Épinal <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (en lorrain et en vosgien : Pinau ou PinaudModèle:MSAPI ou encore Spinasch) est une commune française située dans le département des Vosges, en régionGrand Est. Préfecture des Vosges, elle se situe au sud de la région historique et culturelle de Lorraine. Épinal est traversée par la Moselle, un affluent du Rhin.
Épinal est le premier pôle économique et commercial du département et joue donc un rôle majeur à l'échelle régionale dans le cadre du Sillon lorrain. La population de l’unité urbaine d’Épinal a tendance à stagner depuis plusieurs décennies (Modèle:Nombre en 2019 contre 61 480 en 1968)<ref>Modèle:Lien web</ref>
Épinal est traversée par la Moselle. La ville se trouve dans un couloir creusé par cette dernière dans les couches de grès vosgien reposant sur le soubassement granitique du massif des Vosges. Le granite clair porphyroïde affleure au fond de la vallée de la Moselle. La largeur de la vallée est d’environ Modèle:Unité.
La ville est entourée de plateaux plus ou moins arrondis avec une pente relativement marquée notamment sur la rive droite. La pente est parfois échancrée par des vallées secondaires comme la rue Saint-Michel et le faubourg d’Ambrail au nord<ref>Modèle:Article.</ref>. L’altitude au niveau de la Moselle au centre de la ville est de Modèle:Unité. À l’ouest (rive gauche), les plateaux s’élèvent jusqu’à une altitude de Modèle:Unité et pour l’est (rive droite), ils atteignent une altitude de Modèle:Unité. La vallée de la Moselle s’élargit rapidement en aval de la ville.
Le cadre est verdoyant, les forêts de résineux et de hêtres des plateaux sont visibles du centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’ouest du département et ses roches sédimentaires composant le Plateau lorrain, contraste avec l’ancien socle de roches cristallines et gréseuses sur lequel repose la montagne vosgienne à l’Est ; ceci occasionne une multitude de paysages et de reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Moselle, la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, le ruisseau le Saint-Oger, le ruisseau de l'Etrangleux, le ruisseau des Bolottes, le ruisseau d'Olima, le canal de l'Est (Branche d'Epinal), le ruisseau de Bertramenil, le ruisseau de la Tranchee de Docelles, le ruisseau de la Vierge (ou des 40 Semaines) et le ruisseau de Soba<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Épinal est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,8 %), zones urbanisées (17,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), prairies (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Épinal est clairement divisée en deux pôles, de part et d’autre de la Moselle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Rive droite ou quartier historique (hôtel de ville, palais de justice, marché, théâtre, basilique, préfecture, Conseil général, restaurants, cinéma) et rive gauche (commerces, musée, gares) ou nouvelle ville. Chacun de ces deux pôles a pour centre une place importante ; place des Vosges sur la rive droite de la Moselle et place des Quatre-Nations sur la rive gauche.
Située au cœur de l'Europe, le long de la vallée de la moyenne Moselle, Épinal est à la croisée de chemins commerciaux, industriels et touristiques, au carrefour de l'Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg et de la Suisse.
Dans le sens est-ouest, la ville bénéficie également d'un accès privilégié à l'Ouest vosgien grâce à la RD 166 doublée entre Uxegney et Dompaire. Un projet est porté dans les années 2010 par le Conseil général pour doubler la RD 46 depuis Épinal en direction de l'Alsace et de Saint-Dié-des-Vosges (Y vosgien). En effet, l'évolution du trafic entre Épinal et Rambervillers - passé de Modèle:Unité/2 (soit une progression de 32 %) entre 1994 et 2004 - fait que le Conseil général des Vosges a choisi de concentrer prioritairement ses moyens sur cette section de l'axe est-ouest. Un nouvel échangeur avec la RN 57 pourrait également voir le jour dans le secteur de La Voivre à Épinal pour raccorder cette nouvelle voie mais la suppression envisagée de l'échangeur actuel de Jeuxey est contestée par la population en raison des nombreux flux locaux dans le secteur, notamment occasionnés par la présence de zones commerciales. D'ailleurs, en octobre 2021, après Modèle:Nobr de travaux, le nouvel échangeur de Jeuxey dit « à doubles lunettes » réalisé pour fluidifier la circulation entre Épinal et la voie rapide pour se diriger vers Nancy ou vers Remiremont est opérationnel.
La RN 57 sur le secteur de l'agglomération spinalienne sert également de rocade est. Plus de Modèle:Nombre (dont 12,7 % de poids lourds) y circulent quotidiennement (chiffres de 2004).
La RD 166A, quant à elle, supporte le trafic nord. À long terme, est projeté pour l'agglomération un projet de rocade sud ― sud-ouest afin de créer une véritable rocade complète de transit.
Transport ferroviaire
Depuis l'arrivée du TGV Est européen le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Épinal est désormais au minimum à Modèle:Heure de Paris avec deux allers-retours quotidiens. Parallèlement, dans le cadre d'un partenariat avec les collectivités territoriales, la création d'un pôle d'échanges multimodal pour faciliter les déplacements et les transferts entre les différents modes de transport a vu le jour. De plus, depuis 2008, l’Association pour la liaison de la Lorraine et du Nord franc-comtois au TGV Rhin-Rhône, présidée par le député-maire d'Épinal Michel Heinrich, œuvre pour que le projet d’électrification de la ligne ferroviaire Épinal ― Belfort prenne corps (les liaisons vers la Franche-Comté et le Sud Alsace étant pour l'heure de médiocre qualité). L’électrification de la ligne permettrait de relier le TGV Est au TGV Rhin-Rhône. Cette ouverture du Sud Lorraine offre de nouvelles perspectives pour de nombreux voyageurs et des enjeux économiques et sociaux importants. Le Luxembourg et les villes du Sillon lorrain (Thionville, Metz, Nancy, Épinal) pourraient ainsi être reliées au bassin lyonnais et au Grand Sud ; Épinal serait par exemple à Modèle:Heure de Lyon.
Transports en commun : Le transport en commun urbain est assuré par l'agglomération sous le nom commercial Imagine et est exploité par l'entreprise Kéolis Épinal. Le réseau est constitué de huit lignes qui relient également quelques communes limitrophes à partir du centre-ville spinalien : Golbey, Chantraine, Dinozé, Jeuxey et Thaon-les-Vosges<ref>Modèle:Lien web.</ref>. 7 des Modèle:Nobr de bus du réseau Imagine transitent par un pôle d'échange central situé place des Quatre-Nations. Le réseau Imagine comprend :
huit lignes urbaines fonctionnant de Modèle:Heure à Modèle:Heure tous les jours de la semaine et les week-ends avec une fréquence réduite le dimanche et les jours fériés ;
du transport à la demande sur l'ancienne commune de Saint-Laurent ;
un service de transport de personnes à mobilité réduite (PMR) appelé Cap'Imagine et effectué à l'aide de plusieurs minibus spécialement aménagés ;
un réseau de soirée les jeudi, vendredi et samedi soir jusqu'à minuit.
un parking relais P+R à l'entrée Est de la ville, à côté du Centre des congrès ;
250 vélos à assistance électrique en libre service répartis dans Modèle:Nobr équipées de bornes de recharge automatique sous le nom commercial Vilvolt.
L'exploitation du réseau Imagine est confiée par l'agglomération à une société privée (Keolis Épinal, filiale de Keolis) dans le cadre d'un contrat de délégation de service public opérationnel depuis le Modèle:Date-.
Depuis quelques années, tous les bus du réseau, un peu plus d'une trentaine, ainsi que les principaux arrêts sont équipés d'un système d'affichage dynamique en temps réel. La requalification de la place des Quatre-Nations en un pôle d'échanges central pour toutes les lignes du réseau, et exclusivement réservé aux bus et aux piétons est en projet, tout comme la poursuite du développement du réseau dans l'agglomération spinalienne.
Depuis 2020, le réseau Imagine a remplacé tous ses véhicules par de nouveaux bus hybrides, économiques et rejetant moins de Modèle:Fchim.
Navette : Une navette entièrement gratuite a été mis en place pour relier, en moins de cinq minutes, le grand parking gratuit du Champ de Mars (Modèle:Nombre) au centre-ville. La navette, 100 % électrique, fonctionne du lundi après-midi au samedi, de Modèle:Heure à Modèle:Heure et de Modèle:Heure à Modèle:Heure, avec une fréquence de dix minutes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Épinal se trouve dans les grands itinéraires Véloroutes et Voies Vertes de France<ref>Carte des grands itinéraires "Les Véloroutes et Voies Vertes de France".</ref> et pourrait aussi s'inscrire dans le programme de l'EuroVelo 6 (EV 6).
Transport fluvial
Dans le cadre des travaux réalisés au port au début des années 2000, un effort tout particulier a été fait à destination des plaisanciers. Ce sont Modèle:Nobr d'amarrage avec bornes d'eau et d'électricité qui sont en service. Les sanitaires sont à leur disposition à la capitainerie. La fréquentation du port est en hausse constante<ref>Le bassin mosellan voit également son trafic fluvial augmenter en 2021</ref>. Le port d'Épinal est relié à la branche sud du canal de l'Est, aussi dénommée canal des Vosges (depuis 2003)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transports aériens
L'aéroport d'Épinal-Mirecourt (Modèle:Unité) accueille une société spécialisée dans les vols d'affaires en France et en Europe. Son activité se répartit entre les vols d'affaires, les vols charters, l'aviation privée et les vols d'entraînement (formation des équipages civils et militaires). Épinal se situe également à une heure de l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine régional et à deux heures des aéroports internationaux de Bâle-Mulhouse-Fribourg et de Luxembourg.
Depuis 1921, Épinal dispose également un petit terrain d'aviation doté d'une piste de Modèle:Nobr en herbe. L'aérodrome est situé juste au nord de l'agglomération, sur la commune de Dogneville. L'aéro-club vosgien est un aéro-club lorrain évoluant sur le site.
Depuis 2004, la municipalité s'est lancée dans un vaste programme de transformation du centre-ville en liaison avec le Plan de Déplacements Urbains (PDU) approuvé par la commune en 2000.
D'abord entamés avec la rénovation de la rue des États-Unis et de la rue des Minimes, puis par la construction d'une nouvelle passerelle et de la rénovation complète de l'ancien marché couvert et de ses abords, les travaux ont ensuite visé le réaménagement des places de la ville et de ses rues : place de la Chipotte, place Stein, place Pinau, quais de Contades et Sérot, quais Ferry et Lapicque.
Le secteur de la gare SNCF s'est vu également complètement restructuré.
L’embellissement du cadre de vie et la dynamisation du centre-ville sont au cœur des projets. Les réaménagements se sont donc accompagnés de différentes réflexions, sur les déplacements doux, l’accessibilité à tous des transports en commun, l’offre de stationnement, et enfin sur le schéma de circulation.
Les préconisations du plan de déplacements urbains ont servi de base de travail ; différentes études (comptage de véhicules, identification origine-destination des flux) ont permis de vérifier certaines hypothèses et d’ajuster les propositions.
Concrètement, les axes Victor-Hugo/Dutac, la rue de Nancy et le quai des Bons-Enfants seront mis en double sens et le sens de la rue des Petites-Boucheries sera inversé. Une boucle de contournement du centre-ville sera ainsi constituée pour sortir le transit de l’hypercentre et la place des Quatre-Nations aura une vocation unique de pôle de transports urbains en 2011.
Le centre-ville d'Épinal présente plus de Modèle:Nombre de stationnement sur voirie dont plus des deux tiers sont gratuites.
Le stationnement payant est concentré sur l'hypercentre, avec près de Modèle:Nombre places. En limitant dans la durée le stationnement dans ces secteurs, l'objectif est d'assurer la rotation des véhicules pour faciliter l'accès de la clientèle aux commerces et services.
La société Q-Park, qui est chargée du stationnement par délégation depuis 2008, a réalisé une profonde rénovation des parkings en ouvrage (Gare, Modèle:Nobr ; Marché-Couvert, Modèle:Nobr ; Saint-Nicolas, Modèle:Nobr) et créé des parkings en enclos : Clemenceau (Modèle:Nobr) et de-Lattre (Modèle:Nobr). De plus, en 2018, est créé un nouveau parking en ouvrage pour compenser la disparition des parkings de places Henry et de l'Âtre. Il est implanté au bas de la rue Saint-Michel, au niveau du rond-point et à proximité de l'hypercentre. Il contient Modèle:Nobr.
En 2019, les places Edmond-Henry et de l'Âtre situées de part et d'autre de la basilique Saint-Maurice, sont complètement refondées pour en faire une zone de rencontre importante du centre-ville d'Épinal. En Modèle:Nobr, les places qui servaient de parkings austères, se sont transformées en véritable zone piétonne. Une fontaine est aménagée autour de la basilique tandis que des jets d’eau rafraîchiront, l’été, les passants entre les terrasses des restaurants. Deux ans plus tard, c'est au tour de la rue Abbé Friesenhauser de faire peau neuve, conférant à la vieille ville une très bonne qualité d'accès.
Un vieux mémoire, cité par Dom Calmet, nous apprend que le château d’Épinal, un des plus anciens de la Gaule Belgique, dominait autrefois une ville du nom de "Chaumont", (Calmonensis, en latin) ; qu'il fut détruit, ainsi que la ville, par les Vandales en 406 ; qu'Albéric ou Ambon les fit rebâtir, l'un et l'autre, en 431 et qu'enfin, en 636, les Barbares les ruinèrent de nouveau de fond en comble.
Par la suite, ce lieu se couvrit de ronces et d'épines, particularité qui lui valut primitivement le nom Spinalium du latin "spina", puis celui d’Espinal, d’Épinaeaux et enfin d’Épinal<ref>Patrimoine archéologique urbain. Épinal, l'histoire en image</ref>.
En lorrain, et pas seulement en patois de la montagne comme il est souvent écrit, la ville se nomme Pinau (Pi-nô). Nicolas Haillant l'écrit ainsi mais le même écrit aussi que les habitants s'appellent les Pinaudrèyes<ref name=":1" />. Il n'est donc pas inconvenant d'écrire Pinaud, avec un [d] final muet comme dans « Lo grand discours… »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La date mythique de fondation d'Épinal serait 983 puisque des célébrations ont eu lieu pour le « Millénaire » en Modèle:Date-<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. Cette date a été choisie de manière politique pour marquer un « point de départ »<ref name=":0" /> à la suite de l'élection de Philippe Séguin au poste de maire, en mars 1983.
Sur une terre qui appartenait à l'ancienne cité des Leuques, se trouve un promontoire qui surplombe les routes d'eau nord-sud de l'ancienne route de Germanie (voie romaine Metz-Bâle) et un embranchement de la voie Langres-Strasbourg. [[Thierry Ier de Metz|Thierry {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] évêque de Metz décide de construire dans l'une des manses de la paroisse de Dogneville un château et un monastère. La manse s’appelait la manse de Spinal, la ville recouvrait aussi<ref>B. Houot, Fondation et origines de la ville d'Épinal, Bulletin de la Société Lorraine des Études Locales, 1976.</ref> les terres des manses d'Avrinsart<ref group="Note">signifiant lieu essarté où se gardait les troupeaux, se situant rive droite sur le plateau au nord-est en un lieu où existe toujours le toponyme Le Vrinsart.</ref>, Grennevo<ref>mot formé de greva (grève) et vau (vallée), situé au sud sur la rive droite, une rue de Grennevo à Épinal; A. Fournier, Topographie ancienne du département des Vosges, Épinal, 1892, Modèle:P..</ref>, Rualménil<ref>La manse sur le ruisseau?, île ayant donné naissance au second quartier de la ville</ref> et Villers<ref>faisant partie d'Uxegnéville (P. Marinchal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, 1941.) ou bien rive droite au sortir de la ville sur l'axe Bâle/Metz (B. Houot, op. cit.).</ref>. Il dota l’ensemble d’un marché<ref>Diplôme de Otton III du Saint-Empire confirmant la création de l'Abbaye Saint-Vincent de Metz et d'un marché à Épinal daté du 20 juin 983 ; Monumenta Germanicae Historica, scriptores, IV, Modèle:P., Documents Rares ou Inédits de l'Histoire des Vosges, T I, Modèle:P. ; Archives Départementales de Meurthe & Moselle, B 673 Épinal I no 145 (copie sur papier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)</ref>. Le but de Thierry était de protéger le sud de ses possessions qui était attaqué par les pillards bourguignons. À l’époque, la ville de Remiremont était bourguignonne. Il donna au monastère les reliques de saint Goëry qui se trouvaient dans le monastère messin de Saint-Symphorien. Ces reliques furent l’objet de nombreux pèlerinages ce qui permit l’essor économique de la ville.
Des fouilles archéologiques ont confirmé des traces d'une présence humaine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un dépotoir a été retrouvé, ainsi que des traces de clôtures et des latrines.
Fichier:Médaille sceau d'Epinal.jpgGrand sceau d’Épinal annexé à une charte du Modèle:Date- par laquelle les quatre gouverneurs d'Épinal et de Rualmesnil ont confirmé la donation de la ville d'Épinal au roi. Sceau de la ville repris sur une médaille de 1966.
Modèle:Article détaillé
Depuis 1466 Épinal appartient au duché de Lorraine. Celui-ci est indépendant depuis le traité de Nuremberg de 1542. À l’intérieur du duché, la ville bénéficie d’un statut de relative autonomie. Elle est administrée par un collège de quatre notables choisis tous les ans. En 1585, on recense un peu moins de Modèle:Nombre<ref>Marie-José Laperche-Fournel, La population du duché de Lorraine de 1580 à 1720, Nancy, 1985.</ref>. Il y a une importante activité textile parfaitement visible sur le plan peint par Nicolas Bellot en 1626 (tableau original visible au musée de la Cité des images à côté de l’imagerie, reproduction visible au musée du Chapitre). Sur cette peinture on distingue parfaitement le blanchiment sur prés des draps au lieu-dit les Gravots. Il existe également une industrie papetière utilisant les moulins sur le bord de la Moselle (également visible sur le plan Bellot). Le plan montre également le château ainsi que les remparts qui protègent la ville. La ville connaît dans la première partie du siècle une certaine prospérité grâce aux activités industrielles et commerciales. Avec l’avènement de Charles IVduc de Lorraine (début du règne le Modèle:Date-), la situation d’Épinal et de toute la Lorraine change. Ce dernier a un caractère belliqueux et inconstant. Malgré une intelligence certaine et de bonnes qualités militaires, il se montre incapable de mener une politique qui sauvegarde les intérêts du duché. Il choisit les Habsbourg contre les Bourbons, ne comprenant pas que la France est en pleine évolution et devient la puissance dominante en Europe. Au même moment Richelieu récent conseiller du roi Louis XIII cherche à affaiblir la maison d’Autriche. La situation s’aggrave quand Charles IV accueille le frère du roi, Gaston d’Orléans alors en disgrâce et qui fuyait Paris. Ce dernier épouse Marguerite de Lorraine à Nancy.
Fichier:Epinal peste.jpgLa croix des pestiférés à la Quarante-Semaine. La croix se situe à l’endroit où ont été inhumées les victimes de l’épidémie de peste de 1636.
En 1629, la ville est atteinte par une épidémie extrêmement violente de peste pendant les mois de juillet, août et septembre. La Lorraine est atteinte par les armées suédoises qui mènent des incursions meurtrières dans le duché en 1632 durant la guerre de Trente Ans.
Le Modèle:Date-, Charles IV reconnait par lettre patente les trente-deux religieuses de l’Annonciade sous la direction de la mère supérieure Seguin (ce couvent se situait sur la place du marché couvert)<ref>Annales de la Société d’émulation du département des Vosges</ref>.
En 1633, la ville est attaquée par les troupes françaises du maréchal Caumont de La Force. La ville se rend sans combattre ce qui lui permet de négocier des conditions favorables (proclamation du Modèle:Date-).
En 1635, le maréchal de La Force empêche Jean de Werth et la ligue catholique d’occuper Épinal. La ville est assiégée par Charles IV, installé à Rambervillers. La défense de la ville est sous les ordres du colonel Gassion. Charles IV doit se replier en novembre sur Besançon sans prendre la ville.
La ville est touchée par une seconde épidémie de peste en 1636. La mortalité est énorme, à la fin de l’épidémie, il ne reste que Modèle:Nombre dans la ville. La ville garde la mémoire de cet épisode, l’épidémie s’est appelée l’épidémie des quarante semaines (à cause de sa durée). Un quartier de la ville s’appelle toujours le quartier de la Quarante-Semaine (proche de l’endroit où furent enterrés les malades morts de la peste).
En octobre de cette même année, Charles IV reprend la ville grâce à la complicité d’un conseiller de la ville Denis Bricquel. À la suite de négociations de l’abbesse de Remiremont Catherine, tante de Charles IV, la neutralité de la ville est reconnue par le roi le 24 septembre. Le Modèle:Date-, Louis XIII et Charles IV signent la paix de Saint-Germain qui ne durera que quatre mois. Le Modèle:Date-<ref name="Hassonville">Modèle:Ouvrage.</ref>, le lieutenant français du Hallier prend le château de la ville au baron d’Urbache. Commence alors une occupation de la ville par les troupes françaises qui dure jusqu’en 1650. Les habitants doivent supporter les frais de cette occupation (logement et nourriture des soldats et des chevaux).
Pendant que la France est affaiblie par la Fronde, les troupes de Charles IV commandées par le colonel Lhuiller reprennent la ville avec l’aide des habitants, le Modèle:Date-. Malheureusement l’occupation lorraine est aussi lourde que l’occupation française. À la suite de négociations, la ville est de nouveau reconnue neutre par les deux parties. Mais les Français s’arrangent pour faire jouer la neutralité en leur faveur. La municipalité prête allégeance sous la menace au roi de France Louis XIV le Modèle:Date- à Nancy. Ainsi commence la troisième occupation française qui dure jusqu’au traité de Vincennes en Modèle:Date. La ville retourne dans le giron lorrain.
La ville est ruinée par les épreuves. Dans une requête datée de 1654 au duc Nicolas François, frère de Charles IV (celui-ci est alors prisonnier en Espagne), le rédacteur mentionne la ville comme étant la plus misérable de la province.
En 1670, les Français prennent la ville de Nancy, Charles IV se réfugie à Épinal. La ville défendue par le Lorrain comte de Tornielle est attaquée par les troupes du maréchal de Créqui. Il s’empare de la ville le 19 septembre et du château le 28 septembre. La ville est condamnée à verser aux Français une somme exorbitante de trente mille francs barrois et doit démolir à ses frais le château et les fortifications. Ces conditions exigées sur ordre du roi étaient destinées à effrayer la Lorraine. Le château est détruit mais les fortifications ne sont détruites que partiellement. Les remparts sont en fait intégrés progressivement à l’habitat. Les portes (porte des Grands-Moulins, porte Saint-Goëry, porte d’Ambrail, porte d’Arches) sont détruites entre 1723 et 1778. La porte du Boudiou n’est détruite qu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (un jour avant l’arrivée de Prosper Mérimée qui venait déclarer la porte monument historique). Le montant de la somme d’argent à verser est fortement diminué après la reddition des autres places fortes lorraines. Mais la chute de la ville représente un tournant, la ville cesse d’être une place forte.
La ville se francise progressivement. En 1685, le bailliage est remplacé par le bailliage royal. Le système des quatre gouverneurs disparaît. Le premier maire royal de la ville, François de Bournaq est nommé.
En 1790, l’Assemblée constituante demande à l’assemblée départementale des Vosges de choisir entre Mirecourt et Épinal pour désigner le chef-lieu du département. L’assemblée départementale se réunit à Épinal le Modèle:Date- et choisit par trois cent onze voix contre cent vingt-sept la ville d’Épinal<ref>Jean-Paul Rothiot, « La Révolution et l'Empire, le tournant décisif pour Epinal », Annales de l'Est - Société d'émulation des Vosges, 2000, Modèle:P..</ref>. Mirecourt devient une sous-préfecture.
Même si Épinal est moins concernée par le conflit que les régions françaises plus au nord, elle fut l'enjeu d'un combat le [[Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871|Modèle:Nobr]]. Les combats pour défendre la ville ont eu lieu dans les environs à Deyvillers, vers le château de Failloux, au bois de la Voivre et dans la tranchée de Docelles. À l’entrée des soldats par le faubourg Saint-Michel, s’illustre le Spinalien Sébastien Dubois qui, se plaçant un genou à terre avec son fusil au milieu de la rue, abat deux soldats avant d’être lui-même tué. En représailles de la résistance de la ville, les Allemands demandent Modèle:Unité. Cette somme est ramenée à Modèle:Unité après négociation. La ville est occupée jusqu’au Modèle:Date-.
Paradoxalement, la catastrophe pour la France de la défaite de 1870 est à l’origine d’un formidable développement de la ville. Avec le traité de Francfort, la ville d’Épinal comme la presque totalité du département des Vosges reste française. Commence alors un très fort développement basé sur l’immigration de nombreux industriels alsaciens, notamment du secteur textile, qui fuient l’annexion allemande. Ces industriels sont à l’origine de l’industrie textile dans les Vosges. Épinal prenant la place de Mulhouse, passé en territoire allemand, comme centre industriel du textile. Le développement est également provoqué par la position frontalière de la ville qui devient une des quatre places fortes<ref name="placeepinal">La place forte d'Épinal 1876-1914 sur le site de l'Arfupe.</ref> avec Verdun, Toul et Belfort du système de défense Séré de Rivières.
Le Modèle:Date-, tandis que les régiments du Modèle:21e d'armée quittent la place vers la frontière des Vosges à la suite du [[149e régiment d'infanterie|Modèle:149e d'infanterie]], on évacue la ville et notamment les « bouches inutiles ». Le Modèle:Date- l'évacuation terminée Modèle:Unité sur Modèle:Unité ont quitté la ville où l'on prépare la défense<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Épinal n'a pas connu l’épreuve du feu et sera bombardé par des zeppelins ou de rares avions ennemis mais assura la liaison avec le rideau de la Haute Moselle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En [[Bataille de France|Modèle:Nobr]], pour protéger la retraite des troupes françaises le génie fait sauter les arches centrales du magnifique viaduc de la Taverne à Dinozé. Le Modèle:Date-, les Allemands vont à leur tour bombarder le viaduc de Bertraménil au cours de leur offensive de manière à couper tout lien ferroviaire aux troupes françaises dans ce secteur.
Le fort de Longchamp situé au nord d’Épinal, qui est le fort le plus puissant de la place, combat quatre jours en [[Bataille de France|Modèle:Nobr]] avec un effectif très réduit. Il tirera près de Modèle:Nobr de Modèle:Unité et 400 de [[Canon de 75 mm modèle 1897|Modèle:Unité]]. Les bombardements qu’il subit ne font aucun dégât majeur mais cinq soldats périssent dans le fort pendant les combats (trois Allemands et deux Français). Il sera complètement démoli en 1943-1944.
La libération d'Épinal commence les 22 et Modèle:Date- par un duel d'artillerie particulièrement tragique pour la ville dont le centre est durement éprouvé.
Ainsi, les forces alliées ont décidé de prendre la ville d'Épinal en tenaille, en particulier grâce aux renseignements communiqués par les réseaux de résistance locale.
Très vite, l'ennemi est chassé de l'usine où il était replié dans l'actuel quartier du port, et les Alliés prennent le dessus sur des Allemands manquant de munitions.
Le Modèle:Date-, vers Modèle:Heure, le premier char américain de la Modèle:7e américaine commandée par le général Patch entre par le sud dans la ville d'Épinal sous les acclamations de la population : la victoire s'annonce enfin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les habitants vivent alors la fin de l'époque la plus dure et la plus cruelle de l'histoire de la ville.
Épinal est libérée, mais la ville est sinistrée. Son centre est détruit, le quartier de la gare totalement rasé après les séries de bombardements visant à chasser l'ennemi. L'hôpital, le lycée, la prison…, toutes les installations, la plupart des ponts, des écoles et l'église, un nombre considérable de logements sont entièrement ou partiellement détruits.
Au cours de la lutte, l’explosion des ponts est si forte que tous les immeubles et les magasins bordant les rives de la Moselle ont à souffrir. La ville compte ses morts au milieu des gravats.
Durant l’hiver 1947-1948, une forte crue de la Moselle accroît encore les dégâts.
Le cimetière américain d'Épinal, d'une superficie d'environ Modèle:Nobr, est construit sur le site libéré le Modèle:Date- par la [[45e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:45e d'infanterie américaine]]. Le Mémorial est composé d'une chapelle et d'un musée ainsi que d'une cour d'honneur.
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est désormais scindée entre les cantons d'Épinal-1, qui contient la partie de la commune d’Épinal située sur la rive gauche de la Moselle et 7 communes entières, et d'Épinal-2, qui contient le surplus de la ville et huit autres communes.
Intercommunalité
Epinal était membre de la Communauté de communes d'Épinal-Golbey, créée en 1999 et qui regroupait ces deux communes. Le Modèle:Date-, celle-ci se transforme en communauté d'agglomération sous le nom de Communauté d'agglomération d'Épinal-Golbey.
Épinal est labellisée « 4 fleurs » et bénéficie depuis 1988 de la plus haute distinction du concours des Villes et Villages fleuris. Par ailleurs, en matière de matière de développement durable, elle a reçu en novembre 2014 du label CAP Cit'Ergie, déclinaison française du label européen Energie Award visant à honorer les efforts énergétiques déployés pour restreindre le réchauffement climatique.
Depuis 2018 la Ville d'Épinal détient également le label « Ma commune a du cœur », distinction qui valorise les bonnes pratiques locales en matière de lutte contre l’arrêt cardiaque et de sensibilisation aux gestes qui sauvent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La démographie d’Épinal a toujours été intimement liée à l’industrie du textile, industrie longtemps dominante dans la région. Le tableau présenté ci-dessous permet de distinguer plusieurs périodes marquantes. Si la ville a gagné plus de Modèle:Nombre entre 1870 et 1890, c’est pour plusieurs raisons. D’une part, l’essor de l’industrie textile y a joué un rôle important, mais ici, c’est surtout la position géographique d’Épinal qui a été l’élément prédominant. En 1871, Épinal devint une ville proche de la nouvelle frontière d’Alsace-Lorraine et accueillit à ce titre une très importante garnison (Modèle:Nombre en 1914) qui en fit l’une des quatre grandes places fortes de l’Est<ref name="placeepinal"/>. Durant cette période, les alsaciens ayant opté pour conserver leur nationalité française s’y installèrent et alimentèrent la prospérité économique. L’industrie cotonnière profita ainsi dans la vallée de la Moselle de la main-d’œuvre importante et des circonstances politico-militaires.
Les autres fluctuations démographiques s’expliquent par l’exode rural et, à partir des années 1980, par le déclin prononcé de l’industrie textile.
Toutefois, la baisse récente de la population à Épinal est à relativiser. En effet, territorialement, le Modèle:Lequel confirme la poursuite d’une tendance de fond : la périurbanisation. La population de l'agglomération spinalienne augmente depuis 1999. Autour d’Épinal, les communes les plus emblématiques de ce phénomène sont La Baffe, Darnieulles, Golbey, Les Forges, Fontenay, Longchamp, Uxegney et Sanchey, ainsi que Hadol, Pouxeux et Raon-aux-Bois en direction de Remiremont. Par essence, ces communes de périphérie constituent l'aire urbaine d'Épinal. Elles affirment leur vocation résidentielle en enregistrant une accélération du rythme des constructions neuves et en envoyant chaque jour 25 % à 50 % de leurs actifs travailler dans l’agglomération spinalienne. Au regard de la bonne tenue des naissances et de la hausse du nombre de constructions neuves dans ces communes, cette situation semble traduire l’installation pérenne de jeunes couples avec enfants.
L'agglomération spinalienne compte aujourd'hui Modèle:Nombre.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,77 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,31 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Avec Modèle:Nombre en 2019, Épinal est la troisième ville universitaire en Lorraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Épinal compte plusieurs établissements que ce soit dans les écoles primaires et maternelles, collèges, lycées et dans l'enseignement supérieur tels que :
Ensemble scolaire Notre-Dame/Saint Joseph, regroupant en 2019 le collège privé Notre-Dame, le lycée privé d’enseignement général et technologique Saint-Joseph et le lycée professionnel hôtelier Notre-Dame depuis 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Section à sourcer
La ville d’Épinal - cité des images et des contes de fées, disait-on autrefois -, développe une politique culturelle. Elle possède une école supérieure d’art, un conservatoire à rayonnement départemental (le Conservatoire Gautier-d'Épinal), un musée de l’Image, une galerie d’exposition artistique, etc<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans le cadre d’un syndicat intercommunal, elle a donné naissance à Scènes Vosges qui propose désormais des manifestations dans trois lieux : le théâtre, l’auditorium de la Louvière et la Rotonde, un lieu à Thaon-les-Vosges. Une Scène de musiques actuelles (Smac) existe dans les communes de Thaon-les-Vosges et Épinal.
Plusieurs manifestations organisées par la Ville rassemblent chaque année des milliers de personnes.
Les Imaginales :
Modèle:Article détaillé
Le Festival des mondes imaginaires qui a lieu chaque année quatre jours en mai depuis 2002 rassemble une centaine d’auteurs, illustrateurs, scientifiques de haut niveau, critiques, etc. Consacré à la fantasy, la science-fiction, au roman historique, au fantastique, aux contes et légendes, il cherche à décloisonner les genres. Plusieurs prix littéraires (les Prix Imaginales) y sont décernés.
Portes ouvertes de l'Imagerie, week-end de Pâques ou de la Toussaint.
Rues & Cies, le deuxième week-end de juin. Théâtre de rue.
La fête des Images : Lancé en 2015 à l'occasion des journées du Patrimoine, troisième week end de septembre. Projection de film à travers des images diffusé sur les monuments de la ville (Place des Vosges, Place de l'Âtre, Musée du chapitre…). Un parcours permet de découvrir la ville à travers ces films<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fête de la biodiversité, en juin : Au parc du château d'Epinal.
Les Larmes du rire, dix jours en octobre. Théâtre burlesque.
Les Cybériades : Lancé en 2001, à l’initiative du conseil des jeunes, il s’agit d’un tournoi de jeux vidéo sur console et sur PC.
Fête de l’internet : Depuis 2002, la Ville d’Épinal participe à la fête de l’internet. Créée en 1997, cette fête a pour but de sensibiliser les Français à l’utilisation des nouvelles technologies et Internet en particulier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jeux & Cies, au mois de mars. Festival sur le thème du jeu.
Zinc Grenadine, au mois d'avril. Festival consacré à la littérature destinée à la jeunesse.
GéNériQ, festival des tumultes musicaux, en novembre. Depuis 2007.
The Spin Festival, festival musical, en avril ou mai.
L’été des artistes : depuis 2003, cette manifestation réunit, place des Vosges, chaque samedi de juillet et d’août, et au parc du Château chaque mercredi de juillet et août, des artistes et artisans d’art<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La manifestation se déroule autour d’un chapiteau, où des graveurs contemporains renommés exécutent en public des démonstrations autour de l’art pictural : Joêl Roche (Prix de Rome), Jean-Pierre Lécuyer, Dominique Lecomte, Gérard Bretin, etc.
Festiconv SeNyu, au mois de mars, depuis 2013. Festival consacré à la culture Japonaise.
Les Défis du bois, au mois de mai. Compétition estudiantine autour du thème du bois.
Farmer City, décembre : Le centre-ville se transforme en ferme géante.
Salons et congrès
Les salons et congrès se déroulent majoritairement au Centre des Congrès d'Epinal.
Salon Habitat & Bois, Modèle:Nobr en septembre. Festival autour du thème du bois et de l'habitation (380 exposants). Le plus gros salon organisé à Épinal avec près de Modèle:Nombre chaque année venus de tout le Grand Est.
Salon Planète et énergies, au mois de février. Salon consacré à la thématique des économies d'énergie (180 exposants). Unique dans le Grand Est.
Salon des antiquaires et de la brocante, au mois de février. (70 exposants)
Salon du véhicule d'occasion : avril. Plus de 300 véhicules exposés sur Modèle:Unité.
Salon Vitalité et bien être : février. Les visiteurs peuvent y découvrir un panorama complet des médecines douces et des nouvelles méthodes de santé au naturel.
Salon Green Expo : Mars. Ce salon « vert » est l’endroit idéal pour chouchouter son jardin, son balcon, sa terrasse.
Salon de la Gourmandise et des arts de la table, en novembre. (Plus de 120 exposants)
Salon du petit élevage : novembre. Il réunit les plus beaux spécimens de la basse-cour des Vosges.
Salon des pêcheurs, en novembre à l'Espace Cours.
Salon du tatouage "Epinal tattoo show".
Salon "Vosges trotter" : avril. Il assemble les acteurs du voyage et de l’évasion du tourisme vosgien.
Salon du vin bio : Mars. Il rassemble des exposants venus de toute la France présentant une centaine de références.
Salon de la bière "Spinabeer" : Une dizaine de brasseurs présentent leurs breuvages.
Manifestations Culturelles
La vie associative culturelle propose également des manifestations. Par exemple :
Floréal musical d’Épinal : depuis plus de vingt ans, le Floréal musical d’Épinal donne rendez-vous chaque printemps aux mélomanes. C’est un festival éclectique, festif, parcourant tous les répertoires et toutes les époques de la musique classique, avec des incursions dans les musiques traditionnelles et l’improvisation.
Les Négociales, challenge national du commerce, en mars.
Concours artistique d'Épinal : en mars et avril, sur cinq week-ends, chaque année. Concours associatif réalisé depuis 1953, en partenariat notamment avec le conservatoire Gautier-d'Épinal, mettant en compétition de nombreux candidats sur nombre d'instruments musicaux, ainsi qu'en chant lyrique.
Conservatoire Gautier-d'Épinal : le conservatoire spinalien propose un certain nombre de concerts, de divers styles de musiques, des étudiants ou des professeurs, tout au long de l'année. Soit dans l'auditorium du conservatoire, soit sur diverses autres scènes (théâtre municipal ou auditorium de la Louvière).
Concerts classiques d'Épinal : série de concerts classiques, de septembre à mars, organisés par une association.
Cafés-jazz et Cafés-chansons : série de concerts musicaux, le plus souvent de jazz, proposés de septembre à avril par l'association Lavoir entendu, généralement au lavoir-théâtre Georges-Brassens, et parfois au Théâtre municipal.
Tréteaux de Léo : festival de théâtre organisé par le centre Léo-Lagrange, sis quartier du Saut-le-Cerf
Amis du théâtre populaire : association théâtrale diffusant des pièces de théâtre tout au long de l'année.
Cercle d'art lyrique d'Épinal : association de diffusion de représentations d'opéra.
Université de la culture permanente : conférence d'un universitaire pour tous publics, sur des thèmes variés (politique, histoire, philosophie, sociologie, économie, sciences, arts, droit, géographie…), chaque jeudi hors vacances scolaires de septembre à juin, à la salle de spectacles du plateau de la Justice.
Des fêtes traditionnelles et populaires ponctuent également le calendrier spinalien :
Les Champs golots : le samedi des Rameaux, cette fête populaire marque la fin de l’hiver. Pour symboliser le dégel des ruisseaux, un bassin est créé dans la rue devant l’hôtel de Ville et les enfants y font naviguer des bateaux de leur fabrication, tout illuminés.
La fête foraine de la Saint-Maurice se tient tous les ans au Champ de Mars, durant trois semaines, à cheval sur les mois de septembre et d’octobre. (109 manèges et attractions)
Le Village de Noël : du Modèle:1er au Modèle:Date-, depuis 1999, au centre-ville. Bien sûr, il y a une quarantaine de chalets emplis de cadeaux à offrir ou à s’offrir, de mets de fêtes et de tant d’autres choses… Mais il y a aussi des animations, une grande exposition sous chapiteau, des promenades en calèche, des sculpteurs sur glace ; un calendrier de Noël géant (créé par un artiste différent chaque année) s’affiche chaque jour sur la façade de l’hôtel de ville, une patinoire s'installe Place des Vosges<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Saint-Nicolas : sans aucun doute, la plus populaire des fêtes spinaliennes<ref>Mosaïque de Saint-Nicolas.</ref>. Chaque premier samedi de décembre, un grand cortège de chars est organisé dans les rues de la cité. Le « saint patron » des enfants se voit précédé par des dizaines de chars décorés et animés par diverses organisations locales. Traditionnellement, le père Fouettard clôt le défilé. Après deux tours dans la ville, les spectateurs se dirigent vers les quais de la Moselle et sur les ponts pour écouter le discours de saint Nicolas, le voir « s’envoler dans le ciel » et admirer un feu d’artifice<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La ville d’Épinal est représentée internationalement lors de divers festivals folkloriques depuis 1959 par un groupe folklorique municipal nommé Les Pinaudrés.
Le CH Emile Durkheim est un établissement départemental de référence et de niveau 2 pour la plupart des spécialités. Sa structure est répartie sur trois sites : Plateau de la Justice à Épinal, Golbey et Maison de santé Saint-Jean rue Thiers à Épinal.
Un tout nouvel hôpital est sorti de terre en 2021 pour remplacer l'ancien vétuste et dépassé en termes de capacité d'accueil et de soins. En effet, après Modèle:Nobr de travaux, le tout nouveau CH Emile Durkheim d'Epinal était très attendu par l'ensemble des Vosgiens puisque dimensionné pour un bassin de Modèle:Nombre.
Cet hôpital flambant neuf situé juste en face de l’hôpital actuel, qui aura nécessité un budget global de 200 Millions d’euros, donne le vertige au niveau des chiffres : Modèle:Unité de longueur (Modèle:Nobr de plus que l’ancien hôpital), six étages (avec des fondations de Modèle:Nobr de profondeur dans le sous-sol), Modèle:Unité de bâtiments dont Modèle:Unité de parking (l’équivalent de 8 terrains de football), Modèle:Unité de béton (l’équivalent de 15 piscines olympiques), Modèle:Nobr de hauteur environ, Modèle:Unité de câbles électriques, 21 ascenseurs, 1 hélistation…
L’ancien hôpital devrait quant à lui être démoli en partie dès 2023. Le pavillon Robert Schuman qui accueille le service de neuro-gériatrie et le service de néphro-dialyse à la suite de la création du Groupement de Coopération Sanitaire de Néphrologie-Dialyse associant la polyclinique La Ligne Bleue et le CH Jean Monnet situé à l’entrée de l’hôpital actuel sera conservé (bâtiment vert). Le parking en ouvrage R+2 de Modèle:Nobr de stationnement donnant sur le Chemin des Patients sera également conservé. Enfin, le service de radiothérapie constitué de blockhaus de béton imposants, va continuer à fonctionner en liaison avec le NHE.
Le bulletin d'information municipal, Vivre à Épinal, a commencé en octobre 1983, à la suite de l'élection de Philippe Séguin<ref>Vivre à Épinal, Modèle:N°, octobre 1983, revue municipale d'information, Modèle:P..</ref>.
Vosges Matin est le seul journal quotidien de presse écrite, depuis la fusion en janvier 2009 de L'Est Républicain et de La Liberté de l'Est. Mais l'on notera que l'hebdomadaire départemental L'Écho des Vosges, très connu sur le secteur de Gérardmer, publie depuis avril 2009, l'hebdomadaire L'Écho des Vosges édition Vallée de la Moselle.
100% Vosges, créé en 2009, est un hebdomadaire vosgien de la presse gratuite d'information, dont le siège se trouve à Épinal.
Web radio : BLE Radio, la radio du Groupe BLE Lorraine, radio associative généraliste qui s’intéresse à la Lorraine et à son actualité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'autres radios nationales sont diffusées à Épinal :
Modèle:Colonnes
Télévision
La chaîne de télévision départementale Vosges TV<ref>Site web de Vosges Télévision.</ref> diffuse ses émissions sur Épinal et le département des Vosges. Régulièrement, l'émission « Place Publique » expose la vie locale du bassin spinalien. C'est également le cas lors du journal local.
Vosges TV est lancée en mai 1990 sous le nom «Images Plus», c'est une chaîne de télévision de proximité qui diffuse actuellement sur le câble de l'agglomération d'Épinal où elle dessert 10 communes et, depuis mai 2009, dans les Vosges sur la TNT par voie hertzienne, sur le LCN 31.
Vosges TV permet donc à une majorité de Vosgiens de recevoir leur télévision de proximité par le câble ou par voie hertzienne. Cette couverture est complétée par la diffusion des programmes en direct sur le site internet de la chaîne qui permet également de revoir les programmes de la semaine.
France 3 Lorraine, la chaîne locale publique de Nancy, relate l'info locale de la région lors de ses décrochages régionaux pendant les JT de France 3. Un bureau permanent « France 3 Vosges » est disponible au 2 rue de la Chipotte où se trouvent aussi les locaux de Vosges TV et le bureau local de France Bleu Sud Lorraine.
Numericable déploie au début des années 2010 le très haut débit internet pour les foyers de l'agglomération spinalienne<ref>Déploiement du Très Haut Débit pour 26 000 foyers d’Epinal.</ref>. Dans le cadre d’un accord entre le syndicat intercommunal Câblimages et Numericable, le réseau câblé d'Épinal et de trois communes voisines (Golbey, Chantraine et Dogneville) est rénové en fibre optique Modèle:Unité, permettant aux habitants de bénéficier, dès le Modèle:2e 2010, des offres de Numericable. Modèle:Nobr d’euros d’investissement sont pris en charge par Numericable et le Syndicat intercommunal Câblimages pour ces travaux.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Pour l'année 2019 (revenus de 2018), les habitants d'Épinal gagnaient en moyenne Modèle:Unité par mois pour un foyer fiscal, soit des revenus de Modèle:Unité par an.
Au cours de la période 1999-2005, elle a fait preuve d'une plus grande attractivité que durant la décennie 1990. Elle bénéficie d'un apport important d'actifs provenant essentiellement des autres zones d'emploi vosgiennes. Ce surplus d'actifs est majoritairement féminin. L'arrivée de main-d'œuvre correspond à une croissance de l'emploi supérieure à la moyenne régionale, alors que la population active reste atone.
Si, en effet, certains secteurs traditionnels comme l'agriculture, l'habillement-cuir ou le textile, ont reculé, les services ont largement compensé ce déclin. Les services opérationnels (sélection et fourniture de personnel, enquêtes et sécurité, activités de nettoyage, assainissement, voirie et gestion des déchets ainsi que divers autres services fournis aux entreprises), ont à eux seuls généré Modèle:Nombre, soit près de la moitié de la hausse de l'emploi.
Épinal, chef-lieu du département, et son agglomération offrent Modèle:Nombre, dont près de Modèle:Nombre de cadres et professions intellectuelles supérieures, soit 30 % de ceux proposés dans l'ensemble du département. Le tiers de ces emplois sont occupés par des personnes ne résidant pas dans l'agglomération. Plus généralement, cette dernière attire en particulier les actifs des cantons environnants. Ainsi, 65 % des actifs résidant dans le canton de Châtel-sur-Moselle, 30 % et 34 % de ceux de Dompaire et Xertigny travaillent dans l'agglomération spinalienne.
Son attractivité s'étend aussi dans les cantons de Bains-les-Bains et Charmes où un actif sur cinq effectue quotidiennement le trajet pour travailler à Épinal et son agglomération, et à un degré moindre dans ceux de Darney, Rambervillers et Remiremont où cette proportion s'élève à un sur huit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enfin, la Meurthe-et-Moselle, et majoritairement l'agglomération nancéienne, capte 13 % des actifs du canton limitrophe de Charmes, situé sur l'axe Nancy―Épinal.
Épinal n’est donc pas à proprement parler une ville industrielle. Ce sont en fait, pour la majorité, les communes avoisinantes qui abritent les principales industries, et notamment les villes de Golbey et Thaon-les-Vosges. Sur la première se situe entre autres, la plus importante usine européenne de papier journal (Norske Skog), une usine de climatisation (Trane) et une usine Michelin. Sur la seconde se situe une usine de turbo pour voitures (Honeywell Turbo Technologies).
L’économie d’Épinal est avant tout une économie fondée sur le secteur tertiaire, ce qui en fait la métropole sud de la Lorraine.
le centre-ville qui comporte plusieurs librairies, bars, restaurants, hôtels, magasins comme Atelec Epinal Group digital implanté au centre ville depuis plus de Modèle:Nobr et spécialiste audio-vidéo / téléviseurs / réception TNT & satellite / ménager, Subway, Cache-Cache, Esprit, Minelli, EDC, IKKS, Burton, Pimkie, Jennyfer, Armand Thiery, Jules, Sephora, Celio, Douglas, O'Tacos, JOTT ou encore Carrefour City. Le centre-ville possède également une galerie marchande (Galerie Saint-Nicolas<ref>Modèle:Lien web.</ref>) avec des magasins comme Monoprix et un marché couvert ;
la ZAC de la Roche où sont principalement implantés des concessionnaires automobiles comme Renault, Dacia, Mercedes, VW, Lexus, Citroën, Ford, Toyota, DS… mais aussi des magasins comme Decathlon, Métro, Véloland, Mercier David… Sur la zone de la Roche se trouve également le Centre des Congrès<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui accueille un grand nombre d'animations et de salons tout au long de l'année.
La ville d'Épinal possède également une zone d'activité, La Voivre, où on retrouve une importante clinique privée, des bureaux d'expert comptable, des entreprises destinées aux professionnels, des industries… La ville d'Épinal a aussi un quartier où l'on trouve beaucoup de bureaux d'avocat, d'architectes, de banquiers, de syndics de copropriétés et des PME…
Le quartier gare au centre ville avec le Quai Alpha est un incubateur de startups inauguré en 2018. Le siège de la communauté d'agglomération y est également présent.
Épinal est également une « Ville de France »<ref>Modèle:Lien web.</ref> référencée pour son commerce local.
L'agglomération spinalienne dispose encore d'autres magasins et zones commerciales dans sa périphérie, notamment dans :
la commune de Jeuxey où se trouve l'hypermarché Carrefour et sa galerie commerciale, ainsi que des magasins comme McDonald's, Intersport, Action, FNAC, King Jouet, Norauto, Besson Chaussures, Kiabi, Picard, Flunch, Chausséa, Générale d'Optique et Jour de fête. Le centre commercial Carrefour (anciennement Rond Point et Euromarché) a été inauguré au début en 1983. Il est considéré comme un «hypermarché régional» de par sa taille et son affluence<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Il comprend également une galerie commerciale avec une trentaine de boutiques.
à Jeuxey, la zone intitulée « A Salet » où sont déjà implantés les enseignes Bricorama, KFC, Restaurant Del'arte, La Criée ou La Boucherie. Le salon de coiffure-visagiste Passage Bleu ou le restaurant Léon est en développement.
C'est une folie construite en 1892 par l'architecte Jean Marie Boussard pour une riche industrielle, Madame Leclerc-Morel. La maison et le péristyle sont imités des villas hellénistiques du Sud de l'Italie romaine. Sa propriétaire étant ruinée, la propriété inachevée fut achetée par la ville en 1902. L'ensemble est entouré d'une roseraie de style jardin à la française d'une superficie de Modèle:Unité et offre une collection de quelque Modèle:Unité variétés de rosiers. Elle abrite aujourd'hui le centre du pôle images de la ville (Supermouche, The Picture Factory).
Elle est construite en 1809 par Hogart, conducteur des Ponts et Chaussées. Elle reliait l'immeuble du receveur général des Finances des Vosges à son jardin privé : le parc du château<ref>La tour chinoise.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La maison, au 30bis rue Thiers, construite en 1906 pour l'industriel Kaeppelin, par l'architecte spinalien Louis Mougenot, dans un style Art Nouveau, avec un décor de vitraux, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
L’église Notre-Dame-au-Cierge (Avenue De Lattre de Tassigny) a été construite initialement en 1900 et achevée en 1939 sous l'impulsion d'Evrard, curé de Notre-Dame de 1920 à 1953, l'église Notre-Dame-au-Cierge a été détruite par les bombardements des 11 et 23 mai 1944 sur la ville d’Épinal. Elle est reconstruite en 1958, selon une conception résolument moderne avec Jean Crouzillard pour architecte qui fait appel pour le décor à deux artistes reconnus, Gabriel Loire pour les verrières, notamment celle du chœur d’une superficie de Modèle:Unité qui retrace la vie de la Vierge Marie et Léon Leyritz pour la réalisation de la porte centrale en émail cloisonné sur cuivre sur le thème du Christ rayonnant sur le monde. En outre, l'église abrite la statue de Notre-Dame-au-Cierge qui, selon la tradition, est arrivée à Épinal sur les flots de la Moselle en crue le 25 octobre 1778, lors du « déluge de la Saint-Crépin ». L'église fait partie des trois édifices lorrains retenus par le ministère de la Culture pour recevoir le label Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est classée monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
L’église Saint-Laurent (Départementale 434) rue de la Modèle:7e Armée : la première pierre de l'édifice est posée en juin 1868 par Louis-Marie Caverot, évêque de Saint-Dié, alors que le village de Saint-Laurent n'est pas encore rattaché à Épinal. La nouvelle église construite dans le style néo-gothique est consacrée le 22 septembre 1869 en conservant le vocable de Saint-Laurent alors que la relique du saint martyr est transférée de la chapelle du Vieux-Saint-Laurent en la nouvelle église en 1883. La tour a été construite en 1892. La première cloche (Modèle:Unité, fonderie de Robécourt) a été installée en 1870, les deuxième et troisième (1310 et Modèle:Unité) proviennent des ateliers Drouot d’Arras. Elle a conservé la totalité de son décor originel. Une remarquable chapelle est aménagée à droite de l'entrée après la Première Guerre mondiale en souvenir des soldats de la paroisse morts pour la France.
L’église Sainte-Maria-Goretti (quartier de la Vierge et de la Quarante-Semaine) (rue Jules Meline) : la première pierre de l'église a été posée le 30 juin 1956 en la fête de Notre-Dame-de-la-Consolation par Henri Brault, évêque de Saint-Dié. La construction s'opère sur des plans des architectes Deschler et Crouzillard sous l'impulsion de l'abbé Villaume. Dès 1959, la première messe est célébrée en l'église tandis que les travaux durent encore plusieurs années. Les cloches sonnent en 1964. L'église est consacrée sous le vocable de Sainte-Maria Goretti le 30 octobre 1966 par Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié. En 1971, la statue de "Notre-Dame de Consolation", venue de la basilique Saint-Maurice revient près du lieu de ses origines. Le grand vitrail du chœur représentant l'Arbre de Vie est dû au maître verrier Gabriel Loire.
L’église Saint-Antoine-de-Padoue (quartier du Champ-du-Pin) (rue Armand Colle) : la première pierre est posée le 11 juillet 1897 au cœur des nouveaux quartiers industriels qui se développent après la guerre de 1870 avec l'afflux des réfugiés alsaciens<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est un édifice de style romano-byzantin construit par l'architecte Lanternier de Nancy et l'entrepreneur spinalien Hiessler. La première messe est célébrée en mars 1898 mais l'église reste longtemps inachevée : son clocher n'est érigé qu'après 1950. Elle a conservé son décor d'origine, notamment les fresques achevées en 1902 qui représentent saint Antoine parlant aux poissons dans le transept droit et, dans le transept gauche, la vision de sainte Bernadette à la grotte de Lourdes. Le décor est complet avec un grand autel surmonté d’une statue du Sacré-Cœur ouvrant largement les bras à la population de ce quartier ouvrier d’Épinal. Enfin, dans le transept gauche, on peut admirer le vitrail de Notre-Dame des Usines offert par les ouvriers des établissements Boeringer et Steinbach en juillet 1901.
L’église de la Sainte-Famille (quartier du Saut-le-Cerf) (rue du Couarail) a été construite entre 1955 et 1958 sur les plans de l'architecte Jacquot et sous l'impulsion de l'abbé Sinteff<ref>Modèle:Lien web.</ref>, premier curé de la paroisse, qui se fit récupérateur de ferrailles, de bois ou de livres pour financer la construction de l'église. De nombreuses familles du quartier ont aidé à sa construction ce qui explique le vocable sous lequel la paroisse a été créée. L'autel en grès de Bourgogne a été consacré en 1969 par Jean Vilnet.
L’église Saint-Paul (place d'Avrinsart) a été construite en même temps que le quartier du plateau de la Justice, les premiers projets de l'église datant de 1962. Sa naissance est due aux efforts de l'abbé Paul Nicolas, qui se transforme en forain pour financer le projet. L'édifice est construit à partir de 1970 sur un plan triangulaire avec un plafond en bois qui monte depuis le chœur jusqu'à une flèche qui culmine à Modèle:Nobr de hauteur. Elle est l'œuvre de l'architecte Igor Ivanoff. Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié, y célèbre la première messe le 22 avril 1972. Par leur forme, l'église et le centre paroissial Saint-Paul sont parfaitement intégrés à l'architecture de la place d'Avrinsart, place centrale du quartier du plateau de la Justice.
La chapelle Notre-Dame-de-Consolation (dite chapelle de la Quarante-Semaine) a été construite en 1909-1910 grâce à une souscription des paroissiens de Saint-Maurice et des habitants du quartier en raison de l'éloignement de l'église Saint-Maurice. Elle rappelle par sa présence une première chapelle construite à proximité en 1658 qui, avant la Révolution, abritait un pèlerinage très actif à Notre-Dame-de-Consolation dont la statuette avait été découverte dans le tronc d'un chêne par des bûcherons vers 1650. Cette chapelle fut démolie pendant le Révolution. La statuette fut alors placée dans l'église Saint-Maurice puis dans la nouvelle église Sainte-Maria-Goretti du quartier de la Vierge en 1971.
La chapelle Saint-Michel (intersection rue Émile Zola-faubourg de Poissompré)<ref>La chapelle Saint-Michel.</ref> a été fondée sur la colline dite Mont-le-Duc le 18 mars 1479 par un riche bourgeois d'Épinal, René Morlot<ref>Bernard Perrin, Chapelle des Vosges, Nancy, 1998, Modèle:P..</ref>, la chapelle Saint-Michel devient un ermitage à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et abrite un chapelain jusqu'à la Révolution. Après sa vente comme bien national, plusieurs propriétaires se succèdent jusqu'à ce que l'abbé Brenier, curé de la paroisse Saint-Maurice l'achète en 1876 et la fasse restaurer. Son intérêt artistique tient dans son architecture gothique et dans ses fresques des {{#switch: XVI
La chapelle de l'institution Notre-Dame (rue des Jardiniers) (actuellement ensemble scolaire Notre-Dame-Saint-Joseph) : d'une forme originale, sa première pierre a été posée en 1957. Elle est consacrée en 1961 sous le vocable de la Bienheureuse Alix Le Clerc, fondatrice de l'ordre des chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame.
La chapelle du lycée Saint-Joseph (rue des Soupirs).
La chapelle des Frères Franciscains actuellement, inspection académique (rue Antoine Hurault).
Autres Églises chrétiennes
L’Église évangélique (rue de Lorraine).
L’Église adventiste du Septième Jour (rue Roland Thiéry).
Salle du Royaume (rue Léon Valentin)
Édifices juifs
La synagogue (rue Charlet) date de 1863, détruite en 1940, reconstruite en 1952 ; le culte est toujours célébré dans une nouvelle synagogue de style moderne<ref>Synagogue et cimetière juif d’Épinal</ref>.
La Plomberie (galerie d'art contemporain), située à côté de la bibliothèque multimédia intercommunale et du complexe cinématographique, rue Saint-Michel ;
La Lune en parachute : galerie d'expositions contemporaines située en contigu de La Plomberie ;
Galerie Hattab : galerie d'art contemporain située rue des États-Unis.
Cinéma et salle de spectacles
Cinépalace, multiplexe 8 salles inauguré en 2011 en lieu et place de celui de la Rue des États-Unis.
Ce multiplexe situé rue Saint-Michel à proximité de la BMI et de la Patinoire, offre Modèle:Nombre de cinéma à travers ces 8 salles.
Le multiplexe de la cité des Images jouit d’une excellente fréquentation en hausse tous les ans depuis son ouverture jusqu’à cette année 2020. Il est même celui dont sa fréquentation progresse le plus de Lorraine ! Le cabinet d’architecture Gilbert Long (en charge déjà de la construction initiale du multiplexe en 2011) prévoit donc 2 salles supplémentaires pour faire passer le multiplexe à 10 salles au total. Une petite salle de Modèle:Nobr (places PMR comprises) va être construite au premier niveau alors qu’une salle plus importante de Modèle:Nobr va voir le jour au rez-de-chaussée, sur une emprise d’une douzaine de places de stationnement actuelle. Cette dernière salle sera d’ailleurs la seule du multiplexe à être au rez-de-chaussée puisque les 9 autres salles sont toutes au premier niveau<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La souris Verte, salle de spectacle et de concert, a été inauguré en 2014 à la place de l'ancien cinéma rue des États-Unis.
Elle se compose de 2 salles de 150 et Modèle:Nobr debout, 4 studios et un espace de convivialité.
La Bibliothèque multimédia intercommunale, qui remplace la précédente installée dans la Maison romaine (1892), copie d’une maison de Pompéi (villa pompéienne), est faubourg Saint-Michel, à la place des anciens locaux de la compagnie de bus de la STAHV. Au centre se trouve la salle des boiseries de l'abbaye de Moyenmoutier. Le fonds ancien recèle des livres exceptionnels consultables sur demande, comme l'Évangéliaire pourpre, mais aussi un des deux plus vieux livres connus (un livre se définissant comme un recueil de pages de même taille, reliées et contenues dans une couverture) : il s’agit du Glossaire d'Épinal<ref>Le glossaire d'Épinal</ref>, décrit comme le premier dictionnaire latino-anglais de l’histoire (734)<ref>Rome et les Barbares à Venise.</ref>.
La médiathèque départementale (anciennement bibliothèque départementale de prêt) des Vosges, gérée par le conseil général des Vosges, se trouve dans la zone d'activité économique de La Voivre.
Bibliothèque de la maison diocésaine : la maison diocésaine d'Épinal, située rue De-Lattre-de-Tassigny, comporte une bibliothèque, composée d'ouvrages centrés sur la religion, l'histoire des religions et la théologie, qu'il est possible d'emprunter.
Bibliothèque du centre Léo-Lagrange.
La Bibliothèque pour tous, bibliothèque associative située rue Saint-Goëry.
Espaces verts
Épinal contient plusieurs espaces verts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville a d’ailleurs reçu le diplôme de Lauréat International des Villes les plus fleuries et arbore aujourd’hui encore quatre fleurs sur les panneaux d’entrées de ville.
Le parc du Cours<ref>Bassin-fontaine du Parc du Cours.</ref> : grand parc public le long de la Moselle, créé au début du siècle. Trente corbeilles y sont plantées chaque année, en mosaïculture.
La roseraie de la Maison Romaine : étonnante et magnifique reproduction d’une maison de Pompéi, construite en 1905 par la veuve d’un riche industriel qui se ruina dans cette aventure. Cette maison, devenue bibliothèque, est entourée d’une belle roseraie : plus de Modèle:Nobr différentes y sont plantées.
Le parc du château : parc animalier de Modèle:Unité situé autour des ruines du château.
Le jardin médiéval reconstitué au pied du château et la vigne qui nous rappelle que jadis, on faisait du vin à Épinal.
Le port d’Épinal : trois hectares de verdure en centre-ville.
L'Île sous la Gosse : petit parc boisé situé entre le port d'Épinal et Golbey.
Le jardin des Cinq-Sens près de la maison de retraite.
Modèle:Article détaillé
L’imagerie d’Épinal a été fondée en 1796 par Jean-Charles Pellerin où furent imprimées les premières images d’Épinal en série. Des batailles napoléoniennes aux contes pour enfants en passant par des devinettes, l’Imagerie était au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ce que sont aujourd’hui les journaux ou les magazines. Elle a d’ailleurs joué un rôle prépondérant dans la propagande du temps du Premier Empire.
L’imagerie a grandement participé à l’essor de la cité et lui a offert une réputation de dimension nationale et internationale. Aujourd’hui, l’Imagerie continue à fabriquer des images comme par le passé. Sept artistes différents et complémentaires créent les images nouvelles sur des thèmes aussi variés que le Piano, l’Équipe de France, championne du Monde de Football ou encore Cyrano de Bergerac.
Le Censeur du lycée d'Épinal. Si le téléfilm prend Épinal pour cadre, c'est un Épinal reconstitué, le téléfilm ayant été réalisé dans la ville de Versailles.
Vie militaire
Unités ayant tenu garnison à Épinal :
État-major de la Modèle:4e d'infanterie nord-africaine, 1939-1940 ;
[[18e régiment de transmissions|Modèle:18e de transmissions]].
Le Modèle:7e de tirailleurs algériens-1962-1964-devient 170 RI en 1964.
Sous l'impulsion de Philippe Séguin, le Modèle:170e RI est rebaptisé pour donner naissance au Modèle:1er de tirailleurs en 1994. Il tient garnison au Quartier Varaigne.
Personnalités liées à la commune
Joseph Fratrel (1727 ou 1730-1783), peintre et graveur né dans cette ville.
Claude Launoy (1748-1830), minéralogiste et inventeur, créateur avec François Bienvenu du premier hélicoptère, maire à plusieurs reprises d'Épinal où il finit sa vie.
Jean-Baptiste Jacopin (1755-1811), général des armées de la République et de l'Empire.
Jean-Charles Pellerin (1756-1836), né à Épinal, dessinateur, illustrateur et imprimeur français, célèbre pour les images populaires qu’il imprima à partir de 1800.
Jeanne Cressanges<ref>Jeanne Cressanges : installée à Épinal depuis 1968, romancière, essayiste, scénariste originaire de Noyant dans l'Allier, qui a consacré deux de ses ouvrages à sa région d'adoption : "Je vous écris d’Épinal" et "Je vous écris des Vosges", éditions Serge Domini, respectivement en 2009 et 2014.</ref> (1929), romancière, essayiste française.
Odile Redon (1936-2007), née à Épinal, historienne française, spécialiste du Moyen Âge.
Jean-Marie Cavada (1940), né à Épinal, journaliste et homme politique français.
Philippe Séguin (1943-2010), maire d’Épinal, homme politique français, président de la Cour des comptes sous la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} république.
Modèle:Citation Armorial des Villes, Bourg et Villages de la Lorraine, du Barrois et des 3 évêchés, de 1868, de Constant LAPAIX, graveur héraldiste d’après un manuscrit œuvre de Claude CHARLES (O 1661 + 1747) peintre du duc Léopold et héraut d’armes de lorraine et du Barrois.
Les armes actuelles sont Modèle:Citation La composition et le blasonnement ci-dessus ont été réalisés par Robert LOUIS (O 1902 + 1965), artiste héraldiste de renommée internationale. La ville d’Épinal utilise de fait ces armoiries depuis l’année 1957.
Le logotype actuel se compose de la lettre E accompagnée de son accent, première lettre du mot Épinal, formant visuellement un cercle symbolisant la notion de ville-centre, chef-lieu de département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Blason populaire
Les habitants étaient appelés « les Pinaudréyes » (Pi-nô-dreille) et les Pinaudrères ; toutefois, Nicolas Haillant fait remarquer que ce gentilé lorrain est prononcé « avec une pointe d'ironie »<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Outre leur gentilé dialectal, les habitants de la ville étaient surnommés « les gens d'Épinal » ce qui sous-entendait du dédain de leur part vis-à-vis des autres vosgiens ; Jean Vartier fait remarquer que ce « titre » est cependant moins prestigieux que ceux des villes en aval : « les Messieurs » de Charmes et « les Seigneurs » de Châtel-sur-Moselle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le sobriquet des Spinaliens a été repris en 1891 comme titre d'un roman historique qui se déroule à Épinal, dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dominique Armand, « Épinal situation et site » in Épinal du château à la préfecture, Annales de l'Est, société d’émulation des Vosges Modèle:P.. Modèle:3e 2000
Jean Bossu, Chronique des rues d'Epinal (3 volumes), Jeune Chambre Economique d'Épinal, avril 1984
}}, Comité des travaux historiques scientifiques, 2002 Modèle:ISBN
Robert Javelet, Épinal, Images de mille ans d’histoire, Presses des établissements Braun et cie Mulhouse, 1972 (Pas d’ISBN)
Philipe Kuchler, « L’origine de la ville d’Épinal d’après les fouilles archéologiques du palais de justice (Modèle:S mini--Modèle:S mini-) » in Journées d’études vosgiennes, Épinal du château à la préfecture, Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges, Modèle:P. – Modèle:3e 2000
Michel Pernod, « Épinal au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le premier apogée de la ville et les malheurs de la guerre » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 67 à 80. Modèle:3e 2000
Albert Ronsin, « Imprimeurs et libraires à Épinal du {{#switch: e
}} » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 81 à 102. Modèle:3e 2000
Rémy Thiriet, « Épinal sous la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} république » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 81 à 102. Modèle:3e 2000
François Weymuller, Histoire d’Épinal des origines à nos jours, Éditions Horvath, 1985 Modèle:ISBN
Autres
Jeanne Cressanges, Je vous écris d'Épinal, Metz, Serge Domini éd., 2009.
Michel Guidat, Bernard Hestin : Saint-Laurent, du terroir à la cité – Éditions Sapin d’or – Dépôt légal Modèle:3e 1989 (pas d’ISBN)
René Fetet : la chapelle Notre-Dame de consolation, la Quarante semaine Épinal, 1910-2000, Modèle:Nobr d’histoire – 2000. Publié à compte d’auteur (pas d’ISBN)