Jacques-Bénigne Bossuet

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion

Modèle:Infobox Prélat catholique Jacques-Bénigne Bossuet, surnommé l'« Aigle de Meaux », né le Modèle:Date à Dijon et décédé le Modèle:Date à Paris, est un homme d'Église, évêque, prédicateur et écrivain français.

Prédicateur tôt renommé, il prononce des sermons et des oraisons funèbres qui demeurent célèbres. Il est l'auteur d'une abondante œuvre écrite qui porte sur la spiritualité, l'instruction du dauphin, la controverse antiprotestante ou encore diverses polémiques dont celle qui l'oppose à Fénelon à propos du quiétisme. Il est élu à l'Académie française en Modèle:Date.

Le cardinal Grente voit en lui « le plus grand [orateur] peut-être que le monde ait connu<ref>Dictionnaire des lettres françaises, Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dir. cardinal Georges Grente, éd. révisée sous la direction de Patrick Dandrey, coll. « La Pochothèque », Le Livre de poche, 1996, Modèle:P..</ref> ».

Biographie

Famille et études

Fichier:Acte de baptême de Bossuet 1627 AD21.jpg
Acte de baptême de Bossuet.

Jacques-Bénigne Bossuet est le fils de Bénigne Bossuet (Modèle:Date-Modèle:Date), avocat puis substitut du procureur général du Parlement de Bourgogne, nommé en Modèle:Date conseiller au Parlement de Metz<ref>Georges Blondeau, Les Bretagne au parlement de Metz, Modèle:P., dans Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 1933, CXVIe année, Modèle:8e Modèle:Nobr rom (lire en ligne).</ref>. Sa mère est Marguerite Mochet (Modèle:Date-Modèle:Date), également issue d'une famille de magistrats.

Jacques-Bénigne Bossuet fait ses études secondaires au collège des Jésuites de Dijon, qui lui donnent une éducation classique et un goût pour les langues anciennes (apprentissage du grec et du latin). Son goût pour l'étude lui vaut le surnom de Modèle:Lang (« bœuf accoutumé à la charrue »)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À Modèle:Nobr, il vient à Paris pour y poursuivre ses études au collège de Navarre, où il a pour maître Nicolas Cornet. Il y étudie en profondeur la philosophie et la théologie. Bien que destiné au sacerdoce, il côtoie pour quelque temps un milieu mondain : il apprécie Corneille, il s'adonne à l'écriture de vers précieux et fréquente l'hôtel de Rambouillet.

Entrée dans les ordres

Fichier:Jacques-Bénigne Bossuet (Pierre Mignard, ca 1675).jpg
Portrait de Bossuet par Pierre Mignard, vers 1675. Musée Bossuet de Meaux.

Ordonné sous-diacre à Langres par Sébastien Zamet en Modèle:Date, il fait l'expérience d'une conversion religieuse et abandonne sa vie mondaine. C'est l'époque de sa Méditation sur la Brièveté de la Vie, qui porte les traces de ses futurs ouvrages. La même année, il expose l'essentiel de ses idées sur le rôle de la Providence, dans sa Méditation sur la félicité des saints.

En Modèle:Date, il est reçu docteur en théologie, puis ordonné prêtre et devient l'archidiacre de Sarrebourg dans le même temps, puis, en Modèle:Date, celui de Metz, où il s'installe.

Évêque de Condom

Le Modèle:Date, Charles-Maurice Le Tellier devenu archevêque de Reims, consacre, avec l'assentiment du pape, Jacques Bénigne Bossuet comme évêque de Condom, en l’église du couvent des Cordeliers à Pontoise ; mais l'année suivante il renonce à ce poste et devient le précepteur du dauphin, fils de Modèle:Souverain2. Le roi lui donne le Prieuré du Plessis-Grimoult<ref>Frédéric Alix, « Les Abbés du Plessis-Grimoult », Gallia Christiana, Modèle:Nobr</ref>.

Précepteur du dauphin

Fichier:Jacques-Bénigne Bossuet 1.PNG
Portrait de Bossuet par Hyacinthe Rigaud, 1698, musées des Offices, Florence, Italie.

Il devient précepteur du dauphin Louis de France, le fils du roi Modèle:Souverain2 et de Marie-Thérèse d' Autriche en Modèle:Date-. Mais l'éloquence du prélat est peu faite pour un enfant de Modèle:Nobr et le dauphin avouera plus tard que ses durs et austères éducateurs lui ont donné une aversion extrême Modèle:Citation. Bossuet terminera cette mission en Modèle:Date-, date du mariage de son élève avec Marie-Anne de Bavière.

En Modèle:Date, Bossuet écrit son Discours sur l'histoire universelle dans lequel, après avoir exposé sa vision de l'histoire du monde (depuis la Création jusqu'au triomphe de l'Église catholique en passant par la chute des empires antiques), il en cherche la raison dans les desseins de Dieu sur son Église. Il y mêle Providence et références à des sources (aussi bien la Bible et les docteurs de l'Église que les auteurs gréco-latins, comme Hérodote). Modèle:Citation Pour le Dauphin, il écrit aussi le Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même, dans lequel il suit en général la doctrine de René Descartes, et se montre aussi profond philosophe qu'écrivain.

Bossuet se réserve l'enseignement de l'histoire, qu'il considère comme fondamental pour la formation du prince<ref group="Note">Modèle:Citation - dans l'avant-propos du Discours sur l'histoire universelle.</ref>. Pendant près de dix ans, il raconte au dauphin l'histoire des rois qui se sont succédé à la tête du royaume, en tirant de ce récit des enseignements politiques, psychologiques et moraux ; le récit est mené jusqu'au règne de Modèle:Souverain2. Le dauphin doit résumer oralement la leçon, puis la rédiger en français et la mettre en latin<ref group="Note">Les thèmes latins cessent avec le règne de Modèle:Souverain2, car on estime alors que le dauphin sait assez de latin.</ref> sur des cahiers qui ont été conservés<ref>Modèle:Souverain-. Récit d'histoire par Louis Dauphin et Bossuet, édité par Régine Pouzet, Clermont-Ferrand, Adosa, 1993, Modèle:Nb p., 8 pl. Modèle:ISBN</ref>. Il écrit lui-même les livres de classe pour son royal élève. Bossuet s'entoure également de nombreux scientifiques durant cette période.

Bossuet a une conception très littéraliste de la vérité de la Bible<ref>Jean-Jacques, Lechartier, « Jacques Truchet, Politique de Bossuet (compte-rendu) », sur persee.fr, Revue de l'histoire des religions, 1967, Modèle:P.101 (consulté le Modèle:Date-). — Vincent Bedon, « Simon, Bossuet et la Bible », sur nrt.be (consulté le Modèle:Date-).</ref>. En Modèle:Date, il fait brûler l'ouvrage de Richard Simon Histoire critique du vieux testament<ref>Jacques-Bénigne Bossuet, lettre du Modèle:Date- à Nicolas de Malézieu, Œuvres complètes, Paris, Hatier, 1917, Modèle:P.593 et 594. Cité par Vincent Bedon, Modèle:Opcit, Modèle:P.60, Modèle:Nobr.</ref>.

Il est élu membre de l'Académie française en Modèle:Date<ref>Dictionnaire des Lettres françaises, Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dir. Georges Grente, édition révisée sous la direction de Patrick Dandrey, 1996, La Pochotèque, Modèle:P..</ref>.

Évêque de Meaux

Fichier:Meaux (Seine et Marne) - Palais épiscopal - Musée Bossuet (43073402092).jpg
La cour d'entrée du Palais épiscopal de Bossuet à Meaux.
Fichier:Grand monument de Bossuet Meaux 40808 01.jpg
<references group="Références générales" responsive="0" />Le monument de Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), par Ernest Henri Dubois (1863-1930), placé dans la cathédrale Saint-Étienne de Meaux en 1911.

En Modèle:Date, lorsque l'éducation du dauphin est achevée, il est nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle de Meaux », souvent utilisée pour le désigner) et se livre dès lors aux soins de l'épiscopat, fait de fréquentes prédications, rédige le célèbre Catéchisme de Meaux (1687) et compose pour des religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les Élévations sur les Mystères.

À cette activité épiscopale il joint une œuvre de théologien et ne dédaigne pas les controverses avec les protestants. Il publie notamment l'Histoire des variations des Églises protestantes (Modèle:Date). Le ministre protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet publie les Avertissements aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu contre l'Histoire des variations (Modèle:DateModèle:Date). Dans le cinquième de ces Avertissements (1690), il nie la thèse du contrat explicite ou implicite entre le prince et ses sujets, que soutient Jurieu, et formule la phrase célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non seulement condamner le droit des gens, où la servitude est admise, comme il paraît par toutes les lois ; mais ce serait condamner le Saint-Esprit, qui ordonne aux esclaves, par la bouche de saint Paul (Modèle:Réf Bible, Modèle:Réf Bible), de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les affranchir<ref>Bossuet, Avertissements aux protestants, Modèle:5e, Modèle:§. (Œuvres complètes, Modèle:T., 1879, Modèle:P..)</ref>. », phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier<ref>Flaubert, extraits du Sottisier, dans l'éd. Folio de Bouvard et Pécuchet, 2006, Modèle:P..</ref>.

Selon le narrateur des Travailleurs de la mer de Victor Hugo (Modèle:Nobr rom, Modèle:Nobr rom, Modèle:Nobr), il fut l'auteur de graves persécutions : « Quelques pauvres diocésains de cet aigle, persécutés par lui lors de la révocation de l'édit de Nantes, et abrités à Guernesey, avaient accroché ce cadre à ce mur pour y porter témoignage. On y lisait, si l'on parvenait à y déchiffrer une écriture lourde et encore jaunie, les faits peu connus que voici : — "Le Modèle:Date-, démolition des temples de Morcef et de Nanteuil, demandée au Roy par M. l'évêque de Meaux." — "Le Modèle:Date-, arrestation de Cochard père et fils pour religion à la prière de M. l'évêque de Meaux. Relâchés ; les Cochard ayant abjuré." — "Le Modèle:Date-, M. l'évêque de Meaux envoie à M. de Pontchartrain un mémoire remontrant qu'il serait nécessaire de mettre les demoiselles de Chalandes et de Neuville, qui sont de la religion réformée, dans la maison des Nouvelles-Catholiques de Paris." — "Le Modèle:Date-, est exécuté l'ordre demandé au Roy par M. l'évêque de Meaux de faire enfermer à l'hôpital le nommé Baudoin et sa femme, mauvais catholiques de Fublaines." »

Engagements

Fichier:Germigny maison plaisance Bossuet vue de la terrasse.jpg
Restitution du palais épiscopal de Germigny-l'Evêque, vers 1700.
Fichier:Germigny maison plaisance Bossuet vers 1700.jpg
Vue restituée depuis le premier étage du château de Germigny-l'Evêque, vers 1700. Maison de plaisance de Bossuet près de Meaux

Sermons

Souvent appelé à Paris, il commence à s'y faire une grande réputation pour ses sermons et ses panégyriques de saints. Il prêche un Avent et un Carême devant la reine-mère et devant le roi, et opère parmi les protestants un grand nombre de conversions, parmi lesquelles on cite celles de Turenne et de sa nièce Mademoiselle de Duras, de Dangeau. C'est pour aider ces nouveaux catholiques qu'il rédige son Exposition de la doctrine de l'Église. Bossuet subit plusieurs influences : celles du jésuite Claude de Lingendes, des jansénistes Saint-Cyran et Singlin, et celle plus remarquable de saint Vincent de Paul. Ce dernier tient, à l'église Saint-Lazare, des conférences sur la prédication, auxquelles Bossuet assiste. Son éloquence en est marquée, elle se fait plus proche et plus simple.

La plupart de ses discours improvisés sont perdus. Quelques heures avant de monter en chaire, il médite son texte, jette sur le papier quelques notes et paroles du Christ, quelques passages des Pères de l'Église pour guider sa marche. Quelquefois il dicte rapidement de plus longs morceaux, puis se livre à l'inspiration du moment, et s'étonne de l'impression qu'il produit sur ses auditeurs.

Il ne nous est parvenu que deux cents des quelque cinq ou six cents sermons prononcés, car Bossuet ne les considérait pas comme des œuvres littéraires dignes d'être imprimées. C'est à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que certains sermons furent conservés, grâce au travail de Dom Deforis. Ce ne sont toutefois que des brouillons, alourdis par les ratures et les variantes, et qui ne nous offrent qu'une idée approximative de sa prédication.

Oraisons funèbres

Modèle:Article détaillé Il prononce plusieurs Oraisons funèbres dans lesquelles il fait sentir avec ampleur et musicalité le néant des grandeurs humaines. Il prononce en Modèle:Date l'oraison funèbre de Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre puis le Modèle:Date celle de sa fille « Madame », Henriette-Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans, belle-sœur du roi, décédée subitement à l'âge de Modèle:Nobr, et dont la phrase<ref group="Note">qui est, en rhétorique, un polyptote</ref> Modèle:Citation est restée fameuse, en Modèle:Date celle de la reine Marie-Thérèse d'Autriche et en Modèle:Date celle du Grand Condé, Modèle:Souverain3. Au nombre de dix, les oraisons funèbres de Bossuet sont réputées comme des chefs-d'œuvre d'éloquence, sans modèle depuis l'Antiquité<ref>Bossuet. Convaincre, Persuader et Délibérer.</ref>.

Rôle dans l'assemblée du clergé de France

Fichier:Gravure bossuet sur le côté pere de l eglise tome II.jpg
Les pères de l'Eglise, avec Bossuet représenté en haut à gauche.

Dans l'assemblée du clergé de Modèle:Date, à l'occasion des démêlés entre le roi et le pape, il est le moteur principal de la déclaration sur les libertés de l'Église en France en Modèle:Date, qui en accord avec la politique gallicane de Modèle:Souverain- fixe les limites du pouvoir du pape, et rédige les Quatre articles de 1682 qui sont demeurés une loi de l'État et qui ont donné lieu à de vives discussions. Le pape en est très irrité et les fait brûler.

Cette déclaration du clergé de France, plus communément appelée « Déclaration des Quatre articles », fixe jusqu’à la fin de l’Ancien Régime la doctrine des libertés de l’Église gallicane. Elle aura une énorme influence sur l’histoire de l’Église de France, prédisposant aux futures réformes religieuses des Constituants dans la Constitution civile du clergé de Modèle:Date.

François de Caulet est l'un des deux évêques, avec celui d’Alet, qui s'opposent à cette politique gallicane de Modèle:Souverain2 dont la culmination est atteinte avec la Déclaration des Quatre articles. Ces deux évêques semblent d’obédience janséniste, mais dans ce contexte précis, il y a eu convergence d'intérêt avec Rome, ce qui fait de Caulet et, après la mort de celui-ci en Modèle:Date, de son vicaire Antoine Charlas, des « ultramontains » avant la lettre<ref group="Note">Ce terme n'existe pas au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais la réalité qu'il recouvre existe bel et bien selon A.-G. Martimort, Le gallicanisme de Bossuet, Paris, Le Cerf, 1953</ref>.

Lutte contre le quiétisme

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Statue de Bossuet sur la fontaine Saint-Sulpice, place Saint-Sulpice à Paris.

Bossuet se trouve par là en lutte avec Fénelon, disciple de Madame Guyon accusée de quiétisme. Il poursuit son adversaire à la fois auprès du roi, qui disgracie et exile l'archevêque de Cambrai, et auprès du pape qui, pour faire plaisir à Modèle:Souverain-, condamne les Maximes des Saints où Fénelon soutient la doctrine de l'amour de Dieu pour lui-même, sans aucun mélange de cette crainte que les théologiens appellent servile. Bossuet utilise tous les moyens possibles pour discréditer à la fois Fénelon et Madame Guyon, enfermée à la Bastille pendant cinq années. Il soutient que la dévotion, toujours raisonnable, doit passer par l'autorité temporelle, alors que Madame Guyon enseigne un chemin direct de cœur à cœur. Les accusations de quiétisme étaient sans fondement, Madame Guyon ne connaissant pas Molinos ni son œuvre. Le quiétisme a été un prétexte dont les ressorts étaient bien plutôt des luttes d'influence et le fait que Fénelon était le précepteur du duc de Bourgogne.

Après une lente et douloureuse agonie, Bossuet meurt dans une demeure actuellement située au 46 rue Bossuet à Paris le Modèle:Date de la maladie de la pierre. L'autopsie a lieu le lendemain. Modèle:Citation écrit l'abbé François Ledieu, son secrétaire<ref>Modèle:Article</ref>.

Théoricien de la monarchie absolue

Dans Politique tirée des propres paroles de l’Écriture sainte, Bossuet rappelle que les rois sont les  ministres de Dieu, voire qu’ils « sont des dieux ». Le roi est à l’image de son royaume ce qu’est Dieu à l’égard de la création, aussi Modèle:Citation et vouloir donc y attenter est un crime contre l’ordre divin. L’exigence de maintenir la concorde dans le peuple de Dieu et du roi peut amener ce dernier à la plus grande sévérité, y compris et plus encore envers les grands dont la désobéissance entraîne les plus graves désordres que le royaume puisse connaître<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Position vis-à-vis des juifs

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La prise de Jérusalem par Titus, gravure ancienne, 1705, La république des Hebreux

Bossuet a eu dans certains de ses sermons des paroles très dures vis-à-vis des juifs, mais qui sont communes aux personnes de son temps, comme en témoigne ce bref passage, souvent cité : Modèle:Citation bloc

Selon Jules Isaac, qui cite cet extrait, Modèle:Citation Menahem Macina estime que Jules Isaac fait sans doute allusion au Bossuet d'Alfred Rébelliau (Hachette, Paris, 1919, ouvrage publié dans la collection « Les grands écrivains français »). Ce texte faisait partie des auteurs du programme<ref>Menahem Macina, Les frères retrouvés, de l'hostilité chrétienne à l'égard des juifs à la reconnaissance de la vocation d'Israël, éditions L'œuvre, Modèle:P.</ref>.

Positions esthétiques

Bossuet, comme plusieurs de ses contemporains, s’opposait au théâtre. Une polémique l’opposa en Modèle:Date au père Caffaro, qui avait affirmé que l’on pouvait innocemment, sans conséquences pour la morale, écrire et représenter des œuvres dramatiques. Bossuet reprendra les arguments de cette polémique dans les Maximes et réflexions sur la comédie<ref>Max Vernet, « Théâtre et usurpation du sujet : ‘‘Le monde et son image’’ dans les Maximes et réflexions sur la comédie de Bossuet », Études françaises, volume 15, numéro 3-4, octobre 1979, p. 149–174 (lire en ligne).</ref>.

Les portraits de Bossuet

Fichier:Bossuet 1686 1687 siege maastricht Louvre.jpg
Portrait inédit de Bossuet dans le tableau du camp devant Maastricht, par Van der Meulen, vers 1686-1687, musée du Louvre, inv. 1491.

De nombreuses représentations du visage de Bossuet nous sont conservées, réalisées de son temps, comme après sa mort avec de nombreuses réinterprétations. Pour connaître ses traits véritables, il faut se concentrer sur les représentations de son vivant, au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le musée de Meaux conserve plusieurs portraits de Bossuet, dans l'ancienne bibliothèque du prélat, au palais épiscopal de Meaux.

Les portraits les plus fidèles connus à ce jour sont les deux tableaux de Hyacinthe Rigaud, peints en Modèle:Date (que le visage) et Modèle:Date (le grand tableau en pied du musée du Louvre).

Des diverses représentations connues, on peut déduire que Bossuet a plutôt le visage fin dans sa jeunesse. Il a tendance à prendre de l'embonpoint au cours des années Modèle:Date-Modèle:Date. Puis son visage s'affine de nouveau à la fin de sa vie. Possédant des cheveux longs noirs et fins dans sa jeunesse, ceux-ci blanchissent vers Modèle:Date.

Charles Perrault a rédigé un poème au sujet du portrait de Bossuet peint par Rigaud pour Cosme Médicis, le portrait des Offices peint en Modèle:Date<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71226w.r=charles%20perrault%20bossuet?rk=278971;2</ref>.

Œuvres

Fichier:BossuetHistUniv.jpg
Discours sur l'Histoire universelle - édition 1771
Fichier:Bossuet - 1, 1852 - 2527943 F.jpg
page de titre des Œuvres, 1852

Éditions de référence

Éditions récentes

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Sources

Bibliographie

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Voir aussi :

Articles connexes

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