un style néo-renaissance rhénan, par les Allemands ;
- hôtel de la Chambre de commerce et d'industrie Moselle Métropole Metz, style néo-renaissance prussienne ;
- gare, de style néo-roman rhénan, œuvre de Jürgen Kröger, construite de 1905 à 1908, point de confluence en limite du quartier impérial de la Nouvelle Ville ;
- Hôtel des Postes de Metz, de style néo-roman rhénan, construit sous l’Empire allemand en 1911 ;
- centre de secours, caserne des sapeurs-pompiers de Metz (1953-1960) construite par l’architecte Georges-Henri Pingusson<ref>Georges-Henri Pingusson, architecte : L’Œuvre lorraine, coll. « Itinéraires du patrimoine », éd. Serpenoise, 1997, 18 pages</ref>, anciennement caserne Féraudy détruite en 1953 ;
- l'Hôtel de Région de style classique ;
- l'ancienne maison des corporations, en grès rose d'architecture néo-renaissance.
Patrimoine militaire
- les remparts médiévaux conservés par l’ingénieur militaire Louis de Cormontaigne et l'administration allemande, le long de la Seille avec la Tour des Esprits et le pont des Basses-Grilles, et le long de la Moselle avec la tour-belvédère de l'Esplanade ;
- plusieurs portes de ville : la porte des Allemands {{#switch: XV
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}}, la porte en Chandellerue Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la porte Serpenoise Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- la citadelle de Metz (c. 1560, disparue) et son magasin aux vivres (MH), 1559 ;
- les forts modernes de Louis de Cormontaigne, le Fort Moselle, dont les fortifications ont disparu, et le fort de Bellecroix ;
- le palais du Gouverneur de Metz, de 1905 ;
- les casernes françaises des {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}} : la caserne du Fort-Moselle, la caserne Ney et ses trophées, vestiges des casernes du Cloître et Chambière...
- les casernes allemandes du {{#switch: XX
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} : la caserne Steinmetz, les casernes Barbot et Lattre-de-Tassigny, la caserne Grandmaison, la caserne Bridoux, la caserne Riberpray...
- nombreux forts construits entre 1867 et 1916 : le fort de Queuleu sert de camp d’internement aux nazis pour torturer des résistants.
Patrimoine naturel et paysager
Ville eau, Metz est traversée par la Seille et la Moselle. « Ville-jardin »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la nature y est présente jusqu’au cœur de la cité : avec plus de Modèle:Nobr d’espaces verts, environ Modèle:Unité de verdure par habitant<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Metz se place parmi les premières villes vertes de France. Des actions d’aménagement menées par la municipalité depuis trente ans ont permis de préserver, de compléter et d’embellir ces espaces. En remportant en 1994, le Grand prix européen du fleurissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Metz se positionne comme une ville où il fait bon vivre et se promener. On peut citer notamment :
- l’Esplanade, 1816 ;
- le jardin Boufflers ;
- le square Giraud, sur le site de l'ancienne citadelle ;
- le square Gallieni, derrière la porte Serpenoise ;
- le jardin botanique, 1866, à Montigny-lès-Metz ;
- le plan d’eau Saint-Symphorien et sa promenade, Modèle:Unité, (1974 ; Longeville-lès-Metz) ;
- le jardin des Régates avec le lac aux Cygnes ;
- la Moselle et ses bras (cours principal, Moselle canalisée du centre-ville et bras mort de Longeville) ;
- le canal de la Moselle et canal de Jouy ;
- le circuit des remparts le long de la Seille ;
- les promenades du fort de Bellecroix ;
- le jardin des Tanneurs sur le flanc de la colline Sainte-Croix ;
- le jardin des cinq sens du Grand Séminaire, proche du quartier Impérial ;
- le square du Luxembourg proche du temple de Garnison ;
- le jardins Jean-Marie-Pelt, Modèle:Date-, aménagé par les paysagistes Jacques Coulon et Laure Planchais (se nomma parc de la Seille jusqu'à 2015) ;
- les promenades de la Seille au Sablon et à Queuleu ;
- le parc du Pas-du-Loup, au nord de Magny, abritant une réserve ornithologique ;
- le parc de la Cheneau à Borny-Belletanche, se prolongeant jusqu'au lac Symphonie par la promenade « sauvage » de la Cheneau ;
- le lac Ariane et sa promenade ainsi que le parc de La Grange-aux-Bois ;
- le lac Symphonie et sa promenade ;
- le parc de la rue du Coupillon au Technopôle ;
- le parcours de santé du fort de Queuleu ;
- les promenades et parcours sportifs du mont Saint-Quentin.
Vie culturelle
Archives
Les archives sont le plus vieux service municipal, en place depuis qu’il existe une administration communale, c’est-à-dire depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elles ont été conservées à différents endroits dans la ville depuis cette date et sont installées dans le cloître des Récollets et le réservoir des Hauts de Sainte-Croix depuis 2002. Elles conservent, entre autres, tous les documents concernant la vie politique, économique et culturelle de la ville, du Moyen Âge à nos jours, ainsi qu’une bibliothèque spécialisée en histoire<ref>Journées européennes du patrimoine 19 et Modèle:Date- — 27. Archives municipales, dans Metz Magazine, hors série no 3, 2009, Modèle:P..</ref>.
Bibliothèques
Avant la Révolution, une bibliothèque publique était mise à disposition des messins par les religieux de l’abbaye de Saint-Arnould. La confiscation des bibliothèques des maisons religieuses, lors de la Révolution, permit la création d’une bibliothèque municipale qui s’installa, en 1811, dans l’église et le monastère des Petits Carmes, rue du Haut-Poirier. Parmi les premiers bibliothécaires en chef ou conservateur, Auguste-Aimé Schuster, actif à ces fonctions vers 1870/1880. Également responsable de l'Académie de Metz à la même période, on lui doit de nombreuses biographies et publications scientifiques. En 1839, un musée fut installé à côté de la bibliothèque puis en 1977, la bibliothèque fut transférée dans des locaux modernes conçus par Michel Folliasson au Pontiffroy et devint une médiathèque.
Les Bibliothèques et Médiathèques de Metz (BMM) sont organisées en réseau et réparties sur six sites : quatre médiathèques, au Pontiffroy (médiathèque Verlaine), à Borny (médiathèque Jean-Macé), au Sablon et à Metz Nord (médiathèque Agora) ainsi que deux bibliothèques de quartier : Magny, Bellecroix<ref>Présentation des Bibliothèques et Médiathèques de Metz sur le site web municipal.</ref>.
Les collections (imprimés, musique, cinéma) sont consultables 24 heures sur 24 sur internet<ref>Site internet des Bibliothèques et Médiathèques de Metz</ref> et les abonnés peuvent réserver en ligne les documents, les emprunter et les rendre dans tous les points du réseau. Des espaces Wi-Fi et des accès internet sont disponibles dans les quatre médiathèques.
Les BMM proposent également tout au long de l’année des expositions et une programmation d’actions culturelles à destination de tous les publics. La Médiathèque du Pontiffroy, est le point central du réseau et a un rôle de conservation et de mise en valeur des collections.
La Bibliothèque des services numériques (BSN), construite en face du site Pontiffroy, ouvre ses portes fin 2009. Elle propose les services de vidéothèque et un concept de supports imprimés et numériques en relation avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication. De nombreux postes informatiques (PC et MAC) sont également mis à la disposition du public.
Théâtres et salles de spectacle
L’opéra-théâtre, édifié sur une des îles, logé dans une composition symétrique créant une place face au bras de la Moselle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est le plus ancien théâtre de France encore en activité. Ce théâtre à l’italienne est également l’un des derniers à posséder ses propres ateliers où se créent costumes et décors.
L’Arsenal<ref name="archim">Site web municipal www.mairie-metz.fr</ref> de la Cité Musicale - Metz consacre ses Modèle:Unité aux arts, en particulier la musique et la danse, mais il accueille également des expositions dans une vaste galerie située à l’étage, en surplomb de l’esplanade. Cet équipement est une reconversion en profondeur de l’ancien arsenal néo-classique du quartier de la citadelle par l’architecte Ricardo Bofill, qu’il a ainsi « recréé » entre 1986 et 1989, en ouvrant l’édifice sur un jardin et en le développant par le bas.
Le Centre des Congrès Robert-Schuman, d'une dimension de Modèle:Unité comportant Modèle:Unité de surfaces d'exposition et un auditorium de Modèle:Unité, dessiné par Jean-Michel Wilmotte est inauguré le 07 septembre 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les Trinitaires<ref name="archim" />, ce haut-lieu du jazz, du rock, de la chanson, des musiques traditionnelles et classiques, et du théâtre et café-théâtre, imprègne la vie culturelle et nocturne messine. Situé sur les hauteurs de la colline Sainte-Croix, il emprunte son nom au couvent fondé par l’ordre des Trinitaires qu’il a investi depuis 1965<ref>Les Trinitaires sur le site de la mairie de Metz. Consulté le 10 octobre 2009.</ref>. Une partie du site, attenante aux musées, est attribuée à la fastueuse Cour d’Or des rois d’Austrasie. Le caveau, le petit théâtre, les bars, les salles d’expositions, le cloître aux arcs brisés, la chapelle des Jésuites (anc. salle Robert Ochs) et le club, ont entièrement été rénovés et équipés en matériels son et lumière par la ville de Metz en 2005, lors de sa réouverture. La programmation est variée : concerts nombreux, scènes ouvertes en direction des associations, soirées à thèmes, conférences, stages, et expositions.
La BAM ou Boîte à musiques : salle polyvalente de Modèle:Nombre dans le quartier de Borny, consacrée aux musiques actuelles. Ouverte en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les Arènes, conçu par Paul Chemetov et Borja Huidobro, est intégré au nouveau quartier de l’Amphithéâtre. Ce complexe polyvalent dispose de Modèle:Unité<ref name="mairie-metz.fr">Présentation du palais omnisport, site web de la mairie de Metz.</ref> en gradins et plus encore, avec la fosse ouverte en version concert, qui se prête idéalement aux spectacles comme aux sports.
La salle Braun<ref name="archim" />, est une salle à balcon en demi-cercle particulièrement destinée aux créations pour les tout-petits, tel l’univers de la marionnette. Le théâtre d’humour ou café-théâtre lui permet d’élargir son public.
L’orchestre national de Lorraine contribue à diffuser le répertoire classique et de création en région et au-delà. Il s’associe régulièrement aux productions de l’opéra de Metz.
Le Conservatoire à rayonnement régional Gabriel-Pierné organise tout au long de l’année de nombreuses animations sur entrée libre : concerts à l’Arsenal, spectacles à l’opéra-théâtre de Metz, auditions, récitals, conférences et masterclasses à l’auditorium du conservatoire.
Le Cotton Club Metz<ref>Site web du Cotton Club</ref> décline un concept original de salle de spectacle modulable ouverte en 2004, proposant suivant les jours des concerts, la discothèque, etc. Elle est située sur la commune de Saint-Julien-les-Metz, et dispose d’une capacité de 600 places assises entre la fosse et les gradins, dans sa configuration originale du dîner-spectacle. Sa programmation est éclectique, en dehors des privatisations du lieu : café-théâtre, magiciens, comédies musicales, revues, concerts, soirées à thème, et aussi guinguette le dimanche après-midi.
Ouvert en juillet 2017, en opposition au tiers-lieu institutionnel TCRM-Blida, le Château404 est un hangar transformé en espace culturel alternatif de création, d'expression et de diffusion. Il est géré par plusieurs collectifs et associations locales. Imprégné de la culture DIY, ses créateurs défendent une culture libre, indépendante et innovante au travers d'ateliers d'artistes, de concerts, d'expositions, etc<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Musées et lieux d'exposition majeurs
Modèle:Article détailléLe musée de la Cour d’Or<ref>Site internet du Musée de la Cour d’Or.</ref> existe depuis 1839. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il acquiert une section d’archéologie et d’art gallo-romains, une section architecture, une section beaux-arts et une section d’histoire militaire. La visite se consacre particulièrement à l’histoire de Metz et du pays messin de l’Antiquité gallo-romaine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans un édifice composite regroupant l’ancienne abbaye des Petits-Carmes, le grenier de Chèvremont. Une partie du musée est élevée sur les vestiges de thermes antiques de la ville intégrées à la visite.
Le centre Pompidou-Metz conçu par Shigeru Ban et Jean de Gastines inauguré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, constitue la première expérience de décentralisation d’un établissement public culturel national, en l’occurrence le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou de Paris. Il est situé à l’arrière de la gare centrale. Le vaste parvis piétonnier qui relie la gare au centre, enjambe l’avenue de l’amphithéâtre constituant un espace d’exposition à ciel ouvert.
La Maison natale de Paul Verlaine, située en face du Palais de justice, transformée en musée en 2011 par l'association Les amis de Verlaine<ref>Site internet des Amis de Velaine, rubrique "Présentation" du musée.</ref>. La vie et le parcours du poète y sont retracés, au sein d'un cadre semblable à celui dans lequel l'auteur a vécu<ref>Site internet des Amis de Verlaine, rubrique "Visite" du musée</ref>.
Le fonds régional d'art contemporain de Lorraine (49 Nord-6 Est Frac de Lorraine<ref>Site du Frac Lorraine.</ref>). Organisation localisée en latitude et longitude dans le plus ancien édifice civil de la ville, au cœur d’un quartier voué à l’art et à la culture, créée en 1983, elle a investi l’hôtel Saint-Livier en 2004, précédemment occupé par le conservatoire de musique. Le Frac organise des expositions temporaires d’œuvres de la collection, proposant des visites guidées, des rencontres avec des artistes, des critiques d’art. Des manifestations pluridisciplinaires, tournées vers les différentes formes d’expression artistiques (vidéo, performance, cinéma, musique, danse, littérature…) sont également proposées, ainsi que des ateliers et conférences.
Autres lieux d’expositions
L’école supérieure d’art de Metz<ref name="archim" /> (Ésamm) est créé en 1951, cet établissement propose durant l’année un programme d’expositions, d’événements bénéficiant d’une politique éditoriale. Dans le paysage européen, l’Ésamm met en œuvre une convention Erasmus avec de multiples écoles d’art qui permet une forte mobilité des étudiants. Le territoire de la Grande Région (Lorraine, Sarre, Rhénanie-Palatinat, Wallonie et Luxembourg) lui offre un terrain d’ouverture vers l’international.
La maison de la culture Saint-Marcel<ref name="archim" />. Située dans le quartier des Îles de Metz, cette institution propose des expositions à la galerie Raymond-Banas et des spectacles sur le mode du café-théâtre, concerts, ou stages d’initiations dans la salle « Le Relais ».
Faux Mouvement<ref name="archim" /> est un centre d’art contemporain qui privilégie les collaborations internationales depuis plus de vingt ans. La vitrine de la galerie permet aux artistes d’investir l’extérieur.
Les archives municipales<ref name="archim" /> sont implantées depuis 2002 sur le site de l’ancien couvent des Récollets, dont une partie est classée (monument historique), sur la Colline Sainte-Croix, au passé celte, romain et médiéval. Elles occupent les deux anciens réservoirs qui permettent le stockage massif et en toute sécurité des documents tandis que le public est accueilli dans le cadre élégant des Récollets.
L’Orangerie et les galeries d’expositions de l’Arsenal. La salle du Gouverneur d’une surface de Modèle:Unité, une galerie d’exposition de Modèle:Unité, l’église Saint-Pierre-aux-Nonnains Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la chapelle de Metz Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la muséo-boutique au cœur-même de l’Arsenal.
Le parc des expositions de Metz (rénové depuis 2008)<ref>Site web du parc des expositions de Metz-Métropole</ref> dispose d'une surface totale d’exposition de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité de surface couverte, Modèle:Nobr de Modèle:Unité, restauration, bar, banque, Modèle:Unité de stationnement, parc desservi par un réseau d’autoroutes, à Modèle:Nobr de l’aéroport régional, et à proximité d’un golf Modèle:Nobr et d’un plan d’eau.
Cinéma
Modèle:Article détaillé Le centre piétonnier dispose d'un cinéma : le « Palace », cinéma grand public. Aujourd'hui, ce cinéma a été renommé le "Klub". Très proche de celui-ci se situe l'ancien cinéma Caméo-Ariel aujourd'hui fermé. Un multiplexe Kinepolis est implanté à proximité de la ville dans la commune de Saint-Julien-lès-Metz<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un Kinepolis dans le quartier Amphithéâtre est maintenant implanté depuis la fin de l’année 2022<ref>https://actu.fr/grand-est/metz_57463/photos-decouvrez-le-nouveau-cinema-kinepolis-de-metz-pres-du-centre-commercial-muse_55076054.html</ref>.
Autres structures culturelles
L’harmonie municipale<ref name="archi2">Page culture et sport du web municipal.</ref> est née en 1790, cette formation qui fut musique des citoyens de la Garde nationale, musique de la Garde nationale, puis musique des sapeurs-pompiers, devint harmonie municipale en 1932. Successivement dirigée par des musiciens confirmés, pour la plupart issus du conservatoire de Paris ou du conservatoire de Metz, l’harmonie municipale a peu à peu orienté son répertoire vers des musiques moins traditionnelles, ponctuant ainsi son registre classique de styles allant du jazz au folklore étranger, en passant par les musiques de films. Aux traditionnels concerts de Noël et de printemps donnés à l’Arsenal, s’ajoutent ceux du 21 juin au Jardin botanique à l’occasion de la fête de la Musique et du 14-juillet à l’Esplanade. Sans oublier d’autres manifestations ponctuelles et bien sûr les concerts en plein air dans les quartiers messins dès la fin de mai.
Le cercle lyrique de Metz<ref name="archi2" /> propose à chaque saison des opérettes et opéras des répertoires baroques français et internationaux à grand spectacle, diverses créations de récitals et ballets, des conférences correspondant au programme lyrique de l’opéra-théâtre et de certains concerts de l’Orchestre national de Lorraine.
À l'image d'associations telles que Le Bœuf Nocturne, Old Town Bicyclette ou Magdalena dans les années 2000, des collectifs comme STO, CLOU, Mâche Un Truc, Divodurum ou Coprod404 et Les Chiens de la Classe s'efforcent de faire vivre les musiques dites alternatives ou underground lors de concerts faits mains organisés dans divers lieux de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’Orchestre de chambre<ref name="archi2" /> est fondé au printemps de Modèle:Nobr cet ensemble invite chaque année un jeune soliste de la région ou très proche et propose des programmes sur différents répertoires comme la mandoline, glassharmonica, clarinette, bandonéon et haute-contre. Certains concerts sont également rejoués en décentralisation dans différentes villes de la région.
La Musique d’orgue<ref name="archi2" /> est constituée de l’orgue Renaissance de la cathédrale, ainsi que l’ensemble d’orgues Cavaillé-Coll (église Notre-Dame, chapelle Sainte-Chrétienne et chapelle Sainte-Glossinde) qui sont mis en valeur à chaque saison par les récitals d’orgue comme les concerts traditionnels de l’Avent et des animations entre juin et septembre. L’association Plein Jeu dirigée par l’organiste messin Philippe Delacour propose une série de concerts-projets à l’église Notre-Dame. Des journées consacrées à l’orgue, en collaboration avec la Route des orgues de Moselle sont régulièrement organisées.
La Scola Metensis est un ensemble vocal de quatre à douze chanteurs et chanteuses a cappella<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Frag/ments est une institution créée en 2001<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui s’est donné pour mission de promouvoir les musiques dites nouvelles, peu médiatisées mais inventives. Musiques électroniques, acoustiques, électroacoustiques, amplifiées, improvisées, sortant des sentiers battus. Cette association estudiantine organise concerts, rencontres d’artistes, expositions et enregistrements. Elle développe également des partenariats avec les structures artistiques de la ville et de la Région.
La fondation Jeunes Talents<ref name="archi2" /> organise un festival annuel servant de tremplin aux jeunes talents. Des concerts de musique haut de gamme en récitals classiques, en passant par les tremplins jeunes espoirs, ce festival permet à de jeunes diplômés des classes supérieures du conservatoire de Metz de se produire en public, dans une salle consacrée à toutes les musiques.
L'INECC Mission Voix Lorraine est un centre de ressources pour le développement des pratiques vocales. Il s'adresse aux professionnels et aux amateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cinémetz<ref name="archi2" /> est un collectif de soutien à la vie cinématographique messine, composé de plusieurs associations avec le soutien de la ville et de la Direction régionale des affaires culturelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dazibao<ref name="archi2" /> est un programme culturel pour les jeunes publics.
Le centre de formation des enseignants de la musique de Lorraine (CEFEDEM). Créé en 2001, cet établissement forme des artistes-enseignants spécialisés travaillant en conservatoires.
Spécialisée dans la production et la diffusion de spectacles vivants en espace public, la "Compagnie Deracinemoa<ref>Modèle:Lien web.</ref>" est une compagnie de théâtre professionnelle qui diffuse aujourd’hui ses productions dans toute l’Europe du Nord. Basée depuis 2008 à Metz, elle s’engage, dans son action publique territoriale, à promouvoir, encourager et faire découvrir la diversité des disciplines artistiques du spectacle vivant, et ce vers tous les publics. Depuis 2010, Deracinemoa organise le festival Hop Hop Hop<ref>Modèle:Lien web.</ref> : grand rendez-vous international des arts de la rue au centre-ville de Metz. La Compagnie Deracinemoa est dirigée par Laurent-Guillaume Dehlinger<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités de Metz
Certaines personnalités ont vu le jour à Metz, tel Paul Verlaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que d’autres, nées ailleurs, s’y sont installées, comme François Rabelais. D’autres encore, nées en France, en Allemagne, ou au Luxembourg, comme Robert Schuman, en s’installant dans la région messine, ont participé au rayonnement culturel de la ville.
Personnalités nées à Metz
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Vue de Metz et descente de croix de Didier Barra, peintre à Naples, né à Metz (vers 1590-1656).
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Sébastien Leclerc (1637-1714), dessinateur et ingénieur militaire français.
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Johann Kasimir Kolbe von Wartenberg (1643-1712), Premier ministre du roi de Prusse.
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Pierre-Louis Roederer (1754-1835), avocat et homme politique français.
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Jean-François Pilâtre de Rozier (1757-1785), aéronaute français.
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Antoine Richepanse (1770-1802), général français.
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Jean-Victor Poncelet (1788-1867), mathématicien français.
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Ferdinand von Parseval (1791-1854), général bavarois.
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Amable Tastu (1798-1885), poétesse française.
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Laurent-Charles Maréchal (1801-1887), maître-verrier lorrain.
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Ambroise Thomas (1811-1896), compositeur français.
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Paul Verlaine (1844-1896), poète français.
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Marie-Anne de Bovet (1855- après 1930), femme de lettres, féministe et patriote Française
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Gabriel Pierné (1863-1937), organiste et compositeur français.
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Frieda von Richthofen (1879-1956), intellectuelle allemande, muse du romancier D. H. Lawrence.
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}} }} armée]], lors du Débarquement.
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Edgar Feuchtinger (1894-1960), général allemand, commandant de la 21e Panzerdivision, lors du Débarquement.
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Rudolf Schmundt (1896-1944), général allemand, blessé mortellement lors de l'attentat contre Hitler.
Rudolf Schmundt (1896-1944), général allemand, blessé mortellement lors de l'attentat contre Hitler.
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Modèle:91e division d'infanterie]], tué le 6 juin 1944, lors du Débarquement.
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Modèle:10e division SS]] lors de la Bataille de Normandie.
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Camille Hilaire (1916-2004), artiste français.
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Micheline Boudet (1926-2022), actrice française, sociétaire honoraire de la Comédie Française.
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Gilles Pudlowski (né en 1950), critique gastronomique français.
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Thomas Iser (né en 1987), artiste du streetart
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Morgan Parra (né en 1988), rugbyman français.
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Marie-Eugénie de Jésus (1817-1898), religieuse catholique, fondatrice des Religieuses de l'Assomption, canonisée en 2007
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Peter-Erich Cremer (1911-1992), capitaine de U-Boote durant la Seconde Guerre mondiale, rare commandant de sous-marin allemand à avoir survécu à la Bataille de l'Atlantique (1939-1945)
Personnalités liées à Metz
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Rabelais (Modèle:Circa1490-1553), humaniste français.
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Bossuet (1627-1704), ecclésiastique et écrivain français.
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Belle-Isle (1684-1761), gouverneur français.
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La Fayette (1757-1834), général et homme politique français.
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Auguste Migette (1802-1884), peintre et graveur français.
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Alexis de Tocqueville (1805-1859), homme politique et écrivain français.
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Conrad Wahn (1848-1927), architecte en chef de la ville
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Ferdinand Foch (1851-1929), polytechnicien et Maréchal de France.
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Johann Baptist Keune (1858-1937), conservateur du Musée et archéologue
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Modèle:Souverain2 (1859-1941), empereur allemand.
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Robert Schuman (1886-1963), homme d’État français.
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Jean-Marie Pelt (1933-2015), botaniste et écologiste français.
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Jacques Charrier (1936-), acteur Français
Héraldique
Identité visuelle
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Blason de la ville.
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Drapeau de la République messine, aujourd'hui drapeau municipal.
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Drapeau municipal au sommet de la tour de la Mutte sur la cathédrale.
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Logo de Metz, jusqu'en 1790 les drapeaux de la milice bourgeoise de Metz garderont ce signe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Logo ville jusqu’en 2008.
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Logo de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Une nouvelle identité pour la ville, article précisant les références graphiques et ses applications, paru le 9 janvier 2009 sur le site de la mairie de Metz.</ref>.
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Logo depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Gastronomie
Le lycée hôtelier Raymond-Mondon est considéré comme l’un des meilleurs de France avec ceux de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plats cuisinés
Les plats cuisinés sont le cochon de lait de Metz, la potée lorraine ainsi que la quiche lorraine.
En 2017, Metz est recensée comme la ville française où on trouve le plus grand nombre de kebabs par habitant, avec 0,42 restaurant kebab pour 1000 habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Desserts, pâtisseries et confiseries
Les différents desserts, pâtisseries et confiseries sont :
- Le boulet de Metz ;
- la Wagotine ;
- la mirabelle de Metz et de Nancy, fruit emblématique de la région avec la quetsche, consommées de diverses façons : tartes, confitures (ainsi qu'en eau-de-vie) ;
- la brioche tressée ;
- les lunettes ou lunettes au flan, spécialité lorraine<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les griottes de Metz ;
- la tarte de Metz ou tarte au fromage est une pâtisserie réalisée avec du fromage blanc ;
- le macaron est un petit gâteau, spécialité de Lorraine. On retrouve une variété très célèbre dans le monde du macaron : Macarons de Boulay - Boulay-Moselle à proximité de Metz ;
- le Paris-Metz est un gâteau commercialisé depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Créé par la pâtisserie Fresson dans le cadre d’un concours organisé par la Chambre de métiers et de l'artisanat de la Moselle en Modèle:Date-, il apparaît un an après l’ouverture de la LGV Est européenne<ref>Pâtisserie : la belle histoire du Paris-Metz, Le Républicain Lorrain, 19 octobre 2020</ref>,<ref>Savez-vous quel âge a le macaron Paris-Metz ?, Le Républicain Lorrain, 14 décembre 2020</ref>. Cette création qui s’inspire du paris-brest est composée d’un macaron trois couleurs (jaune or, jaune citron et framboise), d’une mousseline au bonbon arlequin et de six framboises ;
- le boulet d'Outre-Seille est une boule de meringue enrobée de chocolat au lait et d’amandes hachées grillées, et fourrée au praliné.
Certaines confiseries sont intimement liées à des périodes particulières de l’année comme :
Alcools
Divers alcools ont vu le jour dans le Pays Messin, tels que :
- Bière Amos du nom de l’ancienne brasserie messine, la Brasserie Amos.
- Vins de Moselle produits dans le pays messin depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Schnaps, notamment de mirabelle, de quetsche (dite quetsch ou prune), de cerise (kirsch), de poire Williams, de coing et framboise.
Voir aussi
Bibliographie
- Dom Jean François et Dom Nicolas Tabouillot, Histoire de Metz, Éd. du Palais royal, 1974, (7 vol.), [reprod. de l’éd. de 1769].
- Jean-François Huguenin, Les chroniques de la ville de Metz : enrichies du plan de Metz et des attaques dirigées contre cette ville par Charles-Quint en 1552, Éditeur S. Lamort, Metz, 1838, 894 p. Modèle:Lire en ligne
- Justin Worms, Histoire de la ville de Metz : depuis l'établissement de la république jusqu'à la Révolution française, Éditeur Alcan, 1849, 302 p. Modèle:Lire en ligne
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Bernard Vigneron, Divodurum mediomatricorum : Metz antique, Maisonneuve, Sainte-Ruffine, 1986.
- Collectif dirigé par Sylvie Hamel et Jacques Walter, Metz, Série « France » no 5, Éditions autrement, octobre 1991, 187 p. Modèle:ISBN.
- Jeanne Vincler, Les Huguenots de Metz – Tome 1 en leurs seigneuries, Éditions de Mazirot, novembre 2007. Modèle:ISBN.
- Sylvie Hamel, Un jardin en Moselle, Ed. de la Bellivière, Modèle:ISBN
- François-Michel Chabert, Dictionnaire topographique, historique et étymologique des rues, places, ponts et quais de la ville de Metz, Édition commentée et illustrée avec plan, Éditions JALON, 2018, 100 p., Modèle:ISBN.
- Académie nationale de Metz, Metz, l’annexion en héritage 1871-1918, 328 p., Gérard Klopp éditeur, 2012.
- La charte de l’évêque Bertram instituant l’élection annuelle du maître-échevin de la ville de Metz, 21 mars 1180 (n. st.) Benoît-Michel Tock
- Julien Trapp, Sébastien Wagner, Atlas historique de Metz, Éditions des Paraiges, Metz, 2013, Modèle:ISBN ; 288p.
- Albert Bergeret, Metz Monumental et Pittoresque, Édition commentée et annotée, Éditions JALON, 2018, 152 p., Modèle:ISBN.
- Westphal, (sans prénom): Geschichte der Stadt Metz, I. Theil, Bis zum Jahre 1552, II. Theil, Bis zum Jahre 1804, III. Theil, Bis zum Frankfurter Frieden 1871, Deutsche Buchhandlung (Georg Lang), Metz 1875—1878. (Digitalisat)
- Histoire de Metz à l'usage des écoliers et de leurs parents, Éditions JALON, 2019, 32 p., Modèle:ISBN.
- Jacques Lonchamp, Les monuments historiques de la ville de Metz - 123 monuments célèbres ou cachés, Éditions Jalon, 2022 (editions-jalon.fr) Modèle:ISBN.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Moselle : Orgues sur la commune de Metz :
- Metz Histoire, sur Wiki-protestants.org
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Metz en 1939-1945, sur wwww.ajpn.org/
- Décapole (Saint-Empire) Les possessions en Alsace avant la Guerre de Trente Ans. 3.2 L'ordre de la chevalerie impériale du Bas-Rhin (unterelsässische Reichsritterschaft).
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage
Metz dans la littérature
- Maurice Barrès, Colette Baudoche, 1909
- Adrienne Thomas, Catherine Soldat, éditions Serpenoise, 1989 Modèle:ISBN
- Ernst Moritz Mungenast, Christophe Gardar (et autres romans) , éditions Serpenoise, 1990 Modèle:ISBN
- Pierre Brasme, L'indésirable, édition des Paraiges, 2013 Modèle:ISBN
- Académie nationale de Metz, Metz au miroir des écrivains, édition des Paraiges, 2019 Modèle:ISBN
- Anne Villemin Sicherman, La Femme rouge (et autres romans), 10-18, 2021 Modèle:ISBN
Articles connexes
- Liste des communes de la Moselle
- Liste des évêques de Metz
- Lorrain (langue)
- Austrasie
- Festival international du film de création super 8 de Metz
- Voie romaine Reims-Metz
- Chronologie de Metz
- Liste des 139 sites funéraires et mémoriaux de la Première Guerre mondiale inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco
Liens externes
- Visite Virtuelle de la Place d'Arme de Metz<ref>Modèle:Lien web</ref>, sur le site hdmedia.fr
- Office du Tourisme
- "Metz" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/. Site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
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- Cartes